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Discours du Trône à nos chers clients canadiens

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Photo: Justin Tang/Presse canadienne

Photo: Justin Tang/Presse canadienne

La chambre du Sénat est imposante de décorum, mais à certains moments, cet après-midi, on avait l’impression d’assister à la lecture ,non pas d’un discours du Trône, mais à une sorte de grande publicité à la gloire du gouvernement. Rien de bien nouveau, direz-vous, mais on aurait pu attendre plus de la part d’un gouvernement arrivé à mi-mandat et désireux de préparer la voie vers les prochaines élections.

Ce discours, lu avec application par le gouverneur général David Johnston, n’était pas dénué de nouveautés, mais ces dernières étaient noyées dans l’évocation des faits d’armes du gouvernement et le recyclage d’une foule d’engagements.

Ce n’est donc pas pour rien que le gouvernement a dépêché son ministre de l’Industrie, James Moore, pour qu’il fasse la tournée des plateaux de télévision la fin de semaine dernière. Il fallait s’assurer que les regards se portent sur des éléments plus vendeurs que d’autres: câble à la carte, frais d’itinérance réduits pour les téléphones cellulaires, élargissement des services bancaires de base sans frais, divulgations des frais liés aux modes de paiement, interdiction d’imposer des frais pour des relevés papier. (Il s’agit du même gouvernement qui veut éliminer ses propres chèques papier, au grand dam d’organisations des démunis et des personnes âgées.)

Résultat, on a rarement vu un gouvernement faire autant appel au consommateur en nous plutôt qu’au citoyen. Cette portion du discours du Trône que le gouvernement a tenu à mettre en valeur n’en avait que pour notre petit moi et nos intérêts pécuniaires à très court terme. Une vieille recette, il faut le reconnaître, qui nous a donné des campagnes gagnées à coup de promesses de réduction de deux points de la TPS ou de crédits d’impôt pour les activités sportives des enfants.

On a donc lancé à la volée de jolis os à ronger pour faire oublier que pendant ce temps, des citoyens n’arrivent plus à joindre les deux bouts, certains par la faute de ce même gouvernement.

Des citoyens qui n’ont plus accès à l’assurance-emploi. Des citoyens à revenu modeste qui doivent se préparer, faute de moyens, à attendre deux années de plus pour prendre leur retraite. Des citoyens autochtones qui se débattent toujours avec les pires conditions de vie qu’on puisse imaginer dans ce pays si riche, comme le rappelait le rapporteur spécial des Nations Unies, James Anaya, mardi.

Le gouvernement promet de travailler avec les Premières Nations, y compris en matière d’éducation, mais il a déjà dit qu’il n’augmentera pas son financement avant que la réforme qu’il envisage ne soit devenue réalité. Que le financement per capita offert aux autochtones pour les soins de santé, l’éducation, les services sociaux et les services à l’enfance soit inférieur à celui versé aux Canadiens vivant hors réserve ne l’émeut pas.

Et le reste?

De jolis os à ronger, il n’y a pas à dire, pour détourner l’attention de la lenteur de ce gouvernement à agir dans des dossiers plus graves et/ou plus urgents. Il a mentionné la réforme du Sénat qui devra attendre l’avis de la Cour suprême pour procéder, mais il n’a soufflé mot de la nécessité d’y faire rapidement le ménage.

La loi électorale, un pilier de la protection des droits démocratiques des citoyens, n’a droit qu’à trois lignes alors que la faiblesse des pouvoirs du directeur général des élections (DGÉ) n’ont jamais été aussi évidents depuis ce scandale des appels frauduleux survenus en 2011 et les nombreux accrocs dont sont accusés des conservateurs. La loi sera réformée, promet encore le gouvernement, mais il se limite à dire que ce «sera fait à temps pour que les changements entrent en vigueur avant la prochaine élection fédérale». Le DGÉ Marc Mayrand a pourtant averti qu’il faudrait que les changements entrent en vigueur au printemps 2014 pour qu’il ait le temps pour mettre la mécanique en place.

Et que dire de la sécurité du transport ferroviaire et des matières dangereuses? La tragédie de Lac-Mégantic a donné lieu à une minute de silence et on va continuer à aider la communauté. Mais pour le reste, ne retenez pas votre souffle. Le gouvernement rappelle avoir déjà modifié la Loi sur la sécurité ferroviaire. Il promet d’exiger des entreprises qu’elles contractent des assurances additionnelles. «Des mesures ciblées», dont on ne précise nullement la nature, seront prises «pour rendre le transports des marchandises dangereuses plus sécuritaire». Pas un mot sur les wagons mis en cause, les rails en mauvais état…

Le discours du Trône parle de l’urgence de se doter des infrastructures nécessaires à l’exportation du pétrole, mais il ne dit rien des changements climatiques. Ou presque. Après s’être vanté (?) de sa performance, le gouvernement s’engage simplement à travailler «avec les provinces à réduire les émissions des secteurs pétrolier et gazier, tout en assurant la compétitivité des entreprises canadiennes». Motus et bouche cousue sur les règlements sur les émissions de ces secteurs qu’on attend depuis au moins deux ans.

Ottawa consultera les «parents canadiens» pour améliorer l’information nutritionnelle apparaissant sur les étiquettes des aliments, mais ce gouvernement refuse toujours d’écouter l’avis des experts et de contrôler les gras trans ou d’exiger de l’industrie alimentaire qu’elle réduise la quantité astronomique de sel dans ses préparations.

Le temps des soldes

En braquant les projecteurs sur des problèmes secondaires mais qui font rager à peu près tout le monde, les conservateurs espèrent charmer la classe moyenne que convoitent néo-démocrates et libéraux. Celle où il y a le plus de votes à glaner.

Car ce discours du Trône est aussi cela, un tremplin vers la prochaine élection, une étape dans un long processus de marketing politique destiné, entre autres, à faire oublier un printemps difficile, passé à l’ombre du scandale au Sénat. Ce genre de tactique ne date pas d’hier et n’a pas vu le jour sous les conservateurs, mais ces derniers en maîtrisent l’art plus que personne et ont plus de moyens que quiconque pour la mettre en œuvre.

Le reste du discours, y compris ses quelques nouveautés, sert d’ailleurs cette entreprise de renforcement de l’image de marque du parti centrée sur l’économie, l’emploi et la justice musclée. Et ce n’est pas innocent.

Dans un livre publié cet automne et intitulé «Shopping for votes: How politicians choose us and we choose them», la journaliste Susan Delacourt, du Toronto Star, documente le phénomène, ses origines, son ampleur et ses conséquences. De citoyen nous sommes passés au contribuable et maintenant au consommateur. Les politiques sont réduites à la taille de produits qu’on peut vendre à des clientèles bien ciblées. On les promeut à coup de slogans assez courts pour aboutir sur un pare-choc de voiture. On parle de la marque de commerce libérale, conservatrice, néo-démocrate ou encore de l’image de marque de chaque parti…

Sur la jaquette du livre de Delacourt, deux phrases résument bien l’état des lieux. «Where once politics was seen as a public service, increasingly it’s seen as a business, with citizens as the customers. But its unadvertised products are voter apathy and gutless public policy.» (Traduction libre: Considérée à une époque comme un service public, la politique est de plus en plus vue comme un business et les citoyens, comme des consommateurs. Les effets, qu’on ne publicise pas, sont l’apathie des électeurs et des politiques publiques dépourvues de courage.)

Le discours du Trône illustre parfaitement cette tendance que les succès passés des conservateurs ont le malheur d’encourager. Ne comptez plus sur votre gouvernement pour parler du bien commun, de responsabilité collective et citoyenne. Il ne veut que votre vote pour avoir les coudées franches pour s’occuper du reste. Et de ses intérêts.

P.S. Les conservateurs se donnent le beau rôle face aux câblodistributeurs et fournisseurs de services cellulaires, mais dans les deux cas, ils ne font qu’enfoncer une porte que le CRTC a déjà commencé à enfoncer.

En septembre, le CRTC a envoyé un questionnaire aux opérateurs de réseaux cellulaires pour faire un portrait à jour des frais d’itinérance. De plus, son nouveau Code sur les services sans fil doit entrer en vigueur d’ici la fin de l’année. Les frais d’itinérance seront plafonnés à 100 $, à moins que le client accepte de payer davantage.

En juillet 2012, il a rendu des décisions qui ouvraient la porte à une offre à la carte de certaines chaînes. Des câblodistributeurs ont d’ailleurs déjà commencé à expérimenter avec ce modèle, dont Vidéotron.

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Audio] Montréal est-elle encore la locomotive économique du Québec

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Montréal est-elle encore la locomotive économique du Québec? 

 

Les Leaders de la croissance, en version audio!

Montréal est-elle encore la locomotive économique du Québec? Quelle place l’économie occupe-t-elle dans la campagne électorale montréalaise? Quels sont les enjeux qui auront un impact sur les entreprises montréalaises et leur capacité à s’imposer au Canada et à l’international?

Voilà quelques-unes des questions abordées dans cette première baladodiffusion des Leaders de la croissance:

Charles Grandmont, rédacteur en chef adjoint de L’actualité, s’entretient avec le chroniqueur Pierre Duhamel et François Cardinal, éditorialiste à La Presse.

François Cardinal vient de publier Rêver Montréal – 101 idées pour relancer Montréal, un ouvrage collectif où 80 leaders d’opinion montréalais partagent leurs meilleures idées pour relancer la métropole québécoise.

Cliquer ici pour télécharger la baladodiffusion en format MP3.

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Terrasser le monstre du déficit commercial du Québec – 2 Le diagnostic

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Dans un premier billet sur les défis auxquels est confrontée l’économie québécoise, j’ai mis en évidence celui du déficit commercial. Je rappelle qu’en 2011, il a atteint un sommet à près de 30 milliards de dollars. Cela veut dire qu’en moyenne, nous importons à chaque jour 82 millions de dollars de plus que ce que nous exportons.

Un déficit commercial, ce n’est pas nécessairement dramatique pour une économie, en autant que celui-ci demeure à un niveau raisonnable. Mais celui du Québec est proprement gigantesque.

Au Canada, le portrait commercial est particulièrement contrasté. Avec son pétrole, l’Alberta réussit à dégager des surplus commerciaux énormes, aussi bien à l’international (28 milliards) que dans ses échanges interprovinciaux (12 milliards).

L’Ontario a subi comme le Québec une forte détérioration de sa balance commerciale internationale avec un déficit de 32 milliards en 2011. Mais cette province compense avec un surplus très important dans ses échanges interprovinciaux. La concentration des services financiers et de transport, ainsi que la présence du gouvernement fédéral sur le territoire ontarien, lui assurent année après année des surplus substantiels. En 2011, ils ont atteint 23 milliards de dollars. Pour sa part, le Québec a récolté un mince surplus de un milliard de dollars.

Au total, donc, l’Alberta roule sur l’or noir avec un surplus commercial total de 40 milliards, l’Ontario s’en tire avec un déficit de 9 milliards, tandis que le Québec se heurte à un très lourd déficit commercial de 29 milliards de dollars.

Capture d’écran 2013-10-14 à 16.09.43

Le tableau suivant montre qu’à l’échelle internationale, aucun pays du G-7 n’est confronté à pareille situation. Le Québec ayant de loin la pire situation commerciale, tandis que l’Alberta a la meilleure:

Capture d’écran 2013-10-14 à 19.19.14:

Comment avons-nous pu en arriver là?

D’abord un constat très simple: la valeur de nos exportations diminue, tandis que celle de nos importations augmente:

Capture d’écran 2013-10-14 à 13.37.56

Pour infléchir le déficit commercial, il faudra à la fois augmenter la croissance de nos exportations et réduire celle de nos importations.

Les exportations en berne

Comment expliquer cette baisse des exportations internationales du Québec? Comme le soulignent ici les économistes du Mouvement Desjardins, plusieurs facteurs sont en cause:

- La hausse rapide du dollar canadien a fait mal à bien des exportateurs québécois. Lorsque le dollar canadien ne valait que 65 cents face à la devise américaine, nos entreprises disposaient d’un avantage concurrentiel important sur les prix. Ce temps est révolu. Nos exportateurs peuvent bien sûr espérer un affaiblissement momentané du huard, mais à long terme, tout porte à croire que la devise canadienne gardera un cours élevé. C’est que sa valeur est fortement liée au prix des produits de base (les ressources naturelles) et en particulier du pétrole:

Capture d’écran 2013-10-14 à 13.55.20

Miser sur un retour du huard à 70 cents, ce serait de la pensée magique. Il ne faut pas y compter. Tant qu’il demeurera une province du Canada, le Québec ne pourra pas non plus miser sur une monnaie ajustée à sa réalité économique. Nos entreprises devront vivre avec un dollar canadien dopé par le prix du pétrole.

- Outre la forte appréciation du dollar canadien, la grave crise économique qui a frappé les États-Unis en 2008 a pesé lourd. Notre principal client achète moins et suite à la crise, des réflexes protectionnistes ont imposé des barrières aux importations et ont incité des villes et des États à subventionner fortement des entreprises installées au Québec pour les attirer au sud de la frontière. Nous pouvons bien sûr espérer que la reprise économique américaine prendra de la vigueur, ce qui aidera nos exportateurs. Nous pouvons surtout travailler sur les autres marchés internationaux, en particulier ceux des pays émergents, où se trouve la croissance la plus forte.

- Nos exportations ont également subi la concurrence de ces pays émergents et en particulier de la Chine. Des secteurs comme le meuble, le vêtement, le textile et même les produits de la forêt en ont pâti. Comme le soulignent également les économistes de Desjardins, l’éclatement de la bulle technologique en 2001 a donné un dur coup au secteur des télécommunications, qui ne s’en est jamais remis.

Force du dollar canadien dopé au pétrole; faiblesse de l’économie de notre plus important client; concurrence des pays émergents. Trois facteurs majeurs qui expliquent la déprime des exportations du Québec.

Les importations en hausse

Si nos exportations sont en berne, les importations elles, sont florissantes. Là encore, plusieurs facteurs sont à l’oeuvre.

- D’abord, comme c’est le cas de l’ensemble du monde occidental, le Québec est envahi par les produits en provenance des pays émergentes. Toujours selon Desjardins, en 10 ans les importation en provenance de l’Empire du milieu ont pratiquement triplé. Nous n’y pouvons pas grand chose, sauf à lutter contre le dumping social et environnemental. Les pays émergents ont en effet une structure de coûts beaucoup plus basse que la nôtre.

- L’autre forte augmentation des importations provient du pétrole brut et de l’essence. En 2012, le Québec a importé pour une valeur de 18 milliards de dollars de ces deux produits. Ce n’est pas que nous consommions plus de pétrole qu’auparavant, c’est même plutôt le contraire. Après un sommet de 158 millions de barils en 2007, le Québec n’a importé que 120 millions en 2011 (MRNQ). Le problème, ce sont les prix du pétrole, qui ont explosé depuis 2007.

Capture d’écran 2013-10-14 à 18.34.35

Les analystes ne s’entendent pas sur ce que seront les prix du pétrole en 2020 ou 2030, la fourchette allant de 80 dollars à 250 dollars le baril. Le seul consensus: sauf récession mondiale, le prix du brut ne retournera pas sous les 80 dollars le baril.

Déprime économique?

Dans un article du Devoir relatant l’étude de Desjardins sur le déficit commercial, on concluait ainsi:

Quelle que soit la façon dont on aborde la chose, le défi en matière commerciale s’annonce considérable pour le Québec, constate Hélène Bégin. « C’est déprimant. Je le sais. Je suis désolée. »

Le défi est considérable, certes. Se croiser les bras n’est donc pas une option.

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L’entreprise de séduction du compositeur Nicolas Gilbert

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Photo : Jocelyn Michel

Photo : Jocelyn Michel

Vif, joyeux, il compose de la musique qui parle franc. Ainsi, Le cœur battant de la ville, pièce créée tout récemment par l’Orchestre symphonique de Montréal pour souligner les 50 ans de la Place des Arts, pète d’optimisme et de rythme, et contredit ceux qui considèrent la musique contemporaine comme un pensum. Nicolas Gilbert a étudié la composition et l’analyse au Conservatoire de musique de Montréal et à l’Université McGill. Ses œuvres circulent dans une quinzaine de pays d’Amérique, d’Europe et d’Asie.
Les 29 octobre et 10 novembre, respectivement à la salle Pauline-Julien et à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, l’Ensemble ARTefact, fondé par la pianiste Louise Bessette, reprendra Le temps des impossibles, qu’il a composé, en 2008, pour le 100e anniversaire de naissance de Messiaen.
Compositeur et écrivain (son quatrième roman, Nous, paraissait en septembre chez Leméac), Gilbert a 33 ans et la même blonde — une spécialiste des langues slaves — depuis 13 ans ; il parle le russe et le mandarin.

La place qu’occupe la musique contemporaine dans la vie musicale québécoise est-elle satisfaisante ?
Non, évidemment, mais cela s’améliore. Le temps où l’on jouait des choses pointues pour un cercle d’initiés dans une salle de format poche est révolu. Montréal, une des plaques tournantes de la musique contemporaine en Amérique du Nord, compte plusieurs ensembles spécialisés. Mais ce qui me réjouit, c’est l’ouverture à ce répertoire d’ensembles non spécialisés. La musique nouvelle ne fait plus peur. Je constate même un mouvement vers une musique plus séduisante.

Mouvement auquel vous avez contribué avec L’entreprise de séduction (2006).
J’ai toujours voulu parler au plus grand nombre. Je cherche, dans ma façon de penser la musique, et sans me travestir, des stratégies me permettant d’atteindre cet objectif, que j’écrive pour grand orchestre ou jeune public. L’entreprise de séduction fait partie d’une série qui tourne autour du sentiment amoureux, du désir, de la sexualité, même. Vous savez, on ne parle pas beaucoup d’amour en musique contemporaine.

Pourquoi, dans les concerts grand public, se croit-on obligé d’entourer d’œuvres rassurantes, hyperconnues une pièce moderne jugée plus difficile ?
Le milieu musical est assez conservateur, mais il change. À l’OSM, par exemple, Kent Nagano possède une vraie vision de la musique de création, ce qui est rare chez un chef généraliste. Il arrive de moins en moins qu’une œuvre de création serve d’apéritif — de « pièce canadienne de circonstance » —, et que le public entre en salle une fois son exécution terminée.

En une douzaine d’années, vous avez composé une quarantaine d’œuvres (musique de chambre, vocale, orchestrale). C’est beaucoup, non ?
Je n’enseigne pas, je n’ai pas de boulot alimentaire, je me consacre donc totalement à la composition et à l’écriture. J’accepte les contraintes liées à ce mode de vie, et la précarité qui vient avec.

Pour défier la précarité, pourquoi ne pas vous associer à des aventures plus pop : chanson, musique de film ?
C’est parce que je n’y connais rien. J’ai commencé le piano à cinq ans, il est impossible de me sortir du corps ma formation de musicien classique. Cela dit, je reste ouvert aux propositions.

En attendant, comment définiriez-vous votre musique ?
Dans mes créations, il y a souvent une cohabitation de langages associés à différentes époques : par exemple, de la musique tonale mêlée à de la musique nostalgique des années 1970, avec des passages bruitistes. Avec le temps, ma musique devient de plus en plus lyrique.

Le compositeur nourrit-il le romancier et vice versa ?
J’écris mes romans comme je compose : je pense aux rythmes, je fignole la narration. Autant je ne veux pas que l’auditeur pense à autre chose pendant qu’il m’écoute, autant je m’arrange pour que le lecteur ne perde pas le fil.

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Philadelphie ville de fresques

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Blog de cocogallylis - red car

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Blog de cocogallylis - red car
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Week-end à Bruxelles

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Visite du "haut" de la ville et du "bas" de la capitale belge.
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Élections municipales les cancres du développement durable

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La prochaine fois que vous croiserez un aspirant maire ou conseiller municipal, demandez-lui comment il compte amener concrètement votre ville sur la voie du développement durable.

La question n’a rien d’anodin. Depuis le Sommet de la Terre à Rio en 1992, on sait que les administrations municipales ont un rôle majeur à jouer pour l’aménagement durable du territoire, et on sait même comment elles doivent s’y prendre pour se montrer réellement efficaces.

Elles sont aussi en première ligne pour s’attaquer aux changements climatiques, comme vous pourrez le lire dans ce dossier de Scientific American.

Et pourtant, seule une minorité de villes au Québec ont des stratégies de développement durable dignes de ce nom. Nos maires sont des cancres de ce point de vue !

En 2012, le ministère des affaires municipales a réalisé un sondage auprès des organisations municipales et régionales pour déterminer leur implication. Pour les aider à progresser, il a créé un site web sur les municipalités durables.

Selon ce sondage, seules 38% des municipalités locales, municipalités régionales de comté (MRC), conférences régionales des élus (CRÉ) et communautés métropolitaines ont affirmé être impliquées dans une démarche de développement durable.

Dans plusieurs cas, cependant, il est fort difficile de savoir ce qu’elles font exactement. Le suivi et la reddition de comptes sont pourtant des éléments essentiels du processus!

Seuls 24% des villes évaluent l’état d’avancement de leur plan par un comité de suivi incluant des partenaires externes ou des citoyens.

29% ne font aucune reddition de comptes, 35% la font seulement sous forme orale. Pas très sérieux !

Les villes sont aussi peu impliquées dans les grands enjeux : seules 28% d’entre elles traitent des changements climatiques dans leur plan d’action!

Globalement, plus les villes sont petites, moins elles ont tendance à s’impliquer, ce qu’elles justifient par le manque de moyens.

Pourtant, plusieurs petites villes sont depuis longtemps reconnues pour leur bonne gestion du développement durable. La preuve que la question des moyens n’est souvent qu’un prétexte pour l’immobilisme!

Voyez par exemple ce que font Salaberry-de-Valleyfield, Sorel-Tracy ou la MRC de la Côte de Beaupré.

À l’inverse, les grandes villes ne sont pas forcément les plus performantes.

La ville de Québec, par exemple, a beau informer ses citoyens sur ce qu’elle fait en environnement, elle ne s’est dotée d’aucun objectif clair ou indicateur de suivi pour la plupart de ses démarches.

Son plan de mobilité durable, considéré comme progressiste (mais récemment remis en question par le maire sortant Régis Labeaume), ne prévoit par exemple pas d’indicateur de suivi qui permettrait de se faire une idée de l’avancement des progrès.

Montréal, quant à elle, est considérée comme une ville précurseur en matière de développement durable. Voyez ainsi son Plan de développement durable 2010-2015, un modèle du genre.

Mais la métropole semble de moins en moins proactive pour encourager ces bons comportements, tout du moins sur la scène internationale.

Même si elle est toujours membre de l’organisation internationale ICLEI (local governments for sustainability), qui regroupe environ un millier de villes à travers le monde qui se soucient de développement durable, elle n’est pas signataire de la Déclaration des maires et des dirigeants territoriaux sur le changement climatique signée fin septembre à Nantes, en France, qui vise à donner un rôle plus important aux villes dans les négociations climatiques.

Elle n’est pas non plus membre du groupe C40 Cities Climate Leadership Group formé de 63 maires de grandes villes qui agissent contre les changements climatiques et sont à l’avant-garde en matière d’adaptation.

Toronto et Vancouver figurent dans ce regroupement actuellement dirigé par le maire de New-York Michael Bloomberg, aux côtés de Londres, Paris, Berlin, Philadelphie, Yokohama ou Salt Lake City.

Pourquoi pas Montréal?

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Des touristes téléguidés pour promouvoir les villes

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La semaine dernière, les internautes de Melbourne – et d’ailleurs dans le monde – pouvaient littéralement donner des directives à quatre touristes 2.0 engagés par la ville pour en explorer les moindres recoins, rapporte Skift.

Munis de casques avec caméras vidéo, micros, GPS et dispositifs de communication en temps réel (live streaming), ces touristes téléguidés leur répondaient au clavier et à l’oeil via Facebook, Twitter ou le site Remotecontroltourist.com.

En lieu et place des internautes, et à leur demande, ces touristes téléguidés pouvaient par exemple goûter une bière artisanale dans une microbrasserie, investir un musée ou une galerie d’art, survoler la ville en hélicoptère, chercher le meilleur cupcake, admirer l’architecture tarabiscotée de Federation Square ou baguenauder dans les quartiers branchés de Fitzroy, Carlton ou Collingwood.

Même si on n’avait rien à leur demander, il était possible de voir progresser ces explorateurs urbains nouveau genre sur le site de ce projet.

L’idée derrière le concept? Rejoindre une clientèle jeune et férue de technologie en mettant à profit les réseaux sociaux, le marketing, l’engouement pour les témoignages filmés et les expériences authentiques, le tout dans un cadre urbain fourmillant de sites d’intérêt pour une clientèle essentiellement hipster.

On parie combien que l’expérience sera tentée de nouveau, et largement reprise ailleurs sur la planète?

Pour un aperçu de ce qui s’est vu, goûté et essayé en 5 jours grâce à ce projet, cliquez ici.

Pour voir ce que j’écris sur Twitter (sans me dire quoi faire), c’est par ici; sur Facebook, c’est par là.

***

Dans un proche registre, et sans être totalement à la solde des internautes, la journaliste et blogueuse Tamy Emma Pepin sillonne présentement le Royaume-Uni pour les fins d’une série de 13 documentaires télé sur Évasion, en se laissant en partie guider par son instinct, en partie par les suggestions de la communauté qui la suit. Plus de détails en cliquant ici.

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La colocation à l’étranger et en voyage le top Pourquoi comment

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J’ai toujours été un grand fan de la colocation, en France ou à l’étranger. Pour moi, c’est l’idéal en voyage. Pourquoi, comment, je vous explique tout !

 

Moi et la colocation : une longue histoire !

Entre nous, j’ai toujours été un fan de la colocation dans ma vie, en France, comme ailleurs.

Pour tout vous dire, je n’ai jamais habité seul plusieurs mois d’affilé, où que j’ai été. Certains d’entre vous trouveront peut-être cela étonnant. Il est vrai que ce n’est pas le plus courant.

A l’université, j’ai habité pendant ma première année avec un ami. Ensuite, j’ai passé les autres années en résidence universitaire. Des années fabuleuses dans une des meilleurs résidences universitaires de France sans doute : Le Rabot, perché sur une colline dominant Grenoble, la capitale des Alpes. De sacrés souvenirs.

Pour moi, c’était un peu de la colocation dans la mesure où nous partagions beaucoup de choses et où les portes des chambres étaient le plus souvent ouvertes. Sanitaires et cuisine étaient d’ailleurs en commun.

Ensuite, je fis aussi de la colocation au Nigéria. De retour en France, j’ai passé quatre ans à Argenteuil, tout près de Paris. Nous étions cinq dans un grand appartement sur deux étages avec deux salons notamment. Des soirées mémorables et une sacrée bonne ambiance. Ah, j’en ai presque de la nostalgie…

Entre temps, j’ai aussi habité en couple, oui, bon, c’est aussi une forme de colocation non ? icon smile La colocation à l’étranger et en voyage: le top ! Pourquoi, comment ?

 

colocation voyage La colocation à l’étranger et en voyage: le top ! Pourquoi, comment ?

Hou, la vieille photo tirée de mes archives du Nigéria: pixelisée, désolé !

 

Au début, comme beaucoup, ce n’était pas forcément un choix.

Cela dit, ensuite, j’ai choisi ce mode de vie pour plusieurs raisons :

  • L’ambiance. Mis à part une fois au Nigéria, toutes mes colocations se sont bien passées, voire très bien passées. Certains colocataires sont devenus des amis.
  • Economique. Il faut bien économiser pour payer ses voyages, non ? Avant, pendant longtemps, j’ai eu un mode de vie minimaliste (enfin, je continue) en partie pour pouvoir me payer mes voyages. La vie est une question de priorités.
  • D’une façon générale, vous avez aussi plus d’espace, surtout si vous habitez un studio à Paris.
  •  Le soir, vous ne vous sentez jamais seul.
  • Plus enrichissant, et parfois, pas besoin de regarder une émission stupide à la télé pour meubler le vide de votre soirée.

J’imagine que la colocation ne convient pas à tout le monde. Encore que c’est peut-être plus une question d’habitude.

 

Pourquoi faire de la colocation à l’étranger ?

Faire de la colocation à l’étranger s’applique plus aux fans du slow travel et à ceux qui veulent se poser quelques mois dans un pays pour le découvrir davantage. Vous n’allez bien sûr pas le faire durant un tour du monde. Quoique…

 

 Pourquoi je n’ai jamais fait un tour du monde !

 

L’intérêt de faire une colocation à l’étranger est sans doute encore plus avantageux pour plusieurs raisons :

  • Quand vous arrivez dans un pays, vous ne connaissez personne.
  • Vous ne connaissez (peut-être) rien du pays.

Quand on pense à une colocation à l’étranger, on pense souvent au film « l’auberge espagnol ». Non, allez, je suis sûr que vous y avez pensé là ?

Si cela s’applique très bien lorsque l’on est étudiant à l’étranger, limiter cette expérience au monde étudiant serait dommage.

Vous pouvez très bien le faire si vous travaillez à l’étranger ou si vous faites un break pour vivre dans un pays étranger.

Vraiment, entre prendre un appartement seul et prendre une colocation à Buenos Aires, à Hanoi ou à New York, le choix est vite fait.

Les avantages sont nombreux, surtout si vos colocataires sont des nationaux. Bien sûr, si vous recherchez absolument la compagnie d’autres Français, la chose perd de son intérêt.

 

colocation etranger La colocation à l’étranger et en voyage: le top ! Pourquoi, comment ?

Idéal pour faire des petites fêtes, ici toujours au Nigéria !

Avantages d’une colocation à l’étranger :

  • Vous allez progresser plus vite pour apprendre l’anglais ou une autre langue !
  • Idem pour apprendre la langue locale.
  • Vous allez en apprendre bien plus sur la culture et la psychologie du pays.
  • Vos colocataires vous feront découvrir des bons plans locaux, des choses à faire qui ne sont pas forcément dans les guides.
  •  Vous irez dans des endroits où sans doute, vous ne verrez aucun touriste
  •   Vos sorties vous coûteront aussi sans doute moins cher
  • Si vous êtes un digital nomade comme moi, cela peut être un bon plan pour vous mettre en relation avec un prestataire ou un free lance.
  • Vous allez vous constituer plus rapidement un groupe de connaissances pour sortir.
  • Vous risquez de manger souvent de bons petits plats locaux !
  • Le soir, cela changera des soirées à l’hôtel seul ou entouré de gars scrutant leurs écrans ou parlant de leurs derniers voyages.
  • Vous ferez des économies par rapport à l’hôtel.
  • Vous aurez plus de place dans que dans une chambre d’hôtel.
  • Vous pouvez vous faire à manger, et aménager votre chez vous comme vous le voulez.

Ouf, voilà ! J’en ai peut-être encore oublié, si vous en voyagez d’autres, n’hésitez pas !

 

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Se faire à manger, c’est quand même pas mal et plus économique !

 

Et en pratique ?

Si vous débarquez avec un visa touriste, dans la plupart des pays dans le monde, vous ne pouvez rester que 90 jours de suite dans le pays. Pour certains pays, il est possible de rester six mois.

Certes, cela risque d’être plus embêtant pour trouver une colocation. Mais c’est tout à fait possible. Dans certains pays, vous pouvez aussi simplement sortir du pays en bus pour revenir et avoir à nouveau vos 90 jours.

Si vous êtes expatrié, la question est bien plus simple.

De plus, dans beaucoup de pays, trouver et prendre une colocation est bien moins compliqué qu’à Paris icon smile La colocation à l’étranger et en voyage: le top ! Pourquoi, comment ? Vous allez me dire, ce n’est pas difficile…

Dés les premiers jours, lisez les journaux locaux, demandez autour de vous, à votre hôtel, à la gérante du restaurant voisin etc. Vous ne devriez pas avoir du mal à trouver !

Un bon plan est d’utiliser le groupe de couchsurfing local. Peut-être le plus efficace, je parler par expérience.

6 autres façons de profiter du couchsurfing en voyage !

Dans certains pays, la question du garant va se poser. C’est pourquoi il vaut mieux viser une colocation où il y a déjà des « locaux ». En effet, dans ce cas, l’un d’eux fera déjà office de garant pour l’appartement.

Vraiment, je ne peux que vous conseiller de tenter l’expérience de la colocation à l’étranger. Idéal si vous prévoyez de vous poser quelques mois dans une capitale du monde, ou pas d’ailleurs.

Alors, convaincu ? Vous avez déjà fait cela lors d’une pause à l’étranger ?

 

 

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Élections à Montréal Pourquoi pas Mélanie Joly

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Photo: Denis Beaumont/Presse canadienne

Photo: Denis Beaumont/Presse canadienne

D’entrée de jeu, je dois confesser ma jalousie envers les citoyens de Montréal.

Quoi? Un gars de Québec jaloux de Montréal? Ça se peut pas!

Ben oui, ça s’peut et pas juste parce que vous avez une équipe de hockey et pas nous.

Si je suis jaloux, c’est parce qu’il y a une vraie campagne électorale municipale à Montréal. À Québec, disons qu’avec Régis, c’est pas mal joué d’avance. Du moins pour la mairie.

À Montréal, il se passe peut-être quelque chose.

Remarquez qu’avec une bonne dizaine de campagnes électorales dans le corps et quelques cicatrices sur mes illusions, je ne me conte pas d’histoires. L’avance de Denis Coderre dans les sondages est vraiment importante. Et au-delà des sondages, Denis sait faire campagne. Il sait comment mobiliser ceux qui iront effectivement voter. À ce stade, Denis est presqu’imbattable. Presque.

Je dis presque parce que dans ce sondage de Radio-Canada, la candidate Mélanie Joly arrive au second rang, devant Richard Bergeron et Marcel Côté. C’est toute une surprise!

Au début de la campagne, elle était considérée par bien des médias et des analystes comme quantité négligeable. Probablement que tel était aussi l’opinion de ses adversaires. Et maintenant, la voilà bonne deuxième. Elle est certes loin derrière Denis, mais elle a de l’élan et si j’ose dire, de l’allant.

Je suis cette campagne de loin, principalement par le biais de Twitter, une plateforme où Denis et Mélanie sont très actifs. Je dois dire que l’énergie et l’enthousiasme dégagés par la candidate est contagieuse.

Marcel Côté n’est plus dans la course et Richard Bergeron, malgré toutes ses tentatives, n’a jamais réussi à convaincre les Montréalais de lui donner une chance. Cette deuxième position dans le sondage confère maintenant à Mélanie le statut de challenger de Denis, le favori.

Elle est en train de devenir une vedette politique, un élément vital pour elle qui n’a pas un taux de notoriété très élevé. Elle devrait en profiter pour multiplier les entrevues télévisées et à la radio pour se faire connaître.

Elle acquiert également le momentum à quelques semaines du vote. La seule qui peut maintenant aspirer à chauffer Denis, c’est Mélanie. Si j’étais elle, je réclamerais un débat face à face avec Denis. Je vois d’ici l’affiche: Mélanie la négligée VS Denis le favori.

Et si j’étais Montréalais, je me poserais très sérieusement la question:

« Après tout, pourquoi pas? Pourquoi pas Mélanie? »

 

 

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Insolite une porte se détache de l’avion en plein vol

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Beechcraft

Une porte d’un Beechcraft s’est détachée ce jeudi 10 octobre. Le pilote ne s’est rendu compte de cette perte qu’après s’être posé sur l’aéroport de Monterey (Californie).

La porte a été retrouvée sur le toit d’un hôtel de la région. Personne n’a été blessé.

[Photo]

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A voir au Sri Lanka – Une riche palette de lieux et d’activités

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Malgré ses dimensions modestes, le Sri Lanka offre aux voyageurs une riche palette d’activités. Le seul problème sur cette île-joyau, c’est l’embarras du choix. Une seule visite ne suffira pas à épuiser toutes les options plus alléchantes les unes que les autres! 1 – Plages paradisiaques, farniente et activités nautiques Le Sri Lanka est bordé

A voir au Sri Lanka – Une riche palette de lieux et d’activités

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Aiguille et Jongle « on part pour 3 ans de voyage 

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interview

La couture et la jonglerie sont leur deux grandes passions. Anaïs et Julien sont en train de réaliser un tour de monde. Les jeunes tourtereaux axent leur voyage sur l’aspect nature et l’environnement. Vous pouvez les retrouver sur leur blog http://www.aiguilleetjongle.org/.

Vous êtes partis le 9 juillet 2013, comment se passent les premiers jours ?

Comme prévu, les deux premiers mois nous les avons passés en France pour rendre visite à nos familles et à nos amis et visiter les endroits qui nous tenaient à cœur.
Au mois de juillet nous avons parcouru tout l’Ouest de la France d’Angers jusqu’au Gers dans nos familles. Nous en avons profité pour visiter le marais poitevin, la Charente et le Périgord. Au détour de nos pérégrinations, nous avons toujours été merveilleusement reçus et nous avons rencontré des gens ouverts à notre projet. Début août, nous sommes remontés pour un mariage en Normandie et sommes retournés sur Paris. Puis nous avons continué notre route en passant par la Drôme puis la côte d’Azur. Grâce à ce périple en France, nous avons pu tester les réactions du camion, acheter des pièces mécaniques supplémentaires, faire les dernières réparations …

Pourquoi faire ce tour du monde ?

C’est notre rêve qui se réalise. Nous avons toujours voulu voir le monde de nos yeux avant de fonder une famille.

Pourquoi ce thème ?

Nous avons choisi « Aiguille et Jongle » comme thème principal pour deux raisons : A et J sont les lettres de nos initiales et la couture et la jonglerie sont nos deux plus grands passions. D’autres thèmes s’ajoutent à ceux là : l’éducation, l’éco-construction, l’artisanat, la cuisine,…

Comment allez-vous payer ce tour du monde ?

Pendant les 5 dernières années, nous avons beaucoup économisé, c’est principalement cet argent qui payera ce voyage. Mais nous comptons aussi profiter de la vie dans des fermes participatives (type Woofing) pour être logé et nourri en contrepartie d’un travail. Nous essayerons de produire un petit spectacle d’Arts de Rue dans certaines villes ou villages, de vendre quelques créations artisanales : vêtements, pochettes, bijoux en macramé, sculpture en bois…

Où allez-vous dormir ?

Nous dormons dans le camion aménagé que nous avons acheté. Et nous allons nous déplacer avec ce camion.

Vous êtes professeure des écoles de 27 ans et ingénieur HSE. Vous prenez une année sabbatique ?
Non, nous sommes partis pour 3 ans de voyage et voulions être libre de notre planning sans nous presser. Anaïs a posé une disponibilité d’un an reconductible et Julien a quitté son travail en vue d’une reconversion future.

Quand rentrez-vous en France ?

Qui sait ?… Nous avons prévu 3 ans pour arriver jusqu’en Indonésie avec plusieurs longs arrêts dans certains pays mais peut-être que l’envie sera la même et que nous prolongerons en traversant le Pacifique vers l’Amérique… Alors peut-être que le voyage durera 2 ans de plus.

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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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