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Blog de cocogallylis - in the pocket

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Sondage 65 des Québécois s’opposent à des élections cet automne

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Pauline Marois lors de la campagne électorale 2012, il y a 14 mois. (crédit: Presse canadienne)

Pauline Marois lors de la campagne électorale 2012, il y a 14 mois. (crédit: Presse canadienne)

La première ministre Pauline Marois va-t-elle plonger le Québec dans une campagne électorale quelques jours après le scrutin municipal, en tenant des élections générales le 9 décembre ? C’est la question qui circule depuis plusieurs semaines dans les couloirs de l’Assemblée nationale, à Québec.

Mais cette hypothèse ne récolte pas la faveur de la population, selon un nouveau sondage CROP-L’actualité.

Seul un Québécois sur quatre (26 %) souhaite que des élections se déroulent en décembre, alors que 65 % s’y opposent (9 % ne savent pas).

Les francophones sont les moins pressés d’aller voter: 21 % sont favorables à un scrutin cet automne, alors que 71 % préfèrent attendre au printemps ou plus tard (7 % ne savent pas). Les anglophones et les allophones sont les plus favorables à un scrutin hâtif (49 %).

Les résidants de l’île de Montréal sont aussi plus chauds à l’idée de tenir un rendez-vous électoral rapidement, alors que le reste du Québec préfère attendre.

Près de 40 % des Québécois préféreraient aller aux urnes en avril 2014, après le dépôt du budget.

Plus du quart des répondants estiment toutefois que, cet automne ou au printemps, c’est trop tôt. Ils voudraient remettre à 2015 ou plus tard la tenue des élections.

Ce froid électoral chez les francophones, particulièrement hors de Montréal, montre que le Parti québécois devra dénicher une bonne raison pour lancer le Québec vers un scrutin hâtif et ainsi convaincre la population que la dépense de 80 millions de dollars que provoque des élections est justifiée, 14 mois après le précédent scrutin de 2012.

Or, c’est justement parmi les électeurs hors de Montréal que le Parti québécois souhaite faire des gains avec son projet de Charte des valeurs québécoises. Certains stratèges péquistes et quelques ministres voudraient que la campagne soit lancée plus tôt que tard, afin de battre le fer identitaire pendant qu’il est chaud. Cela compenserait, disent-ils, les faiblesses du gouvernement sur le front de l’économie, qui tourne au ralenti et met à mal les finances publiques.

D’autres stratèges péquistes estiment au contraire que le gouvernement a intérêt à rester au pouvoir le plus longtemps possible afin d’améliorer son bilan à présenter à l’électorat, notamment en matière d’économie et d’emploi. Appliquer le plan présenté cette semaine et espérer que la création d’emplois reprend d’ici le printemps.

Si le gouvernement Marois fait tout son possible pour préparer le terrain à la tenue d’un scrutin rapide, la décision ne serait toutefois pas encore prise dans les hautes sphères à Québec. Il reviendra à la première ministre de décider, d’ici deux semaines.

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Blog de Alex et Lau - On the road again

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Blog de JILFE - Trajet édité

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Extrait] Tenir tête par Gabriel Nadeau-Dubois

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Photo : Elias Touil / CC2.0

Photo : Elias Touil / CC2.0

Dans le discours de la classe politique, et même au sein du mouvement étudiant, on oppose trop souvent la démocratie directe des mouvements sociaux à la politique institutionnelle. C’est une erreur. Le jour du déclenchement des élections d’août 2012, Jean Charest a misé sur cette fausse opposition en déclarant : « La rue a fait beaucoup de bruit. C’est maintenant au tour des Québécois de parler et de trancher cette question. » Or, il ne s’agit pas de deux mondes séparés. Toute l’histoire du XXe siècle, particulièrement au Québec, est faite de luttes populaires, syndicales, étudiantes et féministes qui, en interaction constante avec le pouvoir politique, ont fait avancer les conditions de vie des Québécois.

Par l’intermédiaire des mouvements sociaux, une partie importante de la population s’engage dans la vie politique et exprime ses idées, ce qui n’a rien à voir avec le lobbyisme, qui vise à influencer le pouvoir politique pour servir des intérêts strictement privés. Autrement dit, la « rue » est loin de provoquer l’effritement de la démocratie. Au contraire, elle est partie intégrante et essentielle de celle-ci, et un gouvernement démocratique se doit de dialoguer avec elle, c’est-à-dire avec ceux qui sont concernés par les décisions qu’il prend.

Les associations étudiantes, tout comme les syndicats et les groupes populaires, appartiennent à cet espace de discussion qui sert en partie de garde-fou au pouvoir, aussi démocratique soit-il. La marche qui sépare l’individu et le pouvoir de l’État est haute, et la démocratie a besoin de paliers qui les relient, d’espaces mitoyens où l’on apprend à se soucier des enjeux particuliers de nos existences, où l’on s’engage à les confronter et à les intégrer au tout de la société. Une société libre est renforcée — et non affaiblie — par le nombre et la diversité de ces lieux de participation politique, qui permettent aux individus de s’élever progressivement à la hauteur des enjeux collectifs, souvent abstraits.

C’est notamment ce que montre, chiffres à l’appui, l’économiste américain Paul Krugman, lauréat du prix Nobel d’économie en 2008. Aux États-Unis, explique-t-il, la puissance du mouvement syndical a clairement favorisé la conscientisation et la participation politique des Américains dont le revenu est faible ou moyen. Il cite une analyse récente qui révèle que si la proportion de syndiqués dans la population active avait été aussi importante en 2000 qu’en 1964, la participation électorale des adultes issus des deux tiers les moins nantis de la population aurait été de 10 % supérieure, et seulement de 3 % dans le tiers le plus riche. Pour Krugman, le désintérêt actuel envers la chose publique provient en outre du sentiment qu’ont la plupart des travailleurs moyens que leur vote individuel ne compte pas, et ce, même si le résultat électoral a un effet concret sur leur vie. « Quand on a un emploi à conserver et des enfants à élever, rien ne nous incite à suivre attentivement les campagnes électorales. En pratique, ce désintérêt rationnel biaise le processus politique en faveur des classes supérieures. [...] L’électeur moyen a donc un revenu nettement plus élevé que le citoyen moyen, et c’est l’une des raisons de la tendance des candidats et des élus à concevoir leurs politiques en pensant aux milieux relativement prospères », écrit-il dans L’Amérique que nous voulons. En demandant explicitement aux travailleurs d’aller voter, mais surtout en favorisant l’éducation politique et l’implication citoyenne dans ses propres structures, le syndicalisme contribue à combler ce fossé : « Les débats politiques qui ont lieu dans les réunions syndicales, les lettres à contenu politique envoyées aux syndiqués, etc., élèvent le niveau de conscience politique, chez les syndiqués et aussi chez ceux avec lesquels ils discutent, à commencer par leur conjoint, leurs amis, les membres de leur famille. »

Ce propos s’applique très bien au mouvement étudiant québécois : cette grève historique a favorisé le dynamisme de la démocratie en politisant des centaines de milliers de personnes. Même les gens qui défilaient dans les rues avec leurs casseroles en défiant la loi spéciale ne rejetaient pas bêtement l’autorité politique pour lui substituer la « rue ». Ils défendaient l’autorité du droit contre l’usage arbitraire du pouvoir législatif. Ils exprimaient leur profond attachement à la démocratie. Cette grève, avec ses assemblées et le mouvement des casseroles qui en a été le sommet, a été la meilleure école d’engagement politique que l’on puisse imaginer. Elle aura, je n’en doute point, mieux servi les mœurs démocratiques que ne l’auront fait les libéraux, leurs bailleurs de fonds et leurs meneuses de claques médiatiques.

tenir-teteTenir tête, par Gabriel Nadeau-Dubois
Lux Éditeur.
En librairie depuis le 10 octobre.

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Le resto du jeudi midi L’Express

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L'Express 1

Montréal – Un classique, un vrai de vrai ! L’Express aura 33 ans dans quelques semaines et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il reste tel qu’en lui-même. Même long bar où les habitués et les solitaires aiment manger. Même murs bordeaux et paille. Mêmes grands miroirs. Même verrière dans la salle du fond. Au sol, dehors comme dedans, mêmes carreaux de céramique blancs et noirs.

Même carte aussi, sans doute, et avec tant de classiques de la cuisine bistro que le choix n’est pas facile pour les deux affamés que nous sommes, mon complice de table et moi. Entre la salade de chèvre chaud et l’os à moelle gros sel, le choix est même « déchirant » pour mon complice ; il penchera pour la première et ne le regrettera pas, elle était « vivifiante, avec un beau contraste entre le moelleux du chèvre et le croquant de la salade ». Entre les trois autres grands classiques que sont les rillettes maison, l’œuf dur mayonnaise et le céleri rémoulade, j’irai pour le dernier ; je ne le regretterai pas non plus, il était tout simplement impeccable. Quant aux plats, choisis eux aussi parmi toute une panoplie de classiques, il s’avérera tout aussi heureux. Tartare de bœuf pour mon complice, « classique, haché au moulin, bien assaisonné, presque aussi bon que celui que je fais à la maison ». Foie de veau à l’estragon pour moi, délicieux même s’il méritait d’être un peu plus rosé. Sans oublier le classique des classiques, des bistros en général et de L’Express en particulier, les frites, « cuites dans l’huile d’arachide et indéniablement réussies », tranche mon complice.

Aurions-nous dû résister aux desserts ? Peut-être, après ces généreuses portions. Mais pourquoi l’eussions-nous fait ? Nous aurions eu tort. Mon complice de table aurait manqué une île flottante au caramel, fameuse, géante, qui aurait fait pour deux. Et moi, une crème caramel à l’orange, fameuse, géante, mais que je n’aurai partagée avec personne.

Bref, ce fut un réconfortant plaisir que de retourner dans ce classique de Montréal qu’est L’Express. Un bémol cependant : il n’y a pas de formule table d’hôte et l’on ne mange qu’à la carte, ce qui donne une facture quelque peu élevée, du moins pour le midi.

De 4,50 à 20,50 $ pour l’entrée ; de 16,15 à 26,60 $ pour le plat ; de 6,15 à 8,40 $ pour le dessert.

L’Express, 3927 rue Saint-Denis, Montréal, 514 845-5333

Photos Yanick Villedieu

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La tendance de la Toussaint des vacances en famille

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cp-toussaint

Depuis l’année dernière, les écoliers ont la chance d’avoir deux semaines de vacances à la Toussaint. Et cela change tout pour ce qui est des tendances de voyage. liligo.com a étudié les évolutions pour ces vacances. Voici les résultats.

Article issu d’un communiqué de presse du 8 octobre 2013.

Nous l’avions déjà noté l’année précédente : les Français avaient mis à profit l’allongement des vacances de la Toussaint pour voyager plus loin et plus longtemps. Et cette année, alors ? La tendance se confirme, d’après notre analyse des consultations de vols et de séjours effectuées par les utilisateurs de liligo.com.

Les principaux enseignements de notre étude :

  • Les recherches de vols long-courrier dépassent celles pour des court-courrier.
  • Séjours d’une durée moyenne de 7,6 jours contre 7 jours l’an dernier
  • Baisse des prix moyens des vols de 129 € sur les vols moyen et long-courrier
  • Baisse des prix moyens des séjours de 17%

Au vu de ces résultats et en extrapolant un peu, il semble que les Français se détournent des voyages de type « city break », c’est à dire des week-ends et des courts séjours dans des destinations assez proches, en France et en Europe. Ceci afin de privilégier des vacances plus longues et plus loin, vers des destinations plutôt familiales.

Des voyages plus loin

Les recherches de vol long-courrier enregistrées sur liligo.com sont aussi nombreuses cette année que les recherches de vols court-courrier : 39% chacun. Il s’agit d’un véritable changement car en 2011, alors que les vacances de la Toussaint étaient plus courtes, les vols court-courrier représentaient deux-tiers des recherches.

Le top 20 des destinations

Le podium n’a pas changé depuis l’an dernier : New York, Marrakech et Londres sont les trois villes les plus recherchées par les utilisateurs de liligo.com. La grande nouveauté, c’est l’entrée dans ce classement de destinations « familiales » : les Départements d’Outre-Mer notamment (la Martinique, la Guadeloupe et la Réunion), mais aussi Alger qui enregistre la plus forte hausse (+15 places).

Comment expliquer ces évolutions ? Par la concurrence entre les compagnies low cost et régulières avant tout. Pour ce qui est des DOM-TOM, par exemple, c’est l’arrivée de la compagnie à bas-coût XL Airways qui a fait baisser les prix sur ses liaisons et a donc rendu ces destinations plus populaires.

Top 10 des destinations les plus prisées :

1- New York
2- Marrakech
3- Londres
4- Rome
5- Alger
6- Barcelone
7- Montréal
8- Bangkok
9- Pointe-à-Pitre
10- Casablanca

Prix des billets : la baisse continue

Le prix moyen des billets d’avion a baissé de 30 € entre 2012 et 2013, pour s’établir à 888 €. Cependant, la baisse est beaucoup plus significative si l’on considère les prix des billets pour des vols moyen et long-courrier : -129 €.

Évolution des prix entre 2012 et 2013 :

  • vol court-courrier : -17% (343 €)
  • vol moyen-courrier : -23% (661 €)
  • vol long-courrier : -7% (1 548 €)

Quelques exemples de prix :

  • New York : de 1652 € à 1352 € (-18%)
  • Rome : de 429 € à 316 € (-26%)
  • Pointe à Pitre : de 1857 € à 1579 € (-15%)

Des séjours légèrement plus longs et moins chers

Comme la part des vols long-courrier augmente, il est logique que la durée des séjours augmente de pair. C’est ce que les chiffres confirment. Voici la durée moyenne des séjours pour la Toussaint 2013 :

  • 5,2 jours pour les court-courriers
  • 8,3 jours pour les moyen-courriers
  • 9,6 jours pour les long-courriers

Le prix moyen des séjours cette année est de 885 €, contre 1070 € l’année dernière. Quelques exemples d’évolutions de prix moyens :

  • Londres : de 295 € à 172 € (-42%)
  • Rome : de 448 € à 356 € (-21%)
  • Djerba : de 470 € à 389 € (-17%)

Et vous, partirez-vous à la Toussaint ?

Photos : jseliger2 / Flickr cc.
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Mini-guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie

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L’un des objectifs de mon roadtrip en juillet dernier était de partir à la recherche des villes fantômes de Californie. J’ai pu ainsi découvrir des lieux hors du temps, témoins jadis de la fièvre des hommes pour l’or. Fascinant.

Chaleur écrasante, isolement, c’est dans ces conditions que des centaines de villages et de villes furent créés autour des années 1848 en Californie. La découverte de l’or amena des milliers de migrants.

Certaines de ces villes furent vite abandonnées au cours du 19ème siècle. Elles devinrent des villes fantômes.

calico Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

Fausses et vraies villes fantômes

Oui, il y a deux sortes de villes fantômes. Pour moi, une fausse ville fantômes est une localité qui est encore habitée. C’est très souvent le cas.

Certaines villes sont ainsi affublées de ce titre ronflant en raison de vestiges d’autrefois.

Voici deux exemples :

Genova

Près du lac Tahoe, je me suis rendu à Genova. Je pensais trouver une vraie ville fantôme. Rien du tout, que nenni. Ce petit bourg possède certes une histoire. Il fut une halte du célèbre Poney Express. Son saloon est le plus vieux du Nevada. Mis à part cela, il ne reste de cette époque que deux ou trois vieux bâtiments plus ou moins abandonnées.

Goodsprings

Au Nevada, près de Las Vegas, voici Goodsprings. Ce petit bourg est sur le même modèle que la dernière cité. On sent que le village se meurt, isolé de tout. Mais il est encore vivant, grâce notamment à son saloon, le « Pionner Saloon » assez connu dans la région. Sa visite vaut le détour. Sinon, un habitant du coin propose un tour sur les traces des fantômes de la ville. Pas testé…

Non, non, non. Une vraie ville fantôme se doit d’être COMPLETEMENT abandonnée de ces habitants.

Dans ce dernier cas, même si cela réduit le nombre, cela vous laisse un certain nombre de sites à visiter en Californie. La ruée vers l’or et vers les autres minerais fut tellement importante au XIXème siècle que des centaines de bourgs sortirent de terre du jour au lendemain.

good springs Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

Le cas Darwin

Ce bourg se situe à l’entrée ouest de la Vallée de la mort. L’endroit est tellement isolé et sec qu’il fallait vraiment être gagné par la soif de l’argent pour venir s’installer ici. Là aussi, ce n’est pas une vraie ville fantôme. Néanmoins, elle m’a marquée par son ambiance.

ville fantomes californie Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

ville fantome Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

Vous rappelez-vous le film « La colline a des yeux ? », un bon film d’épouvante américain réalisé par un Français. Une des scènes du film montre l’un des membres de cette famille en perdition dans un endroit isolé de l’ouest américain. Il découvre un lieu étrange qui fait froid dans le dos. Dans une dépression, des dizaines et des dizaines de véhicules et de caravanes abandonnés.

Eh bien, à Darwin, j’ai aussi retrouvé cela. La ville semble habitée mais il y règne un silence de mort. Ici et là, des dizaines de caravanes se décomposent. Une vieille station essence monte la garde sur l’unique carrefour du bourg. Je vous avoue, je n’ai pas fait de vieux os ici. Plus d’info: lire l’article.

californie Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

Accessibilité

Le problème des vraies villes fantômes, c’est qu’elles sont plus difficiles d’accès. Comme elles ne sont plus habitées depuis au moins des dizaines d’années, cela a une certaine logique.

Donc, non seulement vous ne trouverez pas de transports publics (bon, vous aurez compris qu’il faut abandonner cette option en Californie), mais l’accès à certaines de ces villes nécessite un 4×4.

N’oubliez pas surtout qu’il y a de la neige l’hiver en Californie. Beaucoup de ces villes sont situées en altitude aux abords de la Sierre Nevada. Certaines routes sont ainsi fermées l’hiver.

Le meilleur compromis reste sans doute Bodie. C’est une vraie ville fantôme, elle est facilement accessible et elle est réellement intéressante.

Bodie: mythique ville fantôme de Californie !

Certaines valent sans doute le détour, mais difficilement accessibles, je n’ai pas eu le temps de m’y rendre. Je pense notamment à Rhyolite dans la Vallée de la mort.

Son histoire est assez fascinante. Laissez-moi vous la compter.

L’histoire incroyable de Rhyolite

Cette vraie ville fantôme a sans doute l’une des histoires les plus incroyables de l’Ouest américain. Située à l’entrée est de la Vallée de la mort, Rhyolite fut fondée sur le tard en 1904. Elle fut surtout construite en dur, contrairement à la plupart des autres villes, souvent construites en bois.

Elle connut son apogée en 1908 avec 10 000 habitants ! 3 lignes de chemine de fer arrivaient en ville, le bourg possédait une piscine, des hôtels, des banques, 50 saloons, un opéra, trois agences de presse, une école etc. Impressionnant non ? Certains parlaient de la ville comme le futur Chicago de l’ouest !

Son abandon fut extrêmement brutal, un cas unique dans l’histoire des villes de l’ouest. En deux ans, sa population chuta à moins de 700 personnes !

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http://www.flickr.com/photos/lhoon/3359512/

Pourquoi cet abandon aussi brutal ?

Il semblerait que la présence de l’or ait été largement surévaluée. La légende dit qu’un chercheur d’or serait revenu bredouille de la mine et aurait déclaré qu’il n’y avait plus d’or ici. Un deuxième, puis un troisième auraient déclaré la même chose, faisant fuir les habitants.

La réalité est plus complexe. Le gisement d’or fut en effet surévalué, c’est certain. Cependant, il y eut aussi deux autres raisons :

Le tremblement de terre de San Francisco en 1907 entraîna un repli des capitaux vers la ville pour financer sa reconstruction.

- L’année 1907 vit une panique boursière entraînant des faillites de banques.

La descente aux enfers de Rhyolite commença alors.

Calico

Cette vraie ville fantôme est située tout près de la route entre Las Vegas et Los Angeles. Cette ville minière devint assez importante au XIXème siècle. Le dernier habitant partit de la ville dans les années 50.

Le problème de cette ville fantôme, c’est qu’elle a un air de Disneyland. Vous y trouverez en effet beaucoup de boutiques pour touristes et même un petit train pour les enfants.

calico town Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

villes fantomes calico Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

Du coup, il y a aussi pas mal de monde dans les rues de la ville. L’entrée est payante bien sûr.

Cela dit, si vous passez à côté, Calico vaut le détour. Les bâtiments ont été bien conservés, et surtout, la ville possède un saloon à visiter. Un vrai saloon avec sa porte battante, vous savez, comme dans les films. J’avoue que c’est un certain plaisir que de sortir dehors en poussant les portes d’un air décidé. Rien que le son rappelle les westerns !

IMG 5338 Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

Il existe un site qui est une vraie mine d’or pour celui qui s’intéresse aux villes fantômes en Amérique du Nord: le voici: http://find.mapmuse.com/map/ghosttowns

carte villes fantomes Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

ScreenShot016 Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

BANNER INSTINCT PRATIQUE1 Mini guide pour se faire peur dans les villes fantômes de Californie !

  •  Je vous conseille de regarder le site ci-dessus, une mine d’or pour ceux qui veulent visiter des villes fantômes aux Etats-Unis. Elles sont toutes localisées avec photos et histoire parfois !
  • Avantage des villes fantômes isolées : pas de ticket d’entrée.
  • N’emportez aucune pièce avec vous, une évidence bonne à rappeler.

Comme vous voyez, j’ai profité de mon séjour en Californie pour visiter quelques villes fantômes, des lieux fascinants. La Californie en possède un grand nombre comme la fameuse Vallée de la Mort. 

Vous êtes tentés? 

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Vidéo la naissance d’un tigre filmée au zoo de Londres

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tigre

Un bébé tigre a vu le jour le 22 septembre dernier dans le zoo de Londres (Angleterre). Cet évènement rare a été filmé. Les soigneurs vont désormais attendre le mois prochain pour pouvoir entrer dans l’enclos et vacciner le nouveau-né.


Baby tiger cub born at London Zoo par PressAssociation

[photo]

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Top 5 des clichés sur les Parisiens

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paris ville

Certaines caricatures ont la peau dure en France. Découvrez notre top 5 des clichés sur les Parisiens.

Le Parisien fait la gueule

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Le Parisien passe son temps dans les bouchons ou sous-terre, dans le métro et le RER. Son quotidien, c’est métro-boulot-dodo. Si vous souriez dans les bouches du métro, on vous prendra pour un extraterrestre.

Le Parisien est arrogant

paris

Pour un éditorialiste du Financial Time, Paris est une ville « hostile et prétentieuse ». Les Parisiens sont, quant à eux, vus comme arrogants. Dans un sondage réalisé par TripAdvisor pour connaître les destinations touristiques les plus conviviales dans le monde, la ville lumière se classe 33e sur 40.

Le Parisien ne sait pas conduire

paris voiture

La voiture à Paris, c’est l’enfer. Bouchons, engueulades, accidents, PV … La priorité n’est pas à droite mais au plus fort. Dans les ronds points, il faut s’y imposer à l’entrée et ensuite faire attention aux entrants. Une citation d’un film de Michel Audiard résume très bien le tout : « Conduire dans Paris, c’est une question de vocabulaire ».

Le Parisien encourage le PSG

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Depuis que le PSG a été champion de France l’année dernière, l’équipe parisienne a vu son nombre de supporters augmenter. Notons que le fan du PSG est forcément anti-OM. On ne sait pas pourquoi, mais c’est comme ça !

Le Parisien méprise les touristes et Paris

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Alphonse Karr caractérise parfaitement le Parisien : « Le vrai Parisien n’aime pas Paris, mais il ne peut vivre ailleurs ».

[Photo 1, photo 2, photo 3, photo 4, photo 5, photo 6]

Hébergements conseillés lors de votre visite

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Québec fiche pratique et carte

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gaspesie

Préparez votre prochain voyage au Québec avec notre fiche pratique et notre carte.
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Carte d’identité du Québec

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parc-jean-drapeau

Connaissez-vous la capitale du Québec ? Sa devise ou encore sa superficie ? Révisez votre géographie du Québec avec notre petit topo.
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Wingsuit les fous du ciel de plus en plus fous

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En une semaine, deux adeptes de vol en combinaison ailée – alias le wingsuit – auraient repoussé les limites de la pratique de ce sport extrême.

Il y a quelques jours, le français Raphaël Dumont s’est ainsi élancé d’un des sommets du lac de Garde, en Italie. Mais plutôt que d’atterrir avec son parachute, comme le font tous ceux qui s’adonnent au wingsuit, il aurait décidé d’amerrir. Une « première mondiale » qu’on peut voir sur la vidéo ci-bas – c’est du moins ce qu’il dit, un peu trop enthousiaste…

 

La semaine dernière, c’est plutôt le Californien Jeb Corliss, célèbre pour ses nombreux exploits en combinaison ailée, qui y est allé de sa propre performance extrême en Chine, en se faufilant à près de 200 km/h entre deux falaises, distantes d’à peine 10 m. Voyez plutôt (le feu de l’action débute autour de 4 : 00).

 

 

Cela dit, si l’exploit de la seconde vidéo est authentique, certains remettent en cause l’authenticité du premier, pour toutes sortes de raisons: peu d’images de l’amerrissage, peu de prises de vues différentes malgré les nombreuses caméras, images floues lors de l’impact avec l’eau…

Pascal Girard, le Prof dans le bois et vidéaste du magazine Géo Plein Air, est de ceux-là: « Les angles de caméra sont mauvais, il manque un vrai gros plan de l’amerrissage et il y a beaucoup d’effet de flash à ce moment, qui est le plus critique, probablement pour camoufler ce faux fait avec un système de câbles, dit-il. De plus, on voit le gars se raser avec un produit Wingman… ça ne sent pas bon! »

Et vous, qu’en pensez-vous?

Pour planer jusqu’à mon compte Twitter, c’est par ici; pour atterrir sur ma page Facebook, c’est par là.

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Bienvenue au Maroc

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MAROCQuelques infos pratiques :- ALGESIRAS/TANGER : un 4x4 + 2 personnes - 161.50 €
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Shutdown

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Aujourd'hui je rentre assez tôt rien que pour vous... ou presque ! Je vais pouvoir charger mes photos et préparer quelques petites séries thématiques.
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Fin du Séjour

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Nous sommes partis de Kandy le 08 octobre au matin de ce jour glorieux qu'est mon anniversaire !!!Nous avons pris le taxi de Monaj qui avance à la vitesse d'un touk-touk mais qui est plus conforta
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Les premiers pas

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Après 26 heures de trajet entre Paris et l'Alabama, dont 7 heures passsés dans l'aéroport de Philadephie, nous sommes bien arrivés à destinatio
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Chitwan

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Non non non, on ne s'est pas mis à compter nos caca, Chitwan est une réserve naturelle ou se cotoient des animaux encore plus gros que mon gros frère, premier du nom, et oui, c'est possible. Suite à n
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En route pour Paracas

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Départ à 14h de Lima enfin à 13h de l'auberge, on arrête un taxi pour nous conduire jusqu'au bus qui nous mènera à Paracas. Déjà hier on avait fait le trajet pour se renseigner et bizarrement auj
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Le Chili en 10 jours

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01 octobre - 05 octobre, San Juan et Mendoza Je quitte mon groupe de français à San Juan ou ils auront la gentillesse d
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L’ombre politique de Paul Desmarais

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Paul Desmarais se prononce devant la commission Kent à Ottawa, en 1981. (Photo: Chuck Mitchell/Presse canadienne)

Paul Desmarais se prononce devant la commission Kent à Ottawa, en 1981. (Photo: Chuck Mitchell/Presse canadienne)

Le décès de Paul Desmarais ramène à l’avant-plan les réalisations et le cheminement de ce Franco-Ontarien parti de rien pour bâtir un empire financier. Il y a l’homme d’affaires, plus grand que nature, mais il y a aussi l’homme politique. Celui qui n’a jamais tenté sa chance à des élections, mais qui cultivait le plus imposant réseau du pays auprès des politiciens de toutes les tendances.

Retracer son parcours sans aborder son influence dans ce domaine – son ombre politique – serait escamoter une partie de l’histoire.

Un volet que Paul Desmarais n’aimait pas aborder. Pas plus que ses enfants, d’ailleurs, qui ont pourtant la même passion que lui pour la sphère politique et les affaires publiques.

Dans un texte intitulé «Desmarais et les ficelles du pouvoir», mon collègue Jonathan Trudel raconte comment, au printemps 2012, lui et moi avions cherché à faire une entrevue avec Paul Desmarais. La famille Desmarais a souvent été accusée de «contrôler le Québec», de jouer en coulisses un rôle politique. Des livres ont été écrits sur le sujet. Nous voulions l’aborder, lui poser des questions, savoir ce qu’il en pensait.

On s’est fait dire non pendant des semaines par Edward Johnson, vice-président, qui dirigeait ses relations publiques au sein de Power Corporation.

(Déjà, une première parenthèse politique s’impose: Edward Johnson a quitté Power Corp. en août 2012 et a été l’un des artisans de la campagne au leadership de Justin Trudeau au PLC, qu’il a connu tout petit, lorsque Paul Desmarais fréquentait amicalement son père, Pierre Elliot Trudeau. Ce dernier était assez proche du patriarche financier pour conduire sa Rolls-Royce dans les collines de Charlevoix, comme le racontait Michel Vastel dans un grand portrait saisissant du domaine Sagard, en 1999.)

Bref, devant les refus, Jonathan et moi décidons d’aller poser quelques questions lors de l’assemblée générale des actionnaires de Power Corporation, à l’hôtel Intercontinental, à Montréal.

La salle aux belles boiseries est remplie d’actionnaires qui viennent entendre les fils Desmarais aborder une valse des milliards et des profits. À l’intérieur, l’ambiance est feutrée. Ça discute à voix basse. Quelques rires à droite et à gauche.

Mais dehors, en plein printemps étudiant, une manifestation devant l’hôtel accuse Power Corp., symbole du capitalisme à leurs yeux, d’enrichir le 1 % le plus fortuné de la planète.

Quelques jours avant, un reportage de TVA avait révélé que le président de la Caisse de dépôt et placements du Québec, Michael Sabia, avait séjourné à quelques reprises au domaine Sagard. Le premier ministre Jean Charest avait avoué en avoir fait autant.

Les journalistes économiques présents nous regardaient, Jonathan et moi, d’un œil suspicieux. Lors du point de presse, après quelques questions financières, je plonge.

Voici un extrait de cet échange, avant que les Desmarais et leur équipe de relations publiques ne mettent fin au point de presse:

Alec Castonguay: Il y a eu des controverses récemment sur le fait que le premier ministre et Michael Sabia ont séjourné à votre domaine de Sagard. Qu’est-ce que ça vous fait d’avoir ce type de couverture médiatique? Pourquoi invitez-vous ces personnes à votre domaine?

Paul Desmarais Jr.  M. Sabia est un très bon ami depuis 12 ans. Je l’ai invité chez nous comme j’invite d’autres amis à venir chez nous. C’est un plaisir de recevoir nos amis chez nous, comme vous le faites aussi j’imagine.

AC : Il n’y a pas d’objectif d’affaires derrière ces invitations?

Paul Desmarais Jr: On ne parle pas d’affaires nécessairement quand les gens viennent chez nous. On peut s’amuser, avoir un peu de plaisir dans la vie. Moi, quand je vais à la campagne, j’aime passer du temps à faire ce que j’aime faire, pas nécessairement à parler d’affaires, ce qu’on fait d’habitude au bureau.

Jonathan Trudel : Pourquoi les gens ont-ils l’impression que vous tirez les ficelles du pouvoir?

André Desmarais: C’est d’un ridicule, là!

JT : Mais pourquoi ne sortez-vous pas plus souvent sur la place publique?

André Desmarais: Parce qu’on gère nos affaires. On est occupés à essayer de construire une entreprise à travers le monde. Vous avez vu l’envergure de nos affaires? Vous voyez les difficultés qu’il y a partout dans le monde?

Je vous laisse lire la suite dans le texte de Jonathan. Mais on ne parviendra pas à en savoir beaucoup plus à ce moment.

Quelques jours après l’assemblée générale de l’entreprise, le groupe Anonymus met en ligne une vidéo sur Youtube où l’ont peut voir le faste de la réception pour la fête des 80 ans de Jacqueline Desmarais, l’épouse de Paul, le 30 août 2008 à Sagard.

C’est Yannick Nézet-Séguin et son orchestre qui assurent l’ambiance musicale. Marc Hervieux et Robert Charlebois y chantent, et l’auteur-compositeur Luc Plamondon a mis en scène une comédie musicale spéciale pour l’occasion.

Mais ce qui frappe l’imagination, au-delà du gigantisme de l’événement, c’est la forte présence des politiciens. Dont certains sont des adversaires de longue date.

Jean Chrétien (la fille de Jean Chrétien, France, est mariée à André Desmarais), Lucien Bouchard, Brian Mulroney, Jean Charest, George Bush père (ancien président des États-Unis), l’ancienne gouverneure générale Adrienne Clarkson…

Certains proches de Paul Desmarais n’ont pas fait le voyage, mais auraient pu y être: l’ancien président français Nicolas Sarkozy, l’ancien président américain Bill Clinton, le roi d’Espagne Juan Carlos, Bob Rae (son frère, John, est vice-président de Power Corporation), la famille royale d’Angleterre, le cheik d’Arabie Saoudite Yamani…

Paul Desmarais, Nicolas Sarkozy et Jean Charest.

Paul Desmarais, Nicolas Sarkozy et Jean Charest.

Nicolas Sarkozy, notamment, a séjourné en 1995 au domaine Sagard, au moment où il remettait sa carrière politique en questions. Paul Desmarais l’encourage alors à se lancer à la tête de la France. Il deviendra président en 2007. Il retournera ensuite régulièrement à Sagard.

Extrait du portrait sur Sagard de Michel Vastel (1999):

Mais lorsque je m’étonne que Lucien Bouchard et son épouse aient été vus à deux reprises chez lui l’année dernière, surtout après tout ce que les deux hommes se sont dit pendant la campagne référendaire d’octobre 1995, Paul Desmarais éclate de rire: «Pourquoi vous étonner? Parce qu’il est séparatiste et que je suis fédéraliste? C’est le pays le plus civilisé, ici!»

Sa motivation en affaires n’était pas sans lien avec sa passion politique. Dans une rare entrevue accordée au journaliste Peter Newman dans les années 1970, voici ce que Paul Desmarais disait:

«Je sens, en tant que Québécois impliqué dans l’économie du pays, que j’ai une responsabilité de réussir. La réussite d’un Canadien français détruirait l’argument séparatiste que réussir au sein du Canada est impossible», a-t-il dit.

À sa mort, Brian Mulroney a fait ressortir ce moteur fédéraliste qui animait Desmarais. Voici ce que l’ancien premier ministre a dit au Globe and Mail:

«Il était un modèle pour beaucoup de jeunes Canadiens français parce qu’il a toujours dit « si je peux le faire, vous pouvez le faire, et à l’intérieur d’un Canada uni», a soutenu M. Mulroney.

Les Desmarais n’ont jamais caché leur ardent côté fédéraliste. Ils sont des donateurs au Parti libéral du Canada, au Parti libéral du Québec et au Parti conservateur. Depuis 1998, les dons au PLQ dépassent les 300 000 $. Ils ont donné aux candidats Philippe Couillard et Raymond Bachand lors de la dernière course au leadership du PLQ (leur favori était Raymond Bachand).

Ils ont donné, en coulisses, des conseils à différents premiers ministres. Ils ont été nommés à des comités pour conseiller les ministres des Finances dans les temps difficiles.

Paul Desmarais a aidé Ottawa à ouvrir ses relations avec la Chine et a donné un coup de main à Robert Bourassa pour lancer les grands barrages de la Baie-James, où il a utilisé ses contacts pour aider le Québec à financer ses projets.

Voici ce que l’ancien sénateur et ex-greffier du Conseil privé (plus haut fonctionnaire à Ottawa) pendant les années Trudeau, Michael Pittfield, avait à dire sur Paul Desmarais (Pittfield a ensuite été employé chez Power Corporation, en 1984):

«La chose la plus facile à laquelle on pense, c’est qu’il avait les politiciens dans sa petite poche, comme s’il était un « master » qui agitait des marionnettes. Mais ce n’est pas le cas. [...] Il est un joueur. Il ne se désengage jamais. Il a amassé une énorme fortune avant l’âge de 35 ans et depuis, il a toujours été actif dans la gouvernance de ce pays. La plupart des gens assument qu’il s’intéresse à la politique pour aider sa fortune personnelle, qu’il tente de contrôler les gens et les événements pour lui-même. Mais en réalité, il est un acteur qui utilise son pouvoir afin d’encourager des politiques qu’il juge désirables sur le fond, pour le bien du pays. La distinction est importante.»

Qu’il le fasse pour lui, pour son entreprise, ou pour ce qu’il juge être «le bien du pays», Paul Desmarais avait une influence politique certaine. Il pouvait passer un coup de fil à un premier ministre ou un ministre sans difficulté. Rares sont les citoyens qui ont cet accès pour se faire entendre et exprimer leur point de vue.

Et fait encore plus rare, il avait cette influence au Canada, en France et aux États-Unis. En plus de ses excellentes connections politiques en Grande-Bretagne et au Moyen-Orient (grâce à ses investissements dans l’industrie pétrolière).

Oui, un homme d’affaires important. Mais aussi une ombre politique immense. Imposante. Influente.

La vidéo de plus de deux heures sur la fête des 80 ans de Jacqueline Desmarais, en 2008, à Sagard. Ce document avait été remis à certains invités en guise de souvenir.

 

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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