Cest dégoutant Vendredi, 03 Janvier 2014 10:01 voyage Lire la suite... Le château lumière Vendredi, 03 Janvier 2014 10:01 voyage Lire la suite... Au Panthéon Vendredi, 03 Janvier 2014 10:01 voyage Lire la suite... Pour bien débuter lannée 2014 Vendredi, 03 Janvier 2014 10:01 voyage Lire la suite... En route pour de nouvelles aventures Vendredi, 03 Janvier 2014 10:01 voyage Lire la suite... Où trouver la galette des Rois à Chiangmai Vendredi, 03 Janvier 2014 09:36 voyage Si vous cherchez une bonne galette des rois à Chiangmai, allez faire un tour Chez Emy. Vous trouverez la traditionnelle galette à la frangipane, une spécialité du Chef Greg. Lire la suite... Best of Blog – My tour du Globe Vendredi, 03 Janvier 2014 08:07 Aurore Pour ce second article du BEST OF BLOG, nous accueillons Lucie, du blog MytourduGlobe. Actuellement expatriée à Londres, et passionnée de voyage (elle a vécu en Roumanie, a fait un tour d’Europe en 2010, et continue de voyager régulièrement), Lucie nous parle de ses coups de coeur, de ses prochains voyages et nous donne quelques Best of Blog – My tour du Globe Lire la suite... Où partir aux États-Unis Vendredi, 03 Janvier 2014 08:00 La Rédaction ![miami-beach](http://www.guide-evasion.fr/wp-content/uploads/2014/01/miami-beach-70x70.jpg) L'immense territoire américain permet aisément de passer d'une ville en ébullition à un désert reculé. Entre ces deux extrêmes, tout (ou presque) est possible ! Voici quelques propositions pour vivre le temps d'un séjour votre propre rêve américain... Lire la suite... Blog de cocogallylis - 2014 Vendredi, 03 Janvier 2014 02:58 voyage Blog de cocogallylis - 2014 Lire la suite... Des rénovations sur une maison centenaire causent une éclosion de histoplasmose Vendredi, 03 Janvier 2014 01:36 L'actualité TORONTO – Rénover une maison centenaire peut présenter son lot de défis, mais dans certains cas, un danger plus important se dissimule derrière des murs. Ce fut le cas à Saint-Eustache, dans les Laurentides, où une dizaine de personnes ont souffert d’une infection s’apparentant à une pneumonie après le retrait d’un mur de briques extérieur dans le cadre de rénovations de la maison. L’éclosion, survenue en mai, a été rapportée jeudi dans un rapport hebdomadaire de l’agence américaine de la prévention et du contrôle des maladies — le U.S. Centers for Disease Control and Prevention. Quatorze personnes — incluant des travailleurs, des résidants de la maison et des voisins — ont développé des symptômes de histoplasmose, une maladie fongique émanant des excréments de chauves-souris et d’espèces d’oiseaux. Deux des travailleurs ont été hospitalisés et l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides a été appelée à intervenir. Le docteur Jean-Luc Grenier, consultant à l’Agence et coauteur du rapport, a indiqué que l’alerte avait été sonnée par un médecin de famille ayant eu à traiter deux des patients concernés. La maison à deux niveaux appartenait à un couple marié vivant au rez-de-chaussée et louant l’étage à deux locataires. Le couple avait décidé de rénover car les murs de brique extérieurs se fissuraient et risquaient de s’écrouler. Selon M. Grenier, des chauves-souris avaient probablement été en mesure de vivre entre les briques et les murs intérieurs. Au fil des ans, les excréments de chauves-souris contenant des spores de histoplasmose se seraient incrustés à l’intérieur des murs, a-t-il soutenu. Le retrait des briques aurait dégagé des nuages de poussières contenant ces particules, par la suite respirées par quiconque se trouvant à proximité. M. Grenier a indiqué que l’enquête avait déterminé que 30 personnes avaient été exposées aux particules. Quartorze d’entre eux ont souffert de symptômes de histoplasmose, qui incluent de fortes fièvres, de la toux, des douleurs thoraciques et un manque de souffle. Les briques, d’abord transportées ailleurs pour être recyclées, ont été mises sous terre, et de fortes pluies, sur une période de quelques jours sur le site des rénovations, auraient évacué toutes particules restantes, a affirmé M. Grenier. Tous les gens touchés ont retrouvé un état normal, et aucun n’a eu besoin de traitement avec des médicaments antifongiques. Dans de rares cas, l’histoplasmose peut être fatale. Cet article Des rénovations sur une maison centenaire causent une éclosion de histoplasmose est apparu en premier sur L'actualité. Lire la suite... Affaire Stafford Michael Rafferty aura droit à de l’aide juridique Vendredi, 03 Janvier 2014 01:21 L'actualité TORONTO – Le ministère ontarien du Procureur général défraiera les coûts d’une tentative d’appel de l’homme reconnu coupable d’avoir tué la jeune Victoria Stafford, âgée de huit ans. L’avocat de Michael Rafferty affirme qu’il a de nouveau reçu une réponse négative de la part de Aide juridique Ontario, après qu’un juge eut ordonné le mois dernier que le dossier de son client soit réexaminé. Le juge de la Cour d’appel Marc Rosenberg a estimé que l’affaire était trop complexe pour que quelqu’un en isolement, ayant l’équivalent d’une troisième secondaire et sans accès à des livres portant sur le droit puisse la gérer lui-même. Rafferty s’est vu refuser de l’aide juridique à quatre reprises depuis ses condamnations, en mai 2012, pour meurtre prémédité, agression sexuelle causant des lésions corporelles et kidnapping en lien avec la mort de la jeune Victoria en avril 2009. Le juge Rosenberg a expliqué que si Rafferty essuyait un nouveau refus, l’avocat l’ayant représenté au moment de la motion serait nommé pour l’appel et ses honoraires seraient payés par le procureur général. Rafferty purge sa peine de prison à vie dans un pénitencier situé au Québec. Cet article Affaire Stafford: Michael Rafferty aura droit à de l’aide juridique est apparu en premier sur L'actualité. Lire la suite... Blog de gionnarichard - Douce france Vendredi, 03 Janvier 2014 00:10 voyage Blog de gionnarichard - Douce france Lire la suite... depuis ce matin nous sommes à Guelmin Vendredi, 03 Janvier 2014 00:00 En Escale zfrgnjlllllllllll Lire la suite... Dans 3 semaines direction le sud Vendredi, 03 Janvier 2014 00:00 En Escale Lire la suite... Le volcan Telica Vendredi, 03 Janvier 2014 00:00 En Escale Léon Le 2 au matin, nous partons avec notre maison sur notre dos et nous prenons donc un bus en direction de Léon. U Lire la suite... Merveille du monde bonjour Vendredi, 03 Janvier 2014 00:00 En Escale Ahah, aujourd'hui est un grand jour, nous allons découvrir l'une des icônes de notre voyage ! Une des 7 merveilles naturelles du monde ! Oui, oui, oui rien que ça ! Une idée sur la destination d'aujour Lire la suite... sydney du 10 décembre au 2 janvier Vendredi, 03 Janvier 2014 00:00 En Escale Cela fait plus d un mois que nous sommes en australie, le blogg est resté inactif jusqu'à là. Nous allons faire un petit résumé de nos premières semaines sur le sol australiens.Revenons tout d abord Lire la suite... Brûlée à l’acide la Québécoise Tanya St-Arnauld se remet de ses blessures Jeudi, 02 Janvier 2014 23:24 L'actualité L’image que Tanya St-Arnauld voit dans le miroir, aujourd’hui, ressemble bien peu à ce qu’elle y voyait il y a un an. Son visage gravement brûlé était traversé de cicatrices, et sa tête était couverte de plaies, alors que s’amorçait l’année 2013. Des marques de brûlures parsemaient le haut de son corps, des bras jusqu’à la taille, et les greffes de peau qu’elle a subies n’ont pas complètement contribué à réparer les dégâts. Les blessures de la jeune femme de Longueuil ont été causées lors de ce que la police décrit comme une agression à l’acide de son ex-copain à l’été 2012. Au cours de la dernière année, Mme St-Arnauld, âgée de 30 ans, croyait qu’elle devait se préparer à de nouveaux traitements contre les brûlures et à des séances de réhabilitation, qui définissent toute son existence depuis l’agression présumée. Un passage à l’émission de télévision américaine d’Anderson Cooper, en février, a cependant provoqué des changements qui ont permis à Mme St-Arnauld d’avoir aujourd’hui une apparence profondément différente, en plus de pouvoir prendre un nouveau départ personnel. «On dirait que je n’ai jamais eu d’accident. Si je mets un col roulé, j’ai l’air parfaitement normale», dit Mme St-Arnauld dans une entrevue téléphonique. «Vous ne seriez jamais en mesure de dire que j’ai été brûlée.» La transformation a débuté lorsqu’elle a été invitée à participer à l’émission «Anderson Live». Son histoire faisait les manchettes depuis des mois avant ses débuts au petit écran, mais la jeune femme était encore trop gravement blessée pour se rendre à New York. Les recherchistes de M. Cooper ont utilisé ce temps supplémentaire pour contacter des médecins afin qu’ils apparaissent aux côtés de Mme St-Arnauld lorsqu’elle serait suffisamment en forme pour se venir en studio. L’un de ces spécialistes était la Dre Jill Waibel, du Miami Dermatology and Laser Institute, en Floride. Lorsque Mmes Waibel et St-Arnauld se sont finalement rencontrées devant les caméras, la médecin n’a pas perdu de temps à offrir un traitement au laser gratuit à la victime de brûlures, pour accélérer son retour à une vie en santé. Mme St-Arnauld se rappelle avoir fondu en larmes à l’annonce de cette nouvelle, affirmant que le traitement offert était beaucoup plus sophistiqué que les soins qu’elle recevait au Québec. La douleur était déjà suffisamment difficile à gérer pour quelqu’un qui n’avait même jamais eu de coup de soleil avant l’agression. Mais plus dur encore était la perte de sa capacité de bouger une bonne partie de son corps. «Vous ne réalisez pas à quel point il peut être important d’étirer les bras au maximum, parce que nous tenons pour acquis que nous pouvons tendre le bras et saisir un objet, ou en placer un autre sur une étagère. Mais lorsque c’est devenu impossible, la beauté est reléguée en arrière-plan par rapport à ce qui est vraiment important.» Retrouver cette capacité de se mouvoir est devenu la grande priorité de Mme St-Arnauld, dit-elle, avant d’indiquer que les traitements proposés par la Dre Waibel pouvaient accélérer son rétablissement de plusieurs mois, voire plusieurs années. Elle a donc débuté, en juin dernier, la première d’une longue série de traitements à la clinique en Floride. Elle explique que les médecins utilisent des lasers pour infliger des brûlures légères sur ses blessures afin de stimuler la croissance de cellules de la peau. Ils se servent ensuite des lasers pour altérer l’épaisseur des tissus cicatriciels, modifier la pigmentation de la peau et rebâtir son élasticité. Mme St-Arnauld précise que les quatre traitements reçus jusqu’à maintenant sont loin d’être plaisants sur le coup, mais valent amplement un certain inconfort à court terme. Aujourd’hui, la peau de son dos est «comme neuve», et ses blessures au visage ont quasiment disparu. Mais l’année qui s’annonce ne sera pas sans défis. La jeune femme prévoit continuer de suivre des traitements au laser pour s’attaquer aux dommages importants toujours présents dans son cou, sur ses bras et son torse. Elle désire également reprendre sa carrière de coiffeuse, qui a été interrompue en raison de ses blessures. Plus exigeant encore, elle devra affronter son agresseur présumé lors du procès prévu pour le mois d’août. Malgré tout, elle se dit prête à affronter les défis à venir pour une seule raison: «Je suis de nouveau moi-même». Cet article Brûlée à l’acide, la Québécoise Tanya St-Arnauld se remet de ses blessures est apparu en premier sur L'actualité. Lire la suite... Après 20 ans l’ALÉNA est un succès mais ne peut trahir son âge selon certains Jeudi, 02 Janvier 2014 23:08 L'actualité OTTAWA – Après deux décennies, les rides se profilent sur l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) qui faisait à un certain moment du Canada, des États-Unis et du Mexique la zone économique la plus imposante au monde. L’ALÉNA, qui soulignait son 20e anniversaire, le 1er janvier, suscite quelques voix discordantes, mais ses réussites sont largement saluées. Dans les trois pays, le produit intérieur brut a bondi, bien que le Mexique semble être celui qui a profité du plus grand élan. Le flux des échanges commerciaux a plus que triplé — même en tenant compte du recul temporaire durant la récession de 2008-2009 et ses suites immédiates. Personne n’attribue tout cela à l’ALÉNA, mais personne ne peut arguer que l’accord a été un désastre non plus. Le ministre canadien du Commerce international, Ed Fast, qui démontre peu d’indulgence à l’égard des détracteurs du libre-échange, laisse entendre que s’il y a un problème avec l’ALÉNA, c’est qu’il s’agissait d’un «accord de libre-échange du 20e siècle», plutôt qu’une entente du 21e siècle, comme celle que le Canada a signée avec l’Union européenne en octobre. Par cela, M. Fast signifie que l’ALÉNA n’incluait pas de protection de la propriété intellectuelle, de coopération sur la réglementation, de clauses sur la mobilité de la main-d’oeuvre et d’autres «innovations». Tout de même, il s’agissait d’une entente modèle à l’époque. «Il y avait des alarmistes il y a 25 ans (lorsque le Canada a signé l’accord précurseur de l’ALÉNA avec les États-Unis). Ils soutenaient que nous allions perdre notre souveraineté sur l’eau potable, notre système de santé et notre culture, que nous allions perdre des millions d’emplois, et bien plus encore, et rien de cela ne s’est avéré», a fait valoir le ministre. «L’histoire nous a montré qu’un commerce plus libre et plus ouvert a été un bienfait pour l’économie du Canada et un bienfait pour la prospérité à long terme du pays», a-t-il ajouté. Le ministre a raison de faire référence au précurseur des ententes de libre-échange, soit l’accord Canada-États-Unis, ayant suscité bien des craintes en 1987. Pour l’essentiel, l’ALÉNA a impliqué le Mexique dans un pacte bilatéral combattu avec force. Et 20 ans plus tard, le partenariat Canada – États-Unis domine encore les échanges. L’économiste en chef de la Banque de Montréal, Doug Porter, affirme que le gouvernement fédéral a poussé pour constituer l’ALÉNA en grande partie en tant que manoeuvre défensive, car il était clair que les États-Unis et le Mexique tenteraient d’obtenir leur propre pacte, ce qui aurait placé stratégiquement les États-Unis dans le siège du chauffeur. «D’une certaine façon, nous n’avions pas le choix. Autrement, (…) les États-Unis auraient eu des ententes de libre-échange avec chacun de nous et nous n’aurions pas tellement pu tirer des avantages l’un de l’autre», a exposé M. Porter. Selon plusieurs analystes, l’évolution de la société innovante menait de façon incontournable à ces accords de libre-échange. L’économiste Jim Stanford, oeuvrant pour le syndicat Unifor, soutient pour sa part qu’une approche plus ciblée — avec des accords sectoriels comportant des conditions bien circonscrites, comme le «Pacte de l’automobile» Canada-États-Unis — aurait généré des bénéfices plus importants et évité les perturbations qu’ont tendance à créer les ententes de libre-échange. «Le Canada peut et doit être un joueur important dans le monde, et ne pas s’isoler, mais les accords de libre-échange ne sont pas le seul moyen d’y arriver», a argué M. Stanford. Il ne s’agit pas d’un point de vue majoritaire, et nous ne saurons jamais si l’approche préconisée par M. Stanford aurait fonctionné, ou si le Canada aurait su trouver des partenaires intéressés. Des données laissent croire que l’ALÉNA a gonflé la production globale, élargi le commerce bilatéral et transformé les industries. Dans le cas du Mexique, les transformations ont touché pratiquement tous les secteurs. Pour le Canada, le secteur manufacturier a été en chute libre, mais il n’est pas évident que l’ALÉNA soit pour la majeure partie responsable de cette situation. Les pays développés perdent des emplois dans le secteur manufacturier à travers le monde — avec ou sans accords de libre-échange — en partie à cause des besoins réduits de personnel pour fabriquer des biens dans un contexte de robotisation des processus. «L’impact sur la perte d’emplois est venu principalement de la technologie, pas du commerce, a avancé Stephen Blank, un expert de l’intégration nord-américaine établi à New York, qui a été professeur invité dans plusieurs universités canadiennes. (…) Le Canada se trouverait dans une situation bien pire sans l’ALÉNA.» Angeles Villarreal, spécialiste du commerce au service de recherches du Congrès américain, dit croire que les liens entre les trois pays auront toujours préséance indépendamment du nombre d’ententes de chaque pays avec l’Asie ou l’Europe. Toutefois, il estime que les trois partenaires devraient adopter une stratégie différente en tant qu’entité nord-américaine. Par exemple, il s’interroge sur la pertinence de voir le Canada signer une entente de libre-échange avec l’Europe, alors que les États-Unis suivront bientôt avec la leur, et puis le Mexique. Pourquoi ne pas avoir tenté un accord entre l’Union européenne et l’Amérique du Nord, ou encore avoir constitué une chambre de commerce nord-américaine ou une stratégie continentale sur les changements climatiques, se demande aussi M. Villarreal. Cet article Après 20 ans, l’ALÉNA est un succès, mais ne peut trahir son âge, selon certains est apparu en premier sur L'actualité. Lire la suite... Légalisation du cannabis une ruée vers l’or vert Jeudi, 02 Janvier 2014 21:17 Stéphane Gobeil ![Photo: Craig F. Walker / The Denver Post](http://www.lactualite.com/wp-content/uploads/2014/01/pot_Colorado-800x532.jpg) Photo: Craig F. Walker / The Denver Post La nouvelle (et les images) sont spectaculaires et nous viennent du Colorado, où la vente de cannabis à usage récréatif est permise depuis le 1er janvier. Celle-ci, montrant la ville de Denver enfumée par le cannabis, est évidemment l’œuvre d’un petit rigolo : ![Colorado enfumé](http://www.lactualite.com/wp-content/uploads/2014/01/Colorado-enfumé-.jpg)
Selon cet article du Washington Post, c’est un ancien Marine, atteint du syndrome post-traumatique après deux séjours en Irak, qui fut le premier acheteur. Pour 50 dollars, Sean Azzariti a obtenu trois grammes et demi de pot, ainsi que des truffes au chocolat et au cannabis. De nombreux amateurs venus des États voisins en ont profité pour acheter légalement de la drogue douce pour la première fois de leur vie. La nouvelle a fait le tour du monde et cette immense publicité fait saliver l’industrie touristique déjà florissante du Colorado. De l’autre côté de la frontière, en Colombie-Britannique, l’inquiétude est palpable. Selon les sources, l’industrie du cannabis serait la deuxième ou la troisième en importance dans la province, devancée seulement pas l’industrie forestière et celle de la construction. Elle donnerait du travail à plus de 100 000 personnes. Selon une étude de l’Institut Fraser (un groupe de réflexion de la droite fiscale qui milite pour la légalisation) publiée en 2004, l’industrie du pot y compterait pour près de 3 % du PIB. Dans la région de la vallée de l’Okanagan, ce serait, et de loin, la plus importante industrie. Étant donné la nature souterraine de cette économie, les estimations manquent de précision, mais de 65 % à 90 % de la production serait destinée à l’exportation dans les États américains au sud de la Colombie-Britannique. La légalisation au Colorado, mais surtout dans l’État de Washington, juste au sud, aurait déjà fait baisser le prix (du gros) d’une livre de cannabis de moitié, la faisant passer de 2 000 à 1 000 dollars. Mais le pire est à venir, puisque la vente légale démarre à peine dans l’État de Washington, tandis que l’Oregon et la Californie se tiennent prêts à légaliser l’or vert si l’expérience du Colorado s’avère concluante. Il va sans dire que si ce lucratif marché d’exportation devait partir en fumée, l’économie de la Colombie-Britannique connaîtrait des difficultés. D’autant que les travailleurs du pot qui perdraient leur emploi ne pourraient réclamer des prestations d’assurance-emploi. Les coffres de la province, qui profitent de cette source importante d’entrée d’argent de l’extérieur, en souffriraient aussi. Pour venir à la rescousse de l’économie de l’euphorie, la solution la plus prometteuse pour la Colombie-Britannique serait sans doute d’imiter le Colorado, en espérant que le gouvernement fédéral canadien ferme les yeux, comme a décidé de le faire l’administration Obama. En devenant un haut lieu de la consommation libre, la province pourrait en profiter pour stimuler son industrie touristique et, surtout, sauver les emplois liés à la culture du cannabis. Cela pourrait donner des idées à d’autres — le Québec, par exemple. Selon divers sondages, autour de 10 % de la population adulte consommerait du cannabis au Canada. L’étude de l’Institut Fraser citée plus tôt estimait à deux milliards de dollars les recettes fiscales supplémentaires en Colombie-Britannique suite à une légalisation. Sur la même base, on peut estimer des recettes fiscales au moins équivalentes au Québec. Le principal obstacle à la légalisation du cannabis au Canada a longtemps reposé sur la réaction des autorités américaines, pour qui la lutte à la drogue équivalait à une guerre sainte. Au moment du débat sur la décriminalisation au détour des années 2000, l’ambassadeur américain à Ottawa avait même averti que cela poserait de sérieux problèmes entre les deux pays. Maintenant que des États légalisent le cannabis et qu’une solide majorité d’Américains l’approuvent (58 % pour et 39 % contre), cet obstacle pourrait bientôt être levé. À partir du moment où une forte majorité des Canadiens et des Québécois appuient la décriminalisation/légalisation du cannabis et que les États-Unis ne constituent plus un obstacle, et sachant que les taxes sur le pot pourraient rapporter des milliards aux gouvernements, il me semble que nous pouvons sans grand risque prévoir une nouvelle ruée vers l’or… vert. Cet article Légalisation du cannabis : une ruée vers l’or vert ? est apparu en premier sur L'actualité. Lire la suite... |
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