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Le chiffre 763

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Photo : Sturti / iStock

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763 $ : c’est, par personne, la somme moyenne que consacrent chaque année les Québécois à l’éducation de leurs enfants. Soit presque deux fois moins que les Ontariens (1 575 dollars par année).

La moyenne canadienne s’élève à 1 216 dollars.

Les dépenses en éducation comprennent les droits de scolarité — tous niveaux confondus —, les services éducatifs divers, les autres cours ou leçons, les manuels et les fournitures scolaires.

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Les autorités confirment l’identité des deux Canadiennes arrêtées au Mexique

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MONTRÉAL – La mère d’une Canadienne arrêtée en lien avec une attaque à la bombe incendiaire à Mexico a dit s’inquiéter grandement du bien-être de sa fille.

Les autorités mexicaines ont confirmé l’identité des deux Canadiennes arrêtées relativement à l’attaque commise contre un édifice gouvernemental lundi.

Selon Veronica Perez, du bureau du procureur général, Amélie Pelletier et Fallon Rouiller-Poisson ont été détenues après que des cocktails Molotov eurent été lancés sur un édifice abritant le secrétariat des Communications et des Transports, lundi.

La ville d’origine des deux Canadiennes n’avait pas été précisée.

Les autorités ont confirmé que personne n’avait été blessé à la suite de cet attentat, qui a causé des dommages à plusieurs véhicules stationnés dans la cour extérieure d’un concessionnaire automobile situé à proximité.

Le procureur Rodolfo Ruis a confié à des médias qu’un citoyen mexicain avait également été arrêté. Les deux Canadiennes ont été transférées au Centre de la recherche et de la sécurité nationale.

La mère de Fallon Rouiller-Poisson, Line Rouiller, a affirmé à La Presse Canadienne qu’elle attendait des informations de l’ambassade canadienne à Mexico à propos de sa fille, une résidante de Montréal ayant grandi sur la Rive-Sud.

Elle a soutenu que sa fille de 20 ans avait l’habitude de prendre part à des manifestations comme celles du printemps étudiant à Montréal, mais qu’elle n’est pas du genre à faire du vandalisme.

Selon sa mère, Fallon Rouiller-Poisson était en Californie en septembre, et avait pris la route du Mexique en novembre.

«Ce n’est pas une bonne place pour se faire arrêter», a-t-elle laissé tomber, disant s’inquiéter des conditions de détention au Mexique.

Elle craignait les répercussions si elle devait être accusée d’atteinte à la propriété gouvernementale.

Elle disait ne pas connaître l’autre Canadienne arrêtée.

Un ancien collègue de Fallon Rouiller-Poisson l’a décrite comme une jeune femme aux convictions politiques très fortes.

«Elle était très dynamique dans ce qu’elle faisait, dans ce qu’elle entreprenait», a déclaré Étienne Philippart, coordonnateur au sein de l’Association étudiante au cégep du Vieux-Montréal, où a étudié la jeune femme.

«Quand elle est impliquée dans quelque chose, elle va jusqu’au bout de ses convictions.»

M. Philippart, qui a employé Mme Rouiller-Poisson au bureau de l’Association du début de la session d’automne de 2012 jusqu’à l’obtention de son diplôme en juin dernier, a confié que la jeune femme était très impliquée dans la vie politique au cégep, qui était reconnu comme l’un des plus militants pendant la crise étudiante qui a touché le Québec au printemps de 2012.

Le mouvement étudiant, qui a pris naissance en réaction aux hausses des droits de scolarité et qui a été baptisé le «Printemps Érable», a fait les manchettes sur la scène internationale en raison de ces imposantes marches nocturnes et quotidiennes dans les rues de Montréal pendant plusieurs mois.

«Elle a participé très activement au Printemps Érable», a rappelé M. Philippart, tout en ajoutant que Mme Rouiller-Poisson était favorable à un genre de moyens de pression «plus actifs» qui ont été vus pendant la crise, comme le blocus de ponts.

«Elle avait une idéologie, et elle y croyait et elle avait des convictions assez fortes et précises.»

M. Philippart s’est également souvenu que Mme Rouiller-Poisson avait obtenu de bonnes notes en classe, et qu’elle s’était montrée très gentille à son égard lorsque sa femme a été malade, se disant prête à le remplacer au travail lorsqu’il devait accompagner sa femme à des rendez-vous.

M. Philippart a précisé que Mme Rouiller-Poisson a obtenu son diplôme du programme de sciences sociales Optimonde, qui inclut des leçons d’espagnol et un stage en Équateur.

Selon le procureur Ruis, les autorités policières soutiennent qu’une des deux Canadiennes a été vue sortant un sac à dos contenant un certain nombre d’engins explosifs artisanaux. Les motifs de l’attentat n’ont pas été élucidés.

Par ailleurs, le ministère canadien des Affaires étrangères a dit être au courant que deux citoyens canadiens étaient détenus au Mexique.

Le porte-parole Mathieu Roy affirmait mardi que des responsables canadiens sont en contact avec les autorités locales afin de recueillir davantage d’informations, et a ajouté que des services consulaires sont fournis aux détenues.

Au cours des dernières années, des banques au Mexique ont été les cibles d’attentats réalisés à l’aide de petits engins explosifs. Ces attaques ont été associées à de petits groupes de gauchistes ou de défense des droits des animaux.

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Le point de non-retour

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point-non-retour

Image : Asset Management / Alamy

« Les Irlandais sont les nègres de l’Europe. » Cette citation tirée du roman The Commitments, de Roddy Doyle, a dû traverser l’esprit de Colum McCann pendant qu’il écrivait Transatlantic — un roman qui compare la condition des catholiques durant la Grande Famine des années 1850 à celle des esclaves noirs avant la guerre de Sécession américaine, tout en examinant les écueils du processus de paix en Irlande du Nord et les conséquences de la récente débâcle du Tigre celtique. (Lisez-en un extrait ici >>)

L’auteur dublinois établi à New York avait déjà démontré sa virtuosité de polyphoniste dans son roman à 11 protagonistes, Et que le vaste monde poursuive sa course folle. Cette fois-ci, il accroît le coefficient de difficulté en faisant la navette entre l’Irlande et les États-Unis, entre le XIXe et le XXIe siècle, entre quatre générations de femmes qui croiseront, au cours de leur vie, trois figures historiques : Frederick Douglass, ancien esclave devenu chef de file du mouvement abolitionniste aux États-Unis en 1845, John Alcock, premier aviateur à traverser l’Atlantique sans escale, en 1919, et George Mitchell, ancien sénateur démocrate qui présida, en 1998, aux négociations de l’accord du Vendredi saint à Belfast. Tout un programme.

Au fil du roman, les points de vue féminins font contrepoids aux opinions masculines. Ainsi, quand Frederick Douglass vient chercher des appuis en Irlande et voit les paysans catholiques mourir de faim, il affirme avoir « rarement vu pareille misère, même dans le Sud américain ». Il encourage Lily, une humble servante, à émigrer à New York. Or, en arrivant là-bas, celle-ci est choquée par le sort réservé aux esclaves affranchis. Quand elle reverra Douglass, celui-ci ne lui accordera pas plus d’attention qu’à « un papier qu’on ramasse » — confirmant la place des Irlandais au bas de la hiérarchie.

Sa fille, Emily, brillante journaliste, est condamnée à travailler comme nègre pour le rédacteur en chef d’un grand quotidien de Saint Louis, jusqu’à ce qu’elle plie bagage et s’exile à Terre-Neuve, où elle assistera au départ de l’avion d’Alcock pour l’Irlande. Bientôt, sa propre fille, Lottie, traversera l’océan à son tour pour aller s’établir à Belfast, où elle perdra un jour son petit-fils, le dernier de la lignée, aux mains des « hommes de la violence » et de leurs « absurdes représailles ». Sa rencontre avec Mitchell, dont la victoire diplomatique arrive trop tard pour elle, sera teintée d’amertume.

Si la recréation de la dernière semaine des pourparlers de paix, comme l’a vécue George Mitchell, est d’une telle véracité, c’est que Colum McCann a pu interviewer le sénateur lui-même, ainsi que l’ancien premier ministre britannique Tony Blair. On y trouve, en concentré, ce qui lie tous les personnages, réels et fictifs, du roman : la volonté de s’engager dans une voie sans jamais en dévier, et de franchir avec conviction le point de non-retour — celui qui permet d’aller jusqu’au bout d’une entreprise et de dire à l’arrivée : « L’impossible s’est produit. » C’est aussi ce qui distingue Transatlantic et le place dans la classe supérieure des œuvres d’exception.

livre1

 

Transatlantic
Par Colum McCann
Belfond, 384 p., 29,95 $.

 

 

 

 

 

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LA VITRINE DU LIVRE

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Maurice et Janette

Patricia Clermont propose ici un essai d’une qualité rare. Il s’agit pour elle d’analyser la place qu’occupent Maurice Richard et Janette Bertrand dans la mémoire collective québécoise, ou plutôt ce qu’elle nomme le mémoriel, c’est-à-dire la mémoire comme processus. Ces deux personnalités ont contribué à former notre subjectivité collective d’une manière toute particulière. Le texte est dense et la réflexion subtile. Le propos, par son originalité, satisfera également le lecteur habitué au langage universitaire. (De la mémoire au mémoriel : Maurice Richard et Janette Bertrand comme personnalités publiques au Québec, Nota bene, 206 p., 24,95 $) Eric Dupont

 

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Confessions salées

L’écrivain Samuel Archibald délaisse un instant ses histoires de chasse et de Japonaises sanguinolentes pour nous entretenir d’un sujet qui lui tient à cœur : la classe moyenne. Difficile de parler très longtemps d’un sujet qui, selon certains, est en train de disparaître et, selon d’autres, n’existe même pas. On se délectera pourtant de ces réflexions, livrées dans cette langue tonitruante et sonore que l’auteur d’Arvida nous a appris à adorer. On le lira pour le voir secouer de ses grosses pattes les règles élémentaires de la rectitude politique, dans cet essai où les HLM deviennent des « blocs à BS » et où il parle en ces termes du salaire qu’il touche : « Bien entendu, à côté de Warren Buffett ou de Pierre Karl Péladeau, je gagne des pinottes, mais pour 99 % des habitants de cette planète et une effarante majorité de citoyens de mon propre pays, soyons francs, c’est des crisses de grosses pinottes. » Gageons que ces cacahouètes sont salées. (Le sel de la terre : Confessions d’un enfant de la classe moyenne, Atelier 10, 92 p., 9,95 $) Eric Dupont

 

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Mare et monde

Des monstres abyssaux et des merveilles marines, des ossuaires fabuleux et une tunique qui vous transforme en chien, et puis aussi la mort et la renaissance : voilà ce qu’apporte la « Grande Mare » aux jumeaux difformes qui ratissent ses berges à la recherche de quelque objet à troquer avec les méchants enfants-sangsues, ou encore des traces de leur père inconnu… Glauque, cruel, féroce : Frères serait un roman sans pitié si chacune de ses parts d’ombre n’était illuminée par l’écriture limpide et rédemptrice de David Clerson, qui donne à l’amour fraternel ses lettres de noblesse. (Héliotrope, 152 p., 21,95 $) Martine Desjardins

 

livre4

Crime d’après-guerre

Pourquoi ceux qui sont morts pour la patrie ont-ils toujours droit à plus de respect que les pauvres bougres qui ont survécu aux combats ? Révoltés par cette injustice, deux vétérans de la guerre de 1914-1918 décident d’en tirer profit et montent une gigantesque escroquerie en vendant aux 30 000 communes de France des monuments aux morts qu’ils n’ont aucune intention de livrer. Pierre Lemaitre, qu’on connaissait jusqu’à présent pour ses astucieux romans policiers, met tout son savoir-faire au service de la « grande » littérature et signe, avec Au revoir là-haut, le plus palpitant roman français de la rentrée. (Albin Michel, 576 p., 32,95 $) Martine Desjardins

 

livre6Médias : mode d’emploi

Voilà un essai que j’aimerais voir chaque cégépien lire dès la première session. Il semble d’ailleurs que l’auteur l’a écrit en fonction d’un public étudiant. En témoignent, à la fin de chaque chapitre, ces courtes bibliographies où figurent les ouvrages phares de la critique des médias, comme autant d’invitations à réfléchir. Les exemples abondent, rien — et surtout pas le langage — n’entrave ici la compréhension. Ce court essai fera le bonheur des enseignants et des fins observateurs des médias.

Selon Simon Tremblay-Pepin, les journalistes exercent un métier fondamental, mais pour lequel ils reçoivent malheureusement une formation trop axée sur la technique, au détriment de la pensée critique. Résultat, ils deviennent les exécutants d’un système qu’ils ne remettront jamais en cause. Pourtant, l’auteur écrit qu’il n’est pas question pour lui de critiquer les médias dans le but de les voir se transformer. Sa démarche vise plutôt à éduquer le récepteur et à le débarrasser de ses dernières illusions par rapport au monde des médias. Mis à part les observations tirées du mémoire de maîtrise de son collègue Eric Martin (dont on se demande d’ailleurs ce qu’elles viennent faire dans ce florilège de penseurs connus et lus de par le vaste monde, comme Bourdieu, Chomsky et Gramsci), rien de ce que présente l’auteur n’est nouveau. Son ouvrage est pourtant admirable, car il a le mérite de brosser un tableau complet des plus importantes critiques adressées aux médias. Nivellement par le bas, censures idéologiques, triomphe de la nouveauté et de la tendance par rapport à la réflexion et au questionnement… L’auteur va jusqu’à rappeler cette conclusion d’une critique de la publicité dans les médias : « Le vrai produit de la publicité, c’est bien celui qui la regarde. » Comme on souhaiterait que chacun comprenne bien le sens de cette dernière citation ! Eric Dupont

Illusions : Petit manuel pour une critique des médias, par Simon Tremblay-Pepin, Lux Éditeur, 150 p., 14,95 $.

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Charte des valeurs les mécontents n’ont qu’à plier bagage estime Michaud

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QUÉBEC – Les croyants de toute confession qui sont outrés par la charte des valeurs n’ont qu’à plier bagage et trouver refuge ailleurs, estime le militant indépendantiste Yves Michaud.

À quelques jours de la consultation publique sur le projet de loi 60 instituant la charte, le ministre responsable Bernard Drainville a trouvé en M. Michaud un allié indéfectible en faveur de l’interdiction des signes religieux chez les employés de l’État.

«Je suis en faveur de la charte telle qu’elle est, et elle ne va pas très loin d’ailleurs, c’est le simple bon sens», a dit l’ancien délégué général du Québec à Paris, en entrevue plus tôt cette semaine.

À son avis, le ministre Drainville doit maintenir la ligne dure en dépit des pressions. Une société laïque, si elle veut éviter un «cancer», ne peut faire aucun compromis pour accommoder quelque croyance religieuse que ce soit, a-t-il fait valoir.

«Il n’y a pas de compromis possible. Si vous mettez le doigt dans l’engrenage, le corps va y passer», a soutenu M. Michaud.

Même s’il convient qu’il n’y a pas de crise d’accommodements religieux au Québec, M. Michaud n’en pense pas moins que le Québec contemporain ne peut courir le risque de laisser la religion s’immiscer à nouveau, sournoisement, dans la sphère publique.

«On va attendre qu’il y ait une menace avant de le faire? Voyons donc. On va attendre que le cancer soit dans la société avant de faire quelque chose? Il vaut mieux prévenir que guérir. C’est le cancer, oui, parce qu’une société normale, politique, ne peut tolérer aucune forme de compromission avec les religions», a-t-il insisté.

Que des salariés de la fonction publique portant la kippa perdent leur emploi parce qu’ils expriment leur foi en milieu de travail n’émeut pas M. Michaud. Ceux qui refuseront de ranger au placard leurs symboles religieux n’auront qu’à s’installer sous d’autres cieux, dit-il.

«Ils perdront (leur travail) ou ils l’enlèveront (leur kippa), qu’est-ce que vous voulez. Et ils iront dans un pays où c’est toléré. S’ils veulent aller dans un État religieux, qu’ils ne viennent pas dans un État laïque, que voulez-vous que je vous dise.»

Profondément blessé par une motion de blâme adoptée contre lui en 2000 par l’Assemblée nationale pour des propos tenus à l’endroit de la communauté juive, M. Michaud ne craint pas d’être encore une fois taxé d’intolérance envers les minorités.

«La tolérance, il y a des maisons pour cela», a-t-il lâché, citant le dramaturge et homme d’État français Paul Claudel, qui faisait allusion aux maisons closes.

Plus de 270 groupes ou individus ont exprimé leur désir de faire entendre leur point de vue sur la charte en commission parlementaire à compter du mardi 14 janvier. Les débats s’annoncent animés alors que même le mouvement souverainiste est profondément divisé sur l’étendue des restrictions vestimentaires que veut imposer le gouvernement de Pauline Marois. La charte des valeurs propose d’interdire le port de signes religieux non seulement aux employés dotés d’un pouvoir coercitif — policiers, juges, procureurs de la Couronne — mais aussi aux fonctionnaires, enseignants, éducatrices en garderies subventionnées, personnel d’hôpitaux et des municipalités.

Les anciens chefs péquistes Lucien Bouchard, Jacques Parizeau et Bernard Landry ont affiché leurs réserves face au projet du gouvernement, Québec solidaire s’y oppose et Option nationale cherche à rester à l’écart du débat de crainte de froisser les communautés culturelles.

Pour le chef du petit parti indépendantiste fondé par Jean-Martin Aussant, Sol Zanetti, la charte des valeurs ratisse trop large et rend le projet souverainiste moins attrayant.

«Dans les élections partielles, on a constaté auprès de la communauté maghrébine que (la charte) faisait reculer nos appuis chez certaines communautés culturelles, et cela, ce n’est pas bon pour l’indépendance. Ça fait des années que le mouvement souverainiste tend des perches aux communautés culturelles pour les convaincre qu’elles ont leur place dans le Québec souverain et j’ai l’impression qu’une manoeuvre comme ça nous fait reculer», a-t-il dit.

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Le risque de succomber au cancer a reculé de 20 en 20 ans aux États-Unis

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MONTRÉAL – Le risque de succomber au cancer a reculé de 20 pour cent en 20 ans aux États-Unis, démontrent des statistiques annuelles rendues publiques mercredi par la Société américaine du cancer.

Les progrès sont notamment importants pour les hommes noirs d’âge moyen, chez qui le taux de décès est en déclin d’environ 50 pour cent. En dépit de cette amélioration, l’incidence de cancer et le taux de décès des hommes noirs comptent toujours parmi les plus élevés de toutes les ethnies aux États-Unis — environ deux fois plus que les Asiatiques, qui ont les taux les plus faibles.

Le rapport de cette année prédit 1 665 540 nouveaux cas de cancer aux États-Unis en 2014 et 585 720 décès causés par la maladie. Chez les hommes, les cancers de la prostate, du poumon et du colon représenteront environ la moitié des nouveaux cas diagnostiqués, le cancer de la prostate représentant à lui seul environ le quart des nouveaux cas.

Chez les femmes, les trois cancers les plus courants en 2014 seront ceux du sein, du poumon et du colon, qui représenteront ensemble la moitié des nouveaux cas. Le cancer du sein sera responsable de 29 pour cent des nouveaux diagnostics chez les femmes.

Les 585 720 décès attendus en 2014 se traduisent par environ 1600 décès par jour. Les cancers du poumon, du colon, du sein et de la prostate représentent la moitié des décès chez les hommes et les femmes. Un peu plus du quart des décès causés par le cancer le sont par le cancer du poumon.

Le déclin de 20 pour cent constaté depuis 20 ans a permis d’éviter 1 340 400 décès attribuables au cancer.

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Baccalauréat obligatoire pour les infirmières la proposition est rejetée

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MONTRÉAL – Les infirmières du Québec n’auront pas à décrocher obligatoirement un diplôme universitaire pour exercer leur profession dans les hôpitaux de la province — du moins, pas pour le moment.

La proposition formulée par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) n’a pas rallié la majorité des membres du groupe de travail qui se penchait sur la question.

Devant l’absence de consensus, Québec dit donc non au baccalauréat obligatoire, a confirmé en entrevue téléphonique le ministre de la Santé, Réjean Hébert, mercredi.

«Je pense que c’est tout à fait la conclusion. Le bac obligatoire est loin d’avoir un consensus. On va garder deux voies de formation pour les infirmières», a-t-il affirmé.

Une analyse sectorielle plus approfondie sera menée afin de déterminer quelles tâches devraient revenir aux titulaires d’un diplôme d’études collégiales (DEC) et lesquelles devraient plutôt être du ressort des infirmières bachelières.

«On n’a jamais fait cet exercice-là, de déterminer quelles sont les compétences requises pour une infirmière formée au collégial et les compétences requises pour celles formées à l’université, et comment les programmes de formation devraient être modifiés, ajustés», a exposé le ministre Hébert.

L’OIIQ, qui était le principal porte-étendard de la proposition, a réagi avec une «profonde déception» et une «grande incompréhension» à la décision de reporter l’implantation du baccalauréat comme norme d’entrée à la profession infirmière.

«Malgré que le président (du groupe de travail) dise que notre proposition est la meilleure, on fait fi de ça et on reporte en créant un nouveau comité», s’est désolée Lucie Tremblay, présidente et directrice générale de l’OIIQ, en entrevue téléphonique.

L’auteur du rapport, le docteur Pierre Durand, abonde effectivement dans le même sens que l’ordre et prévient qu’un rehaussement de la formation des infirmières de la relève au niveau universitaire lui apparaît comme «un incontournable».

«Les leaders de la profession du Québec devront convenir de ce qu’ils souhaitent pour l’avenir de leur profession», conclut le docteur Durand dans le document rendu public mercredi.

Les dissensions sur le sujet ont été si marquées pendant les consultations du groupe de travail que son président a fini par signer le rapport en son nom personnel.

«Malgré les 11 rencontres qui se sont déroulées de janvier à novembre 2013, il n’a pas été possible d’obtenir de la part du groupe de travail un consensus sur ce que devrait être la formation de la relève infirmière au Québec», peut-on lire dans le document rendu public mercredi.

Selon l’OIIQ, la recherche de consensus à tout prix par des «intérêts particuliers» a plombé le processus.

«Le rapport est basé sur des études et des données probantes. (…) On aurait vraiment souhaité que le ministre Hébert prenne une décision (en s’appuyant sur les études mises de l’avant)», a martelé Mme Tremblay.

La proposition de l’OIIQ, qui remonte à juin 2012, avait provoqué une levée de boucliers du côté de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et de la Fédération des cégeps, entre autres.

La FIQ a d’ailleurs refusé d’avaliser et de cautionner le rapport et s’est opposée à son dépôt en y inscrivant sa dissidence.

Sa présidente, Régine Laurent, a dit espérer que le document soit tabletté et a lancé qu’il n’était aucunement représentatif des positions de «la grande majorité» des intervenants qui étaient autour de la table.

«Le ministre Hébert va probablement mettre ça sur une tablette, là où ça devrait aller, parce que ce n’est pas le rapport d’un comité. C’est la vision d’une seule personne, celle de M. Durand», a-t-elle fait valoir à l’autre bout du fil.

La majorité des membres du groupe de travail ont exprimé le souhait de conserver une formation collégiale «qualifiante», a souligné par voie de communiqué le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, dont le ministère sera responsable de l’étude en collaboration du ministère de la Santé.

La Fédération des cégeps s’est de fait réjouie de voir que la formation collégiale était préservée et a accueilli favorablement la recommandation concernant l’analyse des tâches exercées en soins infirmiers.

Même son de cloche du côté de l’Association québécoise d’établissements de santé et de services sociaux (AQESSS), qui faisait partie des intervenants du groupe de travail et qui a salué la «sage décision» du gouvernement.

«On était d’accord à ce qu’il y ait un rehaussement de la formation au niveau universitaire (…) mais on était aussi d’accord à ce qu’on maintienne une formation qualifiante au niveau collégial», a souligné Diane Lavallée, directrice générale de l’AQESSS.

La formation offerte par le réseau collégial constitue un «gage d’accessibilité d’une main-d’oeuvre qualifiée dans l’ensemble des régions du Québec», a-t-elle ajouté.

Un sondage réalisé par la Fédération des cégeps auprès de ses étudiants en février 2013 avait permis de constater que 73 pour cent d’entre eux s’opposaient au baccalauréat obligatoire et que près d’un sur deux n’aurait pas choisi cette profession si la formation universitaire avait été requise.

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Le Manifeste en faveur du pétrole québécois fait bondir les écologistes

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MONTRÉAL – Greenpeace et Équiterre estiment que le Québec n’a rien à gagner en allant de l’avant avec l’exploitation de ses ressources pétrolières, y voyant un pas dans la mauvaise direction qui ne ferait qu’accentuer la dette environnementale de la province.

Plutôt que de suivre les recommandations du «Manifeste pour tirer collectivement profit de notre pétrole», les deux groupes écologistes estiment que le gouvernement provincial devrait investir dans «l’économie verte» afin de remplacer les retombées économiques de l’exploitation pétrolière.

Le manifeste, publié mercredi et signé par 11 personnalités, dont Bernard Landry, Monique Jérôme-Forget, Éric Forest, Joseph Facal et Françoise Bertrand, soutient que le pétrole pourrait permettre aux Québécois de s’enrichir collectivement et estime que ce serait une erreur de ne pas en profiter.

Le collectif fait valoir qu’au 31 mars 2012, la dette nette du Québec atteignait 167 milliards $ et représentait tout près de 50 pour cent du produit intérieur brut de la province.

Les signataires citent le cas de la Norvège, qui a été en mesure de mettre sur pied un Fonds des générations évalué à environ 645 milliards $ grâce à l’exploitation pétrolière, tout en respectant l’environnement.

«Les pays de l’Europe du Nord ne sont pas des voyous, affirme l’ex-premier ministre Bernard Landry, en entrevue. Ils exploitent leurs ressources sans dommages inacceptables à l’environnement. C’est cela que notre société doit faire.»

Le directeur principal d’Équiterre, Steven Guilbeault, estime toutefois que l’exemple norvégien est faible.

«De penser que tout à coup des centaines de milliards vont pleuvoir sur le Québec grâce à l’exploitation pétrolière, c’est intellectuellement malhonnête, souligne-t-il. La Norvège n’a pas commencé ce fonds l’an dernier. Il date de plusieurs décennies. Au Québec, nous sommes très loin d’une exploitation pétrolière commerciale.»

De son côté, le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin, estime que l’exploitation de gisements pétroliers dans le golfe du Saint-Laurent est beaucoup complexe que ce qui est fait actuellement en Norvège.

«On ne peut pas comparer le golfe du Saint-Laurent à la Norvège, dit-il. Les risques sont beaucoup plus importants dans le golfe en raison de sa fragilité. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit en quelque sorte d’une mer intérieure.»

Pour MM. Bonin et Guilbeault, l’exemple de la Norvège ne s’applique tout simplement pas au Québec.

«La réalité n’est plus du tout la même, rappelle le porte-parole de Greenpeace. Quand nous parlons de la Norvège, il s’agit d’un pays qui a commencé à exploiter depuis longtemps. Au Québec, on vient de se réveiller, mais nous ne sommes plus au 20e siècle.»

M. Bonin estime que chaque dollar investi dans le développement des énergies vertes rapporte de six à huit fois plus que le même dollar dépensé dans le secteur des hydrocarbures.

«L’avenir économique n’est pas dans ce qu’on développait au 20e siècle, dit-il. Nous sommes au 21e (siècle).»

«À part la Norvège, les signataires auraient de la difficulté à nommer trois autres pays qui ont exploité leurs ressources pétrolières en respectant de nombreux critères environnementaux, ajoute quant à lui le directeur principal d’Équiterre. Je les mets au défi de le faire.»

Selon M. Guilbeault, les signataires du manifeste se contredisent en faisant la promotion de l’exploitation pétrolière puisque la grande majorité d’entre eux sont en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

«Le gouvernement devrait plutôt investir davantage, par exemple, dans l’électrification des transports, propose-t-il. Cela stimulerait l’économie québécoise, nous permettrait d’acheter notre propre électricité tout en réduisant les GES.»

M. Bonin estime également que le document signé par les 11 personnalités québécoises est parsemé d’oublis, puisque le manifeste ne fait qu’aborder l’aspect économique de l’exploitation pétrolière.

«Déjà, la mauvaise qualité de l’air coûte environ 2 milliards $ par année en soins de santé au Québec, affirme le porte-parole de Greenpeace. Les signataires du manifeste ne parlent pas de la dette écologique. Nous sommes en train de la pelleter vers les générations futures, qui vont être aux prises avec la réalité des changements climatiques.»

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Un mandat d’arrestation a été émis afin de retrouver Alexis Vadeboncoeur

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TROIS-RIVIÈRES, Qc – Un mandat a été émis pour retrouver Alexis Vadeboncoeur qui a fait l’objet, en février dernier, d’une arrestation musclée de la part de policiers municipaux de Trois-Rivières.

Le jeune homme de 20 ans a quitté prématurément la maison de thérapie d’Upton, en Montérégie, où il s’était engagé à demeurer pendant six mois.

Il n’a donc pas complété la thérapie à laquelle il devait se soumettre pour régler ses problèmes de toxicomanie.

Selon la Sûreté du Québec, son départ précipité, qui remonte à lundi soir dernier, lui vaudra sans doute de faire face à de nouvelles accusations pour bris d’engagement.

Son avocat, Me René Duval, se dit surpris par la tournure des événements. Mercredi avant-midi, il a déclaré qu’il était «sans nouvelles» récentes de son client. Il a ajouté qu’il s’était entretenu avec lui lundi après-midi et qu’à ce moment, «rien ne laissait présager qu’il quitterait» la maison de thérapie.

Une bande vidéo avait montré Alexis Vadeboncoeur alors qu’il était intercepté par la police après un vol dans une pharmacie, il y a 11 mois. Il s’était rendu, avait jeté au sol son pistolet à plomb et s’était étendu les bras en croix. Les policiers s’étaient alors rués sur lui et l’avaient frappé de coups de pied et de coups de poing à de multiples reprises.

Dans leur rapport, les policiers avaient soutenu qu’Alexis Vadeboncoeur avait résisté à son arrestation.

Les quatre policiers impliqués dans cette affaire sont accusés, notamment, de voies de fait, voies de fait avec lésions, d’utilisation d’une arme, d’utilisation négligente d’une arme à feu, d’entrave à la justice, de production de faux rapports et de contrefaçon de rapports. Ils ont été suspendus sans solde par les autorités municipales de Trois-Rivières.

Ces quatre policiers sont Marc-André St-Amant, 23 ans, Barbara Provencher, 39 ans, Kaven Deslauriers, 31 ans, et Dominic Pronovost, 42 ans. (Collaboration Cogeco Nouvelles)

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Ottawa nomme une nouvelle ambassadrice aux positions favorables à Israël

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OTTAWA – À quelques jours d’une première visite de Stephen Harper au Moyen-Orient, Ottawa nomme une nouvelle ambassadrice en Israël — une avocate de Toronto qui s’est montrée récemment très critique envers l’Autorité palestinienne.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a présenté mercredi aux médias sa nouvelle recrue, Vivian Bercovici, en signalant que ça ne devrait étonner personne qu’elle soit un ardent défenseur d’Israël.

«On a nommé quelqu’un avec la même politique que le gouvernement du Canada», a-t-il lancé, signalant qu’il ne fallait pas y voir de changement.

«Je pense que ce ne sera pas un gros choc pour personne que le Canada est un grand défenseur d’Israël», a-t-il également noté.

Mme Bercovici a notamment étudié à l’Université hébraïque de Jérusalem au début des années 1980 et pratique le droit depuis près de 25 ans. Elle a toutefois très peu d’expérience gouvernementale ou diplomatique.

La chronique qu’elle tient toutes les deux semaines dans le Toronto Star depuis un an permet d’avoir un aperçu de ses prises de positions à l’égard de cette région du monde déchirée par les conflits. Elle y a notamment vanté les mérites du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, alors qu’elle juge que l’Autorité palestinienne n’a aucune intention réelle de négocier un accord de paix.

«Le leadership palestinien, entre temps, poursuit avec son message non équivoque — appelant à la destruction d’Israël — disséminé ouvertement dans des forums politiques, dans les médias contrôlés de façon serrée et enseigné librement dans les écoles et universités», écrivait Mme Bercovici dans un billet rédigé en janvier 2013.

Elle poussait la note plus loin, en critiquant les positions américaines et britanniques sur ce conflit.

«Les leaders occidentaux, dont le président Barack Obama et le secrétaire d’État du Royaume-Uni William Hague, qui considèrent Israël comme un empêcheur de tourner en rond dans (le processus) de paix, défient la logique», concluait-elle.

Sa nomination a été annoncée en grande pompe, le ministre ayant convoqué la presse pour une «annonce importante», alors que les nominations diplomatiques font généralement l’objet de simples communiqués.

Selon le politologue Sami Aoun, professeur à l’Université de Sherbrooke, Mme Bercovici devra mettre de côté ses opinons personnelles et adopter un langage plus diplomatique allant de pair avec ses nouvelles fonctions.

«Si on voit les éditoriaux et les commentaires qui ont été formulés quand elle publiait, c’est bien évident qu’elle a une position plutôt éditorialiste et en appui du gouvernement israélien», a-t-il noté.

M. Aoun signale que le Canada demeure en faveur de la création d’un État palestinien indépendant et prospère, «ce qui n’est pas clair dans le récit et dans le discours de Mme Bercovici». Elle devra s’arrimer à la position officielle du Canada pour mener à bien son mandat, a expliqué le politologue.

La nomination de Mme Bercovici survient dans un contexte où le secrétaire d’État américain John Kerry mène des pourparlers entre Israéliens et Palestiniens en faveur d’un plan pour la paix.

Mais les embûches sont nombreuses. Après son départ de la région cette semaine, le gouvernement israélien a annoncé qu’il allait de l’avant avec la construction de 272 nouveaux appartements dans les colonies de Cisjordanie. Ce geste a été perçu comme de la mauvaise foi par des militants en faveur de la paix dans la région.

Invité à se prononcer sur l’élargissement des colonies juives, M. Baird a adopté un ton réprobateur, sans toutefois les condamner catégoriquement.

«Nos positions sont très connues de nos interlocuteurs israéliens. Nous pensons que l’action unilatérale d’un côté ou de l’autre n’est d’aucune aide», a-t-il souligné.

Invité à préciser sa pensée, M. Baird a refusé d’élaborer, affirmant qu’il n’allait pas se joindre à une surenchère internationale.

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Le FRAPRU dénonce un autre retrait à venir du fédéral dans le logement

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MONTRÉAL – Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) s’inquiète pour de nombreux ménages à faible revenu qui habitent dans des logements sociaux, qui risquent d’être confrontés à d’importantes hausses de loyer au cours des prochaines années lorsque l’hypothèque sur l’immeuble arrivera à échéance et que le gouvernement fédéral retirera son aide.

Au cours d’une rencontre avec la presse, mercredi, le coordonnateur du FRAPRU, François Saillant, a soulevé l’incertitude qui entoure ce phénomène encore peu connu du retrait fédéral à venir des logements sociaux déjà construits.

L’aide fédérale versée pour des logements sociaux au Québec valait pour des ententes de longue durée. Or, la plus grande partie de ces ententes arriveront à échéance à la fin de la décennie 2010 ou au début des années 2020. Ainsi, lorsque l’hypothèque sur l’immeuble sera payée, le fédéral se retirera, ce qui risque d’entraîner des hausses de loyer importantes pour ces locataires à faible revenu, selon le FRAPRU.

«Ce qui est préoccupant là-dedans c’est que non seulement les listes d’attente pour des nouveaux logements sociaux s’allongent _ du fait que les problèmes de logement s’accroissent à l’heure actuelle partout au Canada et au Québec _ mais, en plus, on voit disparaître au fur et à mesure des logements sociaux qui, jusqu’ici, étaient abordables pour les ménages à faible revenu», s’est insurgée Marie-José Corriveau, organisatrice au FRAPRU, aux côtés de M. Saillant.

«Dans certains types de ces projets-là, par exemple, qui sont actuellement sous la seule supervision de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHJL), quand ils perdent leur subvention (du fédéral), on assiste à des augmentations de loyer qui peuvent aller de 200 $ à 300 $ par mois par ménage, ce qui est énorme», a illustré Mme Corriveau.

Certains ménages quittent alors leur logement qui n’est plus subventionné par le fédéral. D’autres y demeurent, car les loyers restent tout de même moins coûteux que dans le marché privé locatif, souligne Mme Corriveau.

Au Québec, selon le FRAPRU, 125 900 logements sociaux bénéficiaient encore de l’aide fédérale, à la fin de 2012. Mais c’était déjà 1350 de moins qu’en 2010.

Confronté au problème du désengagement fédéral du logement social, «Québec a accepté pour le moment de prendre une forme de relais», admet Mme Corriveau, qui note qu’il ne s’agit que d’une solution temporaire. «Il remplace le gouvernement fédéral, sauf qu’ils le font uniquement pour les locataires actuels de ces logements-là. Le jour où ces locataires-là vont disparaître, la subvention n’existera plus et le logement ne sera plus disponible pour les ménages à faible revenu», déplore-t-elle.

L’organisme de défense des droits des locataires souhaite que le gouvernement fédéral maintienne son aide financière pour ces logements sociaux construits dans le passé, lorsque les ententes arriveront à échéance. Il lui demande également de rétablir l’aide au logement social qu’il a supprimée à partir de 1994. «Le retrait fédéral (de l’époque) a sonné le glas du programme de HLM», a déploré de son côté François Saillant.

Selon ses calculs, depuis 1994, le Québec a ainsi été privé de 64 995 logements sociaux. Il arrive à ces chiffres en multipliant sur le nombre d’années la moyenne de 5356 logements sociaux subventionnés par le fédéral par année, de 1985 à 1989. Il tient compte, toutefois, du fait que le gouvernement du Québec, pendant cette période, a continué à financer des logements sociaux.

Plus précisément, selon les calculs du FRAPRU, la ville de Montréal a ainsi été privée de 28 600 logements sociaux par ce retrait du gouvernement fédéral, la ville de Québec de 5900, la ville de Gatineau de 2200, celle de Sherbrooke de 1700, celle de Trois-Rivières de 1600 et celle de Saguenay de 1000.

M. Saillant signale que 40 000 ménages au Québec attendent un logement dans un HLM, dont 22 700 à Montréal.

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Dans les labos secrets de Google…

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De l’éolienne volante à l’ordinateur doté d’une conscience, Google explore toutes sortes d’idées futuristes. Au sein de l’entreprise, on appelle ces initiatives moonshots, ou tirs vers la lune. Des idées à mi-chemin de la science-fiction et du technologiquement faisable, qui mettront peut-être du temps à se concrétiser, mais qui pourraient révolutionner notre quotidien.

Depuis 2010, le géant du Web étudie ces projets dans les labos ultrasecrets de sa division Google[x], situés non loin de son siège social, à Mountain View, en Californie. Grâce à sa société de capital de risque Google Ventures, pourvue d’un fonds de 300 millions de dollars, l’entreprise soutient aussi des PME qui voient loin.

« Ne soyez pas surpris si nous investissons dans des concepts qui paraissent étranges et spéculatifs par rapport à nos services Internet. Et souvenez-vous que ces nouveaux investissements sont très petits en comparaison de notre activité de base », écrivait récemment Larry Page, cofondateur de la société avec Sergey Brin, dans un billet publié sur Google+.

Avec un chiffre d’affaires de plus de 50 milliards de dollars, Google a sans doute les moyens de rêver à l’avenir. Pour l’instant, très peu d’informations ont filtré sur ce qui se passe dans les labos de Google[x], qui a recruté quelques chercheurs réputés au cours des derniers mois. Mais tout cela fait penser aux premiers pas des célèbres Bell Laboratories, fondés en 1925 par la pionnière de la téléphonie AT&T, d’où sortirent des inventions révolutionnaires, telles que le transistor, le laser ou la cellule photovoltaïque… et sept Prix Nobel !

Google aura-t-elle autant de répercussions ? Le moteur de recherche qui trouvera la réponse à cette question n’a pas encore été inventé !

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Le bébé sur mesure

L’entreprise 23andMe, créée en 2006 par Anne Wojcicki, conjointe de Sergey Brin, soutenue par Google Ventures, vend des tests génétiques en ligne. Cette société, dont le nom fait allusion aux 23 paires de chromosomes humains, a récemment déposé un brevet hautement controversé sur un « processus de sélection des donneurs de gamètes basé sur le calcul génétique », qui pourrait servir à concevoir un bébé sur mesure en sélectionnant les caractéristiques génétiques de ses parents biologiques, comme un faible risque de cancer colorectal ou… les yeux bleus.

 

 

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L’éolienne volante

En mai dernier, Google[x] a acheté l’entreprise californienne Makani Power. Fondée en 2006, notamment grâce au soutien de Google, Makani a inventé une éolienne volante de 600 kW, qui capte l’énergie du vent à une altitude de 250 à 600 m et la transmet au sol par un câble métallique flexible. Les pales et les ailes de cette turbine cerf-volant, qui ressemble à un grand oiseau, lui permettent de rester en l’air même quand le vent tombe. Selon ses inventeurs, elle pourrait fournir de l’électricité à une fraction du coût des éoliennes classiques.

 

La vie éternelle ?

Le 18 septembre, Google a annoncé la création de sa filiale Calico, qui veut repousser la vieillesse et les maladies qui l’accompagnent. À sa tête, l’un des pionniers de la biotechnologie, Arthur D. Levinson, ex-président de Genentech et membre du conseil de plusieurs centres de recherche en sciences du vivant. Même si on n’en sait pas plus, le magazine Time en a fait sa une avec le titre « Can Google Solve Death ? » (Google peut-elle résoudre la mort ?).

 

 

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Les lunettes futées

Grâce aux Google Glass, lunettes à réalité augmentée connectées à Internet, plus besoin de sortir son téléphone pour chercher son chemin, répondre à un appel ou prendre des photos. Il suffit de chausser ses lunettes à commande vocale munies d’un prisme de projection placé dans l’angle du champ de vision. Les premières Google Glass ont été distribuées au compte-goutte — en août, l’animatrice Geneviève Borne a annoncé être la première à les essayer au Québec. Google prévoit les vendre dès 2014, au prix de 1 500 dollars. L’accessoire est déjà considéré comme hyper-tendance chez les fashionistas, mais il intéresse aussi les chirurgiens : aux États-Unis, certains s’en sont servi pour filmer des opérations à l’intention de leurs étudiants.

 

 

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Au garage, la Google Car ?

À l’été 2012, la douzaine de voitures équipées d’un système de conduite automatique par l’équipe de Sebastian Thrun, professeur de robotique à l’Université Stanford et membre de Google[x], avaient parcouru plus d’un demi-million de kilomètres sans accident. Depuis, Google cherche à s’associer à des fournisseurs automobiles afin de commercialiser son invention, mais les négociations semblent piétiner. Mercedes, BMW, Volvo, Audi, Ford et Volkswagen, qui planchent sur des systèmes similaires, risquent de doubler Google dans cette course au véhicule autonome ou semi-autonome. Selon la rumeur, Google envisagerait de concevoir ses propres voitures sans chauffeur pour bâtir un parc de « taxis-robots ». Mais il faudra d’abord adapter la réglementation : seuls trois États (Nevada, Floride, Californie) autorisent pour l’instant ce type de véhicule à circuler sur leurs routes.

 

 

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Internet par ballon

Le concept Loon vise à fournir un accès Internet même dans les zones les plus reculées de la planète en recourant à des ballons gonflés à l’hélium, flottant à une vingtaine de kilomètres d’altitude. Chacun permettrait de se brancher au réseau dans un rayon de 40 km autour de sa position, avec un débit qui, selon Google, pourrait être équivalent à celui d’une connexion 3G. Trente ballons d’essai ont été lancés de la Nouvelle-Zélande en juin. De 15 m de diamètre environ, ils portent un boîtier de 10 kilos contenant le matériel électronique, des panneaux solaires et un parachute, qui permet de récupérer le ballon en fin de vie ou en cas d’incident. Ils pourraient rester en l’air pendant 100 jours, soit bien plus longtemps que les ballons utilisés en météorologie, mais devraient tout de même être remplacés régulièrement. On ne sait encore rien du coût de cette technologie, de sa fiabilité ou du risque d’interférence.

 

L’or des astéroïdes

Sergey Brin et Eric Schmidt, président du conseil d’administration de Google, sont parmi les principaux actionnaires de Planetary Resources, qui compte exploiter les ressources minérales des astéroïdes. D’après ses promoteurs, ces objets célestes, dont certains se déplacent sur des orbites assez proches de la Terre, sont susceptibles de renfermer des métaux précieux, et au moins 1 500 d’entre eux seraient plus facilement accessibles que la Lune. En juillet, l’entreprise a récolté 1,5 million de dollars au moyen du site de sociofinancement Kickstarter, afin de construire un premier télescope spatial privé destiné à observer les astéroïdes.

 

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L’ordinateur intelligent

En décembre 2012, Google a recruté Ray Kurzweil, inventeur, spécialiste de l’intelligence artificielle et gourou du transhumanisme, mouvement qui prône l’usage de la technologie pour améliorer l’être humain. Ce futurologue, auteur de plusieurs ouvrages à succès, affirme que les humains pourront bientôt créer des machines dotées de conscience. Sa mission chez Google : « Créer une intelligence artificielle vraiment utile qui nous rendra tous plus intelligents. »

 

* * *
Photos :
- iStockphoto / Aldo MUrillo (bébé)
- Dan Chebot / Makani Power (éolienne)
- Wenn.com / Keystone Press (projet Loon)

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Les vins du Portugal du nord au sud

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vin-portugal

Vignoble de l’Alentejo – Photo : Luis Davilla / Getty Images

La popularité ne va pas toujours au mérite. Évoluant encore dans l’ombre de son voisin espagnol, le vignoble portugais foisonne pourtant de vins de qualité, souvent très distinctifs. Le pays est méridional et le soleil tape fort, du Minho à l’Alentejo en passant par le Douro, le Dão et la région de Bairrada. Le charme de ces vins réside donc dans leur caractère authentiquement chaleureux.

MINHO

Au sud du fleuve Minho, à la frontière espagnole, la région du vinho verde ( « vin vert ») est le royaume du vin blanc sec et désaltérant.

Quinta do Ameal, Loureiro 2012, Vinho Verde (11459992 ; 19,05 $)
La sous-région de Ponte de Lima est un terrain de jeu idéal pour le cépage loureiro. Depuis huit ans, Pedro Araújo y cultive la vigne de façon biologique et en tire un très bon vinho verde ayant plus de caractère que la moyenne de l’appellation. Léger (11,5 %) et agrémenté d’une belle finale aux notes florales et minérales. Muito bom !

DOURO

D’abord connu pour le porto, le Douro produit aujourd’hui plus de grands vins de table que toute autre région viticole portugaise.

Dow’s, Douro 2010, Vale do Bomfim (10838982 ; 15,95 $)
Difficile de résister aux charmes de cette cuvée courante. Issus des vignobles du Haut-Douro, les cépages tinta barroca, tinta roriz, touriga nacional et touriga franca s’expriment de façon volubile, déployant une matière fruitée gourmande et chaleureuse. Excellent rapport qualité-prix !

DÃO

Écrin de granit entouré de montagnes, la région du Dão peut produire des vins racés et élégants. Le touriga nacional y donne des vins souvent tendres et nuancés.

Quinta dos Roques, Dão 2010 (744805 ; 15,65 $)
Dans leur domaine, Manuel Lopes de Oliveira et son gendre, Luís Lourenço, prônent une approche peu interventionniste. Touriga nacional, tinta roriz, jaen et alfrocheiro donnent ici un très bon vin modérément charnu, dont les goûts anisés sont mis en valeur par une franche acidité. Modeste, mais sincère et fort plaisant !

BAIRRADA

Au sud de Porto, cette région met à profit le cépage baga. Longtemps mal-aimé, le baga donne aujourd’hui d’excellents vins, originaux et savoureux.

Campolargo, Baga 2010, Bairrada (11693092 ; 25,95 $)
Bel exemple de vin rouge moderne, produit par la famille Campolargo. Issu à 100 % de baga, mis en valeur par un élevage en fûts d’un an, le 2010 se signale par son grain tannique serré, enrobé d’une généreuse couche de fruit, sur un fond d’épices douces. Des aspérités tanniques apportent une touche rustique qui lui donne un caractère franchement sympathique.

ALENTEJO

Le vaste vignoble de l’Alentejo, à l’est de Lisbonne, donne des vins rouges généreux et chaleureux, mais aussi de bons vins blancs originaux.

Cortes de Cima, Chaminé blanc 2011, Alentejo (11156238 ; 14,40 $)
Parti en voilier en quête d’un vignoble, le couple d’aventuriers américano-danois Carrie et Hans Kristian Jørgensen a débarqué dans cette région au terme d’un long périple en mer. Depuis 1988, il y produit de bons vins de facture moderne, dont ce savoureux vin blanc qui conjugue les vertus des cépages antao vaz, viognier, verdelho et sauvignon blanc. Parfumé, sec, original et… abordable !

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Martin St-Louis un géant écarté par des lilliputiens

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Photo: Scott Audette/NHLI/Getty Images

Photo: Scott Audette/NHLI/Getty Images

Cela n’empêchera pas l’équipe olympique canadienne de hockey de prétendre au titre de favori du tournoi. Il y a un tel bassin d’excellents joueurs de hockey au Canada que ce serait assez facile de former trois équipes compétitives. Même sans le meilleur joueur de hockey au monde – je parle de Sidney Crosby – le Canada conserverait toutes ses chances de gagner. C’est sans doute ce qui a permis de prendre la décision ahurissante d’écarter Martin St-Louis de cette équipe.

En 2010, lors des jeux de Vancouver, les dirigeants de Hockey Canada avaient pris la même décision effarante d’écarter celui qui allait finir premier marqueur de la LNH. Autrement dit, ils avaient écarté le meilleur attaquant au monde de l’équipe olympique !

Ils ne se sont pas justifiés, mais on se doute bien que la taille du joueur — 5 pieds 6 pouces — jouait contre lui, selon cette mentalité que la vitesse des joueurs prend moins d’importance que la grosseur.

En 2014, le tournoi se déroulera sur des patinoires de dimension olympique, où la vitesse devient encore plus déterminante. Depuis 2010, St-Louis est demeuré un des 12 meilleurs marqueurs canadiens dans la LNH.

À 39 ans, on ne peut justifier la décision d’écarter le capitaine de Tampa Bay en affirmant qu’il a ralenti ou qu’il a eu un mauvais début de saison, puisqu’il fait encore flèche de tout bois. Il a d’ailleurs marqué deux buts encore hier.

Au cours de sa carrière, il marqué 950 points en saison régulière. Lors de la conquête de la coupe Stanley par le Lightning en 2004, il a marqué 24 points en 23 matchs. Lors des séries de 2011, il a marqué 20 points en 18 matchs, faisant encore la preuve de son excellence dans les situations à haute intensité, quand ça chauffe et quand ça compte, comme un tournoi olympique.

Jamais repêché à cause de sa taille, il s’est forgé une place dans la LNH à la force du poignet, surmontant tous les obstacles, dont le moindre n’était pas les préjugés des dinosaures du hockey face à un Québécois de 5 pieds 6. Il faut le voir jouer à la Maurice Richard, avec du feu dans les yeux. Martin St-Louis joue comme s’il mesurait 6 pieds 5. En matière de courage, de leadership, de durabilité, de détermination, Martin St-Louis est un géant.

À son âge, il s’agissait sans doute de sa dernière chance de jouer aux Olympiques. En écartant ce géant, les dirigeants de Hockey Canada se sont rapetissés jusqu’à ressembler à de misérables lilliputiens.

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Fusillade près de Toronto mercredi 2 morts une personne en état critique

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RICHMOND HILL, Ont. – Une fusillade survenue dans la nuit de mercredi, au nord de Toronto, a coûté la vie à deux personnes et en a expédié une troisième dans un hôpital où elle repose dans un état critique.

La police régionale de York croit que les trois personnes étaient bel et bien les cibles d’un attentat. Elle recherche deux suspects.

Les trois victimes, deux hommes et une femme, prenaient place dans un véhicule stationné dans un secteur résidentiel de Richmond Hill, peu après minuit.

Le constable Andy Pattenden affirme que les éléments d’enquête recueillis jusqu’ici démontraient que la fusillade n’avait pas été le fruit du hasard.

Les identités et les âges des deux personnes tuées n’ont pas encore été dévoilés.

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Entente de principe entérinée par les 250 travailleurs de l’usine Atrahan

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MONTRÉAL – Les quelque 250 travailleurs de l’usine d’abattage et de découpe de porc Atrahan, à Yamachiche, en Mauricie, ont entériné à 85 pour cent l’entente de principe qui était intervenue avec leur employeur.

Les syndiqués, membres de la section locale 1991P des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce, affiliée à la FTQ, ont conclu une convention collective de longue durée. Ainsi, leur contrat de travail sera en vigueur jusqu’en 2020, ont fait savoir les TUAC, par voie de communiqué.

Globalement, ils ont obtenu une augmentation de salaire de 3 $ l’heure, dont 75 cents l’heure pour la première année. Celle-ci sera d’ailleurs rétroactive au 14 septembre.

D’autres améliorations ont été apportées à la convention collective, comme la réduction de la période de probation de 90 à 60 jours, des modifications à la clause de sous-traitance, une amélioration des vacances et congés mobiles et l’instauration d’un régime de retraite progressive pour les travailleurs de 55 ans et plus à quatre jours par semaine, a fait savoir le syndicat.

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Le virus chikungunya débarque en Amérique

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Photo : Pascal Guyot / AFP / Getty Images

Photo : Pascal Guyot / AFP / Getty Images

Si le retour de la grippe H1N1 n’est pas vraiment inquiétant (voir ce billet du Dr Alain Vadeboncœur), l’arrivée du virus chikungunya dans les Amériques, est en revanche, une bien mauvaise nouvelle… même si elle ne surprend pas les spécialistes.

Le 9 décembre dernier, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé avoir repéré la première transmission de ce virus sur les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, de même qu’en Guadeloupe et en Martinique.

Le chikungunya, pour lequel il n’existe ni vaccin ni traitement, donne de la fièvre et des douleurs articulaires sévères, qui s’estompent généralement en quelques jours ou semaines — mais peuvent parfois durer plusieurs années et être très invalidantes.

On surnomme cette infection la «maladie de l’homme courbé».

Même si le virus ne tue pas, il peut contribuer au décès de personnes déjà fragilisées par l’âge ou d’autres maladies.

Longtemps présent seulement en Afrique, en Asie du sud-est et en Inde, le chikungunya a fait beaucoup parler de lui en 2006, quand il est apparu sur l’île de la Réunion — où il a touché près de 40 % de la population (6% de la population n’a toutefois pas eu de symptômes) en quelques mois, soit 300 000 personnes.

Depuis 2007, il est aussi présent en Europe (surtout en Italie et dans le sud de la France).

Jusqu’à présent, les seuls cas repérés dans les Amériques étaient ceux de voyageurs qui l’ont contracté ailleurs.

Comme la dengue avec laquelle il est souvent confondu, ce virus est transmis par des piqûres de moustiques, dont certaines espèces peuvent supporter des températures relativement fraîches.

Le seul moyen de s’en prémunir est donc de se protéger contre les moustiques, particulièrement tôt le matin et à la tombée de la nuit, et préférablement avec des chasse-moustiques contenant du DEET, comme l’Agence de santé publique du Canada le conseille aux voyageurs.

Les voyages dans les îles touchées ne sont pas déconseillés.

Mais cet hiver encore plus que d’habitude, méfiez-vous des moustiques si vous voyagez dans le sud, surtout que la dengue est très présente cette année, notamment au Mexique et au Costa Rica (voyez ici la liste des zones touchées).

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Blog de milou - A LA ESCUELITA

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Blog de dreamtrip - Depart de Bangkok demain première heure

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Ayutthaya temples et histoire

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Il est temps pour nous de quitter Bangkok pour Ayutthaya, ville historique et mystérieuse. Direction la gare où on achète nos billets à 20฿ (moins de 0,5€). À ce prix là, on roule en 3ème classe : siège en plastique, ventilo, vendeurs de bouffe insistants et wagon rempli de thaïlandais. Les l[...]
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Blog de magyo - le pote de Yohann

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Blog de magyo - le pote de Yohann
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Une Française pourrait partir sur Mars

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mars

Sur les 200 000 personnes inscrites pour participer au voyage sur Mars, une Française a été retenue parmi les 1.058 personnes présélectionnées. Florence Porsel pourrait ainsi participer à cette expédition.

Le casting sera réduit à 24 personnes. Le décollage est prévu pour 2025, sans retour possible.

[Photo]

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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