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Blogs voyage

Ayutthaya à vélo

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Deuxième journée à Ayutthaya, cette fois-ci c'est à vélo qu'on va explorer la ville et ses ruines. On lâche 80฿ pour deux vélos à la dame qui tient notre guest house. "vous pouvez choisir votre vélo là bas, y'en a des pourris et quelques corrects" Celui de Lise aura les roues tordues et le m[...]
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Blog de TDM1 - Munnar

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Blog de voyageaveccyril - Introduction au Vanuatu

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Le Haut-commissariat du Sri Lanka dénonce l’attitude d’une députée du NPD

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OTTAWA – Des représentants officiels du Sri Lanka au Canada accusent une députée du Nouveau Parti démocratique de chercher à faire mal paraître le gouvernement de cette nation asiatique en prétendant avoir été la cible d’intimidation politique durant un séjour là-bas.

La semaine dernière, Rathika Sitsabaiesan a affirmé dans une brève déclaration qu’elle avait été avertie par des officiels sri-lankais, lors d’une visite privée, qu’elle pourrait être arrêtée et déportée.

À l’époque, son collègue néo-démocrate Paul Dewar avait confié, après avoir parlé à Mme Sitsabaiesan — qui est née au Sri Lanka d’origine tamoule — que sa consoeur avait été suivie et épiée de près par les autorités dès le moment où elle est arrivée au pays.

Selon M. Dewar, des représentants des autorités se sont présentés à l’hôtel de Mme Sitsabaiesan un soir, dans l’espoir de la rencontrer, mais la députée n’a pas répondu.

M. Dewar a ajouté que des représentants s’inquiétaient du fait que Mme Sitsabaiesan avait rencontré un parlementaire du Sri Lanka et visité un orphelinat. Il s’agissait de visites familiales, a aussi noté M. Dewar, précisant que le parlementaire local était un cousin de la députée.

Le Haut-commissariat du Sri Lanka a réagi mercredi en disant que Mme Sitsabaiesan détenait un visa touristique et qu’elle avait été avisée de ne pas participer à des activités politiques qui auraient pu outrepasser les lois et règles du Sri Lanka en matière d’immigration.

L’organisation ajoute que les autorités sri-lankaises ont géré l’affaire de façon responsable, ajoutant que les allégations de Mme Sitsabaiesan à l’effet qu’elle avait été sujette à de «l’intimidation politique» était erronée et qu’il s’agissait d’une façon d’embarrasser injustement le gouvernement.

Âgée de 32 ans, Mme Sitsabaiesan est arrivée au Canada avec sa famille à l’âge de 5 ans, et a été élue à la Chambre des communes dans la circonscription de Scarborough—Rouge River, dans la région de Toronto, en 2011.

Elle a joué un rôle important dans les efforts des néo-démocrates visant à convaincre le gouvernement conservateur de boycotter une rencontre des leaders du Commonwealth devant avoir lieu au Sri Lanka, en novembre dernier. Le premier ministre Stephen Harper n’a pas participé à l’événement, citant le dossier du gouvernement sri-lankais en matière des droits de la personne. Toutefois, Deepak Obhrai, un secrétaire parlementaire, a représenté le Canada lors de cette rencontre, tenue à Colombo.

Mme Sitsabaiesan, qui se trouve toujours à l’étranger, n’a pas encore décrit sa plus récente expérience.

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Blog de ontheroadagain - BANOS

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Blog de luzita04 - Mon tour de lAMERIQUE DU SUD

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Le Lido la carte postale parisienne

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Début novembre j’avais rendez-vous avec un monument de Paris. Non pas la Tour Eiffel, ni l’Arc de Triomphe, mais pas loin, puisque nous avions rendez-vous au Lido. Car oui le célèbre cabaret fait partie intégrante de la culture parisienne et de la carte postale. Une sortie hors norme donc, sur les Champs Elysées entre strass et paillettes. Si vous venez en voiture (oui une petite location de voiture Hertz à Paris c’est possible), 2 parkings vous attendent de chaque côté de l’avenue des Champs Elysées. Le plus simple reste le métro tout de même (arrêt Georges V). Vous arrivez dans le superbe hall, on vous installe à votre table dans cette grande salle organisée au mieux pour tous puissent profiter du spectacle (6 étages pour accueillir 600 personnes). Pour deux, on a pas mal de place avec une grande table si l’on veut dîner, on est à l’aise. Mais chut, les lumières s’éteignent, le spectacle va commencer. En première partie, c’est Pierre Marchand et son diabolo qui donne le coup d’envoi. Sans aucun doute le garçon est facile avec le diabolo, la salle est très impressionnée, mais j’avoue avoir été un peu insensible à sa virtuosité. Le clown ukrainien, Housch-ma-housch donne [...]
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Pause vacances en famille en Thaïlande

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Après tout ce chemin parcouru et avant la dernière grande ligne droite de notre voyage, il était temps de nous reposer un peu. Et quoi de mieux que quelques semaines en Thaïlande pour passer les fê
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Angkor et toujours

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Wahou..........................Angkor est fidèle à sa réputation, un site énorme où les temples sont magnifiquement bien conservés.
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TOGO

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Nous sommes le 27 décembre, nous nous dirigeons sur le Togo en passant par Koupela.Vraiment le Burkina est un pays qui mérite de figurer sur l'itinéraire de chaque voyageur. Il a fait notre bonheur, par s
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Tchao lîle bonjour Rio

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Dernière journée ou plutôt demi journée sur l'île. Mais on veut quand même profiter de chaque instant alors debout de bonne heure. Le séjour a été court, plus court que
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Indien vaut mieux que deux tu l auras

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Par ou commencer ? L Inde est un monde en soi, tourbillonnant, ne se couchant jamais, insaisissable et eruntant. Les premieres heures dans le pays
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La GRC dit avoir corrigé l’«erreur dans la sécurité de Stephen Harper

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VANCOUVER – La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a dit avoir identifié et corrigé l’«erreur» qui a permis à deux militants écologistes de s’approcher sur scène à deux pas du premier ministre Stephen Harper, tout en refusant de dévoiler la nature du problème ou ce qui a été fait pour le régler.

Deux militants sont montés sur scène lors d’un événement dans un hôtel du centre-ville de Vancouver, lundi, alors que M. Harper prenait place pour une séance de questions et réponses avec le président-directeur général de la Chambre de commerce de Vancouver.

La police de Vancouver a indiqué qu’il n’y aurait aucune mise en accusation en lien avec cet incident, mais l’atteinte à la sécurité a suscité des interrogations sur la manière avec laquelle les deux militants ont pu s’approcher si près de M. Harper avant l’intervention des agents de la GRC.

La caporale de la GRC Lucy Shorey a affirmé que le corps policier avait déjà mis en place des changements pour s’assurer qu’une telle situation ne se reproduise plus.

L’examen de l’incident se poursuit, a-t-elle ajouté.

Mme Shorey a affirmé que la protection de représentants officiels, tels que le premier ministre, requiert un équilibre entre le devoir de protéger les élus et le droit du public à la libre expression et à l’accès à leurs représentants.

Les deux militants brandissaient des affiches attaquant le bilan de lutte aux changements climatiques du gouvernement conservateur. Ils ont été rapidement écartés de la scène, questionnés sur les lieux puis relâchés.

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Quartetski réinventer Stravinski

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quartetski

Quartetski – Photo : Chrissy Cheung

En 1913, Le sacre du printemps, la plus récente création du compositeur russe Igor Stravinski, faisait scandale à Paris. Ses rythmes percutants et ses harmonies avant-gardistes ont déplu au public, et le tout a presque viré à l’émeute.

Cent ans plus tard, le lancement du disque Quartetski Does Stravinsky, où l’ensemble Quartetski reprend à sa manière le Sacre, n’a pas provoqué d’émeute. Même si « ça aurait été cool ! » de l’avis de Pierre-Yves Martel, chef et arrangeur de ce groupe.

Quartetski se fait une spécialité de revisiter les œuvres de compositeurs classiques. Dans le passé, il s’est intéressé au travail d’Erik Satie, de John Cage et de Prokofiev. Mais Stravinski ? Pierre-Yves Martel n’aurait jamais osé, si un festival ne le lui avait pas demandé. « Je suis un fan de Stravinski, mais pendant six mois, je me suis demandé comment j’allais faire sonner ça. »

Si, dans sa mouture originale, le Sacre est joué par un orchestre symphonique, la version de Quartetski le réinvente pour cinq instruments : guitare électrique, batterie, violon, clarinette (ou saxophone) et viole de gambe. Martel, le gambiste de l’ensemble, manipule également divers objets et engins électroniques.

« Dans sa version pour orchestre, c’est un chef-d’œuvre, explique Martel. Partant de là, tu peux le jouer n’importe comment, ça va bien sonner. » L’adaptation n’a pas pour autant été de tout repos. « C’est une question de choix à faire. On ne pourra jamais avoir la masse de l’orchestre, alors il faut en garder et en laisser. » Il a gardé les mélodies et quelques notes en accompagnement, pour faire sentir l’harmonie. « On ajoute le grain des instruments, la batterie, un peu d’électro : tout ça crée de la masse et diversifie la palette sonore. »

Le résultat est un mélange de jazz moderne, de musique actuelle, d’improvisation et d’un peu de rock. Ce qui ressort de cette entreprise, c’est l’importance de la mélodie dans le Sacre et l’étrange simplicité qui en découle, alors que l’œuvre est réputée, avec raison, très complexe. Pierre-Yves Martel explique : « Contrairement à d’autres compositeurs de la même époque, Stravinski est allé à la source. Il travaillait avec des mélodies folkloriques, simples, mais il traitait le tout de façon très moderne. C’est l’empilade de ces mélodies qui crée la complexité. »

Le sacre du printemps fait-il ses 100 ans ? « Pas du tout », répond Martel. Et encore moins dans la version de Quartetski, pourrait-on ajouter.

Quartetski / Quartetski Does Stravinsky — Le sacre du printemps / Ambiances Magnétiques

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Blog de Madigara - J - 50

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Blog de Madigara - J - 50
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Un cas mortel de grippe aviaire H5N1 est signalé en Alberta

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OTTAWA – Les autorités fédérales de la santé publique ont fait état mercredi d’un premier cas mortel de grippe aviaire H5N1 au Canada — et le premier du genre en Amérique du Nord.

La ministre fédérale de la Santé, Rona Ambrose, a soutenu que le cas signalé en Alberta était un incident isolé. En conférence téléphonique depuis Ottawa, Mme Ambrose a soutenu que le risque de contracter le virus H5N1 demeure «très bas». La souche du virus H5N1 n’est aucunement reliée à l’éclosion de la grippe saisonnière, a ajouté la ministre.

Les autorités de santé publique du Québec ont d’ailleurs tenu à apporter immédiatement les mêmes précisions et à rassurer la population. «Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car il s’agit d’un cas isolé, le seul cas humain confirmé de H5N1 en Amérique du Nord», a déclaré le docteur Horacio Arruda, directeur national de la santé publique du Québec.

«De plus, le virus a été contracté en Chine. Cette souche de grippe n’est pas reliée à la grippe saisonnière et son risque de contagion est excessivement faible puisqu’il n’existe aucune preuve de transmission soutenue d’une personne à l’autre.»

Les responsables fédéraux de la santé publique ont effectivement indiqué que la victime avait voyagé en Chine le mois dernier, et avait été hospitalisée après son retour en Alberta le 1er janvier. Elle est morte deux jours plus tard. Ils ont ajouté que rien ne laisse croire pour l’instant à une transmission du virus d’une personne à une autre.

Le docteur James Talbot, directeur de la santé publique en Alberta, a mentionné que les membres de la famille de la victime reçoivent des soins et que rien n’indique qu’ils aient contracté le virus.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique qu’à la mi-décembre, on recensait 648 cas humains du virus H5N1 confirmés en laboratoire depuis 2003, dans 15 pays. De ce nombre, 384 infections ont coûté la vie aux gens touchés.

En 2013, 38 nouveaux cas de grippe H5N1 ont été répertoriés dans le monde, dont 24 cas se sont avérés mortels.

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Le dollar tout et son contraire

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L’économie, c’est un peu comme un patient dans une salle de soins intensifs.

Comme à l’hôpital, tous les signes vitaux sont suivis de près et interprétés. Comme pour le corps humain, il existe des mesures pour toutes les activités, et de savants docteurs se penchent sur le sujet pour chercher à comprendre ce qui se passe — et quels traitements pourraient corriger une situation jugée malsaine ou anormale.

Mais contrairement à la médecine, l’économie n’est pas vraiment une science, et l’activité humaine ne se réduit pas à une série de données et d’équations.

L’interprétation de ces chiffres n’est jamais tout à fait neutre et dépend, au moins en partie, des valeurs et des convictions de l’expert. Il me semble qu’un cardiologue ne s’interroge pas longtemps sur la nature d’une maladie coronarienne, alors qu’un économiste a le choix entre plusieurs bonnes réponses pour expliquer ou justifier un phénomène particulier.

Ces jours-ci, le dollar canadien prend une sacrée débarque sur le marché des devises. Après avoir reculé de 7 % en 2013, il a perdu 2 % depuis le début de l’année. Il pourrait même glisser sous les 92 cents vendredi si les données sur le marché de l’emploi sont inquiétantes.

Cette baisse inquiète certains économistes. Pour eux, un dollar fort est l’équivalent d’une bonne pression sanguine et d’un bas taux de cholestérol. Un dollar à parité avec la devise américaine serait le signe d’une économie qui va bien.

Ils vous diront aussi que les industriels pourront s’équiper à bon prix, que les consommateurs pourront acheter des produits importés à prix raisonnable et que leurs vacances à l’étranger ne les ruineront pas. Bref, que du bon.

Ils vous diront enfin qu’un huard qui perd de l’altitude cache de sérieux problèmes. S’il le huard faiblit, c’est que notre déficit commercial accuse un déficit de 940 millions de dollars en novembre et que le solde commercial est déficitaire depuis 23 mois consécutifs.

Non seulement le Canada ne profite pas de la vigueur retrouvée de l’économie américaine, mais nous subissons de plein fouet les conséquences de notre faible productivité, qui croît deux fois moins que celle de notre puissant voisin.

Pire, cette perte de compétitivité se traduit par de faibles augmentations de salaire et l’érosion du secteur manufacturier.

Résumons : nous sommes moins productifs, ce qui rend nos produits moins compétitifs et plus difficiles à vendre sur les marchés étrangers. La glissade du huard traduit cet état préoccupant.

Pour d’autres économistes, cette baisse du huard est salutaire. Notre dollar était trop haut, ce qui engendrait des conséquences néfastes sur l’économie. Le glissement du huard permettra justement à nos exportateurs d’être plus compétitifs et de vendre plus facilement leurs produits.

Ces économistes prient pour que la Banque du Canada laisse aller les choses, car son intervention se traduirait par une hausse des taux d’intérêt, qui serait dommageable compte tenu du niveau d’endettement des ménages et de l’État.

Ces économistes, habituellement plus interventionnistes, souhaitent que les choses restent comme elles sont là et que le huard trouve son niveau «naturel» qui reflète la force réelle de notre économie.

Nos économistes plus libéraux, au sens économique du terme, se mettent, eux, à rêver à des taux d’intérêt plus élevés qui récompensent les épargnants et à un dollar fort qui rend indispensable une meilleure productivité.

Les deux démarches sont logiques, et vous trouverez des centaines d’études et des milliers d’équations qui défendent les deux positions.

Cela dit, une bonne année à tous. Santé, bonheur et prospérité !

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Gare à la mode du sans gluten

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bagel

Photo : iStockphoto

Lyse avait six mois quand de fortes douleurs abdominales l’ont conduite à l’hôpital pour la première fois. On pensa à une appendicite, mais à tort. On ne trouva pas ce qu’elle avait. Pas plus qu’on ne le trouva pendant toute son enfance. « Jusqu’à l’âge de 10 ans, j’allais à l’hôpital de Victoriaville presque chaque mois, toujours pour des maux de ventre et des problèmes de digestion. On n’en comprenait toujours pas la cause. On avait simplement fini par dire que j’étais “comme ça”. »

Aujourd’hui, Lyse a la jeune cinquantaine. Elle se souvient qu’à l’adolescence elle se sentait « moins malade ». Par instinct, elle mangeait différemment des autres : « Au pensionnat, je demandais des sandwichs aux œufs sans pain. » Mais moins malade ne veut pas dire en grande forme. Devenue jeune femme, elle s’imposa un jour « une diète très dure à base de pain de blé entier ». Une catastrophe. Elle s’évanouissait plusieurs fois au cours d’une journée et, quand elle perdit temporairement la vue d’un œil, elle fut de nouveau hospitalisée. « Les médecins de l’Hôtel-Dieu de Québec ont d’abord redouté une tumeur au cerveau. Jusqu’à ce qu’un gastroentérologue soit mis au fait de mon cas et trouve une maladie dont je n’avais jamais entendu le nom : la maladie cœliaque. »

On était au milieu des années 1980. Lyse apprit alors un autre mot : gluten. Chez certaines personnes, cette composante de plusieurs céréales, le blé et le seigle surtout, s’attaque à la muqueuse de l’intestin grêle et la rend incapable d’absorber de nombreux nutriments. Lyse se mit donc à un régime sans gluten strict. Sévère ? « J’avais l’impression de ne rien pouvoir manger, de ne pouvoir aller ni chez des amis ni au restaurant. Mais au bout de quelques mois, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie en bonne santé. Et avec assez d’énergie pour vouloir, et pour avoir, un enfant. »

La fille de Lyse a maintenant atteint la vingtaine et les choses ont changé. La maladie cœliaque, ou intolérance au gluten, commence à être connue. On comprend mieux le mécanisme de cette affection auto-immune (au lieu de défendre l’organisme, le système immunitaire se retourne contre lui). Surtout, on peut la diagnostiquer à l’aide d’une simple analyse sanguine, un test fiable qui sera habituellement suivi d’une biopsie intestinale de confirmation. Mais ce qui n’a pas changé, c’est qu’on ne peut pas la traiter autrement qu’avec un régime sans gluten strict. Et à vie : on ne guérit pas la maladie cœliaque, point à la ligne.

Ce qui n’a pas non plus beaucoup changé, c’est qu’il se passe encore parfois des années avant qu’on la découvre. Pourquoi est-ce si long ? « La maladie est difficile à diagnostiquer, même pour moi qui vois beaucoup de cas », explique le Dr Patrick Godet, gastroentérologue à l’hôpital de LaSalle, à Montréal. « Le patient peut se plaindre de fatigue, de malaises abdominaux, faire de l’anémie, avoir des problèmes de fertilité ou d’ostéoporose, ou encore souffrir de diabète juvénile. La liste des symptômes est longue, et beaucoup d’entre eux peuvent faire penser à beaucoup d’autres maladies. »

Sans être rare, la maladie cœliaque n’est pas très fréquente : elle touche une personne sur 100, peut-être moins. Pourtant, le gluten est devenu, ces dernières années, une véritable coqueluche médiatico-alimentaire. Magazines, émissions de télé, livres, expositions, sites Internet, blogues, forums de discussion, conférences : la phobie du gluten lève comme pâte à pain. Le sans gluten est tendance. Comme le sans lactose et même le « sans sans » (ni gluten ni lactose). Ou comme, en leur temps, les régimes Montignac, Atkins, dissocié, hyperprotéiné, low carb ou Scarsdale.

Des témoignages de vedettes, comme le champion de tennis Novak Djokovic, contribuent à la « sansglutenomanie ». Dans son livre publié en août, Serve to Win, il attribue sa forme et ses succès sur les courts à son régime sans gluten (mais aussi sans lait, sans sucreries, sans café, et même sans alcool pendant les tournois). Doublé d’une meilleure hygiène de vie, ce régime lui a fait perdre du poids et l’a remis en santé : « Mes allergies ont diminué, mon asthme a disparu, mes doutes aussi, et je n’ai pas eu de grippe depuis trois ans. » (À noter qu’un autre champion de tennis, Andy Murray, a vécu une tout autre expérience. Le régime l’a au contraire mis à mal : « J’ai perdu du poids et toute mon énergie, a-t-il déclaré à un journal britannique. Je n’ai pas senti que ça m’aidait du tout. »)

gluten-montageComme toutes les fois où un mode d’alimentation devient une mode, ses adeptes ne l’adoptent pas toujours pour les bonnes raisons, comme le fait remarquer la diététiste Louise Desaulniers, qui aide de nombreux patients à suivre leur difficile régime de tolérance zéro pour le gluten. « Certaines personnes se mettent à un régime sans gluten pour perdre du poids, constate — et regrette — la spécialiste. Du coup, elles s’exposent à des carences, par exemple à un manque de fibres dans leur alimentation. Or, les fibres, et avec elles le gluten, sont importantes pour la santé intestinale. »

Le gastroentérologue Patrick Godet parle lui aussi des « risques » associés à la mode des régimes sans gluten. Il a contribué à la « mise en garde » publiée par l’Ordre professionnel des diététistes du Québec et le Collège des médecins du Québec. « Enlever le gluten de son alimentation sans avoir consulté, rappelle-t-il, c’est compromettre la possibilité de faire le test diagnostique de la maladie cœliaque, car ce test mesure des anticorps produits en réaction à la prise de gluten. C’est aussi risquer de passer à côté d’une maladie cœliaque à bas bruit, qui donne peu de symptômes mais fait les mêmes dégâts sur l’intestin grêle que la maladie pleinement déclarée. » Avec tous les effets potentiellement graves d’une maladie cœliaque mal maîtrisée : dénutrition, anémie, ostéoporose (par manque d’absorption de la vitamine D et du calcium), risque d’autres maladies auto-immunes, voire de cancer.

Méfiez-vous de la mode, disent en chœur la diététiste et le gastroentérologue. Bien. Mais si la « glutenophobie » n’était pas qu’une mode ? Si le gluten n’était pas néfaste seulement pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque ? Des centaines de milliers, voire des millions de personnes (jusqu’à 10 % des Américains, selon un sondage) éprouveraient une « sensibilité » au gluten. Ce sont elles qui renoncent de leur propre chef au gluten et à ses œuvres — et qui font tourner, grâce à leur nombre, la florissante industrie des aliments sans gluten. Ce sont elles, aussi, qui témoignent de leur bien-être retrouvé depuis qu’elles l’ont banni de leur assiette — et qui décrivent souvent les effets quasi miraculeux de leur nouvelle alimentation.

Le Dr Idriss Saïah est immunologiste au Service de gastroentérologie du Centre hospitalier universitaire mère-enfant Sainte-Justine, à Montréal. Il parle avec prudence de la « nouvelle entité clinique » que serait la « sensibilité au gluten non cœliaque » et qu’on commence à décrire dans des recherches médicales depuis quelques années. « On n’a pas assez de recul pour dire avec certitude si cette entité clinique existe ou pas. Peut-être que le gluten n’est pas en cause, mais que des sucres fermentables comme le fructose, le lactose ou le sorbitol le sont. Peut-être qu’il s’agit parfois d’un syndrome du côlon irritable. » Quoi qu’il en soit de cette sensibilité, insiste à son tour le Dr Saïah, l’autodiagnostic n’est pas une bonne idée : « Il faut consulter médecin et diététiste avant de passer au sans gluten. »

Car un tel régime « n’est pas une mince affaire », insiste la directrice de la Fondation québécoise de la maladie cœliaque, Suzanne Laurencelle. Bien sûr, il existe beaucoup de produits étiquetés sans gluten. Mais ce ne sont pas tous les fabricants qui prennent le soin de bien mesurer la teneur en gluten de leurs produits (moins de 20 parties par million, selon la nouvelle norme canadienne). Le risque de contamination croisée inquiète toujours les malades : « Au restaurant, il ne suffit pas de demander un plat sans gluten, il faut s’assurer qu’on n’utilise pas en cuisine la même planche à découper, la même poêle, les mêmes ustensiles. »

Sans compter que la frénésie du gluten a banalisé la maladie cœliaque. Pour beaucoup, elle ne serait qu’un simple inconfort abdominal qu’il ne faut pas trop prendre au sérieux. « Quand on vous dit qu’on vous servira du sans gluten, attention, raconte Suzanne Laurencelle. Récemment, j’ai commandé un risotto sans gluten dans un restaurant ; on me l’a servi avec un croûton de pain grillé posé en décoration sur le riz. »

Des années après son diagnostic, Lyse va très bien. La diète sans gluten de l’époque était « terrible », le pain qu’elle payait 12 dollars était « immangeable ». Mais manger sans gluten est devenu « presque facile ». Restos, livres de recettes, produits sans gluten de qualité, « j’ai tout ce dont j’ai besoin », dit Lyse. En fait, elle a appris à vivre avec une maladie qu’elle peut maîtriser. « Ça m’a obligée à acheter des produits purs plutôt que transformés, à préférer des aliments frais et à cuisiner davantage. Et à mieux choisir ce que je consomme. Par exemple, à l’époque de mon diagnostic, il n’y avait pas de bière sans gluten. Peu importe, j’ai alors acquis un goût pour le vin. »

livre-gluten

 

L’ouvrage Les alimentations particulières, publié sous la direction du sociologue Claude Fischler (Odile Jacob), décortique un phénomène de plus en plus répandu dont témoigne le sans gluten : la revendication, par l’individu, du droit à ses choix et à ses préférences alimentaires.

 

 

 

* * *

Sans gluten, mais avec plaisir

« Peut-être que, pour certains, le sans gluten n’est qu’une mode. Mais du point de vue d’une personne souffrant de la maladie cœliaque, cette mode est géniale. » Carole Gaucher trouve sa vie à table bien plus agréable aujourd’hui qu’il y a une quinzaine d’années. « Il y a maintenant des gaufres belges magnifiques, des bagels, des tartes, des muffins. Et comme tout le monde s’y met, les prix baissent. »

La demande aidant, les produits sans gluten se sont effectivement diversifiés et améliorés. Certains revendiquent même, comme les aliments « normaux », une appellation plaisir. « Cœliaque gourmande », Josée Fournier intitule son livre de recettes Le bonheur est sans gluten (Caractère). Glutino, un fabricant et distributeur de Laval, propose des produits « novateurs et de luxe ». La Maison Cannelle, à Richmond, offre une cuisine « tellement savoureuse », qui va « du plus réconfortant pain de campagne au gâteau-mousse le plus décadent ».

Les restaurants aussi se mettent au sans gluten. Dans la région métropolitaine de Montréal, plus d’une centaine le font, pour une partie de leur carte du moins. L’un d’eux, Zéro8, est même entièrement sans gluten (et exempt de sept autres aliments allergènes).

Sans oublier la bière, que des microbrasseries se sont ingéniées à produire avec autre chose que du malt. À Montréal, BSG brasse depuis plus de deux ans la Glutenberg, « qui goûte la vraie bière ». À la World Beer Cup 2012, BSG a d’ailleurs remporté les médailles d’or, d’argent et de bronze pour les bières sans gluten. Les Bières de la Nouvelle-France, de Saint-Alexis-des-Monts, proposent des bières de riz et sarrasin et une bière de millet. J’y ai goûté. J’ai été agréablement surpris.

Une industrie en pleine croissance

Avec une croissance attendue de 10 % par an au cours des prochaines années, le marché du sans gluten est l’un des plus porteurs en alimentation. Les ventes ont atteint 90 millions de dollars par an au Canada en 2012 et s’élèvent à presque un milliard par mois aux États-Unis depuis le début de 2013. Aux États-Unis encore, plus de 1 700 nouveaux produits ont été mis sur le marché l’année dernière. Et quelque 200 millions de repas sans gluten ont été commandés dans les restaurants.

L’histoire d’une entreprise québécoise, Glutino, en dit long sur l’engouement des gens d’affaires pour ces produits. Glutino ouvre ses portes en 1983, à Laval. En 1999, elle commence à exporter aux États-Unis, où elle achète, en 2004, Gluten Free Pantry. En 2011, un autre acteur américain de l’alimentation spécialisée, Smart Balance, acquiert Glutino pour un peu plus de 66 millions de dollars : l’acheteur note que les ventes de Glutino ont augmenté de 30 % par an au cours des trois dernières années.

Quelques mois plus tard, en 2012, Smart Balance achète une entreprise du Colorado nommée Udi’s, qui s’est lancée dans le sans gluten en 2008 seulement et qui a connu elle aussi un essor considérable (ses ventes sont passées, en moins de trois ans, de 6 à 100 millions de dollars). Enfin, en janvier dernier, Smart Balance devient Boulder Brands, qui chapeaute les marques Earth Balance et Best Life en plus de Glutino et Udi’s — et qui totalise des ventes de 370 millions de dollars.

Glutino est toujours à Laval, où elle a récemment agrandi son usine. Son chiffre d’affaires dépasse 70 millions de dollars.

Maladie cœliaque : la piste neurologique

L’intolérance au gluten ne se manifesterait pas seulement par des symptômes digestifs ou intestinaux. Depuis plusieurs années, des observations, souvent controversées, laissent supposer une association entre la maladie cœliaque et des troubles neurologiques. Elles portent toutefois sur des cas rares, anecdotiques, parfois uniques.

Apparaissent, dans la liste de ces corrélations possibles, des problèmes neuromusculaires (il existerait une maladie appelée « ataxie au gluten », qui toucherait de 1 à 3 personnes sur 100 000), l’épilepsie, la migraine, l’autisme, plusieurs neuropathies (maladies du système nerveux), la sclérose en plaques. On a associé maladie cœliaque et dépression. On a aussi observé que certains schizophrènes avaient un taux élevé d’anticorps contre la gliadine, la composante néfaste du gluten.

Il pourrait également y avoir un lien, dont on ignore cependant la nature, entre maladie cœliaque et sclérose latérale amyotrophique (la SLA, dite aussi maladie de Lou Gehrig). Une équipe américaine a signalé un cas de ce genre en 2010. En 2013, une étude épidémiologique britannique a montré qu’il y avait « significativement plus de cas » de SLA parmi les patients ayant déjà eu un diagnostic de maladie auto-immune (dont l’asthme, le diabète juvénile, la sclérose en plaques, le lupus, la maladie cœliaque) que chez ceux qui n’en avaient pas eu. Mais encore une fois, il s’agissait de cas peu, voire très peu nombreux.

Corrélation n’est pas cause, bien sûr. On ne saurait dire si la gliadine est la cause directe de cette panoplie de troubles neurologiques. Ni si un régime sans gluten les guérirait. Neurologue au Royal Hallamshire Hospital, à Sheffield (Grande-Bretagne), le Dr Marios Hadjivassiliou a décrit pour la première fois l’ataxie au gluten. Il a publié plusieurs articles sur les liens entre gluten et troubles neurologiques. Pour lui, la maladie cœliaque « est seulement une des manifestations possibles de la sensibilité au gluten ». Sensibilité qui est « un désordre de l’organisme tout entier ».

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Montréal il y a 50 ans

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En 1964, les rues étaient tout aussi enneigées.

Photo © Archives de la Ville de Montréal / CC BY-NC-SA 2.0

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En 1964, les Montréalais se promenaient au Jardin des Merveilles, et les enfants profitaient de la baleine de Jonas ou encore de l’arche de Noé.

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En 1964, la Ville se préparait à accueillir l’Expo 67 en agrandissant l’île Sainte-Hélène et en érigeant l’île Notre-Dame.

Montréal-1964-Expo67©ArchivesVilleMontréal-CC20

En 1964, la Place Ville Marie trônait depuis deux ans seulement sur le centre-ville.

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En 1964, le pont Champlain tenait sans super-poutre.

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En 1964, le Vieux-Montréal était à l’aube d’une transformation.

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En 1964, la gare Windsor servait encore de terminus et de siège social au Canadien Pacifique.

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En 1964, il n’y avait pas de plage urbaine ni d’Igloofest dans le port de Montréal.

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En 1964, on faisait du bateau sur l’étang du parc La Fontaine, lors des beaux vendredis d’été.

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En 1964, la rue Sainte-Catherine était à double sens.

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En 1964, les Montréalais n’utilisaient pas le métro, mais seulement les bus de la Commission de transport de Montréal (CTM), l’ancêtre de la STM.

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En 1964, on allait voir les Canadiens affronter les Bruins au Forum.

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En 1964, Claude Léveillée, Nat King Cole et Charles Aznavour se produisaient à la Place des Arts.

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En 1964, le défilé de la Saint-Jean-Baptiste était haut en couleur, comme ici le char de la pêche sportive.

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En 1964, la Maison de Radio-Canada n’existait pas encore.

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En 1964, le mont Royal était un poil plus fringant.

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En 1964, l’aéroport de Dorval était le plus achalandé au Canada.

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En 1964, il y avait quelques tours en moins au centre ville, mais les nuits montréalaises étaient toutes aussi belles.

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Quant à 1914, on dirait que c’était il y a un siècle…

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Toutes ces photos appartiennent aux Archives de la Ville de Montréal. Rendez-vous sur leur page Flickr pour en voir davantage.

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Médecine le serment d’Hippocrate passé à la loupe

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hippocrate

Dans le débat sur l’aide médicale à mourir au Québec, où s’opposent les médecins des grandes organisations à ceux des soins palliatifs, ces derniers proposent parfois comme ligne de défense le respect du fameux serment d’Hippocrate. À tort ou à raison.

D’abord, même si le père de la médecine — un Grec né vers l’an 460 av. J.-C. — était effectivement contre le poison euthanasique, nos médecins ne prononcent plus son serment depuis longtemps. Et la version contemporaine en usage au Québec ne dit rien sur l’euthanasie. Pas plus que le Code de déontologie de la profession, d’ailleurs. Parcours commenté de ce serment.

* * *

SERMENT D’HIPPOCRATE

«Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivants :

Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement.

Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.»

Note :
Au fait, le respect filial voué au « maître de médecine » (voir le texte du serment) s’est également évanoui avec les siècles, le médecin se contentant maintenant de respecter ses collègues. Par contre, le principe central d’une science médicale réservée à la confrérie demeure, d’où l’interdiction aux non-médecins de pratiquer l’art du diagnostic et du traitement. Mais ces restrictions s’assouplissent, notamment depuis l’arrivée des infirmières praticiennes.

 

«Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice.»

Note :
Tout comme Hippocrate soignait en dirigeant « le régime des malades à leur avantage », les médecins sont tenus de remplir leurs « devoirs envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ». Quant à la discrétion absolue prônée par le célèbre praticien, elle fonde aujourd’hui l’idée du secret professionnel.

 

«Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté.»

Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille [incision de la vessie pour en extraire des calculs].»

Note :
En plus de l’euthanasie, Hippocrate condamnait un autre geste médical controversé, l’avortement, enjoignant à ses pairs de ne remettre « à aucune femme un pessaire abortif ».

 

«Dans quelque maison que je rentre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.»

Note :
Hippocrate exigeait aussi l’adhésion à une éthique globale refusant « tout mal » et « toute injustice » et disposant à « l’innocence et la pureté ». Et à cette époque où la pédérastie était socialement acceptée, il condamnait aussi nommément la « séduction des garçons ». Dans la lignée, la déontologie médicale moderne retire le droit de pratique aux médecins reconnus coupables de crimes et blâme les relations sexuelles, même consentantes, avec les malades et leurs proches.

 

«Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.»

Note :
Tout comme Hippocrate soignait en dirigeant « le régime des malades à leur avantage », les médecins sont tenus de remplir leurs « devoirs envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ». Quant à la discrétion absolue prônée par le célèbre praticien, elle fonde aujourd’hui l’idée du secret professionnel.

 

«Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire et mourir dans la tristesse.»

Traduction :
Émile Littré. Notez que l’attribution de ce texte à Hippocrate est remise en question par certains historiens.

 

* * *

SERMENT PROFESSIONNEL DU COLLÈGE DES MÉDECINS DU QUÉBEC

«J’affirme solennellement que :

- Je remplirai mes devoirs de médecin envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ;

- Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie ;

- Je respecterai le secret professionnel et ne révélerai à personne ce qui est venu à ma connaissance dans l’exercice de la profession à moins que le patient ou la loi ne m’y autorise ;

- J’exercerai la médecine selon les règles de la science et de l’art et je maintiendrai ma compétence ;

- Je conformerai ma conduite professionnelle aux principes du Code de déontologie ;

- Je serai loyal à ma profession et je porterai respect à mes collègues ;

- Je me comporterai toujours selon l’honneur et la dignité de la profession.»

Version actuelle, adoptée par le Bureau du Collège des médecins du Québec le 15 décembre 1999

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Négos des techniciens de l’AQTIS d’autres rencontres de médiation prévues

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MONTRÉAL – D’autres rencontres de médiation sont prévues ce mois-ci entre les producteurs indépendants de télévision et de films ainsi que l’alliance syndicale qui représente les techniciens pigistes dans ce secteur. Le ton des discussions est cordial, mais les parties sont loin d’une entente.

À la fin du mois de novembre dernier, les membres de l’Alliance québécoise des techniciens de l’image et du son (AQTIS) avaient voté en faveur du recours à des moyens de pression au moment jugé opportun, parce qu’ils étaient insatisfaits du déroulement des négociations en vue de renouveler leurs conventions collectives.

Malgré ce mandat, les techniciens de l’AQTIS n’ont pas eu recours jusqu’ici à des moyens de pression lourds, se limitant à porter des macarons et un foulard bleu, a confirmé en entrevue Charles Paradis, directeur des relations de travail et porte-parole syndical à la table de négociation. «On n’a pas perturbé les productions, mais les techniciens s’affichent», a-t-il résumé mercredi.

L’AQTIS représente 4500 artisans à la pige qui oeuvrent dans différents métiers de la conception ou de la réalisation de productions audiovisuelles, pour des producteurs indépendants.

Du côté patronal, Claire Samson, présidente-directrice générale de la principale association patronale concernée par cette négociation, l’Association québécoise de la production médiatique, a précisé que des rencontres en présence du médiateur avaient eu lieu avant les Fêtes et que d’autres étaient prévues en janvier.

«Ça devrait avancer assez bien. Moi, en tout cas, je demeure optimiste», a commenté Mme Samson, fondant surtout sa perception favorable sur le fait que les parties discutent encore, malgré le grand nombre de sujets à traiter, et que le ton des discussions était bon.

Mais les parties sont loin d’une entente. La question des salaires n’a pas encore été abordée.

Entre autres, l’AQTIS veut harmoniser les conditions de travail dans le secteur de la télévision et du cinéma. «C’est un scénario qui ne nous convient pas du tout, parce que faire de la télé et faire du cinéma, ce n’est pas la même affaire, ce n’est pas les mêmes horaires de travail, ce n’est pas les mêmes budgets», a objecté Mme Samson.

«C’est extrêmement difficile la négociation», a rapporté M. Paradis. Il confirme que «le ton est cordial», mais que les positions des parties sont «à des années lumières» l’une de l’autre.

L’Association québécoise de la production médiatique représente près de 150 producteurs indépendants dans les domaines de la télévision, du long métrage et des documentaires.

Les demandes syndicales sont nombreuses, à commencer par les salaires, l’harmonisation des fonctions entre les médias, des «clauses d’évolution» pour les différentes fonctions dues aux changements technologiques, les horaires, les taux d’indemnité journalière, une liste de rappel prioritaire pour les membres et les indemnités lorsqu’une production prévue ne voit finalement pas le jour alors qu’un syndiqué s’était rendu disponible pour l’occasion.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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