Les vacanciers savent-ils où ils partent en voyage ? Pas tous, loin de là, à en croire une étude menée par la compagnie British Airways dont nous vous présentons ici les résultats. Les professeurs de géographie feraient mieux de s’abstenir de lire ce qui suit…

Elles étaient vraiment super ces vacances à Chypre ! Mais au fait, c’est où Chypre ? 53% des personnes interrogées de retour de cette île – située, comme chacun sait, en Méditerranée orientale, à quelques encablures de la Turquie, de la Syrie et du Liban – ont désigné la Grèce sur une carte. Raté ! À quelques 1000 kilomètres, ils y étaient presque.

Il s’agit là d’un simple exemple parmi beaucoup d’autres lacunes mises en lumière par cette enquête. British Airways a interrogé 2000 personnes de retour de voyage à l’étranger. 1/3 d’entre elles se sont montrées incapables de montrer leur destination avec leur doigt sur une carte. Un voyageur sur cinq n’a pas pu dire quelle est la capitale du pays visité.

Pour Claire Bentley, la porte-parole de British Airways Holidays qui a diligenté l’enquête :

« Cette étude montre que les gens font un gros effort pour réserver de belles vacances à l’étranger, mais que beaucoup d’entre eux n’ont absolument aucune idée de l’endroit où ils vont réellement. »

« Il est surprenant de constater que des gens qui sont prêts à dépenser leur salaire durement gagné avec un voyage ne recherchent même pas quelque chose d’aussi important que la localisation de leurs vacances. Nous savons que le prix et la température sont souvent les facteurs les plus importants pour les adultes qui veulent réserver des vacances, mais 23% des répondants ont admis qu’ils ne penseraient jamais à regarder la carte avant de réserver. »

La Grèce en France !

Et la France dans tout ça, vous demandez-vous ? « Ouf ! » de soulagement : la grande majorité des Britanniques qui ont passé leurs vacances en France est capable de reconnaître l’Hexagone sur une carte. Seuls 14% d’entre eux ont échoué au test, la plupart confondant la France avec… la Belgique voisine. Pas si mal. Il semble même que les Britanniques aient une certaine propension à désigner sur une carte la France comme le lieu de leurs vacances, qu’ils aient en fait été en Allemagne, en Espagne, au Portugal, ou même – beaucoup plus étonnant – en Grèce !

Imaginez que 29% des personnes de retour de Grèce ont désigné un autre pays, le plus souvent la France ! Flegmatiques, les Britanniques auraient donc des lacunes géographiques… Mais ne nous moquons pas trop vite ! Tout cela pourrait donner des idées à Air France et les résultats pourraient ne pas êtres flamboyants non plus…

L’enquête ne s’est pas bornée à l’aspect géographique des choses, mais montre aussi que le principal critère de choix d’une destination est  la température de l’air qu’il y fait, pour 65% des interrogés, devant les attractions locales (61%).

L’hébergement est extrêmement important pour 52%, tandis que 48% se préoccupent de ce que propose leur hôtel avant de partir. Autres préoccupations avant le départ : la monnaie locale pour 47%, les piscines (24%), la plage la plus proche (34%).

Source : British Airways

Image : James Monteith

Les Chinois prennent des photos sans arrêt. On dit qu’ils sont super curieux. Découvrez le top 5 des clichés sur les Chinois.

Les Chinois mangent des trucs bizarres

Un proverbe chinois dit « tout ce qui a 4 pattes et le dos tourné vers le ciel se mange, à l’exception de la table et des chaises ». Il parait que manger du chien, ça réchauffe. Nos amis les animaux sont contents de le savoir.

Les Chinois sont curieux

Si vous écrivez un texto à côté d’un Chinois, il essayera de lire ce que vous dites, même si il ne comprend pas un mot !

Ils prennent des photos sans arrêt

Dès qu’ils sont en vacances, on voit presque toujours les Chinois prendre des photos. Souvent, ils font aussi le « V » de la victoire. Même eux ne savent pas vraiment pourquoi.

Les Chinois sont sales

Les Chinois adorent cracher par terre. Ils rotent sans gêne et mangent très mal. Depuis quelques années, des campagnes de communication essayent de faire changer cette mentalité. Pour l’instant, rien n’a évolué.

Les Chinois ne sont pas du tout disciplinés

En vous rendant en Chine, il faut tout de suite oublier les bonnes manières si vous souhaitez prendre le train ou acheter un titre de transport. Faire la queue n’est pas une coutume du pays. Il faut donc foncer dans le tas.

[Photo 1, photo 2, photo 3, photo 4, photo 5, photo 6]

Certains d’entre vous m’ont plusieurs fois demandé si mes guides étaient disponibles en packs. Une bonne idée que j’ai mise en application ! Je vous parle aussi de mon prochain guide et du travail d’écriture de ces guides de voyage.

Le fait de vouloir se procurer deux ou trois titres est en fait logique. Ces trois guides se complètent parfaitement pour la préparation d’un tour du monde ou d’un simple voyage.

Mon offre limitée à 72 heures pour les 3 ans du blog !

Certains d’entre vous m’ont demandé la possibilité de se procurer l’ensemble de mes 3 guides.*

J’ai donc crée Le Pack Grand Voyageur pour répondre à cette demande. 

Pour chaque guide, vous avez également tous les bonus qui vont avec : ebooks, tableaux Excel, coupons de réductions…

Soit plus de 600 pages, avec en plus :

-          la version kindle offerte

-          les prochaines mises à jour gratuites !

42 euros au lieu de 64 euros,

35% de réduction, soit le 3^ème guide offert !

Passeport Grand Voyageur : mon prochain guide

J’y travaille actuellement, j’aurais déjà dû être bien avancé, mais la nouvelle version du blog m’a pris un temps monstre !

Le sous-titre de ce 4^ème guide ?

« Bien préparer et vivre son tour du monde…ou un simple voyage ! »

Tout est dit !

Ce guide pratique traitera donc de tous les aspects pratiques d’un voyage ou d’un tour du monde : matériels, les questions à se poser avant, les formalités, les côtés administratifs, l’aspect psychologie, le bien-être, la gestion du retour…et bien d’autres choses encore !

Pour être dedans en ce moment, je pense qu’il sera le plus abouti de mes guides, du moins le plus volumineux. Il risque bien d’atteindre les 300 pages je pense, sans compter les annexes et bonus.

Je pense aussi y adjoindre des vidéos.

Au vu de ce qui existe, je pense vraiment que ce livre sera le plus complet sur le sujet.

Et j’espère bien qu’il le restera avec les mises à jour.

Une prochaine mise à jour de la méthode a.t.i.p.ic.

Vous le savez, mes guides sont faits pour être lus partout. En un clic, du fait de leur format électronique, vous pouvez les recevoir de n’importe quel endroit du monde.

Je sais que certains d’entre vous préféreraient un format papier. Malheureusement, l’impression me coûterait bien trop cher, sans parler du coût de l’envoi. De plus, je ne pourrais pas l’envoyer à quelqu’un habitant ou en voyage en Chine par exemple…

Le fait que j’offre les mises à jour gratuites compense, j’espère, cet inconvénient. Depuis mon premier guide en 2012, je propose en effet les futures mises à jour gratuites.

Ce n’est pas un vain mot. Je suis en train de travailler sur une première mise à jour de la version « a.t.i.p.i.c pour voyager en sécurité ». Quelques nouveaux chapitres, un menu amélioré pour naviguer et peut-être quelques vidéos en plus. Ce sera pour avant la fin de l’année je pense.

Un dernier mot

Je termine par quelques mots plus personnels. J’ai reçu beaucoup de bons retours au sujet de la nouvelle version.

La nouvelle version de ce blog de voyage fait sans doute plus pro et « sérieux » par rapport à IV1 qui avait un côté artisanal. Je pense que certains lecteurs « trouvent » cette version trop sérieuse et plus commerciale peut-être (je pense à Gil s’il me lit).

Ce que j’aime surtout pour ma part, c’est la création. Les guides sont un travail créatif. Et comme je n’ai pas d’éditeur pour assurer la promotion de mes guides, c’est à moi de le faire sur mon support : ce blog.

Aussi, suis-je obligé de faire un minimum de communication, notamment sur mon blog.

Le but n’est pas seulement de vendre mes guides. Je souhaite qu’ils soient également plus visibles, car je pense vraiment qu’ils peuvent aider certains d’entre vous, si ce n’est à franchir le pas, du moins à voyager plus, en faisant tomber certaines barrières. Du moins, le retour de certains lecteurs me conforte dans cette idée.

Honnêtement, de vous à moi, l’écriture, la conception, le lancement, la promotion d’un guide est un travail monstre. A chaque fois, c’est comme entamer un marathon et les derniers jours, semaines sont assez durs. A chaque guide, je me dis « enfin, ouf ! Je ne suis pas prêt d’en refaire un, hop, je pars en voyage sans mon laptop là ! ».

Pour l’instant, j’ai rempilé à chaque fois.

 Tout de même, je ne suis pas sûr de continuer longtemps à en écrire, même si j’ai quelques idées pour encore plusieurs guides.

Je ne dis pas cela pour vous apitoyer sur mon sort hein : -) Je dis cela, car on me demande parfois combien de temps me prend la conception d’un guide. Certains ont peut-être une fausse image de la quantité de travail que cela représente, comme le fait de tenir et vivre d’un blog de voyage.

Si je regarde le temps passé, un guide est bien moins rentable que de vendre un lien ou écrire un article sponsorisé, soyons clair, il n’y a pas photo. Ce n’est donc pas la raison principale qui me fait écrire ces guides.

Tout comme ce blog, surtout au début, c’est la passion, le plaisir et l’envie de partager qui sont moteurs. Et la conviction que plus de monde devrait faire au moins un long voyage dans sa vie.

Voilà pour cette petite parenthèse.

Chaque jeudi, on vous propose de découvrir 5 manifestations qui se déroulent ce week-end. Vous pouvez découvrir les autres évènements sur notre site http://www.infotourisme.net/fetes-et-manifestations

Toulon voiles de légende

Ce week-end, la ville de Toulon attire les voiliers de légende. L’emblème de Brest, la Recouvrance, le second voilier le plus grand du monde, le Krusenstern, ou encore un trois-mâts russe parmi les plus rapides du monde, le Mir vont amarrer dans la célèbre rade.

Plus d’infos : http://www.toulonvoilesdelegende.fr/

Où dormir ?

	Hôtel Lamalgue Unique dans le Var, un hôtel 1 étoile avec des prestations et un environnement de qualité. Dans un cadre de verdure, à 200 m des belles plages du Mourillon.		La Frégate Bar-Hôtel-Restaurant L’hôtel La Frégate, est situé sur le port de La Seyne sur mer, avec un emplacement idéal proche des commerces, du marché provençal et des transports en commun.

L’estival, St Germain en Laye

De nombreux festivals musicaux se déroulent chaque week-end. Cette semaine, on met en avant L’Estival avec une très belle affiche : BB Brunes, Stephan Eicher ou encore de Pascal Obispo.

Plus d’infos : http://www.lestival.net/

Où dormir ?

	Hôtel de Sévigné Le bien-être se ressent dès l’accueil à l’Hôtel de Sévigné : décoration sobre et raffinée, accueil assuré 24 heures sur 24 par un personnel attentionné.		Hôtel Hameau de Passy Notre hôtel de charme est situé au cœur du quartier très animé de la rue de Passy, l’un des quartiers les plus chics de la capitale, le XVIe arrondissement de Paris.

HistoRacing Festival, Lédenon

Les amateurs de vieilles voitures seront ravis. Le circuit de Lédenon accueille une nouvelle édition de l’HistoRacing Festival. En tout, plus de 300 anciennes voitures de course vont reprendre la piste pour y disputer des compétitions.

Plus d’infos : http://www.hvmracing.fr/index.php?c=1

Où dormir ?

	Mas de Gleyzes Le mas de Gleyzes, est un lieu de villégiature au milieu des vignes et des oliviers.		Domaine des Escaunes Le Domaine des Escaunes est un ancien relais de poste datant du 16ème siècle qui offre le calme et la douceur de la région, proche d’Avignon, Nîmes, Uzès et Arles, villes de cultures et de traditions.

Festival Nomades, Bordeaux

Avec sa politique de tarif libre, le Festival Nomades attire chaque année de plus en plus de personnes. Au programme : des concerts sous chapiteau, des expositions, des débats ou encore des conférences.

Plus d’infos : http://www.festival-nomades.com/

Où dormir ?

	Hôtel Clémenceau Édifice du XVIIIe siècle, Cœur de city Hôtel Bordeaux Clemenceau fait partie de ces bâtiments remplit de charme.		La roulotte du Prieuré de Mouquet La roulotte du Prieuré de Mouquet est située entre vignes et vallons, au coeur du Pays Bordelais.

Festival Les Givrés, Vendée

Le Hip Hop, l’électro ou encore le Dub seront au programme du festival Les Givrés. Pendant ce week-end, vous allez embarquer dans des chansons parfois intimistes, parfois festives, mais toujours drôles et poétiques.

Plus d’infos : http://www.lesgivres.fr/

Où dormir ?

	Camping Europa Le Camping Europa **** vous accueille du 1er avril au 31 octobre pour location mobil-homes ou d’emplacement.		Camping les Biches Au coeur d’une pinède de 100000m ² ,à 4 kms des plages,vous trouverez le calme et la sérénité.

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Photo : Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

La nuit où Guy Turcotte a tué ses deux enfants, son état mental était-il davantage perturbé par son trouble d’adaptation ou par le lave-glace qu’il avait bu ? Cette question cruciale n’a pas vraiment été tranchée lors de son procès. Or, si le jury avait conclu que c’était surtout le lave-glace qui était en cause, il aurait peut-être déclaré Turcotte coupable, puisque celui-ci s’était intoxiqué volontairement.

La Cour d’appel, qui entendra l’affaire le 30 septembre, pourrait ordonner un nouveau procès pour faire la lumière sur cette question. « Si j’avais à parier, je dirais que la Couronne va gagner l’appel », dit M^e Simon Roy, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke.

La Couronne dispose en effet de nouveaux arguments grâce au jugement de la Cour suprême dans l’affaire du jeune Tommy Bouchard-Lebrun, décision rendue quelques mois après que Guy Turcotte eut obtenu son verdict de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux, en 2011. « Pour la Couronne, ce jugement est providentiel. Il change complètement la dynamique de la cause Turcotte », estime M^e Roy.

Tommy Bouchard-Lebrun avait 20 ans, en 2005, quand il a souffert d’une psychose causée par l’ecstasy et les amphétamines qu’il venait d’avaler. En plein délire, il s’est rendu dans un immeuble d’Amqui pour battre un homme qu’il prenait pour l’antéchrist. Il a malheureusement fait une victime collatérale, un voisin de 61 ans qui s’était interposé et que le jeune homme a poussé dans l’escalier et roué de coups de pied à la tête, ce qui lui a causé des dommages irréversibles au cerveau. Bouchard-Lebrun a tenté pour sa défense de faire valoir des troubles mentaux, sans succès. Il a été reconnu coupable de voies de fait graves et condamné à cinq ans de prison.

L’avocate Véronique Robert a porté l’affaire en appel, puis devant la Cour suprême. « C’était un jeune sans histoire, en état de psychose sévère au moment du drame ; même l’expert de la Couronne l’a reconnu », fait-elle valoir. La Cour suprême ne lui a pas donné raison. Les juges ont estimé que même si le jeune homme ne pouvait savoir qu’il allait sombrer dans la psychose, le fait qu’il ait pris de la drogue volontairement est incompatible avec une défense de troubles mentaux.

À l’audience à la Cour d’appel de l’affaire Turcotte, le procureur de la Couronne, M^e Michel Pennou, plaidera que le juge n’a pas été suffisamment clair dans ses directives au jury sur la notion de trouble mental. Et M^e Pennou ira plus loin : se basant sur la décision rendue dans l’affaire Bouchard-Lebrun, il soutiendra que le juge n’aurait même pas dû ouvrir la porte à un verdict de non-responsabilité criminelle, car Turcotte avait volontairement bu du lave-glace.

Il serait étonnant que les trois juges de la Cour d’appel donnent raison à M^e Pennou sur ce point, car Turcotte souffrait aussi d’un trouble d’adaptation avec humeur anxiodépressive avant de s’intoxi-quer au méthanol. Mais s’ils estiment que les directives du juge Marc David au jury manquaient de clarté, ils annuleront le verdict et ordonneront la tenue d’un nouveau procès.

Après avoir entendu les plaidoiries de chacune des parties, dans une salle de l’imposant édifice Ernest-Cormier, rue Notre-Dame, à Montréal, ils mettront l’affaire en délibéré et ne rendront leur décision que dans plusieurs mois. La partie perdante voudra peut-être ensuite porter l’affaire devant la Cour suprême. Ce nouveau procès demeure donc hypothétique.

Pour bien comprendre les enjeux de cette bataille juridique, procurez-vous le livrel de notre journaliste à lactualite.com/boutique.

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Photo : Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

La nuit où Guy Turcotte a tué ses deux enfants, son état mental était-il davantage perturbé par son trouble d’adaptation ou par le lave-glace qu’il avait bu ? Cette question cruciale n’a pas vraiment été tranchée lors de son procès. Or, si le jury avait conclu que c’était surtout le lave-glace qui était en cause, il aurait peut-être déclaré Turcotte coupable, puisque celui-ci s’était intoxiqué volontairement.

La Cour d’appel, qui entendra l’affaire le 30 septembre, pourrait ordonner un nouveau procès pour faire la lumière sur cette question. « Si j’avais à parier, je dirais que la Couronne va gagner l’appel », dit M^e Simon Roy, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke.

La Couronne dispose en effet de nouveaux arguments grâce au jugement de la Cour suprême dans l’affaire du jeune Tommy Bouchard-Lebrun, décision rendue quelques mois après que Guy Turcotte eut obtenu son verdict de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux, en 2011. « Pour la Couronne, ce jugement est providentiel. Il change complètement la dynamique de la cause Turcotte », estime M^e Roy.

Tommy Bouchard-Lebrun avait 20 ans, en 2005, quand il a souffert d’une psychose causée par l’ecstasy et les amphétamines qu’il venait d’avaler. En plein délire, il s’est rendu dans un immeuble d’Amqui pour battre un homme qu’il prenait pour l’antéchrist. Il a malheureusement fait une victime collatérale, un voisin de 61 ans qui s’était interposé et que le jeune homme a poussé dans l’escalier et roué de coups de pied à la tête, ce qui lui a causé des dommages irréversibles au cerveau. Bouchard-Lebrun a tenté pour sa défense de faire valoir des troubles mentaux, sans succès. Il a été reconnu coupable de voies de fait graves et condamné à cinq ans de prison.

L’avocate Véronique Robert a porté l’affaire en appel, puis devant la Cour suprême. « C’était un jeune sans histoire, en état de psychose sévère au moment du drame ; même l’expert de la Couronne l’a reconnu », fait-elle valoir. La Cour suprême ne lui a pas donné raison. Les juges ont estimé que même si le jeune homme ne pouvait savoir qu’il allait sombrer dans la psychose, le fait qu’il ait pris de la drogue volontairement est incompatible avec une défense de troubles mentaux.

À l’audience à la Cour d’appel de l’affaire Turcotte, le procureur de la Couronne, M^e Michel Pennou, plaidera que le juge n’a pas été suffisamment clair dans ses directives au jury sur la notion de trouble mental. Et M^e Pennou ira plus loin : se basant sur la décision rendue dans l’affaire Bouchard-Lebrun, il soutiendra que le juge n’aurait même pas dû ouvrir la porte à un verdict de non-responsabilité criminelle, car Turcotte avait volontairement bu du lave-glace.

Il serait étonnant que les trois juges de la Cour d’appel donnent raison à M^e Pennou sur ce point, car Turcotte souffrait aussi d’un trouble d’adaptation avec humeur anxiodépressive avant de s’intoxi-quer au méthanol. Mais s’ils estiment que les directives du juge Marc David au jury manquaient de clarté, ils annuleront le verdict et ordonneront la tenue d’un nouveau procès.

Après avoir entendu les plaidoiries de chacune des parties, dans une salle de l’imposant édifice Ernest-Cormier, rue Notre-Dame, à Montréal, ils mettront l’affaire en délibéré et ne rendront leur décision que dans plusieurs mois. La partie perdante voudra peut-être ensuite porter l’affaire devant la Cour suprême. Ce nouveau procès demeure donc hypothétique.

Pour bien comprendre les enjeux de cette bataille juridique, procurez-vous le livrel de notre journaliste à lactualite.com/boutique.

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Quand on écrit sur la pauvreté relative du Québec face à la majorité des autres provinces, il y en aura toujours qui nous servirons cet argument qui se veut béton: nous sommes plus pauvres, mais nous sommes moins endettés.

L’endettement n’est jamais souhaitable en soi, mais il doit toujours être considéré en rapport avec l’actif que l’on détient. Il est normal que l’on s’endette davantage pour une maison de 500 000 dollars à Toronto que pour une résidence de 125 000 dollars à Matane. Le fait que le propriétaire de Matane détient une hypothèque moins élevée ne le rend pas plus riche que le propriétaire torontois.

Je vais vous donner l’exemple de la rue au Québec où les citoyens sont sans nul doute les plus endettés qui soient. Ce sont les médaillés d’or de l’endettement personnel, car ils ont en moyenne des dettes totalisant 607 392 dollars!

Ces 223 pauvres endettés habitent l’avenue Sunnyside, dans la modeste ville de Westmount. Ils gagnent en moyenne 523 212 dollars et ils ont en poche 278 043 dollars après impôts. Ils ont la sympathique somme de 4,7 millions de dollars dans leur compte bancaire et de courtage, en plus d’un REÉR moyen de 1,5 million de dollars.

Pourquoi alors cette dette de plus de 600 000 dollars? C’est essentiellement pour financer leur maison qui vaut en moyenne 2,2 millions de dollars. En clair, ils détiennent une hypothèque qui équivaut à un peu plus du quart de la valeur de leur résidence principale. Cela leur donne accès à plus d’argent liquide pour investir et le prix des maisons pourrait s’écrouler sans que cela ne fasse la moindre différence pour eux. Ah oui, j’oubliais, 61 % des résidents de l’avenue Sunnyside ont aussi une résidence secondaire.

L’actif net détenu par les ménages est un bien meilleur indicateur de la richesse que le seul endettement. L’avoir net des ménages québécois est de 265 000 dollars, contre 400 000 pour la moyenne canadienne et de 465 000 dollars pour celle de nos voisins ontariens.

Les données sur l’avenue Sunnyside proviennent de Environics Analytics et ont été compilées pour le magazine Canadian Business.

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