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PostCrossing des cartes postales qui vont vous faire voyager

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laposte

Quelle est la dernière fois que vous avez envoyé ou reçu une belle carte ? Ringardisée par la révolution internet, la bonne vieille carte postale connaît aujourd’hui un retour en grâce avec PostCrossing, un site communautaire d’échange international de cartes. Soyez prévenus, c’est addictif !

Le numérique, c’est fantastique. En 2 clics on peut échanger des e-mails avec un correspondant dans un pays exotique à l’autre bout du monde, ou encore envoyer une e-carte pour souhaiter un bon anniversaire ou féliciter des parents pour l’arrivée du petit dernier. Une e-carte, sérieusement ?!

PostCrossing, c’est l’histoire de Paulo Magalhães, un Portugais qui avait la nostalgie des courriers de son enfance et qui a décidé en 2005 d’utiliser internet pour ressusciter la carte postale. Preuve qu’il n’était pas le seul à ressentir ce manque, sa communauté compte aujourd’hui près d’un demi-million de personnes issues de plus de 200 pays ! Un succès phénoménal.

Comment ça marche ?

Il suffit de créer un compte personnel sur le site internet de PostCrossing. Juste après vous allez recevoir une adresse au hasard, à laquelle vous devez envoyer une carte postale. Un numéro identifie chaque envoi de carte pour pouvoir la suivre et que l’heureux destinataire puisse en accuser réception. Un envoie égal une réception de carte postale. Donc plus vous envoyez et plus vous recevez, sachant qu’il est possible de faire 5 envois simultanément. De quoi devenir totalement accro !

Les explications complémentaires du site :

« Chaque personne dispose d’un profil avec son adresse postale et peut demander à envoyer une carte postale. Le système propose alors aléatoirement un profil et affiche les coordonnées postales d’un destinataire. On peut même connaître ses goûts pour les cartes postales en noir et blanc ou en couleurs, les cartes humoristiques, les timbres spéciaux… ».

Les chiffres sont à donner le tournis. Jugez plutôt :

  • 438 202 membres issus de 216 pays
  • 552 cartes envoyées chaque heure
  • 19 376 490 cartes ont été reçues
  • 477 378 cartes postales voyagent à ce moment précis
  • 16 jours est le temps de parcours médian d’une carte postale
  • 24 jours le temps de parcours en moyenne.
  • 100 362 589 421 km parcouru, équivalent à 130 000 aller-retour pour la lune !

Les États-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas sont les plus gros contributeurs. Viennent ensuite la Russie et le Bélarus, la Chine et Taïwan. Quel plaisir de recevoir une carte écrite à la main au bord du fleuve Amour en Mandchourie, dans l’Oural en Russie, dans un gratte-ciel de Taïwan ou de Manhattan…

Marianne Kayzel qui vit à Amsterdam témoigne sur la page Facebook de PostCrossing :

« Aujourd’hui, j’ai reçu une carte d’une de mes série préférée : faune/flore du Bélarus. Ça a embelli ma journée, le timbre est si beau que j’ai décidé de le partager avec vous ».

Vous aussi vous avez envie de voyager un peu avec ces cartes postales ? Inscrivez-vous sur le site de PostCrossing !

Photos issues de la page Facebook de PostCrossing, gadl / Flickr cc.
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Insolite le Venezuela en manque de papier toilette

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papier toilette

Depuis plusieurs années, les Vénézuéliens sont confrontés à une absence cyclique de certains produits comme le papier toilette. Pour combattre cette pénurie, le vice-président du Venezuela, Jorge Arreaza, a annoncé sur son compte twitter l’occupation temporaire d’une fabrique de papier toilette.

Les autorités pourront ainsi « vérifier le processus de production du papier sanitaire » et revoir le modèle de « production, de marketing et de distribution ».

[Photo]

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Quizz voyage spécial désert

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Pour ce 47e quizz, nous avons décidé de faire un quizz voyage spécial désert. Selon la définition du Larousse, un désert est une « région du globe caractérisée par une pluviométrie inférieure à 200 et souvent même à 100 mm/an et où la densité de population est très faible en raison des conditions du climat (aridité, froid). »

Bonne chance !

Votre score :  

Votre classement :  

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Thaïlande nos programmes sur mesure

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phang nga

Que vous aimiez partir sur les traces de civilisations perdues ou nager dans les mers chaudes, vous trouverez votre bonheur dans ces deux programmes dépaysants et riches en découvertes.
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Un jour sans fin

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Comme dans ce film, les journées se répètent inlassablement. Même route, même décor, même chambre délabrée, même chaleur. Seuls les gens changent, nous retro
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Jour 24 - Petit bonheur en douceur

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Nous nous réveillons tout heureux de penser que nous avons encore un peu de temps à Carcassonne. Geneviève et Valéry viennent nous retrouver et nous allons déjeu
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La région du triangle dor

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Bonjour à tous !
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Blog de Gil - Le berceau de la Libertéeoutre Atlantique

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Blog de Gil - Le berceau de la Libertée...outre Atlantique
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BlackBerry et le point de pessimisme maximum

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Photo : Lefteris Pitarakis / AP / PC

Photo : Lefteris Pitarakis / AP / PC

BlackBerry a été vendue à un consortium dirigé par son plus gros actionnaire, Fairfax Financial, pour 4,7 milliards de dollars. Le fait que la firme soit vendue à une société financière plutôt qu’à un concurrent – et pour seulement 9 dollars l’action – montre à quel point la situation de l’entreprise est précaire et ne cesse de se détériorer.

On aurait pu croire il y a 18 mois que BlackBerry trouverait preneur et pourrait se vendre à bon prix. Google n’avait-il pas payé 12,5 milliards pour la division mobile de Motorola et tous ses brevets ? Mais JP Morgan et RBC, à qui on a demandé de trouver un acheteur, sont revenus bredouilles.

Pendant ce temps, Fairfax Financial, une holding fondée en 1985 par Prem Watsa, se met à acheter des actions. Elle détient 2,5% des titres en 2011, 5,12% en janvier 2012 et elle devient le principal actionnaire plus tard dans l’année avec 10 % des actions. Prem Watsa accède au conseil d’administration en janvier 2012. À ceux qui lui demande ce qu’il fait dans cette galère, il répète cette maxime de John Templeton, l’un des investisseurs les plus réputés de l’histoire, «il faut acheter au point de pessimisme maximum».

L’histoire de Prem Watsa est de celles qu’on raconte dans les annales du capitalisme. Cet ingénieur chimique est né à Hyderabad, en Inde, en 1950. Fort de son diplôme, il immigre avec sa femme et ses trois enfants, à London, en Ontario, où réside déjà son frère. Il n’avait que 8 dollars en poche. Il s’inscrit néanmoins à l’université Western où il obtient son MBA. Pour financer ses études, il vend des appareils d’air conditionné et des fournaises.

Il serait aujourd’hui le cinquième homme d’affaires le plus influent au Canada, selon le magazine Canadian Business, et il est milliardaire. C’est Fairfax qui a financé l’achat des magasins de meubles The Brick par son concurrent Leon et on retrouve dans son portefeuille une partie des restaurants East Side Mario et Casey’s, nombreux dans la région montréalaise.

Pourquoi Fairfax achète-elle toutes les actions de BlackBerry ? Prem Watsa a acheté à un prix moyen de 17 dollars sa participation de 10% dans l’entreprise. Sans acquéreur, l’entreprise aurait été condamnée et il aurait pu perdre sa mise.

La descente aux enfers de BlackBerry est impitoyable. Le chiffre d’affaires a diminué de moitié depuis un an, les pertes trimestrielles s’approchent du milliard de dollars, tout comme la valeur des stocks d’invendus. Dans le dernier trimestre seulement, BlackBerry a brûlé 500 millions de dollars de cash – une véritable hémorragie qui aurait saigné sa trésorerie d’ici un an. Il fallait agir fortement et rapidement.

D’ici mai, BlackBerry compte donc réduire de 50% ses dépenses de fonctionnement. 4 500 personnes seront licenciées, en plus des 5 000 postes coupés l’an dernier. L’entreprise se recentre sur le marché des entreprises en mettant en valeur ses logiciels et services. Elle diminue aussi de six à quatre le nombre d’appareils sur le marché.

Et après ? De deux choses l’une : soit l’entreprise continue de s’écrouler et ce sera la fin, soit le nouveau modèle d’affaires permet à l’entreprise de se stabiliser et de retourner éventuellement à la rentabilité. Auquel cas, elle pourrait redevenir une proie attrayante pour un acheteur éventuel.

Voilà le pari de Prem Watsa. Un pari audacieux qui laisse peu de marges de manœuvres. Mais ne faut-il pas acheter «au point de pessimisme maximum» ?

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Gibraltar en guerre pour quelques arpents de roche

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C’est un rocher. Qui domine majestueusement le détroit de Gibraltar. L’une des portes d’entrée de la Méditerranée. Aux confins de la péninsule ibérique, face au Maroc, l’enclave de Gibraltar, n’appartient plus à l’Espagne. Depuis 1713 et à la suite du traité d’Utrecht, c’est la couronne britannique qui  a pleine souveraineté (à perpétuité, dit le traité) sur ces presque 7 km2 de territoire, 30 000 habitants, à seulement 14 km des côtes marocaines.

 

 

Article 10 [traduction française] du traité d’Utrecht
Le Roi Catholique, en son nom et celui de ses héritiers et successeurs, cède par ce Traité à la Couronne de Grande-Bretagne la pleine et entière propriété de la ville et des châteaux de Gibraltar, conjointement à son port, défenses et forteresses qui lui appartiennent, donnant ladite propriété de manière absolue afin qu’elle l’ait et en jouisse de plein droit et pour toujours, sans exception ni aucun empêchement.
Source : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/Utrecht-1713-ESP-GB.htm

Mais voilà. Le torchon brûle. Une fois de plus. Le Guardian, rappelle opportunément que Juan Carlos avait boycotté le mariage de Charles et Lady Di en 1981 car les nouveaux époux prévoyaient de commencer leur lune de miel sur le Rocher).

Au cœur du problème cette fois-ci, la question de la pêche dans les eaux territoriales qui revêt les atours d’une bataille rangée autour la souveraineté sur les eaux territoriales qui entourent le rocher : Le gouvernement gibraltarien revendique une zone de trois mille nautiques le long de ses côtes tandis que le gouvernement espagnol estime que le traité d’Utrecht n’a en aucun cas inclus dans la cession les eaux territoriales et l’espace aérien.

Or la construction d’un récif artificiel au large de Gibraltar (au moyen de 70 blocs de ciment pour être exact) pour (officiellement) permettre de régénérer les fonds marins et notamment les ressources halieutiques a été interprétée par les pêcheurs espagnols désormais interdits de pêche dans ces eaux comme une provocation. Il existait pourtant un accord, vieux de moins d’une quinzaine d’années, permettant aux Espagnols de pêcher dans la zone, que les autorités de Gibraltar ont remis en cause en mai dernier.

Les représailles du gouvernement de Madrid ne se sont pas faites attendre et l’arme du contrôle frontalier a été rapidement brandie : délais accrus, perspective de mettre en place un péage coûteux à la frontière, embouteillages monstres pour entrer et sortir de Gibraltar, menaces de renégocier certains accords commerciaux. La Reine a répliqué lors d’un discours devant le Parlement britannique affirmant qu’elle défendrait la souveraineté de la Couronne sur ce confetti d’empire comme elle l’avait fait en son temps (et encore aujourd’hui) aux Malouines. C’est alors que le gouvernement madrilène a laissé entendre qu’il pourrait s’allier aux Argentins et déposer un recours devant l’ONU et la CIJ. Depuis, des navires de la Royal Navy (dont le HMS Westminster) ont pris la mer, même si cela était semble-t-il prévu de longue date, pour aller effectuer des manœuvres au large du détroit, en Méditerranée.

Globalement la géographie de ce conflit demeure complexe. L’isthme qui relie le rocher britannique à l’Espagne et sur lequel est placé l’aéroport de Gibraltar est… espagnol.

En outre, il en est pour rappeler, au Royaume-Uni, de façon fort opportune, qu’enclave pour enclave, l’Espagne ferait peut-être mieux de modérer son ire : elle aussi détient des enclaves similaires, fortifiées, des bases navales d’importance  stratégique mais de taille relative, et dont la souveraineté fait fréquemment l’objet d’âpres discussions. Ainsi au Maroc les enclaves espagnoles de Melilla mais particulièrement de Ceuta sont au cœur de frictions avec le Royaume alaouite.

Le Royaume Marocain pourrait ainsi voir dans l’insistance espagnole une opportunité de renégocier le statut de Ceuta et Melilla mais aussi le risque de perdre des marchés lucratifs qui passent par le rocher (paradis fiscal, au demeurant). Et pour l’Union européenne, Gibraltar est un point d’entrée dans l’espace Schengen (auquel n’appartient pas le Royaume Uni) et pour les migrants d’Afrique subsaharienne, un véritable cimetière.

« Des morts par milliers aux portes de l’Europe » Le Monde diplomatique, décembre 2006.

Pour le Royaume-Uni, il s’agit d’une base stratégique qui a d’ailleurs plusieurs fois joué un rôle central dans des conflits de grande ampleur – comme la Seconde guerre mondiale -, d’un levier diplomatique. Et pour le gouvernement madrilène, aux prises avec une crise économique sans précédent et un scandale de corruption, le moyen peut-être, en soufflant sur les braises du nationalisme, de détourner l’attention du peuple espagnol, qui pourrait à défaut bien vouloir se retourner contre ses dirigeants.

 

Élisabeth Vallet

Professeure associée au département de géographie de l’UQAM et directrice de recherches à la Chaire @RDandurand @UQAM

Suivez-la @geopolitics2020

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Climat que va changer le rapport du GIEC

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C’est vendredi matin que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rendra public le Résumé à l’attention des décideurs du Premier chapitre de son cinquième rapport sur les changements climatiques, consacré aux aspects scientifiques de l’évolution du climat.

Dans son premier rapport (résumé en français), publié en 1990, le GIEC écrivait :

Nous avons la certitude que les émissions dues aux activités humaines accroissent sensiblement la concentration dans l’atmosphère des gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, chlorofluorocarbones (CFC) et oxyde nitreux. Cette augmentation renforcera l’effet de serre, intensifiant le réchauffement général de la surface terrestre.

34 auteurs principaux  avaient alors signé ce rapport de 420 pages, qui prévoyait déjà des conséquences importantes pour l’humanité.

Les incidences que l’évolution du climat pourrait avoir sont suffisamment graves pour que l’on adopte dès maintenant des stratégies de parade qui se justifient dans l’immédiat malgré des grandes incertitudes qui subsistent quant à ce qui se passera réellement.

Le cinquième rapport comptera 2014 pages, pour 258 auteurs principaux qui ont décortiqué plus de 9 000 publications scientifiques et se sont entendus sur 31 000 ajustements dans le texte. Un sacré boulot.

Il reste beaucoup d’incertitude, notamment sur l’ampleur de la hausse du niveau des océans et les raisons d’une certaine stagnation du réchauffement depuis une quinzaine d’années.

Mais les principales conclusions des chercheurs n’ont pas changé depuis 23 ans.

Et pourtant, les politiques n’ont jusqu’à présent pas réussi à prendre des mesures qui nous mettraient au moins en partie à l’abri des conséquences des changements climatiques.

On sait depuis longtemps ce qu’il faut faire : d’une part, diminuer les émissions de GES pour stabiliser le climat; d’autre part, protéger les humains et les écosystèmes dont ils dépendent pour leur nourriture et leur logement des conséquences du réchauffement.

Les climatosceptiques financés en bonne partie par l’industrie pétrolière ont eu un impact certain sur les progrès politiques en semant perpétuellement le doute sur les conclusions des chercheurs, dont le consensus est pourtant globalement inattaquable.

Mais le problème de l’inaction face au climat est plus fondamental. Il réside dans la capacité de l’humanité à anticiper le futur au delà des prochaines échéances électorales, et à conjuguer ses efforts au niveau planétaire pour s’attaquer à un problème global.

Qu’on soit sûr sûr qu’il existe, ou sûr sûr sûr ne change au fond pas grand chose.

Évidemment, les progrès de la science restent absolument nécessaires. On a notamment besoin de mieux comprendre les impacts du climat à l’échelle régionale pour en anticiper les conséquences et convaincre la population et les décideurs que le réchauffement va les toucher directement.

Mais on l’a vu lors de la dernière campagne électorale américaine : c’est l’ouragan Sandy, bien plus que les rapports du GIEC, qui a permis de ramener le climat dans les débats.

Plutôt que d’attendre que les rapports du GIEC finissent par convaincre les décideurs, un groupe d’économistes, de scientifiques et d’ingénieurs du Grantham Institute for Climate Change de l’Imperial College, à Londres, propose aujourd’hui un plan qui prend le problème à l’envers.

Ces chercheurs ont calculé la quantité de gaz à effet de serre qu’il faudrait ne pas émettre pour limiter le réchauffement global à 2 degrés celcius d’ici 2050, par rapport à l’époque pré-industrielle.

Puis ils ont découpé le monde en 10 régions géographiques et évalué leurs dépenses d’énergie en 2050, en se basant sur les tendances actuelles, dans trois grands secteurs : les transports, le logement et les industries.

Ils ont ensuite calculé la limite globale des émissions de GES pour ne pas dépasser 2 degrés de réchauffement, qui s’établit à 15 gigatonnes de CO2 par an pour la planète.

Puis, pour chacun de ces secteurs, ils ont établi une liste de technologies pouvant permettre d’abaisser les émissions, qui soient déjà existantes (comme les énergies renouvelables ou le nucléaire pour la production d’électricité, la cuisson des aliments à l’électricité plutôt qu’au bois ou au charbon ou les transports électriques) ou dont le développement a débuté (comme le stockage du carbone).

Enfin, ils ont calculé combien coûterait l’adoption de ces technologies dans chaque partie du monde en fonction des principaux «stresseurs» du climat (l’urbanisation, le gaspillage énergétique…).

Facture globale : 1% du produit national brut mondial de 2050 par année d’ici 2050, si les prix des énergies fossiles n’augmentent pas notablement d’ici là, moins de 1% dans le cas contraire.

Selon les chercheurs, à ce prix- là, on pourrait gagner 30% en efficacité énergétique et diminuer de 40% la consommation de carburants fossiles d’ici 2050, et limiter ainsi nettement l’impact des changements climatiques… et la facture future.

Peut-on décider l’humanité à consacrer ce 1% de sa richesse à son avenir, et si oui, comment ?

Voilà le genre de question auquel il devient urgent de répondre, en examinant les barrières culturelles, cognitives, sociales et politiques qui s’opposent au changement à tous les niveaux de décision.

Dire qu’on doit maintenant passer des babines aux bottines en matière de climat n’est pas suffisant. Il faut comprendre pourquoi on n’y arrive pas ou bien trop peu, et chercher des solutions efficaces.

Pour l’instant, les rapports du GIEC n’abordent qu’indirectement cette question, même si ceux des groupes de travail 2 (Impacts, adaptation et vulnérabilité, attendu pour mars 2014) et 3 (atténuation des changements climatiques, avril 2014)  apporteront certainement quelques éléments de réponse.

En décembre 2014, le GIEC remettra ensuite l’intégralité de son cinquième rapport aux gouvernements.

Il ne restera alors plus que quelques mois avant le 21ème Conférence des parties de l’ONU à Paris, au cours de laquelle on cherchera à engager l’ensemble des pays dans un accord international applicable en 2020.

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Blog de phobac - Volcan de Chicabal et Vierge en douleur

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Sondages sur la Charte des valeurs ça bouge

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Depuis que le Québec discute du projet de charte des valeurs québécoises, nous avons eu droit à une multitude de sondages. Alec Castonguay en discute en détail et sous plusieurs angles, ici.

On sait que l’appui à l’idée d’adopter une charte a diminué, si l’on compare les sondages d’avant et d’après le dévoilement.

Mais qu’en est-il de l’évolution de l’opinion publique depuis que le gouvernement a annoncé officiellement son projet, le 10 septembre dernier?

Pour en avoir le coeur net, j’ai compilé les résultats des quatre sondages dont j’ai eu connaissance (Léger, Forum, CROP et Léger).

Les trois premiers sondages, rendus publics les 16 et 17 septembre, donnaient des résultats presque identiques. En faisant la moyenne des trois, on arrive à une division parfaite entre ceux qui appuyaient la charte et ceux qui s’y opposaient, les deux à 44%.

Le quatrième et plus récent sondage, le Léger du 21 septembre, sort du lot. Il montre un appui à la charte en forte hausse.

Capture d’écran 2013-09-23 à 15.36.27

Il ne s’agit que d’un sondage de plus, bien sûr, et nous sommes loin d’une tendance. Mais ça bouge et ça va dans la bonne direction pour le gouvernement.

Est-ce que le projet porté par Bernard Drainville serait sorti pratiquement indemne de la tempête médiatique qu’on a connu depuis le 10 septembre?

Les prochains sondages nous le diront…

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Charte des valeurs la liberté des uns et le malaise des autres

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manif_charte

Photo: Graham Hughes/Presse canadienne

Un mois après sa fuite orchestrée au Journal de Montréal, le Parti québécois est toujours incapable de justifier et défendre sa «Charte des valeurs» de manière crédible.

Aucune étude d’impact. Des incohérences flagrantes. Des comparaisons boiteuses. De graves failles philosophiques et politiques. La Ville de Montréal et ses villes défusionnées unanimement contre. Le Conseil du statut de la femme muselé. La dénonciation unanime de tous les autres partis politiques provinciaux ou fédéraux (sauf le Bloc québécois, après l’expulsion de Maria Mourani). Une accumulation de dissidences majeures au sein même de la famille politique du Parti québécois: Jean Dorion, Louise Harel, Jean-Pierre Proulx, Michel Seymour et Yves Beauchemin, sans parler de Gérard Bouchard. Et à peu près aucune chance que le projet ne survive à l’examen des tribunaux.

Les justifications fondées sur la laïcité et la neutralité de l’État ne sont pas davantage crédibles. La laïcité et la neutralité de l’État québécois ne sont aucunement menacées, pas plus que dans le reste du Canada ou de l’Amérique du Nord. De toute façon, le simple changement de nom de la «Charte de la laïcité» pour la «Charte des valeurs québécoises» démontre bien que la Charte ne vise pas réellement la séparation de l’Église et de l’État (un objectif atteint depuis longtemps) mais bien la marginalisation institutionnelle des cultures minoritaires au profit d’une «identité nationale» homogène et traditionnelle. À lui seul, le maintien symbolique du crucifix à l’Assemblée nationale expose cette hypocrisie de manière spectaculaire.

Par ailleurs, la conception de neutralité et de laïcité défendue par le PQ — celle d’un État où tous les employés devraient abandonner leurs signes religieux et adopter un «uniforme laïque» — constitue une déformation grossière du principe de séparation de l’Église et de l’État. La neutralité et la laïcité n’exigent qu’une chose: que les actions et décisions du gouvernement soient neutres et ne favorisent ou ne défavorisent aucune religion. Cet objectif est atteint et renforcé, notamment, par la promotion de la diversité au sein de la fonction publique, qui démontre ainsi l’ouverture de l’État à tous et sa neutralité résultante.

Or, loin de promouvoir la neutralité de l’État, le fantasme péquiste d’une fonction publique obligatoirement aseptisée et monoculturelle témoigne au contraire d’un parti-pris contre l’expression religieuse minoritaire. Autrement dit, la volonté d’éliminer la diversité culturelle et religieuse de la fonction publique ne fait pas avancer la neutralité de l’État — elle la fait reculer.

Et pourtant le gouvernement s’accroche — certains diraient s’enfonce — fort de sondages qui démontrent encore un appui populaire à son projet de Charte.

Le seul argument qui reste, pour ceux qui n’osent pas dire carrément que les étrangers devraient rentrer chez eux, c’est de soutenir que le voile musulman (parce que c’est évidemment ce dont il s’agit), suscite un «malaise».

Un malaise, donc. Face à des gens dont les choix, les comportements ou l’identité ne sont pas ceux de la majorité.

Ce malaise, c’est le même que deux tiers des Américains avaient encore en 1986 face au mariage interracial — qui ne viole les droits de personne, mais qui suscitait quand même le malaise d’une majorité.

Ce même malaise alimentait certainement l’opposition historique à l’émancipation des femmes — qui n’enlevait de droits à personne mais qui dérangeait une majorité probablement convaincue que les «valeurs québécoises» excluaient de facto la participation des femmes à la vie publique. (En 1834, le très patriote Louis-Joseph Papineau déclarait qu’il était «odieux de voir traîner aux hustings des femmes par leurs maris, des filles par leurs pères souvent contre leur volonté. L’intérêt public, la décence, la modestie du sexe exigent que ces scandales ne se répètent plus.»)

Et ce malaise est celui que certains ressentent encore aujourd’hui, au Québec ou ailleurs, quand ils voient deux hommes ou deux femmes se tenir par la main, s’embrasser ou se marier — des amours minoritaires qui n’enlèvent de droits à personne, mais qui suscitent encore un certain malaise chez ceux qui préféreraient ne pas les voir.

Heureusement pour les couples interraciaux, les femmes qui votent et les homosexuels, nous vivons (jusqu’à preuve du contraire) dans une société où le malaise des uns ne l’emporte pas sur la liberté des autres. La modernité avance, les droits progressent, le malaise régresse.

Malheureusement, le gouvernement du Parti québécois propose aujourd’hui d’inverser ce principe et de s’appuyer sur le malaise indéfini d’une majorité pour limiter les droits de la minorité. Ce changement de paradigme suscite des oppositions viscérales, avec raison.

Comme d’autres avant lui, le gouvernement péquiste avait le choix: défendre la justice et s’employer à combattre le malaise, ou abandonner ses principes et embrasser la tyrannie de la majorité. Sa décision opportuniste de se vautrer dans le malaise marque un triste épisode de l’histoire du Québec.

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Blog de lauriannejerome - bientôt le départ

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Le populiste l’économiste et l’urbaniste

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Photo: Graham Hughes/Presse canadienne

De gauche à droite: Richard Bergeron, Denis Coderre et Marcel Côté. (Photo: Graham Hughes/Presse canadienne)

La saison des élections municipales a commencé officiellement vendredi dernier, et elle suscite un engouement rarement vu. Selon les données du Directeur général des élections du Québec (DGEQ), le nombre de partis qui ont formulé une demande d’autorisation a doublé par rapport à 2009.

À Montréal seulement, 13 partis ont reçu la sanction royale du DGEQ et six autres attendent leur autorisation. Pour l’instant, trois candidats se démarquent: Denis Coderre, Marcel Côté et Richard Bergeron. Le populiste, l’économiste et l’urbaniste.

Les trois adversaires ont défilé au micro de Michel C. Auger, vendredi dernier pour parler des enjeux de la campagne et se faire connaître auprès des électeurs, en projetant l’image de candidats humains et accessibles.

Les trois hommes ne s’affrontaient pas dans un débat au sens propre. Ils répondaient plutôt aux mêmes questions posées par le collègue Auger, un chroniqueur politique roué qui ne s’en laisse pas passer. Il fallait l’entendre remettre les candidats à leur place lorsqu’ils prenaient des libertés avec les chiffres, comme Marcel Côté l’a fait avec ses explications nébuleuses sur l’augmentation «moyenne» du rôle d’évaluation. L’animateur ne s’est pas gêné pour remettre les candidats à leur place lorsqu’ils formulaient des réponses convenues, entre autres sur les façons de ramener les familles à Montréal.

Il est trop tôt pour faire des pronostics sur l’identité du futur maire de Montréal. Mon instinct me dit que la course va se resserrer dans les prochaines semaines. Je ne serais pas du tout surpris que le prochain maire soit minoritaire au sein d’un conseil balkanisé.

Les contrastes sont assez évidents entre les trois principaux candidats. Denis Coderre joue la carte du populiste, aimé dans son quartier et connu du monde ordinaire. J’ai l’impression de revoir en lui une part de Pierre Bourque. L’ex maire était honni des commentateurs et ridiculisé par les caricaturistes, mais il avait une touche hors du commun auprès des électeurs. Il était capable de transcender les barrières culturelles, linguistiques et politiques.

Le vernis est mince. M. Coderre a apporté plus de formules toutes faites que d’idées neuves au micro de Michel C. Auger. Il va «changer les serrures» à l’hôtel de ville. Trop de monde avaient les clefs, a-t-il lancé. Fort bien. Il devra nous expliquer un jour comment il compte nettoyer la ville de ses corrompus avec une équipe composée à moitié des anciens aveugles d’Union Montréal qui n’ont rien vu, rien su sous le règne de Gérald Tremblay. Il y a tellement d’ex d’Union Montréal dans l’équipe de M. Coderre qu’il pourrait faire campagne sous la bannière Réunion Montréal.

Marcel Côté, l’économiste et fondateur de SECOR, est la réponse que le milieu des affaires a trouvé à la candidature Denis Coderre. Fédéraliste issu des milieux conservateurs, il a «vampirisé» Vision Montréal, dont les candidats et les principaux éléments du programme ont été absorbés au sein de sa coalition. Lorsqu’il a proposé de créer un poste de commissaire à l’éthique, on aurait cru entendre Louise Harel. L’union est-ouest, souverainistes-fédéralistes, anglos-francos permettra-t-elle à Marcel Côté de prendre la mairie? C’est un pari risqué.

M. Côté n’a pas la popularité de Denis Coderre. Pour compenser ce manque de charisme, il devra faire preuve d’une maîtrise exceptionnelle des dossiers… ce qui n’est pas encore le cas.

Pour l’heure, Richard Bergeron, l’urbaniste amoureux feu d’une métropole à la hauteur du piéton, est de loin le candidat qui connaît le mieux les enjeux propres à Montréal. Il en a fait la démonstration lors du débat organisé par la première chaîne de Radio-Canada, en truffant ses interventions de références historiques et statistiques, notamment sur l’échec des politiques visant à garder les familles à Montréal.

M. Bergeron a fait deux campagnes perdantes à la mairie et il siège au conseil depuis novembre 2005, ce qui lui confère un avantage sur ses deux adversaires. Sa candidature est suspecte aux yeux des commerçants et des automobilistes, ces sempiternels insatisfaits.

Le chef de Projet Montréal offre à des électeurs un engagement ferme pour faire de Montréal une ville appartenant à ceux qui l’habitent. L’aménagement urbain et le transport collectif sont les fers de lance de son programme.

Projet Montréal est le seul véritable parti avec des militants dans la course, et la seule formation qui ne compte pas dans ses rangs des ex d’Union Montréal. Richard Bergeron peut marteler le thème de l’intégrité jusqu’au 3 novembre sans la moindre inquiétude que des fantômes du passé viennent le hanter.

La grande inconnue, c’est de savoir si les électeurs se préoccupent à ce point de l’intégrité et de l’aménagement de leur ville pour accorder leur confiance à M. Bergeron et son équipe.

En politique municipale, un maire n’est pas nécessairement élu en fonction de sa connaissance des enjeux. Le gagnant est souvent celui qui a remporté un concours de popularité sans trop se mettre les pieds dans la bouche durant la campagne.

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Pourquoi Harper met le Québec et les provinces à genoux

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Photo: Mike Ridewood/Getty Images

Photo: Mike Ridewood/Getty Images

Le Québec et les provinces canadiennes en faillite?

Ça peut sembler gros comme affirmation, mais c’est la conclusion à laquelle est parvenu le Directeur parlementaire du budget (DPB) en analysant une décision du gouvernement Harper passée relativement inaperçue.

En décembre 2011, le gouvernement conservateur a annoncé qu’à compter de 2016-17, plutôt que d’augmenter de 6% par année, les transferts pour la santé versés aux provinces progresseraient selon la moyenne mobile sur trois ans de la croissance du PIB nominal, projetée à 3,9% par année. Le DPB prévoit que de leur côté, les dépenses en santé du Québec et des provinces augmenteront à un rythme moyen de 5,1% par année.

L’écart entre l’augmentation des transferts fédéraux et celle des dépenses en santé sera donc de 1,2% par an. Cela semble minuscule. À peine plus de 1%…

C’est énorme, en fait. Si cette décision devait être maintenue indéfiniment, le résultat sera catastrophique. Le Directeur parlementaire a calculé que pour compenser la décision fédérale, le Québec et les provinces devraient à terme augmenter les impôts ou couper dans leurs dépenses à hauteur de 44 milliards de dollars par année. Pour le Québec, on parle d’environ 10 milliards de dollars. Par année!

C’est gigantesque! Imaginez si le gouvernement du Québec augmentait ses impôts et taxes de 10 milliards de dollars. C’est dix fois plus que la taxe santé tant honnie. Dix fois plus! Et si on n’augmentait pas les impôts, il faudrait couper dans les dépenses à une échelle inimaginable. En comparaison, l’exercice actuel d’effort budgétaire du gouvernement Marois ressemblerait à une douce promenade dans un champ fleuri.

Dans son analyse, le DPB présente un tableau saisissant :

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Ce qu’on voit dans ce tableau, c’est l’explosion de la dette du Québec et des provinces et la disparition de la dette fédérale. C’est ahurissant. À ce niveau d’endettement, le Québec et les provinces seraient carrément en faillite. On ne parle plus de déséquilibre fiscal, ici, mais plutôt de cataclysme fiscal.

Il faut donc se demander pourquoi le gouvernement conservateur a pris une telle décision, qui semble absurde à sa face même.

On ne peut que spéculer, mais voici mon hypothèse, en trois temps :

  • D’abord, cela permet à Ottawa de mettre le Québec et les provinces à genoux avant même de débuter les pourparlers sur le renouvellement des transferts fédéraux en santé;
  • En réduisant le niveau de ses transferts, le gouvernement Harper se donne une immense marge de manœuvre financière. Cela lui permettra de promettre des baisses d’impôt très alléchantes au moment des élections fédérales de 2015 ;
  • En leur imposant des pressions financières aussi fortes, le Québec et les provinces n’auront d’autres choix que de restreindre leurs dépenses publiques en santé, ce qui ouvrira la porte toute grande au privé. Privatisation progressive des soins de santé, donc.

Mettre le Québec à genoux, promettre des baisses d’impôt, privatiser la santé.

Comment le gouvernement Harper pourrait-il résister à un scénario aussi séduisant…

 

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10 bonnes raisons d’aller au Cameroun

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Au printemps dernier, j’ai séjourné une dizaine de jours au Cameroun. Alors que s’approche le meilleure période de l’année pour se rendre dans ce pays d’Afrique centrale, voici dix bonnes raisons pour passer à l’action.

Vendeur d'artisanat, chutes de la Lobé - Gary Lawrence

Vendeur d’artisanat, chutes de la Lobé – Gary Lawrence

D’abord, le Cameroun concentre un peu de tout ce que le continent a à offrir en terme de diversité géographique et de culture, avec 250 ethnies présentes: on le surnomme d’ailleurs « L’Afrique en miniature » et on dit qu’il forme « Toute l’Afrique en un seul pays ».

À la fois chrétien (40%), musulman (20%) et animiste (20%) selon l’endroit où on se trouve, le Cameroun se veut aussi anglophone et francophone: rares sont les endroits où on ne peut se faire comprendre dans ces deux langues officielles.

Avec à peine 600 000 visiteurs par année, dont bon nombre de Camerounais, le pays demeure touristiquement peu développé, et ce n’est pas demain la veille qu’on y croisera des contingents de cars de touristes ou qu’on se fera harceler sur ses plages, quasi exemptes de baigneurs.

Bien qu’on puisse y prendre part à des safaris « traditionnels », le Cameroun est aussi l’un des rares pays au monde où on peut observer les gorilles dans leur habitat naturel.

Sa forêt équatoriale, deuxième plus grande au pays, est par ailleurs d’une splendeur incroyable, ce qu’on peut constater aux chutes Ekom Nkam – où fut tourné Greystoke, la légende de Tarzan -, ou lors d’un  trek sur le mont Cameroun, volcan assoupi qui chatouille les nuages à près de 4100 m.

Au-delà du pays lui-même, les Camerounais valent à eux seuls le déplacement: ils sont accueillants, politisés, ont un bon sens de l’humour, aiment discuter et argumenter (surtout dans le sud et l’est, plus chrétiens, contrairement au nord, majoritairement musulman). Et quand ils découvrent qu’un voyageur vient du Québec (la plupart connaissent Maka Kotto), c’est encore mieux: le Canada a beaucoup aidé le Cameroun par le passé, et c’était souvent des Québécois qu’on envoyait en mission là-bas.

Deux sites camerounais figurent sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, à savoir la Réserve de faune du Dja et le Trinational de la Sangha. Une douzaine d’autres attraits, soumis à la Liste indicative du patrimoine mondial, méritent tout autant le détour, comme c’est le cas de la chefferie de Bafut – mais aussi des villages qu’on retrouve sur la Route des chefferies.

La chefferie et l'une des "reines" de Bafout - Gary Lawrence

La chefferie et l’une des « reines » de Bafut – Gary Lawrence

Si on se régale aisément et à peu de frais partout au pays, on peut également y faire d’étonnantes découvertes culinaires: serpent, varan, crocodile aux termites, sans éprouver le moindre problème de digestion… à condition de bien choisir son resto. Quant à la viande de brousse…

Bien que la corruption y soit répandue, que la vie n’y soit pas drôle pour la majorité des gens (à commencer par les homosexuels) et que certains de ses voisins (République démocratique du Congo, République centrafricaine…) traversent des périodes de turbulence, le Cameroun demeure l’un des rares pays du Noir continent à être demeuré stable ces dernières décennies – ce qu’on attribue au régime plus que trentenaire de Paul Biya, craint et critiqué pour ses penchants autocrates.

Enfin, par endroits, visiter le Cameroun permet d’investir dans son développement, comme c’est le cas à Ebogo, à 90 minutes de Yaoundé. Ce petit site écotouristique profite en effet du programme STEP (Sustainable Tourism for Eliminating Poverty), de l’Organisation mondiale du tourisme: grâce à celui-ci, une grande partie des profits sont remis à la communauté pour réaliser divers projets (construction d’écoles, électrification, pavage de routes, etc.)

Le fleuve Nyon, près d'Ebogo - Gary Lawrence

Le fleuve Nyon, près d’Ebogo – Gary Lawrence

Pour de plus amples renseignements sur le Cameroun, lisez mon article du Devoir, publié au printemps dernier, et consultez cette galerie de photos que j’ai diffusée sur le présent blogue.

Pour en savoir plus sur le varan en sauce, les cuisses de singe braisées et le crocodile aux termites, cliquez ici.

Pour me suivre sur Twitter, c’est par ici; sur Facebook, c’est par là.

 

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Infographie — La chasse aux trolls de brevets

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Les trolls de brevets («patent trolls») sont des entreprises qui génèrent leurs revenus en envoyant des mises en demeure – très souvent infondées — à des entreprises soupçonnées de violer les brevets dont ces «trolls» détiennent la propriété.

Commerce en pleine expansion, les trolls de brevets ont généré 62% des mises en demeure envoyées en 2012 aux États-Unis, selon RPX Corporation. Jugeant ces activités abusives, le gouvernement Obama a décidé de partir à la chasse aux trolls.

patent_trolling_v2

La situation est différente au Canada. Les poursuites y sont plus difficiles à justifier et se voient souvent refusées, surtout si leurs fondements ne sont pas solides, comme c’est souvent le cas chez les trolls à brevets.

En plus, le perdant doit remettre un dédommagement à l’entreprise poursuivie si celle-ci gagne. Ce dédommagement peut aller jusqu’à 1 million $. Bref, un risque financier à considérer.

D’autres pays comme l’Allemagne et la Nouvelle-Zélande ont carrément retiré le droit de breveter des technologies comme des logiciels. Seul le droit d’auteur protège les inventeurs. La principale différence? Une entreprise qui crée, par exemple, un logiciel semblable à celui développé par une autre firme n’est pas nécessairement coupable d’atteinte au droit de propriété si elle peut prouver qu’elle n’a pas été exposée au logiciel de son concurrent et qu’elle ne s’en est donc pas inspirée.

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Les compagnies régulières ripostent les prix des billets diminuent

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HOP-Air-France

Air France et d’autres compagnies aériennes régulières ont lancé une vaste contre-offensive pour reconquérir les parts de marché cédées aux compagnies à bas-coût au cours des dernières années. Quels bénéfices pour nous autres voyageurs ?

Article issu d’un communiqué de presse du 3 septembre 2013.

La compétition est rude entre les compagnies low cost et les compagnies traditionnelles. Les premières ne cessent de grignoter des parts de marché à leurs concurrentes. Beaucoup de lignes intérieures à bas-coût ont ouvert ces dernières années en France, avec des prix inférieurs à ceux proposés par les compagnies régulières. Une tendance qui s’est encore accélérée au cours de l’année 2012.

Air France – la première concernée par cette concurrence des low cost en France – a réagi de deux manières :

  • avec l’introduction d’une nouvelle grille tarifaire incluant des « prix mini »,
  • avec la création d’une filiale régionale « Hop! » qui propose des prix low cost.

Des prix en baisse de 15%

liligo.com a mesuré les différences de prix entre février-juillet 2012 et 2013 sur 15 routes aériennes. Voici les principaux enseignements :

Le prix moyen des billets a baissé de 35 €, soit -15%.

Ce chiffre cache cependant des différences :

  • Les prix ont baissé sur 10 routes : -38 € en moyenne
  • Les prix ont augmenté sur 5 routes : +23 € en moyenne

Le critère déterminant : le prix !

Comme l’illustrent les graphiques ci-dessous, les parts de marché des compagnies aériennes varient fortement avec les évolutions de prix. Ce n’est pas une réelle surprise : les voyageurs préfèrent voyager avec une compagnie régulière, si toutefois le prix du billet est concurrentiel avec celui proposée par une low cost (Cf. Route Paris-Nice). Lorsque la différence de prix reste trop importante, les voyageurs choisissent la compagnie low cost (Cf. Route Lille-Marseille).

Évolution du prix des billets

Évolution des parts de marché

Évolution du prix

Évolution des parts de marché

Ces nouvelles stratégies des compagnies régulières (ici Air France) ont donc un impact important sur les prix des billets d’avion. Il semble donc que les voyageurs bénéficient de cette concurrence entre les compagnies régulières et low cost !

Vous pouvez consulter le communiqué de presse dans son intégralité ici.

Photo d’illustration : Aero Icarus / Flickr cc.
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Le bien plus que comédien Simon Lacroix dans Poésie sandwichs et autres soirs qui penchent

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Photo : Jocelyn MIchel

Photo : Jocelyn MIchel

Au début, on croit qu’il va disparaître dans sa chemise. Puis, l’acteur, auteur et un brin chanteur Simon Lacroix s’accommode à notre présence. « J’ai du lourd en moi que j’essaie d’alléger par l’art. » Il a gardé de ses études en philosophie à l’Université d’Ottawa une quête métaphysique : qui-suis-je-où-vais-je-que-veux-je ? « Je vais dans une belle brume et je veux la paix et des couleurs. »

Poil roux, œil myosotis, physique d’adolescent prorogé ; dans le peloton de tête de la génération de comédiens dont le talent se propage de tous côtés. À commencer par l’écriture. La sienne nous entraîne dans un monde parallèle, une interzone de déglingue poétique. Témoin : Deep, la websérie qu’il a scénarisée — qui a remporté les Gémeaux 2013 pour la meilleure série originale de fiction produite pour les nouveaux médias, ainsi que pour la meilleure interprétation, la sienne, en l’occurrence. Dans la 10e et dernière capsule, Delphine annonce à Adrian (rôle joué par Lacroix) qu’il n’existe pas. « C’est gros ce que tu me dis là », rétorque l’éberlué. Dans les épisodes précédents, on l’aura vu lire dans les pensées de ses colocs, apprendre qu’il porte l’infini en lui, interroger son reflet dans le miroir. Contenu absurde, ton crédible : engouement immédiat. Pour Ztélé, il a terminé une autre série, Agent secret, aussi en rupture avec le réel, cette fois bourrée d’action et de phéromones. Diffusion en avril 2014.

Avec Raphaëlle Lalonde et Sonia Cordeau, Simon a écrit et interprété Projet Bocal, pot-au-feu hilarant de saynètes et de chansons. Échantillon : une femme, atteinte de « clémentite », élimine des clémentines par tous ses orifices. On y parle d’ontologie, de couple, de famille. Quand on lui demande de définir ses textes : « C’est comme si vous me demandiez d’attraper l’invisible. »

Véritablement révélé par les ateliers d’exploration dirigés par Patricia Nolin au Conservatoire d’art dramatique de Montréal, où il reçoit son diplôme en 2011, le comédien impose vite sa physionomie originale, ses fortes convictions, sa palette de couleurs.

Les prochains mois, on le verra beaucoup sur scène : Le balcon, au Théâtre du Nouveau Monde, Marie Tudor, au Théâtre Denise-Pelletier, Testament, au Théâtre de Quat’Sous. Mais avant, il joint les 24 passeurs de Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent (Cinquième Salle de la Place des Arts, du 27 au 29 sept.), bombance d’émotions proposée par Loui Mauffette.

« Ce va-et-vient entre l’euphorie et l’angoisse, le doute et la créativité, états concomitants du métier que j’ai choisi, me garde les yeux ouverts. » N’en déplaise à la photo.

 * * *

Photo : Yves Renaud

Photo : Yves Renaud

Parlant de Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent, appréciez la palette d’artistes : Betty Bonifassi, Céline Bonnier, Nathalie Breuer, Jean-François Casabonne, Bénédicte Décary, Maxime Denommée, Christian Essiambre, Clara Furey, Stéphane Gagnon, Maxim Gaudette, Émilie Gilbert, Koriass, Simon Labelle-Ouimet, Roger La Rue, Simon Lacroix, Benoît Landry, Ève Landry, Julie Le Breton, Fanny Mallette, Loui Mauffette, Yves Morin, Iannicko N’Doua, Patricia Nolin, Yann Perreau, Éric Robidoux. Et avisez le programme : de Jim Morrison à Marguerite Duras, de Patrice Desbiens à Marina Tsvetaïeva, de Jean Genet à James Joyce, en passant par Jean-Sébastien Larouche, Marie Uguay, Claude Gauvreau, Arthur Rimbaud, Attila József, Émile Nelligan, Geneviève Desrosiers, Tony Tremblay, et bien sûr… un peu de Guy Mauffette. Sans parler de la musique, des chansons, des mouvements, d’un bout de chorégraphie de Dave St-Pierre… Cela s’appelle du bonheur. Achat de billets: ici.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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