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De GGP à GGB

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Le challenge du jour : prendre un grand bol d'air à Golden Gate Park puis filer jusqu'à Golden Gate Bridge en suivant la côte.Finalement, j'ai
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Jean Dorion «Ce projet de Charte est peut-être le coup le plus dur jamais porté au mouvement indépendantiste

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Photo: Martine Doyon

Photo: Martine Doyon

Membre fondateur du Parti québécois, Jean Dorion milite au sein du mouvement indépendantiste depuis plus de 50 ans. Il a notamment présidé la Société Saint-Jean-Baptiste — de 1989 à 1994 et de 2003 à 2008 — et a été député du Bloc québécois de 2008 à 2011. Mais au lendemain des élections provinciales de 2012, il a, dans une lettre au Devoir, rendu public le malaise que lui inspirait le virage identitaire emprunté par le PQ, particulièrement avec sa Charte de la laïcité, mieux connue ces temps-ci sous le nom de Charte des valeurs québécoises. «Pour la première fois depuis qu’existe le PQ, avouait-il, je n’ai pas voté pour ce parti.»

Aujourd’hui, Jean Dorion persiste et signe. Dans son essai Inclure: Quelle laïcité pour le Québec?, publié le mois dernier, il dénonce la Charte des valeurs comme étant non seulement une «injustice, principalement dirigée contre des femmes», mais aussi «une erreur stratégique aux conséquences désastreuses» pour le projet d’indépendance du Québec. Quelques jours avant les sorties de Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry, il a accordé une entrevue à L’actualité au cours de laquelle il a parlé des motivations du gouvernement Marois, des répercussions de la Charte sur l’avenir du mouvement souverainiste et de son expérience personnelle auprès de femmes voilées.

Dans votre introduction, vous vous défendez de trahir le projet indépendantiste.

Ce projet de Charte est peut-être le coup le plus dur jamais porté au mouvement indépendantiste au Québec. On se détourne de l’immigration, qui constitue une grande partie de l’avenir de la province, et on se détourne aussi des jeunes. J’ai vu les derniers sondages, et les moins de 45 ans n’approuvent ce projet que dans une proportion de 35%. Ce n’est pas en s’éloignant des jeunes et des immigrants qu’on va réussir à faire l’indépendance. Se taire, c’est trahir des idéaux pour lesquels je me bats depuis plus de 50 ans.

Vous dites que la laïcisation n’est qu’un objectif secondaire du projet de Charte.

L’objectif central est de rassembler les gens qui ont peur de la nouveauté, dans ce cas-ci de la présence de quelques milliers de femmes qui portent le foulard. C’est électoraliste et ça ne vise que le court terme.

Bernard Drainville a beaucoup insisté dans les médias sur le «malaise» qu’éprouvent les Québécois à l’égard du voile. Le gouvernement a-t-il le devoir de remédier à de tels malaises?

Une façon d’y remédier, c’est de faire de l’éducation populaire, d’expliquer aux gens qu’il n’y a pas à s’inquiéter et de donner l’exemple en étant tolérant. Si le gouvernement ne se montre pas tolérant, ce sera difficile de combattre l’intolérance dans la société. Je pense que René Lévesque n’aurait pas hésité à donner son point de vue sur ce sujet et qu’il n’aurait pas du tout été dans le sens de ce que fait actuellement le PQ.

Vous affirmez que, dans les milieux nationalistes, il existe une profonde inquiétude en ce qui concerne les choix politiques et linguistiques de bon nombre d’immigrants.

Oui, c’est pourquoi il faut essayer de se rapprocher du milieu immigrant, de s’y faire des amis. Je connais beaucoup d’immigrants qui adhéraient au PQ et qui l’ont lâché à cause de cette Charte. Ils voient dans cette forme d’exclusion un prélude à d’autres sortes d’exclusion. Ce n’est pas rassurant.

Compte tenu de cette inquiétude, le PQ a-t-il la capacité de rassurer les populations immigrantes?

À mon avis, non. Ça aurait été possible pour lui d’expliquer le projet, mais cela suppose une présence dans les milieux des minorités ethniques et religieuses. Je pense que le PQ a décidé de s’appuyer sur ceux qu’on appelait traditionnellement les Canadiens français et sur les quelques personnes qui se sont assimilées complètement. Les autres ne les intéressent pas. Ils voient les immigrants un peu comme un instrument pour les projets de la majorité et rien d’autre. Il n’y a pas grand monde qui aime se faire instrumentaliser comme ça.

Vous parlez beaucoup de votre expérience personnelle auprès de musulmans, entre autres avec Karima, la gardienne de votre fille. Les Québécois, et plus particulièrement leurs élus, ont-ils trop peu de liens avec la communauté musulmane?

Oui, en effet. Et cette situation est peut-être en partie attribuable aux musulmans eux-mêmes. Je pense qu’il faut faire un effort pour en avoir de tels contacts. J’ai connu des femmes qui portaient le foulard et qui travaillaient à l’école que fréquentaient mes enfants, dont celle qui a gardé ma fille. Ces contacts étaient forcés, si je peux dire, car même si ces femmes voulaient se retirer dans leur communauté, elles restent impliquées dans la société par leur travail quotidien. Si on devait les exclure de leur travail, on réduirait encore les contacts et on aboutirait à ce que le PQ prétend craindre: le multiculturalisme. C’est là qu’on aboutit quand on discrimine une minorité: les gens vont nécessairement se replier sur leurs milieux culturels et n’auront pas beaucoup de contact avec la majorité.

Comment répondre alors à ceux qui répliquent que le problème est plutôt systémique — ceux qui, comme Bernard Drainville, affirment que l’islamisation à Montréal est une réalité?

C’est une farce. C’est le sens de l’humour spécial de Bernard Drainville. On n’est pas en train d’islamiser Montréal. Il y a une diversification de la société montréalaise, et les musulmans forment de 3% à 4% environ de la population de la métropole. En 2030, d’après certaines prédictions, ils compteraient pour jusqu’à 8% de la population de l’île de Montréal et pour 4% de celle du Québec. Je n’appelle pas ça de l’islamisation.

Vous dénoncez aussi la perception que les Québécois ont du Canada anglais, et votre vision de l’Angleterre est très différente de celle exprimée par Pauline Marois. Est-ce qu’il y a un problème de désinformation dans le débat?

Je crois, oui. De toute façon, Pauline Marois n’est pas une spécialiste du monde anglo-saxon. On l’a vu quand elle est allée en Écosse rencontrer une personne qui ne voulait manifestement pas la voir. Il y a une mauvaise compréhension du monde anglo-saxon chez bon nombre de membres du Parti québécois.

Je pense qu’en général les Nord-Américains de langue anglaise ont beaucoup mieux réussi l’intégration des immigrants. Il y a plusieurs raisons — économiques, entre autres —, mais il y a aussi une attitude beaucoup plus décontractée. Pourquoi? Parce qu’ils se sentent sans doute plus sûrs d’eux et moins menacés que nous. Je pense que la situation dans laquelle nous sommes placés est difficile, mais elle ne nous inspire pas toujours les bons réflexes. Il ne s’agit pas de devenir anglais; il s’agit de mettre ce que l’on apprend chez les Anglo-Saxons au service de notre propre culture, qui s’exprime en français.

De quels réflexes parlez-vous?

Je pense que le catholicisme est une religion qui n’accepte pas le pluralisme, qui n’accepte pas facilement la liberté de conscience individuelle. Ce n’est pas seulement moi qui le dis. Je prends beaucoup de mes idées chez Alain Peyrefitte, qui était ministre dans le gouvernement du général de Gaulle.

Je pense qu’il y a, dans la laïcité québécoise, cette idée que tout le monde doit être pareil. Une partie des laïcistes aimeraient bien que tous soient athées. Ils ne sont pas capables d’y arriver, alors ils tolèrent le catholicisme à la rigueur, mais pas les autres.

Pourtant, vous avez mené un combat pour laïciser la Société Saint-Jean-Baptiste.

Quand j’ai aboli l’exigence d’être catholique pour en être membre, je n’ai pas dit qu’on ne voulait plus de catholiques; tous étaient bienvenus. On acceptait toute sorte de monde, sans poser de conditions particulières en matière de religion.

Vous dites que le Parti québécois a renoncé à  faire en sorte que «les Montréalais apprécient le Québec des régions et que le Québec des régions apprécie la diversité montréalaise». Est-ce une ligne directrice du projet de la Charte que de vouloir séparer Montréal et les régions?

À mon avis, le PQ estime que ce qu’il va perdre à Montréal, il le regagnera en double dans les régions, mais je ne suis pas sûr que cela soit un bon calcul. Une chose est certaine, quels que soient les avantages électoraux, le PQ est en train de ruiner les chances de faire l’indépendance du Québec. Parce que, pour faire l’indépendance, il faut avoir des appuis, peut-être pas majoritaires, mais suffisamment importants sur l’île de Montréal. Si l’île de Montréal est massivement contre la Charte, l’indépendance du Québec sera très difficile à faire.

Avez-vous l’impression d’être sévère à l’endroit des Québécois.

Exigeant, tout simplement. René Lévesque n’est jamais tombé dans la facilité. Ce n’est pas une bonne façon d’agir.

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Retour sur le passage de Pauline Marois aux Finances

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En 2001, suite aux attentats du 11 septembre, l’économie a piqué du nez. C’est Mme Marois qui était alors aux commandes des Finances et elle a déposé un budget dont les mesures ressemblaient beaucoup aux éléments de relance à court terme de la politique économique annoncée lundi.

On l’oublie souvent, mais avant de devenir la première femme première ministre du Québec, Pauline Marois fut aussi la première ministre des Finances. André Pratte, lui, n’a pas oublié. Mais on dirait bien que sa mémoire lui joue des tours. Extrait de son éditorial intitulé «Vieilles recettes»:

« Il y a 11 ans, le premier ministre de l’époque, Bernard Landry, confiait à sa ministre des Finances, Pauline Marois, la tâche de mettre en place un plan d’action audacieux visant le plein emploi. Malgré la pluie de mesures et de millions qu’a fait ensuite tomber le gouvernement sur la province, le taux de chômage est resté obstinément au-dessus de 8%… »

En fait, c’est le budget de relance de 2001 qui contenait une pluie de mesures et de millions et ce fut un grand succès. Dans les mois qui ont suivi, la croissance économique s’est accélérée au Québec, tandis que l’économie chutait au Canada et aux États-Unis.

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Cette croissance économique a permis de créer plus de 60 000 emplois en quelques mois au Québec. Pendant la même période, le Canada n’en créait que 33 000, tandis que les États-Unis en perdaient plus d’un million.

Capture d’écran 2013-10-08 à 10.04.50

De sorte que le taux d’emploi, à 68,3%, a atteint un niveau record.

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Le plan de relance de la ministre des Finances en 2001 a donc parfaitement fonctionné. On espère qu’il en sera de même en 2013-14.

L’autre politique à laquelle fait référence l’éditorialiste de La Presse, c’est celle du plein emploi, lancée non pas en 2001, mais en août 2002. Il ne s’agissait pas d’un budget de relance, mais plutôt d’une politique économique structurante. Nous ne saurons jamais si cette vision du gouvernement Landry aurait pu réussir, puisqu’elle n’a jamais vraiment été mise en oeuvre. Les libéraux ont en effet pris le pouvoir quelques mois plus tard et ils se sont empressés de mettre la politique du précédent gouvernement au rancart.

M. Pratte confond les dates et les politiques et il conclut que la recette, qui n’a jamais été appliquée, n’a pas fonctionné! En conséquence, soutient-il, la nouvelle politique économique à long terme du gouvernement Marois ne fonctionnera pas. Le raisonnement est tellement tordu et sans fondement qu’il aurait pu être concocté par les conservateurs à Ottawa. C’est dire…

L’éditorialiste de La Presse a quand même le mérite de nous rappeler le séjour de Pauline Marois comme ministre des Finances. Une expérience que ni Philippe Couillard, ni François Legault, ni aucun autre élu de l’opposition ne possèdent.

À l’aube d’une campagne où les finances et l’économie prendront une place importante, il y a là, me semble-t-il, un atout non négligeable.

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Blog de lauriannejerome - ossau

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Crise budgétaire overdose de démocratie

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Photo :  Evan Vucci / AP / PC

Photo : Evan Vucci / AP / PC

“Le gouvernement est trop gros et trop important pour être confié aux politiciens.” — Chester Bowles

Si vous êtes parvenus à lire autre chose que des articles sur la Charte des valeurs depuis une semaine, vous savez que le gouvernement américain est actuellement paralysé. Quelques 800 000 fonctionnaires « non-essentiels » ont été mis au chômage technique lundi dernier, et 1,3 million d’autres continuent de travailler, mais sans salaire.

La dernière fois qu’un tel shutdown s’était produit, en 1995-1996, la crise avait duré 21 jours. Nous sommes rendus au jour 7 du shutdown de 2013, et aucune issue claire ne se profile à l’horizon.

Les États-Unis se retrouvent dans cette situation parce que les deux chambres du Congrès — la Chambre des représentants et le Sénat — sont incapables de s’entendre sur le texte de la loi qui allouerait les fonds nécessaires au fonctionnement du gouvernement fédéral pour 2014. Puisque l’année budgétaire du gouvernement commence le 1er octobre, le gouvernement n’a donc plus les moyens de payer ses employés à partir de cette date, avec les résultats qu’on constate.

Pour qu’une loi fédérale entre en vigueur aux États-Unis, elle doit être adoptée (avec un texte identique) par les deux chambres du Congrès, puis signée par le président. Si le président exerce son veto et refuse de signer, une loi peut quand même entrer en vigueur si la Chambre et le Sénat l’adoptent ensuite tous deux avec des majorités des deux tiers. Le Congrès peut ainsi surmonter un veto présidentiel via des votes super-majoritaires. (Historiquement ça n’est arrivé que dans 4% des cas.)

Par contre il n’y a aucun moyen pour un président de faire adopter une loi si celle-ci est bloquée par une ou les deux chambres du Congrès.

C’est ce qui se passe en ce moment. Les Démocrates, majoritaires au Sénat, souhaitent adopter une loi qui financerait intégralement les opérations du gouvernement pour 2014. Les Républicains, qui contrôlent la Chambre, proposent plutôt une loi qui financerait les activités du gouvernement — mais à l’exception de celles reliées à la mise en place de la réforme de la santé d’Obama. Autrement dit, les Républicains — et particulièrement la frange radicale et populiste du Tea Party — ont pris le gouvernement en otage dans l’espoir de troquer le retour à la normale contre la mort d’Obamacare.

(Les Républicains sont évidemment libres de s’opposer à la réforme de la santé d’Obama. Ils l’ont fait avec force en 2010, au moment où le Congrès débattait de la loi. Mais celle-ci a finalement été adoptée en bonne et due forme, et Obama a été réélu en 2012. Toutes les tentatives républicaines de défaire cette loi par voie législative ont échoué. Avec le shutdown actuel, le Tea Party tente de faire indirectement, via un blocage budgétaire, ce qu’il n’a pas pu faire directement, via son action législative.)

Que faire face à cette minorité de législateurs radicaux et populistes qui tiennent le gouvernement en otage et n’écoutent que leur base électorale?

À court terme, il n’y a pas de solution facile. Dans le système actuel, quelqu’un devra capituler ou accepter un compromis. Les sondages semblent indiquer que les Républicains souffrent davantage dans l’opinion publique, mais tôt ou tard la pression risque de se retourner contre le président (parce qu’il est président). Et d’ici 10 jours les négociations sur le relèvement du plafond de la dette se mêleront inévitablement au débat sur le shutdown. Le dossier deviendra encore plus explosif, pour les deux camps.

(Si les mises à pied et les suspensions de salaire affectent l’économie et des centaines de milliers de familles américaines, la perspective d’un défaut de paiement des États-Unis est exponentiellement plus grave. L’économie et les finances publiques et privées de toute la planète reposent en bonne partie sur les obligations du trésor américain. Un défaut de paiement des États-Unis serait une apocalypse pour le système financier, avec des conséquences dramatiques et concrètes pratiquement partout sur le globe.)

Mais il n’y a rien à faire à court terme. Le système en place permet ce genre de roulette russe politique, où la société américaine et l’économie mondiale se retrouvent avec un revolver sur la tempe, tenu par une poignée de jusqu’au-boutistes souvent ignorants, irresponsables ou isolationnistes.

C’est dans le contexte d’un blocage politique semblable que Peter Orszag — ancien conseiller économique du président Obama et ex-directeur du Congressional Budget Office — a publié un essai provocant en 2011. Sa thèse? Nous souffrons d’un excès de démocratie.

Orszag est le premier à concéder qu’il est théoriquement dangereux de plaider pour une politique moins démocratique. Mais, comme il écrit:

“Le blocage politique actuel empêche de plus en plus les législateurs de s’attaquer aux enjeux qui sont au coeur de l’avenir de notre pays — des questions comme les changements climatiques, le dur rattrapage après l’effondrement financier, et notre déséquilibre budgétaire à long terme. Il est clair pour tout le monde que l’inaction mènera à des résultats désastreux dans ces domaines. Mais la polarisation actuelle fait en sorte qu’on ne peut pratiquement rien faire. Voilà pourquoi je crois qu’il faut abandonner le conte de fée des cours d’Éducation civique 101, à propos de la pure démocratie représentative, et commencer à réfléchir à un ensemble de procédures et d’institutions qui rendraient l’inertie législative moins dommageable pour la santé à long terme de notre pays.”

Dans le contexte américain, Orszag proposait une série de mesures techniques qui permettraient d’ajuster automatiquement — c’est-à-dire sans intervention des politiciens — les politiques économiques en fonction de la situation économique en vigueur: expansion fiscale en période de récession, contraction en période de croissance, etc. En principe, rien n’empêcherait que des mécanismes analogues s’appliquent dans d’autres domaines où l’inertie corporatiste et les blocages partisans risquent d’engendrer des dégradations économiques, sociales ou environnementales.

Bien sûr, le contexte québécois et canadien est différent de celui des États-Unis. Nos oppositions demeurent moins polarisées, et la quasi-absence de séparation entre le pouvoir législatif et l’exécutif (surtout en cas de gouvernement majoritaire) réduit les risques de paralysie politique. Le parlementarisme britannique a ses forces et ses faiblesses.

Cela dit, l’inertie et les blocages ne manquent pas ici non plus. Certaines réformes — budgétaires, fiscales, municipales, sans parler des réseaux de santé et d’éducation — semblent même plus difficiles à imaginer au Québec qu’aux États-Unis. Notre appareil politique est prisonnier de ses allégeances et de sa partisanerie, et trop souvent imperméable au bon sens, surtout quand il commande des virages majeurs et potentiellement douloureux.

Les suggestions de Peter Orszag devraient-elles aussi inspirer nos penseurs et nos politiciens? Y aurait-il lieu d’explorer, ici aussi, des mécanismes qui permettraient de retirer certains enjeux de l’emprise de la politique partisane, électoraliste ou corporatiste? La réforme des régimes de retraite, récemment tablettée par le gouvernement? Les politiques énergétiques? Des ajustement nécessaires à nos vieilles politiques économiques?

Il n’est jamais facile ou agréable de suggérer moins de démocratie. Orszag lui-même disait être arrivé à sa proposition avec « réticence, et mû par la frustration davantage que l’inspiration ». Mais quand la politique telle qu’elle se pratique semble incapable de servir correctement l’intérêt public, il ne faut pas s’étonner qu’on commence à chercher des issues de secours.

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Les auberges de jeunesse ont la cote chez les voyageurs d’affaires

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Une certaine frange de voyageurs d’affaires délaisse de plus en plus les grands hôtels, les bannières corporatives ou les établissements haut de gamme au profit des petites auberges à prix modique (hostels), y compris certaines auberges de jeunesse, rapporte le New York Times.

Traditionnellement fréquentées par les routards, les étudiants et les voyageurs fauchés, ces auberges ont petit à petit conquis les adultes, puis les familles. Mais ces dernières années, ce sont les voyageurs d’affaires (surtout ceux dans la vingtaine et dans la trentaine) qui y séjournent de plus en plus.

À titre d’exemple, les huit établissements de la chaîne Generator Hostels ont vu leur clientèle corporative grimper jusqu’à 20 % en semaine, surtout en basse saison. Il faut dire que si les établissements de cette bannière sont abordables, ils n’en demeurent pas moins confortables et pratiques, en plus d’être aménagés dans un cadre agréable, cool et au design recherché.

L'espace lounge du Generator de Berlin (quartier de Mitte) - Crédit: www.generatorhostels.com

L’espace lounge du Generator de Berlin (quartier de Mitte) – Crédit: www.generatorhostels.com

Et puis, l’attention portée au service de restauration, le Wi-Fi gratuit et surtout le prix demandé pour une nuit (27 euros pour une « chambre » privée) compensent pour les petits inconvénients – comme disposer d’une literie sommaire ou encore passer la nuit en dortoir, pour les ultra-économes, ce qui peut revenir jusqu’à 10 % du tarif d’une chambre de catégorie moyenne, dans les grandes villes d’Europe.

Plusieurs des clients d’affaires de ce type d’auberge finiront peut-être par fréquenter les Four Seasons, W et autres Peninsula de ce monde, mais pour l’heure, ils sont en début de carrière et n’ont pas de compte de dépenses à tout casser. Et c’est notamment sur ces prémisses qu’ont tablé les propriétaires d’auberges à prix modiques pour les attirer, ces dix dernières années: désormais, on estime que 10 % de la clientèle des hostels est formée de gens qui voyagent pour les fins de leur travail.

Il semble que le phénomène soit cependant davantage répandu en Europe, puisqu’en Amérique du Nord, les hôtels de catégories modeste à moyenne – de 1 à 3 étoiles – offrent plus souvent qu’autrement un bon rapport qualité-prix.

Une chambre standard de l'hôtel Fusion de Prague - Crédit: www.fusionhotels.com

Une chambre standard de l’hôtel Fusion de Prague – Crédit: www.fusionhotels.com

Selon un porte-parole du site HostelBookers, cette tendance ne se limite pas qu’aux Generator Hostels. Plusieurs petites auberges du même acabit offrent désormais des services qu’on ne retrouve traditionnellement pas dans leur catégorie d’hébergement: chambres privées avec salle de bain, piscine, salle de conférence, salle de gym…

Dans certains cas, les chambres comprennent même une télé à écran plat, un système de cinéma maison et une cuisinette, pour minimiser les frais de restauration. D’autres auberges de cette catégorie organisent également des tours guidés en ville ou des soirées thématiques.

Pour se démarquer, d’autres vont encore plus loin en jouant sur deux fronts: ils sont à la fois hôtels et hostels, comme c’est le cas du Fusion Hotel de Prague, qui propose du même souffle des dortoirs et des chambres hôtelières traditionnelles, un bar, un lounge et une salle de jeu, et où les clients se rencontrent parfois de façon informelle pour discuter affaires, entre deux parties de jeu vidéo…

Un dortoir de l'hôtel Fusion de Prague - Crédit:  www.fusionhotel.com

Un dortoir de l’hôtel Fusion de Prague – Crédit: www.fusionhotel.com

Pour en savoir plus, lisez l’article du New York Times en cliquant ici.

Pour me suivre sur Twitter, c’est par là.

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Femen et le malaise du «sextrémisme

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Photo: Jacques Boissinot/Presse canadienne

Photo: Jacques Boissinot/Presse canadienne

Il faut avoir passé les derniers jours sous une roche pour avoir loupé l’intervention des Femen québécoises à l’Assemblée nationale, mardi dernier. Durant la période de questions, trois militantes se sont dénudées, exhibant des slogans pro-laïcité peints sur leur corps, et se sont mises à crier: «crucifix, décalisse!».

Dimanche soir, Xenia Chernyshova, la fondatrice de Femen Québec, a profité de son passage sur le plateau de Tout le monde en parle pour rappeler que Femen n’était pas qu’une lubie d’adolescente hargneuse, mais bien un mouvement féministe mondial florissant; à la fois esthétique, politique, social et culturel. «On est partout !», affirmait-elle.  C’est vrai. Les Femen, avec leur «sextrémisme», ont en effet le quasi-monopole de la représentation féministe dans les médias de masse.

Le problème est que leur discours, vindicatif et manichéen, reflète très mal la complexité du mouvement féministe. Le modèle émancipatoire qu’elles prônent, loin de s’adapter à la diversité des luttes féministes à travers le monde, se borne à une définition strictement occidentale de ce que «devrait» être une femme «libre». Les Femen proposent en quelque sorte un modèle de féminisme  à taille unique, qu’elles brandissent en vertu d’une certaine conviction de l’exceptionnalisme moral de l’Occident.

D’abord parce que les Femen, qui se disent «radicalement laïques», ont souvent flirté dangereusement avec l’islamophobie. La fondatrice du mouvement, l’Ukrainienne Inna Shevchenko, a été pointée du doigt à plusieurs reprises pour avoir proféré ouvertement des propos islamophobes, sur les réseaux sociaux. Quant aux actions, leur ardeur à cibler l’Islam est telle que même la fameuse Femen tunisienne, Amina Sbouï, a tenu à se distancier publiquement du mouvement, à sa sortie de prison, au mois d’août. Elle refusait que son nom soit associé à un mouvement qu’elle jugeait raciste et islamophobe.

Évidemment, cela ne veut pas dire que le mouvement Femen québécois soit forcément islamophobe. En revanche, en choisissant de s’associer au mouvement, les militantes portent le poids des autres ramifications de celui-ci, qu’elles le veuillent ou non. D’aucuns diront que cela n’a rien à voir, et que les Femen de l’Assemblée nationale ont fait preuve de tact et de courage s’en prenant à un vestige patrimonial qui suscite un malaise, alors qu’on discute collectivement de laïcité.

On dit également que «monsieur et madame tout le monde», dans leurs salons, ne se soucient guère de la rhétorique discutable sous-tendue par le mouvement Femen, alors qu’ils ne font qu’en apprécier les coups d’éclat. Mais si l’on argue que les gens ne perçoivent pas les subtilités du mouvement lorsqu’ils assistent aux actions, comment affirmer qu’ils en saisissent le véritable message?

Dans tous les cas, dans le contexte du débat identitaire, et surtout considérant la multiplication des événements à saveur islamophobe observée récemment, une réserve toute particulière aurait été de mise.

Par ailleurs, il est curieux de constater que les Femen, radicales proclamées, embrassent allègrement plusieurs stéréotypes genrés; principalement dans la manière dont elles se mettent en scène. Les séances de photos glamour, les couronnes de fleurs, le maquillage…

Il m’apparaît donc que le radicalisme dont elles se réclament a principalement trait au caractère agressif et tapageur de leur méthode. Soit. Mais la méthode fait écran au discours.

Les Femen affirment en effet se servir de leur corps de manière subversive en forçant la «désexualisation» de leur nudité.  Mais après tout, pourquoi les médias sont-ils si friands de leurs actions? Soyons honnêtes : c’est le sexe qui attire les objectifs des caméras. Pas l’intention révolutionnaire.

À preuve, combien de commentaires de «mononcle cochons» ont été suscités, à la suite des actions Femen? Et de critiques superficielles sur la physionomie des militantes? «Ça met le doigt sur un bobo», diront certains. Pour une poignée d’initiés, certes. Bobo dont on ne doutait pas vraiment de l’existence, d’ailleurs. En faire le constat perpétuel n’avance à rien. Et pour ce qui est de la «vaste majorité», le message se dissout dans la forme, et échoue à sensibiliser.

À l’origine de Femen, il y a une colère viscérale et une volonté résolue d’y laisser cours, sans demander la permission. Elles se réclament d’un féminisme radical et «nouveau genre». Un féminisme rageur et impétueux, qui incite les femmes à se réapproprier leur corps, trop souvent soumis à des contraintes indues. Les Femen encouragent l’usage du corps comme outil politique, afin de court-circuiter sa marchandisation ou tenir tête au dogmatisme.

À cela, on ne peut faire autrement qu’acquiescer, pour autant qu’on ait une sensibilité féministe quelconque. Il y a bel et bien là des enjeux préoccupants. Quant à l’irrévérence, qu’on se le dise, ça prend du courage. Saluons-le.

Ce qui est néanmoins inquiétant, c’est que les Femen tendent à réquisitionner la définition du «féminisme nouveau genre». Mais le «nouveau féminisme», considérant qu’il existe, est tellement plus complexe, profond et nuancé que ces manifestations gueulardes et laconiques. Sa richesse, précisément, loge dans ses nuances. Entre les féministes libérales et les sympathisantes des théories queer par exemple, un spectre mouvant et diversifié. Il n’y a pas un féminisme, mais bien des féminismes. Pourquoi, alors, se borner au manichéisme?

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Contraction et expansion l’évolution récente du djihadisme 1/3

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« Les structures, les moyens et les chefs vont disparaître, pour laisser la place à de nombreux épigones, certes moins talentueux, mais tout aussi enthousiastes, inspirés par la retentissante carrière de leurs ancêtres ». Ainsi se concluait en 2010 mon ouvrage G.I. contre jihad : le mach nul dans lequel j’analysais une décennie de lutte entre Al-Qaïda et les États-Unis. Malgré la prise d’otages sanglante au centre commercial de Westgate et les complots déjoués contre les États-Unis depuis quelques années, il se pourrait bien que cette analyse se confirme. Il ne s’agit bien entendu pas de prophétiser avec aveuglement la fin d’un réseau mais d’observer l’évolution qu’il connaît (ou du moins sa partie visible).

Et qu’observons-nous ? En ce qui concerne « Al-Qaïda central », représentée par feu Ben Laden et depuis mai 2011 par Al-Zawahiri, on observe effectivement un affaiblissement significatif des structures, des moyens et la disparition de chefs. Les attaques de drones ont permis l’élimination des « meilleurs espoirs » du jihad mondial au fur et à mesure de leur ascension, comme le brillant Américano-Yéménite Anwar Al-Awlaqi en septembre 2011. Les branches d’Al-Qaïda (Al-Qaïda au Maghreb islamique, Al-Qaïda dans la péninsule arabique, Al-Qaïda en Irak) se sont quant à elles greffées à des conflits locaux à base ethno-nationaliste et se sont affiliées des groupes locaux : les Shebaabs somaliens, Boko Haram au Nigéria, etc.

La perspective de voir les jihadistes se greffer sur ces conflits a deux issues : un scénario de « contraction », dans lequel l’agenda internationaliste des jihadistes est noyé dans les revendications et les querelles de pouvoir locales ; un scénario d’« expansion », dans lequel les différents groupes parviennent grâce aux jihadistes à créer un réseau international. Une sorte d’Al-Qaïda qui aurait une vraie base « populaire » dans plusieurs pays. AQPA est le groupe qui s’approche le plus du second scénario : ayant attiré des cadres connaissant bien l’Occident tout en ayant su s’implanter localement, cette branche est aujourd’hui « la plus innovante » du jihad. Elle est à l’origine notamment du magazine Inspire, voué à sortir l’engagement dans le jihad de sa « ringardise », d’en donner une image moins poussiéreuse que celle du combattant arpentant des montagnes ou des déserts oubliés. Elle est également à l’origine des sous-vêtements piégés d’Umar Farouk Abdulmutallab (25 décembre 2009) et du colis piégé dans les cartouches d’imprimante (29 octobre 2010).

Les autres branches d’Al-Qaïda semblent plutôt suivre le premier scénario, celui d’un enlisement dans des conflits régionaux qui finissent par évacuer les velléités d’agir sur d’autres théâtres que les quelques pays impliqués : les couples Afghanistan/Pakistan, Yémen/Arabie saoudite et Irak/Syrie, la région sahélo-saharienne, les pays limitrophes de la Somalie, etc.

C’est l’incapacité à faire cette distinction qui empêche de résoudre la contradiction entre ceux qui estiment qu’Al-Qaïda est en déclin et ceux qui parlent de résurgence du jihadisme. En réalité, l’organisation Al-Qaïda est fortement affaiblie. Ce sont aujourd’hui les branches d’Al-Qaïda, comme AQPA, et ses filiales, comme les militants pakistanais du Lashkar-e-Toiba ou Boko Haram, qui portent le combat. D’où l’importance de savoir si ces groupes ont une trajectoire de contraction ou d’expansion.

Mais en plus de l’alternative contraction/expansion, une autre alternative émerge entre actions de grande envergure (attentats de novembre 2008 à Bombay) et actions de faible envergure (actions individuelles). Cette deuxième alternative fera l’objet d’un prochain billet.

Pierre-Alain Clément
Directeur adjoint de l’Observatoire de géopolitique

Chaire @RDandurand @UQAM

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Gagnez L’état du monde 2014

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Gagnez L’état du monde 2014!

Suivez L’actualité Affaires sur Facebook et répondez à la question du jour: deux copies à gagner par jour du 7 au 11 octobre.

À PROPOS DE L’ÉTAT DU MONDE 2014:

Alors qu’il est quotidiennement question des pays dits «émergents», il convient de s’interroger sur la notion de puissance. Contrairement à bien des prévisions, la victoire de l’Occident dans la guerre froide n’a pas débouché sur une longue période de domination américaine. Si les États-Unis restent à bien des égards le pivot des équilibres géopolitiques mondiaux, la puissance américaine est confrontée des concurrences nouvelles. Un constat qui s’applique également aux autres puissances occidentales, en particulier européennes, profondément secouées par la crise économique. Cette évolution structurelle s’accompagne de la montée en puissance de nouveaux mouvements sociaux qui bouleversent directement ou indirectement les fondements de l’ordre international hérité de l’après-guerre froide.

L’état du monde 2014 évalue cette remise en cause de l’hégémonie occidentale par des puissances émergentes et par les «sociétés civiles». La Chine, l’Inde, le Brésil et, dans une moindre mesure, l’Afrique du Sud et la Russie, se dotent à leur tour des atouts politiques, économiques mais aussi culturels et technologiques de la «puissance». Quant aux mouvements révolutionnaires ou contestataires qui se multiplient à travers le monde, ils ont déjà des conséquences sur le modelage en cours de la nouvelle architecture mondiale.

Véritable «roman de l’actualité mondiale», L’état du monde révèle, au-delà de l’immédiateté de l’événement, la tonalité des changements à l’oeuvre sur la planète.

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La maladie des Nobel

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Les Prix Nobel décernés cette semaine récompensent, selon les voeux d’Alfred Nobel, des personnes «ayant apporté les plus grands bénéfices à l’humanité».

Mais il arrive que certains lauréats s’en servent par la suite pour défendre des idées parfaitement farfelues, faisant fi de la rigueur scientifique pour laquelle ils ont été reconnus et se contentant au mieux d’expériences baclées, au pire de déclarations fracasssantes sur des sujets sur lesquels ils n’ont aucune expertise.

La «maladie des Nobel», comme l’ont baptisée les Clubs de sceptiques, a frappé à plusieurs reprises depuis le premier Prix décerné en 1901. En voici quelques exemples.

Pauling et la vitamine C

Le cas le plus célèbre est celui de l’Américain Linus Pauling, qui reçut le Prix Nobel de chimie en 1954 pour ses travaux sur les liaisons chimiques, puis le prix Nobel de la paix en 1962 pour sa campagne de protestation contre les essais nucléaires.

Dans les années 1970, ce chercheur de génie s’est lancé dans toutes sortes d’études très controversées sur les bienfaits des mégadoses de vitamines et la médecine «orthomoléculaire», sensée rétablir l’équilibre du corps à coup de suppléments nutritionnels.

Persuadé que la vitamine C prise à doses très élevées pourrait prévenir le rhume mais aussi guérir le cancer, il a réalisé plusieurs études considérées par la communauté scientifique comme baclées, et publié rapidement un livre pour populariser l’idée.

D’autres recherches réalisées quelques années plus tard ont clairement démontré que Pauling était dans l’erreur.

Mais la notoriété du double Nobel a fait en sorte qu’aujourd’hui encore, d’innombrables personnes achètent des comprimés de vitamine C pour prévenir le rhume même si on sait que cela ne sert strictement à rien. Et plusieurs charlatans en font la promotion.

Tinkerberg et l’autisme

Nikolaase Tinkerberg, éthologue hollandais qui partagea le prix Nobel de médecine avec Konrad Lorenz en 1973, fit dès son discours de réception du Nobel allusion à une théorie qu’il pensait avoir découvert au sujet des enfants autistes, même s’il n’avait pas étudié rigoureusement ce sujet.

Il prôna la pratique de la «holding therapy» dans laquels les parents d’enfants autistes devaient maintenir dans leurs bras aussi longtemps que possible leur enfant autiste pour tenter de forcer un contact visuel.

Cette pratique popularisée par le prix Nobel, qui n’avait aucun fondement scientifique, est aujourd’hui considérée comme inefficace et dangereuse, et elle constitue une forme de maltraitance.

Mullis et les changements climatiques, les ratons laveurs fluorescents et la conspiration du sida

L’Américain Kary Mullis, prix Nobel de chimie en 1993 pour sa découverte de la réaction de polymérisation en chaine, serait atteint dit-on d’une forme «aigue» de la maladie des Nobel, qui pourrait être attribuée à sa consommation de LSD. Celui qui a déjà affirmé qu’il avait observé un raton-laveur fluorescent croit en l’astrologie, mais nie l’existence du sida et des changements climatiques !

Montagnier et la mémoire de l’eau

Le Français Luc Montagnier, codécouvreur du VIH et prix Nobel de médecine 2008, a fait parler de lui quand il a avancé que les guérisons miraculeuses attribuées à l’eau de Lourdes pouvaient venir de la «mémoire de l’eau».

Cette théorie largement décriée par la communauté scientifique avait valu à Jacques Benveniste, un ancien collègue de Luc Montagnier et collaborateur de la compagnie de produits homéopathiques Boiron,  son expulsion de l’INSERM.

Le docteur Montagnier tente aujourd’hui de la relancer, même si personne n’a jamais réussi à reproduire les expériences de Benveniste (voir cet article dans Nature).

Tant mieux pour lui s’il y parvient. Mais en attendant, il ferait mieux de garder ses idées pour lui plutôt que d’en faire la promotion en s’appuyant sur le prestige du Nobel.

 

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Le Québec lorgne le Dakota du Nord

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Frédéric Dugré (Photo © Joannie Lafrenière)

Frédéric Dugré (Photo © Joannie Lafrenière)

À l’invitation d’Export-Québec, qui surveille ce boum pétrolier depuis plusieurs mois, une demi-douzaine d’entreprises d’ici y sont allées en mai dernier afin d’y prospecter le marché pour l’obtention éventuelle de contrats.

H2O Innovation, entreprise de Québec spécialisée dans la conception de systèmes de traitement d’eau, espère arracher un contrat d’environ 2,5 millions de dollars pour filtrer l’eau de la ville de Dickinson, en plein cœur du boum. « Il y a un grand besoin d’eau potable là-bas, en raison de la forte croissance de la population, mais aussi de l’industrie pétrolière elle-même, qui utilise de grandes quantités d’eau pour fracturer la roche où se trouve le pétrole », explique depuis son bureau de San Diego, en Californie, David Faber, directeur des ventes de l’entreprise, qui réalise déjà environ la moitié de son chiffre d’affaires sur le marché américain.

Boréalis, une société qui vend des logiciels et des services pour aider les entreprises à gérer leurs répercussions sociales et environnementales, voit aussi un fort potentiel d’affaires au Dakota du Nord. « L’activité pétrolière, dont l’intensité devrait continuer de croître, suscite de plus en plus de plaintes, surtout chez les agriculteurs, qui doivent cohabiter avec le camionnage intensif, la poussière, le forage sur leurs terres ou encore la construction de pipelines », explique Christelle Faivre, directrice du développement des affaires pour cette entreprise de Magog, qui a également des bureaux à Calgary, à Mexico, à Brisbane (en Australie) et à Accra (au Ghana). « Ces plaintes seront de plus en plus difficiles à gérer pour les sociétés pétrolières. Alors on travaille à faire connaître nos produits auprès des gens de l’industrie, tels les mécanismes pour analyser et comprendre la perception des collectivités, afin qu’ils puissent prévenir l’émergence de problèmes sociaux ou environnementaux. »

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Destination nature au Québec

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Ses hivers blancs, froids et magiques, son accent si folklorique, ses paysages majestueux, son été très indien et ses habitants si conviviaux : le Québec ne manque pas d'atouts pour nous séduire. Et si l'on décidait de franchir l'Atlantique pour rendre une petite visite à nos chers cousins ? En hiver, en automne, au printemps ou en été : chaque saison nous dévoile les charmes d'une province aux mille visages.
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Le grand plan économique du PQ en 5 points

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Photo: Paul Chiasson/Presse canadienne

Photo: Paul Chiasson/Presse canadienne

Le gouvernement vient de dévoiler un vaste plan de relance de l’emploi et met toute la gomme pour redynamiser l’économie québécoise.

Cette seule nouvelle pourrait mériter des applaudissements. Non seulement on apprend que l’économie est importante pour ce gouvernement, mais que l’emploi est même devenu sa priorité absolue, c’est écrit noir sur blanc. Qui plus est, ce sont les investissements privés qui seront à la source des investissements créateurs d’emplois.

Je suis quand même étonné de voir naître avec tambours et trompettes cette «stratégie de mobilisation pour l’emploi», alors que les ministres du gouvernement clamaient jusqu’à tout récemment que l’économie du Québec allait bien et que la politique actuelle du gouvernement faisait des merveilles. Le gouvernement était à ce point installé dans le déni qu’il a même balayé du revers de la main les récentes données faisant état d’une très faible création d’emplois au Québec depuis un an, à contre-courant de ce qui se passe dans le reste du pays.

Il n’y aurait pas de problème, mais nous voici avec l’artillerie lourde pour le régler! La réalité a manifestement rattrapé le PQ. Depuis quelques semaines, tout investissement semble mériter une aide de l’État et une annonce par la Première ministre elle-même, qui souligne à gros trait les emplois créés et «consolidés». Le gouvernement est en mode pré-électoral et l’annonce d’une nouvelle stratégie veut projeter l’image d’une équipe qui agit promptement et fortement dans le domaine économique.

Voici mon analyse des cinq idées fortes derrière cette stratégie.

1. Les chiffres frappent: le gouvernement entend dépenser 2 milliards de dollars d’ici 2017, ce qui rendra possible des investissements de 7,6 milliards pendant la même période et assurera la création de 43 050 emplois. Vous voulez d’autres chiffres? Les milliards du gouvernement permettront des investissements de 13 milliards sur 10 ans et le gouvernement vise la création de 115 000 nouveaux emplois au cours des trois prochaines années. Et d’autres encore? Des 7,6 milliards d’investissements suscités par ces mesures, 2,8 milliards découlent «des quatre mesures phares» et 4,8 milliards des «quatre initiatives stratégiques». Limpide.

2. Ces mesures sont bien mieux détaillées que je ne le laisse entendre, mais je veux souligner ici la propension qu’on a au Québec de concocter des politiques, de patenter de nouveaux programmes tous plus extraordinaires les uns que les autres et de créer de nouveaux organismes. Nous voici maintenant avec un Centre d’innovation manufacturière, un Institut du transport électrique, un Réseau Recherche Innovation Québec et un comité d’experts sera créé pour sélectionner les PME les plus prometteuses qui auront droit à un accompagnement particulier. Si le développement économique dépend du nombre d’organismes, nous sommes les plus riches du monde.

3. Ce plan est exhaustif, rien et presque  personne n’est oublié. Le gouvernement veut encourager la R&D, promouvoir l’entrepreneuriat, développer les moyennes entreprises à fort potentiel, dynamiser le secteur manufacturier, accroître nos exportations, bâtir les infrastructures du Nord, investir 516 millions de dollars dans une stratégie d’électrification des transports et utiliser les gigantesques surplus d’électricité pour appâter des entreprises au Québec. Il y en a pour 152 pages. Voilà un beau supplément à l’Annuaire des subventions au Québec qui recense déjà 802 programmes d’aide aux entreprises dans ses 516 pages.

4. L’économiste Pierre Fortin m’a déjà dit que le Québec était «la république des crédits d’impôts à la R&D». Ces crédits nous coûtent une fortune et plusieurs s’interrogent sur leur efficacité. La solution du PQ: en accorder davantage et des plus gros. Le cadre financier total du plan présenté par Nicolas Marceau prévoit des dépenses supplémentaires de 1,29 milliard de dollars en crédits budgétaires et de 315,3 millions en mesures fiscales.

5. Pour le gouvernement, on crée des emplois en subventionnant des entreprises. C’est un principe de causalité: plus les crédits d’impôts et mesures fiscales augmentent, mieux se porte l’économie. En plus, cela semble automatique. Il suffit de créer une «Politique industrielle québécoise» et nous voilà avec 5 870 nouveaux emplois.

Je ne crois pas personnellement à cette savante mathématique des retombées économiques. Trop de facteurs sont à considérer pour qu’on puisse établir un  tel lien. Combien vaudra le dollar canadien? Quelle sera la conjoncture économique mondiale? Quel sera le prix des matières premières? L’automatisation éliminera-t-elle d’autres catégories d’emplois en usine? Ferons-nous des gains en matière de productivité?  Quel sera l’impact des imprimantes 3D? Les entreprises multinationales vont-elles choisir d’autres pays émergents avant de relocaliser leur production dans les pays développés? Le Québec est-il bien positionné alors qu’une bonne de partie de ses jeunes de 15 à 24 ans qui ne sont pas sur le marché du travail ou aux études sont sous-scolarisés dans un monde où l’éducation et la formation sont des facteurs décisifs?

Oui, des tarifs d’électricité plus bas «dans des secteurs stratégiques» peuvent inciter certaines entreprises à s’établir au Québec, mais j’admire le génie de ceux qui peuvent déjà évaluer que cela produira 1,3 milliard de dollars en valeur ajoutée en 2014-2015. On ne connaît même pas quel sera le rabais qui sera accordé à ces investisseurs qui ne sont pour le moment que potentiels!

Le gouvernement est le roi de la subvention, mais il est aussi l’expert des double-messages. Le climat d’incertitude qu’il a créé dans le secteur minier, au beau milieu d’une conjoncture mondiale misérable, a eu un impact négatif sur les décisions d’investissement et semé le doute chez les grandes minières. Le milieu des affaires montréalais craint que l’intention de forcer la francisation des PME (projet de loi 14) alourdisse un fardeau réglementaire déjà plus lourd qu’ailleurs. Les promoteurs du projet Rabaska, qui ont investi 60 millions dans cette affaire, n’ont pas plus aimé la façon cavalière dont ils ont appris la mort de leur bébé.

Le gouvernement gâte beaucoup les entreprises qui répondent à ses critères, mais aide-t-il à instaurer  un environnement prévisible et hospitalier pour l’ensemble des milieux d’affaires? Permettez-moi d’en douter. Pourtant, Pauline Marois l’a répété lundi, la prospérité actuelle et future du Québec dépend d’abord des investissements privés.

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Patrice Chéreau est mort

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chereau-440x160L’an dernier, presque à pareille date, le metteur en scène Patrice Chéreau était venu au TNM lire – plutôt mal (et pour un cachet extravagant) – Coma, récit autobiographique de Pierre Guyotat sur sa dépression, sa dépendance à l’écriture et au Compralgyl. Mais celui qui avait monté Koltès, Marivaux, Genet, dirigé des opéras, filmé Isabelle Adjani (extraordinaire Reine Margot) était aimé de tous les acteurs qui vivaient comme une messe ses « lectures à la table », pratiquées par tous les metteurs en scène, mais qui, avec lui, pouvaient durer… un mois. Le comédien Hugues Quester (qui a joué dans La dispute, de Marivaux) disait dans un vieux Télérama : « Patrice retient la virginité du texte, empêche les acteurs de le violer en parlant fort et s’assure que chaque mot est intimement compris par tous. » Chaque mot.

Chéreau est mort d’un cancer du poumon. Il aurait eu 69 ans le 2 novembre.

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Les comparateurs de vols à votre secours pour voyager bon marché

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Toujours riche en nouveautés autant que chargée, la rentrée a, une nouvelle fois, tenu toutes ses promesses. Après avoir payé les impôts, les factures, les frais d'inscriptions aux activités extra-scolaires des enfants et tout le reste, votre budget est désormais bien allégé. Pile au moment où vous songez, déjà, à repartir quelques jours au soleil, faire le plein de vitamines pour mieux affronter l'hiver. Rien de désespéré toutefois, les comparateurs de vols existent pour ça ! Pour nous aider à voyager à peu de frais.
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Voyageurs  soyez éco-responsables 

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On le sait, les transports, quels qu'ils soient, sont une source de pollution importante pour l'environnement. Pourtant, difficile de faire sans, tant les voitures, trains, avions, métros ou bus font partie de notre quotidien. Que ce soit pour des raisons professionnelles ou à titre personnel, nous sommes nombreux à utiliser quasiment chaque jour au moins l'un de ces modes de transport. Mais, il est désormais possible d'être éco-responsable en voyageant, et de connaître l'impact environnemental de ses déplacements.
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Partir sans se serrer la ceinture

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Vous avez envie de partir, et de vous évader le temps de quelques jours ou quelques semaines, c'est un fait. Mais une fois sur place, vous avez envie de pouvoir en profiter et de vous faire plaisir. Autrement dit, vous ne souhaitez vraiment pas mettre tout votre budget dans le billet d'avion. Les comparateurs aériens, vous connaissez ?
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La grâce des dieux

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Lundi 7 octobre, 23h 15 Après la journée d'hier fertile en incidents, la bonne humeur reste néanmoins de mise. De très bon matin, nous nous réveillons après une bonne nuit passée à Yucay dans la vallée sacrée, cette vallée très fertile dont l'orientation est la même que la voie lactée. La météo...


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INONDATIONS au Cambodge

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L'inondation : le bilan est de 83 morts ce jour Les inondations du Mékong et les fortes pluies ont tué au moins 83 personnes et touché plus de 800.000 personnes au Cambodge, au cours des trois dernières semaines. 120.000 maisons et 120.000 hectares de riz paddy sont également inondés. Les...


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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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