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L’ancien premier ministre McGuinty se défend de ses activités de lobbyisme

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TORONTO – L’ancien premier ministre ontarien Dalton McGuinty défend sa décision de devenir lobbyiste pour une entreprise de Kitchener qui a obtenu des contrats gouvernementaux de plus de trois millions $ l’année dernière.

M. McGuinty s’est inscrit au registre des lobbyistes à la fin du mois d’août, 18 mois après avoir démissionné, pour représenter l’entreprise de logiciels éducatifs Desire2learn.

Il affirme avoir communiqué avec le Commissaire à l’intégrité pour vérifier que son rôle de conseiller auprès de l’entreprise ne posait pas problème.

L’ancien premier ministre voudrait que les écoles canadiennes utilisent davantage de logiciels conçus au pays plutôt que de la technologie américaine, a-t-il indiqué dans un communiqué transmis à La Presse Canadienne. Desire2learn, qu’il dit être fier de représenter, contribuera à créer des emplois dans la province, selon lui.

Plus tôt dans la journée, les anciens collègues de M. McGuinty ont défendu sa décision, insistant sur le fait qu’il avait bien suivi les règles en attendant au moins un an avant d’accepter un mandat de lobbyiste.

La présidente du Conseil du Trésor de la province, Deb Matthews, affirme que le principe de transparence est respecté, puisque le public sait que M. McGuinty est un lobbyiste. Elle a assuré que ses interactions avec le gouvernement seraient examinées adéquatement.

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Le maire de Toronto souffre d’une tumeur maligne et recevra de la chimiothérapie

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TORONTO – Le maire de Toronto, Rob Ford, souffre d’un liposarcome malin, une forme rare de cancer dans les tissus mous du corps, a annoncé mercredi un médecin de l’hôpital où il est traité.

Selon son frère aîné, le conseiller municipal Doug Ford, le controversé politicien a été atterré par le diagnostic, même si ses médecins demeurent confiants.

«Je ne peux vous dire à quel point cela a été éprouvant pour Rob (Ford) et notre famille. Il est une personne, un mari, un père, un frère et un fils incroyable, et il garde le moral et est déterminé à se battre», a-t-il exprimé.

«Rob s’est toujours montré tellement fort pour nous tous», a ajouté Doug Ford. Il a laissé entendre qu’à partir de maintenant, ce sont ses proches qui vont devoir resserrer les rangs autour de lui.

Le docteur Zane Cohen, de l’hôpital Mount Sinai, a tenu un point de presse en fin d’après-midi. Il a indiqué que M. Ford suivra deux séries de traitements de chimiothérapie au cours des quarante prochains jours.

Le docteur Cohen, un spécialiste réputé de la chirurgie colorectale, a précisé que les prochaines étapes du traitement seraient décidées en fonction de la façon dont la tumeur réagira à la chimiothérapie.

«Il y a environ une soixantaine de types de cellules différentes et c’est ce qui rend cette tumeur si rare», a-t-il expliqué. Il a toutefois ajouté qu’il restait «optimiste».

Zane Cohen a précisé que les médecins avaient également découvert «un petit nodule» derrière la hanche gauche de Rob Ford, qui fait partie de la tumeur abdominale détectée la semaine dernière.

Il a indiqué que deux biopsies avaient été nécessaires pour déterminer que cette tumeur était maligne.

Le docteur Cohen a aussi dit que le célèbre patient éprouvait toujours des douleurs, mais que le personnel médical faisait le nécessaire pour les atténuer.

Il a poursuivi en mentionnant qu’en 2011, le maire avait présenté un bilan de santé dénué d’irrégularités, ce qui signifie que la tumeur — d’une étendue approximative de douze centimètres par douze centimètres — a fait son apparition ultérieurement.

«Il s’agit d’une tumeur assez agressive, mais nous allons la combattre (aussi) de façon agressive dans le but de l’éradiquer», a souligné Zane Cohen.

Il a mentionné que pour atteindre sa taille actuelle, la masse a dû croître progressivement pendant quelques années.

M. Ford a été hospitalisé la semaine dernière après avoir éprouvé des douleurs «intolérables» à l’abdomen. Les médecins ont découvert qu’il avait une tumeur.

Le maire de 45 ans a annoncé par la suite qu’il se retirait de la course à la mairie pour se concentrer sur sa santé. Il laisse ainsi la voie libre à son frère, Doug, qui se présentera à sa place.

Le docteur Cohen est demeuré prudent quand il a été questionné sur le désir de Rob Ford de participer à la campagne municipale dans l’espoir de se faire élire comme conseiller.

«Je ne peux pas vraiment faire de recommandations à propos de ce qu’il doit ou ne doit pas faire», a-t-il répondu.

Poursuivant sur sa lancée, il a mentionné que «tout dépendra de sa réaction au traitement initial».

L’annonce de cette tumeur maligne survient quelques mois après que Rob Ford eut suivi une cure de désintoxication pour régler ses problèmes de drogue et d’alcool. Il était revenu au travail il y a un peu plus de deux mois.

Or, son rôle de maire était largement symbolique depuis novembre dernier. Les conseillers municipaux lui ont retiré presque tous ses pouvoirs lorsqu’il a admis avoir des problèmes de consommation, après l’avoir nié pendant plusieurs mois.

Le maire Ford s’est excusé de son comportement, qui lui a valu de devenir tristement célèbre un peu partout sur le globe, ajoutant qu’il n’avait que lui-même à blâmer pour ses déboires.

Même si Olivia Chow lui a souvent reproché ses écarts de conduite, le ton de sa rivale à la mairie de Toronto a récemment changé.

La veuve de l’ancien chef néo-démocrate Jack Layton, qui a succombé à un cancer en 2011, a assuré M. Ford et sa famille qu’ils pouvaient compter sur son appui.

«Le cancer peut être vaincu», a-t-elle écrit mercredi sur son compte Twitter.

«Il est fort, il est un battant et je sais qu’il peut venir à bout de ces cellules cancéreuses», a exprimé Mme Chow.

La première ministre ontarienne a aussi tenu à réagir à la nouvelle.

«Je sais qu’il reçoit un grand nombre de voeux (de prompt rétablissement). Ces bonnes paroles et les soins offerts par l’équipe de l’hôpital Mount Sinai l’aideront certainement» à recouvrer la santé, a-t-elle fait valoir.

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La Martinique à bouche que veux-tu à Montréal

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Art_de_vivreQuelque part au fond d’une boîte de vieux souvenirs de voyage, je garde une carapace de touloulou (un crabe de terre que j’ai rebaptisé «l’ex-crabe terrestre») et que j’ai ramenée de Martinique, il y a une quinzaine d’années.

À l’époque, je l’avais récupérée de l’assiette d’un resto, après m’être régalé de sa délicieuse chair farcie, qu’on avait replacée dans la carapace, pour faire joli.

Pourquoi raconter tout ça ? Parce qu’aujourd’hui encore, j’ai autant de souvenirs rattachés à la gastronomie de la Martinique, l’une des meilleures des Antilles, qu’au cadre naturel de cette île splendide, fleurie et métissée.

Car parcourir «Madinina» sans parcourir des yeux ses menus, c’est comme débarquer à Lyon et ne s’attarder qu’à ses traboules en faisant fi des bouchons.

Un homard tel qu'on le sert au Domaine de Robinson, à Anse Noire, en Martinique - Crédit: Luc Olivier/Comité martiniquais du tourisme

Le Domaine de Robinson, à Anse Noire, en Martinique – Crédit : Luc Olivier/Comité martiniquais du tourisme

Outre les acras (des beignets de morue ou de crevette frits), boudin blanc (au poisson), poulet boucané et autres colombos (des caris, surtout au poulet mais aussi au cabri), les tables locales proposent des gratins de christophine (une sorte de courge), des pâtés en pot (une soupe aux légumes et aux abats), des calalous (des soupes d’herbes avec gombo, porc…), des féroces (avocat, manioc, morue et piment) et des blaffs (des poissons qui macèrent dans un court-bouillon d’épices et de citron vert), pour ne nommer qu’eux. Le tout précédé ou arrosé d’un rhum agricole, d’un ti-punch ou d’un planteur (une sorte de punch au rhum), est-il utile de le préciser.

Crédit: David Giral/Comité martiniquais du tourisme

Crédit : David Giral/Comité martiniquais du tourisme

Parce qu’il n’est pas donné à tous de se rendre en Martinique pour déguster tous ces mets, la Martinique a décidé, pour la septième année consécutive, de venir à nous : jusqu’au 28 septembre, 28 restaurants et bars montréalais participent à Martinique Gourmande.

Crédit: David Giral/Comité martiniquais du tourisme

Crédit : David Giral/Comité martiniquais du tourisme

Parrainée par le Comité martiniquais du tourisme, cet événement pour amateurs de bonne chère permet à une vingtaine de chefs québécois d’y aller de leur propre interprétation de la cuisine martiniquaise, en ajoutant une touche locale à cette gastronomie qui intègre déjà des influences antillaise, française, africaine, indienne et créole.

Crédit: David Giral/Comité martiniquais du tourisme

Crédit : David Giral/Comité martiniquais du tourisme

Quelques exemples : le Bistro Cocagne propose ainsi un colombo de thon saisi, choux et chayotte au beurre sauce aigre au piment Bondamanjak ; le Petit Extra y va d’un poisson frais grillé au chutney de fruits épicé et acras ; le Bleu raisin penche notamment pour un boudin noir aux quatre épices et lard fumé à l’érable, avec salade de papaye à la lime.

Crédit: Frederick Smith/Comité martiniquais du tourisme

Léon Tisgra, célèbre agriculteur bio du hameau de Morne des Cadets, à Fonds Saint-Denis, en Martinique – Crédit : Frederick Smith/Comité martiniquais du tourisme

Pour mousser la popularité de ce festival de la boustifaille, un concours permettra en outre à deux personnes de séjourner en tout compris au Club Med Les Boucaniers, en Martinique.

Tous les détails sur le site de Martinique Gourmande… et bon appétit !

* * *

À propos de Gary Lawrence

Journaliste indépendant, Gary Lawrence a foulé le sol des sept continents de la planète et de plus de 80 pays. Ex-rédacteur en chef d’un magazine spécialisé en tourisme, il a aussi été rédacteur en chef francophone d’un service de presse touristique et a signé à ce jour des centaines d’articles portant sur les voyages, dont plusieurs dans L’actualité. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @LawrenceGary.

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Blog de Das - Les prénoms

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Les trois quarts des Canadiens ont une «santé mentale florissante

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OTTAWA – Les trois quarts des Canadiens âgés de 15 ans et plus en 2012 avaient généralement un sentiment positif au sujet de leur vie et fonctionnaient bien au quotidien — ce que Statistique Canada appelle une «santé mentale florissante».

Selon les résultats de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 1,5 pour cent des Canadiens ont été classés comme ayant une «santé mentale languissante» (faibles niveaux de bien-être émotionnel et de fonctionnement positif), tandis que 21,6 pour cent avaient une santé mentale modérément bonne (ni florissante ni languissante).

Lorsque ces classifications de la santé mentale ont été combinées à des données sur la présence ou l’absence de maladie mentale, on a estimé que 72,5 pour cent des Canadiens avaient une «santé mentale complète» — leur santé mentale était florissante et ils ne répondaient pas aux critères correspondant à six troubles mentaux majeurs: dépression, trouble bipolaire, trouble d’anxiété généralisée, abus ou dépendance à l’alcool, abus ou dépendance au cannabis, et abus ou dépendance à d’autres drogues.

Les hommes et les femmes étaient tout aussi susceptibles d’avoir une santé mentale complète (72 et 73 pour cent), mais d’autres facteurs étaient associés à la probabilité d’avoir une santé mentale complète, selon Statistique Canada: l’âge, l’état matrimonial, le revenu, la scolarité, la situation d’emploi, la spiritualité et la santé physique.

Ainsi, il semble que la santé mentale fleurisse avec l’âge: le pourcentage de personnes ayant une santé mentale complète passait de 65 pour cent chez les 15-24 ans à presque 80 pour cent chez les 65 ans et plus. Le fait d’avoir un partenaire était aussi associé à une santé mentale complète, tout comme la scolarité et les revenus.

Par ailleurs, les personnes qui déclaraient que les croyances religieuses ou spirituelles étaient importantes dans leur vie de tous les jours étaient significativement plus susceptibles d’avoir une santé mentale complète que celles qui n’étaient pas classées comme ayant une «spiritualité forte» (76 pour cent comparativement à 66 pour cent).

Statistique Canada a utilisé le questionnaire abrégé du Continuum de la santé mentale, qui comprend 14 questions permettant d’évaluer les perceptions du bien-être émotionnel (sentiment de bonheur, satisfaction et intérêt à l’égard de la vie) et du fonctionnement positif (acceptation de soi, croissance personnelle, but dans la vie, rapports positifs avec d’autres, etc.).

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CEICles entrepreneurs «barrés du public se dirigeront-ils vers le résidentiel

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MONTRÉAL – Sans aller jusqu’à s’en inquiéter, la Régie du bâtiment soulève la possibilité que des entrepreneurs en construction qui ne sont plus admissibles aux contrats publics, à cause du resserrement des règles, se tournent désormais vers des contrats dans les domaines résidentiel, commercial et industriel.

La vice-présidente aux enquêtes à la Régie du bâtiment du Québec, Nathaly Marcoux, a évoqué cette possibilité, mercredi, à la Commission Charbonneau.

«C’est une réflexion qu’on a à l’interne, d’avoir cette vigie-là: des gens qui ne peuvent plus faire affaires avec l’État, mais qui ne cesseront peut-être pas pour autant leurs activités en matière de construction. Quels types de comportement ils vont avoir dans le secteur privé? Pour nous, c’est un élément de réflexion — je n’irais pas jusqu’à une préoccupation — mais pour nous, c’est quelque chose qu’on regarde attentivement et qu’on surveille afin de voir si nous, on devra avoir un suivi approprié à cet égard-là pour poursuivre ce type d’entrepreneur-là», a-t-elle commenté.

Dans le cadre de sa présentation devant la commission, mercredi, Mme Marcoux a expliqué que le rôle d’«accompagnateur» que se donnait la Régie, jadis, a été modifié par le resserrement des règles dans l’industrie de la construction particulièrement depuis 2009.

Ainsi, elle a démontré que de simples enquêtes administratives qui avaient été amorcées par la Régie ont suffi à amener de futurs entrepreneurs qui demandaient une licence à abandonner leur demande et à se désister.

La Régie a ainsi enregistré 226 abandons de licence ou demandes d’abandon de licence parce que des enquêtes administratives avaient été seulement amorcées, même, ou complétées.

Et à ce nombre, il faut ajouter 288 cas de désistement de la part de leurs dirigeants, provoqués par les enquêtes administratives menées à leur sujet.

C’est la preuve, a opiné Mme Marcoux, que le simple fait de se mettre à poser des questions, à enquêter, a eu un effet dissuasif sur certains.

Ces données, qui datent du 1er janvier 2010 au 26 août 2014, montrent des résultats obtenus à la suite des nouveaux pouvoirs qui ont été octroyés à la Régie du bâtiment par différentes lois, ces dernières années, a-t-elle noté.

En plus de ces enquêtes administratives, les régisseurs ont eu à se prononcer pendant la même période sur plusieurs dossiers, qui ont aussi mené à 160 annulations de licence, 54 suspensions de licence et 54 refus de délivrance de licence.

L’introduction dans la loi du critère des «bonnes moeurs» d’un entrepreneur a aussi eu un effet dissuasif, bien que ces «bonnes moeurs» ne soient pas faciles à définir, donc à enquêter pour la Régie du bâtiment.

Ainsi, 97 dossiers sont présentement traités par les procureurs de la régie ou en attente d’audition devant un régisseur et de ce nombre, 20 «sont pour cause d’intérêt public pour bonnes moeurs», a souligné Mme Marcoux.

Interrogée par la juge France Charbonneau, Me Marcoux a dû admettre que oui, durant les vérifications sur ses «bonnes moeurs», l’entrepreneur garde sa licence et peut continuer ses activités.

La Corporation des maîtres électriciens a présenté son mode de fonctionnement et ses recommandations jusqu’en début de soirée, ce qui fait que la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie, qui devait suivre, a été reportée à jeudi matin, avant la Commission de la construction du Québec.

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Entérovirus EV68  un virus étrange inquiétant et mystérieux… ou pas

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Sante_et_scienceQuand il est question de virus, les médias rivalisent de superlatifs. Je comprends qu’on évoque avec des mots terribles l’épidémie Ebola en Afrique, mais effrayer tout le monde à propos de l’entérovirus EV68, c’est exagéré. On veut faire des nouvelles virales, mais bien souvent, la panique va plus vite que la raison.

L’EV68 est un virus qui infecte surtout les enfants (l’âge moyen est de quatre ans, actuellement) et peut causer des difficultés respiratoires et des crises d’asthme, parfois sévères, mais il n’y a eu aucun cas de mortalité jusqu’à maintenant. On craint aussi, dans les hôpitaux, un débordement, en raison de l’affluence de cas.

Cette épidémie a commencé en août dans le Missouri, puis a touché le Kansas, le Colorado, la Caroline du Nord, la Géorgie, l’Ohio, l’Iowa, l’Illinois, l’Oklahoma et le Kentucky. Il y aurait des cas en Alberta et sans doute en Ontario et au Québec.

Des titres à faire peur

Examinons quelques titres trouvés ici et là sur le Web.

«Entérovirus EV68 : une propagation rapide et mystérieuse»

Il y a effectivement beaucoup plus de cas touchés par ce virus que d’habitude, donc c’est «rapide», mais seulement 97 cas ont été confirmés EV68 par le Center for Disease Control (CDC) en date du 12 septembre dernier.

IMage d'enfant tiré de TVCQ

Image d’enfant tiré de TVCQ

Rien de bien mystérieux dans cela. De temps en temps, les virus font de telles éclosions, sans qu’on sache toujours pourquoi. Il s’agit parfois d’une mutation. Par ailleurs, bien d’autres virus que l’EV68 peuvent aussi donner de tels symptômes respiratoires.

«Cela ne pourrait être que la pointe de l’iceberg!»

Bien sûr que c’est la pointe de l’iceberg. Parce qu’on ne connaît pas le nombre exact d’infections, sa déclaration n’étant pas obligatoire ; mais surtout, dans la majorité des cas, les infections bénignes n’entrainent pas de complications respiratoires majeures.

«Le mystérieux virus qui ne touche que les enfants aux États-Unis»

Le virus n’a rien de mystérieux : il est connu depuis 1962 et fait partie d’un genre très répandu, celui des entérovirus, qui regroupe plusieurs espèces (le virus de la polio et de l’hépatite A, mais aussi et surtout plusieurs virus causant des rhumes et des conjonctivites, de même que différentes infections souvent bénignes).

«Un étrange virus respiratoire qui se propage aux États-Unis»

Malgré les images accompagnant souvent les textes, le virus n’a rien d’étrange ; cette classe est même l’une des plus communes qui soient – même s’il est vrai que le EV68 n’est pas le plus prévalent du groupe.

Est-ce qu’on fait bien de «s’énerver» comme ça ?

C’est toujours un peu inquiétant, quand des patients se retrouvent aux soins intensifs, surtout s’il s’agit de jeunes enfants. Mais il faut rappeler que tous les ans, des patients de tous les âges se retrouvent aux soins intensifs en raison des effets de divers virus ou bactéries.

Image d'enfant tirée de l'Express

Image d’enfant tirée de L’Express

La situation actuelle n’a encore rien d’exceptionnel. De plus, il faut rappeler que ce virus n’a pratiquement jamais causé la mort de patients (un chercheur rapportait un seul cas de mortalité en 2008…).

Cela me fait penser aux alertes qu’on voit courir chaque saison de grippe, surtout depuis l’épisode H1N1. L’an dernier, des médecins envoyaient encore des messages catastrophistes à propos du «retour du H1N1», alors que ce virus avait causé finalement peu de dommages en 2009 – mais il est vrai qu’il avait été plus répandu chez les enfants, ce qui est toujours terrible.

Mais rappelons que la grippe la plus «ordinaire» cause, bon an, mal an, des milliers de morts au Canada et des centaines de milliers dans le monde. Pourtant, on ne qualifie pas ce virus de «mystérieux» ou d’«étrange ».

Lancer ces «alertes rouges» finira peut-être par désensibiliser les gens face à d’éventuelles «vraies» alertes. Dans le cas du H1N1, la tempête médiatique alors vécue – alors que la sévérité du virus n’était pas avérée – a laissé place à un certain cynisme. Rarement une épidémie de grippe a fait aussi peu de morts, même dans les pays où les gens étaient assez peu vaccinés (comme la France) et où l’on n’a pas constaté une mortalité plus élevée.

À quoi ressemble une infection par EV68 ?

L’infection commence un peu comme un rhume… et souvent, elle finit comme un rhume. Dans l’échantillon des patients récemment diagnostiqués aux États-Unis, seulement le quart font de la fièvre, ce qui est très différent du virus grippal, où une forte fièvre est pratiquement la règle.

Mais, chez certaines personnes – surtout les plus jeunes et les asthmatiques (qui n’ont jamais été exposés et n’ont pas d’immunité pour ce virus) –, on voit une aggravation graduelle des symptômes respiratoires, pouvant aller jusqu’à nécessiter un séjour aux soins intensifs. Si votre enfant semble avoir un rhume, mais que son état respiratoire se détériore, il est temps de consulter à l’urgence.

D’autres virus respiratoires déclenchent aussi ce genre de symptômes. Un bon exemple est le virus respiratoire syncytial (RSV), particulièrement présent l’hiver dernier.

Habituellement aucun test requis

Je lisais, hier, un commentaire sur le Web à l’effet que c’était un scandale si les tests n’étaient pas disponibles dans tel hôpital ontarien, où l’on a retrouvé des cas potentiels.

Or, la plupart du temps, aucun test spécifique n’est requis. D’abord parce que ces tests ne sont pas facilement disponibles, mais surtout, parce que ça ne change pas vraiment le traitement, qui consiste à soigner les complications, les crises d’asthme ou la baisse d’oxygène, par exemple.

Les tests spécifiques servent donc surtout ici à documenter et à suivre l’extension de la propagation, pour des raisons épidémiologiques.

Pas de traitement spécifique

Comme pour la majorité des virus, il n’existe aucun traitement spécifique pour l’EV68, et aucun vaccin n’est encore offert. Il s’agit de traiter les complications, comme l’asthme, la baisse d’oxygène et la fatigue respiratoire.

Mais on peut tout de même prévenir la transmission, l’EV68 se transmettant surtout par les mains et les sécrétions : il faut donc se laver les mains souvent et ne pas tousser sans protéger les autres.

Quant à la suite, on verra bien. Cela risque d’être moins terrible que les titres alarmistes laissent entrevoir. Mais comme on ne peut jamais prédire vraiment ce qui va se passer, soyons au moins prudents. Sans paniquer.

* * *

À propos d’Alain Vadeboncœur

Le docteur Alain Vadeboncoeur est urgentologue et chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal. Professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal, il enseigne l’administration de la santé et participe régulièrement à des recherches sur le système de santé. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @Vadeboncoeur_Al.

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La FMSQ accuse le ministre Barrette de mentir sur l’état des négociations

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MONTRÉAL – La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) accuse le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, de mentir à la population sur l’état réel des négociations à des fins politiques personnelles et demande au premier ministre Philippe Couillard de s’interposer.

«Ce n’est pas en lançant de fausses affirmations ou en usant de propos incendiaires dans ses déclarations publiques que le ministre de la Santé parviendra à créer un réel climat de collaboration», a indiqué la présidente de la Fédération, Diane Francoeur, qui a repris en conférence de presse mercredi une demi-douzaine de déclarations faites la veille par le ministre en démontrant, documents à l’appui, qu’elles étaient contraires à la réalité.

«Pour démontrer qu’il est capable de ne pas être complaisant, le ministre Barrette fait le calcul que d’imposer une loi spéciale aux médecins spécialistes, ça sert ses propres intérêts politiques», a-t-elle lancé, indiquant qu’il tentait ainsi de se distancer publiquement de la Fédération, dont il a été le président durant plusieurs années avant d’être élu.

«Je suis très déçue, a-t-elle ajouté. Surprise? Non. On connaît l’individu, on connaît ses manières. Mais qu’il nous utilise pour faire un « spin » politique? C’est extrêmement décevant.»

À Québec, M. Barrette a reproché à la présidente de la FMSQ de vouloir personnaliser le débat.

«Vous comprenez tous qu’il y a une tactique là-dedans, qu’on essaie de dévier l’attention vers un conflit de personnalité qui n’existe pas, plutôt que de mettre l’accent sur l’ampleur du problème», a déclaré le ministre dans les minutes suivant la conférence de presse.

Selon Mme Francoeur, toutefois, le ministre n’a que lui-même à blâmer pour avoir voulu occuper tout l’espace.

«Il nous a expliqué que nous ne pouvions gagner cette bataille parce que c’est lui qui décide. C’est lui qui décide de tout. Gaétan Barrette personnalise la négociation. Il négocie seul, avec son chef de cabinet qui est observateur», a-t-elle dit.

Il est donc temps, selon elle, que le premier ministre Philippe Couillard rappelle son ministre à l’ordre.

«Si le gouvernement veut régler, ça va prendre un peu plus de savoir-faire et de savoir-vivre à la table de négociation.»

En réponse aux affirmations de Gaétan Barrette voulant qu’il n’ait toujours pas reçu de demandes chiffrées, Diane Francoeur a montré les documents qui ont été déposés à la table des négociations, qui contiennent les demandes chiffrées en question et qui représentent plusieurs concessions importantes, selon elle.

Ainsi, la Fédération dit avoir accepté d’abandonner tout rattrapage de rémunération prévu durant la première année de l’entente originale et de réduire de moitié l’augmentation prévue à la deuxième année. Elle n’a cependant pas voulu donner d’autres précisions, disant ne pas vouloir négocier sur la place publique.

De son côté, le ministre Barrette estime ces chiffres insatisfaisants.

«Je pourrais vous montrer la proposition de la FMOQ (Fédération des médecins omnipraticiens du Québec): en-dessous de chaque année, il y a un montant d’argent», a précisé le ministre. «Il n’y a pas, à la FMSQ, une proposition chiffrée en termes d’années, datée, avec un montant d’argent en-dessous de chaque année.»

Par ailleurs, la Fédération des médecins spécialistes réfute l’affirmation voulant qu’elle réclame l’ensemble du rattrapage durant un premier mandat libéral.

«On nous propose d’étaler encore, d’ajouter un cinq ans au total. Nous sommes d’accord, mais pas à n’importe quel prix», a précisé Mme Francoeur.

Par ailleurs, la docteure Francoeur se défend d’avoir laissé planer une menace de moyens de pression advenant l’adoption d’une loi spéciale comme l’a affirmé le ministre, car cela toucherait les services aux patients.

«Nous ne sommes jamais allés là. Nous n’avons jamais menacé de faire des moyens de pression», a-t-elle affirmé avec force, tout en reconnaissant qu’une éventuelle loi spéciale affecterait le moral des troupes.

«On sait qu’il y aura beaucoup de travail à faire dans le réseau avec les coupes qui s’en viennent. (…) Évidemment, si on a une loi spéciale, l’enthousiasme sera moins grand.»

Tout pointe donc vers l’impasse puisque la Fédération dit attendre une réponse du ministre de la Santé, alors que celui-ci dit attendre une proposition plus complète.

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L’Ukraine regarde désormais vers l’Occident dit le président ukrainien

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OTTAWA – L’Ukraine a «franchi le Rubicon» et met le cap vers l’Occident, tournant le dos à la noirceur de son passé soviétique, a déclaré mercredi le président de l’Ukraine, Petro Porochenko, lors d’un discours historique durant une séance conjointe de la Chambre des communes et du Sénat, à Ottawa.

Avant même d’ouvrir la bouche, M. Porochenko a eu droit à une chaleureuse ovation. Le président ukrainien, qui était visiblement très ému, a alors posé une main sur son coeur tout en murmurant «merci». Puis, il a avoué qu’il n’avait «jamais éprouvé rien de tel».

Le premier ministre Stephen Harper avait auparavant accueilli le président ukrainien, élu en juin après des mois de conflit entre l’Ukraine et la Russie. Les deux hommes ont échangé des salutations chaleureuses et ont réaffirmé leur solidarité mutuelle.

«Je sais que c’est un moment difficile pour vous. Nous sommes ravis que vous ayiez pu venir nous voir au cours de votre visite en Amérique du Nord, ce qui nous permet de vous assurer de notre appui», a déclaré le premier ministre Harper, lors d’une séance de photo officielle à son bureau du Parlement.

Le président ukrainien a quant à lui salué le Canada pour son appui inconditionnel, qui remonte à plusieurs années. «Nous nous rappelons que le Canada a été le deuxième pays, après la Pologne, à reconnaître notre indépendance», a souligné M. Porochenko en anglais. «Le Canada est le pays le plus ukrainien après l’Ukraine», a-t-il d’ailleurs lancé.

Environ 1,2 million de Canadiens sont d’origine ukrainienne; ils habitent principalement dans les Prairies et à Toronto, où se trouvent des circonscriptions stratégiques lors des prochaines élections fédérales.

M. Porochenko est arrivé à Ottawa mardi soir, quelques heures après que l’Ukraine eut accepté d’accorder une plus grande autonomie aux parties de l’est du pays contrôlées par les rebelles prorusses.

Un cessez-le-feu décrété il y a près de deux semaines est toujours en vigueur, mais les tensions sont toujours vives entre les forces gouvernementales et les rebelles dans l’Est. Un immeuble de Donetsk a été la cible d’un bombardement, mercredi, ce qui a causé la mort d’au moins une personne.

Plus tôt cette semaine, M. Porochenko a ratifié un accord de coopération avec l’Union européenne (UE), permettant d’approfondir les liens économiques et politiques entre son pays et l’Europe.

«J’ai eu le sentiment qu’il s’agissait de l’ultime adieu de l’Ukraine à l’Union soviétique», a-t-il indiqué en faisant référence à cette entente. Il a ajouté que les Ukrainiens ne reviendraient «jamais, jamais en arrière» vers «leur terrible passé».

La décision de l’ancien président Viktor Ianoukovitch d’abandonner un tel accord de coopération avec l’UE, l’automne dernier, pour favoriser plutôt un rapprochement avec la Russie avait déclenché le soulèvement populaire qui a plongé l’Ukraine dans des mois d’instabilité et de conflits. Depuis le début de cette crise, quelque 3000 personnes ont été tuées en Ukraine, ce qui a eu pour effet de créer un fossé entre la Russie et l’Occident, et de les plonger dans une crise d’une gravité sans précédent depuis la fin de la guerre froide.

Petro Porochenko a qualifié de «terrorisme» le soulèvement prorusse dans l’est de son pays, et a affirmé que l’Ukraine se réjouissait de pouvoir compter sur le soutien de ses alliés occidentaux pour endiguer la violence dans la région et y rétablir la paix.

Stephen Harper a pris la balle au bond en s’engageant à ce que les Canadiens offrent un soutien constant à Kiev dans son duel face à Moscou, et ce même si leur querelle perdure «pendant 50 ans».

M. Harper est depuis le début un important allié de l’Ukraine. Il a été le premier leader mondial à visiter M. Porochenko à Kiev peu après son élection en juin, et l’un des critiques les plus virulents de Vladimir Poutine qui, selon lui, menace la paix mondiale.

Mardi, le Canada a d’ailleurs annoncé de nouvelles sanctions contre des «entités russes». Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a aussi annoncé que le Canada dépêcherait le mois prochain 200 observateurs électoraux, en plus d’une dizaine de députés, lors des élections législatives en Ukraine.

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Sans l’Écosse le Royaume-Uni ce n’est plus…

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Nombreux sont ceux à s’interroger sur ce que deviendrait l’Écosse en cas d’indépendance. Voici à l’inverse ce que le Royaume-Uni pourrait bien voir disparaître de son giron touristique en cas de « oui » au référendum. 

On comprend que cela soit un crève-cœur pour le Royaume-Uni. Car si l’Écosse s’en va, il peut dire adieu à 24 millions de nuitées touristiques par an, à 605 châteaux, à 31 000 lacs (Lochs), à 96 distilleries de whisky ainsi qu’à 6,5 millions de moutons… Autant dire que l’indépendance de l’Écosse, c’est du sérieux ! 

Un folklore qui fait sourire

Des hommes roux qui dansent en jupe sur un air de cornemuse. Ce sont les premières choses auxquelles on pense à l’évocation de l’Écosse. Un cliché qui n’en est pas forcément un. Car au pays du kilt, des festivals folkloriques se déroulent tout au long de l’année. Citons Up Helly Aa dans les îles Shetland, le festival de whisky Spirit of Speyside qui donne l’occasion à des concerts et à des concours de danse, ou encore le très grand festival de Glasgow.

Le whisky est également indissociable de l’identité écossaise. La visite des meilleures distilleries sur la route des whiskies est un superbe voyage que le Royaume-Uni ne pourra, sans l’Écosse, plus compter parmi ses joyaux.

ecosse-cornemuse

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Une mythologie…qui fait peur

Il y a des pays qui fascinent plus que d’autres : la Nouvelle-Zélande, l’Islande, l’Irlande. L’Écosse aussi est entourée d’un parfum de mystère. C’est peut-être les brumes qui enveloppe les Highlands qui a stimulé les imaginaires mais quoiqu’il en soit, l’Écosse est une terre de mythes et de légendes populaires, peuplées de fantômes, de fées et de sorcières, de lutins et d’elfes. Citons en vrac l’homme-cheval kelpie, l’esprit maléfique each uisge, la femme banshee annonciatrice de la mort, et les fameux brownies, petits êtres sympathiques et bien sûr le monstre du Loch Ness.

Loch Ness Castle

Le très célèbre Loch Ness Castle

Eilean Donan Castle, Loch Duich, Scotland

Eilean Donan Castle à Loch Duich

Des paysages…qui enchantent

Que ceux qui ne jurent que par le soleil béat de la Méditerranée passent leur chemin. En Écosse, il pleut souvent, il y a des bourrasques de vent, de la brume, des arc-en-ciel, des lumières magnifiques… Il vaut mieux prévoir des affaires étanches pour aller découvrir ses paysages somptueux. Bref, n’espérez pas trop découvrir les Highlands sous un soleil serein.

Parlons justement des Highlands, ces hautes-terres qui attirent les nombreux visiteurs dans le nord du pays. Pas facile de les décrire avec des mots, mais essayons tout de même : des collines et des basses montagnes parsemées de bruyères, avec toutes les teintes de vert qui existent, des dépressions où l’on trouve souvent un petit lac (un Loch).

Pour le reste, les côtes sont faites de falaises édentées et il y a beaucoup d’îles et d’îlots tout proche du littoral. Les plus célèbres : les îles Hébrides et les îles Shetland, vous savez, celles où il vaut mieux sortir avec un bon pull en laine, même pour les poneys (le 1er lien est un diaporama, le second…une surprise).

Le tableau est complet si un château digne du manoir hanté d’un conte pour enfants est planté au sommet d’une colline, émergeant de la brume.

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Aller en Écosse sans (forcément) passer par la case Londres

Faire un voyage en Écosse cette année, c’est une très bonne idée. 2014 est l’année du Homecoming qui consiste en des événements festifs et culturels toute l’année et dans tout le pays. « Lonely Planet » classe d’ailleurs l’Écosse au 3e rang des pays à visiter cette année.

Il est très facile de trouver un vol avec une compagnie low cost pour différentes villes écossaises au départ des aéroports londoniens. Mais on peut aussi trouver des vols directs entre la France et l’Écosse.

- Air France en opère au départ de Roissy. Mais d’autres compagnies sont aussi sur le créneau et la province n’est pas en reste : 
- Jet2.com propose Édimbourg depuis Chambéry, La Rochelle et Toulouse.
- Ryanair assure des vols vers Édimbourg depuis Béziers, Bordeaux, Marseille, Beauvais, Poitiers et vers Glasgow au départ de Carcassonne.
- EasyJet assure des vols Lyon-Édimbourg et Nice-Édimbourg, ainsi que des vols Glasgow depuis Paris-CDG.

S’il y a un site incontournable pour préparer son voyage en Écosse, c’est celui de son Office de tourisme. Il est très complet.

Demain, c’est le grand jour ! 

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Un homme d’Ottawa plaide coupable à une accusation liée au terrorisme

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OTTAWA – Un homme d’Ottawa a causé la surprise, mercredi, en plaidant coupable à une accusation de possession d’explosifs avec l’intention de causer des blessures.

L’homme de 34 ans, Hiva Mohammad Alizadeh, n’aura donc pas à subir son procès en février tel que prévu.

M. Alizadeh, ancien étudiant en technologie du génie électrique de Winnipeg, a été arrêté en août 2010 en compagnie de deux autres hommes en lien avec un présumé complot terroriste.

La police avait alors saisi des écrits, des vidéos et des manuels terroristes en plus de dizaines de cartes à circuit électrique, des gadgets créés pour détoner à distance des bombes artisanales, selon la Couronne.

M. Alizadeh a conclu avec la Couronne une entente assortie d’une peine de 24 ans de prison. L’accusé a déclaré au juge Colin McKinnon que le temps passé en prison jusqu’à maintenant lui avait ouvert les yeux. Il a indiqué qu’il n’avait pas toujours adhéré à «ce courant maléfique de pensée» et qu’il voulait assumer les conséquences de ses gestes.

Le juge lui a rappelé qu’il serait marqué par ce qu’il a fait.

«Vous êtes désormais un terroriste reconnu, a-t-il souligné. Vous avez couvert de honte votre famille, votre communauté et les musulmans attachés à la paix à travers ce pays. Vos gestes ont été égoïstes à l’extrême et vous obligeront à faire face à la dérision et à l’outrage aujourd’hui et dans l’avenir.»

En tenant compte du temps déjà passé derrière les barreaux — calculé à six ans —, M. Alizadeh fait face à un maximum de 18 ans additionnels en prison. Il a accepté de ne pas faire de demande de libération conditionnelle avant au moins neuf ans.

«Comme nous le voyons tous les jours dans les médias, la menace terroriste est un enjeu mondial et les menaces à la sécurité nationale du Canada sont très réelles, a indiqué dans un communiqué le ministre de la Sécurité publique du Canada, Steven Blaney. Ce cas nous rappelle que la stratégie antiterroriste du Canada fonctionne afin de déceler les menaces et de protéger les Canadiens.»

Deux autres accusations liées au terrorisme déposées contre Hiva Mohammad Alizadeh ont été abandonnées.

L’homme, qui a obtenu la citoyenneté canadienne en 2007, est né en Iran de parents kurdes.

Dans un exposé conjoint des faits, M. Alizadeh a admis s’être rendu en Iran en mars 2009 avant de se faufiler en Afghanistan, où il a participé pendant environ deux mois à un camp d’entraînement terroriste dirigé par des islamistes.

On lui a alors enseigné à utiliser des armes à feu, notamment des AK-47 et des armes de poing. Il a également appris à assembler des explosifs artisanaux contrôlés à distance avec un expert en fabrication de bombes, Westa Omar, qui avait personnellement participé à la préparation de tels dispositifs devant être utilisés contre les troupes de la coalition en Afghanistan.

À son retour au Canada en juillet 2009, il a fait entrer au pays différents dispositifs électroniques et des vidéos de propagande djihadiste violentes qu’il prévoyait publier sur YouTube.

Il s’est préparé à former une cellule terroriste à Ottawa, utilisant la propagande et sa force de persuasion pour tenter de radicaliser le technicien hospitalier Misbahuddin Ahmed, qui a finalement accepté de joindre le groupe.

M. Ahmed a été reconnu coupable, en juillet, de deux accusations liées au complot. Il attend actuellement de connaître sa peine.

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Un juge invalide l’interdiction de voyage imposée à Robert Latimer

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VANCOUVER – Un juge de la Cour fédérale a invalidé une interdiction de quitter le pays imposée à Robert Latimer par la Commission des libérations conditionnelles.

Dans un jugement publié mardi, le juge Michael Manson affirme que le comité d’appel a agi de manière déraisonnable, en novembre 2013, lorsqu’il a appuyé la décision de la Commission de refuser de permettre à M. Latimer de voyager librement à l’extérieur du Canada sans obtenir une autorisation au préalable.

M. Manson juge qu’aucune raison ne justifie d’interdire à l’agriculteur de la Saskatchwan de voyager librement puisque rien n’indique qu’il pose un risque pour la société.

La décision souligne par ailleurs que la Commission devrait choisir les conditions de libération les moins restreignantes possibles et juge que la Commission et le comité d’appel n’ont pas agi de manière raisonnable, transparente et intelligible dans le dossier de M. Latimer.

Le procureur général du Canada avait indiqué que l’interdiction de voyager était nécessaire, puisque les évaluations positives de l’équipe de libération de M. Latimer ne sont pas nécessairement suffisantes pour faire oublier la gravité de son crime.

M. Latimer a été reconnu coupable du meurtre non prémédité de sa fille lourdement handicapée, Tracy, en 1997. Il avait été condamné à la prison à vie, mais avait été pleinement libéré sous conditions en 2010.

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Procès de Luka Rocco Magnotta sixième et septième jurés sélectionnés

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MONTRÉAL – Les sixième et septième membres du jury ont été choisis, mercredi, au procès de Luka Rocco Magnotta, accusé du meurtre prémédité de l’étudiant chinois Jun Lin en mai 2012 à Montréal.

La sixième personne retenue mercredi matin est une femme âgée d’une trentaine d’années qui travaille dans un cabinet de relations publiques; le juré numéro sept est professeur à l’université. Ces deux nouveaux jurés s’ajoutent aux trois femmes et deux hommes qui avaient été retenus mardi, au premier jour de la sélection des 16 personnes qui entendront la preuve.

Au total, 24 candidats devaient se présenter devant le tribunal mercredi, et le même processus doit se répéter jeudi. La cour doit ainsi sélectionner 14 jurés plus deux substituts.

Magnotta, qui assiste aux procédures de sélection des jurés, a déjà plaidé non coupable aux cinq accusations qui pèsent contre lui.

En plus d’être accusé du meurtre prémédité de l’étudiant de 33 ans, Magnotta fait face à des accusations d’outrage à un cadavre, de production et distribution de matériel obscène, d’utilisation de la poste pour envoyer du matériel obscène (des membres de la victime) et de harcèlement criminel (de députés fédéraux et du premier ministre Stephen Harper).

Le juge Guy Cournoyer informe les nouveaux jurés qu’ils ne peuvent discuter du procès avec d’autres personnes que leurs collègues du jury, et qu’ils doivent s’abstenir de consulter sur internet des informations sur l’affaire.

Si tout se déroule rondement à cette étape de la sélection des jurés, le procès devrait officiellement débuter lundi prochain, et durer de six à huit semaines. Les procédures se dérouleront surtout en anglais, langue de l’accusé, mais des témoignages pourront être livrés en français — les jurés doivent donc être bilingues. Des centaines de candidats jurés ont d’ailleurs été écartés la semaine dernière, lors d’une première étape de sélection, parce qu’ils n’étaient pas suffisamment bilingues.

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Réseau de la santé réforme et abolition des 18 Agences régionales proposées

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MONTRÉAL – Une réorganisation s’impose dans le réseau de la santé afin de le rendre plus efficace et, surtout, plus axé sur le patient, selon les conclusions d’une nouvelle étude dont le rapport a été envoyé mercredi au ministre de la Santé Gaétan Barrette.

Un groupe de travail mis sur pied par l’Institut sur la gouvernance (IGOPP) propose plusieurs changements au réseau, dont l’abolition des 18 Agences régionales de santé pour les remplacer par de nouvelles structures, soit 10 Régions de services, qui auraient le mandat de déployer les fonds et les ressources en fonction des besoins sur leur territoire.

Le directeur général de l’Institut sur la gouvernance (IGOPP), Michel Nadeau, déplore que depuis 50 ans c’est le ministre de la Santé qui répond de tout au lieu de jouer un rôle de gouvernance et de supervision. Dans son rapport publié mercredi, le groupe constate que les réformes des dernières années n’ont pas donné les fruits espérés et qu’il est temps de décentraliser le système.

Le document mise sur des services coordonnés et accessibles aux patients dans un système décentralisé, composé d’organismes autonomes.

Le Groupe de travail, présidé par Gaston Bédard, qui est le président du conseil du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHU de Québec), a fait un examen des expériences d’autres juridictions en Amérique. Il a notamment constaté que d’autres provinces canadiennes, comme l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique, fonctionnent avec le système qui est proposé.

Ainsi, chaque région de services, dirigée par une équipe de gestionnaires et professionnels, devrait présenter un plan d’ensemble et un budget au ministère de la Santé et des services sociaux (MSSS) qui est responsable de leur approbation. Une façon de faire plus efficace, selon Michel Nadeau, que de passer par chaque conseil d’administration d’un hôpital, sans pouvoir réel, selon lui.

Si «le ministre de la Santé doit être le meneur du changement», selon le Groupe de travail, cela ne peut se faire sans impliquer davantage les médecins. M. Nadeau croit que l’heure est venue pour que ce ne soit plus les patients qui aillent au médecin mais plutôt que les médecins soient déployés en fonction des besoins réels dans chaque région, comme par exemple en gérontologie ou en pédiatrie.

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Le tour de taille des Américains ne cesse de s’élargir dit une étude

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MONTRÉAL – Le tour de taille des Américains ne cesse de prendre de l’ampleur, démontre une nouvelle étude publiée par le JAMA.

Un médecin des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, le docteur Earl Ford, a étudié des données colligées auprès de 32 816 hommes et femmes âgés de 20 ans et plus.

Le tour de taille moyen, ajusté pour l’âge, est passé de 95,5 centimètres en 1999-2000 à 98,6 centimètres en 2011-2012. Le tour de taille des hommes a augmenté de deux centimètres et celui des femmes de près de quatre centimètres.

La prévalence d’obésité abdominale a bondi de 46,4 pour cent en 1999-2000 à 54,2 pour cent en 2011-2012. Le taux est passé de 37,1 pour cent à 43,5 pour cent chez les hommes, et de 55,4 pour cent à 64,7 pour cent chez les femmes.

Toutefois, la prévalence de l’obésité calculée en fonction de l’indice de masse corporelle est demeurée essentiellement inchangée entre 2003-2004 et 2011-2012.

Les auteurs croient que l’élargissement du tour de taille est possiblement attribuable à des facteurs comme le manque de sommeil ou à certaines médications.

Ils croient qu’une mesure régulière du tour de taille est appropriée pour aider les patients à prévenir, contrôler et gérer leur obésité.

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Trop de gens se rendent inutilement à l’urgence selon un rapport

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MONTRÉAL – Plus de 60 pour cent des patients qui se rendent dans les urgences québécoises auraient pu se faire soigner ailleurs, selon le Commissaire à la santé et au bien-être, Robert Salois, qui a dévoilé mercredi un bilan préoccupant de la situation des urgences depuis 10 ans.

Son rapport souligne que 61 pour cent de ces visites à l’urgence étaient des cas qui figurent dans les catégories les moins importantes, une situation qui s’explique surtout par la pénurie de médecins de famille.

«L’accès aux services de première ligne est encore trop difficile au Québec, a souligné M. Salois. Les urgences sont ouvertes sept jours sur sept et 24 heures et ne refusent jamais de patients alors il y a beaucoup de pression.»

Le Commissaire à la santé a toutefois reconnu qu’un changement de culture devait s’opérer au Québec afin de renverser la tendance actuelle.

«On ne peut pas tout changer si les citoyens n’y participent pas, a-t-il dit. Ils n’ont pas de choix mais il faut en créer pour qu’ils changent leurs habitudes. C’est une question d’alternatives et de choix pour la population.»

Selon le rapport, près de 3,4 millions de visites ont été enregistrées au Québec en 2012-2013 sur une population qui compte quelque huit millions d’habitants.

«Les normes du ministère de la Santé indiquent que ces cas ne devrait pas représenter plus de 30 pour cent de ces visites», a-t-il indiqué M. Salois.

Cette situation a été qualifiée de «préoccupante» par M. Salois, qui a indiqué que ce ratio était bien plus élevé comparativement aux autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le portrait du Commissaire à la santé et au bien-être signale que la durée moyenne de séjour à l’urgence a progressé pour atteindre 17 heures, une situation qui risque de se détériorer en raison du vieillissement de la population.

Au cours de la dernière décennie, les visites à l’urgence des personnes âgées de 75 ans et plus ont notamment bondi de plus de 30 pour cent — soit 100 000 visites — une situation qui «heurte et préoccupe», a souligné M. Salois.

De plus les personnes de 65 ans représentent près de 40 pour cent des visites sur civière dans les urgences.

Globalement, les données du Commissaire indiquent que les visites sont demeurées stables même la population québécoise a grimpé de huit pour cent en 10 ans.

En dépit des nombreux changements suggérés dans le passé, beaucoup reste à faire afin d’inverser cette tendance, a estimé M. Salois.

«Nous avons fait état d’une augmentation des soins à domicile, a-t-il souligné. Il y a aussi d’autres moyens (comme) les heures ouvertures dans les cliniques de GMF (groupe de médecine de famille) les soirs et les fins de semaine.»

M. Salois croit également que le mode de rémunération des médecins doit également être modifié pour «répondre à la population.

«Nous sommes encore la dernière place qui résiste à faire ces changements, a-t-il observé. Pendant longtemps, presque 90 pour cent de notre mode de rémunération était à l’acte.»

Mais au-delà des ressources financières et matérielles, le Commissaire à la santé et au bien-être a estimé que le plus grand problème du système québécois de santé est celui de l’organisation.

Ce dernier a répété que le Québec prenait du temps à agir et qu’il était facile de constater que les décisions prises dans certaines provinces faisaient en sorte qu’elles s’amélioraient plus rapidement qu’au Québec.

«Le niveau d’informatisation, a observé M. Salois. Nous sommes à 35 pour cent et d’autres provinces sont à 70 pour cent. Nous avons un coffre à outil pour travailler et on n’utilise pas les outils à notre disponibilité.»

Sans entrer dans les détails, ce dernier a salué la «nouvelle philosophie» de l’Hôpital général Juif de Montréal, ce qui a permis d’augmenter de façon significative l’efficacité de l’établissement.

«Ils ont un bulletin de performance pour les spécialistes qui se présentent à l’urgence, a souligné M. Salois. Ils ont aussi déplacé la radiographie près de l’urgence. C’est des petits détails mais ils ont augmenté leur performance.»

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Pont Champlain un tarif entre 2 60 et 3 90 par traversée pour rentabiliser

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OTTAWA – Un droit de passage oscillant entre 2,60 $ et 3,90 $ par traversée sur le nouveau pont Champlain permettrait de rentabiliser la structure et d’en couvrir le coût d’exploitation et d’entretien, conclut le Directeur parlementaire du budget (DPB).

Dans ces deux scénarios, il semble que l’hécatombe redoutée au chapitre de la congestion routière ne s’avérerait pas, si l’on en croit les données fournies par l’organisme indépendant.

Car si la facture du chantier atteint 3 milliards $ et qu’un péage de 2,60 $ est imposé, environ 5800 des quelque 171 000 véhicules qui devraient circuler sur la nouvelle traverse en l’an 2026 opteraient pour un trajet alternatif, ce qui représente une proportion de 3,4 pour cent.

Et dans l’éventualité où les coûts du mégaprojet grimperaient à 5 milliards, ce sont quelque 18 100 véhicules — soit environ un sur 10 — qui traverseraient le fleuve Saint-Laurent sur un autre pont.

On estime par ailleurs que pour maximiser les revenus, les droits de péage devraient être de 9,10 $ par passage.

Mais au-delà de ce montant, les revenus totaux diminueraient.

«À 9,10 $, tu maximises les revenus, mais il n’y a plus grand monde sur le pont», a fait valoir le directeur parlementaire du budget, Jean-Denis Fréchette.

Et à ce tarif, environ 38 pour cent de toute la circulation sur le pont — quelque 64 700 véhicules par jour — serait détournée vers d’autres axes, ce qui créerait une congestion importante sur le réseau routier montréalais, prévient le DPB.

Par ailleurs, ce montant semble excéder la limite que les Montréalais sont prêts à débourser pour emprunter le futur pont, a indiqué M. Fréchette.

«Selon ce qu’on a vu, 3,30 $ semble être un point important en terme de déviation, alors ça devient quelque chose qu’il faut prendre en considération», a-t-il signalé.

Les deux derniers scénarios mis de l’avant par le DPB évoquent des droits de passage de 0,80 $ et 1,40 $ par traversée.

Dans le premier cas, seuls les frais d’entretien et d’opération — déneigement, exploitation des infrastructures de péage — seraient couverts, tandis que le second est basé sur un coût de 1,12 milliard $ et ne comprend pas, par exemple, le prix de démolition de l’ancienne structure.

L’analyse du DPB, qui a été rendue publique mercredi matin, n’est pas basée sur les informations figurant dans le «rapport secret» de Transports Canada obtenu lundi par Radio-Canada, qui concluait à un exode plus important des véhicules vers d’autres ponts enjambant le fleuve Saint-Laurent.

En fait, au début du mois d’août, l’organisme avait demandé à Transports Canada de lui fournir l’étude, et il n’avait eu droit qu’à une copie caviardée. Le ministère lui a finalement remis le fameux rapport (et des excuses) dans son intégralité mardi soir, selon M. Fréchette.

L’une des différences de taille entre les deux études réside dans l’évaluation de l’impact d’un péage sur la circulation: le DPB préfère parler d’un détournement net plutôt que d’un détournement brut.

«Les gens qui quitteraient le pont seraient remplacés par des gens qui eux, seraient prêts à payer» pour éviter de se retrouver sur un autre pont engorgé, a expliqué M. Fréchette.

Le rapport du DPB a été commandé par le Nouveau Parti démocratique (NPD), qui s’oppose bec et ongles à l’imposition d’un péage.

Les trouvailles de l’organisme n’ont pas ébranlé la conviction du chef néo-démocrate Thomas Mulcair.

«Avec le NPD, il n’y aura pas de péage sur le pont, un point c’est tout», a tranché le leader lors d’un point de presse, précisant qu’il s’agissait d’une question d’«équité».

Son député Hoang Mai, qui a commandé le rapport au DPB, n’a cependant pas rejeté catégoriquement l’idée d’implanter un péage modeste sur l’ensemble des ponts de la région montréalaise.

Mais il faudrait que le gouvernement fédéral accepte de s’asseoir avec ses partenaires avant d’envisager ce scénario, a prévenu le représentant de la circonscription de Brossard-La Prairie.

«Imposer un péage juste sur le pont Champlain, nous on est contre (…) Par contre, si Québec et les municipalités sont d’accord pour avoir un plan concerté de transport qui inclut des péages, c’est sûr que nous, on est ouverts à l’idée», a-t-il affirmé en entrevue téléphonique.

Le chef libéral Justin Trudeau, qui s’est prononcé en défaveur de l’idée dans le passé, s’est quant à lui montré évasif au moment de commenter le rapport.

«Quand on aura un niveau de clarté, on pourra en parler», a-t-il laissé tomber lorsqu’on lui a demandé s’il était à l’aise avec l’imposition d’un péage sur la traverse.

Il a dit ne pas pouvoir se prononcer sur la question avant que le gouvernement ne dévoile le montant qu’il compte exiger des usagers de la route.

De son côté, le ministre de l’Infrastructure Denis Lebel garde visiblement le cap.

Dans une déclaration transmise par son attaché de presse, il a dit avoir pris connaissance «avec intérêt» du rapport.

Sans se prononcer sur les montants avancés par le DPB, M. Lebel a précisé que le coût final du projet serait déterminé une fois le processus d’acquisition terminé et le partenaire privé responsable du projet dévoilé, ce qui est prévu pour la fin du mois d’avril 2015.

Au Québec, la levée de boucliers n’a pas tardé.

Le député péquiste Jean-François Lisée a suggéré qu’Ottawa imposait, avec ce péage, une «taxe déguisée» aux familles à faible revenu et de la classe moyenne.

«Le gouvernement fédéral est en train de construire, avec notre argent, un pont qui va servir aux riches», a-t-il tonné en point de presse à l’Assemblée nationale.

«Pas Question! Aucun péage», a pour sa part écrit sur Twitter le maire de Montréal, Denis Coderre.

Le ministre des Transports du Québec, Robert Poëti, a quant à lui réitéré son opposition à l’imposition d’un droit de passage.

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Trafic de stupéfiants arrestations chez des autochtones en Gaspésie

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RIMOUSKI, Qc – Une opération visant un réseau impliqué dans le trafic de médicaments d’ordonnance et de stupéfiants a été menée mercredi sur une réserve micmaque située sur la baie des Chaleurs, en Gaspésie.

Les policiers ont procédé à l’arrestation de sept suspects, dont trois femmes, en plus de réaliser des perquisitions sur la réserve autochtone de Gesgapegiag et à Maria.

Les perquisitions ont permis de saisir plusieurs centaines de comprimés et de médicaments sous ordonnance, une quantité de marijuana et une substance poudreuse qui sera analysée et identifiée.

Une somme d’argent et une arme à feu longue qui n’était pas entreposée adéquatement ont également été saisies.

Six des sept suspects devaient comparaître au palais de justice de New Carlisle mercredi après-midi.

Une cinquantaine de policiers ont participé à l’opération qui a été réalisée en collaboration avec les services de police de Gesgapegiag et de Listuguj, l’Unité mixte d’enquête contre le crime organisé autochtone (UMECOA), coordonnée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC), et la Sûreté du Québec (SQ).

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Nos idées sorties du week-end du 19 20 21 septembre

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festival

Ce week-end, ce sont les journées du patrimoine. A cette occasion de nombreux monuments et musées français ouvrent leurs portes gratuitement. Voici nos autres idées sorties du week-end.

Nos idées sorties en Alsace

L’Ososphère (Strasbourg) s’est imposé comme l’un des rendez-vous incontournables pour les fans d’électro. Au programme ce samedi : N’To, Don Rimini ou encore Valentin Marlin. La 11e édition du festival THRASH ATTACKS aura lieu ce week-end au Grillen de Colmar. Les amateurs de métal seront aux anges avec Svart Crown, Mumakil ou encore Inhumate.

Où dormir ?

Hostellerie de l’Etoile
L’ Hostellerie de l’Etoile vous ouvre ses portes en vous accueillant chaleureusement pour vos séjours en famille.

Hôtel de l’Ange
L’hôtel de l’Ange exprime une joie de vivre simple et conviviale.

Nos idées sorties dans le Nord

Le Name festival se termine ce samedi dans le Nord de la France. Au programme : de la musique électronique avec Apollonia, Brodinski ou encore Eggma. Les fans de métal pourront se rendre au festival Du métal à la Campagne. Sur scène, les artistes confirmés se mélangeront aux talents émergents de la région. On pourra retrouver W.I.L.D, Benighted ou encore Goon.

Où dormir ?

Hôtel Métropole
L’Hôtel Métropole est un hôtel familial situé au calme dans le village de Condette.

Hôtel Les Cèdres
Dans un cadre verdoyant, à proximité des plages de Ste-Cécile et St Gabriel, à mi chemin entre le Touquet et de Hardelot.

Nos idées sorties en Rhône-Alpes

Lors de ce week-end, vous pouvez vous rendre en Ardèche. Au festival Heart Of Glass, Heart Of Gold, vous pourrez voir passer sur scène Red Axes, BRNS, La Femme, ou encore Omar Souleyman. De son côté, ZE Fiestival se déroule du 17 au 20 septembre à Marsanne (Drôme). Cet évènement a pour objectif de promouvoir les musiques actuelles dans leurs diversités.

Où dormir ?

Hôtel Le Printemps
L’Hotêl *** Restaurant Le Printemps réserve à sa clientèle un accueil chaleureux.

Le Domaine des Garrigues
Le village, classé grand confort, est géré par une équipe jeune, dynamique, à l’écoute de ses clients.

Nos idées sorties dans le Pays de la Loire

La Rue Ketanou et Zebda se partagent la tête de l’affiche. Mais les festivaliers pourront aussi retrouver Tagada Jones ou Boulevard des Airs. Le festival des Arts sonnés se déroule ce week-end à Saint-André-des-Eaux (Loire-Atlantique). Le Festi-Bosse est l’autre évènement qui se déroule en fin de semaine à Beaufort En Vallee, dans le Pays de la Loire. Au programme : Outrage, La Zikabilo et Jack Sonnent 4.

Où dormir ?

Hébergements insolites du Petit Embranchard
Entre Loire et forêt, la roulotte et la cabane perchée du petit Embranchard vous accueillent pour un séjour insolite.

Le Petit Moulin du Rouvre
Pour vos vacances ou vos week-ends en Bretagne, en Ille et Vilaine, pourquoi ne pas séjourner dans ce magnifique moulin à eau eco-responsable.

Nos idées sorties en Bretagne

Une journée entre sports mécaniques et musique. C’est ce que propose le festival Plougarock. En tout, 14 groupes de rock sont répartis sur toute la journée. A partir du 18 septembre, la ville de Rennes va vibrer aux sons de nombreux concerts gratuits, à l’occasion du festival I’m From Rennes. Une quinzaine de lieux atypiques seront investis chaque jeudi soir.

Où dormir ?

Hôtel Kastel Roc’h
Situé aux portes de Brest, le Kastel-Roc’h vous accueille dans un environnement calme et verdoyant.

Hôtel le Clos Champel
Vous pourrez vous détendre et vous prélasser dans notre piscine chauffée avec vue sur la nature, hammam et sauna.

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Manifestation d’appui aux travailleurs cambodgiens mercredi à Montréal

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MONTRÉAL – Des syndiqués et des membres de la communauté cambodgienne manifesteront devant une boutique de la rue Sainte-Catherine Ouest, mercredi midi, au centre-ville de Montréal, en soutien aux travailleurs du vêtement du Cambodge qui luttent pour augmenter le salaire minimum à 177$ par mois.

L’Union des employés de service, section locale 800, affiliée à la FTQ, souligne que le salaire minimum actuel dans les manufactures de vêtements du Cambodge est de 100$ par mois.

Le syndicat affirme que depuis 2010, des milliers de travailleurs oeuvrant dans ce qu’il dit être des ateliers de misère se sont évanouis dû à une combinaison de longues heures, de malnutrition, de milieux de travail surchauffés et de vapeurs toxiques.

Des grèves pour de meilleurs salaires ont éclaté, ce qui a provoqué une fermeture temporaire des usines. Des manifestations auraient été réprimées dans le sang et des leaders syndicaux auraient été arrêtés.

Ce 17 septembre est une journée d’action globale a cours de laquelle auront lieu des manifestations à travers le Canada et les États-Unis devant des magasins au détail qui vendent des vêtements confectionnés au Cambodge.

Des actions prendront place simultanément dans des usines du Cambodge et devant des ambassades cambodgiennes à travers le monde.

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Montréal incendie criminel dans Hochelaga-Maisonneuve tôt mercredi

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MONTRÉAL – Un incendie a été allumé par une main criminelle en tout début de nuit, mercredi, dans un immeuble résidentiel de l’est de Montréal.

L’immeuble est situé à l’intersection de la rue Sainte-Catherine Est et de la rue Joliette, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.

Les flammes ont surtout ravagé un corridor du rez-de-chaussée, vers minuit. Cependant, les pompiers ont constaté que des foyers d’incendie avaient été prévus en quelques endroits de l’édifice, ce qui n’a laissé pour eux aucun doute sur l’origine criminelle du sinistre.

L’incendie n’a pas fait de blessé. L’enquête devrait être transmise à l’escouade des incendies criminels du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). (Collaboration Cogeco Nouvelles)

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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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