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Le flou grandissant entre vie privée et vie professionnelle des voyageurs

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Un récent sondage mené par IPSOS pour le compte des hôtels Pullman indique la présence d’un flou de plus en plus présent entre vie privée et vie professionnelle chez les voyageurs internationaux qui se déplacent régulièrement par affaires ou pour leur travail. Une réalité qu’on attribue essentiellement à l’omniprésence des téléphones multifonction, tablettes numériques et autres ordinateurs portables.

Ainsi, parmi les 2252 voyageurs assidus, provenant de sept pays, qui furent interrogés pour les fins de ce sondage, il appert que:

-43 % emportent toujours avec eux l’un ou l’autre de ces appareils électroniques portables, lorsqu’ils partent en vacances ou qu’ils voyagent pour le plaisir;

-89 % estiment que ces appareils leur permettent non seulement de gérer leurs déplacements d’affaires, mais aussi de garder le contact avec leurs proches;

-79 % d’entre eux apprécient cette nouvelle façon d’organiser leur vie privée et leur vie professionnelle;

-Même si la plupart des voyageurs assidus reconnaissent les impacts négatifs de ce chevauchement entre vie privée et vie professionnelle, 83 % d’entre eux croient que le fait de posséder un appareil électronique leur permet de travailler plus librement et d’améliorer la façon dont ils gèrent leurs responsabilités;

-73 % des répondants utilisent leurs appareils électroniques à des fins personnelles durant les heures de bureau, et 80 % trouvent cette situations normale, mais 50 % d’entre eux sont cependant pris de remords lorsqu’ils ne peuvent consacrer à leurs proches le temps passé à utiliser leurs gadgets;

-43 % des répondants avouent travailler grâce à leur appareil électronique avant d’arriver au bureau;

-18 % des personnes interrogées lisent ou envoient des courriels professionnels dans le cadre de leur vie privée, et 18 % font de même lorsqu’ils sont à table en famille ou avec leurs amis;

-mais 69 % d’entre eux (et 85 % des Chinois interrogés) planifient leurs week-ends ou leurs vacances durant les heures de bureau.

La perception des voyageurs face aux appareils électroniques, de même que l’utilisation de ceux-ci, varie d’ailleurs selon les pays. En France, 59 % des répondants les voient davantage comme une source de stress, et tant les Français que les Allemands rechignent à confondre de la sorte vie professionnelle et vie privée.

Au contraire, Chinois et Brésiliens – qui figurent parmi les voyageurs les plus branchés – n’y voient pas d’inconvénient et considèrent même que ces appareils les aident dans le développement de leur carrière.

Enfin, près de la moitié des Français et des Chinois se sentent à l’aise d’utiliser les appareils électroniques fournis par leur employeur à des fins personnelles, «parce que leur travail a un impact sur leur vie privée».

En moyenne, un tiers des répondants – tous pays confondus – passent 30 minutes par jour à utiliser ces mêmes appareils à des fins privées, parce qu’ils estiment que c’est leur «pause-café»…

Trouvé via Skift.

Pour consulter les résultats (en anglais) du sondage, c’est par ici.

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1er Amour cauchemar d’une nuit d’été

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Ouille. Le choc est brutal. Le jeune Antoine, à l’aube de l’adolescence, n’est certainement pas près d’oublier son premier amour.

Pendant l’été de ses 13 ans, qu’il passe avec sa famille dans un chalet dans une île du Saint-Laurent, Antoine (Loïc Esteves) tombe follement amoureux d’Anna (Marianne Fortier), la voisine, de quelques années son aînée. Subjugué par sa beauté et par son air cool, il boit ses paroles et profite de chaque instant où il a la chance d’être avec elle. Mais un événement assez traumatisant pour un jeune ado viendra tout chambarder…

Réalisé avec beaucoup de finesse par Guillaume Sylvestre, 1er amour est inspiré d’une nouvelle écrite par le russe Ivan Tourgueniev, il y a 150 ans. Comme quoi les histoires d’amour traversent le temps sans peine.

Sylvestre est parvenu à maintenir une tension tout au long de ce film ou rien n’est tout à fait noir ni tout à fait blanc. Le père d’Antoine (Benoît Gouin) et la mère d’Anna (Sylvie Boucher) ont déjà été amoureux et n’ont pas du tout l’air de se déplaire. On s’étonne d’ailleurs que ce ne soit que le hasard qui fait qu’ils ont loué des chalets voisins… Anna est entourée de jeunes garçons avec qui elle semble avoir des aventures occasionnelles, la mère d’Antoine (Macha Grenon) a même l’air de fliret avec l’un d’eux à certains moments. Bref, personne, sauf Antoine, n’est blanc comme neige dans cette histoire.

Le film souffre d’un départ lent. L’histoire met du temps à se placer et tourne à vide à quelques reprises. Évidemment, tout cela est bien vite oublié une fois le choc révélé. Mais disons que pour les 45 premières minutes on se demande vraiment où s’en va cette affaire.

La révélation du film est bien entendu le jeune Loïc Esteves, superbe dans ce rôle de jeune ado perturbé, qui connaît ses premiers émois amoureux. Taciturne, timide, comme le sont la plupart des ados devant une belle fille, il donne à son personnage une grande crédibilité. Et quelle bouille!

Marianne Fortier, dans un rôle à mille lieues de celui d’Aurore l’enfant martyr qui l’a révélée au grand public, prouve ici qu’elle a la trempe d’une grande actrice.

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Blog de cocogallylis - boom en avant

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Emplois fin de hémorragie

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Les récentes données sur le marché de l’emploi au Québec ne sont pas vraiment réconfortantes, mais elles sont meilleures que celles des derniers mois.

D’abord les bonnes nouvelles. Le taux de chômage passe de 7,9% à 7,6% et le Québec ajoute 15 000 emplois de plus. Les optimistes et les plus partisans s’arrêteront là.

Relativisions un peu ces statistiques. Le taux de chômage a surtout baissé en raison d’une baisse de la population active et tous les emplois supplémentaires sont des jobs à temps partiel.

La tendance du marché de l’emploi reste donc préoccupante. Le Québec aurait perdu 500 emplois à temps plein en septembre. C’est peu et on ne me fera jamais croire que les données mensuelles de Statistique Canada atteignent ce niveau de précision. Cela veut quand même dire que l’économie québécoise a encore de la misère à créer des emplois à temps plein.

Au cours des 12 derniers mois, le Québec n’a ajouté que 6400 emplois à temps plein. Depuis janvier, il en compte 55 000 de moins. On a beau se justifier en évoquant la situation économique internationale, comme l’a fait Nicolas Marceau cette semaine, les autres provinces canadiennes ont ajouté 146000 emplois à temps plein depuis le début de l’année.

Cela dit, le Québec ne fait pas bande à part, car la création d’emplois est très inégale à travers le pays. Les provinces atlantiques, le Manitoba et la Colombie-Britannique se trouvent dans une situation comparable à celle du Québec.

Les nouveaux emplois se créent en Ontario, en Saskatchewan et en Alberta. Depuis septembre 2012, la Saskatchewan a créé plus d’emplois et plus d’empois à temps plein que le Québec, qui est pourtant presque 8 fois plus peuplé que la province des Prairies.

 

 

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Voyagez moins bêtes avec Aventuresnouvellefrancecom

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Aventures Nouvelle France existe depuis plus d’une dizaine d’années au Canada. Ce qui lui a permis de continuer d’exister et de se développer, c’est la passion et l’amour de ce territoire qui animaient ses fondateurs. L’un des axes de la philosophie d’ANF était de transmettre cette passion, et donc tout naturellement cette culture québécoise et / ou canadienne. Des séjours culturels et ludiques AventuresNouvelleFrance.com a fait le choix de ne …
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Voyagez moins bêtes avec Aventuresnouvellefrancecom

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Aventures Nouvelle France existe depuis plus d’une dizaine d’années au Canada. Ce qui lui a permis de continuer d’exister et de se développer, c’est la passion et l’amour de ce territoire qui animaient ses fondateurs. L’un des axes de la philosophie d’ANF était de transmettre cette passion, et donc tout naturellement cette culture québécoise et / ou canadienne. Des séjours culturels et ludiques AventuresNouvelleFrance.com a fait le choix de ne …
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Un nouveau mur à la frontière turque

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Malgré les timides démentis des officiels turcs, les habitants de la province de Mardin n’en démordent pas : la Turquie a amorcé la construction d’un mur de 2 mètres de haut le long de sa frontière avec la Syrie (photos).

C’est le deuxième mur que la Turquie choisit d’élever le long de sa frontière méridionale, et même si ce n’est qu’une fraction de la frontière longue de 900 kilomètres, l’objectif est de cibler des zones plus poreuses. Au mois de mai dernier, Ankara avait décidé de blinder la zone de Cilvegozu au nord d’Alep en élevant un double mur sur 2,5 kilomètres. Et en ce mois d’octobre, c’est en pleine zone urbaine que les travaux débutent : en effet, si ce n’était de la ligne frontalière, Nusaybin en Turquie, et Kameshli en Syrie feraient partie de la même agglomération. Comme toujours les villes jumelles sont des zones de culture commune mais aussi des zones de passage, de trafic. Bien souvent, et jusqu’à ce que les discours sécuritaires s’en mêlent, il n’y a pas pour ainsi dire pas de démarcation.

Mais le conflit en Syrie a généré des flots de réfugiés considérables vers le Nord (ils sont 500 000 environ en Turquie, soit le quart des personnes qui ont fui le territoire syrien) et la violence franchit parfois la frontière (comme en février  et en septembre 2013). La difficulté, pour le gouvernement turc, est la maîtrise de son territoire : construire un mur permet de créer des zones de transit obligées, là où auparavant le franchissement était relativement aisé.

Cette nouvelle construction confirme donc la progression du blindage des frontières au Moyen-Orient mais aussi dans le monde :

StatsMurs

Source : Toujours plus de murs dans un monde sans frontières : Élisabeth Vallet d’après données compilées

La Chaire Raoul-Dandurand organise les 17 et 18 octobre prochain un colloque sur les murs frontaliers et le blindage des frontières.

Élisabeth Vallet

Professeure associée au département de géographie de l’UQAM et directrice de recherches à la Chaire @RDandurand @UQAM

Suivez-la @geopolitics2020

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Gabriel Nadeau-Dubois et les élites déconnectées

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Photo ©Josué Bertolino

Photo ©Josué Bertolino

« Je fais partie de la première génération qui n’a pas connu le mur de Berlin. Je suis né en 1990, quelques mois à peine après son effondrement. J’ai vu le jour et j’ai grandi au sein d’un monde plus que jamais contenu dans un seul système politique et économique. La fin de la guerre froide a signé l’arrêt de mort de régimes politiques liberticides, mais elle a aussi créé l’illusion qu’aucune autre option n’existait que la mondialisation économique, la subordination de la souveraineté démocratique aux lois anonymes du capital. De la même manière, au Québec, aussi loin que je puisse me souvenir d’événements politiques, je n’ai vu que des gouvernements néolibéraux prendre le pouvoir et, cela va de soi, privatiser les institutions publiques. Le Parti québécois (PQ) de ma génération, c’est celui de Lucien Bouchard, pas celui de René Lévesque.

Dans ce monde où tout semble joué d’avance, ma génération devait inaugurer la « fin de l’histoire ». Cette fin de l’histoire s’avère finalement n’être que le commencement d’une autre. Un nombre grandissant de personnes se trouvent aujourd’hui dans une impasse. Les jeunes en particulier paient dans de nombreux pays un très lourd tribut à la bêtise de l’économie politique néolibérale. C’est dans un contexte de bouillonnement politique mondial que le mouvement étudiant d’ici a surgi.

En Europe, en Amérique latine et même chez nos voisins du Sud, une part de plus en plus importante de la population refuse la direction imposée à notre monde par ses élites. Partout les slogans se font écho, partout des personnes travaillent à rouvrir les possibles, à réactiver l’imagination politique des peuples, après trois décennies de conformisme gestionnaire à la Thatcher.

On a certainement là un élément de réponse à la question qu’on m’a posée si souvent depuis la fin de la grève : qu’est-ce qui explique que le conflit ait été si important ? Certes, il y a eu certains facteurs qui appartiennent à la conjoncture particulière du Québec. La grève générale illimitée était dirigée contre un gouvernement affaibli par les scandales de corruption et qui suscitait le mécontentement d’une bonne partie de la population. Ce contexte politique a sans aucun doute contribué à amplifier la mobilisation étudiante du printemps 2012. Il y a ça, mais il y a plus. L’épuisement social et politique du projet conservateur des 40 dernières années est à mon avis une explication plus profonde de la force incroyable de la protestation du printemps 2012.

Contrairement à ce que se sont plu à dire certains ministres libéraux ou chroniqueurs — il m’arrive encore de les confondre —, la lutte contre la hausse des droits de scolarité n’a jamais servi de prétexte pour atteindre des objectifs politiques « extrémistes » inavouables. Dès le départ, les militants du mouvement étudiant étaient tout à fait conscients de la nature politique de leur mobilisation. Ils ne s’en sont jamais caché. Les discours des étudiants du cégep de Valleyfield et du collège de Maisonneuve, au commencement de la mobilisation, parlaient déjà de redistribution de la richesse, de démocratie et de fiscalité. L’enjeu fondamental, c’était l’éducation. Mais il se trouve qu’on ne peut évoquer un tel enjeu sans ouvrir un débat plus large sur la finalité de l’ensemble des institutions collectives. Parce que l’éducation se trouve au cœur du projet social et culturel des sociétés. Nous savions pertinemment qu’un débat sur l’accessibilité de l’université engageait un affrontement politique et culturel plus large. Les libéraux auraient aimé faire passer leurs propres objectifs pour de simples mesures administratives. Mais ils savaient bien, eux aussi, que la hausse des droits de scolarité et le virage tarifaire n’étaient pas de simples mesures administratives, mais la manifestation d’une volonté de changer l’orientation et la finalité des institutions publiques. L’entêtement qu’ils ont mis à refuser le dialogue ne relevait-il pas du dogmatisme idéologique ? S’ils sont tombés des nues, en 2012, c’est que, comme bien des gens, ils estimaient que plus rien dans la société ne s’opposait à leurs politiques conservatrices. Ils ont péché par excès de confiance. Peut-être ont-ils cru que l’histoire était bel et bien terminée ?

On sait maintenant que l’histoire n’est jamais finie. Il y a toujours un printemps qui se tient en coulisse.»

tenir-teteTenir tête, par Gabriel Nadeau-Dubois
Lux Éditeur
En librairie depuis le 10 octobre.

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Insolite des lunettes pour traduire le japonais bientôt en vente

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japon

L’opérateur de télécommunications mobiles japonais, NTT Docomo, développe en ce moment des lunettes pouvant traduire le japonais, rapporte La Tribune. Accompagnées d’une mini-caméra, elle permettraient de lire parfaitement le japonais.

La traduction s’affichera sur les lunettes. Ce système pourrait aider les nombreux touristes étrangers à comprendre directement la langue du pays du soleil levant.

[photo]

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Orléans portrait de Jeanne avec béret à plumes

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JEANNE.jpg

  La Jeanne du « Tableau des échevins » (1581)

En notre bonne ville d'Orléans, sis dans une salle du superbe hôtel Groslot, trône un portrait assez original de Jeanne d'Arc.

La dame n'y est nullement représentée, comme il se doit, en armure délicatement ceintrée à la taille, mais en robe décolletée à taille haute, et béret à cinq plumes sur la tête.


Il s'agit d'un portrait de Jeanne commandé entre 1557 et 1581 par les échevins d'Orléans. Une vision romantique à souhait, sortie de l'imaginaire de l'artiste de l'époque.

P1380436.JPG

Pour admirer Jeanne en armure, une statue de bronze réalisée par Marie d'Orléans, fille de Louis-Philippe en 1840, trône sur le perron de l'hôtel Groslot. Une armure percée de trous, car endommagée pendant la seconde guerre mondiale

.

Jeanne d'Arc par la princesse Marie d'Orléans

Source : Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes

 

 

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La Dimora élégance et simplicité

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oletta

Le paradis sur Terre existe. Il se trouve en Corse. Plus précisément à 4 km de Saint-Florent. L’hôtel de charme, La Dimora propose une piscine extérieure, un spa ainsi qu’un jardin luxuriant.

Élégance et simplicité sont les maitres mots des chambres. Entouré d’un parc paysager aux essences endémiques, vous pourrez vous détendre pendant votre séjour.

La Dimora est le point de départ idéal pour découvrir la région. Une base nautique se trouve à proximité. Vous pourrez donc vous initier à la voile, au jet ski ou encore au ski nautique. Vous pourrez aussi pratiquer des activités sportives, ludiques et culturelles de Saint-Florent.

Hôtel la Dimora

Rte de St Florent Plaine d’Oletta
20232 OLETTA
04.95.35.22.51

[Photo]

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Des bestioles féroces à Wellington

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Tiens, aujourd'hui il fait beau! On en profite pour quitter notre précieuse place de "parking" gratuite (qui nous sert aussi de camping) pour aller découvrir les alentours proches de Wellington. Direction, la péninsule de Miramar à l'Est de la ville. On commence avec les Weta Caves. C'est une[...]
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Canada sur la route des baleines 2/2

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baleine

Vous avez apprécié nos visites de Montréal et de Québec City ? Alors poursuivons notre route plus au Nord, pour aller à la rencontre des grands mammifères marins de l’estuaire du fleuve Saint-Laurent. En voiture, puis en bateau !

Pour voyager dans les grands espaces canadiens en toute liberté, il faut louer une voiture à Québec (ou à Montréal). Commence alors un road trip inoubliable, qui remonte le long de l’estuaire du Saint-Laurent, sur sa rive Nord. Sur cette première portion du voyage, peu de chances d’observer un cétacé depuis la terre ferme, mais les paysages naturels tout au long de la route n’ont pas d’équivalents en Europe. Partout des forêts, des lacs, des rivières, baignés d’une lumière vraiment particulière. Le dépaysement est total.

Tadoussac : la porte du paradis marin

Quelques 220 kilomètres plus loin, nous voilà arrivés à Tadoussac. C’est un petit village qui compte quelques centaines d’habitants seulement, mais l’un des plus beaux de tout le Canada. Il est aussi célèbre pour son festival de la chanson qui se déroule chaque mois de juin et les animations quotidiennes du Café du Fjord.

Mais Tadoussac est avant toute chose le point de départ de la route des baleines. Le village se situe à la confluence du Saint-Laurent et de son affluent, le Saguenay. Prenez la rencontre de ces deux cours d’eau, ajoutez l’effet de la marée océanique qui remonte dans l’estuaire, et vous obtenez les conditions parfaites pour les cétacés ? Les baleines adorent.

Vols Montréal

Photo : Wikipedia

Le Centre d’interprétation des mammifères marins : avant de se jeter à l’eau (pourvu que cela ne reste qu’une image), la visite de cet espace “prépare idéalement à une excursion d’observation de ces géants ou offre une excellente alternative à une telle sortie en mer”, comme l’indique son site internet. On y découvre un cachalot de 13 mètres de long, des squelettes, des films inédits et tout l’univers sonore et visuel des baleines.

  • Site internet du CIMM
  • Adresse : 108, rue de la Cale-Sèche, Tadoussac (Québec)

A ce stade, plusieurs options (cumulables entre elles) s’offrent à nous : faire une sortie en mer ou poursuivre votre route vers le Nord le long de la route des baleines.

Observer depuis la côte : à partir de Tadoussac, la route longe l’estuaire sur plus de 1000 kilomètres pendant lesquels vous aurez toutes les chances de faire des observations de baleines depuis la terre ferme avec des jumelles, jusqu’à Blanc-Sablon et l’Océan. Une idée géniale : traverser l’estuaire avec son véhicule (dans un ‘traversier”) pour rejoindre la côte sud et la fabuleuse région de Gaspésie.

Sortir en mer, en bateau ou en… : pour approcher des mammifères marins, il nous faut passer par une agence qui organise des excursions au départ de Tadoussac. C’est relativement cher, mais l’expérience est inoubliable. Au fait : il est possible de faire une sortie en bateau (le plus commun), en canot pneumatique (un peu plus impressionnant) ou en kayak (pour ceux qui ont le cœur bien accroché).

Elles sont là !!!

Prenez le temps de regarder cette vidéo. Les images sont superbes, et la musique aussi. Il s’agit du groupe islandais Sigur Ros.

Photos : Micdes 2013idirectori, jeanpierelavoie / Flickr cc.
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Québec nos programmes sur mesures

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québec-charlevoix

Le Québec est un très vaste territoire, riche en parcs et ressources naturelles. Nous vous proposons deux programmes qui vous permettront d’apprécier l’atmosphère unique de ses villes et la beauté époustouflante des paysages.
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Des chefs de train payés aussi cher que des chirurgiens

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Photo: Christian Uhrig/Getty Images

Photo: Christian Uhrig/Getty Images

En Australie, un chef de train employé par la société minière Rio Tinto est payé aussi cher qu’un chirurgien aux États-Unis! Pas étonnant que l’entreprise projette de les remplacer par des robots, comme le mentionne cet article paru récemment dans Bloomberg.

Les travailleurs australiens ont profité du boum dans l’industrie minière depuis 10 ans pour s’enrichir. À Pilbara, dans l’ouest du pays, la compétition entre les entreprises qui exploitent des mines de fer est telle que les chefs de trains qui transportent le minerai gagnent maintenant jusqu’à 224 000 $ par année.

C’est dans ce contexte que Rio Tinto a annoncé en juin dernier qu’elle allait investir plus de 518 millions de dollars pour mettre au point un réseau de trains sans conducteurs pour transporter son minerai de fer. On prévoit que ce système automatisé et contrôlé à distance sera fonctionnel dès 2014.

En comparaison, au Québec, un chef de train pour une grande société minière gagne en moyenne de 52 000 $ à 66 000 $ par année. Ce montant grimpe à 81 000 $ s’il travaille pour une société ferroviaire comme le CN, selon le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie du transport ferroviaire au Québec.

Verrons-nous un jour ces salariés remplacés par des robots comme en Australie? La question de la sécurité de ce genre de système se pose chez nous en particulier depuis la tragédie ferroviaire de Lac Mégantic, qui a fait 50 morts. Est-on prêt à éliminer le risque d’erreur humaine en se fiant uniquement au jugement d’un robot?

Rio Tinto, estime qu’elle améliorera ainsi non seulement sa productivité mais aussi la sécurité de ses convois. Ses locomotives seront entre autres munies d’un régulateur de vitesse et d’un mécanisme de détection qui activera les freins automatiquement devant un obstacle sur les rails.

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La campagne d’idées de Marcel Côté

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Marcel Côté et son équipe devraient se remettre sur le téléphone au plus vite! La coalition a besoin d’urgence de trouver un «réparateur de campagne électorale», ouvert 24 heures sur 24.

M. Côté vient de glisser au 4e rang dans la course à la mairie de Montréal à la suite du scandale des appels automatisés illégaux. Le pire, c’est qu’il ne s’en rend même pas compte. Des «robocalls», made in Montreal. Vraiment, il faut le faire.

Après une décennie de scandales à l’hôtel de ville, les quatre principaux candidats mènent tous une campagne axée sur l’intégrité. Ils promettent de faire le ménage à Montréal, de surveiller les dépenses, d’endiguer la collusion et la corruption, de rétablir la confiance des Montréalais…

Dans l’arsenal de ces candidats qui veulent laver plus blanc que blanc, il n’y a pas de place pour les appels automatisés. Des appels de salissage calqués sur les pires pratiques des conservateurs de Stephen Harper et des républicains de George W. Bush.

Mercredi, un peu avant le débat des chefs organisé par Radio-Canada, la Coalition Montréal a fait une série d’appels automatisés illégaux pour dénigrer Richard Bergeron et Denis Coderre.

Les deux adversaires sont furieux, à raison. MM. Bergeron et Coderre ont tous deux porté plainte au Directeur général des élections du Québec (DGEQ).

«Ces procédés vicieux, mensongers et illégaux sont indignes d’un candidat à la mairie de Montréal», a dit Richard Bergeron. «Totalement inacceptable et dégueulasse. Les Montréalais méritent mieux», a renchéri Denis Coderre.

Les appels automatisés ne sont pas illégaux en soi dans une campagne électorale, même si le message est tordu. Ces appels malodorants entrent dans la catégorie des dépenses électorales. En vertu de la loi, il faut que le nom du parti et de l’agent officiel soient mentionnés dans le message.

Marcel Côté a tout de suite reconnu son erreur, en l’attribuant à un manque d’attention d’un pigiste. Il aurait omis d’inclure les informations sur le parti dans le message. En somme, le candidat plaide l’erreur de bonne foi, une hypothèse plausible.

M. Côté aurait dû s’en tenir à ce mea culpa, mais non. Il en a rajouté. Lors d’un point de presse, il a qualifié les appels automatisés de «sondage interne» destiné à prendre le pouls de la population.

«Je n’ai rien à dire contre le questionnaire, c’est un bon questionnaire pour tester les caractéristiques du maire recherché, les forces et les faiblesses des différents partis», a-t-il dit. Sans rire.

À un mois du scrutin, ce n’est vraiment pas une bonne idée de prendre des électeurs échaudés par la corruption pour de parfaits imbéciles.

Les appels de la coalition n’ont rien du sondage, et tout du salissage. Et dire que Marcel Côté promettait une campagne axée sur les idées.

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Blog de chrisdjo34 - Bonne journée de kayak

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Blog de milou - Le dimanche à Mancora cest CAPRICIOSA

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Blog de milou - LA ESCUELITA FELIZ

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Desmarais Power

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Paul-Desmarais-©DRPaul Desmarais père, l’homme le plus riche du Québec et l’un des plus grands hommes d’affaires canadiens, est mort la nuit dernière, à l’âge de 86 ans. Le président de Power Corporation « s’est éteint paisiblement, entouré de ses proches, au Domaine Laforest, dans la région de Charlevoix », explique un communiqué émis par la famille Desmarais.

En septembre 1982, L’actualité publiait l’extrait d’un ouvrage de Gerald Clark, dans lequel l’auteur dressait le portrait du milliardaire.

En 20 ans, il ramasse 190 sociétés valant plus de 8 milliards. «J’aurais pu faire mieux», conclut-il, pensif.

Vous ne vous croiriez jamais au siège social de Power Corporation… D’abord, le discret immeuble du Square Victoria semble beaucoup trop modeste pour abriter une entreprise colossale comme celle de Paul Desmarais. Puis le nom gravé dans la pierre, au-dessus de la porte, est celui de Canada Steamship Lines.

D’ailleurs, le grand hall est décoré uniquement de maquettes de vapeurs et de voiliers anciens, sous verre. Pas un mot, sur Power Corporation, pas un indice. Et une vétusté impeccable et reluisante: dans cet immeuble datant de 1912, on ne «prend» pas l’ascenseur… Il faut «demander» au liftier de vous conduire au bureau de M. Desmarais, au septième. La réception est fermée par de lourdes portes de verre qu’une réceptionniste ouvre en pressant un bouton d’un doigt précis, après vous avoir professionnellement jaugé.

Impressionné par ces mesures de sécurité, vous n’avez pas encore remarqué une grande perche d’homme — six pieds quatre pouces, désormais 1 m 95 — en bras de chemise, les cheveux gris un peu ébouriffés, qui s’affaire avec deux jeunes femmes et un jeune homme autour d’une grande caisse de bois d’où émerge une toile…

Il décroche un tableau du mur… un Goodridge Roberts? Un Jackson? Celui que Desmarais accroche à la place représente un petit camelot. Le vieux tableau pend trop bas et touche le dos d’un fauteuil de cuir.

«Faites quelque chose!» ordonne-t-il, en m’indiquant son bureau.

Il avait remarqué ce tableau à La Presse, un jour, me dit-il, et s’en était entiché. Puis le tableau avait disparu mystérieusement; à sa réapparition, tout aussi mystérieuse, il l’avait ajouté à sa collection. La toile a sans doute un bon demi-siècle. L’auteur est inconnu. Mais le camelot offre en vente des exemplaires de La Presse et c’est ce qui compte. Car de toutes ses entreprises, celle que Paul Desmarais préfère, celle dont il se soucie davantage, celle qui le stimule le plus, c’est La Presse.

Le fameux tableau accroché chez Power Corporation, tel que revu et corrigé par Alain Massicotte

Le fameux tableau accroché chez Power Corporation, tel que revu et corrigé par Alain Massicotte

Pourtant, il a le choix… Quand vous lisez un journal, il y a de bonnes possibilités qu’il soit imprimé sur du papier Consolidated-Bathurst (18 000 employés). La Presse l’est, en tout cas, comme La Tribune de Sherbrooke, La Voix de l’Est de Granby et Le Nouvelliste de Trois-Rivières, ses trois autres journaux. Il y a aussi des chances que vous soyez assuré par la Great-West Life, la plus grosse compagnie d’assurances au Canada. La liste est longue: fiducies, usines de verre, de ciment…

Paul Desmarais contrôle 70 p. cent des actions votantes du holding qui contrôle ce chapelet de près de 200 sociétés diverses. Tout se décide dans le petit immeuble du Square Victoria, avec une poignée de gens; on n’y trouve pas plus d’une trentaine de personnes. Et pas de relationniste. Paul Desmarais décide lui même qui il verra et quand.

Un bon journaliste fouille son sujet d’avance. Il se présente armé de quelque citation intéressante. De Roger Lemelin, par exemple, qui a travaillé une dizaine d’années avec Paul Desmarais. Venant d’une petite ville d’Ontario plutôt que du Québec, il n’avait pas les complexes des Québécois. Quand il a vu que des gens qui n’avaient pas raison d’être complexés l’étaient, il s’est dit: le diable les emporte, je vais tout changer! Il voulait changer le Québec, le Canada, le monde…

Ce à quoi Desmarais répond simplement: «Bull…!» Roger Lemelin est aussi un auteur dramatique…

Mais comment cet homme modeste, chaleureux, dont le veston pend sur le dossier de son fauteuil, et qui ne semble pas s’être enflé la tête depuis qu’il dirigeait une petite compagnie d’autobus à Sudbury, comment a-t-il été accueilli au Québec? Le gérant de la Banque canadienne nationale de Gatineau, qui le mettait en garde contre un Québec «qu’il ne pourrait pas comprendre» avait-il raison? Et Duplessis, qui lui annonçait qu’il se ferait avaler tout rond par l’establishment anglais de Montréal… ?

«J’ai été bien reçu par tout le monde, répond Desmarais. Les Français, les Anglais, tout le monde. Ce qu’il y a de merveilleux à Montréal, c’est qu’on y est mieux traité que les gens de la place quand on vient de l’extérieur.»

Certains ont prétendu que les anglophones ont choyé Desmarais pour s’en faire une sorte de protecteur contre le «séparatisme». En fait, la communauté d’affaires n’avait guère le choix: le gars de Sudbury était audacieux, ambitieux. Vingt ans après avoir acheté Québec Autobus, puis Provincial Transport (devenu Voyageur, récemment revendu), Paul Desmarais contrôlait 190 sociétés, avec des actifs de plus de huit milliards de dollars et faisant des bénéfices annuels de 120 millions. Depuis, à 55 ans, Paul Desmarais est également devenu le principal actionnaire de la plus grande société canadienne, Canadien Pacifique.

Malgré tout, Paul Desmarais est resté timide. Il est aussi, chose étonnante, conservateur. Il aime dire qu’il fonce «au petit bonheur» et que la chance le sert bien. Sa femme Jacqueline n’est pas d’accord: il ne laisse rien au hasard et ne rate jamais rien. Il sait écouter, aux réceptions comme aux lunchs d’affaires et n’oublie jamais un propos qu’il estime important.

C’est pendant un de ces lunchs, à Toronto, qu’il apprit que la société d’assurances Great-West Life était peut-être à vendre. Le lendemain matin, il prenait l’avion pour Winnipeg, où se trouve le siège social, puis réussissait en quelques téléphones à trouver les 76 000 000 de dollars nécessaires pour arracher l’affaire à ses concurrents! «Jamais je n’avais pensé hériter de Great-West, dit-il. Souvent, comme ça, en voyage, j’ai eu des occasions inattendues.»

Où va Power Corporation? Vers quels secteurs, quels pays lorgne-t-on? Le président de Great-West, James W. Burns, signale un paradoxe: Paul Desmarais a déjà un pied aux États-Unis (où Great-West est très active) et en Europe (Consolidated Bathurst vient d’inaugurer une papeterie en Grande-Bretagne et fait d’importantes affaires en Allemagne, sans compter les liens étroits de Power et de Parisbas, le holding financier européen). Et les États-Unis sont non seulement voisins, mais familiers; la population de la seule Californie dépasse celle de tout le Canada. «Ce n’est pas la peine de courir partout quand on connaît bien les États-Unis.» Mais il ajoute: «Paul est très prudent, très conservateur. Il ne cherche pas à conquérir le monde. C’est un homme exubérant, très français, mais derrière, il y a un cerveau d’acier.»

Ainsi, Paul Desmarais a des enthousiasmes d’adolescent quand il raconte ses voyages en Chine ou en Arabie saoudite. Mais il prend bien garde de rêver au milliard de clients de la Chine, comme certains: «En Chine, il n’y a qu’un client: l’État. Par contre, c’est plus facile de transiger avec un client qu’avec un million!»

Quant à l’Arabie saoudite, il y voit du potentiel dans un domaine qu’il connaît depuis longtemps: les transports, par camion et par autobus. «Mais le plus important, ajoute-t-il, comme s’il venait seulement d’y penser, c’est de prendre soin de leurs capitaux.»

C’est pendant une grève des autobus qu’il s’est lancé dans l’assurance-vie, un domaine totalement différent: «La diversification se fait d’abord province par province, puis ensuite on va à l’étranger.»

La diversification, c’est la sécurité? Il approuve. Alors pourquoi pas une diversification planétaire? Et une puissance planétaire, bien sûr…

Il secoue la tête: «Je suis loin d’avoir occupé toute la place ici dans les secteurs où je suis présent. Alors pourquoi courir le monde? J’ai ici de quoi m’occuper toute ma vie.»

Mais aussitôt, il spécule, rappelle qu’il faut savoir s’arracher à la routine, rencontrer le plus de gens possible, faire des découvertes.

Alors, où va vraiment Paul Desmarais? La Chine? L’Arabie? Tombouctou? James Burns connaît son patron, et ne le voit pas s’éparpiller de par le vaste monde. Mais qui dit qu’une manchette prochaine n’annoncera pas quelque prise de contrôle sur un continent lointain? L’année dernière, les journaux n’ont rapporté que la vente de Canada Steamship Lines aux cadres qui l’administraient, ainsi que de ses autobus et ses entreprises de camionnage. On a aussi appris qu’il avait l’intention de s’emparer ― poliment ― du contrôle de Canadien Pacifique.

Pourquoi, avec un pareil empire, Paul Desmarais reste-t-il à Montréal?

«Parce que j’y ai acheté Provincial Transport.»

Il s’interrompt, hésite, comme s’il ne s’était jamais posé la question. En fait, il ne s’est jamais posé la question, admet-il.  Montréal, pour lui, il y a 30 ans, c’était l’objectif ultime, la Mecque. «Oui, je suppose que je pourrais être à Winnipeg, à cause de Great-West Life; ou à Toronto, parce que j’ai acheté Imperial Life.» Il réfléchit un peu à la liste des villes où il a des intérêts puis trouve subitement ce qu’il cherchait: «Le siège social de Power Corporation est à Montréal!»

Et enfin, l’ultime confession: «Nous avons trouvé une maison qui nous plaisait et nous l’avons achetée. Nous aimons Montréal. Nos enfants aiment Montréal. Nous les avons élevés ici. On ne manque pas de bons restaurants, de magasins de qualité.

Comment se choisit un siège social? Pourquoi les déménage-t-on, quelquefois? Paul Desmarais admet ce qui est de plus en plus évident: il s’agit le plus souvent de raisons personnelles, émotives. On trouve la justification après coup. Paul Desmarais, lui, préfère penser qu’il est très pratique …

Lui fait-on remarquer qu’on le cite comme preuve que les francophones peuvent réussir dans ce pays majoritairement de langue anglaise, Paul Desmarais admet qu’il en tire une certaine satisfaction, mais qu’au fond, il n’est pas totalement content de lui.

«Je me demande si je n’aurais pas pu faire mieux.»

Vous protestez: il n’a que 55 ans…

« On est toujours critique envers soi-même, non? J’aurais pu faire plus de choses.»

Fait-il allusion à Argus Corporation, le bastion de l’establishment torontois, dont on lui a barré la route? Non. L’échec d’Argus l’a laissé froid. «J’ai essayé, j’ai perdu. Ce que je regrette, ce sont les choses que je n’ai pas essayées.»

Pourtant, les succès ne se comptent plus. «Un mythe plus grand que nature», disait-on de lui dans l’émission que Radio-Canada lui a consacrée. «Les autres me perçoivent comme cela, répond-il. J’ai ma propre perception de moi-même. Le matin, en me levant, je note tout ce sur quoi je devrais jeter un coup d’œil. Je n’ai pas fait assez», répète-t-il.

Voilà donc cet aimable bagarreur qui confesse, avec un léger bégaiement qui le rend plus humain, plus vulnérable, qu’il est insatisfait de lui-même. Il est plus porté sur l’introspection qu’il ne le laisse voir. Le camelot du tableau accroché dans l’antichambre de son bureau détient peut-être la clé du paradoxe.

On trouve à peu près tous les classiques de la peinture canadienne dans les deux étages de bureaux de Power Corporation. Jean-Paul Lemieux, Tom Thomson, Emily Carr, Clarence Gagnon, sans parler des trois Krieghoff qui ornent le propre bureau de Paul Desmarais. Mais c’est le petit camelot et ses Presses qui a la place d’honneur, à l’entrée… De toutes ses possessions, La Presse est celle que Paul Desmarais préfère: «Les journaux sont un monde extraordinaire, dit-il. Les gens qui y sont. L’actualité. Il y a toujours quelque chose de nouveau. Et c’est une responsabilité sociale. Il est important d’expliquer les enjeux des grands débats. Le régime fédéral, par exemple.»

Cela ne l’empêche pas de penser — et de me rappeler — qu’un journal est aussi une affaire. «Et La Presse est bien dirigée, ajoute-t-il. Elle gagne de l’argent, elle en a toujours gagné. Malgré toutes les grèves, on est toujours à flot. Mais ce n’est pas un pique-nique.»

Ce qu’il avait acheté comme une simple affaire est devenu une aventure intellectuelle et un univers tout neuf pour cet homme qui ne s’était jusque-là occupé que d’argent.

Qui est responsable des politiques d’information de La Presse ? Paul Desmarais. Même si en plus de 12 ans, son nom n’est apparu que deux fois au bas d’un article. Une fois en février 1976, lors de la mort de son bras droit, Jean Parisien. Apprenant que ce dernier ne se sentait pas bien, Paul Desmarais se précipita à son bureau, y entrant juste à temps pour l’empêcher de glisser par terre, mortellement atteint d’une crise cardiaque. Desmarais fit l’éloge funèbre d’un associé qui ne l’avait pas quitté depuis les tout débuts à Sudbury. Puis en novembre 1980, Desmarais voulut honorer la mémoire de Jules Léger, ex-gouverneur général, qui venait de décéder. Pour le reste, il suffit que l’éditeur — d’abord l’écrivain Roger Lemelin, aujourd’hui Roger Landry, spécialiste en marketing — partage les mêmes vues.

Cet amour pour La Presse s’explique: il y a le pouvoir qu’assure la propriété d’un grand journal, mais aussi la responsabilité culturelle. Francophone, Montréalais d’adoption, le grand patron de Power Corporation s’intéresse à l’avenir de la seule grande ville française du pays. Comment voit-il cet avenir?

«Nous venons de traverser une période difficile. Mais je pense que le pire est passé. L’avenir ne peut être que meilleur. La construction a repris. Mais surtout, pensez à tous ces jeunes qui nous entourent, pleins d’ambition, brillants, instruits. Le pire est passé.»

L’avenir de Montréal et du Québec, voilà une question qu’on pose beaucoup à Paul Desmarais à l’étranger. Il répond toujours franchement: «Nous avons eu des problèmes, mais un investisseur doit toujours penser à long terme. Mieux vaut s’installer quand tout n’est pas rose. C’est moins cher. Quand tout va bien, c’est plus cher!»

Il signale aussi que ses amis Européens trouvent que le débat politique autour du régime constitutionnel — référendum, élections, etc. — se fait de façon hautement «civilisée», au contraire des expériences qu’eux ont eues à vivre … Et les anglophones, que l’on dit persécutés?

«Qu’on leur fiche la paix. Ils ont autant d’avenir que les francophones. Il est préférable qu’ils parlent français, mais ce n’est pas essentiel: les touristes américains ou canadiens qui viennent nous visiter se débrouillent fort bien. On peut survivre dans un milieu français même sans parler la langue. Évidemment, on se punit soi-même, on rate quelque chose si on ne participe pas à la vie culturelle locale, si on ne va pas au théâtre, par exemple. Mais la plupart des gens qui nous visitent ne viennent pas pour le théâtre.»

Pourquoi, contrairement à tant de Québécois qui pensent que les Anglais qui n’apprennent pas le français sont condamnés à végéter, Paul Desmarais attache-t-il si peu d’importance à la question? Parce qu’il est franco-ontarien, originaire d’une petite ville où les francophones sont une minorité? Parce qu’il pense qu’en affaires, la compétence et l’audace jouent un rôle plus important que la langue? Ou parce qu’il se sent sûr de lui, qu’il n’a pas vraiment, quoi qu’on en ait dit, de complexe d’infériorité?

«Il y a des gens qui disent qu’on ne connaît pas vraiment le marché si on n’est pas sur Bay Street. Je n’ai jamais mis les pieds sur Bay Street!»

Peut-être simplement parce qu’il a avant tout les pieds sur terre et les yeux devant les trous, comme on dit: lors d’une réception qu’il donnait pour son frère dans le jardin du Ritz, à Montréal, certains invités qui avaient particulièrement apprécié le champagne trouvèrent très chic de lancer leurs verres contre la muraille après chaque santé…

«Laissez-les faire, dit Paul Desmarais avec un haussement d’épaules. Nous sommes propriétaires de Dominion Glass.»

 

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Îles Ballestas et réserve naturelle de Paracas

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Départ à 8h pour le bord de mer où nous embarquons pour les îles ballestas! on enfile les gilets de sauvetages et c'est parti ... En route on rencontre beaucoup de pêcheurs qui pêchent (logique c'est des p&
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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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