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Insolite un gratte-ciel invisible en construction

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tower infinity

La Tower Infinity va rentrer dans l’histoire. Cette tour de 450 mètres sera invisible. En effet, l’édifice sera équipé d’une façade de LED et de caméras qui filment en temps réel les environs. Les images seront ensuite reflétées à la surface de l’immeuble.

Ce gratte-ciel se trouvera à 50 km de Séoul (Corée du Sud). La date de fin des travaux n’a pas encore été fixée.

[photo]

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Blog de Egypte2012 - J15 - du bleu partout

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Top 5 des clichés sur la Bretagne

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bretagne

Certaines caricatures ont la peau dure en France. On vous propose de découvrir le top 5 des clichés sur la Bretagne.

Il pleut tout le temps

pluie

Selon les statistiques de Météo France, il pleut en moyenne 116 jours par an à Rennes et 120 jours à Nantes. C’est moins que Bordeaux qui atteint les 128 jours de pluie ou encore Biarritz, avec un record de 144 jours. On peut comparer les chiffres de Rennes avec ceux de Grenoble (110 jours de pluie par an).

Le Breton est alcoolique

alcool

Une rue de la soif à Brest, de nombreux petits bistrots de campagne … Malgré les apparences, la Bretagne n’est pas la région française la plus alcoolique. Selon une étude de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), les champions de France sont les Nordistes devant les habitants de Midi-Pyrénées et les Bretons.

Le Breton est têtu

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Un menhir dans le crâne. Le Breton est très têtu. Mais on peut dire qu’il est aussi honnête. Au bout d’un certain temps, il reconnaîtra qu’il a tort. Mais il faut lui laisser beaucoup de temps.

Le breton est généreux

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Plus de 8% des Bretons font du bénévolat. La moyenne de la France est à 3%. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Oui, le Breton est très généreux. Plus que le Français en général.

Le Breton porte la marinière

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Non, les bretons ne portent pas tous des chapeaux ronds et ne sont pas tous vêtus d’une marinière. Ils ne s’appellent pas tous Nolwenn, Erwan ou encore Gaëlle.

[Photo 1, Photo 2, Photo 3, Photo 4, Photo 5, Photo 6]

Hébergements conseillés lors de votre visite

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Vallée de la mort y survivre en plein été

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Chaleur suffocante, terre aride, paysages de mort, c’est la réputation de la célèbre vallée de la mort en Californie. Je l’ai traversée en juillet dernier. Vous allez voir que la Vallée de la mort, ce n’est pas seulement un lieu sec et sans vie, bien au contraire.

 valée mort parc Vallée de la mort: y survivre en plein été

Des records en série

La Vallée de la mort possède plusieurs records à son actif :

  • C’est ici que fut enregistrée la température la plus élevée  à la surface du globe : 56,7 °C en 1913
  • C’est un des endroits les plus secs au monde. Certaines années, aucune goutte d’eau ne tombe.
  • C’est le parc naturel le plus vaste des Etats-Unis après l’Alaska : 3 600 km2
  • Bad Waters est le site le moins élevé du continent : 87 mètres sous le niveau de la mer. Le record mondial est détenu par le Mer Morte et ses – 422  mètres !
bad water Vallée de la mort: y survivre en plein été

Bad waters

Il y fait tellement chaud qu’il est possible de faire cuire des oeufs directement sur le sol ! 

Regardez cette vidéo:

Les employés du parc de la Vallée de la mort s’agacent du fait que les touristes tentent aussi l’expérience. Ils recommandent d’utiliser une poële, c’est plus propre comme le rapporte Libération dans cet article.

Des villes sont nées ici à l’époque de la ruée vers l’or. D’ailleurs, des milliers de mines et de galeries existent dans ces montagnes. Intéressant non ? Sachez que la plupart sont condamnées, car dangereuses.

Après l’or, ce sont les minerais qui ont été exploités ici, et notamment le borax qui servait à la fabrication du savon.

Quelques villes fantômes témoignent encore de ce passé. L’une d’elles a même vu sa population atteindre plusieurs milliers d’habitants au milieu de nulle part. Rhyolite compta en 1908 quelques 8000 habitants. Deux ans plus tard, sa population était tombée à 675 habitants !

De cette époque,  il ne reste que quelques pans de mur…

 parc vallee de la mort Vallée de la mort: y survivre en plein été

Quelques sites importants

Je n’ai passé qu’une journée dans la Vallée de la mort, sur le chemin de Las Vegas. Aussi, je n’ai pas pu atteindre certains sites qui nécessitent plusieurs heures de route.

Sand Dunes

De vraies dunes de sable ! Surprenant, un beau paysage à admirer à la tombée du jour. Le reste de la journée, vous n’y resterez pas longtemps…

dunes vallee de la mort1 Vallée de la mort: y survivre en plein été

Un grand plateau couvert de sel et de boues séchées, voici ce que vous découvrirez sur ce site. Ce sel est l’héritage d’un ancien lac évaporé. L’érosion a fait le reste pour sculpter ce paysage.

 devil golf Vallée de la mort: y survivre en plein été

devils golf course Vallée de la mort: y survivre en plein été

Furnace Creek

Il s’agit d’un petit bourg. Vous y trouverez quelques hôtels et surtout le centre d’information du parc. Une exposition très intéressante explique toute la Vallée de la mort. Des Rangers vous donneront des renseignements  et vous pourrez faire le plein d’eau fraîche !

Zabriskie Point

C’est le site que j’ai préférée. Zabriskie offre un beau point de vue sur les formations multicolores du parc. L’érosion a créé des sillons sur les flancs de ces montagnes. En fin de journée, lorsque le soleil est plus bas sur l’horizon, le panorama est superbe !

 zabriskie point Vallée de la mort: y survivre en plein été

zabriskie Vallée de la mort: y survivre en plein été

Racetrack Playa

Je n’ai pas pu voir ce site faute de temps. Il est difficilement accessible. Ce site est particulier car des roches s’y déplacent toutes seules laissant la trace de leur déplacement !

Les pierres semblent ainsi rouler sous la force de quelques mystérieuses forces. Plusieurs hypothèses expliqueraient ce phénomène unique : les vents violents et le sable glissant sont une possibilité. Des algues microscopiques sur la surface pourraient aussi expliquer ce phénomène.

 IMG 5266 Vallée de la mort: y survivre en plein été

L’autre Vallée de la mort

Ce parc naturel présente plusieurs visages, c’est ce qui lui confère son intérêt. Ainsi, en hiver, les sommets du parc sont enneigés et au printemps, des parterres de fleurs surgissent.

Savez-vous qu’il y a des poissons dans cette vallée ? Etonnant, non ?

En fait, le parc est un lieu de vie. La faune s’est ici adaptée à l’extrême sécheresse, 400 espèces différentes y vivent.

Ce sont ces aspects méconnus qui m’ont le plus marqué. Nous avons en effet tous l’image d’un désert aride sans vie. Nous sommes bien loin de la réalité…

dunes vallee de la mort Vallée de la mort: y survivre en plein été

Survivre  à la grosse chaleur

L’été n’est pas la meilleure saison pour visiter la Vallée de la mort. En effet, vous ne pourrez pas faire de randonnée, à moins de partir très tôt le matin. Et encore…

Vous aurez vraiment l’impression d’être dans un four, et ce, dès 9 heures du matin.

  • Limitez vos mouvements : pas de randonnées et de longues marches
  • Buvez beaucoup d’eau : au moins 4 litres par jour et par personne ! Sachez que par 40 degrés, votre corps perd un quart de litre d’eau par heure 
  • Si vous avez mal à la tête et des nausées, vite, mettez-vous au frais et buvez beaucoup d’eau.
  •  Quand les symptômes arrivent, il est déjà trop tard, vous êtes en déshydratation.
  • Toujours avoir une réserve d’eau dans son véhicule.
  • Les vêtements sont nécessaires face à la chaleur, ils réduisent l’exposition
  • Chapeau indispensable.
  • Ne vous éloignez pas trop de votre véhicule dans des lieux comme Devils’Golf Course. Ces vastes surfaces planes sans ombre sont les pires
  •  NSi votre voiture tombe en panne, restez là jusqu’à ce que les secours arrivent.

valée mort Vallée de la mort: y survivre en plein été

Autres règles du parc

 

  • Ne pas entrer dans les mines et les tunnels.
  • La conduite hors route est interdite.
  • Ne pas nourrir les animaux sauvages.
  • Ne placez pas vos mains et vos pieds là où vous ne pouvez voir : serpents, scorpions peuvent s’y trouver…

parc mort Vallée de la mort: y survivre en plein été

Voici la température maximale moyenne au cours de l’été. J’ai bien dit moyenne…

Juin 43 degrés

Juillet 47 degrés

Août 46 degrés

Septembre 41 degrés

Les voyageurs sous-estiment souvent les risques en été. Certains y perdent la vie.

 

BANNER INSTINCT PRATIQUE Vallée de la mort: y survivre en plein été

  • Voiture obligatoire
  • Tarif d’entrée : autour de 10 dollars
  • Vous l’aurez compris, l’été n’est pas la meilleure saison pour visiter la Vallée de la mort. Je me demande même, si vous avez peu de temps,, s’il ne faut pas zapper pour passer plus de temps dans les parcs naturels de la Sierra Nevada…
  • En une journée, vous pouvez voir l’essentiel des sites si vous commencez tôt.
  •   Faites le plein d’essence avant d’entrer dans le parc. Les rares stations d’essence y sont hors de prix.

La Californie est une région fascinante. En quelques heures, vous pouvez passer des sommets enneigés du Yosémite à près de 4000 mètres à un quasi désert à – 87 mètres. Incroyable non ?

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L’Islande tout en finesse et à toute vitesse

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Le mois dernier, le cinéaste Stian Rekdal a parcouru l’Islande pendant plus de trois semaines, croquant pas moins de 40 000 images sur 5500 km de route. Il en a tiré un superbe film en accéléré (timelapse) d’un peu moins de trois minutes, baptisé Elemental Iceland. Et les images d’aurores boréales, vers la fin, sont particulièrement époustouflantes. Voyez plutôt.

Pour me suivre à toute vitesse sur Twitter, cliquez ici; sur Facebook, allez plutôt là.

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Les aberrations du futur pont Champlain

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Le pont Champlain actuel, construit en 1967. (crédit: Devid Lesieur-CC201)

Le pont Champlain actuel, construit en 1967. (crédit: Devid Lesieur-CC201)

C’est le pont névralgique de la grande région de Montréal. Autant ne pas se tromper en le remplaçant par une nouvelle structure. Et pourtant, au milieu des chicanes entre Québec et Ottawa, on semble se diriger vers un futur pont Champlain qui n’augure rien de bon, avec quelques aberrations à la clé.

Chaque jour, 160 000 voitures lui passent sur le corps pour se rendre à Montréal ou sur la rive-sud. C’est le pont le plus achalandé au Canada.

Il est l’épine dorsale du transport en commun routier entre la métropole et les banlieues sud.

Chaque année, la valeur des marchandises échangées entre le Canada et les États-Unis qui transitent sur ce pont s’élève à 20 milliards de dollars.

Et surtout, c’est un pont qu’on regarde tous les jours, autant pour ceux qui le traversent matin et soir, que pour les résidents qui vivent autour et les touristes qui peuvent profiter de la plus belle vue de Montréal, surtout le soir.

Ce géant de béton et d’acier doit maintenant être remplacé. Il est usé à la corde. Que faire?

Le ministre fédéral Denis Lebel, anciennement à Transports Canada, pilote le dossier, lui qui est maintenant lieutenant de Stephen Harper pour le Québec. Le pont enjambe la voie maritime, le fleuve Saint-Laurent, il est donc de compétence fédérale. Lebel est présent dans les médias, répond aux questions, écoute les débats et semble conscient de l’importance de ce pont pour Montréal et l’économie du Québec en entier.

Il était d’ailleurs à Montréal ce matin (mercredi 2 octobre) pour une annonce, et il en a profité pour confirmer que le pont va encore plus mal que prévu. Il souffre, au point où la mise en service du futur pont Champlain, prévu en 2021, devra être devancée. On ne sait pas encore de combien de temps, toutefois.

Dans ce projet, il y a plusieurs problèmes qui pointent à l’horizon.

Voici quelques réflexions sur le futur pont Champlain, les choix d’Ottawa et les demandes de Québec:

- L’architecture. C’est l’une des aberrations de ce projet de remplacement. Toujours rien de prévu pour qu’il soit beau, ce nouveau pont, et pas seulement fonctionnel.

Une broutille? Montréal est officiellement ville de design de l’UNESCO. Probablement la ville avec ce titre qui cherche le moins à construire avec panache et style.

Or, ce pont est l’occasion d’ajouter une signature à Montréal. Le stade olympique est l’édifice qui représente le plus souvent Montréal à l’étranger, notamment sur les cartes postales. Il est temps de passer à autre chose.

Et ce n’est pas une question d’argent. On peut construire design, avec beauté, pour un prix tout à fait compétitif. Les quelques millions que coûterait un concours international d’architecture et le choix d’un design approprié représentent une goutte d’eau pour un objet qui sera utile et visible pendant 50 ans, voire 100 ans. Il faut mettre le (petit) prix de la qualité. On a été assez «cheap» avec nos infrastructures depuis quelques années, avec les résultats que l’on connait.

À force de penser petit, on devient petit.

Sous l’impulsion de Nathalie Bondil, directrice générale du Musée des beaux-arts de Montréal, 150 personnes du milieu des affaires et de l’art ont signé une lettre demandant au gouvernement fédéral de tenir compte de l’aspect architectural du projet.

Denis Lebel n’a pas dit non, mais il n’a pas dit oui. En mai dernier, il a demandé à la Ville de Montréal et au Centre canadien d’architecture de lui soumettre un rapport avec des options pour inclure l’aspect architectural au projet. Ce rapport sera analysé sous peu par les fonctionnaires à Ottawa.

Mais en conférence de presse ce matin, le ministre a plaidé l’urgence d’agir et a semblé remettre en question cet aspect du projet. «Ce processus et l’analyse du rapport devrait se terminer prochainement et une décision à cet égard sera prise sous peu en considérant ce que je vous ai amené tout à l’heure comme essentiel, de devancer la construction du nouveau pont le plus que nous le pourrons», a-t-il dit.

En réalité, ce rapport d’analyse aurait dû être lancé bien avant le printemps dernier. Près de deux ans après l’annonce du projet…

Un concours international d’architecture devrait être sur les rails depuis des mois déjà…

Dans une entrevue fort éclairante accordée au magazine L’actualité, le «roi des ponts» en France, l’ingénieur Michel Virlogeux, célèbre concepteur du viaduc de Millau, affirmait qu’il est possible de bâtir pour 100 ans un ouvrage à la fois beau et inspirant… sans que les contribuables paient la facture pendant un siècle.

Voici comment il décrit un pont réussi:

«Un pont est réussi quand il est bien adapté à son emplacement et à sa fonction, pas trop lourd, avec de belles formes. Quand le pont est beau, la question ne se pose pas, les gens le voient tout de suite ! Lors de l’inauguration du viaduc de Millau, en 2004, il y avait des télés du monde entier. Les premières années, il recevait 10 000 visiteurs chaque semaine. C’est un pont réussi», dit-il.

Certains devraient prendre des notes.

- La facture du projet. On évalue que la construction du nouveau pont oscillera entre 3 et 5 milliards de dollars. À ce prix, on a l’impression qu’il pourrait être plaqué d’or!

On aura une meilleure idée de la ventilation des coûts lorsque le plan d’affaires sera connu, plus tard cet automne.

Je veux bien croire que le futur pont Champlain enjambe le fleuve et que ça complique la construction, mais Montréal n’est pas la seule ville dans cette situation. Au bas de ce billet, je vous présente des ponts (photos à l’appui) plutôt audacieux et jolis… et qui ont coûté beaucoup moins cher que 5 milliards de dollars.

- Le concept du péage. C’est une pomme de discorde entre Ottawa et Québec. Avec raison. Il y a matière à poser des questions sur la raison évoquée et les tarifs envisagés.

D’abord, sur le principe même. On peut trouver que les péages sont utiles pour financer le transport en commun ou changer les habitudes de transport des gens dans une région.

Le gouvernement fédéral affirme plutôt que le péage est essentiel pour financer le pont. «Afin de minimiser le recours aux fonds publics, le pont sera à péage comme prévu», soutient Denis Lebel.

Mais le vieux pont Champlain, construit en 1967, est depuis longtemps amorti dans les comptes du gouvernement. On savait bien un jour qu’il faudrait le remplacer, il ne sort pas de nulle part. Ne devrait-on pas avoir prévu un budget de remplacement quand une artère aussi vitale arrive à la fin de sa vie utile, et que le nouveau pont sera utilisé pendant 50 à 100 ans?

Doit-on rappeler que les Québécois paient leur part d’impôt à Ottawa également pour remplacer les infrastructures vieillissantes?

Car le nouveau pont Champlain ne se compare pas aux autres ouvrages payants construits en PPP dans les dernières années à Montréal, que ce soit le pont de l’A25 à Laval ou l’autoroute 30 sur la rive-sud. Il n’est pas un ajout à l’offre actuelle. Il remplace une infrastructure existante.

L’A25 et l’A30 offrent des choix à ceux qui ne veulent pas subir les bouchons. Il augmente les possibilités. Les gens payent pour ce choix supplémentaire, très bien. Mais le futur pont Champlain n’apporte rien de plus. Pourquoi les usagers devraient-ils subitement payer leur passage?

Il y a matière à questions…

- L’effet du péage. Imposer le péage sur un seul pont de la rive-sud pose des problèmes.

La Presse a mis la main sur une étude, commandée par Ottawa, qui analyse l’impact «catastrophique» d’un péage sur le futur pont Champlain. La firme Steer Davies Gleave (SDG) estime que 30 000 voitures migreront vers d’autres ponts chaque jour si le péage est imposé sur le futur pont Champlain en 2021. À cet exode s’ajoutent 2500 camions qui se tourneraient vers d’autres traversées. Au total, 22% des véhicules qui circulent sur le pont Champlain se dirigeraient ainsi vers les autres ponts.

L’effet du péage déstabiliserait tout le transport de la rive-sud et du sud-ouest de Montréal. Une aberration. Les autres ponts n’ont pas la capacité d’accueillir un tel trafic migrateur.

Par la bande, sans le dire, on est ainsi en train d’imposer le péage sur tous les ponts de la rive-sud. La seule option pour éviter la catastrophe. Et si la rive-sud est truffée de péages, l’effet sera d’avantager la rive-nord. À terme, on va donc probablement imposer des péages sur la rive-nord aussi.

Or, est-ce que des péages sur les ponts représentent une bonne solution pour Montréal?

Pourquoi pas un péage régional, qui lutte contre l’étalement urbain et aurait moins de chance de punir le centre-ville de Montréal? La métropole québécoise n’est pas Londres. Elle n’a pas la même densité urbaine, pas la même richesse, pas la même offre de transport en commun. Restreindre l’accès à l’île avec des péages sur les ponts est un pensez-y-bien en terme économique.

Si les élus font le choix d’un péage routier dans la région de Montréal, il faudrait étudier plusieurs avenues, avec sérieux, sans précipitation. Mettre des péages sur les ponts n’est pas la seule possibilité.

Mais pour ça, le fédéral ne doit pas décider seul dans son coin. L’action doit être concertée. Et Québec, tout comme la ville de Montréal, doivent être constructif et chercher à convaincre Ottawa de bien-fondé de la réflexion.

..

- Le coût du péage. Si l’effet s’annonce aussi «catastrophique», c’est notamment en raison du coût par passage envisagé.

Les chiffres qui circulent font état d’un passage qui coûterait entre 5 $ et 7 $. Soit le même prix que le pont de l’A25 à Laval sans la passe annuelle. (Je répète que l’A25 est un ajout à l’offre actuelle, pas le futur pont Champlain.)

Le ministre Lebel a dit qu’il attend le plan d’affaires qui sera déposé en octobre avant de commenter les futurs tarifs. Il a soutenu que plusieurs options sont encore à l’étude, et il a semblé rejeter le chiffre le plus élevé, celui de 7 $. «C’est prématuré de parler d’un coût de péage. On est conscients des prix de péage dans la grande région de Montréal. Il est clair que pour l’instant cette information-là est erronée», a dit Denis Lebel.

Disons que la facture s’arrête à 5 $ le passage. Il y a 160 000 passages par jour sur le pont Champlain. Mettons qu’à ce prix, l’achalandage baisse un peu, comme le prévoit la firme SDG. Aux fins de l’hypothèse, fixons le tout à 130 000 passages par jour.

Le consortium privé qui va remporter le contrat de gestion du pont récolterait donc environ 237 millions $ par année. À ce rythme, avec un pont à 5 milliards de dollars, il est payé en 21 ans. Même s’il doit durer entre 50 et 100 ans. Où est l’urgence de fixer ce type de tarif élevé?

- La facture du transport en commun. Québec voudrait que le fédéral finance le système de train léger sur rail qui passera sur le futur pont Champlain. Un projet qui frôlerait les 2 milliards de dollars.

Ottawa réplique que le transport en commun est de compétence provinciale et qu’il est prêt à payer sa part, mais à l’intérieur de l’enveloppe monétaire pour les infrastructures qu’il verse chaque année au Québec. Le gouvernement du Québec doit ainsi faire des choix, trier ses priorités, et utiliser le mécanisme existant, comme Toronto l’a fait avec le prolongement de son métro.

Sur ce point, Ottawa a raison. S’il fait une exception pour ce projet, les demandes vont affluer des quatre coins du Canada. Il est plus sage de passer par un programme existant, avec des montants prévisibles à long terme (Chantiers Canada sera renouvelé en 2014 pour une autre décennie).

- Dernière aberration, le changement de nom. L’idée flotte depuis un moment du côté de Denis Lebel, qui voudrait bien imprimer sa marque. Le nom de Maurice Richard a été entendu. (Dieu merci, le nom Elizabeth II ne serait pas dans les plans!)

Pourtant, Champlain fait très bien l’affaire. Le nom est connu, apprécié, et directement lié à l’histoire du Québec et à son développement (fondateur de la Nouvelle-France). Champlain a un lien naturel avec ce fleuve qu’il a sillonné. On ne peut pas passer notre temps à renommer nos rues et nos installations. Le devoir de mémoire est également de ne pas succomber à la tentation de débaptiser nos infrastructures au profit des héros populaires plus récents.

Je n’ai rien contre l’appellation Maurice Richard, qui est d’ailleurs déjà apposée sur un aréna. Ce qui lui va à merveille, compte tenu de sa carrière. Et on peut très bien lui trouver un nouvel ouvrage tout frais si on veut honorer davantage le hockeyeur.

Pas besoin de rebaptiser le pont Champlain.

En terminant, voici des ponts audacieux… et moins dispendieux que les 5 milliards de dollars du futur pont Champlain, qui fera 3,4 km de longueur d’une rive à l’autre.

Le viaduc de Millau, en France, est l'un des ponts à haubans les plus spectaculaires d'Europe. Fruit d'une collaboration entre Michel Virlogeux et l'architecte britannique Norman Foster, il a été inauguré en 2004. (créait: Bob Gibbons / Alamy)

Le viaduc de Millau, en France, est l’un des ponts à haubans les plus spectaculaires d’Europe. Fruit d’une collaboration entre Michel Virlogeux et l’architecte britannique Norman Foster, il a été inauguré en 2004. Coût: 400 millions d’euros pour 2,5 km de longueur. (crédit: Bob Gibbons / Alamy)

Pont Vasco de Gama, à Lisbonne, au Portugal. Lomgueur de 17,2 km. Coût: 1,2 milliards de dollars. Construction 1995-98. (crédit photo: Osvaldo Gago - fotografar.net)

Pont Vasco de Gama, à Lisbonne, au Portugal. Lomgueur de 17,2 km. Coût: 1,2 milliards de dollars. Construction 1995-98. (crédit photo: Osvaldo Gago – fotografar.net)

Pont Paik Nam June Media, à Séoul, en Corée du Sud. Construction entre 2012-2016. Longueur: 1,1 km. Coût: 540 millions de dollars. (crédit: Designboom)

Pont Paik Nam June Media, à Séoul, en Corée du Sud. Construction entre 2012-2016. Longueur: 1,1 km. Coût: 540 millions de dollars. (crédit: Designboom)

 

Pont Erasmus, à Rotterdam, au Pays-Bas. Longueur 802 mètres. construction: 1994-96. Coût: 100 millions de dollars.

Pont Erasmus, à Rotterdam, au Pays-Bas. Longueur 802 mètres. construction: 1994-96. Coût: 100 millions de dollars.

Pont Juscelino Kubitschek, à Brasilia, au Brésil. Longueur de 1,2 km. Coût: 56,8 millions $. Construction: 2000-2002.

Pont Juscelino Kubitschek, à Brasilia, au Brésil. Longueur de 1,2 km. Coût: 56,8 millions $. Construction: 2000-2002.

 

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Le grand sacrifice

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J’ignore pourquoi je me suis mis en colère. C’est monté en moi, comme un parasite vous pourrit le sang et vous contamine le cœur, la tête. Ce n’était la faute de personne, mais j’en voulais à tout le monde.

À 14 ans, la mince glace de l’enfance sur laquelle je marchais s’était rompue. Mes parents m’aimaient. Ils avaient de l’argent. J’aurais pu faire ce que je voulais. Je n’avais envie de rien.

Il m’a fallu des années (et un enfant) pour commencer à imaginer comment mon père et ma mère vivaient cela. J’y repense en regardant la télésérie américaine The Killing, dans laquelle une fille de 17 ans est assassinée. Ses parents découvrent alors ses secrets, sa vie en lisière de la leur. Quelle angoisse j’ai dû faire vivre aux miens, inconscient de leur vie intérieure, tout englué que j’étais dans cette colère égoïste et sans objet. À 17 ans, j’ai quitté la maison, la famille, délaissé à moitié mes études. Mes parents ont fait la seule chose possible : ils m’ont laissé me casser la gueule.

Comme ces journées où, à 8 ans, je disparaissais jusqu’au crépuscule pour jouer dans le bois. Comme les soirs où, à 14 ans, j’errais dans le Vieux-Québec. Comme lorsque je rentrais complètement stone à 16 ans. Ils me laissaient vivre ma vie, avec quelques balises mouvantes, courant le risque que j’en perde la maîtrise.

Peut-être avaient-ils confiance : le travail de fond qui me permettrait d’émerger un jour avait été accompli. Ils m’avaient inculqué des valeurs, m’avaient fourni une éducation irréprochable et donné le goût d’une vie riche d’autre chose que des choses, tenant ma main à tous les bons moments. Puis, ils l’avaient lâchée. Sur une période de plusieurs années. Un doigt à la fois.

C’est à cela que je pensais en regardant The Killing. Mais aussi en lisant les statistiques sur la détresse des étudiants : 90 % se disent dépassés par l’ampleur de la tâche et 63 % sont accablés par la solitude. Des chiffres qui proviennent d’un sondage effectué de janvier à avril 2013 par la Canadian Organization of University and College Health. Quelque 30 000 étudiants ont participé à l’enquête, la plus vaste menée à ce jour sur ce sujet.

Presque 10 ans plus tard, elle fait écho à l’article-fleuve « Nation of Wimps », de Psychology Today, dans lequel les directeurs d’universités détaillaient la multiplication des cas graves de troubles de santé mentale, d’abus complètement délirants et de dérives comportementales, que les psychologues attribuent à un manque d’autonomie des étudiants. Ces derniers apprennent à cerner leurs limites, mais trop tard.

Cette tendance se confirme au Québec : une génération de parents poules serait en train de produire une descendance de « moumounes ». Dans La Presse, il y a quelques semaines, on rapportait que le collège de Maisonneuve, à Montréal, organise des réunions dès le mois de juin pour venir à bout des angoisses des futurs étudiants et, surtout, de leurs parents, qui ont peur de ne plus savoir comment accompagner leurs enfants dans leur cheminement scolaire. Des enfants qui sont presque des adultes…

Pour ceux-là, il est trop tard. Leurs parents les ont couvés trop longtemps. Ils ont voulu les préserver du monde. Le choc avec la réalité sera brutal.

C’est ce que je me dis chaque fois que ma fille, qui aura bientôt neuf ans, disparaît du rétroviseur. Chaque fois qu’elle claque la portière pour aller chez des amies du quartier dont je ne connais pas trop les parents. Chaque fois qu’elle part faire un tour à vélo dans cette rue où des crétins font vrombir leurs moteurs. Elle sait ce qu’elle doit faire. Elle apprend à exercer son jugement.

J’essaie de lâcher sa main, un doigt à la fois. J’ai peur pour elle maintenant, afin qu’elle puisse avoir confiance plus tard. C’est le plus difficile des renoncements lorsqu’on est parent. Le sacrifice de notre quiétude, pour que nos enfants puissent apprendre à vivre. Avec, et surtout sans nous.

+

Sortir du rang sans complètement en décrocher, ça s’apprend. C’est ce qu’expose le professeur et travailleur social Michael Ungar dans Le syndrome de la mère poule. Une enfance trop encadrée et dénuée de risques est un handicap, dit-il. Le jugement s’apprend, la liberté aussi. Petit à petit. Pendant qu’on l’est.

 

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Éducation pour en finir avec le chocolat

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Le virage santé amorcé en 2008 dans le milieu de l’éducation n’a pas touché que le menu des cafétérias. Les écoles rivalisent désormais d’imagination pour remplacer la traditionnelle vente de chocolat par des campagnes de financement moins caloriques. Voici ce que votre neveu ou votre petite voisine pourraient tenter de vous vendre au cours des prochains mois pour financer l’aménagement d’un terrain de soccer, la production d’une pièce de théâtre, le voyage de fin d’année…

Les indispensables

Papier hygiénique, essuie-tout et mouchoirs : une vente d’articles de première nécessité a lieu tous les ans à l’école secondaire du Verbe Divin, à Granby, pour financer des bourses d’études. Question de stimuler les ventes, les élèves perçoivent une commission, qu’ils peuvent utiliser entre autres pour payer leur repas au bal des finissants.

C comme compost

L’école primaire Sainte-Famille de Victoriaville se transforme en petite usine lors de la vente annuelle de compost. La matière organique, offerte à l’école par la municipalité, est ensachée par les élèves. La campagne de financement trouve même un écho dans les salles de classe : « Nous élaborons le message inscrit sur nos affiches de promotion pendant les cours de français », explique Suzanne Houle, enseignante de 1re année.

Des questions payantes

De quel handicap souffrait Beethoven ? C’est le type de questions du jeu-questionnaire « Mozart en herbe » que les élèves de l’école à vocation musicale Le Plateau, à Montréal, posent à leurs proches. Attention : chaque mauvaise réponse coûte de 25 cents à 1 dollar, selon le niveau de difficulté de la question.

Bleu, brie, chèvre

L’an dernier, l’école primaire de l’Estran, à Rimouski, a tenté de donner un nouveau souffle à sa campagne de financement en vendant des coffrets de fromages fins. Opération réussie : 800 coffrets, à 25 dollars chacun, ont trouvé preneur. Et pour agrémenter la collation, l’école vend aussi des pommes de Trois-Pistoles.

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Nouvelle enseigne et plus de contenu

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C’était à l’automne 2006. J’avais pris la décision de retourner au journalisme, après une intermède d’un an en production télévisuelle avec mon ami Stéphan Bureau. Paule Beaugrand-Champagne, alors éditrice de L’actualité, et Carole Beaulieu m’invitèrent à me joindre au deux premiers blogueurs du site web du magazine, le regretté Michel Vastel, un redoutable et estimé chroniqueur politique, et Pierre Cayouette, journaliste spécialisé dans le domaine culturel et, depuis quelques années, éditeur de livres.

C’est ainsi que j’ai commencé à commenter l’actualité économique plusieurs fois par semaine. Je me souviens, mes premiers textes étaient très longs et il fallait quelquefois être perspicace pour en deviner le sens! Paule, la première, m’avait prié d’exprimer mes opinions plus nettement et sans retenue. Un blogueur commente et s’inscrit dans le débat, pas en marge. Je n’ai jamais oublié la leçon.

Pourquoi ce préambule aux teintes nostalgiques? C’est que vous ne retrouverez plus mes textes sous la rubrique «Blogue de Pierre Duhamel». Cela disparaît. En contrepartie, L’actualité a créé un espace commun — le blogue Économie — qui regroupera mes textes et ceux de Kathy Noël, que vous aurez la chance de lire plus régulièrement sur le site du magazine.  Ce nouveau format permettra aussi d’accueillir des collaborations ponctuelles, en phase avec l’actualité.

À L’actualité, nous faisons le pari que plus de textes, une meilleure prise sur l’actualité, plus de fluidité, plus de têtes, devraient fidéliser et attirer plus de lecteurs. Je perds peut-être ma marquise, mais j’y gagnerai certainement au change.

Vous aussi !

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Blog de Julesetmel - Les préparatifs

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Blog de milou - CASTIGADOS

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Politique américaine des élus atomisés et terrifiés

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Photo: Mladen Antonov/AFP/Getty Images

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Le système politique québécois et canadien, inspiré du parlementarisme britannique, repose pour une bonne part sur la ligne de parti. Ce système est souvent critiqué au nom de la démocratie, car il ferait des élus des moutons qui au lieu de voter selon leur opinion, ne ferait que suivre les directives données par la direction du parti.

C’est bien mal connaître le fonctionnement des caucus de députés, en tous cas de celui du PQ. Avant qu’une ligne de parti soit définie par le caucus sur une question difficile, les élus ont en effet des discussions très vives et qui peuvent s’étendre sur plusieurs semaines. Lors de ces débats parfois enflammés, on entend plus de rugissements que de bêlements, croyez-moi.

Et surtout, cette vision superficielle de la démocratie bien-pensante fait l’impasse sur un fait crucial:  la ligne de parti protège nos élus de l’influence des groupes de pression et en particulier des plus radicaux d’entre eux.

Pour illustrer mon propos, rien de mieux que l’exemple américain, où le mécanisme de la ligne de parti n’est pas dans la culture politique de cette grande démocratie. Cela fait en sorte que chacun des 435 élus de la Chambre des représentants doit décider lui-même quelle sera sa ligne de conduite sur chaque vote. Les élus peuvent bien sûr suivre les mots d’ordre des leaders de chaque parti, mais il est acquis qu’ils peuvent en déroger, contrairement à Québec, où la discipline de parti est au centre du système parlementaire.

Cette liberté des élus américains est un marché de dupes, car elle les atomise en une multitudes d’individus laissés sans défense. Ces individus atomisés deviennent beaucoup plus vulnérables aux pressions et au chantage que ne le serait un groupe compact de centaines d’élus votant ensemble, selon une ligne de parti.

On se demande souvent, de ce côté-ci de la frontière, comment ça se fait que même après une fusillade meurtrière dans une école, les élus américains soient incapables de voter des lois pour contrôler la circulation et la possession des armes à feu. C’est pourtant très simple: les élus sont terrorisés par la National Rifle Association (NRA).

Je vous invite vraiment à lire cet article du Washington Post, dont le titre - NRA Tactics: take no prisoners - est en soi très révélateur. On y explique en long et en large les méthodes de ce puissant groupe de pression pour punir et défaire tout parlementaire qui s’opposerait, même de façon très modérée, au contrôle des armes à feu. Les élus américains sont terrorisés à l’idée que la NRA décide de s’en prendre à eux et on voit les résultats.

Face à un groupe compact d’élus solidaires qui suivent une ligne de parti, le lobby des armes ne représenterait pas une si grande menace. Mais face à un élu atomisé, laissé à lui-même, la puissance de feu politique de la NRA est effrayante.

Ces jours-ci, on regarde avec effroi le Congrès refuser à l’administration américaine les crédits permettant à l’État de fonctionner. Ça nous semble incroyable que la partisanerie politique puisse mener à pareille folie. Mais là encore, c’est la vulnérabilité des élus atomisés qui joue.

Le bras de fer entre les Républicains et les Démocrates tourne autour de la réforme du système de santé du président Obama, le Obamacare. La frange la plus radicale du Parti républicain veut stopper cette réforme à tout prix, y compris en mettant en péril l’économie américaine.

C’est de la folie, bien sûr, et la majorité des élus républicains ne sont pas prêts à aller jusque là. Cependant, ils sont terrorisés à l’idée que des mouvements comme le Tea Party ou encore plus sérieux, un puissant groupe comme le Heritage Foundation, leur fassent payer très chèrement un accord avec les démocrates. Une majorité d’élus républicains se retrouve donc tenue en otage par une minorité qui les terrorise.

Autre folie à nos yeux (du moins à mes yeux): l’obstination des élus américains à ne pas taxer les plus riches, ce fameux 1% qui détient une part toujours plus importante de la richesse de la plus grande économie du monde.

Pour réduire le déficit budgétaire, des réductions de dépenses très importantes ont été effectuées dans les déjà maigres programmes sociaux. Le simple bon sens voudrait que les ultra-riches américains participent à l’effort budgétaires en payant plus d’impôts. Au lieu de ça, les Républicains exigent au contraire des baisses d’impôt pour ce 1%. C’est que, bien sûr, ils ont peur de subir une campagne politique organisée par les ploutocrates milliardaires.

L’exemple américain, avec ses élus atomisés et terrorisés, illustre parfaitement les effets pervers de la vertu démocratique bien-pensante, déconnectée qu’elle est de la dure réalité politique.

À tout prendre, vous aurez compris que je préfère le système de la ligne de parti qui, si désagréable puisse-t-elle paraître, n’en protège pas moins nos élus de ces groupes de pression si délétères pour la démocratie.

Pour paraphraser Churchill, notre système politique est bien imparfait, mais c’est le moins mauvais qu’on ait trouvé.

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Infographie — Des algues à tout faire

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Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, les algues représentent 51 % des produits de l’aquaculture mondiale en milieu marin, devant les mollusques (37 %) et les poissons (9 %). On en produit dans le monde plus de 16 millions de tonnes chaque année. C’est qu’on peut tirer des centaines de produits des différentes espèces d’algues, incluant du biocarburant, des additifs alimentaires, des fertilisants. Partout dans le monde, des entreprises et des centres de recherche trouvent chaque jour de nouvelles applications pour les plantes marines.

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Faute d’entrepreneurs prêts à y mettre la main, le Québec n’est encore qu’un tout petit joueur dans ce secteur en ébullition. On ne récolte qu’environ 100 tonnes d’algues par an, utilisées surtout en tant que fertilisants.

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PUBLIREPORTAGE Tirer parti des ressources de la Colombie

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La Colombie, pays regorgeant de ressources naturelles mais peinant à développer ses infrastructures industrielles et sociales, offre aux entreprises canadiennes les avantages du libre-échange et d’un régime fiscal favorable à la croissance.

Pour de plus en plus d’entreprises canadiennes, le moment est donc propice pour envisager d’exporter ou de s’installer en Colombie, quatrième économie d’Amérique latine, affirme Stephen Benoit, représentant en chef d’Exportation et développement Canada (EDC) pour la Communauté andine (Colombie, Venezuela, Équateur, Pérou et Bolivie).

Il ajoute que les Canadiens font des affaires depuis longtemps dans cette république latino-américaine et précise que le Canada est devenu, en 2010, le premier pays industrialisé à conclure un accord de libre-échange (ALE) avec la Colombie. De plus, dès 2013, les sociétés canadiennes pourront éviter les doubles impositions en vertu d’une convention fiscale entre les deux pays.

LA COLOMBIE EN CHIFFRES

  • 4e économie d’Amérique latine
  • 27e marché mondial selon le PIB
  • Près de 48 millions d’habitants
  • Au 2e rang mondial, après la Chine, pour la croissance des exportations
  • Les importations de marchandises en provenance du Canada sont évaluées à plus de 760 millions de dollars

Depuis le début des négociations de l’ALE, en 2007, le nombre de clients d’EDC qui font des affaires en Colombie a dépassé le cap des 200 entreprises, un bond de 50 %. Et grâce à la conclusion d’un ALE avec les États-Unis et le Mexique, la Colombie a aujourd’hui accès à la zone commerciale créée par l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), qui s’est élargie pour permettre la libre circulation des biens entre les quatre pays.

« Outre les réductions tarifaires, sur le plan juridique, un accord de libre-échange favorise une conduite des affaires en toute quiétude sur ce marché », commente Stephen Benoit.

Le Canada possède une longueur d’avance sur les autres membres de l’ALENA lorsqu’il est question de la Colombie, en partie parce qu’il a été le premier à signer un ALE avec elle, mais surtout en raison des similitudes entre les deux pays en matière de ressources et de développement.

Affinités avec les entreprises canadiennes

« Nos économies sont similaires quant à l’importance des hydrocarbures et des mines », fait remarquer Stephen Benoit. « Le Canada a su bâtir une solide infrastructure de base, et la Colombie doit maintenant faire de même pour devenir plus concurrentielle mondialement. »

Grâce aux réformes économiques, politiques et sociales amorcées il y a dix ans, le taux de violence politique et criminelle a baissé et la Colombie jouit à présent d’une cote de solvabilité de première qualité.

Par ailleurs, ces années de turbulence ont entraîné un « sous-investissement dans l’ensemble des infrastructures colombiennes » – transports, projets de construction, services sociaux et financiers, domaines dans lesquels certaines entreprises canadiennes ont une expertise reconnue. Plusieurs d’entre elles sont d’ailleurs déjà présentes dans le pays.

« Nous sommes des acteurs de premier plan dans les secteurs minier, pétrolier et gazier, mais ensemble nous talonnons les entreprises colombiennes en fait de présence dans ces secteurs et de taux de pénétration », précise Stephen Benoit.

Certaines des sociétés canadiennes – qui ont amené avec elles plus de 50 fournisseurs et sous-traitants – considèrent d’ailleurs Bogotá, la capitale, comme une plaque tournante régionale et un tremplin pour exporter et investir sur les dynamiques marchés des hydrocarbures d’autres pays andins.

Parex et l’énergie colombienne

Parex Resources Inc., de Calgary, est une des sociétés canadiennes d’exploration et d’exploitation pétrolière et gazière déjà présente en Colombie, où elle s’est établie avec l’aide d’EDC.

« De nombreux programmes de base d’EDC nous ont été indispensables », affirme Wayne Foo, son président et chef de la direction. Un programme d’assurance, en particulier, a permis à Parex de couvrir le dépôt que le gouvernement exige de toute société énergétique étrangère en activité en Colombie.

« Nous avons ainsi acquis des droits d’exploration et d’exploitation pétrolière bien plus vite que certains de nos concurrents étrangers », explique Wayne Foo. « Notre relation avec EDC a été au cœur de notre réussite. »

Ce succès se reflète dans la croissance de la production pétrolière de Parex en Colombie : 15 000 barils par jour en 2013 (zéro en 2009), des recettes annuelles atteignant 400 millions de dollars et des profits de 250 millions de dollars.

Cette percée de Parex a aussi profité à ses fournisseurs et à ses financiers canadiens, ainsi qu’aux gouvernements colombien et canadien.

« Nous essayons de nous procurer au Canada tout ce qui ne peut être fabriqué en Colombie », dit Wayne Foo, citant la machinerie et l’équipement que Parex a importés du Canada pour ses activités colombiennes.

« De plus, l’entreprise étant capitalisée au Canada et cotée à la Bourse TSX, ses bénéfices d’exploitation tirés de la montée du cours des actions sont imposés au Canada. C’est probablement la plus importante retombée pour notre pays. »

Il souligne que le respect des gens, des coutumes locales et de l’environnement est primordial pour toute entreprise ciblant le marché colombien. Parex, pour sa part, de concert avec les collectivités et les autorités locales, est en train d’établir des « services sociaux et des programmes d’investissement volontaires » sur ses sites d’exploitation.

Une présence profitable

« En tant que propriétaires, nous ne sommes ni des invités, ni des citoyens du pays. Notre présence doit profiter au pays d’accueil », souligne Wayne Foo.

Il répète le conseil de son père : « Où qu’on aille, les gens veulent être traités comme des êtres humains, et non comme des personnes qui gênent. »

Les perspectives de la filière énergétique en Colombie sont prometteuses. « On y trouve de très riches bassins inexplorés selon les critères nord-américains, surtout en raison des problèmes de sécurité qui ont affligé la Colombie. Les coûts d’exploration et de mise en valeur des ressources y sont plus élevés qu’en Amérique du Nord, mais le régime de redevances est moins coûteux pour les entreprises, comme la nôtre, qui sont prêtes à explorer et à exploiter des champs pétrolifères moins importants », conclut Wayne Foo.

EDC s’installe en Colombie

EDC ouvrira sa première représentation en Colombie à l’automne 2013. Stephen Benoit, son représentant en chef pour la Région des Andes, sera en poste à Bogotá.

« La Colombie est une des grandes économies sud-américaines et représente un marché grandissant pour les exportations et les investissements canadiens. Les importantes réformes institutionnelles et commerciales menées au cours des dernières années ainsi que le rétablissement de la sécurité au pays ont permis le retour massif des grandes sociétés canadiennes », explique-t-il.

Stephen Benoit travaillera étroitement avec tous les délégués commerciaux du Canada dans la région andine. EDC maintiendra aussi sa présence locale à Lima, au Pérou.

L’article Tirer parti des ressources de la Colombie est offert par le magazine d’Exportation et développement Canada, Exportateurs avertis (été 2013). Tous droits réservés. Pour lire d’autres articles d’Exportateurs avertis, rendez-vous au www.edc.ca.

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Des augmentations de salaire en 2014… Vraiment

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2,7 à 2,8 %: Ce sont les augmentations salariales que peuvent s’attendre à recevoir les travailleurs québécois en 2014, selon le Conseil du patronat du Québec (CPQ) et l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA), qui publient chaque année les prévisions salariales des employeurs.

Vraiment?

L’an dernier, la moyenne des augmentations prévues était de 3,1 % et les travailleurs ont reçu jusqu’à maintenant 2,2%.

Les employeurs tiendront-ils leur promesse pour l’an prochain? On peut en douter, compte tenu des mauvaises nouvelles sur l’état de santé de l’économie québécoise et cette menace de récession qui plane. Dans les faits, il est plutôt rare de voir un patron accorder des augmentations de salaire à ses employés qui restent quand il vient de licencier les autres.

Y penser deux fois alors alors avant de se lancer dans les grandes dépenses. Une consolation, relative: l’écart de salaire entre les patrons et les employés ne devrait pas se creuser. L’augmentation des patrons sera moins de 0,1% supérieure à celle des employés.

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L’impact du shutdown sur les voyages d’affaires

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Maintenant que le shutdown en est à sa deuxième journée et qu’il pourrait persister, comment cette paralysie gourvernementale états-unienne peut-elle affecter l’industrie des voyages d’affaires?

D’abord, et on s’en doute, cette situation n’est pas du tout une bonne nouvelle pour les entreprises qui oeuvrent en tourisme corporatif ou qui en dépendent, soulève la Global Business Travel Association. Celle-ci rappelle que l’industrie des voyages d’affaires pèse 273 B $ aux États-Unis et qu’elle est la première touchée par le shutdown. Sur NBC News, on fait également état de la crainte de faillites chez les petits fournisseurs qui entretiennent des liens d’affaires étroits avec les institutions gouvernementales.

Tant aux États-Unis qu’au Canada, si la situation perdure, les transporteurs aériens, hôtels, compagnies de location de voitures et restaurants pâtiront de l’absence sur les routes et dans les airs de centaines de milliers de travailleurs de l’État, qui se déplacent et qui dépensent dans le cadre de leur travail, en temps normal.

Si la sécurité aérienne et les services de contrôle douaniers ne sont vraisemblablement pas touchés par le shutdown — pour cause de maintien des services essentiels —, le personnel affecté aux demandes de visas et à l’émission de passeports pourrait quant à lui être réduit au minimum, estime-t-on sur Gulliver, un blogue de The Economist, diminuant davantage le nombre de voyageurs d’affaires en déplacement.

Mais d’autres estiment qu’au contraire, ces services demeureront aussi efficaces puisqu’ils sont financés par des frais facturés directement aux particuliers qui les utilisent. Pourtant, lors du dernier shutdown de 1995-1996, jusqu’à 30 000 demandes de visas ont été quotidiennement reportées, tandis que 200 000 demandes de passeports demeuraient sur les tablettes, renchérit Gulliver.

Dans le Globe & Mail, on s’inquiète également des éventuels ralentissements aux postes frontières terrestres (et aussi des délais de transit en ce qui a trait à l’import-export entre le Canada et les États-Unis).

La seule bonne nouvelle pour les voyageurs d’affaires, c’est qu’il y a fort à parier que l’achalandage baissera dans certains établissements hôteliers, si le shutdown perdure. Et ce sera dès lors un bon moment pour voyager aux États-Unis à moindre prix, à mesure que la demande diminuera.

En revanche, les gens d’affaires qui disposent de temps libre entre deux rencontres voient déjà s’amoindrir l’éventail des lieux à visiter, à commencer par tous les sites gérés par le National Park Service, les parcs nationaux fédéraux, la NASA, la statue de la Liberté ou le Smithsonian Institute… À moins que de bons samaritains se portent volontaires pour guider gratuitement les touristes, là où c’est possible de le faire.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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