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Audiences du CRTC sur la télévision les entreprises pessimistes

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GATINEAU, Qc – Les nouvelles règles proposées par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications du Canada (CRTC) sur l’industrie de la télévision payante amèneraient une hausse des coûts pour les consommateurs et des pertes d’emploi, ont affirmé des directeurs de médias.

Une foule de dirigeants d’entreprises médiatiques en colère ont prévenu, mercredi, au troisième jour d’audiences publiques du CRTC à Gatineau, que des jours sombres attendent le monde de la télé au Canada.

Alors que des dirigeants de Bell Media (TSX:BCE) ont fait valoir qu’il avaient besoin de conditions de concurrence équitable pour faire face aux nouveaux services comme Netflix et YouTube, ils semblaient insister davantage sur des changements de réglementation qui faciliteraient le maintien des profits tout en protégeant le contenu culturel canadien.

Le CRTC a proposé des règlements qui, s’ils étaient adoptés, empêcheraient notamment les stations de télé de remplacer les publicités américaines par des annonceurs canadiens, durant les émissions américaines.

Le conseil souhaite que les consommateurs choisissent à la carte les chaînes auxquelles ils souhaitent s’abonner, en plus d’un service de base qui inclurait surtout des chaînes locales.

Le CRTC suggère aussi de permettre aux stations de télévision locales d’éteindre leur émetteur. Une telle mesure signifierait la fin de la télévision gratuite et forcerait les téléspectateurs à s’abonner à un fournisseur.

Pour le président de Bell Media, Kevin Crull, tout cela ferait plus de tort que de bien, et nuirait davantage à une situation déjà fragile.

Même si le CRTC acceptait toutes ses recommandations, son groupe devrait quand même fermer de sept à neuf chaînes spécialisées, a-t-il dit.

Pour Stuart Garvie, de GroupM Canada, c’est l’économie canadienne qui souffrirait des propositions du CRTC. Empêcher les diffuseurs de remplacer les publicités américaines par des canadiennes ferait chuter dramatiquement les revenus, selon lui.

Bell Canada Entreprises (BCE) s’inquiète également d’être forcé d’offrir des chaînes à la carte, plutôt que des forfaits, bien que l’entreprise appuie l’idée d’offrir des chaînes individuelles en plus d’un forfait de base allégé.

Le vice-président, Mirko Bibic, a toutefois pressé le CRTC de faire preuve de souplesse afin de permettre aux fournisseurs de bâtir ces forfaits de base selon les besoins de leur clientèle.

Le CRTC propose que le coût de ce forfait de base se situe entre 20 $ et 30 $ par mois.

Les audiences du CRTC, appelées «Parlons télé», visent à élaborer de nouvelles règles pour encadrer les changements dans l’industrie de la télévision amenés par les services technologiques. Elles se poursuivent jusqu’au vendredi 19 septembre.

Le NPD accuse le gouvernement d’interférence

À l’extérieur de la salle d’audience, un débat politique se tramait, alors que les néodémocrates accusaient les conservateurs d’ingérence dans le processus des consultations.

Mardi, le gouvernement de l’Ontario a suggéré que les services de télévision numérique, tels que Netflix, soient soumis à des contributions obligatoires au système canadien de production télévisée.

La suggestion a également été faite par le gouvernement québécois, CBC et des groupes culturels, tant et si bien que la ministre du Patrimoine, Shelly Glover, a dû déclarer que le fédéral n’appuierait pas cette demande.

Mercredi, le Nouveau Parti démocratique a réagi à cette déclaration, accusant Mme Glover d’interférer avec une organisation indépendante et qualifiant de «très déplacée» cette prise de position durant les audiences.

«Les conservateurs savent pourtant très bien que le CRTC est un organisme indépendant, qui doit avoir la latitude de tirer ses propres conclusions», a affirmé le porte-parole du NPD en matière de patrimoine, Pierre Nantel.

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Projet d’oléoduc Énergie Est le PQ exige l’arrêt des travaux de forage

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QUÉBEC – Le Parti québécois exige l’arrêt des travaux de la compagnie albertaine TransCanada au large de Cacouna et à Saint-Augustin-de-Desmaures.

Les députés Sylvain Gaudreault et Bernard Drainville ont livré, mercredi, une charge à fond de train contre l’oléoduc Énergie Est, un projet qu’ils jugent désastreux sur le plan environnemental et qui se résume, selon eux, à faire du Québec «une autoroute pour sortir le pétrole des sables bitumineux».

Porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement durable, M. Gaudreault a accusé le gouvernement libéral de faire preuve «d’aplaventrisme» devant TransCanada et les autorités réglementaires canadiennes.

L’attitude du gouvernement libéral donne l’impression que les intérêts de TransCanada ont «préséance sur l’intérêt public» a pour sa part dénoncé M. Drainville, porte-parole du PQ en matière d’énergie.

Le ministre du Développement durable, David Heurtel, a donné le feu vert à TransCanada le mois dernier pour la réalisation de forages géotechniques à Gros-Cacouna dans le Bas-Saint-Laurent. Ces travaux doivent servir à déterminer les emplacements pour le futur terminal et les réservoirs de stockage de pétrole. Des forages ont aussi été autorisés sur le fleuve à la hauteur de Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec, à proximité d’une réserve naturelle.

Une fois en service en 2018, l’oléoduc transporterait environ 1,1 million de barils de pétrole brut par jour de l’Ouest canadien vers des raffineries du Québec et des Maritimes.

Le Parti québécois redoute les impacts du projet et des travaux en cours sur la biodiversité et sur les populations de bélugas du Saint-Laurent. Outre l’arrêt des travaux exploratoires, il réclame la convocation d’urgence du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

«Il faut que le gouvernement affirme haut et fort que la compétence en matière d’environnement, ultimement, relève d’une décision des Québécois, du gouvernement du Québec, de l’État du Québec. Il faut le dire et il faut l’affirmer. C’est ce qu’on plaide. C’est du nationalisme environnemental, c’est de la souveraineté verte, appelez-la comme vous voulez, mais c’est certainement la capacité du Québec de dire haut et fort ce qu’il veut sur son territoire en matière d’environnement», a déclaré M. Gaudreault, un candidat pressenti à la chefferie du PQ.

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Les néo-démocrates dévoilent leur nouveau slogan pour se démarquer des libéraux

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OTTAWA – Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a dévoilé son slogan en prévision des élections, destiné à réaffirmer sa prétention d’être une véritable solution de rechange à l’actuel gouvernement conservateur.

Avec la formule «Expérience solide», le chef du NPD, Thomas Mulcair, veut mettre en opposition son long cheminement personnel et la profondeur politique de ses troupes avec ce qu’il perçoit comme les promesses vides de son vis-à-vis libéral, Justin Trudeau.

Le slogan a été placardé sur l’estrade utilisée dans le cadre du caucus néo-démocrate à Edmonton, une rencontre où M. Mulcair tente de préparer ses députés en vue d’une année complète de campagne avant la tenue du prochain scrutin fédéral, qui doit avoir lieu en octobre 2015.

M. Mulcair a indiqué que, pour la première fois, les Canadiens regardent sa formation comme un gouvernement en devenir.

Il estime que depuis que la vague orange a permis aux néo-démocrates de dépasser les libéraux et de former l’opposition officielle à Ottawa, son équipe a prouvé qu’elle a les qualités requises pour gérer le pays.

Cependant, avec l’arrivée de Justin Trudeau à la tête des libéraux, le NPD a reculé dans les sondages, reprenant le troisième rang dans les intentions de vote.

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Registre des armes à feu un juge ontarien déclare valide la loi qui l’a aboli

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OTTAWA – Une autre tentative visant à renverser la décision du gouvernement Harper, qui a aboli le registre des armes d’épaules, vient d’échouer: la Cour supérieure de l’Ontario a rejeté une contestation judiciaire de cette abolition.

En 2012, le gouvernement conservateur, majoritaire, a fait adopter une loi pour se débarrasser du registre des armes de chasse et a ordonné du même coup la destruction des enregistrements existants.

Le gouvernement du Québec a contesté cette décision devant les tribunaux, demandant qu’Ottawa lui remette les données québécoises des enregistrements d’armes.

Mais l’abolition a aussi fait l’objet d’un recours en Ontario, par le Barbra Schlifer Clinic.

L’organisme, basé à Toronto, qui s’occupe des femmes victimes de violence, a argumenté que le projet de loi qui a éliminé le registre est contraire à la Charte canadienne des droits et libertés. Elle viole le droit à l’égalité et celui qui protège la vie et la sécurité des citoyens, a-t-il fait valoir. Et cela, parce que cela diminue la sécurité des citoyens et augmente le risque de décès par armes à feu.

Le juge Edward Morgan de la Cour supérieure de l’Ontario a rejeté les arguments lundi. La loi est constitutionnelle, a-t-il déclaré.

Il n’y a aucune preuve fiable que la loi qui abolit le registre va augmenter l’incidence de violence ou de décès par arme à feu, écrit-il. La courte durée de vie du registre rend difficile la mesure de son impact.

Le juge ne voit pas non plus de preuve que la loi est discriminatoire envers les femmes.

Quant au ministre de la Sécurité publique, il s’est réjoui mercredi de ce jugement qui donne, selon lui, raison à la position du gouvernement.

Steven Blaney a rappelé, dans un communiqué, que son gouvernement avait toujours maintenu que le registre des armes d’épaule, coûteux et inefficace, n’a pas permis d’empêcher un seul crime ou de sauver une seule vie.

La saga judiciaire sur le registre et ses données n’est pas terminée pour autant. Le Barbra Schlifer Clinic peut décider d’en appeler de ce jugement.

Et la cause de Québec, qui veut avoir les données, demeure. La Cour supérieure lui avait accordé sa demande, mais la Cour d’appel a déterminé qu’Ottawa n’avait pas à lui transférer l’information sur les enregistrements des armes. La Cour suprême du Canada va maintenant trancher cette affaire.

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Ottawa financera un groupe de recherche sur la démence établi à Montréal

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MONTRÉAL – Le gouvernement fédéral a annoncé le financement d’un programme national de recherche qui se penchera sur la démence et d’autres maladies neurodégénératives.

La ministre de la Santé, Rona Ambrose, était à Montréal, mercredi, pour annoncer le lancement du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement.

L’objectif est de réunir 20 équipes de recherche comprenant plus de 340 éminents chercheurs canadiens pour étudier ce qui est devenu un enjeu de santé publique majeur à travers le monde.

Le groupe travaillera à l’Hôpital général juif de Montréal.

Mme Ambrose a souligné que ce problème de santé connaît une hausse fulgurante depuis quelques années et que la situation ne fera qu’empirer au fur et à mesure que la population vieillira.

Le Consortium est financé à hauteur de 31,5 millions $ sur cinq ans par le gouvernement fédéral et différents partenaires, et aura droit à un investissement supplémentaire de 24 millions $ d’un sous-groupe de partenaires en Ontario et au Québec.

«Les cas de démence et des maladies qui y sont reliées continueront d’augmenter au point où ils pourraient engloutir le système de santé, en ce qui a trait aux coûts et aux soins», a déclaré la ministre aux journalistes, mercredi.

«Nous devons aller de l’avant, nous devons nous pencher sur la prévention et nous devons nous concentrer sur la façon d’appuyer ceux qui prennent soin des gens atteints de démence.»

Selon le gouvernement, on estimait à 747 000 le nombre de Canadiens atteints de démence en 2011. Dans deux décennies, environ 1,4 million de Canadiens pourraient souffrir de démence, ce qui représentera des coûts de 300 milliards $ par année pour l’économie du pays.

Rona Ambrose fera une autre annonce jeudi, à Ottawa, lors de l’événement mondial contre la démence Canada-France, une rencontre de deux jours qui réunira environ 200 experts des pays du G7 qui discuteront de la prévention de la démence, des soins à apporter aux personnes atteintes et de la façon de venir en aide à ceux qui prodiguent ces soins.

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Série de nominations partisanes Line Beauchamp nommée à l’Unesco

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QUÉBEC – Deux ex-ministres libéraux et un ancien député libéral ont été appelés mercredi par le premier ministre Philippe Couillard à faire rayonner le Québec à l’étranger.

L’ex-ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, qui avait quitté la politique durant la crise étudiante de 2012, va désormais représenter le Québec à l’Unesco, à Paris, au sein de la délégation canadienne. Mme Beauchamp a dirigé divers ministères dans le cabinet de Jean Charest de 2003 à 2012.

Christos Sirros, qui fut ministre dans le cabinet de Robert Bourassa, devient le nouveau délégué général du Québec à Londres. Avec l’élection des libéraux en avril dernier, il était clair que les jours du délégué actuel à Londres, Stéphane Paquet, étaient comptés. Journaliste de carrière, M. Paquet avait été nommé par le gouvernement Marois en décembre 2012 et son mandat n’était pas complété.

M. Sirros a déjà une longue expérience de la diplomatie québécoise, ayant été délégué général du Québec à Bruxelles, en Belgique, de 2004 à 2012.

L’ancien député libéral de Charlesbourg de 2003 à 2007, Éric Mercier, sera quant à lui le prochain délégué général du Québec à Mexico, en remplacement de Christiane Pelchat, qui a choisi de quitter ses fonctions dernièrement, avant la fin de son mandat. Elle oeuvre désormais en Côte-d’Ivoire auprès de l’organisme National Democratic Institute.

M. Mercier fait partie actuellement du cabinet du ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau. Il dispose d’une expérience pertinente, puisqu’il a déjà travaillé à la délégation du Québec à Mexico, de 2009 à 2013, à titre de conseiller.

Par ailleurs, l’actuel sous-ministre des Relations internationales, Michel Audet, est nommé délégué général du Québec à Bruxelles. C’est un habitué de la diplomatie québécoise ayant occupé, de 2007 à 2011, le poste qui reviendra désormais à Line Beauchamp à l’Unesco.

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Tarifer la procréation assistée selon le revenu un cheval de Troie

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Gaétan Barrette / Photo: Clément Allard/La Presse Canadienne

Mine de rien, le ministre Gaétan Barrette pourrait introduire, dans notre régime public de santé, la tarification des soins en fonction des revenus. Le cas échéant, il s’agirait d’un changement fondamental et d’une brèche dangereuse.
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Bien entendu, il y en a déjà — malheureusement — beaucoup, de tarifs pour accéder aux soins ; plus qu’on ne le pense généralement, et davantage qu’ailleurs dans les pays de l’OCDE.

Chez nous, 70 % du financement de la santé est pris en charge par le gouvernement, soit moins que dans la vaste majorité des pays qu’on nous cite en exemple pour l’excellence de leur système de santé. Ce qui laisse 30 % devant être assumés, chez nous, par les personnes — par l’entremise de leurs assurances, ou directement de leurs poches.

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Il y a quelques années, la réforme décidée par le ministre Yves Bolduc avait fait passer, sous le parapluie du régime public, des soins non couverts auparavant et pour lesquels il fallait débourser des sommes assez considérables. La pression de certains lobbys, dont celui de voix publiques connues (comme l’animatrice Julie Snyder), avait permis ce résultat.

On souhaitait du même coup changer les pratiques et diminuer le nombre de grossesses multiples et d’accouchements prétermes, source de complications parfois redoutables qui affectent les nouveau-nés et qui doivent, par ailleurs, être prises en charge par le régime public. Le ministre Bolduc nous assurait alors que les coûts directs engendrés par cette couverture seraient, du moins en partie, contrebalancés par ces économies.

Cette nouvelle couverture publique était une manne pour les cliniques privées qui offrent les soins et services de fertilisation, d’abord parce qu’on pouvait s’attendre à une forte hausse de la demande, mais aussi — de l’aveu même de celui qui était alors président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), Gaétan Barrette — parce que les tarifs initialement proposés étaient beaucoup trop élevés. De plus, l’offre de services dans les hôpitaux ne pouvait répondre à cette hausse de la demande.

Durant ces belles années, les gestionnaires de certaines de ces cliniques se félicitaient de «l’efficacité du privé», alors qu’ils bénéficiaient en réalité d’une tarification élevée leur permettant une expansion rapide.

Quand les tarifs ont été revus à la baisse, ils ont écopé et s’en sont d’ailleurs plaints, mais sans succès.

Couvrir les soins médicalement requis

Il faut savoir que l’ensemble des soins médicalement nécessaires est couvert par défaut dans notre régime public. Le gouvernement peut toutefois introduire, par règlement, certaines exceptions.

C’est le cas, par exemple, de l’échographie hors hôpital, une exception demandée en 1980 par le ministre Denis Lazure. Elle fait en sorte que les patients doivent débourser pour en obtenir une hors de l’hôpital. Cette aberration, le ministre Barrette a d’ailleurs promis, durant sa campagne électorale, de la corriger.

Lorsque le ministre Bolduc a décidé de couvrir entièrement la procréation assistée, certains ont remis en cause le bien-fondé de ce choix : est-ce que les fonds requis ne seraient pas mieux investis dans certains soins curatifs, où les besoins sont importants ? C’est là un débat social pertinent, pour lequel il y a eu des arguments valables des deux côtés.

Plus récemment, d’autres questions éthiques ont été soulevées à la suite de «l’affaire Joël Legendre» : est-ce que le programme devait couvrir publiquement les soins et services requis pour un couple homosexuel, alors qu’il n’y avait pas, à proprement parler, de problème médical de fertilité ? Encore une fois, c’est un débat intéressant, et je doute qu’il y ait des réponses absolues à cette question.

Par contre, une question importante est soulevée en lien avec l’approche apparemment proposée par le ministre Barrette — du moins, de ce que je peux en comprendre : celui de la tarification des services médicalement couverts. Introduire une tarification en fonction des moyens pourrait ainsi constituer une brèche fondamentale dans notre régime public.

On le sait, on trouve des tarifs partout dans nos services de santé. Encore récemment, on apprenait que pour visiter les salles d’accouchement, certains hôpitaux chargeaient de 5 dollars à 15 dollars. Pour prendre l’ambulance, cela coûte aussi des sous, même si on est en arrêt cardiaque. Et pour payer ses médicaments, il faut débourser une quote-part.

Pour une chambre privée aussi, il faut payer. Sans oublier pour le stationnement permettant d’accéder à l’hôpital. Et pour tous les formulaires remplis par le médecin et non couverts par le régime, on doit sortir le portefeuille. La liste est immense.

Il y a aussi la question des frais accessoires indus, chargés en clinique privée aux patients pour l’accès à des services médicalement requis, mais pourtant assurés par le régime public : frais pour passer une colonoscopie, pour se faire appliquer des gouttes oculaires, pour «ouvrir un dossier»… On peut questionner le bien-fondé, la légitimité et même la légalité de tous ces frais, pour lesquels d’ailleurs un recours collectif s’organise actuellement.

Changer la logique du système

Mais ce que le ministre semble vouloir, c’est de maintenir le programme de procréation assistée tout en modulant les frais en fonction du revenu. Attention, c’est tout à fait nouveau et cela serait un changement de paradigme.

En clair, une telle approche pourrait ouvrir la porte à la facturation de diverses catégories de patients en fonction de leur revenu pour des soins pourtant jusqu’ici offerts gratuitement dans le système de santé et financés par l’entremise des impôts — la plus juste manière de redistribuer.

Jusqu’ici, le principe fondamental d’un système comme le nôtre est de payer selon ses moyens et de se faire soigner selon ses besoins. Voilà ce qui pourrait être remis en cause.

Ce n’est donc pas anodin. Au principe de la tarification au services et de l’utilisateur-payeur, qui séduit nos gouvernements, on pourrait opposer beaucoup d’arguments portant sur l’équité d’accès, la justice sociale et le bien commun, dont il faudrait débattre publiquement.

C’est souvent par le biais de dispositions apparemment secondaires que l’on initie des transformations fondamentales. Il faudra demeurer attentif pour éviter que l’ajustement du programme de procréation assistée ne se transforme en cheval de Troie visant les principes fondamentaux qui régissent notre système de santé.

* * *

À propos d’Alain Vadeboncœur

Le docteur Alain Vadeboncœur est urgentologue et chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal. Professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal, il enseigne l’administration de la santé et participe régulièrement à des recherches sur le système de santé. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @Vadeboncoeur_Al.

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Les enseignants en grève de la C-B reçoivent un don important et 8 M en prêts

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VANCOUVER – Les enseignants en grève de la Colombie-Britannique se font offrir un don de 500 000 $ et huit millions $ en prêts sans intérêts de différents syndicats provinciaux et nationaux.

Le don d’un demi-million provient du syndicat des infirmières et infirmiers de la Colombie-Britannique.

Ce soutien financier a été annoncé mercredi, le jour où les enseignants doivent voter sur la proposition de leur syndicat de porter le conflit en arbitrage exécutoire, bien que le gouvernement ait refusé cette option à deux reprises.

Le président de la Fédération des travailleurs de la Colombie-Britannique, Jim Sinclair, a affirmé que les huit millions $ en prêts allaient contribuer à s’assurer que le gouvernement ne décourage pas les enseignants par l’insécurité financière.

Les syndicats ayant consenti ces prêts sont l’Alliance de la Fonction publique du Canada, le syndicat des fonctionnaires de la Colombie-Britannique, Unifor, le syndicat des Métallos, celui des employés d’hôpitaux, la fraternité des travailleurs de l’électricité, le Syndicat canadien des employées et employés professionnels et de bureau, l’association des sciences de la santé de la province et la fédération des éducateurs post-secondaires.

La présidente du syndicat des infirmières de la Colombie-Britannique, Gayle Duteil, affirme que le syndicat fait ce don de 500 000 $ pour aider les enseignants dans leur combat pour une éducation publique de qualité alors que le gouvernement tente de «les saigner».

Les 40 000 professeurs de la province n’ont pas reçu de salaire depuis le début de leur grève, à la mi-juin, pour des mésententes sur leur salaire, la taille des classes et le personnel de soutien.

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Course au PQ audace et fractures

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Un militant du Parti québécois le soir des dernières élections, le 7 avril 2014. (crédit photo: Ryan Remiorz/La Presse Canadienne)

Un militant du Parti québécois le soir des dernières élections, le 7 avril 2014. – Photo: Ryan Remiorz/La Presse Canadienne

PolitiqueCommençons par un constat : l’état précaire du Parti québécois devrait pousser les candidats à la chefferie et les militants à une certaine audace. Le soir du 7 avril dernier, les Québécois ont envoyé le signal que le statu quo est impossible à maintenir.

Avec l’audace vient le choc.

Celui des idées. Celui des individus. De nouvelles fractures apparaissent. De vieilles blessures remontent à la surface.

Tous n’ont pas le même chemin pour se rendre à destination.

Prenons l’épisode le plus récent, la lettre de Jean-Martin Aussant, publié mercredi matin dans Le Devoir.

Il y a de l’audace. D’abord dans la forme. Ça prend un certain culot pour écrire, de Londres, sur l’allure que devrait prendre la course au PQ, alors que le titre — «Si j’étais militant péquiste» — montre d’entrée de jeu qu’il n’est pas de retour dans le giron du parti qu’il a quitté avec fracas en juin 2011, afin de fonder un parti politique concurrent. La lettre est d’ailleurs un appel à reprendre certains volets du programme de son ancienne formation, Option nationale.

L’homme aime déranger, brasser la cabane. Une qualité. Et il a un humour grinçant. Lorsque la rumeur d’un PKP faisant de l’œil à Jean-Martin Aussant a été rendue publique, fin août — le magnat des médias aurait tenté de le convaincre de joindre son équipe au leadership —, Aussant y a été d’un petit mot lapidaire sur Twitter, où il a fait allusion à la série télé House of Cards et à son personnage ratoureux, presque machiavélique.

Voyez ici :

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Sur le fond aussi, Jean-Martin Aussant y va de suggestions audacieuses : gratuité scolaire, mode de scrutin proportionnel, mise au rancart des ténors du PQ qui ont été à la tête du parti ces dernières années… et tenir un référendum rapidement, malgré l’ambiance politique actuelle (il a toujours été identifié aux pressés).

Cette question du référendum — de son moment et de la mécanique — est la première ligne de fracture de cette course au leadership qui n’est pas encore déclarée. Elle pourrait bien définir les clans jusqu’à la fin.

Bernard Drainville propose de préparer le grand soir activement, en utilisant des fonds publics s’il prend le pouvoir. Mais il promet de ne pas tenir de référendum dans un premier mandat péquiste, ce qui reporte, au mieux, un éventuel référendum à 2023. Voyez sa position ici.

Jean-François Lisée suggère de lancer un vaste exercice pédagogique sur l’indépendance, et de se pencher sur la place que prendra la souveraineté et le référendum un an avant les élections. Son idée est ici.

Leur constat est basé sur les résultats des dernières élections, des sondages qui montrent un appui vacillant à la souveraineté et la volonté d’éviter le maintien facile au pouvoir du Parti libéral (et à enrayer une montée possible de la CAQ, qui pourrait s’imposer comme l’alternance au PLQ dans quatre ans). Au PQ, écarter un référendum à court et moyen terme, en sachant que cela va déplaire à beaucoup de militants, c’est aussi une forme d’audace.

Martine Ouellet estime au contraire que ses deux collègues sont trop pessimistes, «un peu découragés», dit-elle, et qu’il ne faut rien écarter. Voyez ici.

D’autres vont se prononcer sur le sujet.

Bref, l’axe «souverainistes pressés-souverainistes patients» commence à être visible.

C’est probablement incontournable, mais il serait dommage que ce soit le coeur de la course. Le PQ n’est pas qu’une mécanique référendaire.

C’est d’ailleurs l’opinion qu’ont livrée à L’actualité les quatre plus jeunes ministres du gouvernement Marois, qui songent tous à se lancer dans la course.

Dans le numéro de L’actualité que les abonnés commencent à recevoir ces jours-ci et qui sera en kiosque (et iPad) ce vendredi, Véronique Hivon, Pascal Bérubé, Alexandre Cloutier et Sylvain Gaudreault s’expriment franchement, sans détour, sur la défaite du 7 avril, l’avenir de leur parti et du mouvement souverainiste.

loups_PQ[1]Les quatre députés formulent tous la même mise en garde : ne pas faire uniquement un débat sur «qui est le plus pressé» de faire la souveraineté, au risque de marginaliser le PQ davantage, disent-ils.

Voici un extrait du texte à paraître :

«Le Parti québécois a parfois l’air d’être dans sa bulle, occupé par ses débats internes sur la souveraineté, désincarné des préoccupations des gens», affirme Véronique Hivon, qui représente la circonscription de Joliette depuis 2008. «Les grandes crises doivent provoquer de grandes choses.»

Dans la bouche des quatre jeunes ministres de l’ancien gouvernement Marois, les mots « réforme », « changement » et « refonder le parti » reviennent souvent. On sent cette volonté de secouer la baraque, de contribuer au débat sans retenue, peu importe s’ils décident ou non de plonger dans l’aventure de la course à la direction du parti aux côtés des noms les plus souvent évoqués, comme Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Jean-François Lisée.

L’heure est au choc des idées. «C’est la seule manière de faire naître le PQ nouveau. Il ne faut pas seulement changer la coquille, il faut s’attaquer au contenu aussi», soutient Alexandre Cloutier, 37 ans, député de Lac-Saint-Jean depuis 2007.

Son collègue Pascal Bérubé, 39 ans, se dit carrément inquiet. «La dernière chance du PQ, ce sont les quatre années à venir. Il y a un risque réel que le Parti libéral du Québec devienne indélogeable», affirme-t-il. [...]

Les quatre députés estiment que leur parti était obsédé par l’idée de gagner les élections, peu importe la stratégie. Sylvain Gaudreault, le superministre du gouvernement Marois — il avait les casquettes des Affaires municipales, des Régions, de l’Occupation du territoire et des Transports —, est le voisin de circonscription d’Alexandre Cloutier, dans Jonquière. Les deux élus ont reçu les mêmes commentaires dans cette région considérée comme un bastion péquiste. «On se fait dire qu’on n’est plus proches des travailleurs, dit Sylvain Gaudreault, 44 ans. Et ils ont raison. Je ne parle pas des syndicats, mais du vrai monde qui tire le diable par la queue du matin au soir entre la famille et le boulot. Le monde du travail change, il n’y a pas que les usines.»

Les quatre députés souhaitent parler de langue — Pascal Bérubé dit que le PQ doit se sortir d’une mentalité d’assiégé — d’environnement, d’intégration des immigrants, de transparence, de participation des militants, de justice sociale, etc.

Bref, élargir le débat. Laisser entrer de l’oxygène.

C’est dans ce contexte que l’idée d’intégrer des sympathisants — des non-membres du PQ qui pourraient également choisir le prochain chef — est née. Alexandre Cloutier et Jean-François Lisée y sont favorables, notamment.

Le Parti socialiste français et le Parti libéral du Canada ont choisi leur chef respectif avec cette méthode. Ce n’est pas une panacée. L’expérience montre que la plupart des sympathisants ne deviennent pas membres du parti à la suite de la course. Et leur présence n’est pas la garantie d’un bon résultat (réf. : François Hollande).

Mais ouvrir la porte aux sympathisants comporte aussi des avantages. Il offre une chance à ceux qui ont un moins bon réseau d’organisateurs au sein du parti. Ce n’est plus seulement une bataille de machine et d’organisateurs. Dans ce type de course, les candidats tentent d’attirer l’attention des nouveaux sympathisants, ce qui a tendance à augmenter la palette des sujets à l’ordre du jour. On ne prêche plus seulement à des convaincus. La dynamique est différente.

La balle est maintenant dans le camp de la Conférence nationale des présidentes et présidents du PQ (CNPP). Les 175 personnes qui composent l’instance — présidents régionaux, exécutif national, exécutif des jeunes, etc. — se réunissent à Sherbrooke le 4 octobre prochain pour en parler. Ils devront décider si un congrès spécial se tiendra d’ici la fin de l’année afin de changer les statuts du parti pour permettre le vote des sympathisants, actuellement interdits.

La CNPP doit s’entendre au deux tiers pour aller de l’avant. Or, le vote sera serré, puisqu’ils ne s’entendent pas.

L’argument qui revient le plus souvent concerne les coûts d’un congrès qui rassemblerait près de 2 000 personnes. En coulisses, un document circule faisant état d’une facture possible de 400 000 dollars. (J’ai tenté de faire ventiler cette somme pour comprendre le montant, sans succès.)

Or, une facture de cette ampleur ressemble davantage à une excuse qu’à une raison valable.

Les organisateurs de congrès politique à qui j’ai parlé estiment que la somme de 400 000 dollars est «nettement exagérée». «À ce prix, tu fais un méchant show de boucane !», m’a dit l’un deux.

Un congrès spécial, avec un seul sujet à l’ordre du jour — changer les statuts du parti —  n’a pas besoin d’être un congrès de deux jours, tout feu tout flamme, toutes dépenses payées aux militants (transport, repas, hébergement, etc.).

Vrai qu’ils sont habitués aux partys politiques — une belle occasion de débattre, de se revoir et de s’amuser pendant une fin de semaine —, mais les militants comprendraient que le parti est en reconstruction et que cette fois, le contexte est différent. Aux grands maux, les grands moyens.

Un congrès d’une demi-journée, avec 1 000 ou 2 000 personnes, location de salle et système de son inclus, dans un hôtel de Montréal ou Québec, coûteraient moins de 100 000 dollars, m’a-t-on dit. Une facture qui peut encore descendre sous les 75 000 dollars si le congrès se tient à Trois-Rivières ou Drummondville. Le PQ est encore capable de se payer ce type de dépenses.

La CNPP peut très bien écarter l’idée de tenir un congrès spécial afin de permettre aux sympathisants de voter pour le futur chef sur la base qu’il y a trop de désavantages ou que le PQ ne souhaite pas, philosophiquement, aller dans cette direction.

Mais l’argument monétaire me semble secondaire dans ce débat.

C’est la première occasion offerte aux dirigeants du PQ d’envoyer un signal qu’ils sont sérieux dans leurs remises en question.

L’audace, c’est aussi ça. Être créatif, explorer toutes les pistes, oser sortir du moule, et ne pas utiliser l’argent comme prétexte.

* * *

À propos d’Alec Castonguay

Alec Castonguay est chef du bureau politique au magazine L’actualité, en plus de suivre le secteur de la défense. Il est chroniqueur politique tous les midis à l’émission Dutrizac l’après-midi (sur les ondes du 98,5 FM) et analyste politique à l’émission Les coulisses du pouvoir (à ICI Radio-Canada Télé). On peut le suivre sur Twitter : @Alec_Castonguay.

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Charest doit témoigner à la Commission Charbonneau selon Amir Khadir

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QUÉBEC – Québec solidaire passe sa commande à la Commission Charbonneau: Amir Khadir fait fi de l’indépendance de la commission en exigeant que Jean Charest témoigne.

Insatisfait du cours de la commission, le député a dit, mercredi, que la commission avait entendu les exécutants, mais qu’il fallait maintenant entendre ceux qui décidaient, sinon elle décevra les Québécois.

Amir Khadir réagissait ainsi aux révélations de mardi à la Commission Charbonneau. On apprenait alors que le collecteur de fonds du Parti libéral du Québec, Marc Bibeau, se serait présenté comme conseiller du premier ministre Jean Charest, même s’il ne l’a jamais été. De plus, avant que les libéraux prennent le pouvoir, il aurait sollicité une firme de génie en laissant entendre qu’il pouvait influencer l’attribution des contrats à Hydro-Québec. Ces révélations ont été faites par un ancien président de la firme de génie RSW, Georges Dick.

C’est la preuve qu’il y a bel et bien eu trafic d’influences, selon Amir Khadir. En conférence de presse au parlement à Québec, il s’est toutefois demandé ce que la Commission Charbonneau attend pour aller plus loin, puisque Marc Bibeau devait certainement répondre à une commande politique. Il revient donc au chef du parti à l’époque d’en répondre.

Et actuellement, il est évident que la commission a un «problème de crédibilité», a-t-il soutenu, si à la fin il n’y a que du «menu larcin», des «petits poissons» et des exécutants.

«Je m’adresse solennellement à la Commission Charbonneau et à la juge (France Charbonneau), a-t-il déclaré. Les Québécois ont des attentes, nous sommes dans une situation où nous ne pouvons pas nous permettre d’être déçus. (…) Nous n’avons pas une commission pour identifier des exécutants ou des boucs émissaires.»

Selon M. Khadir, les anciens ministres Nathalie Normandeau et Guy Chevrette ou l’organisateur Marc Bibeau ne sont que des exécutants d’orientations décidées en haut lieu, mais il y a de grands absents, comme Jean Charest, qui doit témoigner, ou du moins la commission doit fournir une justification pour leur absence en raison, par exemple, d’enquêtes criminelles en cours.

«Les Québécois s’attendent à ce que M. Charest, un ancien chef du Parti québécois ou le chef actuel, et (l’ancien chef adéquiste) Mario Dumont (soient là), parce que tous ces partis-là ont été impliqués dans le financement illégal. (…) La commission n’a pas à se gêner», a-t-il dit.

Quant à l’indépendance de la commission, qui relève du pouvoir judiciaire, M. Khadir n’en a cure. «La commission n’est pas indépendante. La commission dépend de la volonté populaire. (…) La commission est libre de prendre les moyens à sa disposition, mais la commande est politique et vient de la population», a-t-il dit.

Et M. Khadir ne s’arrête pas là. L’actuel premier ministre Philippe Couillard a aussi sa part de responsabilité, aux yeux du député solidaire, qui lui demande de mettre fin aux chantiers hydroélectriques de La Romaine, pour démontrer que l’ère du trafic d’influence est terminée.

«Pourquoi on continue des projets qui nous ruinent, qui ruinent les finances publiques? (…) Des contrats donnés à des amis du parti pour financer la caisse du parti. Ce sont des contrats qui nous coûtent 500 millions $ parce qu’on produit de l’électricité à perte», a-t-il lancé.

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Stephen Harper prendra la parole à l’Assemblée générale de l’ONU à New York

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OTTAWA – Le premier ministre Stephen Harper prendra la parole à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, plus tard ce mois-ci, devant aborder les menaces les plus criantes à la sécurité dans le monde — la crise en Ukraine et les combattants extrémistes en Irak et en Syrie.

Le gouvernement Harper n’a pas toujours eu des relations harmonieuses avec l’ONU. Le premier ministre s’est d’ailleurs déjà fait accuser d’ignorer l’organisation internationale. Son discours dans la semaine du 22 septembre sera seulement son troisième devant les Nations unies depuis son arrivée au pouvoir en 2006.

Le bureau du premier ministre a également confirmé, mercredi, que M. Harper assistera aussi à un événement spécial organisé par le secrétaire général, Ban Ki-moon, sur la santé et le bien-être des femmes enceintes, des nouveau-nés et des jeunes enfants dans les pays en voie de développement.

M. Harper a fait de cette cause la priorité du programme d’aide internationale du gouvernement fédéral. Ban Ki-moon l’en a d’ailleurs félicité publiquement, en mai, lorsqu’il a assisté à la conférence du premier ministre sur la santé des femmes et des nouveau-nés, à Toronto.

M. Harper se joindra également au secrétaire général pour un souper spécial sur les changements climatiques. Aussi, durant cette semaine chargée, la ministre de l’Environnement, Leona Aglukkaq, représentera le Canada au Sommet sur le climat des Nations unies.

Le bureau du premier ministre affirme que MM. Ban et Harper se sont joints par téléphone, mercredi, pour discuter de ces événements.

«(M. Harper) s’y présentera et parlera de ses priorités», a dit un responsable gouvernemental sous le couvert de l’anonymat.

«Nous savons qu’il a adopté une position très ferme sur des enjeux comme ce qui se passe en Ukraine, comme la menace posée par l’État islamique, et certainement dans le contexte de ‘Sauver chaque femme, chaque enfant’, le premier ministre serait appelé à parler de cela comme une des priorités du Canada», a-t-il ajouté.

Le Canada a joint l’effort international pour contrer l’offensive de l’État islamique, qui a pris le contrôle de portions de territoire dans le nord et l’ouest de l’Irak et de la Syrie.

Le Canada a fourni en Irak deux avions militaires de transport pour larguer des fournitures humanitaires et pour donner des armes aux combattants kurdes tentant de repousser la progression des extrémistes.

M. Harper a déjà affirmé que le Canada ne fournirait pas de ses propres armes. Mais la semaine dernière — alors que le ministre des Affaires étrangères, John Baird, concluait une brève visite en Irak avec des membres de l’opposition —, M. Harper a annoncé prévoir envoyer une petite équipe de conseillers militaires et des forces spéciales en Irak.

Le déploiement doit être évalué tous les 30 jours, mais M. Baird a laissé entendre cette semaine que le combat contre les islamistes radicaux pourrait prendre des années, parlant du «plus important défi de sa génération».

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a déclaré mercredi que le Canada devrait s’attarder à l’aide humanitaire, et non au soutien militaire — et il a mis en garde contre toute interprétation autre que celle du fait de voir des soldats canadiens en Irak.

«On ne nous demande pas de jouer un rôle militaire, a fait valoir M. Mulcair. Je crois qu’on doit éviter de jouer sur les mots pour faire croire en quelque sorte qu’il y a des membres de l’armée sur le terrain, mais qu’il n’y a pas de troupes au sol.»

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Blog de guilfouine - H-12

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L’isolement de détenus vulnérables dénoncé par l’enquêteur correctionnel du pays

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OTTAWA – L’enquêteur correctionnel du Canada estime qu’il faut cesser d’isoler les détenus souffrant de troubles mentaux, ceux qui ont des pensées suicidaires et ceux qui sont potentiellement dangereux pour eux-mêmes, en faisant valoir que les prisonniers visés par cette mesure de confinement peuvent facilement attenter à leurs jours.

Dans un rapport très critique publié mercredi à l’occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide, Howard Sapers a écrit que près de 50 pour cent des suicides analysés par son équipe sont survenus dans des cellules d’isolement censées être surveillées étroitement.

M. Sapers a indiqué que 30 détenus se sont enlevé la vie dans l’un ou l’autre des pénitenciers fédéraux entre avril 2011 et mars 2014. Pas moins de 14 d’entre eux l’ont fait alors qu’ils se trouvaient en retrait du reste de la population carcérale. Seulement un de ces prisonniers faisait l’objet d’une «supervision active» au moment où il a commis l’irréparable.

Par ailleurs, 19 des prisonniers qui se sont pendus avaient déjà essayé de s’enlever la vie auparavant, et sept d’entre eux avaient fait plus de deux tentatives. Certains des détenus avaient exprimé ouvertement le désir de mettre un point final à leurs souffrances, mais les gardiens les avaient alors accusés de tenter de les manipuler.

Howard Sapers a blâmé Service correctionnel Canada (SCC) pour son utilisation de l’isolement à long terme avec des détenus ayant des problèmes psychologiques.

Il s’est dit inquiet de constater que cette mesure continue d’être vue comme une façon de «gérer les symptômes et les comportements associés à la maladie mentale, aux pensées suicidaires et à l’automutilation».

«Cette pratique n’est pas sécuritaire et devrait être expressément interdite», a-t-il martelé.

Il a aussi souligné qu’il était consterné de constater que des prisonniers parvenaient à mettre fin à leurs jours dans des zones considérées comme étant sous haute surveillance.

M. Sapers a plaidé pour un encadrement plus étroit des prisonniers à haut risque, pour un partage plus efficace de l’information les concernant et pour un meilleur accès aux services de santé mentale.

Réponse tiède du gouvernement

Jason Tamming, porte-parole du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Steven Blaney, a indiqué que le gouvernement avait pris connaissance du rapport.

Dans un courriel, il a précisé que «les pensées [des membres du gouvernement conservateur] accompagnent les victimes de la criminalité», en ajoutant que le gouvernement croit que «la place des criminels est derrière les barreaux».

«La prison n’est pas toujours l’endroit le plus approprié pour traiter ceux qui souffrent de troubles mentaux graves», a-t-il cependant reconnu.

C’est pourquoi, selon M. Tamming, le ministre a récemment annoncé la mise en place d’un plan d’action en matière de santé mentale pour les détenus des établissements fédéraux, afin de s’assurer «que le système correctionnel puisse s’attaquer efficacement aux comportements criminels».

Dans son message, il n’a pas fait d’allusion spécifique aux critiques les plus virulentes de l’enquêteur correctionnel du Canada.

Dans son rapport, ce dernier a notamment soulevé le fait qu’il existait toujours des points à partir desquels les prisonniers peuvent se pendre, y compris dans les cellules d’isolement, et ce, même si une directive avait été émise en 2010 pour réclamer le retrait des tablettes, des prises de courant et des bouches d’aération.

Il a indiqué qu’un prisonnier est même parvenu à s’enlever la vie en se pendant à un détecteur de fumée.

«SCC doit expliquer pourquoi il continue de tolérer un tel degré de risque, qui permet aux détenus suicidaires placés en isolement d’accéder à des moyens de s’enlever la vie», a exigé Howard Sapers.

Son rapport a aussi identifié des problèmes avec le processus d’enquête suivant la mort d’un prisonnier.

Il a dénoncé la pratique voulant que des membres du personnel de SCC enquêtent sur leurs collègues, en expliquant qu’il s’agissait là d’un manque d’indépendance.

«Il est rare que les enquêteurs de SCC se donnent la peine de franchir un pas supplémentaire et de déterminer comment la mort aurait pu être évitée si le personnel s’était comporté différemment ou avait pris d’autres décisions», a-t-il mentionné.

Pourtant, d’après lui, «les leçons et les mesures correctives liées à chaque suicide devrait avoir un impact durable sur leur organisation».

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La Société canadienne du cancer demande l’interdiction du tabac aromatisé

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TORONTO – La Société canadienne du cancer croit que les résultats d’une nouvelle enquête démontrent la nécessité d’interdire les produits du tabac aromatisés.

L’enquête révèle que neuf pour cent des adolescents interrogés ont déclaré avoir utilisé un produit du tabac aromatisé dans les 30 jours précédents.

Le Québec fait particulièrement piètre figure dans ce domaine. L’enquête démontre en effet que 58 pour cent des jeunes Québécois (de la 6e année du primaire à la 5e secondaire) qui avaient consommé du tabac au cours des 30 jours précédents avaient consommé des produits aromatisés. Cette proportion est la plus élevée de toutes les provinces, la moyenne canadienne se situant à 49 pour cent.

Les lois fédérales interdisent l’ajout de saveurs, à l’exception du menthol, aux cigarettes et cigares de moins de 1,4 gramme. La Société canadienne du cancer précise cependant que les manufacturiers contournent simplement la loi en fabriquant des cigares un peu plus lourds.

Par ailleurs, la chicha, le tabac à chiquer et le tabac sans fumée sont offerts en différentes saveurs incluant le chocolat, la menthe, la cerise ou la fraise — en d’autres mots, des saveurs populaires auprès des jeunes.

L’analyste principal des politiques à la Société canadienne du cancer, Rob Cunningham, craint que le tabac aux saveurs de fruits et de bonbons ne contribue à créer une dépendance au tabac chez les jeunes. Selon lui, de nouvelles lois sont nécessaires, dès que possible, pour interdire de tels produits.

Aucune loi provinciale n’interdit actuellement les produits du tabac aromatisés. L’Alberta a adopté en décembre une loi interdisant l’aromatisation du tabac, même au menthol, mais celle-ci n’a pas encore été proclamée. L’Ontario et le Manitoba ont aussi déposé des projets de loi en ce sens, et plusieurs autres provinces — dont le Québec et la Nouvelle-Écosse — ont déclaré qu’elles se pencheraient sur la question.

Les données ont été tirées de l’enquête 2012-2013 sur les jeunes et le tabac menée par le Centre de recherche Propel de l’Université Waterloo. L’enquête est répétée tous les deux ans.

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Disparition de femmes autochtones un programme fédéral se penche sur les causes

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OTTAWA – Stephen Harper a beau dire qu’il ne faut pas analyser les disparitions de femmes autochtones d’un point de vue sociologique, l’un des programmes centraux des conservateurs dans ce dossier comprend une orientation consistant à chercher les causes profondes du problème.

Le Programme de contribution à l’amélioration de la sécurité des collectivités autochtones, un projet de 5,7 millions $, a été créé en 2010 dans le contexte des initiatives gouvernementales visant à comprendre ce problème.

Un rapport préliminaire daté du 8 juillet évalue que le programme a été surtout positif avec les communautés autochtones éloignées pour créer des plans de sécurité, et former des gens pour les mettre en application.

En revanche, ce rapport souligne que de nombreuses communautés trouvent difficile d’aller de l’avant sans qu’une discussion ait eu lieu sur les causes profondes des disparitions et des meurtres de femmes autochtones au pays.

Là où des discussions ouvertes sur le sujet ont eu lieu, dit le rapport, les chefs de communauté et les comités se sont concentrés sur ces problèmes, et les intervenants concernés ont été en mesure d’agir.

Le rapport, que La Presse Canadienne a obtenu en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, note également que les programmes fédéraux accordent peu d’importance aux victimes d’abus sexuel et aux liens entre ce problème et la violence faite aux femmes.

Un peu plus d’un mois après le dépôt de ce rapport, le premier ministre Stephen Harper, devant les nombreuses demandes en faveur d’une commission d’enquête publique sur les disparitions et meurtres de femmes autochtones, a déclaré être sceptique quant à l’idée de se pencher sur l’aspect sociologique du problème.

«Je pense qu’on ne doit pas voir cela comme un problème sociologique. Nous devons le considérer comme un crime», a-t-il dit le 21 août. «C’est un crime contre des gens innocents, et c’est ainsi que l’on doit régler ce problème.»

Par ailleurs, le rapport indique que les communautés se sont montrées ouvertes à participer au programme. De toutes les communautés sollicitées, 89 pour cent se sont impliquées, et d’autres qui avaient entendu parler du programme se sont montrées intéressées.

Par contre, elles considèrent que le financement d’un an qu’on leur accorde pour payer un coordonnateur est trop court pour bien mettre en oeuvre les plans de sécurité.

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CSST constats d’infraction aux employeurs dans le cas de deux chutes mortelles

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MONTRÉAL – La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) a diffusé mercredi des blâmes assez sévères aux entrepreneurs responsables de deux chantiers où des travailleurs ont perdu la vie à la suite de chutes en hauteur.

Dans le premier cas, Daniel Pilon, un apprenti monteur-assembleur d’acier, a perdu l’équilibre et fait une chute de plus de 10 mètres en tentant, seul, de tirer vers lui une feuille de métal de 9 mètres pesant 70 kilos. Il se trouvait alors à cheval sur une poutrelle, les deux pieds dans le vide et n’était pas attaché.

L’incident est survenu le 13 février dernier sur un chantier situé dans l’arrondissement Saint-Laurent de Montréal.

Le rapport de la CSST reproche notamment à l’employeur, Acier Bata, de ne pas avoir élaboré une méthode de travail sécuritaire spécifique à l’installation du platelage métallique et de ne pas avoir déterminé les points d’ancrage à utiliser pour prévenir les chutes.

L’autre chute mortelle est survenue le 5 mars dernier, durant la construction d’un immeuble en hauteur près du métro de Longueuil.

Daniel Côté, lui aussi un apprenti monteur-assembleur d’acier, se trouvait sur le toit de l’immeuble et tirait un fil à reculons lorsqu’il est tombé dans l’ouverture du puits de l’ascenseur pour terminer sa chute 43 mètres plus bas, soit l’équivalent de 13 étages.

Le travailleur était à l’emploi des Installations Miral, un sous-traitant de Structures Lefebvre et Benoit qui participait aux travaux du chantier dont le maître d’oeuvre est Axcès Saint-Charles.

Là aussi, la CSST blâme les trois entrepreneurs pour une gestion déficiente des mesures de protection contre les chutes lors des travaux sur le toit d’un immeuble. D’une part, l’ouverture du puits d’ascenseur n’était ni recouverte, ni entourée d’un garde-corps. Le travailleur lui-même n’était pas attaché non plus.

Dans les deux cas, les employeurs s’exposent à des amendes pouvant atteindre 63 000 $ pour une première offense et jusqu’à 158 000 $ s’il s’agit d’une récidive.

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Le maire Jean-Marc Robitaille a séjourné 2 fois sur le bateau d’Accurso

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TERREBONNE, Qc – Le maire de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille, confirme qu’il a séjourné gratuitement sur le bateau de Tony Accurso à deux reprises.

Dans une déclaration publiée mercredi, il précise qu’il s’est rendu sur ce bateau à l’invitation de Normand Trudel.

Cette déclaration survient à la suite de propos tenus à la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC), présidée par la juge France Charbonneau.

Le maire explique qu’il croyait à l’époque que ces invitations étaient sans conséquence sur la conduite des affaires de la Ville de Terrebonne. Il dit assumer l’entière responsabilité des décisions qu’il a prises à ce moment. Il assure que M. Accurso n’a pas bénéficié d’avantages directs ou indirects de quelque nature que ce soit à la suite de ces deux séjours.

Jean-Marc Robitaille reconnaît qu’il n’a pas dit la vérité quand cette question lui a été adressée publiquement en novembre 2013, admettant qu’il était gêné et déstabilisé et qu’il se sentait dépassé par les événements. Le maire affirme qu’il a alors manqué de jugement et qu’il le regrettait amèrement et sincèrement. Selon lui, son attitude et sa décision seraient bien différentes si cette situation se présentait dans le contexte d’aujourd’hui.

Il tient à s’excuser auprès des membres du Conseil municipal, du personnel de son cabinet, de l’ensemble de l’administration et auprès de la population de Terrebonne qui lui a accordé sa confiance. Il affirme qu’il n’a aucunement l’intention de démissionner de ses fonctions de maire qu’il occupe depuis 17 ans.

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La nature se déchaîne à Calgary forçant l’ouverture d’un centre d’urgence

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CALGARY – Alors que le sud de l’Alberta est balayé par sa deuxième tempête de neige de la saison, les autorités de Calgary ont ouvert leur centre d’opération d’urgence pour la première fois depuis les inondations majeures de l’année dernière.

C’est à partir de ce centre que la coordination des divers départements municipaux, qui sont chargés de réagir à cette situation, est menée.

Le directeur de l’agence municipale de gestion des urgences, Ken Uzeloc, a indiqué que les préposés du service téléphonique 3-1-1 ont reçu plus de 1300 coups de fil depuis que la neige a commencé à tomber, plus tôt cette semaine.

Il a invité les citoyens à s’abstenir de composer le 9-1-1, à moins qu’ils ne soient dans une situation risquée. M. Uzeloc a indiqué qu’il faisait allusion, par exemple, à un arbre tombé sur un fil électrique, sur une maison ou encore sur une voiture, ce qui pourrait, dans ce dernier cas, empêcher une personne de s’extirper de l’habitacle.

Les autorités ont également pressé les conducteurs de ralentir lorsqu’ils arrivent à proximité d’une intersection et quand ils circulent près des employés responsables du déneigement.

En plus des problèmes de circulation sur le réseau routier, pas moins de 30 000 personnes n’ont d’autre choix que de se passer d’électricité. Ken Uzeloc a précisé que les responsables de la société énergétique Enmax avaient déjà été informés des diverses pannes et qu’il était donc inutile de contacter le 3-1-1 ou le 9-1-1.

La Commission scolaire de Calgary a indiqué, dans un communiqué, que certaines de ses écoles étaient privées de courant, mais que les établissements en question restaient tout de même ouverts pour accueillir les élèves. Les salles de cours sont éclairées au gaz naturel.

Le Zoo de Calgary a fermé ses portes pour la journée, puisque la présence de neige dans les arbres situés à proximité des sentiers représente un risque pour les visiteurs.

M. Uzeloc a précisé que ce n’est pas la première fois que les résidants de Calgary sont forcés de composer avec un tel casse-tête météorologique. Par contre, il a mentionné que de manière générale, la neige commence à tomber sur la ville environ six semaines plus tard que cette année.

De leur côté, les agriculteurs ne cachent pas qu’ils éprouvent une inquiétude croissante. Le producteur Devin Harzler, dont la ferme est située à proximité de Carstairs, au nord de Calgary, a expliqué que l’un de ses défis principaux sera de sauvegarder au maximum sa récolte. Il s’attend déjà à ce que la qualité de ses grains souffre considérablement en raison des conditions climatiques défavorables. Il a souligné que lorsqu’il ira faucher, il devra racler le sol pour ramasser vraiment tout ce qui peut être sauvé.

Trois avertissements de tempête de neige ont été lancés par Environnement Canada en autant de jours pour Calgary et ses environs. Si les prévisions météorologiques sont exactes, de cinq à dix centimètres de neige supplémentaires y tomberont mercredi. Le retour du soleil devrait avoir lieu jeudi et les températures devraient remonter autour de 25 degrés Celsius au début de la semaine prochaine.

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Terri-Jean Bedford expulsée des audiences sur la loi sur la prostitution

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OTTAWA – Terri-Jean Bedford, la dominatrice bien connue qui a déposé le recours contre l’ancienne loi sur la prostitution, a été expulsée de la salle d’audiences du comité sénatorial chargé de réviser le projet de loi C-36.

Mme Bedford était l’une des trois travailleuses du sexe qui ont contesté l’an dernier la loi devant la Cour suprême, qui a invalidé la loi actuelle en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, puisqu’elle mettait les prostituées en danger.

Le projet de loi C-36, qui découle de cette décision de la haute cour, traite les prostituées comme des victimes, et cherche à les protéger de toute poursuite criminelle, sauf dans le cas précis où elles font de la sollicitation à proximité des écoles, garderies et terrains de jeux.

Le projet de loi vise plutôt les proxénètes et les clients, ainsi que d’autres qui profitent des fruits de la prostitution.

Cette vision s’attire l’appui de nombreuses personnes, qui croient que les travailleuses du sexe seront mieux protégées si l’on criminalise les clients.

Mme Bedford n’est pas de cet avis. Elle croit que ce n’est pas au gouvernement de dire aux femmes où et quand elles peuvent vendre leurs services, a-t-elle fait valoir, fouet en main devant le comité, soutenant qu’elle pourrait révéler les noms des politiciens ont déjà été des clients de ses collègues.

«Si cette loi passe, je vais vous faire oublier Mike Duffy, parce que j’ai plus d’information et de preuves sur les politiciens de ce pays que vous ne pouvez l’imaginer», a-t-elle dit.

Interrogée par le sénateur libéral Serge Joyal comment la nouvelle loi affecterait son travail, elle a opté pour une démonstration de force.

Claquant son fouet sur le bureau, prédisant son retour au parlement dans 10 ans, elle a affirmé que cette loi ne règlerait rien.

D’autres partagent son point de vue et croient que la loi C-36, dans sa forme actuelle, fait peu d’autre chose que de mettre encore plus les femmes en danger. Les clauses qui interdisent la publicité des services sexuels ou tout élément criminalisant la prostitution poussera les prostituées à se cacher.

À un certain moment de son allocution, alors que son temps de parole était écoulé, le sénateur conservateur Bob Runciman lui a demandé de conclure.

«Vous avez donné plein de temps à plein d’autres, a-t-elle argué. J’ai vécu avec votre loi abusive durant 30 ans, je vais avoir droit à cinq minutes de plus pour en parler. Vous êtes gentils avec tous les autres, mais lorsque vous savez que j’ai une bombe à dévoiler, vous tentez de m’éviter à tout prix.»

M. Runciman a prévenu Mme Bedford que si elle ne respectait pas les règles, il devrait la faire escorter à l’extérieur. Elle a rouspété davantage, puis la sécurité l’a accompagnée à la sortie.

Des groupes pour l’immunité

Plus tôt en journée, une coalition de groupes de défense des femmes avait fait valoir qu’aucune disposition du nouveau projet de loi ne devrait criminaliser les prostituées.

Bien que ce projet de loi accorde généralement l’immunité aux prostituées, le texte original interdisait la sollicitation dans des endroits où des enfants pourraient se trouver. Un amendement, proposé par la Chambre des communes plus tôt cet été, se voulait plus clair que la clause originale, que l’on craignait trop vague pour résister à une contestation constitutionnelle.

L’amendement que les groupes contestaient mercredi soulève toutefois la possibilité que ce ne soient pas les proxénètes et les clients qui se fassent arrêter.

«Donner cette immunité sélective aux travailleuses du sexe face aux acheteurs ne va pas, à mon avis, les protéger des problèmes», a affirmé Leo Russomanno, d’une association d’avocats criminalistes.

Selon lui, le nouveau projet de loi n’offre pas la protection à laquelle la Cour suprême considère qu’elles ont droit.

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Campagne au Nouveau-Brunswick deux chefs abordent la question de l’éducation

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FREDERICTON – Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick a soutenu mercredi que si son équipe forme le prochain gouvernement de la province, il mettra en place une taxe sur les boissons gazeuses, dont les revenus serviront financer des repas et des programmes de mieux-être dans les écoles.

David Coon a ainsi fourni plus de détails par rapport à un pan du programme électoral de sa formation qui prévoit taxer la malbouffe, en précisant que cette mesure s’appliquerait aux boissons riches en sucre.

Il s’est, par ailleurs, dit favorable au rétablissement des cours axés sur les métiers spécialisés pour les élèves de la sixième, de la septième et de la huitième années ainsi que pour ceux du secondaire, tout en encourageant l’expansion de la formation destinée aux apprentis et l’introduction de cours liés à la citoyenneté.

Le chef néo-démocrate, Dominic Cardy, a lui aussi parlé d’éducation mercredi, en s’engageant à donner un coup de pouce aux étudiants pour qu’ils aient plus de facilité à rembourser leurs dettes accumulées durant les années passées sur les bancs d’école.

Il a affirmé que si son camp l’emportait le 22 septembre, il mettra sur pied un plan pour aider les nouveaux diplômés à rembourser leurs emprunts en huit ans, en misant notamment sur des bourses et sur l’élimination des intérêts associés aux prêts étudiants.

Il a fait valoir que son plan entraînerait des coûts d’environ 1,8 million $ durant sa première année de mise en application, tout en reconnaissant que les coûts passeraient à 3,7 millions $ dans un horizon de quatre ans.

Les cinq aspirants premiers ministres du Nouveau-Brunswick ont participé aux premiers débats de la campagne mardi, à Moncton. Les esprits se sont échauffés entre autres lorsque des enjeux économiquesont été soulevés. Une autre joute oratoire entre les chefs doit avoir lieu mercredi, mais elle ne sera pas diffusée avant vendredi.

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Travailler et voyager  la solution PVT

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Le Permis Vacances Travail ou Working Holidays Visa est la solution idéale pour partir à l’aventure et découvrir un pays étranger tout en travaillant. Largement (voire trop) démocratisée chez les Français qui rêvent de partir en Australie, cette formule existe aussi dans 8 autres pays. Alors un PVT c’est quoi ? Comment l’obtenir ? Où partir ? Voici toutes les réponses à vos questions.

Si vous vous intéressez aux différentes façons de s’expatrier quand on est jeune (entre 18 et 35 ans ! ), vous n’aurez pas manqué de remarquer l’intense couverture médiatique faite en début d’année à propos des PVT pour le Canada. Si cet intérêt actuel peut s’expliquer par l’immense attrait qu’exerce ce pays (et plus spécifiquement la province de Québec), saviez-vous pour autant qu’il existe, en parallèle, pas moins de huit autres accords du même type entre la France et différents pays ? Tout savoir sur les Permis Vacances Travail, c’est maintenant ! 

Une solution idéale pour voyager et travailler

Un PVT (Permis Vacances Travail ou Working Holidays Visa en anglais), qu’est-ce donc ? 

C’est un accord bilatéral signé entre deux pays et autorisant les personnes âgées de 18 à 30 ans (35 ans pour le Canada) à voyager et à travailler pendant une durée d’un an dans le pays signataire, à condition de respecter quelques conditions obligatoires et propres à chacune des destinations.

Concrètement cela signifie, pour nous Français, que nous pouvons nous rendre pour vivre, voyager et travailler légalement pendant un an dans chacun des pays ayant signé cet accord avec la France, à savoir le Canada, l’Argentine, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, le Japon, Hong-Kong, la Russie et, bientôt, le Brésil ! 

Un permis facile à obtenir

Pour faire une demande de PVT, rien n’est plus facile  : il vous suffit dans beaucoup de cas de vous rendre sur le site officiel du pays choisi et de vous laisser orienter par la suite. Pour la Nouvelle-Zélande ou l’Australie, tout se fait électroniquement en une vingtaine de minutes et pour une poignée de dollars (une centaine environ). Faites cependant attention  : certains WHV sont plus difficiles à obtenir que d’autres, tel le Japon, qui demande un programme détaillé de toute votre année ou encore l’Argentine et le Canada, soumis à quotas (un nombre limité de places). D’autres sont de même littéralement confidentiels (la Russie) ou en instance de création (le Brésil).

Si rien ne vous empêche de faire tous ces pays un par un, il faut quand même savoir que vous êtes limités  : vous n’avez pas le droit, par exemple de passer plus d’un an sur le territoire en tant que PVTiste/WHVer (sauf exception pour l’Australie, sous certaines conditions très spécifiques), vous devez posséder – obligatoirement – une assurance voyage vous couvrant pour l’intégralité de votre séjour et justifier d’une certaine somme d’argent pour subvenir à vos besoins pendant vos premiers mois sur place (la somme varie entre 2000 et 3000€).

La plus belle des aventures

Une fois votre permis en poche, c’est à vous de décider ce que vous allez en faire : en mode nomade à travers le Bush et l’Outback australien, sédentaire dans le quartier du Plateau à Montréal ou encore fermier quelque part dans la Pampa argentine : aucune limitation à ce que vous pouvez vivre, aucun rêve inaccessible et toute une année pour découvrir, expérimenter, apprendre et, pourquoi pas, continuer vers d’autres aventures placées sous le signe du Voyage et qui n’attendent plus que vous ! 

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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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