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Le meilleur du pire des prénoms de 2013

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bebe-avocat

Comme chaque année, le blogue Les (Z)imparfaites publie son palmarès des pires prénoms de l’année. 2013 a-t-elle été une bonne cuvée ? À vous d’en juger. Voici 30 prénoms hors du commun qui figurent dans cette longue et étonnante liste, que vous pouvez consulter en cliquant ici.

-          Anne-Gerry

-          Baracka Précieuse

-          Briancia Schneilyne

-          Bruce-Lee

-          Burger

-          Emmanuelaure

-          Esti

-          Fée-Lixe

-          Justinique

-          Kross André

-          Lampe

-          Legault

-          Marguerite-Lulu

-          Max-King

-          Melineige

-          Napoléon

-          Nord-Marie

-          Pat-Léo

-          Pelle

-          Princesse Delphine

-          Rihanna-Anne

-          Sabrinelle

-          Satine Rose

-          Shlomo

-          Shobbith

-          Steve-Ende

-          Suze-Gérarlédine

-          Titi

-          Xxxxxxalaniq O’oka

-          Zavier-Ludovique

Quant aux prénoms les plus populaires au Québec, la liste est habituellement dévoilée en avril par la Régie des rentes à partir des données du Directeur de l’état civil. Il faudra donc attendre encore quelques mois. Voici cependant la liste des prénoms les plus donnés en 2012 :

Prénoms-Enfants-Quebec

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Les sentiers de motoneige pourraient bien être bondés cette fin de semaine

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MONTRÉAL – La fin de semaine prochaine pourrait bien être l’une des plus occupées sur les sentiers de motoneiges de la province.

L’abondance de neige et le retour de températures plus clémentes pour les journées de samedi et dimanche devraient créer des conditions idéales pour les motoneigistes.

Le président de l’Association des motoneigistes du Québec, Marc Larouche, rappelle que 95 pour cent des sentiers sont ouverts, ce qui devrait combler les adeptes lors de la dernière fin de semaine du congé des Fêtes.

Il estime que les sentiers situés dans des régions qui ont connu une tempête de verglas la semaine dernière — ce qui a causé la chute de plusieurs branches — devraient alors être complètement déblayés.

M. Larouche demande à tous les motoneigistes de faire preuve de prudence, d’éviter de consommer de l’alcool et de ne pas s’aventurer sur des plans d’eau qui n’ont pas été balisés et vérifiés par des clubs de motoneige.

Depuis l’ouverture de la saison, trois décès sont à déplorer dans la province. Un bilan qui est similaire à celui compilé à pareille date l’an passé.

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Pourquoi Calvaire de Plume est LA «toune des lendemains de veille

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Devenu malgré moi autorité de la gueule de bois (comme médecin et non praticien), j’ai eu l’honneur d’être invité par Mathieu Charlebois — recherchiste de PM et ancien de L’actualité — afin de défendre avec succès LA «toune» idéale des lendemains de veille, dans le cadre du concours bien connu «Dis-moi c’est quoi ta toune».

Après mûre réflexion, j’ai donc choisi Calvaire, de Plume Latraverse. Ma démonstration vous renversera au moins autant qu’un septième shooter de caribou – une pratique évidemment contraire à toute prescription médicale.

Il était préférable de rester sur mon terrain de prédilection — le diagnostic et le traitement —, des activités réservées à mes confrères depuis le célèbre rapport Flexner et sujettes à des accusations de pratique illégale de la médecine si on s’avance sur ce terrain sans permis de pratique… ce que l’anarchiste culinaire Bob le chef, l’autre concurrent à PM, ne pourra donc essayer.

Partisan de l’empirisme et désireux de respecter la méthode hypothético-déductive, j’ai sondé ma communauté Facebook, où on trouve une assez large expertise en matière de lendemains de veille. L’avalanche de réponses, dûment analysées selon une grille rigoureuse, m’a permis — comme vous allez le voir — d’aboutir à un choix qui m’apparaît plus approprié que Vesoul (1), pourtant suggéré par la comédienne Guylaine Tremblay.

Définir la gueule de bois

Tout est dans le diagnostic, puisqu’on ne peut décemment traiter sans savoir ce que l’on soigne — une vérité popularisée par Hippocrate. Ne me demandez pas la référence, mais il a presque tout inventé.

Qu’est-ce en effet qu’une gueule de bois ? Je réfère les buveurs impénitents à mon texte de fond sur la question, qui fait autorité malgré ses faiblesses évidentes soulignées par les maîtres du Web profond.

Convenons terminologie, si on veut bien se comprendre : veisalgie, toujours plus acceptable sur un billet de médecin, ou encore xylostomiase, très joli également, de xylo (bois), stomie (bouche) et ase… c’est ce que ça sent le matin.

La «toune» Calvaire décrit avec une grande précision la xylostomiase. Parce qu’on parle bien du lendemain de la veille, et non pas du moment déluré propre à l’intoxication aiguë elle-même, qui se situe plutôt la veille du lendemain ou, du moins, tôt le lendemain.

Or, d’innombrables suggestions de «tounes» reçues de mes amis Facebook concernaient plutôt la beuverie, période intéressante en soi, mais hors sujet.

Analyser Calvaire dans le texte

J’en arrive donc à l’œuvre choisie, après en avoir établi le texte définitif à partir des principales sources reconnues. Ça démarre comme un shooter sur les mots suivants :

«Le matin quand tu t´réveilles
Pis qu´t´as pris un coup la veille,
Quel calvaire
»

D’abord, le choix du mot «calvaire», thème récurrent. S’il s’agit du lieu tristement célèbre où le Christ fut jadis crucifié — une analogie un peu exagérée pour qualifier un lendemain de veille, d’autant plus que l’on ne rachète alors aucun péché —, il faut voir que le mot est aussi synonyme de «lieu de douleur».

Suivez bien la subtilité de Plume : où a-t-on mal, principalement, un lendemain de veille? Au crâne, bien entendu — au foie aussi, mais n’entrons pas dans les questions religieuses. Plume, né en 1946, connaît ses classiques et fait aussi montre d’une solide culture latine. Or, voici ce que nous dit le dictionnaire Littré sur l’origine du mot :

«Calvaria, lieu où Jésus-Christ fut crucifié, ainsi dit parce que, les condamnés y étant exécutés et leurs corps y restant, il était garni de crânes, en latin calvaria, lequel vient de calvus, chauve (voy. ce mot), à cause de la dénudation de la boîte osseuse.»

Étonnant. Le calvaire veisalgique se manifeste donc avant tout par un mal de crâne. Puis, après cette utilisation efficace du symbolique, Plume déploie toute sa culture neurobiologique :

«T´aurais l´goût d´une cigarette
Mais t´as rien qu´des allumettes,
Quel calvaire
»

En effet, il se trouve que l’alcool se lie notamment à quels récepteurs du cerveau, pensez-vous?  Vous l’avez deviné, il s’agit des récepteurs nicotiniques :

«L’alcool se lie à de nombreux récepteurs biologiques comme les récepteurs à glutamate, GABA, sérotonine, nicotinique. L’alcool est impliqué dans l’augmentation de la libération de dopamine dans le système mésocorticolimbique.»

Or, comment un mésocortex se débrouille-t-il au petit matin, quand l’alcool se retire par la voie du vomi et des autres sécrétions ? Par un appel à l’aide, mis bien en évidence par Plume :

«Tu finis ton fond d´bouteille
Tu fumes les mégots d´la veille,
Quel calvaire
»

Or, une des stratégies homéopathiques — en traitant le même par le même — les plus répandues pour traiter la gueule de bois, c’est d’en rajouter une «tit’ shot» le matin. Certains chercheurs expliquent la xylostomiase par sevrage partiel que le dividu désemparé chercherait ainsi à autotraiter.

Il est aussi possible que le buveur pénitent mise alors sur l’effet analgésique bien connu de l’alcool pour assouvir son mal de bloc. Ne riez pas : si vous étiez né sous la Révolution française, on vous aurait amputé une jambe en trente secondes après trois lampées de cognac. D’autant plus que le docteur Guillotin avait alors inventé un traitement assez radical contre le mal de tête.

De la dysfonction du cerebrum

Plume aborde ensuite deux autres dysfonctions cérébrales diagnostiquées lorsque l’acétaldéhyde compromet les activités dites avancées de notre cerebrum :

«En fermant l´tape à cassettes
Tu mets l´pied dans l´plat d´crevettes,
Quel calvaire
»

On sait que la gueule de bois pourrait s’apparenter à une migraine. Or, qui dit migraine dit photophobie et sonophobie… et ce n’est alors pas le temps de regarder un match de hockey sur un écran LED de 52 pouces ou d’écouter du Britney Spears à tue-tête. Mieux vaut calme et silence, ou encore, écouter le Stabat Mater, comme cela m’a été suggéré — pour rester dans le thème, je vous suggère le Dolorosa. D’où l’idée de fermer le tape à cassettes (2) qui joue peut-être depuis la veille en boucle.

Pour ce qui est du plat de crevettes, c’est une triple allusion préventive. On sait que Plume préconisait la prévention contre les effets du tabac par l’utilisation des gras non saturés contenus dans les fruits de mer. Or, ils permettent par ailleurs de diminuer l’absorption de l’alcool.

Mais je pense que Plume démontre aussi une dysfonction cérébrale, le trouble de coordination, utilisé notamment par Olivier Guimond en spectacle et par les policiers pour évaluer votre capacité à conduire. Tout cela en une seule ligne.

La mystérieuse Madame Brière

Plume fait ensuite allusion à une Madame Brière dont il m’a été impossible de déterminer l’origine exacte, malgré un appel à tous lancé sur Facebook, mardi dernier. Pour l’instant, mes amis adeptes de la contreculture n’ont pas fait honneur à leur réputation, mais si jamais cela leur revient, je vous fais signe par un addenda.

Toujours est-il que le refrain roule ainsi :

«Quel calvaire, calvaire, calvaire
Ma´m Brière me disait ça,
Oublie jamais mon p´tit gars
On a chacun nos p´tites misères,
Mais faut pas s´en faire un calvaire
»

Trois hypothèses circulent sur le deep Web à l’effet que Madame Brière serait soit : 1) une voisine de Plume adolescent ; 2) un professeur du primaire de Plume ; 3) la femme de Monsieur Brière. Trouble.Voir est sur le dossier ; j’attends des nouvelles de Simon Jodoin.

Plume, humaniste de gauche rappelant ainsi également l’importance de la solidarité humaine (qui permet de faire face aux épreuves), aborde ensuite un autre thème biologique, la thermorégulation :

«Un matin qui fait ben frette
T´as du trouble avec ta chaufrette,
Quel calvaire
»

Il est vrai que l’alcool affecte la thermorégulation par deux mécanismes distincts. D’abord, c’est un vasodilatateur, qui vous donne des joues rouges en début de soirée, une belle couleur qui s’atténue généralement au matin pour virer au gris terreux.

Et comme tout sédatif, l’alcool l’affecte directement, en abaissant éventuellement la température corporelle via l’hypothalamus et en augmentant le risque de dormir dans un banc de neige.

Alcool et désinhibition

Plume différencie l’effet désinhibant de l’alcool toxique de celui de son principal métabolite : l’acétaldéhyde. En effet, bien «paf» le soir, on donne parfois des coups de pieds dans les poubelles — un comportement antisocial permettant de faire sortir la «steam», mais qu’on regrette le lendemain, alors que le retour des inhibitions poussera plutôt à ramasser ladite poubelle :

« Tu vas chercher ta poubelle
Est toute effouèrée dans ruelle,
Quel calvaire 
»

Passons rapidement sur les problèmes de perception sexuelle illustrés par Plume, qui peuvent s’expliquer par une perturbation des cortex frontaux, les principaux centres inhibiteurs qui permettent ainsi à des pulsions cachées de se manifester (3) :

«Tu rencontres une belle brunette
Tu t´rends compte que c´t´une tapette,
Quel calvaire
»

Soulignons la lucidité de la critique sociale de Plume, conscient de la corrélation entre le grand abus d’alcool et l’incapacité de grimper dans l’échelle sociale :

«Un beau jour ton boss t´appelle
Pis tu r´tombes en bas d´l´échelle,
Quel calvaire
»

S’ensuivront, pour conclure, deux répétitions du refrain, qui ne nous permettront toujours pas de savoir qui est ladite Madame Brière. Pour tout vous dire, j’ai même envoyé un courriel hier à son «manager», qui m’a répondu être en vacances, tandis que Plume serait en sabbatique. Tant pis.

Puis, tout soudain, en inscrivant ce dernier paragraphe, je comprends qui est Madame Brière : peut-être personnifie-t-elle celle qu’on a justement oubliée parce qu’on était dans les brindezingues (4) ?

Plume mettrait ainsi subtilement le doigt sur la dysfonction d’un des systèmes les plus gravement affectés par l’alcool, celui de la mémoire, qui passe notamment par l’hippocampe, une structure tirant son nom de la même racine que le mot cheval — incidemment l’un des surnoms de Plume —, ce qui fait qu’on se demandera qui est donc cette personne qui dort à côté de soi ce matin. La boucle est bouclée.

Par sa précision, Plume Latraverse transcrit dans sa «toune» Calvaire quelques vérités sociales, neurobiologiques et médicales qui en font, sans l’ombre d’un doute, LA «toune» des lendemains de veille. CQFD.

*

Notes et références :

(1) Je ne sais pas pour vous, mais je m’imagine difficilement écouter une valse en trois temps chantée à toute vitesse par un Belge un lendemain de veille.

(2) Appareil de l’époque de Plume pour faire jouer, sans que ça coûte cher, de la musique analogique sur ruban magnétique.

(3) Rappelons toutefois que peu importe votre orientation, c’est un mythe de penser que l’alcool favorise une érection soutenue.

(4) D’après le Littré : brindezingues nf pl. (brin-de-zin-gh’) Terme populaire. Ivresse, ivrognerie, état de l’homme qui ne peut pas se tenir sur ses jambes. «Quand je vois un camarade dans les brindezingues, je l’accoste, je lui offre mon bras. Figaro, 13 oct. 1876]»

*

2 janvier. 17h59. Mes sources musicologiques Twitter me signalent que Calvaire serait une version québécoise de la pièce mexicaine suivante. Merci!

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Quand la Hollande se moque de Hollande

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Le «Hollande bashing», sport national français qui consiste à se moquer du président François Hollande de toutes les manières possibles, a conquis les Pays-Bas.

Pour le compte d’une rétrospective de l’année 2013 du journal néerlandais De Volkskrant, Frank Schallmaier a compilé les photos des poignées de mains ratées du président de la France. Neuf clichés pour autant de grands moments de solitudes.

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Un exercice humoristique avec un zeste de mauvaise foi, puisque les images montrent volontairement François Hollande dans l’attente d’une poignée de main qui interviendra quelques secondes plus tard, tel que le montre le Huffington Post.

De Volkskrant n’a pas été plus tendre avec Kim Jong-un et Barack Obama, accusés de se servir des photos officielles comme outils de propagande, explique Slate. Les photos montrent une certaine similarité dans l’image véhiculée par les deux dirigeants qui, tour à tour, posent avec des enfants, admirent des œuvres d’art, écoutent un musicien…

«Cela n’est pas Obama, cela est encore moins Kim Jong-un. C’est la façon dont ils veulent être contemplés. Ce sont des selfies créés avec l’aide d’autres personnes», est-il écrit.

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Hydro-Québec demande à la population de réduire sa consommation d’électricité

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MONTRÉAL – En raison de la vague de froid qui s’est abattue sur la province, Hydro-Québec anticipe une consommation d’électricité plus importante dans les prochains jours et demande la collaboration de la population pour assurer la fiabilité du service d’électricité.

Hydro-Québec demande plus précisément aux Québécois de faire attention à leur consommation d’électricité aux heures de pointe, soit ce jeudi entre 16h et 20h et vendredi entre 6h et 9h et entre 16h et 20h.

Selon le porte-parole de la société hydroélectrique, Louis-Olivier Batty, l’utilisation de l’eau chaude est un facteur particulièrement important de consommation énergétique.

On conseille également de reporter de quelques heures l’utilisation d’appareils particulièrement énergivores comme la sécheuse et le lave-vaisselle.

Enfin, on suggère aussi de réduire le chauffage d’un ou deux degrés dans l’ensemble des pièces de la maison, surtout celles inoccupées.

M. Batty tient toutefois à préciser que «le réseau d’Hydro-Québec est robuste, donc est prêt à s’assurer de répondre à la demande en électricité des Québécois».

«Lorsqu’il y a des vagues de froid, Hydro-Québec met en place divers moyens pour faire face à cette situation-là, mais afin de se donner une marge de manoeuvre additionnelle, (on) lance un appel à la population», précise M. Batty, qui ajoute que le public se montre généralement ouvert à la collaboration lorsqu’Hydro-Québec fait une telle demande.

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L’incendie qui a ravagé le chalet du patron de la SQ est d’origine criminelle

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MONTRÉAL – La police de Montréal a confirmé, jeudi, que l’incendie qui a ravagé l’auberge appartenant au directeur général de la Sûreté du Québec (SQ) est d’origine criminelle.

Dans la nuit de vendredi à samedi, des flammes avaient pris naissance dans le Chalet des cinq situé à Saint-Côme, dans la région de Lanaudière.

Le grand patron de la SQ, Mario Laprise, est l’un des actionnaires du chalet, qui compte 12 chambres et peut héberger une trentaine de personnes.

Par souci de transparence, la Sûreté du Québec avait transféré l’enquête au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Son porte-parole, Daniel Lacoursière, a confirmé qu’une main criminelle avait déclenché l’incendie qui a complètement ravagé l’immeuble sans toutefois faire de blessé.

Les décombres ont été fouillés par les enquêteurs de la section des incendies criminels du SPVM, qui ont également rencontré plusieurs témoins, a-t-il rapporté.

Des résultats d’analyses menées au laboratoire de police scientifique sont attendus au cours des prochains jours et pourraient faire progresser l’enquête.

Pour l’instant, aucun suspect n’a été identifié.

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Avortement légal au Canada interdit à l’étranger

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Un gouvernement devrait-il harmoniser ses politiques intérieure et extérieure ? La question se pose à la lecture d’un article récent de la Presse Canadienne qui incluait le passage suivant:

«Une responsable haut placée de l’ONU félicite le gouvernement Harper pour ses politiques étrangères visant à mettre fin au mariage forcé, bien qu’Ottawa refuse de financer les projets qui favoriseraient l’accès à l’avortement pour les victimes

Depuis son élection en 2006, et malgré le fait qu’il tolère les initiatives privées de certains de ses députés, Stephen Harper a plusieurs fois affirmé que son gouvernement ne cherchait pas à rouvrir le débat sur l’avortement, légal depuis la décision de la Cour suprême dans l’affaire Morgentaler, en 1988.

En ce qui concerne la politique intérieure, le gouvernement Harper a tenu parole. Aucun des projets de loi visant à limiter le droit à l’avortement n’a reçu l’appui du gouvernement, et tous se sont retrouvés dans les limbes du processus législatif. Dans les faits, sous les Conservateurs, rien n’a changé au pays sur la question.

Pour ce qui est de la politique étrangère, toutefois, les Conservateurs ont visiblement choisi d’imiter la «politique de Mexico» des Républicains américains et d’adopter une position résolument antiavortement — même en cas de viol. Et cette fois, il ne s’agit pas d’initiatives isolées de la part de députés Conservateurs, mais de la position officielle du gouvernement canadien.

Or, si la politique des Républicains est justifiée par une certaine cohérence — le parti clame haut et fort son opposition à l’avortement, incluant aux États-Unis, et cherche activement à faire renverser la décision de la Cour suprême dans l’affaire Roe v. Wade —, celle du gouvernement Harper paraît plutôt cynique.

Quand celui-ci affirme qu’il ne souhaite pas rouvrir le débat sur l’avortement, faut-il comprendre qu’il ne touchera pas aux droits des Canadiennes, mais qu’il s’attaquera aux droits des femmes d’autres pays ? Peut-on honnêtement affirmer qu’on ne rouvre pas le débat sur l’avortement tout en modifiant la politique étrangère de soutien à l’avortement ? Qui a dit que seule la politique intérieure était pertinente dans ce débat ?

Aux États-Unis, les Républicains s’opposent à l’avortement partout, tout le temps, peu importe qu’il s’agisse de femmes américaines ou étrangères. Le parti considère l’interruption volontaire de grossesse comme un geste impermissible et il applique la même norme morale, peu importe les circonstances. On peut évidemment débattre du fond de la question, mais la position est constante et cohérente.

Le gouvernement Harper tient quant à lui des discours contradictoires selon les auditoires : l’avortement serait légal et acceptable pour les Canadiennes, mais pas pour les étrangères. En politique interne, le dossier est clos, mais on le rouvre allègrement quand on sort de nos frontières. Les Conservateurs ont-ils perdu le compas moral dont ils aiment tant se réclamer ?

Parions plutôt que ces incohérences sont le résultat d’un calcul politique du gouvernement, qui exporte, comme des déchets toxiques, les idées de ses indispensables alliés de la droite religieuse, qui lui feraient perdre le pouvoir si elles étaient déployées ici. C’est une violation de la règle d’or, et peut-être le symptôme d’un parti pour qui le seul compas qui compte, c’est celui qui pointe vers la victoire à tout prix.

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Russie la grande traversée en Transsibérien

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russie-transsibérien

Le lac sacré de la Sibérie, le Baïkal. – Photo : Tristan Malavoy-Racine

Sur le petit écran incorporé au siège de devant, un Bruce Willis fatigué enchaîne les roulades et les courses-poursuites sous le feu des kalachnikovs. Le John McClane de Piège de cristal, trompe-la-mort préféré des Américains, est cette fois aux prises avec des Russes au regard de glace et à la mâchoire sévère qui le pourchassent dans les rues d’un Moscou infesté de vilains.

À VOIR AUSSI :
Le photoreportage «Transsibérien : le voyage mythique» >>

Le hasard a voulu que je tombe sur ce film durant le vol qui me ramène à la maison, après trois semaines passées en Russie, justement. Trois semaines à sillonner ce pays encore synonyme de mystère et de malentendus, que la plupart des Nord-Américains connaissent essentiellement à travers la caricature qu’en a faite Hollywood, de Rocky IV à Une belle journée pour crever, l’insipide cinquième volet des aventures de McClane.

Il faut dire que cette caricature, les Russes — à commencer par leurs dirigeants — y contribuent souvent eux-mêmes. Simulacres de démocratie, politiques rétrogrades, système judiciaire à la botte du pouvoir, est-ce là l’essentiel de la Russie actuelle ? Pour en avoir le cœur net, rien de tel que de frotter le mythe à la réalité, à hauteur d’homme, à bord du moyen de transport emblématique du pays : le train.

26 mai Les aiguilles glissent peu à peu vers minuit. Je devrais tomber de sommeil après avoir visité à peu près tout ce qu’on peut voir en une journée à Moscou — Kremlin, place Rouge, bords de la Moskova, parc Gorki, galerie Tretiakov —, pourtant je ne dors pas.

Demain je monterai à bord du Transsibérien. Un vieux rêve pour lequel j’ai suspendu le cours d’une vie un peu trop remplie, de celles qui malmènent les vieux rêves. Départ à 12 h 42 de la gare de Kazan (j’ai vérifié trois fois : il y a neuf gares à Moscou !), d’où les trains partent vers l’infini sibérien. Le « Far East », comme on l’appelle ici.

Sans n’y être jamais venu, je fréquente la Russie depuis l’adolescence par l’entremise de ses auteurs et des biographies qu’Henri Troyat a consacrées à ses personnages plus grands que nature. Le temps est venu d’ajouter l’expérience à toutes ces images qu’ont semées en moi Cendrars, Kessel, Theroux et autres amoureux des mots et du rail.

27 mai Après avoir passé un moment, sur le quai, à déchiffrer mes documents de voyage — le billet de train russe est une énigme à plusieurs variables —, me voilà à bord du train 092 à destination d’Iekaterinbourg. Je partage ma cabine, vieillotte mais propre, avec trois personnes : une babouchka qui semble un peu fâchée que je ne parle pas sa langue et un couple de Néerlandais assez âgés mais à la dégaine adolescente, qui comme la plupart de leurs compatriotes connaissent l’anglais. Comme moi, Naima et Kik sont venus ici vivre un vieux rêve.

12 h 42. Le train pousse une série de plaintes métalliques, puis s’élance sur le plus long chemin de fer de la planète, pendant que s’étire sur mon visage un sourire sûrement très proche de celui que j’ai eu, petit, en déballant mon premier train électrique.

Passé les larges banlieues de la capitale (l’aire urbaine de Moscou compte 15 millions d’habitants, ce qui en fait la plus grande d’Europe), défilent bientôt, d’abord par à-coups puis avec une régularité qui en deviendra hypnotique, la campagne russe et les verts tendres de mai.

J’avale tout du regard, en glanant à l’occasion quelques mots de russe dans mon Lonely Planet — pa-jal-sta, spa-si-ba, zdrast-vouy-tye — et en faisant des exercices mentaux pour apprivoiser l’alphabet cyrillique.

Vers 14 h, Naima et Kik m’invitent à les suivre au wagon-restaurant. « Je m’attendais à quelque chose d’un peu plus classe, laisse tomber Kik. On dirait une cafétéria de ferry ! » Ce que ni lui ni moi ne savons encore, c’est que nous faisons ce premier segment du périple transsibérien à bord d’un train assez quelconque — je connaîtrai dans les deux semaines à venir des wagons-restaurants beaucoup plus classe ! Pour l’heure, nous mastiquons tous trois un bout de poulet, lui aussi quelconque, trop heureux cependant de filer vers l’Oural pour nous laisser démonter.

28 mai Au terme de 27 heures de houle légère, de vodkas cul sec avec mes compagnons de cabine et d’une nuit peuplée de locomotives anciennes et d’églises aux bulbes dorés, le 092 entre en gare d’Iekaterinbourg. Complètement fermée aux étrangers de 1960 à 1990, la quatrième ville du pays, fief de Boris Eltsine, a connu son essor grâce à l’industrie minière — son nom lui vient d’ailleurs d’Iekaterina, patronne russe des mines — et, plus tard, à son rôle pivot dans un large complexe militaro-industriel.

J’ai eu la main heureuse en magasinant sur Hotels.com. La chambre qu’on me propose n’est franchement pas mal, avec un petit balcon qui donne sur le parc Kharitonovskiy, hirsute mais coupé du brouhaha urbain. Surtout, je réalise que l’hôtel Voznesensky est à 300 m du site pour lequel Iekaterinbourg constitue un point focal de l’histoire russe : l’église Sur-le-Sang-Versé, érigée sur le lieu exact de la maison Ipatiev, où, en 1918, dans l’une de ces scènes d’horreur dont les révolutions ne savent pas faire l’économie, Nicolas II et sa famille ont été exécutés par les bolcheviks.

Après avoir été un musée consacré à l’athéisme durant la période soviétique, la maison a fait place à cette construction massive, où le dernier tsar et ses proches sont aujourd’hui vénérés comme des saints martyrs (en 2000, dans une décision controversée, l’Église orthodoxe a fait canoniser d’un coup l’ensemble de la famille et sa suite !). L’endroit donne le frisson pour ce qui y est arrivé, pour le cri d’enfants fusillés qu’on croirait entendre encore dans le vent, mais aussi parce que les ficelles de la récupération historico-touristico-religieuse y sont visibles partout. Autour, comme une consolation, les tulipes s’ouvrent par milliers.

30 mai Je remonte à bord du Transsibérien. Train 044 cette fois, un cran au-dessus du précédent. L’équipement est plus récent, les couchettes grincent moins et la lumière de lecture s’allume du premier coup ! Durant les 45 heures qui me séparent d’Irkoutsk, ma prochaine escale, je vais goûter vraiment au temps suspendu des longues journées de rail, qu’entrecoupent les repas sur la table trop petite pour quatre, désagrément qui se transforme en aspect positif quand chacun se met à partager avec les autres, et les visites fréquentes de la provodnitsa — la responsable et seule maîtresse du wagon après Dieu —, venue nous offrir le thé.

Mon Lonely Planet m’avait prévenu : le paysage de cette portion-là est souvent monotone. J’en profite pour avancer dans le costaud programme de lecture planifié avant le départ : Une femme aimée, le dernier Makine, qui tente de cerner la Grande Catherine, ses appétits de pouvoir et de sexe, à travers les recherches que fait sur elle un scénariste dans le Leningrad des années 1980 ; Les âmes mortes, de Gogol, inexcusable trou dans ma culture littéraire russe, dont l’action pourrait avoir eu lieu dans cette campagne qui défile à la fenêtre, encore et toujours. M’attendent ensuite Tolstoï, Soljenitsyne et autres géants, dont je suis loin d’avoir tout lu.

Et puis j’ai trouvé une ouverture sur la voie, à l’extrémité du wagon-restaurant. Le cuisinier, dont les pauses-cigarette sont pour le moins rapprochées — peut-être une forme de chant du cygne avant l’entrée en vigueur d’une très sévère loi antitabac, dans quelques heures ! —, laisse en effet une porte complètement ouverte sur l’extérieur. La grille rouillée censée prévenir les chutes, à travers laquelle un enfant passerait trop facilement, n’est certainement pas réglementaire, mais fait le bonheur du photographe amateur.

1er juin Une nouvelle passagère fait son entrée dans la cabine. Son anglais, bien qu’hésitant, suffira pour nouer la conversation. Ce pour quoi je ne me fais pas prier, ayant très peu conversé depuis mon arrivée en Russie.

Elena, la fin vingtaine, rentre chez elle, à Irkoutsk, après avoir passé plusieurs jours à Krasnoïarsk, où elle a travaillé à l’établissement d’une nouvelle succursale de l’entreprise Hertz, qui l’emploie. En apprenant que je me rends moi aussi à Irkoutsk, elle me parle longuement de la ville, des trucs à voir et des coins à éviter. Puis je la questionne sur ce que c’est que de vivre en Russie, pour les jeunes, de nos jours. « Rien n’est parfait ici, me dit-elle. On a souvent l’impression que ce pays ne va nulle part, que ceux qui nous gouvernent se soucient peu des gens ordinaires. Mais je suis amoureuse de la Sibérie. Je ne pourrai jamais m’en éloigner très longtemps. Mon copain et moi adorons le camping et le plein air, c’est l’endroit rêvé pour nous ! »

Elena, qui m’invite bientôt à l’appeler Lena — « ça veut dire que nous sommes amis… » —, m’offre de me faire découvrir le coin avec Alexey, son copain. À l’arrivée, après les adieux à la provodnitsa — un peu jalouse, je crois, que quelqu’un d’autre m’ait « pris en charge » —, Lena me conduit à mon hôtel et me fixe rendez-vous pour le lendemain.

D’ici là, je me balade un peu dans le quartier historique. Coïncidence à peine croyable, j’arrive ici le jour du 350e anniversaire de la ville. Feux d’artifice, haleines fortes d’alcools forts, jeunes qui chantent bras dessus, bras dessous… Ça fête ferme dans cette agglomération de la taille de Québec environ, qu’on surnomme le « Paris de Sibérie » en raison de ses nombreux bâtiments inspirés des capitales européennes, héritage des décembristes, ces aristocrates contraints de s’exiler ici, en 1825, pour avoir osé suggérer à Nicolas Ier l’adoption d’une Constitution.

tristan-transsiberien

Tristan Malavoy-Racine lors d’un bref arrêt à la gare de Nijneoudinsk.

2 juin Lena et Alexey passent me prendre à l’heure prévue. Au programme : promenade dans les vieux quartiers, arrêt à la très belle cathédrale de l’Épiphanie, avec ses dômes et ses tours colorées, petite croisière sur l’Angara, le tout sous l’œil minéral de Lénine, dont j’ai presque l’impression qu’il suit mon parcours tant sa statue est partout… Journée superbe, n’en déplaise à l’indéboulonnable, que nous achevons dans un pub animé où nous trinquons à l’amitié entre les peuples en général et à la nôtre en particulier.

Mes amis appartiennent à la jeunesse aisée de la ville. Deux professionnels qui triment dur et savent prendre du bon temps, des gens franchement attentifs, ouverts aux autres, à cent lieues de ces jeunes friqués gainés de cuir et arrogants que l’on croise, il faut le dire, fréquemment dans ce pays.

3 juin Tôt en matinée, je pars en solo en direction de Listvianka, une petite ville à une heure d’autocar, au bord du lac sacré de la Sibérie : le démesuré Baïkal. La plus grande réserve d’eau douce du monde, qui pourrait contenir nos cinq Grands Lacs.

J’ai pensé un moment réserver une place à bord du Circumbaïkal, ce train lent qui longe le lac sur une centaine de kilomètres. Mais le train, ça va, j’en ai ma dose ! J’opte plutôt pour une croisière sur les eaux extraordinairement limpides, qui vont toucher l’horizon. Je me faufile dans un petit groupe de touristes et suis accueilli sur le pont par une guide pimpante, qui alterne entre le russe et un excellent anglais, et qui surtout est passionnée des légendes associées au Baïkal. Ses divinités, ses démons, le monstre qui s’y cache, évidemment. Et cette croyance selon laquelle celle ou celui qui s’y baigne rajeunit de 10 années…

Tentant, mais l’eau est glaciale aujourd’hui. Je me contenterai de faire rajeunir mes orteils !

4-7 juin Plus que quelques heures avant de quitter Irkoutsk. Lena et Alexey m’emmènent faire un barbecue un peu à l’extérieur de la ville, au bord de la rivière Irkout. Festin de grillades arrosé de kvas, boisson locale à base de pain noir et d’herbes, qu’accompagnent des discussions une fois encore très ouvertes sur le pays, sur Poutine — « qui heureusement est très loin d’ici, on arrive à l’oublier ! » —, sur les Pussy Riot et leur invraisemblable incarcération.

Peu après, c’est le temps des adieux sur le quai no 3 de la gare d’Irkoutsk. Mes guides impromptus ont les larmes aux yeux, font monter les miennes. Ils m’offrent un joli livre de photos du Baïkal et me poussent dans le Rossiya, qui s’apprête à partir.

Le Rossiya, le 002, fleuron des trains russes. J’ai la chance d’y faire le dernier segment de ma traversée, le plus long : 69 heures. Les chiffres sur les petits panneaux, le long de la voie, commencent à donner le tournis : 7 283 km, 8 124 km… Je me donne du courage en abusant de crêpes fourrées au caviar, 200 roubles pour trois au (très classe cette fois) wagon-restaurant, tout en suivant les variations d’un paysage ici plus changeant, souvent grandiose, parfois noirci par les feux de forêt.

Pendant ce temps, j’avance dans une sélection de musique russe personnalisée que m’a préparée une amie : 22 heures de Stravinski, Chostakovitch, Gretchaninov et compagnie. Le train parfois s’envole sur les envolées tristes et belles de leurs partitions.

Littérature, musique à plein volume, steppes en boucle à la fenêtre… Chacun a sa définition du bonheur, je sais toucher à la mienne.

7 juin Vladivostok. Les confins de l’empire. Je sors du Rossiya — pourtant confortable — fourbu comme un vieillard, mais ivre de ces 9 288 km avalés depuis deux semaines.

Je ne peux m’empêcher de trouver le bout du monde un peu décevant. « Tout y était gris, sale, terne. Les collines, les coolies chinois, la foule misérable du port que menaçaient les tourelles des cuirassés japonais, garants de l’ordre dans la ville sibérienne… C’était donc cela Vladivostok, le Seigneur de l’Orient, qui avait fait rêver Yossienka sur les bancs de l’école, à Orenbourg ! » Presque 100 ans après Joseph Kessel, dont l’arrivée en 1919 est décrite ici par son biographe Yves Courrière, la ville m’inspire un peu la même chose.

Le gris devient gris foncé quand je me rends compte que j’ai, cette fois, eu la main moins heureuse en magasinant sur Hotels.com. Ma chambre de l’hôtel Vladivostok est une symphonie de brun et d’auréoles douteuses que tempère, il faut dire, une vue superbe sur le golfe de l’Amour. Mon regard s’y évade pendant que, d’une oreille distraite, j’écoute les nouvelles où il n’est question que de Lioudmila Poutine et de son président de mari, lesquels viennent de confirmer que leur amour à eux n’aura pas duré toujours.

8-9 juin Lente exploration de cette ville entre deux eaux, entre deux âges, dont Nikita Khrouchtchev rêvait de faire la San Francisco de Russie. Un vœu en partie exaucé, surtout depuis l’inauguration en juillet 2012, à l’occasion du Sommet de l’APEC, d’un impressionnant pont à haubans reliant la ville à l’île Rousski, en face. Pour le reste, avec ses infrastructures militaires, ses arrogantes frégates amarrées au port, Vladivostok a des airs nettement plus martiaux que sa jumelle californienne — j’y visite entre autres le S-56, légendaire submersible de la marine soviétique aujourd’hui transformé en musée.

Kessel avait raison, il y a ici un peu trop de canons au kilomètre carré, mais aussi un rapport franc avec la mer, qui me plaît. Tous les bouts du monde se ressemblent, j’imagine : un mélange de vertige et de déception. Cette fois, malgré le gris, le vertige l’emportera. Il faut dire que je me sens de mieux en mieux parmi ce peuple toujours en mouvement, étourdi par les vents forts de l’histoire, mais dont les gens, sauf exception, ne demandent au fond qu’à s’ouvrir au monde.

Je resterais bien amarré au port de Vladivostok, moi aussi, mais le moment du départ arrive à grands pas.

11 juin Me voilà de retour à Montréal après quelque 24 heures de vol, avec correspondance à Pékin puis à Chicago. Heures blanches, durant lesquelles se sont déposées en moi les images des dernières semaines. Occasion de mesurer à quel point mes préjugés se sont émoussés, à quel point s’est effrité le tableau déformé qu’on nous tend souvent de la Russie et que vient de me rappeler Bruce Willis survivant sans conviction à ses mésaventures moscovites.

Paradoxalement, il y a les incompréhensions qui demeurent et se creusent. Aujourd’hui, on parle jusqu’au Québec de cette loi votée par la Douma qui interdit toute « propagande sur les relations sexuelles non traditionnelles ». Je ressens de nouveau, mais pour d’autres raisons, l’impression ressentie mille fois durant ces longues journées à serpenter dans le paysage sibérien, constellé de cabanes où tant de Russes vivent de trois fois rien, parfois sans eau courante : ce pays est à cheval sur deux siècles. Le XXIe et le XIXe.

* * *

Le Transsibérien, «merveille des temps modernes»

Avoir un empire, c’est bien ; pouvoir le traverser d’un bout à l’autre, c’est mieux. Dès 1857, des esprits visionnaires imaginent une voie ferrée reliant la Russie européenne au Pacifique. À commencer par le comte Mouraviev-Amourski, gouverneur général de Sibérie orientale, auquel on attribue souvent la paternité du Transsibérien.

Il faudra pourtant attendre 1891 pour que l’entreprise s’appuie sur une volonté politique ferme. Alexandre III annonce en mars le début des travaux et accorde les faramineux crédits nécessaires. Le tsar voit dans le réseau projeté une future « merveille des temps modernes ».

L’histoire du chantier, articulé sur le tiers du globe, allait être émaillée de drames humains (les ouvriers morts à la tâche se chiffrent en milliers) et d’extraordinaires défis techniques, dans la région du Baïkal par exemple, où le train allait pendant un temps franchir l’immense lac à bord d’un traversier brise-glace.

En 1916, tous les tronçons sont en place. Le pays, sur lequel règne désormais Nicolas II, a une colonne vertébrale : plus de 9 000 km de rails reliant quelque 990 gares, pour un voyage qui dure trois semaines (contre une aujourd’hui). Un mythe est né.

Avant le départ

Le Transsibérien, ça ne s’improvise pas. Autant le trajet ne pose pas grand problème de logistique ou de sécurité, autant il doit être planifié au détail près. Premier conseil : se préparer au moins trois ou quatre mois à l’avance.

L’obtention du visa russe, déjà, n’est pas une mince affaire. Mieux vaut être épaulé par une agence qui a fait ses preuves. Un tuyau : Espace Est-Ouest propose des voyages guidés « tout compris » autant que des formules « billets secs », en style libre (espace-est-ouest.com).

Le train comporte trois classes. Coup de cœur pour la deuxième, dont les cabines à quatre représentent un bel équilibre entre confort et occasions de rencontres. À noter : moins le numéro du train est élevé, meilleur est celui-ci. Le Rossiya, fierté du réseau, porte d’ailleurs le chiffre 001 quand il roule vers l’ouest et 002 quand il roule vers l’est.

En voiture !

Attention, les horloges de toutes les gares de Russie indiquent l’heure de Moscou, ce qui implique une constante gymnastique, le Transsibérien traversant sept fuseaux horaires de la capitale à Vladivostok !

Une fois à bord, il faudra soigner son rapport avec la provodnitsa, la responsable du wagon, qui y exerce un pouvoir absolu. À côté de son bureau, l’incontournable samovar, grâce auquel les voyageurs se préparent à volonté du thé, des soupes et autres aliments déshydratés, en complément du poisson fumé acheté sur les quais.

Une dernière chose : pour goûter vraiment ce périple, mieux vaut le découper en segments. Le voyage en train a son charme, mais au bout de quelques dizaines d’heures les fourmis s’installent dans les jambes ! Et puis traverser ce pays, c’est aussi flâner dans Perm, Novossibirsk, Irkoutsk, Khabarovsk et autres escales en plein cœur de la réalité russe.

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Le Chantauteuil à Québec car le monde et les temps changent…

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sapristi

Le Chantauteuil, mythique bar et boîte à chansons de la rue Saint-Jean, à Québec, a fermé ses portes après 45 ans de bons et loyaux services aux buveurs, chanteurs (Gilles Vigneault l’a inauguré en 1968, Bob Dylan y a chanté en 1976), artistes, comédiens, beaux parleurs et grands refaiseurs de monde.

Il a été remplacé par un bistrot-bar sympathique et sans prétention, le Sapristi, qui sert « une cuisine généreuse et ensoleillée », pizzas, pâtes, tartares, risotto.

On y va pour les plats, qui sont fort honnêtes. Et aussi (beaucoup ?) pour la nostalgie.

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Des records de froid ont été pulvérisés au Québec notamment en Abitibi

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MONTRÉAL – Des records de froid ont été pulvérisés ce jeudi dans plusieurs régions du Québec, déclassant les marques enregistrées il y a plusieurs décennies et, dans un moins un cas, un record vieux de 92 ans, a confirmé Environnement Canada en début de soirée.

À Témiscaming, l’ancien record du plus bas minimum datait de 1922 avec -30,6; désormais, le -34,2 de 2014 s’impose. Toujours dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, Val-d’Or a enregistré une température record de -41,6 degrés contre -41 degrés en 1980.

À Québec, la marque de 1968 avec -29,4 passe derrière le -33,9 enregistré ce jeudi. À Baie-Comeau, le -37 de 2014 éclipse le -34,4 de 1974.

À Montréal, ce jeudi, le mercure n’a pas été en mesure de s’élever plus haut que -24,2 degrés, ce qui constitue également un record du maximum le plus froid. La marque précédente avait été inscrite en 1968, avec un -17,8 degrés.

En matinée jeudi, des températures minimales allant de -28 à -42 degrés ont été répertoriées à travers la province. En tenant compte du refroidissement éolien, les gens qui ont osé mettre le bout du nez dehors ressentait plutôt des températures oscillant entre -38 et -52 degrés.

Hydro-Québec a demandé à la population de restreindre sa consommation d’électricité aux heures de pointe, c’est-à-dire entre 6 h et 9 h et entre 16 h et 20 h, pour éviter le déclenchement de pannes.

Les températures polaires enregistrées depuis le 30 décembre sont liées à une masse d’air glacial qui s’est installée sur l’Ontario, le Québec et les provinces maritimes.

Ce système, qui est relativement stationnaire, est constamment alimenté par des vents de l’ouest poussant l’air froid en provenance des Territoires du Nord-Ouest, explique le météorologue André Cantin, d’Environnement Canada.

Des températures plus près des normales saisonnières devraient être de retour au courant de la fin de semaine.

Le froid laissera alors place à la neige, puisque des précipitations sont attendues dans la nuit de dimanche à lundi à la grandeur du Québec.

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Blog de ElisaSeb - J-1

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Toronto Rob Ford se porte candidat aux élections municipales d’octobre

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TORONTO – Le controversé maire de Toronto, Rob Ford, ne laisse pas des mois de scandale stopper son élan: il a déposé jeudi matin son bulletin de candidature pour la course à la mairie de la ville en octobre prochain.

M. Ford s’est présenté quelques minutes à peine après que le registre des candidats ait été ouvert, à l’hôtel de ville. Il a ainsi été le premier à s’inscrire à cette mise en nomination, comme pour bien marquer qu’il ne conçoit aucun doute sur ses capacités à administrer la métropole canadienne.

Il s’est dit confiant de pouvoir se succéder à lui-même au poste de premier magistrat de la métropole, le 27 octobre prochain, même s’il a admis avoir consommé du crack sous influence de l’alcool et avoir prononcé des remarques à caractère sexuel en direct à la télévision — entre autres incidents délicats ayant attiré l’attention du monde entier et fait le bonheur de nombreux animateurs de talk-shows de fin de soirée.

Le maire sortant de Minneapolis, R.T. Ryback, s’est lui aussi mis de la partie, jeudi, en écrivant sur Twitter: «Il ne reste que quelques heures. Je… dois… contenir… mon Rob Ford intérieur».

Lorsque les journalistes lui ont demandé jeudi pourquoi les électeurs devraient lui faire confiance après avoir nié pendant des mois qu’il avait fumé du crack, M. Ford a répondu que «tout cela était personnel».

«Laissez les gens s’exprimez par eux-mêmes, a-t-il ajouté. J’ai le meilleur bilan. J’ai été le meilleur maire que cette ville ait jamais connu.»

M. Ford a inlassablement refusé de prendre congé ou de démissionner depuis que des informations dévoilées en mai ont fait état d’une vidéo où il semblait consommer du crack. La police a annoncé en octobre qu’elle avait mis la main sur cette séquence, mais a refusé de la diffuser. Cinq jours plus tard, le maire a admis avoir consommé de la drogue depuis son entrée en fonction.

En novembre, le conseil municipal lui a retiré l’essentiel de ses pouvoirs de maire, le laissant avec bien peu d’autres fonctions que de couper des rubans protocolaires. Il a qualifié ce geste de «coup d’État», mais a soutenu qu’il changeait ses habitudes de vie, laissant tomber l’alcool et tentant à nouveau de perdre du poids.

Rob Ford, qui est âgé de 44 ans, a été élu trois fois conseiller municipal, avant d’être porté à la mairie aux élections de 2010, avec plus de 47 pour cent des suffrages exprimés.

La conseillère Karen Stintz et l’ancien conseiller David Soknacki ont déjà manifesté leur intérêt pour la prochaine course à la mairie de Toronto. Ils ont jusqu’au 12 septembre pour déposer leur candidature et faire la lutte au maire Ford lors des élections du 27 octobre.

Cependant, des rumeurs ajoutent d’autres noms à la liste de candidats potentiels: la députée néo-démocrate fédérale Olivia Chow, veuve de Jack Layton, de même que l’ancien chef progressiste-conservateur de l’Ontario John Tory et le conseiller Denzil Minnan-Wong.

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Meilleurs Voeux 2014

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TRES BONNE ANNEE

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Je viens vous souhaiter une très heureuse année 2014 !


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Meilleurs vœux pour lannée 2014

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2013 / Paris / Galeries Lafayette / Vitrines de Noël /2014

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Amis blogueurs et visiteurs Bonne et heureuse année 2014 Je vous offre des mini-vidéos des superbes et merveilleuses vitrines de Noël des Galeries Lafayette pour les petits et les grands


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meilleurs voeux

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Que cette année nouvelle vous apporte beaucoup de bonheur.


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Manigong bagong taon

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Je me joins a la petite Mary Lyne pour vous souhaiter une bonne annee a toutes et a tous! Et ce n'est pas si grave si le micro n'est pas branche, c'est l'intention qui compte... Speciale dedicace a Claire qui peut ainsi voir sa loupiote en "presque live"!


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Bonne Année 2014

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Bonne Année à toutes et à tous !


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Happy New Year……

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ET voila nous avons changé d'année…. Continuez en 2014 les projets entamés en 2013 et surtout faites en de nouveaux.


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Meilleurs voeux pour lannée 2014

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Meilleurs voeux de bonheur ,santé et prospérité , pour l'année 2014, de la part de toute l'équipe de la kasbah Ellouze


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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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