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Blog de phobac - Paracas et las Islas Ballestas

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La crise budgétaire américaine et si le pire arrivait…

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Photo: Spencer Platt/Getty Images

Photo: Spencer Platt/Getty Images

Warren Buffet a parlé «d’une bombe nucléaire» sur les marchés. L’image est forte, mais elle ne convainc pas pour autant. Je pense que les marchés mesurent assez bien le risque en cours en maintenant une alerte maximun tout en évitant la panique.

Tout sera fait pour en venir à un accord budgétaire d’ici les prochaines heures. Les leaders républicains à la Chambre des représentants veulent-ils vraiment que leur pays soit considéré comme un État paria qui refuse de respecter ses obligations? Sont-ils prêts à risquer de plonger l’économie mondiale dans une nouvelle crise aux répercussions potentielles calamiteuses?

Voici trois scénarios de sortie de crise, du plus optimiste au plus pessimiste.

Premier scénario: une entente est conclue d’ici jeudi. Les échéances sont reportées et les discussions se poursuivront au cours des prochains mois, d’ici la prochaine crise majeure. Probabilité du scénario: 75%.

Deuxième scénario: pas d’accord avant jeudi, mais les discussions se poursuivent. La date butoir du 17 octobre est avant tout symbolique; elle signifie essentiellement que l’État fédéral américain ne disposera plus d’aucune trésorerie à compter de jeudi.

La première véritable échéance surviendra deux semaines plus tard, le 31 octobre quand il faudra verser 6 milliards de dollars d’intérêt aux créanciers. Le lendemain, le gouvernement devra disposer de 50 milliards pour les cotisations de retraite de d’assurance-maladie.

Entre le 17 et le 31 octobre, les créanciers ne se mettront pas à vendre tout d’un coup leurs obligations américaines, pour ne pas vendre à perte. Ce sera la panique sur les marchés, mais personne n’a de meilleure idée où placer son argent.

Ces deux semaines permettront aux politiciens américains de prendre encore plus la mesure de l’enjeu et de leurs responsabilités. Probabilité du scénario: 20%.

Troisième scénario: les États-Unis deviennent l’Absurdistan. Le pays est en défaut de paiement. Les obligations et bons du Trésor perdent beaucoup de leur valeur. La Chine, le Japon, les pays émergents, les institutions internationales, les partenaires commerciaux, le monde entier est furieux. Le dollar américain subit un fort mouvement à la baisse. Il perd son statut de valeur de réserve par excellence et de premier outil du commerce mondial.

C’est le chaos sur les marchés boursiers. Les investisseurs seront paniqués parce que l’endroit le plus sûr au monde pour placer son argent est devenu par incompétence politique le moins propice de tous.

Les investisseurs exigent une prime de risque plus élevée, ce qui se traduit pas un coût d’emprunt plus élevé. Pour équilibrer rapidement le budget et assumer la hausse du coût du service de la dette, le gouvernement doit couper dramatiquement les dépenses publiques.

Le pays entre en récession et entraîne avec lui le reste de la planète. Probabilité du scénario: 5%.

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Blog de voyageaveccyril - Zedang Gyantse Shigatse et JPH

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Blog de helonounoutz - Route 1

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Bientôt des vols transatlantiques à 300

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Un transporteur aérien à bas tarifs, Norwegian Air Shuttle, voudrait être le premier au monde à offrir des vols transatlantiques réguliers à petit prix, rapporte Bloomberg Businessweek.

Pour y arriver, son p.-d.-g. Bjørn Kjos mise gros sur le Boeing 787 Dreamliner, l’appareil long-courrier le plus économe qui soit en carburant – il consomme 20 % de moins que les appareils réguliers – et sur le futur Airbus 350, son concurrent.

Car si le modèle d’affaires des transporteurs à bas tarifs fonctionne bien sur des vols de courte distance, il n’en va pas de même sur les long-courriers, précisément en raison du coût du carburant, toujours élevé et soumis, au surplus, aux fluctuations du marché. À ce jour, les tentatives pour offrir de telles liaisons sur de longues distances ont toutes échoué. Mais ce n’est peut-être que partie remise, indique Reuters.

Ainsi Air Asia X, qui a abandonné ses vols budgets entre Kuala Lumpur et l’Europe avec de vieux Airbus trop gourmands, compte revenir à la charge en 2015, dès qu’elle aura reçu ses A350. De son côté, le transporteur à rabais de Singapore Airlines, Scoot, prévoit se procurer 20 Boeing 787 Dreamliner et lancer des liaisons à rabais dès l’an prochain.

Pour l’heure, les nombreux cafouillages qui minent le Dreamliner retardent la mise en oeuvre de ces projets, y compris ceux de Norwegian Air Shuttle. Mais dès que les déboires de l’avion-phare de Boeing seront chose du passé – et que l’A350 entrera en service -, on peut s’attendre à un plus grand choix de vols à rabais, un peu partout sur la planète. Une histoire à suivre…

Pour me suivre sur Twitter, c’est par ici.

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Actions d’envergure et nuisances l’évolution récente du djihadisme 2/3

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Dans un précédent billet, j’évoquais la double dynamique à l’œuvre dans la mouvance djihadiste : une dite de contraction (en se greffant à des conflits locaux, les djihadistes d’Al-Qaïda voient leur agenda internationaliste s’estomper) et une d’expansion (en se greffant à des conflits locaux, les djihadistes d’Al-Qaïda parviennent à imposer un agenda internationaliste). Beaucoup de branches et de filiales d’Al-Qaïda sont plutôt engagées dans la première dynamique (AQMI, AQI, Al-Qaïda central, les Sheebabs) tandis qu’Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA) représente l’archétype de la deuxième dynamique. Quelles sont les conséquences opérationnelles de cette double évolution ?

Il s’agit d’abord de comprendre ce qu’est le jihadisme aujourd’hui. L’existence du magazine Inspire, l’analyse de la stratégie d’Al-Qaïda et le schéma des attaques effectuées par Al-Qaïda et ses filiales le montrent : la communication jihadiste s’affine mais la menace contre l’Occident a été efficacement contrecarrée. Contrecarrée et non pas éliminée.

Une digression s’impose ici : oui, il faut souligner le succès des services de contre-terrorisme occidentaux qui ont prévenu toute attaque majeure depuis huit ans (attentats de Londres en 2005) malgré les promesses de cataclysme des djihadistes. Il sera bon de s’en souvenir lors du prochain attentat grave avant de vouer aux gémonies ces services pour leur prétendue incompétence. Car il y en aura. La question est de savoir comment on choisit de minimiser ce risque et ses conséquences. Les cris d’orfraie médiatiques poussés à chaque (tentative d’) attentat sont à peu près aussi utiles que de crier devant sa télévision contre le gardien de but qui a accordé un « mauvais » but. Pire, ce genre de commentaire entretient le mythe que le risque zéro contre le terrorisme est atteignable, ce qui pousse les dirigeants à prendre n’importe quelle mesure de sécurité pour la simple raison qu’on pourrait leur reprocher de ne pas avoir tout fait pour protéger la nation. Aux États-Unis, ce genre de raisonnement a coûté 1 000 milliards de dollars sonnants et trébuchants depuis 2001. Une allocation optimale des ressources inépuisables de l’État américain, à n’en pas douter.

On observe donc des djihadistes qui améliorent leur potentiel d’attraction mais qui sont également confrontés à une  marge de manœuvre qui se réduit dans les pays occidentaux, dont les États ont une bonne maîtrise de leur territoire et de leur population. À l’opposé, c’est dans les pays dont l’État maîtrise mal ces deux éléments que les djihadistes s’insèrent facilement. Quoi qu’on pense de l’expression d’« État failli », qui a beaucoup de défauts, c’est dans ce genre de pays que le djihadisme connaît depuis quelques années une recrudescence : Mali, Somalie, Syrie, Yémen, Pakistan, Afghanistan.

Il en résulte que deux types d’opérations se côtoient : des opérations de grande envergure prenant place dans des pays alliés (ou supposés tels) de l’Occident et des actions de nuisance en Occident. Ainsi, au cours de la même semaine que la prise d’otages du Westgate à Nairobi, ce sont des opérations au Nigeria, au Yémen, en Irak et au Pakistan qui ont pris place, causant chacune des dizaines de morts. Rien de tel en Occident, qui est plutôt soumis à des actions proches du sabotage (colis et voitures piégées) et à des actions de loups solitaires amateurs ayant eu des contacts informels avec des réseaux militants, ces « cocktails molotov à la mer » du djihad (attentat de Boston du 15 avril 2013, tentative d’attentat de Times Square le 1er mai 2010).

L’alternative contraction/expansion influence l’évolution des types d’opérations. Si le scénario d’expansion se réalise, le risque d’attaque majeure en Occident augmente. Si au contraire c’est le scénario de contraction qui prévaut, le risque d’attaque majeure en Occident diminue pour se reporter sur les alliés des Occidentaux les plus vulnérables. En l’absence d’une solution évidente pour provoquer l’obsolescence politique du djihadisme, l’intérêt des pays occidentaux est de favoriser le deuxième scénario : circonscrire l’action des djihadistes à des zones précises et œuvrer à la résolution des conflits locaux auxquels ils se greffent. Quels sont les moyens dont disposent les pays occidentaux pour poursuivre cet objectif ? Nous verrons les réponses à cette question dans le prochain billet.

Pierre-Alain Clément
Directeur adjoint de l’Observatoire de géopolitique

Chaire @RDandurand @UQAM

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La crise budgétaire américaine en 5 repères

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Photo: Mark Wilson/Getty Images

Photo: Mark Wilson/Getty Images

Les leaders républicains et démocrates au Sénat seraient sur le point de s’entendre une proposition susceptible de mettre fin, pour le moment, à la crise budgétaire américaine. Cette crise tient le monde financier en état d’alerte maximum, car si une solution n’est pas trouvée d’ici deux jours, les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement, une situation qui pourrait replonger l’économie mondiale en récession.

Voici quelques repères pour comprendre l’origine d’une situation absurde et dramatique et ses conséquences potentielles.

1. Le plafond qui n’en est pas un

En 1917, les États-Unis se sont donnés un instrument pour empêcher les déficits budgétaires de s’accumuler et de faire grossir la dette publique. Ils appellent cela le «plafond de la dette». La dette publique ne peut pas dépasser un certain montant voté par le Congrès, c’est-à-dire les deux chambres législatives, le Sénat et la Chambre des représentants.

Ce plafond est un peu l’équivalent de notre loi sur l’équilibre budgétaire: il établit un principe vertueux… et on trouve toujours moyen de le contourner. Depuis 1962, le plafond a été relevé 74 fois, dont 42 fois depuis 1980. Sous Ronald Reagan (1981-1989), le plafond a été relevé 17 fois, quatre fois sous Bill Clinton (1993-2001)  et cinq fois depuis que Barack Obama est le président.

Jusqu’à l’été 2011, le procédé était plutôt routinier. Cette année-là, la majorité républicaine à la Chambre des représentants a engagé un bras de fer avec l’administration Obama qui a failli conduire à la paralysie du gouvernement américain. La crise avait fait chuté l’indice boursier Dow Jones de 7% et semé la panique sur les places financières. Les États-Unis avaient même perdu leur fameuse cote AAA, accordée aux meilleurs emprunteurs.

2. Dette publique 101

Le plafond de la dette du gouvernement fédéral américain est aujourd’hui fixé à 16 700 milliards de dollars. Le plafond légal a déjà été atteint le 4 février dernier, mais le gouvernement peut toujours trouver quelques artifices pour fonctionner avant qu’un nouveau plafond soit autorisé par le Congrès.

Quand ils empruntent, les États ne sont pas soumis aux mêmes règles que vous et moi. Ils ne remboursent à peu près jamais le principal, c’est-à-dire le total des prêts. Quand une partie de la dette vient à échéance, ils empruntent à nouveau sur le marché obligataire pour la rembourser. Ils font donc «rouler» leur dette, se contentant de payer les intérêts.

Par exemple, la Chine possédait des obligations américaines d’une valeur de 1 277 milliards de dollars, ce qui lui rapporte 36 milliards de dollars en intérêts sur un an, à un taux moyen de 2,82%. Le Japon détient de son côté pour 1135 milliards de dollars de titres de dette américains.

Les États-Unis sont encore la plus grande puissance économique et ils sont considérés comme le refuge par excellence des gouvernements, des entreprises et des particuliers, et ce, malgré la perte de leur cote AAA.

3. Le gouvernement américain n’a pas vraiment de budget

Dans notre régime parlementaire, le budget est au coeur de l’activité de l’État et un gouvernement doit démissionner s’il est battu en Chambre sur une motion budgétaire.

Ce n’est pas le cas aux États-Unis. Le Congrès n’a voté aucune loi budgétaire depuis avril 2009. Pour permettre à l’État de fonctionner, le Congrès valide des rallonges budgétaires de dernière minute dès que les fonds sont susceptibles de manquer.

Ce processus «à la pièce» génère évidemment beaucoup de tension, mais il donne énormément de pouvoir aux républicains majoritaires à la Chambre des représentants (232 républicains contre 200 démocrates).

Dans la crise actuelle, les représentants républicains ne veulent pas que des fonds soient alloués au nouveau régime public d’assurance-maladie, connu sous le nom d’Obamacare. Ce nouveau régime devrait garantir une couverture santé à 32 millions d’Américains qui en sont dépourvus. Il a été adopté en 2010 et validé par la Cour Suprême en 2012, mais plusieurs de ses dispositions entraient en vigueur le 1er octobre, pour commencer à s’appliquer en 2014.

Les républicains à la Chambre des représentants sont intraitables sur cette question et ils ont lié la rallonge des crédits budgétaires au non-financement de la nouvelle mesure sociale. Ce qui a été évidemment refusé par l’administration Obama et la majorité démocrate au Sénat qui y voient chantage et extorsion. L’impasse a conduit à la paralysie partielle du gouvernement fédéral depuis deux semaines et au possible défaut de paiement dans deux jours.

4. Le plus bizarre défaut de paiement de l’histoire

On a déjà vu des pays en défaut de paiement, qui se retrouvent donc dans l’incapacité de rembourser les obligations ou bons de Trésor venus à échéance et de payer les intérêts sur leur dette. L’Argentine s’est retrouvée dans cette situation à la fin de 2001 et la Grèce a été sauvé in extremis en 2009.

Ces pays étaient ruinés et insolvables et les créanciers internationaux avaient perdu confiance. On demandait jusqu’à 34% d’intérêt pour une obligation argentine. Cela n’a rien à voir avec la situation américaine alors que les bons du Trésor américains s’adjugeaient à 2,66% ce matin, à moins de 48 heures de ce qui pourrait être un cataclysme financier, selon Barack Obama.

Les États-Unis ont beau avoir une dette colossale, elle n’inquiète pas vraiment les marchés pour le moment. Pourquoi? Parce que leur dette est libellée en dollar américain et qu’ils ont une magnifique planche à billets capable de produire à volonté tous les billets verts qu’il faudra.

Mieux encore, la situation américaine apparaît, au total, moins pire que la situation européenne et les créanciers des États-Unis sont les derniers au monde qui souhaitent de pas être remboursés. Si la formule «too big to fail» convient aux institutions financières qu’il faut soutenir coûte que coûte compte tenu du risque qu’elles posent à la stabilité des marchés, elle convient encore plus aux États-Unis, pivot de l’économie mondiale.

Bref, ce qui arrive ces jours-ci aux États-Unis est bien sûr causé par un endettement gigantesque, mais il s’agit avant tout d’une crise politique dont il faut dénouer l’impasse. Personne ne pense vraiment que les États-Unis n’ont pas les moyens de financer leur endettement, mais leur gouvernement pourrait être privé des fonds pour le faire. C’est quand même un peu idiot.

5. Pendant ce temps, le déficit fond…

La paralysie du système politique américain et le petit jeu des rallonges budgétaires conditionnelles a quand même du bon. En début d’année, des mesures d’économies de 85 milliards de dollars ont été enclenchées. Ces mesures, accompagnées d’une reprise un peu plus solide de l’économie, fera passer le déficit budgétaire de 1089 milliards en 2011-2012 à 755 milliards en 2012-2013.

Le déficit public, qui était de 10% du PIB en 2011, est tombé à 4% cette année. Voilà au moins une bonne nouvelle.

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Terrasser le monstre du déficit commercial du Québec – 1 La prise de conscience

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Photo: Jacques Boissinot/Presse canadienne

Photo: Jacques Boissinot/Presse canadienne

Pour comprendre l’origine de la nouvelle politique économique du gouvernement Marois, il faut d’abord prendre conscience des défis auxquels le Québec est confronté.

À l’approche de l’Halloween, nous ferions bien de commencer à nous inquiéter d’un de ceux-là, je parle du monstre qui se dresse devant nous: le déficit commercial.

Je ne m’appesantirai pas longtemps sur le défi à court terme, qui consiste à stimuler l’économie en devançant des investissements dans les infrastructures scolaires et sportives et en offrant des crédits d’impôt pour stimuler les investissements privés.

C’est autre chose pour les défis à long terme. J’en soulignerai trois:

  1. Le déficit d’investissements privés;
  2. Le déficit de productivité de nos entreprises et plus généralement de notre économie;
  3. Le déficit commercial international.

Le déficit d’investissements privés

Cela pourra en surprendre certains de voir le gouvernement péquiste essayer de stimuler avec autant de force l’investissement privé. Ce parti tient pourtant le même discours depuis des années, avant même le départ de François Legault. C’est que depuis la crise économique de 2008, la croissance économique repose de plus en plus sur les investissements publics. Le tableau suivant, tiré des données de l’ISQ, en constitue l’illustration:

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Il faut donc vigoureusement soutenir et attirer les investissements privés et c’est ce que le gouvernement a décidé de faire. Deux mesures en particulier visent à atteindre cet objectif: le congé d’impôt de dix ans pour les investissements majeurs a été bonifié et l’offre d’électricité propre à bon prix à partir des surplus. Plusieurs autres moyens sont mis en oeuvre et comme le gouvernement a déjà engrangé quelques succès, il a décidé d’intensifier ses efforts.

Le déficit de productivité

Depuis des années, toutes les études sur le sujet en arrivent à la même conclusion: les entreprises québécoises ont pris du retard en matière de productivité.

Le plan économique du gouvernement tente de faire d’une pierre deux coups avec des bonifications au crédit d’impôt à l’investissement des PME et le nouveau crédit d’impôt de 25 % sur les dépenses d’intégration des technologies de l’information dans les PME manufacturières.

Ces mesures s’appliquent immédiatement, de façon à convaincre les entreprises d’investir dès maintenant. Le gouvernement souhaite donc améliorer la productivité à moyen terme et stimuler l’économie à plus court terme.

Le monstrueux déficit commercial

Mais le plus grand défi auquel l’économie québécoise est confrontées, c’est le déficit commercial, devenu monstrueux. En 2011, il a atteint un sommet record de presque 30 milliards de dollars.

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Cela signifie que, chaque jour, il y a 82 millions de dollars qui sortent du Québec pour ne plus revenir. 82 millions de nos dollars investis hors du Québec, pour créer des emplois à l’étranger.

Il est urgent d’inverser cette tendance et c’est ce que le gouvernement tente de faire avec sa politique économique, qui repose sur une vision à long terme. On notera d’ailleurs que des deux milliards de nouveaux investissements, seulement 52 millions sont prévus pour l’année en cours. L’essentiel sera investi dans les trois prochaines années.

Capture d’écran 2013-10-14 à 09.46.08

Cette vision repose sur la recherche et l’innovation, la formation de la main-d’oeuvre, la productivité accrue de nos entreprises, leur accompagnement sur les marchés d’exportation et l’électrification des transports.

La prise de conscience

Dans les dernières années, nous avons pris conscience au Québec de plusieurs défis importants. Cette première étape de lucidité est essentielle si nous voulons les surmonter.

Nous l’avons fait pour les finances publiques avec le déficit zéro à la fin des années 90. Nous l’avons fait pour le choc démographique avec les politiques familiales et il reste du chemin à faire au niveau des retraites et du virage des soins à domicile en santé. Nous l’avons fait pour le déficit d’entretien de nos infrastructures avec des investissements massifs. Nous l’avons fait pour la corruption qui s’était installée au cours de la dernière décennie avec des actions vigoureuses.

Après les années de laisser-faire libéral sur cette question cruciale, le gouvernement Marois a le mérite, dans sa nouvelle politique économique, de nous faire prendre conscience du nouveau défi posé à notre économie par le déficit commercial. Extrait:

«Le déficit de la balance commerciale du Québec augmente, représentant chaque année une perte de richesse qui ne cesse de s’amplifier.»

Le déficit commercial se dresse comme un mur sur le chemin de notre prospérité et ce monstre, malheureusement, sera toujours là au lendemain de l’Halloween.

Comment le terrasser ?

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Blog de prescyllia - Derniers préparatifs avant le départ

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Un week-end en Slovénie entre les Alpes et l’Adriatique

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En couple, en famille ou entre amis, la Slovénie est une destination idéale si vous êtes à la recherche d’un endroit où passer quelques jours de vacances. A moins de deux heures de Paris, vous y trouverez une diversité rare d’activités facilement accessibles.

Embarquez pour un vol pas cher direction Ljubljana et profitez de la charmante capitale ou de la nature romantique et sauvage des lacs de Bled et de Bohinj. Que vous souhaitiez vous évader quelques jours pour vous reposer et respirer le grand air ou pour vivre un week-end animé, la Slovénie à tout à vous offrir, à seulement deux heures de la France.

Ljubljana, capitale de charme

Étape incontournable de votre voyage, la capitale de la Slovénie est une ville ravissante et animée toute l’année. Son vieux centre historique invite aux balades le long de la Ljubljanica. Vous y découvrirez le quartier des trois ponts ainsi que la belle église des Franciscains. N’hésitez pas à flâner jusqu’au soir pour profiter de l’ambiance des nombreux bars et restaurants qui ne désemplissent pas les week-ends. Ne manquez pas non plus le marché de Plecnik, architecte slovène auteur de nombreux bâtiments dans la ville, qui accueille tous les samedis matins artisans et producteurs.

Pour un pique-nique ou une nouvelle balade dans le poumon vert de la ville, rendez-vous au parc Tivoli qui borde le centre ville ou au château qui surplombe la ville du haut d’une colline boisée pour admirer la vue à 360° sur Ljubljana.

Enfin, si vous souhaitez découvrir la vie artistique de la capitale, c’est dans le quartier de Metelkova qu’il faut vous rendre. Ces anciens baraquements militaires ont été transformés en galeries, studios d’artistes, centre culturel et bars.

Les Alpes à moins d’une heure

Idéalement située, Ljubljana est la porte d’entrée vers des sites naturels d’exception. Louez une voiture dans la capitale et partez faire le tour du lac de Bled. Avec son église baroque construite sur une île au milieu et son château médiéval perché en haut d’une colline, cette ville balnéaire est un petit paradis pour un séjour romantique. En hiver comme en été, n’hésitez pas à réserver une nuit d’hôtel pour profitez de la beauté du lieu.

Si vous désirez vous plonger un peu plus dans la nature, il vous suffit de poursuivre votre route de quelques kilomètres pour découvrir une nouvelle merveille offerte par la nature slovène. Le lac de Bohinj, moins touristique et plus sauvage, offre tout un panel d’activités. Au programme : randonnées, rafting, escalade, VTT, canoë…Vous êtes certain de vous dépensez dans le cadre exceptionnel des Alpes juliennes.

La côte adriatique

Si c’est la mer qui vous intéresse, dirigez vous alors vers le sud ouest de la capitale et explorez la ville côtière de Piran sur la côte adriatique. Classée monument historique, cette ville à l’influence vénitienne est située sur un bras de terre entouré par la mer. Encerclée par des murs d’enceinte, Piran est un bijou médiéval au patrimoine exceptionnel.

Photo : aikijuanma, PHOTOGRAPHRdotNET / Flickr cc.
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Les idoles de retour comment faire pour attendre jusqu’en mai

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Vous dire ma joie de voir réunies sur la même scène neuf comme dans 9 « célébrités » – c’est le communiqué qui emploie ce mot qui sonne comme une vulgarité  – provenant des deux côtés de l’Atlantique : Paul Daraîche, Patsy Gallant, Gérard Lenorman, Nanette Workman, Alain Barrière, Claude Valade, Didier Barbelivien, André Lejeune et Johanne Blouin (dans son hommage à Félix Leclerc, qui enterre plus profond l’auteur-compositeur). Les mieux pourvus vocalement restent tout de même les Québécois, sans doute aussi les plus copains avec la chirurgie esthétique. Les idoles, édition 2014, encore sept longs mois à patienter ! Mais quelle subtile idée de cadeau de Noël pour matante Pierrette qui, à chaque occasion, chante comme craie qui crisse « La ballade des gens heureux » et « Lady Marmalade ».

Nanette_Workman_Idoles_2014-550x309

• Colisée Pepsi, à Québec, les 2 et 3 mai, 418 691-7211, 1 800 900-7469, billetech.com

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PUBLIREPORTAGE Bâtir une meilleure chaîne logistique

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«Si la chaîne d’approvisionnement est mal gérée, l’entreprise (…) perd des occasions de réaliser des économies et d’éliminer le gaspillage.»

Tel un moteur automobile haut de gamme, la supériorité d’une chaîne d’approvisionnement performante tient non seulement à chacune de ses composantes mais aussi à l’efficacité optimale de leur interaction, pour obtenir la meilleure qualité à faible coût d’entretien. Une chaîne haute précision permet aussi des économies de temps et d’argent tout en haussant la productivité, la satisfaction des clients, la capacité concurrentielle et la rentabilité.

Alors qu’on peut conduire une voiture sans se soucier de la mécanique, il faut continuellement surveiller, ajuster et gérer une chaîne logistique pour maintenir sa performance supérieure, compte tenu du contexte changeant dans lequel on l’exploite.

Vu la complexité des marchés mondiaux, il ne suffit plus de vaquer aux activités traditionnelles de la chaîne d’approvisionnement, comme le traitement des commandes et l’expédition des marchandises. Les entreprises s’assureront aussi un avantage concurrentiel en gérant mieux les nouveaux risques mondiaux, notamment : fluctuations de change, hausse des prix de l’essence, possibilités de diversification sur de nouveaux marchés, nouvelles réglementations, responsabilité sociale, répercussions sur les marchés d’un changement de régime politique, nouvelles technologies et nouveaux circuits de commercialisation.

Le problème, pour la plupart des entreprises, est que le cours normal des affaires les accapare. Chacune a sa chaîne logistique – fondée sur une stratégie claire ou non – sans nécessairement posséder l’expertise ou les ressources internes pour en assurer la gestion optimale. Et même quand une société reconnaît le besoin de renforcer sa chaîne, il lui serait fastidieux de déterminer comment s’y prendre.

L’impact sur les PME

Ce constat est particulièrement vrai pour les PME qui, en raison de leur petite taille et d’un plus faible pouvoir de négociation, tendraient à planifier à court terme au lieu de voir grand.

La bonne nouvelle, selon Jacqueline McGinn, directrice du Groupe consultatif sur le commerce international (TAG) d’Exportation et développement Canada (EDC), est qu’il y a de plus en plus de ressources pour aider les entreprises canadiennes à comprendre et à optimiser leurs chaînes logistiques. Le TAG étudie les chaînes d’entreprises canadiennes sélectionnées à fort potentiel de croissance et explore avec elles des possibilités d’amélioration.

«EDC possède une myriade de données commerciales qu’elle utilise au profit des entreprises canadiennes pour stimuler le commerce canadien. Nos recherches indiquent que les grandes entreprises sont suffisamment avancées pour optimiser les chaînes d’approvisionnement, mais que les PME n’ont pas d’habitude les ressources voulues pour analyser ou renforcer les leurs et veulent être éclairées», explique Mme McGinn.

Avoir la cote

Le TAG a pris l’initiative de cerner des clients de taille moyenne à potentiel de croissance élevé en vue d’inviter leurs dirigeants à participer à son atelier d’une demi-journée afin d’évaluer leur chaîne d’approvi­sion­nement et explorer des pratiques exemplaires susceptibles de la monter d’un cran.

Le client y aborde l’un des quatre volets suivants, au choix : planification, approvisionnement, fabrication ou logistique en amont. Le TAG se fonde sur des référentiels largement reconnus, tel le modèle Supply Chain Operations Reference (SCOR®), pour faire l’évaluation comparative des activités et de la performance de la chaîne. Après l’atelier, EDC remet un rapport incluant les grands constats et les possibilités d’amélioration.

«Le but est d’aider nos clients à potentiel élevé à gérer une chaîne robuste qui accélérera leur croissance, indique Mme McGinn. Le commerce est fort complexe, chaque entreprise étant généralement à la fois fournisseur et acheteur. Si la chaîne d’approvisionne­ment est mal gérée, l’entreprise risque d’altérer les indicateurs clés de performance, dont la capacité de respecter les échéances et les budgets, et perd des occasions de réaliser des économies et d’éliminer le gaspillage.»

La combinaison gagnante

L’atelier d’EDC sur les chaînes d’approvisionnement a profité à plus de 40 clients, dont TWC (The Winning Combination) récemment.

Dotée d’une usine ultramoderne à Winnipeg, TWC est l’un des premiers fabricants et distributeurs nord- américains de produits de marque haut de gamme pour la santé, le mieux-être et les gens actifs. Ses clients sont des détaillants de partout au Canada, aux États-Unis, au Japon, en Australie et en Chine.

Exerçant un rigoureux contrôle de la qualité, elle s’assure que ses produits respectent ou excèdent la réglementation gouvernementale, peu importe le marché où ils sont vendus. Ses ventes à l’exportation représentent jusqu’à 20 % de son chiffre d’affaires, et cette part devrait augmenter.

«Une chose que j’ai vraiment appréciée était la possibilité de consulter un ingénieur industriel à l’atelier d’EDC», dit Derek Penner, chef de la direction de TWC. Rien ne vaut d’avoir un spécialiste nous indiquer des améliorations possibles – comme réorganiser notre entrepôt de façon à économiser de l’argent que nous pourrions réinvestir dans notre compagnie.»

M. Penner soutient que le programme a aidé à renforcer la stratégie d’affaires de son entreprise. «La nature très dynamique de notre créneau nous oblige souvent à prendre des décisions rapidement. Il importe de savoir où sont les risques et les possibilités et comment optimiser notre chaîne d’approvisionnement pour affiner notre cadre stratégique et notre processus décisionnel.»

Il ajoute que le diagnostic rejoint le but premier de son entreprise : servir sa clientèle. «Nos quatre piliers stratégiques sont l’orientation-client, l’excellence opérationnelle, l’exécution et la formation du personnel. Ceux-ci sont étroitement liés, dans la chaîne d’approvisionnement, à la R-D et aux activités de formation en leadership et de mentorat notamment, et appuient nos efforts pour mieux servir notre clientèle.

Il a été également ravi d’entendre les idées d’experts d’EDC en chaînes d’approvisionnement du secteur automobile. «Il est toujours enrichissant d’apprendre du nouveau des autres secteurs et de voir si leurs idées pourraient s’appliquer au nôtre», dit-il.

Pour Ralf Miner, directeur principal de comptes à EDC, c’est le potentiel de croissance rapide de TWC qui l’a impressionné. «Elle s’apprêtait à lancer deux de ses produits (une menthe vitaminée et une boisson protéinée dont l’emballage spécial prolonge sa durée de conservation) et vient d’obtenir un contrat du géant pharmaceutique américain Walgreens.

«Du jour au lendemain, TWC faisait de la fabrication, de la logistique et de l’expédition à l’étranger tout en recherchant du financement pour son emballage. Comme nous lui émettions une lettre de crédit et l’aidions à proroger les délais de paiement, nous en avons profité pour revoir sa chaîne logistique. Nous visons à bâtir des partenariats de confiance et à faire savoir aux entreprises canadiennes que nous pouvons contribuer à leur dialogue stratégique.»

Les commentaires que Mme McGinn et son équipe reçoivent à propos du programme d’EDC sont positifs. Les clients estiment également utile le fait que tous les membres de leur équipe de direction y apportent leurs différentes perspectives.

L’article Bâtir une meilleure chaîne logistique est offert par le magazine d’Exportation et développement Canada, Exportateurs avertis (hiver 2013). Tous droits réservés. Pour lire d’autres articles d’Exportateurs avertis, rendez-vous au www.edc.ca.

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Insolite 21 exemples selon lesquels les Français seraient plus trashs que les Américains

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france

Chelsea Fagan a recensé avec humour 21 exemples selon lesquels les « Français seraient plus trashs que les Américains ». Cette blogueuse américaine du site Thought Catalog explique vouloir « espérer que les Américains cessent de considérer les Français comme des cosmopolites sophistiqués, mais les voient plutôt comme d’adorables cousins ».

Découvrez les 21 arguments :

1 – Nicolas Sarkozy et son « Casse toi pov’ con »
2 – Francky Vincent et son titre « Tu veux mon zizi »
3 – La Marseillaise
4 – DSK et ses affaires de moeurs
5 – Sébastien Tellier et sa présence à l’Eurovision
6 – Nos chansons paillardes
7 – Fatal Bazooka
8 – La télévision française et sa ressemblance avec la télévision américaine
9 – Les traductions françaises des titres de films
10 – Les publicités Banania
11 – La présence de Jean-Marie Le Pen au second tour en 2002
12 – Le débat entre Jacques Chirac et François Mitterrand en 1988
13 – La télé réalité française
14 – La popularité de la chanson « Quand il pète il troue son slip »
15 – Les gens qui urinent dans la rue
16 – Le groupe Sexion D’Assaut
17 – Les manifestations contre le mariage pour tous
18 – Le Tumblr WTF Belleville
19 – Gérard Depardieu
20 – Le sandwich jambon beurre
21 – Nabilla

[Photo]

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Quizz voyage spécial le monde en 20 questions

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Pour ce 50e quizz, nous avons décidé de faire un quizz voyage spécial le monde en 20 questions. 10 questions vont porter sur la France et 10 autres sur le reste du monde.

Bonne chance !

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Blog de Gil - Lieux de Roches Rouges

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Paul McCartney un nouveau disque et une relation amour-haine

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paul-mccartney-new-hbnt-10Ce mardi arrive en magasin le tout nouveau disque de Paul McCartney, New.

Cet album est un retour aux chansons originales pour l’ex-Wings après un très inutile détour par les reprises jazz  de type «crooner de fin de semaine» de son disque Kisses on the Bottom.

Le premier extrait de New, sorti il y a quelques semaines et que vous pouvez écouter ci-dessus, laissait présager le meilleur.

Mais à l’écoute de ce morceau très très McCartney-esque, on était en droit de se demander : sera-t-il si nouveau, ce New ? Hé bien oui. Juste assez.

On sent l’ex-Quarrymen tenter d’être le plus possible de son temps dans l’habillage de ses chansons. Il y a donc une petite touche électro par-ci par-là et le mixage est très actuel (c’est-à-dire, trop souvent, un brin trop compressé).

N’arrivant pas à choisir un seul réalisateur, Sir Paul a plutôt jeté son dévolu sur quatre d’entre eux. Force est d’admettre, malheureusement, que ça se sent. L’album manque d’unité dans les textures, les sons et les intentions.

Si vous êtes un fan de l’ancien mari de Linda McCartney ou avez déjà été un fan, allez jeter une oreille à New. Dans les montagnes russes que sont ses albums depuis la fin des Beatles, celui-ci est plus près du sommet que du creux en fait de qualité.

Maintenant, parce qu’il faut bien se vider le cœur une fois de temps à autre, laissez-moi profiter de l’occasion pour vous parler de ma relation avec Paul McCartney.

Avertissement : Si vous êtes un super méga fan de Paul McCartney,
vous allez grincer des dents si vous lisez plus loin que ce point.
Vous voilà avertis.

Paul et moi : ou quand un blogueur incapable d’écrire une chanson se permet de dire du mal du plus grand artiste pop du XXe siècle

J’entretiens une relation amour-haine avec Paul McCartney. Même que je ne comprends pas ceux qui arrivent à l’aimer sans compromis. Je ne vois pas, en fait, comment on peut aimer Paul McCartney en entier. Même à l’époque des Beatles.

Parce que Paul des Beatles, c’était celui capable de présenter avec autant d’entrain un morceau de génie pur comme «For no one»…

… et, trois années plus tard, un rebut complet comme «Maxwell’s Silver Hammer».

(Bien sûr, il se trouve des gens pour la trouver très bonne, Maxwell.  Évidemment. C’est un choix relativement personnel de ma part, qui sert à une démonstration elle aussi relativement personnelle.)

Croyez-le ou non, c’est l’une des chansons qui a pris le plus de temps aux Beatles à enregistrer. On accuse souvent Yoko Ono d’être responsable de la fin des Beatles, mais soyons sérieux : seriez-vous resté longtemps dans un groupe qui passe des journées complètes à travailler (et donc à entendre à répétition) cette chanson ?

Mais que voulez-vous, Paul la trouvait vraiment bonne, sa chanson. Il voulait en faire un «single». Ce qui n’arriva jamais.

Paul n’a pas de jugement. Je le juge pour ça.

C’est, au fond, le nœud de mon problème avec Sir Paul : l’artiste a un talent incroyable… mais bien peu de goût. Ou de jugement.

Quand McCartney écrit 30 chansons, il enregistre les 30 chansons. Il semble avoir bien peu de flair quant à ce qui fait une bonne chanson ou pas. Le malheur, son malheur, c’est qu’en tant qu’ex-Beatles, intouchable, immortel, gars-à-qui-on-ne-dit-pas-non, personne ne semble être là pour le lui dire.

Il est chanceux, le McCartney. Avec son talent naturel impossible, il a une très bonne «moyenne au bâton». Sur les trentes chansons, un bon nombre sont d’assez bonne qualité. C’est peut-être la raison pour laquelle il n’a jamais eu à apprendre à vraiment faire un tri.

Paul a récemment avoué en entrevue qu’il avait complètement oublié certaines des pièces qui se trouvent sur ses albums solos. Il écoute un disque, son propre disque, et découvre des chansons. C’est vous dire à quel point le tri de départ était faible.

Mais bon, pourrait-on lui en vouloir d’avoir oublié, disons, «Où est le soleil» ?

Je rêve d’un monde où le bassiste végétarien aurait sorti deux fois moins d’albums, laissant à chaque fois de côté les pièces médiocres, pour n’enregistrer que ses moments de génie.

Paul McCartney est au sommet de son art quand il a autour de lui des gens pour diriger son flux créatif. Dans les Beatles unis du début, une mauvaise chanson était généralement écartée (sauf pour faire plaisir à Ringo). Dans les Beatles divisés de la fin, on pouvait passer trois jours sur «Maxwell’s Silver Hammer».

Le dernier bon moment discographique de Macca remonte à l’album Chaos and Creation in the Backyard, en 2005. Il travaillait alors avec le réalisateur Nigel Godrich, qui s’est permis de le bousculer un peu et de dire non à certaines chansons. Ça paraît.

Ça donne droit à de beaux moments comme «Too Much rain» :

Non Paul, ce n’était pas toujours mieux dans le bon vieux temps

Paul McCartney, c’est aussi un éternel nostalgique, au point où il est insupportable en entrevue. Quand on lui pose une question, même sans mentionner les Beatles, il y a une chance sur deux pour que ça nous ramène aux Fab Four. Tout le temps.

Ce n’est pas nouveau : déjà du temps des Beatles, Paul était nostalgique des Beatles. Je me souviens avoir lu une entrevue faite entre les disques Revolver et Sgt. Pepper’s. Il racontait qu’il aimerait que les Beatles reviennent à leurs sources, à ce qu’ils faisaient sur la scène de The Cavern, qu’il s’ennuyait de leurs belles années à Berlin. Pfff…

Moi, lisant une entrevue avec Paul McCartney

Sur son nouveau disque, New, il y a même une chanson au sujet des Beatles : «Early Days».

Il n’est pourtant pas resté coincé aux années Beatles dans sa musique. Il n’est pas musicalement pris dans une époque passée, comme plusieurs de ceux qui ont tenté de traverser les décennies. Il a toujours écrit de nouvelles chansons et sorti de nouveaux albums, relativement en phase avec le son de l’époque.

Entendrez-vous ces nouvelles chansons si vous allez le voir en spectacle ? Ho que non ! En spectacle, Paul McCartney offre un paresseux «best of» des chansons qu’on dit incontournables, et rien d’autre.

Paul, tu es un artiste ! Respecte-toi !

Ho, oui oui, je sais, vous allez me dire qu’il joue ce que le public veut entendre. Lui-même dira qu’il fait le juke-box par respect pour les gens venus l’écouter. Or, je ne dis pas de ne jamais jouer «Hey Jude». Je dis que s’il ne joue QUE «Hey Jude», c’est à lui qu’il manque de respect. En spectacle, Paul McCartney renonce carrément à son art, il refuse d’avancer. Il n’est que nostalgie.

Il y a pire encore que de jouer «Yesterday» sur scène : il y a jouer «Yesterday» accompagné par UN SYNTHÉTISEUR ! Pas de vraie section de cordes en tournée pour Paul. Pas de vrais cuivres non plus. Le solo de trompette de «Penny Lane», il est donc joué avec un son de karaoké cheap :

Ce serait trop coûteux de traîner cordes et cuivres ? Allons donc ! Les Cowboys Fringants ont déjà fait une tournée avec une section de cuivres !

Pour moi, rien ne dit «manque de goût» et «je suis là pour l’argent» plus que cette utilisation de synthétiseurs. Ça me dit aussi à quel point Paul McCartney n’est pas conscient de ce qu’il a entre les mains et entre les oreilles.

Paul, tu gaspilles (ton talent)

Il arrive donc que je déteste sincèrement Paul McCartney. Je le déteste de gaspiller ainsi un talent qui semble venu directement des dieux.

Voilà. Mon problème avec Paul McCartney, c’est qu’à chaque fois qu’il décide de passer du temps et de l’énergie sur une chanson faible, c’est une chanson géniale qui ne voit peut-être pas le jour.

Comme si Mozart avait perdu son temps à écrire «Elle est morte la vache à Maillotte», plutôt que d’écrire son Requiem.

8 moments de génie trop peu connus de Paul McCartney

Pour célébrer son génie, et pour vous montrer que je ne suis pas que haine et mauvaise foi, laissez-moi vous offrir une petite sélection musicale regroupant huit moments fabuleux de la carrière de Paul McCartney. Des moments trop peu souvent célébrés, trop peu connus.

Cliquez sur le bouton «Play» dans le carré ci-dessous pour les entendre.

«Dear Boy», pièce tirée du beaucoup trop méconnu album Ram, de loin, le meilleur album solo de Paul McCartney.

«Goodbye», une chanson que McCartney a offerte à la chanteuse Mary Hopkin. La version d’Hopkin est complètement gâchée par une surréalisation, mais le démo de Paul est parfait.

«Coming up», interprété par Alexis Taylor, chanteur de Hot Chip, sur son album Rubbed Out. Ici, c’est le contraire : la version de Paul McCartney est insupportable, alors que la reprise de Taylor est formidable.

«Junk», une chanson de l’époque des Beatles que McCartney n’a véritablement endisquée que quelques années plus tard. Le démo proposé sur le volume 3 de l’Anthology est simplement magnifique.

«Come and get it», par Badfinger. Chanson écrite et réalisée par McCartney, pour un groupe signé sur Apple, l’étiquette des Beatles.

«Here Today», de l’album Tug of War, album autrement assez faible. Une chanson écrite en l’honneur de John Lennon, comme quoi la nostalgie de Paul peut parfois donner de grands moments. Émouvant au possible.

«Penny Lane», par Les Sinners. Non, ce n’est pas vraiment une bonne reprise, pas plus que les 1000 reprises du genre qui ont plu sur le Québec à l’époque. Mais même la pire des reprises des Beatles reste agréable, ce qui en dit long sur la valeur des chansons du tandem Lennon-McCartney. Des chansons que même Michèle Richard n’arrivait pas à briser.

«Too much rain», de l’album Chaos and Creation in the Backyard. J’en ai parlé dans le billet et, depuis, je ne peux plus m’empêcher de l’écouter.

«Let me roll it», de l’album Band on the run. Parce que Paul sait aussi rocker intelligemment.

***

Et vous? Me trouvez-vous trop dur avec le grand Paul? Quel serait votre chanson préférée de Paul McCartney?

Paul McCartney, réagissant à ce billet de blogue.

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Blog de chrisdjo34 - Loreto

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Blog de chrisdjo34 - Loreto!!!
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Semaine 4

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Au Canada comme en France on oublit jamais le gouter (bon c'est vrai qu'ici ils sont quand même costaud!!)Delphine & Louise  On soutient aussi l'équi
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thailand

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Guten tag auf thailaendisch!Koerperlich bin ich gut in bangkok gelandet. Die seele kann ja bekanntlich nur zu fuss gehen und holt mich nur langsam ein. Der selbstinszenierte rausschmiss aus dem behueteten kanada bietet so einiges an emotion
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Countryside

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Allez, fini la ville. Pas eu le temps de finir mes fabuleux récits à San Francisco mais je le ferai peut-être plus tard... en attendant un avion ;-) C'est incroyable comme le temps passe vite qua
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Week end de LAction de Grace

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Arrivé vendredi soir après notre dinde de Thanksgiving et retour lundi dans l'après midi, 3 jours au milieu de nulle part, c'était un weekend exceptionnel, du beau temps, des amis, des activités, bref je vous lai
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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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