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Un grand merci

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Photo: Julia Marois

Photo: Julia Marois

En ce 1er octobre, je quitte mon blogue de L’actualité pour un nouveau rendez-vous dans ma vie professionnelle.

Cette semaine, je signerai ma toute première chronique dans les pages du Journal de Montréal, où je tiendrai également un blogue d’analyse politique.

L’an prochain, je fêterai mes vingt ans de chroniques politiques. Déjà. Tout au long de cette belle route, j’aurai eu le bonheur de chroniquer dans les pages des quotidiens Le Devoir et The Gazette, de l’hebdomadaire Voir et au blogue de L’actualité.

La vie de journaliste pigiste est ainsi faite de départs et d’arrivées.

De chacun, j’ai emporté avec moi des rencontres enlevantes, des lecteurs et des lectrices fidèles et allumés, de même que de grands pans de notre vie collective que j’ai eu le privilège de couvrir.

J’y ai appris mon métier avec passion. Ce métier, il s’est inscrit tout naturellement dans le sillage de ma formation universitaire en histoire et en science politique.

On ne sait jamais ce que la vie nous réserve au prochain détour. Aujourd’hui – également par hasard le jour de mon anniversaire -, une nouvelle page se tourne. Un nouveau chapitre s’ouvre.

Depuis mes débuts dans ce métier exigeant, ma liberté de pensée et d’expression, je l’ai exercée avec détermination, rigueur et indépendance. C’est la condition sine qua non d’une chronique politique reposant avant tout sur l’analyse et un esprit farouchement libre. J’ose espérer, chères lectrices et chers lecteurs, que vous le retiendrez aussi de mon passage à L’actualité.

Ce dernier billet, il est à vous et pour vous. Il vous exprime toute ma reconnaissance pour vos commentaires, votre fidélité et votre intérêt soutenu pour la Cité que nous aimons tous profondément… même lorsqu’elle nous met en colère.

Enfin, vous me permettrez de clore ce blogue en m’adressant à mes collègues de L’actualité.

Toute ma reconnaissance à sa rédactrice en chef, Carole Beaulieu, pour sa confiance et son respect.

Un grand merci à Alec Castonguay, chef du bureau politique, pour sa générosité et la joie d’avoir partagé cette belle plateforme avec lui.

À l’équipe web – notamment Crystelle Crépeau, Mathieu Charlebois, Philippe Gohier, Pierre Duchesneau et Vincent Destouches – un grand merci de m’avoir si bien épaulée. Merci pour votre patience, votre professionnalisme et les moments d’humour craquants.

Sans oublier l’incessante chasse aux meilleures photos pour mes billets – incluant pour mes fameux «spéciaux couche-tard»… Vous me manquerez.

Et merci à mes collègues journalistes du blogue de L’actualité qui, à l’aube de la campagne électorale de l’été 2012, m’ont accueillie si chaleureusement dans leur équipe.

Josée Legault

 

 

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Blog de Egypte2012 - J13 J12

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Blog de Egypte2012 - J13 = J12
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Canada observer des baleines dans l’estuaire du Saint-Laurent 1/2

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saint-laurent

Rorqual, baleine à bosse, béluga, dauphin… L’estuaire du fleuve Saint-Laurent au Québec est l’un des meilleurs spots d’observation au monde. Notre objectif : remonter ce fleuve mythique, de Montréal jusqu’à son embouchure, pour voir un cétacé, en vrai ! Qui part avec nous ?

Vous aussi vous avez toujours rêvé d’aller au Canada ? Pas évident de choisir entre la Colombie-Britannique, à l’Ouest, et le Québec, à l’Est. Ces deux régions naturelles peuvent chacune s’enorgueillir d’avoir des paysages sublimes et une culture passionnante. Il est beaucoup moins cher qu’avant d’aller au Canada, des compagnies aériennes proposent des billets entre Paris et Montréal autour de 500 euros.

Dans ce 1er article, nous présentons le fleuve à Montréal et à Québec. Dans un second post, nous remonterons le fleuve le long de son estuaire, un paradis marin pour les cétacés.

Fiche d’identité

  • Source : embouchure du Lac Ontario à Kingston , région des Grands Lacs (USA)
  • Embouchure : Golfe du Saint-Laurent, Océan Atlantique
  • Longueur : 1 600 km, au 17ème rang mondial
  • Largeur : 100 km à la hauteur de Sept-îles
  • 80 % de la population du Québec habite sur ses rives

Arrivée à Montréal

Pour suivre le Saint-Laurent et découvrir l’immensité des paysages canadiens, il va nous falloir louer une voiture à Montréal, à l’arrivée. 250 kilomètres nous séparent de Québec City, la 1ère étape sur notre parcours. Mais n’allons pas trop vite en besogne ! Montréal est une ville fascinante, ultra-moderne et dynamique, mais qui possède à la fois un patrimoine historique et culturel important. Ce qui suit n’est pas exhaustif !

Le Vieux-Montréal : dans le quartier historique, votre guide vous conseillera sans doute d’aller voir la Place d’Armes et sa statue de Paul de Chomedey, l’un des fondateurs de la ville, la Basilique Notre-Dame et son « Gros Bourdon ».

Le Parc du Mont Royal : promenades en été, luge et patin à glace en hiver dans le poumon vert de la ville.

Le Musée d’Archéologie et d’Histoire : pour tout savoir de la ville depuis sa fondation jusqu’à nos jours.

Photos : stuart001ukazartazabdallahh, Artur Staszewski, manumilou / Flickr cc.

1ère étape : Québec City

Québec est la porte d’entrée de l’estuaire du fleuve. Plus en amont dans l’estuaire, l’eau est salée et la marée océanique se fait nettement sentir, ce qui encourage plusieurs espèces de cétacés. Mais avant de partir les traquer (avec nos jumelles seulement !), une petit halte à Québec s’impose.

L’observatoire : il culmine à 220 mètres de hauteur, vous offrant une vue saisissante sur Québec City et sa région.

Le Château Frontenac : un célèbre hôtel de Québec situé dans le quartier du Vieux-Québec, qui domine le Saint-Laurent.

Le Parc de la Chute-Montmorency : à 12 km du centre historique, face à l’île d’Orléans, cette chute d´eau culmine à 83 mètres de hauteur, soit 30 mètres de plus que celles du Niagara !

 Photos : adqproductions, rognonton, po.fortin, Jean David et Anne Laure, bill_comstock / Flickr cc.

Dans un prochain post, nous partirons de la ville de Québec pour remonter le fleuve Saint-Laurent, avec toujours le même objectif : voir des baleines !

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Rio de Janeiro la favela de Rocinha

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P1350398_modifie-1.JPGLa favela de Rocinha est la plus importante de Rio de Janeiro,  elle comprend entre 150 000 et 500 000 habitants (aucun recensement n'ayant jamais été effectué)


P1350405_modifie-1.JPGCette « ville dans la ville » gangrenée par le trafic de cocaïne, contrôlée par des gangs de trafiquants depuis des années, a été pacifiée en 2011.

Les habitants  peuvent désormais espérer des jours meilleurs.


P1350401_modifie-1.JPGLa favela est constituée de constructions  superposées, accumulées au fil du temps, et séparées par des ruelles étroites, où jouent des groupes de gamins aux yeux rieurs.

Des échoppes par ci, par là, de petites épiceries, des salons de coiffure, des magasins de quincaillerie ou de réparations diverses ponctuent ce dédale où seuls les habitants peuvent s'y retrouver.




P1350409_modifie-1-copie.jpgLa favela est construite à flan de colline, un des avantages étant en l'absence de tout à l'égout, de l'écoulement des eaux vers le bas.


P1350402_modifie-1.JPGDu haut de la favela de Rocinha, une vue imprenable sur les quartiers aisés de Sao Conrado et Gavea.


P1350413_modifie-1.JPGAu pied de la favela un important complexe de sport.



P1350411_modifie-1.JPGSuite à une importante opération policière et militaire survenue le 13 novembre 2011, la favela de Rocinha a été pacifiée et les trafiquants en ont été expulsés.

Il a depuis été installé une UPP (Unité de Police Pacificatrice), censée empêcher le retour des trafiquants ou encore l'installation d'une milice.

Elle marque également le retour de l'État et des services publics dans un lieu auparavant totalement abandonné par les pouvoirs publics.


 

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Insolite visitez la Tour Eiffel sans bouger de chez soi

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tour eiffel

Google et la société d’exploitation de la Tour Eiffel ont dévoilé 3 expositions pour découvrir le célèbre monument parisien. Ces expositions permettent aux internautes de monter au 2e étage de la célèbre Dame de fer sans se déplacer.

Le communiqué de l’exposition explique que les photos « plongent l’internaute dans le contexte de la naissance de la Tour, de sa construction, mais aussi de son inauguration et de ses premiers visiteurs ». Vous pouvez voir l’expo sur http://www.google.com/culturalinstitute/

[Photo]

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Quizz voyage spécial Alsace

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Pour ce 48e quizz, nous avons décidé de faire un quizz voyage spécial Alsace. Région culturelle, administrative et historique, l’Alsace se trouve au coeur de la « Banane Bleue ».

Bonne chance !

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Andalousie nos programmes sur mesure

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cadiz

Vous avez envie d'admirer le fabuleux mariage des arts musulman, gothique, et baroque, d'explorer des jardins majestueux et de vous détendre dans des cités balnéaires ? Suivez notre programme pour une semaine intense dans la belle province espagnole. Si des enfants vous accompagnent, vous trouverez également des idées d'activités.
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PUBLIREPORTAGE Roots et Postes Canada — L’intégration pour une expérience de magasinage en ligne transparente

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CanPost advert image - Roots story

L’intégration d’arrière-guichet est devenue un défi de taille pour les petits et moyens détaillants. « Pendant que leurs activités en ligne poursuivent leur croissance, il est essentiel qu’ils trouvent des moyens de réduire les coûts et d’accélérer les processus afin de livrer aux acheteurs leurs articles aussi vite que possible et de la façon voulue », explique Rod Hart, directeur général, Développement du marché intérieur du cybercommerce et des colis. « La grande question, pour de nombreux détaillants, est la suivante : comment puis-je mettre à profit mon magasin comme élément de mon processus de vente en ligne? La réponse : créer une expérience transparente pour les clients. »

Le détaillant canadien Roots Canada constitue un parfait exemple. Quand il a lancé son magasin en ligne, en 1999, ses activités de cybercommerce étaient gérées indépendamment. Au fur et à mesure que grandissait l’intérêt envers son magasin en ligne, l’entreprise s’est employée à faire correspondre parfaitement les produits, les prix et les promotions proposés en ligne et dans les magasins afin de fusionner les deux univers. Plus récemment, cependant, elle a été confrontée à l’obstacle de la consolidation des données d’inventaire de tous les points de service. « Les articles vendus en ligne étaient expédiés depuis une installation centrale de distribution située à Toronto. Les magasins avaient leurs propres stocks », fait remarquer James Connell, vice-président, Commerce électronique et marketing. « Les solutions en place faisaient grimper les coûts et n’optimisaient pas vraiment les stocks. Nous avions des stocks isolés à de nombreux endroits. En tant que détaillant omnicanal, nous voulions optimiser notre centre de distribution et nos magasins à travers le Canada afin de mieux servir notre clientèle. »

Cette année, Roots se concentre sur la prochaine grande étape de son périple dans le monde de l’omnicanal en consolidant toutes ses données d’inventaire en vue de créer une expérience transparente. À cette fin, le détaillant a collaboré avec les services de cybercommerce de Postes Canada pour consolider ses stocks à l’aide d’une solution d’intégration d’arrière-guichet de Shopatron. Une fois cette consolidation achevée, la prochaine étape consistera à permettre aux acheteurs en ligne de vérifier la disponibilité des articles dans chaque magasin et de les réserver dans un établissement situé à proximité afin de les y ramasser ou de prendre des dispositions pour les faire livrer à domicile. Fondamentalement, les consommateurs disposent de plus d’options et d’expériences grâce à l’intégration transparente. « Voilà le genre d’expérience que de plus en plus d’acheteurs recherchent », affirme Rod Hart.

La capacité de combler tous les fossés du monde du magasinage est soutenue par un nombre croissant de partenaires technologiques offrant des solutions, comme des outils de site Web pour l’expédition, le traitement des commandes et la gestion des stocks. Postes Canada se concentre de plus en plus sur la collaboration avec des partenaires technologiques innovateurs, tel Shopatron, afin d’incorporer des caractéristiques essentielles comme l’expédition et l’impression d’étiquettes. « En matière de technologie, il y a une foule de décisions possibles — et une foule d’occasions formidables. Il s’agit vraiment de marier tous les aspects des échanges avec la clientèle. Comment peut-on lier les services entre eux afin de plaire le plus possible aux consommateurs? C’est à cela que les détaillants doivent réfléchir », commente Rod Hart.

Aujourd’hui, le site de magasinage de Roots Canada constitue, pour l’entreprise, sa plus importante source de revenus tirés de la vente au détail et continue de croître à un taux annuel composé de 30 %. « Il s’agit d’offrir la meilleure expérience possible aux consommateurs, qu’ils magasinent sur leur téléphone mobile, dans un magasin ou en ligne. Le magasinage doit pouvoir se faire en toute commodité en toutes circonstances », explique James Connell.

Choisissez Postes Canada comme votre fournisseur de solutions de cybercommerce. Pour en savoir plus, visitez postescanada.ca ou composez le 1 866 282-7173 afin de discuter avec un représentant de la solution de cybercommerce idéale pour votre entreprise.

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Cest le jour du départ

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Il est 6h00 du matin quand nous arrivons a l'aéroport de Lyon, notre vol LYS LHR BA 365 : annulé ! Les péripéties commencent !Nous avons donc attendu un long moment au guichet de british Airways afin que l'on nou
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Randonnée au Pic de lAigle

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Les 6e1 sont partis ce matin pour une randonnée avec un dénivelé de 500 m. L'objectif était d'arriver au Pic de l'Aigle qui culmine à 1 739 m et permet une vue à 360°. Même s'il y a eu certaines r&e
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Lîle qui porte bien son nom Corail Islanf

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Mardi Pascal part dans la matinée faire une plongée bouteille avec un nouveau voisin allemand. Au Blue Heaven Dive vous serez reçu avec le sourire.
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Lîle qui porte bien son nom Corail Island

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Mardi Pascal part dans la matinée faire une plongée bouteille avec un nouveau voisin allemand, Oliver. Avec Stéfanie , sa femme et Sunny leur fille
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Etats-Unis le gouvernement au chômage dans 5 4 3 2 1…

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À quelques heures de la fin de l’année budgétaire 2013, la loi de finances pour 2014 est encore dans les limbes aux Etats-Unis, menaçant le fonctionnement même du gouvernement et de ses administrations.

En effet, depuis la présidence de Carter, et dans la foulée d’un mémo émis par le ministère de la Justice, il est acquis que le gouvernement ne peut pas (contrairement à la pratique antérieure) présumer que le Congrès va finir par s’entendre et continuer à fonctionner comme si de rien n’était. Seuls les services publics dits essentiels peuvent poursuivre leurs activités.

Au terme de 10 jours de navette législative, le Sénat vient de rejeter  (54 à 46) ce lundi une loi de finances provisoire qui devait permettre d’éviter la fermeture du gouvernement (en fait, en différant l’échéance de l’ancienne loi de finances au 15 novembre).  Il refusait ainsi la proposition de loi adoptée par la Chambre des représentants. En effet, au Congrès, c’est la Chambre des représentants qui joue les trouble-fêtes. Les républicains qui y siègent ont, sous la pression des tea-partiers notamment, fait des pieds et des mains pour différer la mise en oeuvre du fameux Obamacare qui est devenu leur cheval de bataille.

Dès lors, ils n’ont de cesse d’introduire des dispositions et amendements à la loi de finances, sous forme de « cavaliers budgétaires » qui vont d’une manière ou d’une autre vider la fameuse loi de sa substance. À l’opposé, le Sénat, majoritairement démocrate, veut une résolution exempte de ces scories.

Les membres du Congrès ont jusqu’à minuit ce soir pour s’entendre. Si tel n’est pas le cas – et à ce stade, cela supposerait un alignement des astres politiques sans précédent – le gouvernement devra cesser tout ordonnancement de dépenses. Ce sera la première fois depuis l’affrontement entre le président Clinton et les Républicains  menée par Newt Gingrich, qui avait conduit à la fermeture et la mise à pied de plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires – entre le 16 décembre 1995 et le 6 janvier 1996.

Face à cette perspective, les marchés financiers deviennent frileux. Il faut dire que le coût de cette paralysie budgétaire est évaluée en centaine de millions de dollars par les analystes bancaires. D’autant qu’un problème peut en cacher un autre. Il reste encore à négocier, une fois la question de la loi de finances réglée, le relèvement du plafond de la dette fédérale : en effet, le 17 octobre prochain et si la situation n’évolue pas, les Etats-Unis ne seront plus en mesure de payer leur dette.

 

Élisabeth Vallet

Professeure associée au département de géographie de l’UQAM et directrice de recherches à la Chaire @RDandurand @UQAM

Suivez-la @geopolitics2020

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Charte voulez-vous des vaccins halal

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On parle beaucoup de l’interdiction des signes religieux ostentatoires dans la fonction publique avec la Charte des valeurs québécoises, mais pas d’autres accommodements ou interdictions qui sont susceptibles d’avoir pas mal plus de conséquences sur notre capacité à vivre ensemble.

La semaine dernière, en Angleterre, un vaccin oral contre la grippe distribué dans des écoles a soulevé une levée de boucliers quand quelques parents musulmans se sont aperçus que celui-ci contenait de la gélatine de porc et ont refusé que leurs enfants soient vaccinés, en raison de leurs convictions religieuses.

Le vaccin en cause, Fluenz, est aussi utilisé au Canada, où il est vendu sous le nom de Flumist.

Au Québec, il est recommandé pour les enfants de 2 à 17 ans à risque élevé de complications de la grippe, à qui il sera offert gratuitement en novembre à la reprise des vaccinations annuelles.

Le même genre de réaction pourrait se produire lors d’une campagne de vaccination.

Car la gélatine de porc est un ingrédient courant dans les vaccins, mais aussi dans nombre de médicaments dans lesquels elle sert à faire les enrobages. Elle ne présente strictement aucun danger.

Qui plus est, elle ne semble pas poser de problème à la plupart des musulmans.

En 1995, des spécialistes de l’Organisation mondiale de la santé ont participé à un séminaire organisé par l’Organisation islamique des sciences médicales du Koweit, au cours duquel 112 experts et spécialistes du droit islamique ont conclu que l’Islam autorise la consommation de produits contenant de la gélatine de porc. Vous pouvez lire leurs noms et conclusions dans ce document pdf.

L’Arabie saoudite oblige les pèlerins qui se rendront à la Mecque à l’occasion du Hadj, du 13 au 18 octobre prochain, à être vaccinés contre la méningite à méningocoque avec un vaccin quadrivalent, qui n’est pas celui habituellement donné aux enfants au Canada. Elle n’exige cependant pas que le vaccin ne contienne pas de gélatine, comme vous pourrez le voir sur le site de son Ministry of Hadj.

Vous pouvez aussi lire les conseils aux pèlerins de l’Agence de santé publique du Canada.

Depuis deux ans, la compagnie Novartis a néanmoins demandé et obtenu une certification halal pour son vaccin quadrivalent Menveo, pour satisfaire certains pèlerins plus  »pointilleux » que les autorités saoudiennes.

Certains musulmans remettent en doute le processus de certification de Novartis.

En Angleterre, les autorités ont préféré s’excuser auprès des parents indignés pour ne pas les avoir prévenus de la présence de gélatine dans le vaccin.

Or chaque vaccin qui est refusé dans le cadre d’une campagne de vaccination universelle accroit le risque pour toute la population, et en particulier pour les gens à risque ou qu’on ne peut pas vacciner pour des raisons tout à fait valables, comme une allergie à un des composants du vaccin.

Résultat, ces parents qui ont refusé un vaccin sous prétexte qu’il contient un sous-produit du porc alors que, semble-t-il, les autorités religieuses islamiques n’y voient pas de problème, sont en train de créer un problème de santé publique.

Il suffit en effet parfois de quelques pourcents d’écart dans le taux de vaccination pour qu’un vaccin perdre énormément d’efficacité comme outil de santé publique, comme on l’a vu avec la recrudescence de la rougeole qui a suivi la baisse de la vaccination.

On fait quoi avec ça ? Est-ce qu’on cède aux lubies d’une minorité et qu’on enlève la gélatine, ce qui obligerait les compagnies et les autorités à remettre en cause tous les gains de santé publique obtenus grâce aux vaccins dont on dispose aujourd’hui et à dépenser des millions pour développer de nouveaux vaccins?

Pour tenter de préserver l’efficacité de sa campagne de vaccination, le National Health Service britannique a dû consacrer temps et argent à expliquer aux musulmans que leur religion ne leur interdit pas la gélatine. Est-ce bien leur rôle, et est-ce raisonnable alors qu’il y a tant d’autres priorités ?

Une charte des valeurs bien conçue devrait clairement baliser ce genre d’accommodement.

 

 

 

 

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Le mur pomme de discorde entre l’Inde et le Myanmar

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L’information serait presque passée inaperçue… d’autant qu’elle ne concerne qu’une infime portion des frontières indiennes (10 km), quelques kilomètres le long de la Birmanie, à Moreh… ce qui, au prorata du kilométrage de murs frontaliers qu’a réalisé l’Inde le long de sa frontière avec le Pakistan, puis avec le Bangladesh, demeure dérisoire.

Pourtant cette histoire rapportée par le Hindu Times raconte la vie quotidienne de ceux qui vivent au pied du mur : la séparation, l’exclusion, la ségrégation. Et l’enclavement. Ou, en l’espèce l’exclavement (pour utiliser un barbarisme). Car les murs créent en effet des exclaves, où les citoyens d’un pays sont de facto rejetés de l’autre côté. C’est ici le cas du village de Ukhrul, Choro qui pourrait se retrouver côté birman, au grand dam de sa population et des officiels qui se mobilisent activement depuis une dizaine de jours pour éviter que le règlement d’un vieux différend frontalier ne se fasse à leurs dépends.

Le territoire de Manipur (#15) est au cœur de la controverse :

 

Élisabeth Vallet

Professeure associée au département de géographie de l’UQAM et directrice de recherches à la Chaire @RDandurand @UQAM

Suivez-la @geopolitics2020

Les 17 et 18 octobre 2013 se tiendra à l’UQAM un colloque international intitulé « Frontières, murs et sécurité« .

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PME trop de P et pas assez de M

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Les PME québécoises sont trop petites et mal outillées pour vendre à l’étranger, montre un sondage dévoilé récemment par KPMG-Secor.

Les deux principales barrières à l’exportation sont la forte concurrence sur les marchés étrangers (citée par le tiers des PME) et l’insuffisance des ressources humaines et financiers (citée par un autre tiers).

Une forte proportion des 440 PME sondées (66 %) vendent à l’étranger, mais une faible proportion (seulement 6%) le font à grande échelle, c’est à dire qu’au moins 50 % de leurs revenus proviennent des marchés internationaux.

Selon KPMG-Secor, cela s’explique en partie par le fait que nos PME sont trop P et pas assez M… «Il n’y a pas assez de moyennes entreprises au Québec, alors que nous savons que la taille influence plusieurs choses comme la probabilité de faire une acquisition à l’international ou les méthodes de financement utilisées pour la croissance» a souligné Oona Stock, associée de KPMG Secor.

Dans le tiers des entreprises sondées, moins de 50 % des cadres parlent anglais. Seulement 17 % des PME ont au moins un cadre sur deux qui parle une troisième langue.

Enfin, à l’exception de l’aéronautique, les entreprises québécoises sont trop peu spécialisées et continuent de vendre près de chez elles, surtout en Ontario et aux États-Unis.

Pour KPMG-Secor, le diagnostic est inquiétant puisque le Québec accuse déjà un important retard dans le niveau de ses exportations.  Nos exportations de biens en pourcentage du PIB s’élèvent à 18 % comparativement à 25 % pour la moyenne canadienne. Et si on se compare à L’Allemagne (41 %) ou encore à la Suède (33 %) nous ne faisons carrément pas le poids.

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Relations Canada-Québec «C’est de sa faute

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« En effet, votre partenaire est peut-être le reflet de votre part d’ombre que vous n’acceptez pas. En critiquant l’autre, c’est sans doute vous-même que vous évaluez. Il vous serait profitable d’accepter cette partie de vous afin de vous réconcilier avec votre être intérieur. Tentez de trouver les causes de votre fonctionnement. » – Magazine Psychologie

Au Québec, nous avons le bouc-émissaire idéal. Il est responsable de nos difficultés et c’est l’empêcheur de tourner en rond universel. Pourquoi le Québec traîne de la patte dans un domaine? À cause d’Ottawa, bien sûr. Pourquoi ne peut-il pas agir plus efficacement ? Le fédéral l’en empêche, évidemment. Quand ça va mal, certains ont toujours le même réflexe: ce n’est jamais de notre faute et toujours celle des autres.

Je trouve cela assez lassant comme discours et tellement enfantin.

Est-ce la faute d’Ottawa si la dette brute du Québec atteint 53,5% de son PIB, le taux le plus élevé de toutes les provinces canadiennes? Et que cette première place s’applique à toutes les définitions de la dette que l’on peut imaginer?

Est-ce la faute d’Ottawa si le Québec finance sa dette à un taux de presqu’un point de pourcentage de plus que le gouvernement fédéral (97,5 centièmes la semaine dernière)?

Est-ce la faute d’Ottawa si l’économie du Québec affiche un recul de 2,9% (rythme annualisé) au deuxième trimestre alors que l’économie canadienne est en progression de 1,7%?

Est-ce la faute d’Ottawa si l’économie québécoise compte 45 400 emplois de moins depuis le début de l’année alors qu’il y a 101 200 emplois supplémentaires dans l’ensemble du Canada?

Est-ce la faute d’Ottawa si le revenu médian des ménages est de 68 000$ au Québec contre 76 000$ pour l’ensemble du Canada et qu’il n’y a que Terre-Neuve et le Nouveau-Brunswick qui affichent un revenu médian des ménages plus faible?

Est-ce la faute d’Ottawa si Québec préfère ne pas développer ses gaz de schiste?

Est-ce la faute d’Ottawa si le Québec est la seule juridiction à avoir augmenté ses redevances minières au cours des dernières années et à préparer le régime minier le moins attrayant au pays?

Est-ce la faute d’Ottawa si le Québec perçoit à lui seul la moitié des taxes sur la masse salariale des employeurs au Canada?

Est-ce la faute d’Ottawa si plus de 1 million de patients ont dû attendre en moyenne 17 heures 30 minutes sur une civière aux urgences du Québec dans la dernière année?

Est-ce la faute d’Ottawa si le Québec est au dernier rang pour l’intégration de ses immigrants au marché du travail, immigrants qu’il est le seul pourtant à choisir en partie?

Est-ce la faute d’Ottawa si 20,2% des Québécois n’ont aucun certificat, diplôme ou grade et seulement 17,3% pour l’ensemble des Canadiens, et que 20,8% des Québécois détiennent un diplôme universitaire, contre 23,3% des Canadiens?

Est-ce la faute d’Ottawa si les Québécois sont les plus taxés en Amérique du Nord?

Le Québec a le droit le plus légitime d’offrir les services sociaux les plus complets en Amérique du Nord. Il peut privilégier certains secteurs industriels et refuser d’exploiter certaines ressources. Il peut choisir d’emprunter pour équilibrer son budget ou renouveler ses infrastructures. Il a aussi le droit de taxer ses citoyens en conséquence.

Mais il doit aussi assumer les conséquences de ses politiques et d’arrêter de jeter le blâme sur les autres.

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Blog de phobac - Semuc Champey

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Blog de lauriannejerome - globe

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L’homéopathie fonctionne Mais je prescris plutôt la natation

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3480 McTavish, 9h50, vendredi. J’étais tombé sur cette note dans mon agenda. Mais c’était quoi, l’adresse? Aucun souvenir, peut-être un congrès à McGill? La semaine plutôt intense ayant déboulé, j’avais omis de vérifier. Ce qui m’a permis, tenez-vous bien, de comprendre que l’homéopathie fonctionnait. Rien de moins.

Il faut dire que notre pétition canon Mini-Miss m’avait tenu fort occupé. Lancée en vitesse mardi vers 15h00, quand nous avions vu le Journal de Montréal mettre en ligne notre lettre ouverte (« Mini-Miss au Québec? Non merci! »), elle avait recueilli jusque là 40 000 signatures… en 53 heures! Et entrainé son lot d’activités médiatiques. (N’oubliez pas de la signer, je dis ça de même.)

Mais 3480 McTavish… Un truc de cardiologie? Un congrès sur système de santé?

Le courriel reçu la veille d’une des organisatrices m’a rapidement remis les yeux en face des trous:

« La conférence est demain, j’espère que vous sentez en forme! Alexandra Fletcher. »

Gentil de me faire un rappel, mais pourquoi devrais-je être en forme?

« S’il y a de quoi demain matin, vous pouvez m’appeler au 514-000-0000. »

Du service : prendre la peine de laisser un numéro en cas de pépin. La suite était  plus inquiétante :

« On a eu un changement hier: Dr XXXXX a du annuler à la dernière minute, alors sentez-vous libre de présenter pendant plus de temps (jusqu’au 20 minutes) si vous voulez, on a moins de restrictions sur le temps! »

Sueurs froides.

Je suis retourné à mes courriels. Jusqu’à dénicher le bon : je n’allais pas assister à cette conférence – j’y étais conférencier! Ce qui, on en conviendra, est fort différent.

Et même avec plus de temps de glace, puisque nous n’étions plus que deux sur scène : moi et l’intéressant directeur du Département de médecine familiale à McGill, le docteur Howard Bergman.

Le thème? « The Future of Family Medicine: A new model of care for better health outcomes » rien de moins. Dans le cadre de la « 4e journée annuelle du Dialogue sciences et politique ».

On allait parler des Groupes de médecine familiale (GMF) et de la première ligne, sur lesquels j’avais déjà réfléchi, tout de même, ça ne serait pas trop difficile à préparer.

Mais il fallait s’y mettre. Ce qui m’a conduit jusqu’à 3h30 du matin. Et à neuf, je me relevais pour aller présenter. Nuit un peu courte. Ce qui fut providentiel.

Au fait, la conférence s’est plutôt bien déroulée. Le docteur Bergman a proposé sa vision nuancée de la première ligne, où il faut « animer le changement » plutôt que « l’imposer ». Et moi la mienne, évidemment un peu iconoclaste.

Ma question principale : « Bigger or better practice? » Parce que les GMF font certainement partie de la solution, comme on dit, mais il ne faut pas y répèter à plus large échelle nos faiblesses actuelles.

J’ai commencé: « Je suis un partisan de cette nouvelle manière d’offrir des soins, appuyée par le système public, interdisciplinaire, globale, centrée sur le patient et intégrée, permettant d’offrir un meilleur accès et des soins de santé mieux coordonnés… Ce que je ne concluais pas : les CLSC. »

Je blaguais. Mais c’est bien ce qui était visé avec les CLSC, créés par le ministre Claude Castonguay au début des années 1970.

Au fait, le modèle du CLSC ressemble à celui des GMF, proposé 30 ans plus tard à la commission Clair, notamment par le docteur Bergman lui-même, alors membre de la commission – la propriété publique en moins.

Les médecins étaient alors restés méfiants. Ce qui devait être la porte d’entrée du système de santé ne l’est jamais devenu. Bien que les CLSC ont ensuite développé une excellente offre de services de proximité et de soutien à domicile. Mais on n’a jamais passé beaucoup pas là pour accéder aux soins courants.

J’ai aussi mentionné qu’on pourrait faire mieux avec les GMF, mais également, si on ne fait pas attention, plus de ce que nous faisons actuellement mal : par exemple, offrir un accès rapide modulé sur les besoins des patients, mieux coordonner les soins et viser un impact réel sur la santé des patients.

Parmi les « soins » que j’ai remis en question, question de faire jaser, il y a ces « check-ups » annuels. Pour les  personnes en bonne santé, ça ne change pas grand-chose à leur état, sauf pour certains dépistages précis et plutôt limités.

Il y a même un petit risque : tests inutiles et donc effets secondaires conséquents. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est une vaste analyse du groupe Cochrane, référence béton.

Nous sommes ensuite passés à la discussion, fort animée. Puis, je suis rentré, plutôt fatigué, mais heureux, comme toujours après une rencontre avec un public intéressé.

La perte du cellulaire

Jusqu’à ce que je réalise que je n’avais pas mon cellulaire. Fatigue aidant, je l’avais perdu.

J’ai paniqué un peu, mais comme j’avais suivi mon chemin avec mon GPS, il devait être resté à la conférence.

J’y suis retourné au pas de course. Où nous l’avons finalement localisé : sur la table, près du projecteur.

Tout allait bien. Je devais attendre la fin de la conférence actuelle.

Qui était, je m’en suis vite rendu compte, fort intéressante: avec Joe Schwarcz, PhD, professeur au département de chimie et directeur de l’organisation pour la science et la société de McGill. Il y allait d’une critique rigoureuse de l’homéopathie.

Il expliquait notamment pourquoi l’homéopathie ne fonctionne pas et ne peut fonctionner, qu’il n’y avait pas de démonstration crédible de son efficacité et que le niveau de dilution proposé impliquait une absence complète de molécules du produit original.

Je me souvenais en parallèle des nombreuses analyses Cochrane sur la question, montrant que le placebo agit autant que le médicament homéopathique pour une variété de problèmes.

La réponse habituelle des promoteurs de l’homéopathie? La science « traditionnelle » ne peut rien démontrer quant à l’efficacité de l’homéopathie, parce qu’une telle pratique individualisée ne peut se « réduire » à des études scientifiques « standards ».

Le principe fondateur de l’homéopathie, cette fameuse « mémoire de l’eau », était aussi mis à mal par le docteur Schwarcz. Comme si des molécules contenaient une image fantôme de toutes les substances côtoyées.

Bref, une arnaque – ou pour parler plus poliment : des prétentions pas à la hauteur.

L’épiphanie

C’est là que j’ai compris la vérité : l’homéopathie fonctionne.

L’épiphanie. Que je n’aurais pas vécue si je n’avais oublié mon cellulaire, ce qui ne serait pas arrivé si je ne m’étais pas couché tard.

C’était pourtant une évidence : l’homéopathie fonctionne tout autant que le placebo, toutes les études le montrent. Ce n’est pas rien. Parce que l’effet placebo est un traitement puissant.

Mais je comprenais du coup que je ne pourrais jamais en prescrire. Parce que ce serait mentir.

L’homéopathie fonctionne, ce qui ne veut pas dire que les médicaments homéopathiques ont le moindre effet biologique. Ce n’est d’ailleurs pas nécessaire.

Quand on donne un placebo à un patient en migraine, son efficacité du placebo atteint souvent 30 ou même 40% (alors que les différents médicaments testés ont une efficacité de l’ordre de 60-70-80-90 % selon le cas). C’est vrai pour plusieurs problèmes de santé.

Et 40% d’efficacité, c’est déjà très bien, voyons! Surtout pour un produit qui, par définition, ne contient rien. Sauf de l’eau. Sèche, ce qui est un paradoxe, quand on appuie sa théorie sur la mémoire de l’eau.

Et le placebo ne comporte aucun risque en soi. Ce qui est préférable à d’autres mixtures vendues dans des boutiques parfumées dont on ne sait pas trop de quoi elles sont dérivées.

Le formidable effet placebo, mesure directe de notre propre capacité à guérir.

Évidemment, c’est moins clair si on souffre d’un gros cancer ou d’une fracture, mais pour certains problèmes plus difficilement mesurables comme la douleur, la fatigue ou le ballonnement, le placebo peut vraiment résoudre des problèmes.

Et pour ceux qui se posent maintenant la question, je doute peut-être de l’efficacité de certains tests offerts aux personnes bien portantes, j’ai souvent écrit là-dessus, mais je doute encore plus de l’homéopathie. Du moins, qu’elle soit plus efficace que le placebo.

Mais je pense tout de même qu’il s’agit d’une remarquable stratégie de potentialisation de l’effet placebo. Si on y croit, ça marche. C’est simple, non?

Comme ma sœur, pour prendre un exemple concret. Ce qui occasionne d’ailleurs de nombreuses discussions passionnantes autour d’un souper. Oui je sais, on se voit pas assez souvent, je vais t’appeler, promis.

D’où le dilemme : comment conserver le potentiel d’autoguérison du placebo sans le purger son remarquable effet placebo?

Le cérémonial même de l’homéopathie, ce long et poétique questionnaire holistique explorant les méandres du vécu, c’est un magnifique potentialisateur placebo. Défi. Peut-être insoluble. Ou du moins, impossible à diluer.

Pour qu’un placebo fonctionne – ou l’homéopathie – il faut y croire. Mais si le praticien n’y croit pas et en informe le patient, comme il doit le faire, peut-être que ce patient n’en ressentira aucun effet bénéfique. Et même que sa compliance sera affectée : pourquoi prendre jusqu’au bout un traitement dont mon médecin vient de se moquer?

Or, je ne peux pas mentir à mes patients. Je ne pourrais pas, sachant que je prescris du vent. Ou plutôt de l’eau. Avec une mémoire. Sèche. En fait, je ne pourrais pas m’empêcher de sourire. Ce qui annulerait sans aucun doute son effet potentiel.

Je ne peux pas. Ni faire tout le cérémonial, pourtant clef. Ni éviter d’arborer un air sceptique. Je  fais donc un piètre homéopathe.

Ma seule science homéopathique consiste à mettre parfois la main sur l’épaule d’un patient qui en a besoin. Et vous savez quoi: ça marche. Parce qu’on y croît.

Primum non nocere

C’est fâcheux, parce qu’à tout prendre, puisque l’homéopathie est clairement sans risque, je devrais l’utiliser… davantage.

Le seul risque de l’homéopathie, c’est quand elle prétend se substituer aux traitements montrés efficaces. Surtout quand les patients interrompent des traitements « allopathiques » validés, par exemple une chimiothérapie, pour se tourner vers l’homéopathie, pensant accélérer la guérison.

Puisque je ne peux honnêtement prescrire de l’eau sèche, même avec une mémoire, aussi bien proposer à mes patients d’aller nager dans l’eau mouillée, un excellent traitement pour l’anxiété, la fatigue, l’obésité, le diabète et les petits malaises.

Ceci dit, dans le cadre de la préparation de cette réflexion, mon ami Ianik Marcil a ouvert une nouvelle perspective que je n’ai malheureusement pas le temps d’aborder: qu’en est-il de la natation sèche? J’y reviendrai sans doute. D’après Jacques Morisette, un ami Facebook que je ne sais pas ce qu’il fait, la natation sèche, ça marche (NDLR dans le sens de « ça nage ») si on y croît.

Sans compter que cette question pourrait ouvrir un vaste débat de santé publique: pourquoi pas l’homéopathie mouillée? J’ai calculé qu’un seul milligramme de Rumex Crispus lancé dans l’océan, on pourrait éradiquer en quelques jours le rhume. Mais personne n’en parle, ce qui sent le complot allopathique. Abraham Flexner, sors de ce corps (je reviendrai un jour sur ce fameux rapport qui en 1910 consacra la suprématie de l’allopathie sur les autres pratiques médicales).

Et vous, êtes-vous plus homéopathie sèche ou natation mouillée?

 

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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