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Blogs voyage

La Rédemption

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I. Introduction. A. La mort de Christ était-elle absolument essentiel au salut des hommes ? II. Le But Principal de l'Incarnation. A. Jésus-Christ n'est pas venu principalement pour nous donner un exemple ou pour nous enseigner sa doctrine, mais pour mourir pour nous. 1. 'Car le...

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un visiteur dans une de nos salle de bains

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Une ancienne devanture

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Gagnez des DVD GUIDES PRESTIGE ESPAGNE

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Gagnez des "DVD Guides Prestige Espagne" en jouant au Démon de Midi sur France Bleu Haute Normandie tous les jours de cette semaine entre 11h et midi ! http://www.francebleu.fr/emissions/le-demon-de-midi

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les vendanges 2014

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temps magnifique merci à tous les participants si nombreux cette année régent : 110 litres auxerrois : 650 litres description aromatique prochainement

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Braquage de domicile à Gatineau mardi un blessé aucune arrestation

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GATINEAU, Qc – Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) enquête sur un braquage de domicile qui a fait un blessé dans la nuit de mardi.

La police a été alertée par un appel logé à la centrale téléphonique 911 pour le braquage survenu vers 2h30 dans un appartement de la rue du Prado, dans l’ouest de la ville.

Selon ce qu’ont appris les enquêteurs, trois hommes masqués se sont introduits par effraction, possiblement à la recherche d’un individu.

À l’intérieur de l’appartement, un des suspects a fait feu en direction d’un homme, l’atteignant à une jambe. La victime a plus tard été transportée à l’hôpital, mais on ne craint pas pour sa vie.

Les suspects ont pris la fuite en direction inconnue.

Une dame se trouvait à l’intérieur de l’appartement mais elle n’a pas été blessée.

Le ratissage du secteur de la part des policiers et l’unité canine du SPVG n’a pas permis de retracer les suspects. Le bureau des crimes majeurs a été saisi du dossier.

Cet article Braquage de domicile à Gatineau, mardi: un blessé, aucune arrestation est apparu en premier sur L'actualité.

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Allez fêter les 25 ans de la chute du Mur à Berlin  

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Cet automne, Berlin se souvient du mur qui a séparé la ville en deux de 1961 à 1989. L’anniversaire des 25 ans de sa disparition promet de belles festivités, comme en témoigne cette photo prise à l’occasion du 20e anniversaire. Et si vous choisissiez ce moment pour aller passer un week-end à Berlin ? 

On l’appelait à l’Est le « Mur de protection antifasciste » et à l’Ouest le « Mur de la honte ». Plusieurs dizaines d’hommes sont morts en tentant de franchir cette frontière dressée par la Deutsche Demokratische Republik (DDR, RDA en français). De 136 à 206 hommes selon les estimations officielles. Le souvenir de cette époque reste vivace, mythifié par des films comme « L’espion qui venait du froid » de John le Carré ou plus récemment « Good Bye, Lenin !  » et « La vie des autres ». La ville autrefois divisée commémorera en maints endroits les victimes de cette séparation. Et fera la fête pour célébrer la réunification.

Le week-end du 7 au 9 novembre

Ce sera le paroxysme des festivités. Pendant trois nuits et deux jours, 8.000 ballons lumineux seront disposés sur les 15 kilomètres du tracé du rideau de fer. Tout le long de ce tracé, des bornes relateront les « épisodes ou destins tragiques, heureux ou étonnants liés à l’histoire de la ville coupée en deux ». Les ballons seront lâchés le dimanche soir.

Dimanche après-midi (le 9 novembre), une cérémonie rassemblera le président du Parlement européen Martin Schulz, les Prix Nobel de la paix Mikhaïl Gorbatchev et Lech Walesa, et le Premier ministre hongrois de l’époque Miklos Nemeth.

Le mémorial du Mur

Il se trouve au cœur de la capitale, sur l’ancienne zone frontalière. C’est le centre principal de commémoration de la division de l’Allemagne, le principal témoin de cette époque. Le plus impressionnant, c’est que l’on peut y voir le seul tronçon authentique qu’il reste du Mur de Berlin, avec le chemin de ronde, les pylônes d’éclairage, le no man’s land, la clôture de signalisation…

Crédit : berlin.de

Source : www.berlin.de

D’autres sites à voir à Berlin

Le Checkpoint Charlie :  le point de passage le plus célèbre car c’est là que se passent de grands romans d’espionnage comme « L’espion qui venait du froid » .

Le « Museum Haus am Checkpoint Charlie »  :  le musée du Mur qui se trouve juste à côté du Checkpoint Charlie. On y voit notamment la reconstitution d’un poste de garde des Alliés.

Le DDR Museum :  le musée de la RDA retrace la vie « de l’autre côté du Mur ». Les activités de la police secrète, la Stasi, tiennent une large place dans ce musée qui est l’un des plus visités de Berlin.

Berlin Museum Flashback :  c’est un projet très original initié par l’office du tourisme de Berlin qui vise à placer le visiteur au coeur de l’histoire. Concrètement : le touriste se place devant un pan du Mur pour se faire photographier, un capteur détecte le flash et ajoute des images d’archives en fond, invisibles à l’œil. Un beau souvenir de son week-end à Berlin  ! 

Vous trouverez plus d’idées de choses à faire et à voir à Berlin avec 5 idées de visites hors des sentiers battus et en consultant le site de l’office de tourisme de Berlin.

Vol A/R pour Berlin à moins de 100 € ! 

Pour assister aux commémorations en novembre, il y a des vols entre Paris et Berlin vraiment pas chers pour le week-end en question, du 7 au 9 novembre. Au départ de Paris-Roissy, easyJet propose par exemple un vol A/R à 79 €, du jeudi au dimanche. Pour un départ le vendredi, c’est un peu plus de 100 €. Dans ce cas nous vous proposons de partir avec Air France car la différence de prix est de quelques euros mais il y a deux avantages : les horaires vous permettront d’en profiter plus le dimanche et vous atterrirez et décollerez de l’aéroport Tegel, plus proche que l’aéroport Berlin Schönefeld où se pose easyJet.

Racontez-nous à votre retour ! 

Photo principale :  U.S. Army Europe Images / cc.
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Blog de alexnico - Joyeux Anniversaire Chris

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Blog de alexnico - Joyeux Anniversaire Chris !!!
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Blog de mayakasih - Balade et détente La recette du bonheur au paradis

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Blog de mayakasih - Balade et détente... La recette du bonheur au paradis
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La Journée du Voyage Evaneoscom 2014 Un énorme succès

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Samedi 27 septembre 2014, c’est dans les magnifiques salons de la Cité Internationale Universitaire de Paris que s’est déroulée la Journée du Voyage Evaneos.com pour cette troisième édition. Une journée très attendue par les voyageurs comme les agents locaux venus des quatre coins du monde, spécialement pour cette occasion.

En effet, ce ne sont pas moins de 35 pays qui étaient représentés dans le salon Honnorat ce samedi pour rencontrer les voyageurs. De la Tanzanie au Costa Rica en passant par la Birmanie, l’Indonésie, l’Arménie, la Jordanie, l’Ethiopie, le Canada et bien d’autres pays, c’est un véritable tour du monde que nous ont offert les agents locaux de voyage Evaneos.com ce samedi. En somme, 12 pays de l’Afrique étaient représentés, 8 de l’Asie, 8 de l’Amérique et 8 de l’Europe. Rien que cela…

JVE

Après la mise en place des agents dans le salon Honnorat, l’installation des divers partenaires et invités, et la préparation de l’exposition photo de Philippe Cap, c’est à partir de 10h, pour les plus matinaux, que les premiers voyageurs ont foulé les sols de la Cité Internationale Universitaire de Paris. D’un côté, discutions informelles entre voyageurs et spécialistes du voyage se sont tenues afin de préparer ou finaliser un voyage. De l’autre, focus sur des thématiques de voyage dans le salon David Weill, où se sont enchaînés 8 conférences.

Sri Lanka

Des invités d’honneurs comme André Brugiroux, considéré comme le plus grand voyageur de tous les temps, les rédacteurs en chef des magazines de voyage tel A/R Mag ou Grands Reportages étaient également présents pour animer cette journée.

Par ailleurs, la Journée du Voyage Evaneos.com a permis aux voyageurs de rencontrer nos deux fondateurs, Eric et Yvan autour de la conférence « À la rencontre des fondateurs Evaneos.com« . L’occasion d’annoncer deux des trois lauréats au tourisme responsable. L’agence locale de Xavier, située en Equateur, a reçu en direct un prix pour son projet, visant à former les populations locales au suivi de la faune dans la réserve biologique de Rio Bigal ainsi qu’au métier de guide naturaliste. Bravo à eux !

Conférence Eric et Yvan

Une journée fort appréciée par les agents locaux, les voyageurs et la team Evaneos.com, ravie de vous avoir accueillie ce samedi 27 septembre.

Un grand Merci à vous d’avoir participé à cette troisième édition et… à l’année prochaine !

Très prochainement, retrouvez toutes les photos de la Journée du Voyage Evaneos.com-3ème édition sur notre page facebook.

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Ryanair va suspendre ses vols Strasbourg-Londres

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Ces vols seront suspendus à partir du 26 octobre pour la saison hivernale et peut-être même plus…

La compagnie low cost Ryanair n’a pas avancé d’explication pour justifier sa décision. D’ici au 26 octobre, il y aura encore trois vols entre Strasbourg et Londres-Stansted par semaine. En revanche, ses vols pour Porto sont maintenus sans changement.

L’aéroport de Strasbourg-Entzheim propose bien d’autres destinations desservies par les compagnies low cost Volotea et easyJet. Il y a par exemple Rome, Marrakech, Djerba…

Photo : juanedc / Flickr cc.
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Les villes les moins chères en Europe pour un week-end

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L’Automobile Club Association a classé les 20 principales villes d’Europe selon les dépenses faites par un touriste lors d’un court séjour.

L’Automobile Club Association a étudié les prix de 20 produits et services, en différents points de la ville, touristiques et non-touristiques : billets pour une attraction, bouteilles d’eau, cartes postales, crème solaire… Paris se positionne au 2e rang des villes les plus chères, au même niveau que Londres et derrière Oslo, en Norvège. Les 5 villes les plus chères sont : Oslo (photo), Paris, Londres, Copenhague et Madrid.

Mais ce qui nous intéresse, ce sont les villes les moins chères ! Sans surprise, celles-ci se trouvent toutes en Europe centrale et du sud-est. C’est à Belgrade en Serbie que l’on peut passer le court séjour le moins cher, devant Zagreb en Croatie, Ljubljana en Slovénie et Budapest en Hongrie. Consultez ici les résultats complets. Cela pourra vous aider à faire votre choix entre des billets d’avion pour Londres ou pour Prague.

Photo : Moyan Brenn / Flickr cc.
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La miraculée d’Hochelaga

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Photo : Getty Images

Photo : Getty Images

C’est la fin du mois d’août. Il fait beau dehors et l’urgence est plutôt tranquille. Une femme souriante, dans la quarantaine, entre dans la salle d’examen, suivie de son mari, qui paraît un peu plus âgé. Elle s’assoit et ne dit mot pendant que je regarde la note de triage.

Blogue_mortElle consulte en raison d’une plaie au talon. Curieux motif pour venir à l’urgence de l’Institut de cardiologie.

« Bonjour, qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
– C’est pour mon talon, ça ne veut pas guérir.
– Depuis quand avez-vous cette plaie ?
– Depuis que j’ai été hospitalisée. »

Je la regarde, perplexe, en ouvrant son dossier sur l’ordinateur du bureau.

« Et ça vous fait mal ?
– Pas tellement, mais on voudrait pas que ça s’infecte. Mon été a été assez compliqué comme ça. »

Je l’interroge du regard quand le dossier s’ouvre devant moi. Je le parcoure un instant, puis j’écarquille les yeux : je connais déjà son incroyable histoire.

« C’est… vous ?
– Je sais, je devrais pas être ici.»

Elle sourit à nouveau.

*

Deux mois auparavant, fin juin, un samedi matin, René s’éveille. Lorsqu’il se retourne pour embrasser sa femme, elle est déjà levée. Il l’appelle: « Sylvie ! » Il se lève et fait le tour des pièces, sans la trouver. Soudain, la porte avant s’ouvre : la voisine d’en face, une infirmière, tient Sylvie par les épaules.

« Vite ! Sylvie ne va pas bien ! Elle est venue sonner chez moi, j’ai appelé 911 et je… »

René jette un coup d’oeil à sa femme qui se tient la poitrine à deux mains, le visage pâle et le front couvert de sueur.

« Je l’amène à l’hôpital.
– Mais les secours s’en viennent !
– Pas le temps. »

Il empoigne sa femme et la soulève pratiquement du sol jusqu’à la voiture, dont il ouvre la porte. Il l’installe sur le siège avant, boucle la ceinture, bondit pour prendre le volant et démarre ensuite en trombe dans les rues d’Hochelaga-Maisonneuve.

En s’éloignant, il aperçoit dans le rétroviseur un camion de pompier qui tourne au coin, toutes lumières allumées. Les premiers répondants. Tant pis, plus vite sa femme sera arrivée à l’urgence, mieux ça vaudra. Les rues sont désertes et ce ne sont pas des lumières rouges qui vont l’arrêter, surtout que sa femme est sur le point de virer de l’oeil.

Il remonte Viau à toute allure et tourne sur Bélanger, puis de nouveau sur la rampe d’urgence de l’Institut, qu’il grimpe en quelques secondes pour se stationner à la porte de l’urgence. Il saisit une chaise roulante, place sa femme dessus et entre en courant. L’infirmière du triage les voit surgir, à 8h22 du matin.

« Qu’est-ce qui se passe ?
– J’ai… une douleur ici, et dans l’épaule…
– Depuis quand ?
– Ça va, ça vient… depuis hier… Mais là, ça vient de recommencer et…
– Est-ce que ça fait mal, quand on appuie là ? »

L’infirmière me racontera plus tard avoir lu dans les yeux de la patiente une angoisse extrême et inhabituelle.

Après avoir complété un bref questionnaire, elle dirige Sylvie vers la salle d’ECG. Le mari les suit anxieusement. À 8h25, juste avant de passer l’électrocardiogramme, Sylvie tombe dans un puits noir.

Il n’y a plus rien.

*

Lorsqu’elle rouvre les yeux, la lumière est tamisée, la salle d’attente a disparu et on dirait que c’est le soir. Elle est couchée sur un grand lit. Mis à part des voix assourdies et quelques bruits d’appareils médicaux, tout est calme autour. Son talon droit lui fait un peu mal, elle est très fatiguée, mais elle ne sent aucun autre malaise.

Elle essaie d’appeler, mais sa voix est trop faible. Après un moment, sa vision devient plus précise et elle aperçoit par la fenêtre de sa chambre son mari qui discute avec les infirmières au poste. De la main, elle fait un signe qui lui demande un effort. René lève alors les yeux, sursaute, puis se précipite à son chevet.

« Sylvie ! Sylvie ! Tu vas mieux ! »

Il entre dans la chambre, l’embrasse et la serre longuement dans ses bras. Mais, dans son grand lit d’hôpital, entourée d’appareils, elle n’a aucune idée de ce qui lui arrive. Elle se croirait au théâtre, comme si quelqu’un avait fermé la lumière, puis qu’on l’avait rallumée après un rapide changement de décor. Entre les deux scènes, c’est le vide. Aucun souvenir.

Jacek Malczewski, "Wiosna" (1909). Oeuvre choisie par Ianik Marcil. Domaine public.

Jacek Malczewski, « Wiosna » (1909). Oeuvre choisie par Ianik Marcil. Domaine public.

Ce soir-là, elle apprend avec étonnement, de la bouche de son mari, son étrange épopée des douze derniers jours, dont elle n’a pas eu connaissance.

Elle quittera quelques jours plus tard l’hôpital, assez en forme physiquement, sans aucune séquelle neurologique et sans plus de souvenirs de ce qui s’est passé juste après son arrivée à l’urgence. Elle est toujours un peu incommodée par cette petite plaie formée sous son talon, maintenant protégée par un pansement, mais ne s’en inquiète pas trop. Elle est bien contente de retourner chez elle.

*

Poussant Sylvie sur une chaise roulante, l’infirmière du triage est rapidement allée voir la technicienne pour obtenir un électrocardiogramme, avant de retourner s’occuper de ses autres patients. Mais, aussitôt l’infirmière retournée, la technicienne a poussé un cri :

« Vite, j’ai besoin d’aide ! »

Dans une urgence, un tel cri signifie souvent le pire : un arrêt cardiaque. Tout le monde se précipite : la patiente est maintenant effondrée sur le sol, immobile.

« Lancez le code ! »

Toute l’équipe se retrouve autour de la patiente, tandis que le mari est médusé. L’urgentologue se met à genoux et, après avoir constaté l’absence de pouls, elle commence un vigoureux massage cardiaque, qu’elle n’interrompra que plus tard, lorsqu’elle sera remplacée en salle de choc.

Le chariot de réanimation est immédiatement apporté; les infirmières appliquent les électrodes; on constate la présence d’une arythmie mortelle et on charge l’appareil de défibrillation.

« Clear ! »

Le massage est arrêté une seconde, le choc est donné, le corps se soulève et Sylvie pousse un cri rauque; elle s’éveille un peu et semble souffrante. Mais l’arythmie redémarre aussitôt. L’urgentologue reprend donc le massage tandis que les préposés approchent la civière afin de déplacer la patiente vers la salle de choc.

Un second choc est donné, celui-là d’intensité maximale; le corps sursaute à nouveau et la patiente pousse un autre cri. Mais l’arythmie reprend de nouveau ! Le mari, inquiet, observe l’enfoncement rapide et régulier du sternum sous les mains de l’urgentologue. Il est désemparé. A un moment, il lance :

« Qu’est-ce que je peux faire ? »

Le cardiologue s’approche de lui, pose sa main sur son épaule et lui dit:

« Restez fort. »

D’un mouvement coordonné, l’équipe soulève la patiente inanimée et la place sur la civière; elle est ensuite «roulée» en trombe en salle de choc. On se réorganise alors dans un environnement de travail plus fonctionnel. Le cardiologue participe à la réanimation et informe régulièrement le mari de l’évolution de la situation. Plusieurs médecins accourent, ce qui fait beaucoup de monde, mais chacun est à son affaire.

Comme souvent pour les patients plus jeunes, dont le cerveau reçoit beaucoup de sang durant le massage cardiaque, la patiente s’éveille de manière intermittente, même si son cœur ne bat pas spontanément. C’est toujours un peu troublant, mais il faut continuer pour assurer la survie.

Les infirmières ouvrent plusieurs voies veineuses, qu’elles utilisent pour donner les médicaments de soutien cardiaque et antiarythmiques. Il faut aussi assurer une oxygénation optimale en passant un tube dans sa trachée. Mais comme la patiente est à moitié consciente, le médecin injecte un curare et un sédatif avant de compléter la manœuvre cruciale.

À intervalles réguliers, un nouveau choc d’intensité maximale est répétée, à peu près sans succès, l’arythmie reprenant à chaque fois, obligeant l’équipe à continuer le massage cardiaque… et à chercher une solution !

On réfléchit donc rapidement, à voix haute. Il s’agit sûrement d’un infarctus en raison des symptômes et de l’arythmie, mais tant que le pouls n’est pas revenu, impossible de transférer la patiente en salle d’hémodynamie pour ouvrir par cathéter la coronaire coupable.

Si le pouls revient parfois, il demeure filant et ne tient pas longtemps, tandis que le cœur replonge incessamment en arythmie. L’urgentologue passe une sonde d’écho et on constate la faiblesse du muscle cardiaque, sans doute assommé par un infarctus massif, ce qui explique la persistance de l’arythmie mortelle et oblige l’équipe à redonner choc après choc.

À 8h55, plus d’une dizaine de chocs ont été donnés, sans effet soutenu. Va-t-elle survivre ? On commence à douter. Le cardiologue rend régulièrement compte de la situation au mari, atterré. À moins que…

Depuis quelques mois, on discutait, en réunion du service d’urgence, de l’utilisation potentielle d’un appareil des soins intensifs, l’ECMO (abréviation du terme anglais Extra Corporeal Membrane Oxygenation – oxygénation par membrane extra-corporelle). Ne pourrait-on pas faire comme un centre américain de Los Angeles et démarrer ce traitement avancé à l’urgence ?

L’ECMO ressemble un peu à celui utilisé en salle de chirurgie cardiaque, quand le cœur ne bat pas : il sert à pomper et oxygéner le sang. Adapté pour un usage externe, sans requérir de chirurgie, le sang est alors retiré du corps par un énorme cathéter fémoral, oxygéné à travers une membrane artificielle et retourné sous pression. À ma connaissance, il n’a jamais encore été utilisé dans une urgence au Québec.

En attendant, tout va de plus en plus mal et l’électrocardiogramme continu ne ment pas : lorsqu’elle est organisée, l’électricité cardiaque ne circule que très lentement dans le cœur qu’elle doit animer, et dont l’état alterne d’ailleurs entre une arythmie mortelle appelée fibrillation ventriculaire et un rythme lent.

Après discussion, l’équipe conclut que le seul traitement disponible est l’ECMO. On fait alors appeler l’équipe des soins intensifs de même qu’un perfusionniste, ce professionnel formé pour manœuvrer les appareils de circulation extra-corporelle au bloc opératoire ou aux soins intensifs.

Selon ce qu’on m’a dit, une perfusionniste en vacances passait par hasard, ce samedi matin, à l’hôpital. Elle se rend alors à l’urgence pour offrir son aide. Quant à la résidente des soins intensifs, elle arrive promptement. On convient d’installer l’appareil immédiatement, même si la salle de choc de l’urgence est plutôt exiguë.

La résidente installe les énormes cathéters artériels et veineux à l’aine, pendant que la perfusionniste termine la préparation de l’appareil, apporté des soins intensifs, et qu’on poursuit le massage cardiaque, les médicaments et la ventilation. Quand tout est complété, on démarre l’ECMO, à 9h28, soit une heure après l’arrivée de la patiente.

Et l’équipe assiste alors, médusée, à un petit miracle : en moins de cinq minutes, le fonctionnement électrique du cœur se rétablit, les paramètres vitaux s’améliorent et la situation de la patiente se stabilise.

René, qui rongeait son frein durant ce temps, dans le couloir, en est informé et reprend un peu espoir. Mais la patiente est encore loin d’être au bout de ses peines. Pour la suite des choses (de même que pour les séquelles éventuelles), on ne peut encore se prononcer, d’autant plus que la patiente est toujours très instable.

Elle peut alors être transférée en hémodynamie, où le cardiologue insère un autre cathéter artériel, celui-là pour aller évaluer les artères coronaires qui nourrissent le muscle cardiaque.

Sans surprise, il trouve l’artère principale complètement bouchée, ce qui explique à la fois les douleurs et l’arythmie incessante; il y insère son ballonnet afin de rétablir la circulation.

Durant la manœuvre, une sonde d’échographie est simultanément placée dans l’œsophage, afin d’évaluer le cœur en continu. On constate alors l’étendue des dommages : la pompe cardiaque, qui chasse en situation normale environ 60% du sang à chaque battement, n’arrive plus qu’à en sortir de 15 à 20%. C’est ce qu’on appelle une situation de choc cardiogénique de grade 4, le plus grave.

Après discussion avec l’équipe, le cardiologue installe un second outil pour maintenir la circulation, appelé ballon intra-aortique : durant la contraction cardiaque, il se relâche, facilitant l’expulsion du sang, alors que durant la relaxation du cœur, il se dilate, bloquant ainsi l’aorte distale et dirigeant sous pression le sang vers les artères essentielles, les coronaires. Ainsi, il repose et nourrit le cœur à la fois.

L’artère ayant causé l’infarctus est dorénavant ouverte; étant soutenue par de puissants médicaments appelés inotropes – dont l’adrénaline en perfusion continue – et par deux outils d’assistance circulatoire (ECMO et ballon-intra-aortique), la patiente est dirigée vers les soins intensifs, où elle est prise en charge par l’équipe multidisciplinaire en place.

Durant les premières heures, on continue de stabiliser son état cardiaque, tandis que le sang est refroidi de quelques degrés, afin de protéger le cerveau, menacé par les complications de l’arrêt cardiaque. La patiente est aussi maintenue dans un profond coma artificiel, afin de diminuer sa consommation d’oxygène.

Au quatrième jour, alors que tout était jusque-là demeuré incertain, l’état de Sylvie s’améliore suffisamment pour permettre d’envisager l’arrêt graduel de l’ECMO (qu’on doit utiliser le moins longtemps possible compte tenu du risque de complications), ce qui est fait dans la journée.

Le même soir, vers 19h30, l’intensiviste constate que la patiente est bien stable malgré l’arrêt de l’ECMO. Il planifie alors de la sevrer aussi du ballon intra-aortique.

Physiquement, la patiente continue de s’améliorer; mentalement, c’est plus difficile de se prononcer. La phase d’éveil déterminera si elle souffre ou non de séquelles neurologiques. Mais le sixième jour, la patiente commence à s’éveiller ! Le jour suivant, on lui retire même le tube trachéal, qui supportait l’oxygénation des poumons; dorénavant, elle respire par elle-même, et peut parler, même si sa voix est enrouée à la suite de l’intubation.

Elle demeure cependant un peu « perdue », comme elle me le décrira elle-même ensuite, ce qui est normal et fréquent après un épisode aussi grave. Le dixième jour, ayant tenté de sortir de son lit pour retourner chez elle, elle chute, mais elle n’est pas blessée.

Le neurologue constate alors que les fonctions du cerveau ne sont pas encore toutes rétablies. Par contre, au SCAN, aucune complication n’est notée. Dans les jours qui suivent, l’état de conscience s’améliore encore. Et le douzième jour, lorsqu’elle s’éveille, elle aperçoit son mari par la fenêtre de sa chambre.

Elle ne gardera finalement aucune séquelle neurologique ! Même son cœur ira mieux. Une échographie cardiaque réalisée plus tard montrera que la fonction de la précieuse pompe a grandement récupéré.

Et la jambe droite ? Durant tout le temps où l’ECMO était en place, on l’a surveillé attentivement. La grosse sonde artérielle prend beaucoup de place et la jambe était un peu pâle. Il est d’ailleurs fréquent que ces cathéters compromettent la circulation artérielle du membre utilisé. Mais dès le retrait de l’ECMO, la perfusion s’est améliorée et il n’y avait plus de crainte pour la jambe, même si une petite plaie s’était formée sous le talon.

*

Le matin où Sylvie vient me montrer sa plaie, je prends un peu de temps pour écouter son histoire renversante, racontée à la fois par son mari ému et par cette patiente consciente d’avoir frôlé la mort.

L’ECMO salvateur lui a donc laissé une sorte de stigmate. La plaie semble tout de même en processus de guérison; il n’y a pas de signe d’infection et la circulation de la jambe est bien adéquate.

Je consulte une infirmière spécialisée dans le suivi des plaies, et nous décidons d’utiliser des pansements spéciaux pour en assurer la guérison complète.

Deux semaines plus tard, quand je revois Sylvie pendant un autre de mes quarts de travail, la guérison est quasi complétée. Je lui donne congé, non sans lui avoir demandé la permission de publier son étonnante histoire.

*

Malgré le drame, Sylvie a tout de même été chanceuse : elle fait partie des rares patients qui survivent à un arrêt cardiaque même s’ils n’ont pas répondu aux traitements initiaux. Dans son cas, des approches inhabituelles ont donné des résultats. Mais, au-delà de tout ce que nous avons fait pour elle, son arrivée rapide à l’urgence a été la clé de sa survie. Je m’explique.

Normalement, transporter une patiente instable en automobile n’est absolument pas conseillé. Par exemple, si Sylvie avait fait son arrêt cardiaque dans l’auto, la situation aurait pu être autrement plus dramatique. Mais dans ce cas précis, je pense que le transport immédiat lui a sauvé la vie.

D’après Google, le couple demeure à 4.9 km de l’hôpital. L’auto est arrivée chez nous en moins de trois minutes, apparemment. Ayant subi une arythmie mortelle peu de temps après son arrivée, elle a pu être prise en charge immédiatement et dans des conditions optimales.

Si elle était restée à domicile ou dans la rue, alors que les pompiers apparaissaient dans le rétroviseur de la voiture de René, ils auraient été à son chevet environ une minute plus tard. Ne pouvant transporter la patiente, ils lui auraient administré de l’oxygène tout en attendant les paramédics et en préparant leur propre défibrillateur externe.

L’ambulance serait arrivée quelques minutes plus tard – le temps de réponse à Montréal est d’environ sept minutes pour les appels de priorité I. Dans l’intervalle, ou bien tout de suite après l’arrivée des paramédics, la patiente aurait été terrassée par l’arythmie cardiaque. Les paramédics auraient alors donné un choc, qui est généralement efficace… mais dans ce cas, il n’aurait pas fonctionné – pas plus qu’à l’urgence.

Il aurait fallu continuer le massage cardiaque, intuber la patiente sur place, l’installer sur la civière dans l’ambulance, puis rouler jusqu’à l’Institut. On sait qu’il est difficile de bien ventiler et de bien masser en roulant. Un second choc aurait aussi été tenté… mais il n’aurait pas davantage fonctionné.

Même s’il est à peu près toujours préférable d’attendre l’ambulance pour recevoir les soins de stabilisation des paramédics et être ensuite transporté de manière sécuritaire à l’urgence, dans la vie, il y a parfois des exceptions.

Le cas de Sylvie, rétrospectivement, était une exception. Un mari téméraire mais décidé; une arythmie survenue après l’arrivée à l’hôpital; une équipe d’urgence prête à réagir au quart de tour; le choix inhabituel d’utiliser l’ECMO à l’urgence; la présence de la perfusionniste; une résidente habituée d’installer les cathéters; et bien sûr, un hôpital où il est possible d’effectuer presque immédiatement un examen des artères coronariennes. Chacun de ces éléments était probablement essentiel à sa survie.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’une miraculée. Mais je pense qu’elle a tout de même frôlé la mort du plus près qu’on puisse imaginer.

Tout cela explique pourquoi j’avais devant moi cette jeune patiente qui n’aurait pas dû se trouver là, comme elle le disait elle-même, et à qui j’allais bientôt donner congé, après les soins mineurs d’une plaie. J’étais bien ému d’avoir pu la rencontrer.

* * *

À propos d’Alain Vadeboncœur

Le docteur Alain Vadeboncœur est urgentologue et chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal. Professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal, où il enseigne, il participe aussi à des recherches sur le système de santé. Auteur, il a publié Privé de soins en 2012 et Les acteurs ne savent pas mourir en 2014. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter :@Vadeboncoeur_Al.

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Quizz voyage spécial édifices religieux

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quizz

Dans ce nouveau quizz voyage, on va découvrir les plus célèbres édifices religieux.

Parviendrez-vous à atteindre le sans-faute ? Bonne chance !

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Le tour du monde des chats

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Saviez-vous que la population féline est aujourd’hui devenue plus importante que celle des chiens, jusqu’alors animaux préférés des foyers à travers le monde, avec plus de 10 millions d’individus ? Si dans certains pays, le chat est considéré comme un porte-bonheur, cela peut être tout à fait l’inverse dans d’autres cultures.

Partons à la découverte de 36 variétés de félins réparties un peu partout dans le monde, allant des races aux couleurs attrayantes aux espèces à pelage très doux.

Face de chat de Pallas

Chat de Pallas

Des chats aux multiples couleurs en Asie

Si vous êtes passionné des chats, l’Asie est le continent idéal pour découvrir les plus belles races, variant à la fois en taille et en couleurs de pelage. En Chine, on retrouve les chats de Pallas ou « Manul », au pelage gris et au poids pouvant atteindre 5 kg. On peut également y découvrir les fameux chats léopards qui doivent leur nom à leur robe identique à celle des panthères. Ceux qui aiment la montagne pourront partir à la découverte des chats des déserts de Chine. Dans les montagnes de plus basse altitude, vous pouvez rencontrer les fameux chats dorés asiatiques, dont le poids peut dépasser facilement 10 kg (le poids d’un enfant de 18 mois tout de même).

Un peu plus au sud du continent, partez à la découverte des chats marbrés, très répandus en Birmanie et au Népal. La taille de cette race de chat est moyenne, mais ce dernier possède des pattes rallongées qui lui confèrent la réputation d’être un redoutable prédateur d’oiseaux. Quant au chat pêcheur, il se retrouve dans le sud de la Chine et possède un pelage fauve parsemé de taches. Comme son nom l’indique, le chat pêcheur se nourrit surtout de poissons. Le Chat Chaus se rencontre généralement en Thaïlande et si vous souhaitez chasser le canard, il sera votre compagnon idéal !

Un chat doré asiatique debout

Chat doré asiatique

Les races de chats habitant les déserts de l’Afrique

Le Chat Ganté est un félin très répandu dans toute l’Afrique. Il est très connu pour son pelage tabby sur fond jaune. Les amateurs de félins pourront domestiquer facilement ce chasseur nocturne. Ceux qui aiment s’aventurer dans les forêts découvriront les chats dorés d’Afrique au Congo, leur pelage étant aussi rayonnant que le soleil. Pour avoir une idée, pensez à Garfield ou au Chat Botté !

Dans les déserts, plus particulièrement celui du Kalahari, vous aurez la chance de rencontrer le chat à pieds noirs lors de safari, qui chasse surtout les serpents et les petits oiseaux. Habitant généralement les déserts du Moyen-Orient, les fameux chats des sables ont un pelage légèrement rayé parfaitement adapté à leur environnement.

Chat Ganté allongé

Chat Ganté

Chat pieds noirs assis

Chat à pieds noirs

Les espèces les plus rares en Amérique

Le Jaguarondi est une race de félidé qui se trouve généralement en Argentine, au Mexique et au Paraguay. Se nourrissant surtout de poissons, il habite souvent près des cours d’eau. Son pelage et son aspect font souvent penser à la mangouste. Au Mexique, vous pourrez également découvrir le Margay, au pelage doux et dont le poids peut atteindre 9kg. De la Bolivie à la Patagonie se retrouvent les chats de Geoffroy, des chasseurs nocturnes qui vivent habituellement dans les arbres. Dans les régions andines, les Kodkod, dont le signe distinctif est l’aspect des oreilles similaires à celles du Lynx, sont de grands chasseurs en meute.

Dans les Andes, entre le Pérou et le Chili, les races de chats se particularisent par leur pelage touffu de ton gris-brun. Elles se rencontrent surtout dans les hauts sommets, vers 5000m d’altitude. Dans les forêts du Brésil et de la Patagonie, les voyageurs découvriront le Colocolo, spécifique par la couleur paille de sa robe. Quant aux chats des Pampas au pelage brun moucheté, ils se retrouvent généralement dans les arbres et chassent surtout la nuit. En Argentine, les fameux chats-tigres sont similaires à l’Ocelot et pèsent entre 2 et 3 kg.

Chat Margay

Margay

chat de Geoffroy

chat de Geoffroy

Dessin de Colocolo

Colocolo

Chat tigre

Chat tigre

Si vous voulez en savoir plus sur les chats, je vous conseille l’écoute de l’excellent épisode Sur les épaules de Darwin dédié à ce bel animal !

Et pour finir, une petite ambiance légère et musicale, bien à propos :)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Et vous, quel est votre matou préféré?

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Blog de guilfouine - J19 - Vancouver - Jour 4

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Blog de guilfouine - J+19 - Vancouver - Jour 4
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Accident impliquant deux motocyclettes à Montréal l’un d’eux est mort

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MONTRÉAL – Deux motocyclistes âgés de 28 ans ont été impliqués dans un violent accident, en plein coeur du Quartier latin de Montréal, lundi soir.

L’un des motocyclistes auraient perdu le contrôle de son bolide sur la rue Saint-Denis, entre les rues de Maisonneuve et Ontario, avant l’accident, a indiqué Dany Richer, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal. Cet homme est mort plus tard, à l’hôpital.

Le second motocycliste, qui n’a pas été transporté à l’hôpital, a étét rencontré par les autorités policières dans les minutes qui suivaient l’accident. La police a fait savoir qu’il collaborait avec les enquêteurs.

La portion de rue où s’est joué le drame a été fermée pour permettre aux enquêteurs de la police de déterminer avec plus de précision le fil des événements.

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Pas de visa pour les agences spatiales russes et chinoises au congrès de Toronto

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TORONTO – L’apparent refus d’Ottawa d’accorder des visas aux plus importants délégués russes et chinois pour un congrès international sur l’astronautique à Toronto a pris de court l’Agence spatiale canadienne, à qui il revenait de formuler des explications.

Les chefs des agences spatiales russes et chinoises brillaient par leur absence à la séance plénière qui ouvrait le congrès, soulevant des interrogations chez les quelques milliers de participants.

Les premières questions ont été posées à l’ancien président de la Fédération internationale d’astronautique, Berndt Feuerbacher, qui animait la séance plénière à laquelle participaient les dirigeants des agences spatiales.

Les délégués russes et chinois devaient être présents, a-t-il dit. Ils l’ont été par le passé et le seront à l’avenir. Leur absence malheureuse est attribuable à des problèmes de visa.

Leur absence a été soulevée au milieu de discussions sur l’importance de la coopération internationale dans le domaine de l’exploration spatiale, tel que le symbolise la Station spatiale internationale (SSI).

La Russie joue d’ailleurs un rôle clé sur la SSI, mais elle s’est attirée la colère de plusieurs pays, dont le Canada et les États-Unis, pour son implication dans le conflit civil en Ukraine.

«Comment voulez-vous mener à bien des discussions sur la coopération spatiale internationale sans la participation de représentants de la Russie et de la Chine?», ont demandé des délégués à M. Feuerbacher.

«Ce n’est pas notre intention», a-t-il répondu.

Le président de l’Agence spatiale canadienne, Walter Natynczyk, était lui aussi incapable d’expliquer le pépin. Il n’a été mis au courant du problème de visa que dans les derniers jours.

«Je suis aussi surpris (que vous)», a-t-il laissé tomber en entrevue avec La Presse Canadienne.

La porte-parole de Citoyenneté et Immigration Canada n’a pas voulu dire si «les délégués de certains pays se sont vu ou non refuser des visas», pour des raisons de confidentialité.

L’Institut aéronautique et spatial du Canada est l’hôte de l’événement d’une semaine, qui commençait lundi à Toronto et accueille 3000 participants de quelque 70 pays.

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Santé Canada s’attaque aux failles dans la loi sur le tabac aromatisé

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OTTAWA – Le gouvernement fédéral souhaite déjouer les tentatives de le secteur du tabac pour attirer les jeunes avec des cigarettes aromatisées.

La ministre de la Santé, Rona Ambrose, a proposé lundi des amendements à la loi qui restreindraient l’accès aux produits du tabac.

Une consultation de 30 jours prendra place à partir du 10 octobre. Les actionnaires des compagnies de tabac devront soumettre leurs recommandations sur les modifications proposées par le gouvernement.

Mme Ambrose a aussi annoncé qu’elle demandera au Comité permanent de la santé d’étudier les risques et les avantages potentiels de la cigarette électronique et de solliciter l’avis de différents professionnels de la santé.

Les ministres de la santé des provinces et des territoires se rencontreront cette semaine à Banff pour une rencontre annuelle. Mme Ambrose s’y rendra mercredi.

Le tabac et la cigarette électronique sont à l’ordre du jour, ainsi que les prix et l’abus de médicaments sous ordonnance.

Selon le ministère, le Canada est le premier pays à réglementer les produits du tabac aromatisés, en 2010, en interdisant les additifs de saveur qui rendent les cigarettes, petits cigares et papiers à rouler plus attrayants pour les jeunes.

Mais les fabricants ont contourné ces règles en changeant de quelques grammes le poids des cigarettes aux mêmes arômes ou en retirant les filtres.

Voici les modifications proposées par la ministre Ambrose, tel que présentées sur le site Web de Santé Canada:

«Les interdictions actuelles sur l’utilisation de certains additifs en lien à la fabrication et la vente de petits cigares viseraient également les cigares avec papier de manchette et les cigares munis d’une cape non apposée en hélice. Les interdictions s’appliqueraient aussi aux cigares pesant plus de 1,4 gramme et moins de 6 grammes, sans le poids des embouts.

«Certains arômes traditionnellement destinés aux adultes seraient cependant permis dans les cigares pesant plus de 1,4 gramme et moins de 6 grammes, sous réserve que ces derniers ne soient pas munis d’un filtre, d’un papier de manchette ou d’une cape non apposée en hélice. L’utilisation d’additifs qui confèrent un arôme communément attribué au porto, au vin, au rhum ou au whisky serait permise dans ces cigares.

«Peu importe le type de cigare, le menthol ne serait pas visé par l’interdiction d’additifs aromatisants, comme c’est le cas actuellement.»

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Le père de Jun Lin sera présent tout au long du procès de Luka Rocco Magnotta

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MONTRÉAL – Le père de Jun Lin, l’étudiant chinois tué et démembré en 2012, a traversé la moitié du globe pour assister au procès du suspect numéro un, Luka Rocco Magnotta, et obtenir réponse à ses questions.

«Certaines personnes ne comprennent tout simplement pas pourquoi un père veut regarder des preuves comme celles-là, mais c’est son choix, c’est son fils, a déclaré, lundi après-midi, l’avocat de Diran Lin, Daniel Urbas. Il a un intérêt personnel, il veut savoir ce qui est arrivé à son fils, comment c’est arrivé (…) et une question qui pourrait ne jamais être répondue: pourquoi?».

«Cela n’améliorera pas les choses, il obtiendra quelques réponses, mais je ne pense pas que cela effacera comment il se sent chaque jour», a-t-il expliqué devant les médias, M. Lin à ses côtés.

M. Magnotta a de nouveau plaidé non coupable aux cinq accusations qui pèsent contre lui, dont une de meurtre au premier degré. Son avocat, Luc Leclair, a déclaré aux jurés du procès pour meurtre prémédité qu’il va présenter une défense d’aliénation mentale et que l’état d’esprit de Magnotta sera l’élément central de cette cause.

Diran Lin a passé l’avant-midi dans la salle d’audience. Un traducteur était assis avec lui alors que les avocats présentaient leurs arguments. Il pourra regarder la majeure partie du procès depuis une pièce privée aménagée pour lui, adjacente à la salle, pour lui permettre de recevoir les explications des traducteurs et des avocats.

«M. Lin sera ici pratiquement tous les jours, tout dépendant de la nature de la preuve, a précisé M. Urbas. Il sera là pour voir par lui-même.»

Le père de la victime est le seul membre de la famille à s’être déplacé au Canada pour le procès. M. Urbas a affirmé que la mère et la soeur de Jun Lin ne pouvaient pas même s’approcher du palais de justice pour l’enquête préliminaire en 2013. Elles ont donc choisi de rester en Chine.

Les deux femmes n’ont pas encore recommencé à travailler depuis le drame. M. Lin a quant à lui quitté son emploi pour assister au procès.

«Chaque jour, nous tentons d’en parler à la mère, c’est comme si c’était arrivé hier, a raconté M. Urbas. Si elles doivent souffrir, si elles doivent être malheureuses, aussi bien être à la maison.»

Le juge du procès, Guy Cournoyer, a accepté en partie une requête de la famille de ne pas permettre la publication de certaines images et vidéos.

M. Urbas a expliqué lundi qu’ils ont passé de nombreuses heures à discuter de comment la justice canadienne fonctionne, mais le père ne veut pas commenter lui-même, jusqu’au verdict.

M. Lin restera à Montréal jusqu’à ce qu’une décision soit prononcée. «Il veut être présent. C’est le moins qu’il puisse faire», a affirmé l’avocat.

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Élaine Zakaïb à la rescousse de Jacob

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Photo: Moe Doiron/The Globe and Mail

Photo: Moe Doiron/The Globe and Mail

Blogue EconomieLa député péquiste de Richelieu et ancienne ministre Élaine Zakaïb quitte son siège de député pour relancer le détaillant de vêtements Jacob, où elle occupera le poste de vice-présidente stratégie et finances et chef de la restructuration.

On annonce la mort du détaillant depuis plus de quatre ans. En 2010, une première restructuration avait conduit à la fermeture de 50 magasins. En mai dernier, l’entreprise annonçait qu’elle fermait définitivement ses portes et laisserait ses 90 magasins ouverts le temps de liquider les inventaires.

Marie-Eve Fournier nous apprenait à la fin août que des dizaines de magasins avaient fermé et qu’il n’en resterait aujourd’hui que 40 encore ouverts, 24 au Québec et 16 en Ontario. On apprenait aussi que le syndic de faillite avait mis la chaîne en vente à la fin août pour rembourser ses créanciers.

La surprise est donc totale: non seulement Joey Basmaji, le président fondateur, aurait réussi à sauver in extremis l’entreprise et en garder la propriété, mais il a débauché une ancienne ministre pour relancer la marque.

Élaine Zakaïb connaît Joey Basmaji depuis plusieurs années. Les deux sont originaires de Sorel et Élaine Zakaïb a été avocate chez Jacob en 1987-1988. Lors de l’annonce de la faillite de Jacob, en mai dernier, elle avait fait part de sa déception en disant que son ancien patron avait été « victime d’une lutte inégale avec les mégachaînes étrangères qui offrent à meilleur coût des produits de qualité inférieure. »

Aujourd’hui, elle affirme qu’elle ne pouvait pas accepter la possibilité que Jacob s’éteigne sans qu’elle fasse « tout ce qui est possible pour relancer ce fleuron de l’économie québécoise ».

Elle dit vouloir relancer les boutiques Jacob en misant sur des vêtements « de confection, de conception, de design et de fabrication québécoise », un plan qui devrait permettre selon elle de maintenir des centaines d’emplois et d’en créer des dizaines d’autres.

Le défi reste gigantesque, et ce, pour plusieurs raisons.

L’entreprise doit d’abord se financer. Incapable de se trouver une banque pour lui prêter de l’argent, elle a obtenu d’un investisseur un prêt de 8 millions de dollars à 15 % d’intérêt. Il doit être remboursé et l’entreprise recapitalisée.

La concurrence de ces « mégachaînes étrangères qui offrent à meilleur coût des produits de qualité inférieure » existe encore et la bataille sera tout aussi dure. On devine que l’entreprise a gardé ses meilleurs magasins, mais le volume réduit des marchandises vendues signifie aussi des coûts d’achat à l’unité plus élevé.

Les propriétaires d’espaces commerciaux ont aussi tendance à privilégier les plus grands groupes, susceptibles de leur louer plusieurs emplacements et d’amener beaucoup de consommateurs dans leurs galeries marchandes. Jacob, formule diète, est a priori un client moins intéressant, d’autant que les locateurs d’espaces commerciaux ont déjà subi les contrecoups financiers de ses deux restructurations.

Par contre, je ne me formaliserai pas du fait qu’Élaine Zakaïb n’est pas une experte de la mode ou du commerce au détail. Sa formation d’avocate et son expérience en financement d’entreprise pendant une vingtaine d’années au Fonds de solidarité la préparent bien à ce type de mandat. Du reste, l’un des détaillants les plus performants du Québec, le groupe Dynamite, est dirigée par Anna Martini, une comptable de profession.

Élaine Zakaïb est une femme énergétique et déterminée. Elle aura besoin de toute sa fougue et de toutes ses connaissances pour remporter son pari.

Vu de cet angle, je ne suis pas sûr que le Parti québécois était une si mauvaise affaire.
* * *

À propos de Pierre Duhamel

Journaliste depuis plus de 30 ans, Pierre Duhamel observe de près et commente l’actualité économique depuis 1986. Il a été rédacteur en chef et/ou éditeur de plusieurs publications, dont des magazines (Commerce, Affaires Plus, Montréal Centre-Ville) et des journaux spécialisés (Finance & Investissement, Investment Executive). Conférencier recherché, Pierre Duhamel a aussi commenté l’actualité économique sur les ondes du canal Argent, de LCN et de TVA. On peut le trouver sur Facebook et Twitter : @duhamelp.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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