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La mentalité de bunker

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La première ministre Pauline Marois. (Crédit: Montréal métropole culturelle / CC BY-ND 2.0)

La première ministre Pauline Marois. (Crédit: Montréal métropole culturelle / CC BY-ND 2.0)

Le 25 mai 2012, j’étais au théâtre Outremont, où le magazine L’actualité, le réseau CPAC et l’INM présentaient une conférence politique avec des députés et anciens députés pour analyser les résultats-surprises des élections fédérales au Québec en 2011, et tenter de dessiner les contours de la campagne provinciale qui approchait.

Le Québec était alors en plein conflit étudiant, qui chauffait les rues de la métropole chaque soir. Impossible de passer à côté du sujet.

Sur scène avec les panellistes, devant environ 300 personnes (plus ceux devant leur téléviseur), j’ai posé une question à l’ancien ministre libéral Benoît Pelletier, devenu professeur à l’Université d’Ottawa.

Je voulais savoir ce qu’il pense des possibles dérapages d’un parti ou d’un gouvernement lorsqu’un enjeu s’enflamme et polarise l’opinion publique.

De mémoire, la question allait comme suit:

«Avec ce type de débat très émotif, n’y a-t-il pas un danger de repli sur soi pour un gouvernement, pour un conseil des ministres? Le risque de développer une forme de mentalité de bunker, celle d’un parti assiégé, qui croit avoir raison et cesse d’écouter le débat en cours?»

Benoit Pelletier avait été candide. «Absolument!», a-t-il dit, ajoutant: «La politique est faite par des humains, pas par des robots».

C’est l’attitude très humaine, quand ça brasse, de chercher à se faire confirmer qu’on a raison. On parle de plus en plus souvent avec ceux qui pensent comme nous et de moins en moins avec ceux qui s’opposent à un projet. Dans les sondages, on ne voit plus qu’un chiffre, celui qui nous plaît. On passe rapidement sur les articles qui divergent d’opinion ou présentent des faits contraires à notre thèse. On dit qu’on écoute, mais en réalité, la seule idée qui compte, c’est la nôtre…

Au conseil des ministres, certains ont plus de verve que d’autres. Et plus d’influence, en raison de leur expérience ou de leur proximité avec le (ou la) premier ministre. Ils finissent par convaincre leurs collègues que l’opinion publique est de leur côté, que ce n’est qu’une question de temps et de choix des arguments avant que la tempête ne se calme. «Parfois, l’ordre de prise de parole change tout, si un ou des ministres forts parlent en premiers», a soutenu Benoit Pelletier.

Un gouvernement ou un parti se met alors à penser qu’il doit simplement mieux expliquer son projet. Que les opposants ont tort parce qu’ils n’ont pas compris ce que le gouvernement tente de faire. Que le gouvernement est «du bon bord» dans ce débat polarisant. Surtout quand les sondages sont plutôt bons.

Les médias sociaux et la partisanerie étant très présents, ça ajoute au cocktail.

La discussion avec Benoit Pelletier survenait dans le contexte du printemps étudiant. Mais ce réflexe de repli, il peut se manifester dans n’importe quelle situation où un gouvernement fait face à de l’opposition structurée et sérieuse. Où la bataille se joue autant sur le fond que sur la forme, pendant plusieurs semaines.

Le danger est évidemment de se braquer, de ne plus écouter les arguments d’un groupe important de la société, de s’enfoncer dans ses positions au risque de ne plus pouvoir en sortir, même avec un compromis qui serait pourtant honorable. Marquer des points politiques avec cet enjeu devient plus important que résoudre le débat qui fait rage. On commence alors à entendre, en coulisses, des «On est allé trop loin pour reculer…». Classique.

En fin de semaine, j’ai détecté les premiers signes d’une mentalité de bunker au gouvernement Marois concernant la charte des valeurs québécoises.

(Je vous parle du conflit étudiant en guise d’exemple récent, pour amener le propos et la réflexion de Benoit Pelletier. Je ne compare pas le débat sur la charte et celui du printemps 2012. Chaque débat a ses caractéristiques. Ils ont surtout en commun ce côté polarisant et important pour la société.)

Pauline Marois a été très peu présente depuis le début de ce débat sur la charte. Elle a laissé ses ministres Drainville et Lisée aller au front. Ses rares commentaires sont donc à surveiller.

Samedi, La Presse a publié une entrevue avec Pauline Marois de la journaliste Nathalie Petrowski. La discussion portait sur la culture, mais la journaliste lui a quand même glissé quelques questions sur la charte des valeurs.

Voici l’extrait intéressant:

Est-ce que ça la trouble que des artistes comme Richard Desjardins, Dan Bigras et Michel Rivard dénoncent son projet de Charte sur la place publique?

«Non. D’abord, on n’a pas demandé aux artistes d’avoir un point de vue homogène. Et puis, ces artistes ne s’opposent pas aux valeurs que nous défendons. Ils s’opposent aux moyens que nous proposons et ça, ça m’atteint moins parce que c’est d’ordre politique. Alors, je les écoute, je respecte leurs opinions, mais je ne les partage pas.»

Je lui fais remarquer que les artistes qui s’opposent à la Charte la perçoivent comme un instrument de persécution.

«Ils se gourent. Nous allons prendre le temps d’expliquer les choses pour modifier cette perception. Quand les gens vont comprendre que nous ne voulons brimer personne, leur perception va changer et l’accalmie va revenir», dit-elle avec un optimisme saupoudré de pensée magique.

Or, le débat est vif et soutenu depuis maintenant près de six semaines. Les arguments pour et contre ont été étalés sur la place publique, et portés par des personnalités de tous les horizons.

Bernard Drainville vient de fermer les commentaires du public sur le site du gouvernement.

Il y a encore place à la discussion, mais on est clairement sur le versant descendant du débat.

Se peut-il que les opposants à la charte — ou à un volet de la charte, celui sur les signes ostentatoires, ce qui est plus courant — sachent très bien de quoi ils parlent? Que les artistes qui souhaitent des modifications à ce projet, comme d’autres citoyens, ne soient pas simplement ignorants, mais qu’ils utilisent des arguments tout à fait valables? Est-il possible qu’ils ne soient pas moins bien informés que les gens en faveur de la charte?

Penser que les Québécois qui s’opposent à certains morceaux de la charte ou à ses incohérences ne comprennent pas les arguments et qu’il suffira de leur expliquer, malgré l’intensité du débat depuis des semaines, me semble réducteur. Et le premier symptôme d’une mentalité de bunker.

Le gouvernement devrait prendre garde. Se protéger contre ses propres tentations de repli. C’est le genre d’attitude qui tend rarement vers le compromis et l’apaisement.

Cet article La mentalité de bunker est apparu en premier sur L'actualité.

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La mentalité de bunker au PQ

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La première ministre Pauline Marois. (Crédit: Montréal métropole culturelle / CC BY-ND 2.0)

La première ministre Pauline Marois. (Crédit: Montréal métropole culturelle / CC BY-ND 2.0)

Avant de vous parler de Pauline Marois et de la charte des valeurs, un petit détour.

Le 25 mai 2012, j’étais au théâtre Outremont, où le magazine L’actualité, le réseau CPAC et l’INM présentaient une conférence politique avec des députés et anciens députés pour analyser les résultats-surprises des élections fédérales au Québec en 2011, et tenter de dessiner les contours de la campagne provinciale qui approchait.

Le Québec était alors en plein conflit étudiant, qui chauffait les rues de la métropole chaque soir. Impossible de passer à côté du sujet.

Sur scène avec les panellistes, devant environ 300 personnes (plus ceux devant leur téléviseur), j’ai posé une question à l’ancien ministre libéral Benoît Pelletier, devenu professeur à l’Université d’Ottawa.

Je voulais savoir ce qu’il pense des possibles dérapages d’un parti ou d’un gouvernement lorsqu’un enjeu s’enflamme et polarise l’opinion publique.

De mémoire, la question allait comme suit:

«Avec ce type de débat très émotif, n’y a-t-il pas un danger de repli sur soi pour un gouvernement, pour un conseil des ministres? Le risque de développer une forme de mentalité de bunker, celle d’un parti assiégé, qui croit avoir raison et cesse d’écouter le débat en cours?»

Benoit Pelletier avait été candide. «Absolument!», a-t-il dit, ajoutant: «La politique est faite par des humains, pas par des robots».

C’est l’attitude très humaine, quand ça brasse, de chercher à se faire confirmer qu’on a raison. On parle de plus en plus souvent avec ceux qui pensent comme nous et de moins en moins avec ceux qui s’opposent à un projet. Dans les sondages, on ne voit plus qu’un chiffre, celui qui nous plaît. On passe rapidement sur les articles qui divergent d’opinion ou présentent des faits contraires à notre thèse. On dit qu’on écoute, mais en réalité, la seule idée qui compte, c’est la nôtre…

Au conseil des ministres, certains ont plus de verve que d’autres. Et plus d’influence, en raison de leur expérience ou de leur proximité avec le (ou la) premier ministre. Ils finissent par convaincre leurs collègues que l’opinion publique est de leur côté, que ce n’est qu’une question de temps et de choix des arguments avant que la tempête ne se calme. «Parfois, l’ordre de prise de parole change tout, si un ou des ministres forts parlent en premiers», a soutenu Benoit Pelletier.

Un gouvernement ou un parti se met alors à penser qu’il doit simplement mieux expliquer son projet. Que les opposants ont tort parce qu’ils n’ont pas compris ce que le gouvernement tente de faire. Que le gouvernement est «du bon bord» dans ce débat polarisant. Surtout quand les sondages sont plutôt bons.

Les médias sociaux et la partisanerie étant très présents, ça ajoute au cocktail.

La discussion avec Benoit Pelletier survenait dans le contexte du printemps étudiant. Mais ce réflexe de repli, il peut se manifester dans n’importe quelle situation où un gouvernement fait face à de l’opposition structurée et sérieuse. Où la bataille se joue autant sur le fond que sur la forme, pendant plusieurs semaines.

Le danger est évidemment de se braquer, de ne plus écouter les arguments d’un groupe important de la société, de s’enfoncer dans ses positions au risque de ne plus pouvoir en sortir avec un compromis. Marquer des points politiques avec cet enjeu devient plus important que résoudre le débat qui fait rage. On commence alors à entendre, en coulisses, des «On est allé trop loin pour reculer…». Classique.

En fin de semaine, j’ai détecté les premiers signes d’une mentalité de bunker au gouvernement Marois concernant la charte des valeurs québécoises.

(Je vous parle du conflit étudiant en guise d’exemple récent, pour amener le propos et la réflexion de Benoit Pelletier. Je ne compare pas le débat sur la charte et celui du printemps 2012. Chaque débat a ses caractéristiques. Ils ont surtout en commun ce côté polarisant et important pour la société.)

Pauline Marois a été très peu présente depuis le début de ce débat sur la charte. Elle a laissé ses ministres Drainville et Lisée aller au front. Ses rares commentaires sont donc à surveiller.

Samedi, La Presse a publié une entrevue avec Pauline Marois de la journaliste Nathalie Petrowski. La discussion portait sur la culture, mais la journaliste lui a quand même glissé quelques questions sur la charte des valeurs.

Voici l’extrait intéressant:

Est-ce que ça la trouble que des artistes comme Richard Desjardins, Dan Bigras et Michel Rivard dénoncent son projet de Charte sur la place publique?

«Non. D’abord, on n’a pas demandé aux artistes d’avoir un point de vue homogène. Et puis, ces artistes ne s’opposent pas aux valeurs que nous défendons. Ils s’opposent aux moyens que nous proposons et ça, ça m’atteint moins parce que c’est d’ordre politique. Alors, je les écoute, je respecte leurs opinions, mais je ne les partage pas.»

Je lui fais remarquer que les artistes qui s’opposent à la Charte la perçoivent comme un instrument de persécution.

«Ils se gourent. Nous allons prendre le temps d’expliquer les choses pour modifier cette perception. Quand les gens vont comprendre que nous ne voulons brimer personne, leur perception va changer et l’accalmie va revenir», dit-elle avec un optimisme saupoudré de pensée magique.

Or, le débat est vif et soutenu depuis maintenant près de six semaines. Les arguments pour et contre ont été étalés sur la place publique, et portés par des personnalités de tous les horizons.

Bernard Drainville vient de fermer les commentaires du public sur le site du gouvernement.

Il y a encore place à la discussion, mais on est clairement sur le versant descendant du débat.

Se peut-il que les opposants à la charte — ou à un volet de la charte, celui sur les signes ostentatoires, ce qui est plus courant — sachent très bien de quoi ils parlent? Que les artistes qui souhaitent des modifications à ce projet, comme d’autres citoyens, ne soient pas simplement ignorants, mais qu’ils utilisent des arguments tout à fait valables? Est-il possible qu’ils ne soient pas moins bien informés que les gens en faveur de la charte?

Penser que les Québécois qui s’opposent à certains morceaux de la charte ou à ses incohérences ne comprennent pas les arguments et qu’il suffira de leur expliquer, malgré l’intensité du débat depuis des semaines, me semble réducteur. Et le premier symptôme d’une mentalité de bunker.

Le gouvernement devrait prendre garde. Se protéger contre ses propres tentations de repli. C’est le genre d’attitude qui tend rarement vers le compromis et l’apaisement.

AJOUT: Mardi soir 1er octobre, sur les ondes de Radio-Canada, le ministre Bernard Drainville s’est dit ouvert à apporter des modifications à la charte. «Ce qu’on va essayer de faire, c’est d’améliorer le projet, d’arriver avec un projet de loi qui va être meilleur que les orientations qu’on a proposées», a déclaré M. Drainville.

Que faut-il en déduire? Pour l’instant, rien. Pas plus tard qu’en fin de semaine, la première ministre ne semblait pas très ouverte au compromis, comme on a pu le lire. Il suffisait de convaincre les récalcitrants. Et c’est Pauline Marois qui aura le dernier mot. Ensuite, la dernière fois qu’un ministre a parlé de «bonifier» la charte, c’était Jean-François Lisée, et il semblait vouloir la rendre encore plus contraignante, en réduisant la possibilité aux villes, hôpitaux et universités d’utiliser la clause de retrait de cinq ans. Il faudra donc attendre de voir les «modifications» que pourrait faire le gouvernement avant de penser qu’il se dirige vers un compromis.

AUTRE AJOUT (3 octobre): Ce texte ce matin, dans La Presse, qui montre que le gouvernement n’est pas en mode compromis. Le PQ souhaiterait durcir sa position sur le droit de retrait de cinq ans renouvelable. C’est pourtant la solution qui avait été imaginée pour contourner le problème créé par l’interdiction des signes religieux ostentatoires dans la fonction publique et parapublique, difficilement applicable à Montréal sans causer des remous et des pertes d’emplois. Il semble donc que le gouvernement cherche à régler la solution, et non pas le problème.

 

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back in Vancouver

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Gruesse euch herzlich!Lange ist es her.. Als wir mitte September von Dawson in Richtung Whitehorse aufbrachen, fanden wir im Highwaygraben ein zerquetschtes Auto und eine von Kopf bis Fuss mit Farb bekleckerte Frau. Sie verlor die Kontrolle
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back in Vancouver Teil 2

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Mercredi 2 octobre

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Le voyage et la découverte de Lima

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Premier message pour les accros de notre blog (et oui, on pense en avoir beaucoup!) Revenons un t
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La vie à Cochabamba CBB

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Hola, todos los que nos seguiren,   Tout doucement, nous prenons nos marques dans CBB et notre pratique de l'espagnol s'améliore.   La vie a Cochabamba est,
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Charte des valeurs de l’importance de qui parle

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Photo: Pierre Roussel/Getty Images

Photo: Pierre Roussel/Getty Images

Et soudain, tout le Québec attendit Jacques Parizeau.

Après un mois où le débat sur la Charte a accaparé pratiquement toutes les tribunes sociopolitiques (dont celle-ci), la discussion tire à sa fin. Pas parce que la question est réglée: le projet de loi n’est même pas encore déposé, et le gouvernement n’a donné aucun signe qu’il s’apprêtait à changer de cap, malgré les excellentes suggestions qu’on lui a faites. Pas parce que le sujet est moins grave et fondamental qu’au départ: il l’est tout autant, sinon plus. Et certainement pas parce qu’un côté l’a clairement emporté sur l’autre, même si on sent (peut-être) le vent tourner: selon les derniers sondages, la population est profondément divisée sur l’enjeu de la Charte des valeurs.

Si le débat s’épuise, c’est parce que les arguments des deux camps ont pratiquement tous été entendus. Et que le hockey recommence.

Pendant des semaines les pro-Charte ont expliqué que la proscription des signes religieux dans la fonction publique (le seul point réellement en litige entre les deux camps) était nécessaire pour compléter la laïcisation de l’État québécois amorcée pendant la Révolution tranquille. Nonobstant l’avis contraire des commissaires Bouchard et Taylor, ils ont affirmé qu’il existe une crise réelle de la laïcité au Québec, qui exige une réponse calquée sur le modèle français. Ils ont fait valoir que l’interdiction du voile islamique, en particulier, était nécessaire pour protéger la liberté, l’égalité et les acquis des femmes, et pour «imposer notre culture» aux autres. Et ils ont abondamment dénoncé les «idiots utiles» qui ignorent ou sous-estiment la menace de l’islamisme radical — suggérant du coup que la Charte constitue un rempart efficace contre ce péril voilé et/ou barbu.

Parallèlement, les opposants ont expliqué que la laïcité et la neutralité de l’État québécois ne sont aucunement menacées et que la prétendue crise est largement artificielle. Ils ont attaqué la démagogie, la rhétorique populiste et l’opportunisme électoral du gouvernement. Ils ont fait valoir que le principe de séparation de l’église et de l’État n’implique pas la renonciation individuelle à ses croyances et pratiques religieuses et que, loin d’accroître la neutralité de l’État, la proposition péquiste rendrait celui-ci moins neutre en instaurant un biais institutionnel contre l’expression religieuse minoritaire. Ils ont finalement questionné l’utilité et la pertinence de la Charte dans le cadre d’une lutte efficace à l’islamisme radical.

Tout ceci a été exposé et répété sur une multitude de tribunes. Si bien qu’au point où nous en sommes, l’attention s’est largement déplacée de la substance des arguments vers leur auteur.

Un mois plus tard, l’important n’est plus tant ce qu’on dit, mais qui parle.

Sur la question de fond, les deux camps n’ont plus beaucoup de cartouches. Ce qui reste, ce sont les arguments d’autorité: Gérard Bouchard, Françoise David et Richard Desjardins d’un côté; Guy Rocher, Richard Martineau et Martine Desjardins de l’autre. Qui aimez-vous le plus?

Les pro-Charte disqualifient l’opinion des politiciens fédéraux sous prétexte qu’ils ne sont pas Québécois (même quand ils le sont), mais ils applaudissent l’intervention du Français Pierre Moscovici. Les opposants à la Charte, juifs et musulmans, fédéralistes et souverainistes, marchent et chantent ensemble aujourd’hui, mais ils s’opposeront demain. Le PQ clame haut et fort les appuis que sa Charte reçoit de la communauté maghrébine, alors même que les opposants réfèrent constamment aux dissidents souverainistes. À défaut d’apporter de nouvelles explications éthiques ou politiques en soutien à leurs positions, les deux camps cherchent de nouveaux «gros noms» ou des «cas vécus» à ajouter à la liste de leurs appuis.

Même les chroniqueurs et les militants embarquent dans la personnalisation du débat. Lise Ravary, opposante déterminée à la Charte, a récemment publié un long billet autobiographique qui retraçait les origines personnelles de sa résistance à une codification rigide de l’identité nationale. Djemila Benhabib, militante pro-Charte zélée, invoque constamment son expérience personnelle en Algérie pour justifier sa peur de l’islamisme conquérant. La contribution de Jean Dorion au débat en cours s’appuie en partie sur son expérience personnelle avec une éducatrice en CPE voilée. (Un jour j’écrirai peut-être d’où je viens et pourquoi je m’oppose moi aussi à cette Charte.)

Le dernier «gros nom» en lice est évidemment Jacques Parizeau, qui s’apprêterait à se prononcer contre la Charte.

À ce point-ci du débat, il serait étonnant que M. Parizeau avance des arguments qui n’ont pas déjà été invoqués, sous une forme ou une autre, ne serait-ce que par les autres éminents souverainistes opposés à la Charte. Mais vu la force de son aura personnelle, la dissidence de M. Parizeau — si elle arrive — sera impossible à ignorer pour le PQ. Le clan pro-Charte a tout fait pour balayer Maria Mourani et Jean Dorion sous le tapis. Ce sera impossible avec M. Parizeau.

Et pourtant, pourtant, ça devrait n’avoir aucune importance. Le bien-fondé de la Charte des valeurs ne dépend pas de qui l’appuie ou qui la critique. Une idée n’est pas bonne ou mauvaise selon qui la soutient ou la rejette. Dans un monde idéal — évidemment très loin de notre réalité médiatico-politique — la valeur des projets politiques ne devrait pas dépendre de l’aura personnelle de ses partisans ou de ses détracteurs: elle devrait pouvoir se justifier en elle-même, sur la bases d’arguments rationnels.

Si M. Parizeau se prononce contre la Charte, comme certains le prédisent, il est possible que ce soit la fin du projet péquiste. Les médias braqueront les projecteurs sur la fracture de la famille souverainiste. Ce sera une grosse histoire. Le PQ sera dans l’embarras. Les opposants à la Charte seront ravis.

Et pourtant, pourtant, ça devrait n’avoir aucune importance. À moins d’avoir abdiqué leur capacité de penser par eux-mêmes, les authentiques partisans de la Charte ne devraient pas changer d’avis simplement parce que M. Parizeau n’est pas d’accord avec eux. Et les opposants à la Charte ne devraient pas s’émouvoir outre mesure d’un appui tardif à une position dont la justesse et la justice ne dépendent pas de l’identité de ses adhérents.

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Blog de cocogallylis - Au Quebec on dit

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Déclencher des élections ou pas telle est la question

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Photo: Rogerio Barbosa/AFP/GettyImages

Photo: Rogerio Barbosa/AFP/GettyImages

Comme stratège politique, la question du déclenchement ou non d’élections générales est une des plus difficiles qui soit.

Dans un contexte de gouvernement majoritaire, la partie est plus simple, aussi bien pour l’opposition que pour le gouvernement. Ce sera encore plus simple quand les élections québécoises se feront à date fixe, ce qui empêchera un gouvernement majoritaire de manipuler le calendrier électoral à son avantage.

Dans un contexte minoritaire, le concept d’élections à date fixe ne tient plus, car aussi bien le gouvernement que l’opposition peuvent nous précipiter aux urnes. Chaque semaine, le gouvernement peut en effet être renversé par une motion de non-confiance, ce qui provoque automatiquement des élections.

Pour les partis politiques, cette situation est pénible, car il faut demeurer sur le qui-vive en permanence. Et quand l’odeur d’élections se fait plus insistante, il faut décider si on appuie sur l’accélérateur, un peu, beaucoup ou à fond. D’un côté, on ne veut pas se faire surprendre en état d’impréparation et de l’autre, on ne veut pas dépenser des milliers de dollars en pure perte, en cas de faux-départ.

Cette situation de pré-campagne permanente joue sur les nerfs de tous, car en plus d’accomplir le travail politique quotidien au Parlement et sur le terrain, il faut constamment mettre à jour le plan de campagne, la plateforme et l’organisation.

Le recrutement de candidats représente une tâche bien plus ardue, à cause de l’incertitude temporelle. Ce n’est pas une petite affaire pour une personne que de décider d’être candidat pour un parti politique. D’abord, il faut souvent renoncer à une bonne situation professionnelle. Il faut avoir l’appui de ses proches. Il faut être prêt à subir l’inquisition des médias et les critiques des adversaires politiques. Tout ça sans aucune certitude, ni d’être élu, ni de faire partie d’un éventuel gouvernement. Quand en plus on ne sait même pas quand les élections auront lieu…

Le personnel politique (le staff) est également sur les nerfs. Moi, par exemple, j’ai trois enfants et ma femme a une carrière professionnelle exigeante. Or, une campagne électorale, y compris sa préparation, ça implique des journées de travail de 12 à 16 heures pendant plusieurs semaines. Ça signifie une absence prolongée de la maison, parfois pour une durée de deux mois. Vous imaginez bien ce que ça représente pour la famille. Or, de 2000 à 2012, j’ai participé à pas moins de sept campagnes électorales! Disons qu’après chaque campagne, j’ai eu beaucoup à faire pour engranger des points famille…

Cette fois-ci, je suis assis chez moi, en observateur, mais j’imagine que les employés de tous les partis travaillent de longues heures en ce moment pour se préparer. Il n’y a en effet aucune illusion à y avoir. Passé la première année d’un gouvernement minoritaire, chacun souhaite être en position de choisir lui-même le moment des prochaines élections.

Avec les sondages favorables du printemps, les libéraux de Philippe Couillard ont sans doute planifié un possible renversement du gouvernement pour l’automne. Depuis, le leadership vacillant de Philippe Couillard et les descentes de l’UPAC au Parti libéral ont fortement ralenti leurs ardeurs. Les libéraux redoutent maintenant que le gouvernement déclenche lui-même des élections automnales. Ils sont de leur propre aveu en mode préélectoral, juste au cas.

Les caquistes, de leur côté, doivent redouter encore plus un tel scénario. Les sondages sont mauvais et la sortie intempestive de Jacques Duchesneau en loose canon a affecté encore un peu plus la crédibilité d’un parti qui n’en n’avait pas de trop. Dominique Anglade, l’étoile intellectuelle de la CAQ, a quitté le navire il y a quelques semaines. Jacques Duchesneau refuse de confirmer qu’il sera candidat. Couplés avec les mauvais sondages, ce départ et cette hésitation envoient un très mauvais signal aux éventuels candidats, qui seront pour le moins hésitants.

Pour ce qui est du gouvernement Marois, si j’étais encore un de ses stratèges, j’aurais déjà commencé à ouvrir une fenêtre électorale, de sorte que la première ministre puisse décider ou non de déclencher des élections en novembre (après les élections municipales).

Ensuite, j’insisterais pour que la décision d’y aller ou non soit prise le plus tard possible. Décider maintenant, ce serait de l’aventurisme.

Et puis à la fin octobre, il faudrait prendre la décision d’y aller ou non. Ce sera la décision du gouvernement et en dernier ressort, de la première ministre elle-même.

Rendu à ce moment-là, si le contexte était le même qu’aujourd’hui, est-ce que je lui conseillerais d’y aller?

Avec les adversaires dans les câbles, un programme économique solide, le projet de charte qui demeure très populaire, une équipe ministérielle aguerrie et une première ministre qui a trouvé ses marques, oui, je lui conseillerais d’y aller.

Mais ne vous y fiez pas. Même quand j’étais conseiller, on ne m’écoutait pas toujours…

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Blog de obsen29 - PARIS

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Blog de jue50 - 1 mois deja

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Guy Turcotte à la Cour d’appel de trancher

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Le sort de Guy Turcotte est maintenant entre les mains de trois juges de la Cour d’appel du Québec. L’ex-cardiologue qui a tué ses deux jeunes enfants en 2009 ne saura que dans plusieurs semaines s’il devra subir un nouveau procès.

La Couronne a demandé que le verdict de non-responsabilité criminelle obtenue par Turcotte en 2011 soit annulé. Selon le procureur de la Couronne, Me Michel Pennou, le juge de première instance a commis des erreurs de droit suffisamment importantes pour justifier la tenue d’un second procès.

Il a plaidé avec assurance devant les trois juges de la Cour d’appel, rue Notre-Dame Est, à Montréal. Me Pennou affirme que le juge de première instance n’aurait jamais dû accepter que l’accusé ait recours à une défense de trouble mental. Selon lui, le trouble d’adaptation dont il souffrait n’est pas une maladie suffisamment invalidante pour justifier une telle défense. Et l’intoxication causée par le lave-glace qu’il a avalé pour tenter de se suicider ne peut non plus être retenue comme élément contributif, puisque Guy Turcotte l’a bu volontairement.

Selon Me Pennou, le juge a aussi commis des erreurs en donnant ses instructions au jury. Le juge Marc David n’aurait pas expliqué au jury avec suffisamment de clarté la notion de trouble mental, ni passé en revue des parties essentielles des témoignages des psychiatres experts.

Les juges de la Cour d’appel ont demandé à Me Pennou pourquoi la Couronne ne s’était pas objectée à la défense de trouble mentaux au cours du procès de 2011, alors qu’elle aurait très bien pu le faire. Me Pennou a dû défendre le choix de sa consoeur Me Claudia Carbonneau qui représentait la Couronne à ce moment.

«La question que vous devez vous demander n’est pas: “ La Couronne s’est-elle objectée?” mais plutôt : “Est-ce que justice a été rendue?”» a fait valoir Me Pennou. Si une erreur de droit s’est produite pendant le procès, il est du devoir de la Cour d’appel de la corriger, a-t-il insisté.

L’avocat de Guy Turcotte, Me Pierre Poupart, a pour sa part plaidé que les directives du juge lui apparaissaient tout à fait adéquates. Il a surtout tenté de démontrer que l’état mental de Turcotte justifiait ce verdict de non responsabilité. «Un trouble d’adaptation, ce n’est pas une plaisanterie», a-t-il répété d’une voix forte, citant de nombreux extraits des explications données par les psychiatres lors du procès.

Aux juges de la Cour d’appel, maintenant, de décider qui a raison.

Pour bien comprendre les enjeux de cette bataille juridique, procurez-vous le livrel de Catherine Dubé, Les dessous de l’affaire Turcotte, à lactualite.com/boutique.

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Deux expos – Une face 400 identités au MAI et Jean-François LeBlanc avenue du Mont-Royal

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Quelques jours encore (jusqu’au 5 octobre, en fait) pour s’attraper une activité du Mois de la photo à Montréal qui essaime, dans 14 lieux de diffusion, 25 expositions, toutes gratuites, rassemblées sous un thème, qu’on aurait souhaité plus inspirant : « Drone : l’image automatisée ».

ID400 (détail)

ID400 (détail)

Dans l’offre des expos, une m’a revitalisé : celle de Tomoko Sawada, exceptionnellement présentée jusqu’au 12 octobre. ID400 − c’est le titre −  remonte à 1998, alors que la Japonaise étudie à l’université et habite Kobe. Durant des semaines, elle change son apparence physique et la soumet au photomaton (vous savez, ce petit distributeur automatique de clichés, que l’on trouvait bien utile pour immortaliser nos poses niaises d’après soirées éthyliques). Avec du maquillage, des coiffures, des habits et des accessoires, l’artiste arrive à s’inventer 400 identités différentes. Si le résultat relève d’un certain narcissisme (Sawada avait 21 ans au moment de la réalisation de ce corpus), le résultat est assez captivant. Essayez avec votre seule face de vous créer une trentaine de physionomies. Elle en a réussi 400 !
MAI (Montréal, arts interculturels), 3680, rue Jeanne-Mance, 514 982-1812.

 

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Plateau-Mont-Royal : des photos de festivals
À voir, avenue du Mont-Royal, en plein air donc, jusqu’au 30 octobre : une cinquantaine de photos de trois pieds sur quatre du photojournaliste et photographe de presse Jean-François LeBlanc, qui a fondé l’Agence Stock Photo (collectif de photographes de renom). Intitulée De festival en festival – de Myanmar à Montréal, l’expo réunit une cinquantaine d’images capturées, entre autres, durant le Festival de jazz de Montréal, les FrancoFolies de Montréal, le Festival de l’eau au Myanmar, Feria Alasitas en Bolivie.

Festival western de Saint-Tite

Festival western de Saint-Tite

Lors de mon passage, j’ai été étonné de constater à quel point l’attention de beaucoup de gens ne semblait nullement sollicitée par ces panneaux photographiques. Il faut dire que l’avenue a déjà tellement à montrer. À commencer par la faune parfois trop occupée à se regarder elle-même pour consentir à jeter un œil aux autres.

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6 jours en Septembre - 10

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Quatrième jour, fin prêts pour toute une journée de piste... tout le monde est en forme et a le sourire, c'est bon signe ! Départ pour Tafraout, village du désert, avec un petit arrêt chez notre ami Saïd pour boire le thé et admirer ses superbes fossiles. Z'ensuite, on file plein ouest, comme vous...


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La Tourmaline

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Je vous présente la "Tourmaline", pierre semi-précieuse dont j'ai baptisée notre Maison d'Hôtes il y a 11 ans maintenant. Cette pierre, naturelle, est extraite de la terre, puis taillée par un lapidaire pour la fabrication de bijoux ou d'ornements. Il est de coutume d'attribuer une vertu à chaque...


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The Sunny Day

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15 ème jour : 20 Juillet Incroyable ! Inespéré ! Les mots manquent pour décrire l'indescriptible : ce matin il fait beau !!! Oui, tu as bien lu. Après cette incessante litanie de jours pluvieux, enfin le soleil revient ! On ne va pas en manquer une minute ; on file plein est (on remonte !) vers...


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L EAU OLOLO

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PLUS DEAU DANS les terres trop deau dans les mers les océans mais que passe t il ...certain en apelle aux dieux a dieu au pape aux seigneurs a bouda a hallala a moulette a cricrinette a barbie ..mais rien ne fait leau devient de plus en plus rare .on la remplace par la bibine ou la volka dans...


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Sucre le départ

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Lundi 30 septembre, 22h30 Nous terminons la visite de Sucre dans la matinée. La cathédrale est fermée comme toutes les églises en Bolivie en dehors des heures de messes. Ceci ne facilite pas les visites car nous devons profiter des offices pour entrer, mais il faut rester très discret et ne...


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Dance AHIDOUS

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AHIDOUS Danse accompagnée de chant, l'ahidous n'est pas seulement le divertissement préféré des Amazighs (du Maroc central), c'est surtout leur moyen d'expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l'occasion des moindres fêtes et même, l'été, après la moisson, presque tous les soirs...


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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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