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Blog de milou - Un Anniversaire traditionnel PINATA OBLIGE

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Blog de milou - Un Anniversaire traditionnel, PINATA OBLIGE!
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Perry Bellegarde annonce sa candidature au poste de chef de l’APN

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SASKATOON – Un leader autochtone de la Saskatchewan a annoncé sa candidature au poste de chef de l’Assemblée des Premières Nations (APN), mercredi.

Le chef Perry Bellegarde, de la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan, soutient que l’organisation est arrivée à un point tournant de son histoire. Il a dit vouloir obtenir la reconnaissance des droits issus des traités.

S’il est élu, le nouveau candidat compte promouvoir l’autodétermination politique et l’autosuffisance économique des groupes autochtones du pays. Il veut aussi réclamer une enquête sur les disparitions et les meurtres de femmes autochtones et porter son attention sur la revitalisation des langues autochtones.

Il a souligné que la qualité de vie des peuples autochtones n’était ni bonne ni saine. Il souhaite s’occuper plus particulièrement des questions du logement et du haut taux de suicide chez les jeunes.

M. Bellegarde n’en est pas à sa première tentative de devenir chef de l’APN. Il avait défait par Shawn Atleo en 2009. Celui-ci a démissionné de son poste en mai, à la suite des nombreuses critiques soulevées par son appui à la réforme en éducation proposée par le gouvernement fédéral.

L’élection aura lieu du 9 au 11 décembre à Winnipeg. L’un de ses adversaires sera le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), Ghislain Picard.

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Les femmes jalouses et inquiètes sont plus à risque de souffrir d’alzheimer

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MONTRÉAL – Les femmes inquiètes et jalouses sont plus susceptibles que les autres de souffrir de la maladie d’Alzheimer, préviennent des chercheurs suédois.

La docteure Lena Johannsson, de l’université de Göteborg, rappelle que la personnalité d’un individu — de par son impact sur le comportement, le mode de vie et la réaction au stress — peut avoir un effet sur le risque de démence, au même titre que des facteurs comme l’éducation, les risques de maladie cardiovasculaire, les traumatismes crâniens, les antécédents familiaux et la génétique.

Elle a recruté aux fins de son étude 800 femmes ayant un âge moyen de 46 ans qui ont été suivies pendant 38 ans et à qui on a administré des tests de personnalité afin de mesurer leur niveau de névrosisme, d’extraversion et d’introversion. Les participantes ont aussi été soumises à des tests de mémoire. Dix-neuf pour cent d’entre elles ont souffert de démence.

Le névrosisme est associé à des traits de personnalité comme l’inquiétude, la jalousie, l’instabilité émotive, la colère, la culpabilité et l’anxiété.

On a aussi demandé aux femmes si elles avaient subi, pendant leur vie, des épisodes de stress ayant duré un mois ou plus.

L’étude a découvert que les femmes qui ont obtenu les scores les plus élevés aux tests de névrosisme doublaient leur risque de souffrir de démence, en comparaison de celles qui ont obtenu les scores les plus faibles. Le risque était toutefois aussi associé à un stress de longue durée.

Les femmes qui se sentaient le plus facilement découragées ou qui se repliaient sur elles-mêmes avaient le risque le plus élevé de souffrir de la maladie d’Alzheimer. Vingt-cinq pour cent des participantes qui étaient facilement découragées ont souffert de cette maladie, contre seulement 13 pour cent de celles décrites comme étant extroverties et résilientes.

Cette étude a été publiée par «Neurology», le journal médical de l’Académie américaine de neurologie.

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Chapeaux de la GRC un lobby de l’industrie de la fourrure est intervenu

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OTTAWA – L’Institut de la fourrure du Canada (IFC) est intervenu auprès de deux ministres fédéraux pour remettre en question le projet de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) d’équiper ses agents de tuques plutôt que du traditionnel chapeau de fourrure en rat musqué.

Le directeur exécutif de l’IFC, Glen Doucet, a reconnu mercredi que l’organisation a fait connaître ses préoccupations aux ministres de l’Environnement et de la Sécurité publique après avoir vu un reportage sur la question.

La ministre de l’Environnement, Leona Aglukkaq, a dit mardi que le gouvernement avait ordonné à la GRC de garder les chapeaux de fourrure.

L’IFC a souligné que ses membres ont apprécié le fort appui gouvernemental.

La GRC a récemment écrit à un groupe de défense des droits des animaux qu’elle avait trouvé une nouvelle coiffe assez chaude pour les températures hivernales et qu’elle commencerait à les acheter pour ses policiers.

L’Association pour la protection des animaux à fourrure soutient que les rats musqués sont capturés dans des pièges à mâchoires, qui peuvent les exposer aux conditions météorologiques difficiles, à la déshydratation, à la faim et aux prédateurs avant de mourir.

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Des passagers quittent un navire en panne dans le port de Québec

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QUÉBEC – Des centaines de passagers d’un luxueux paquebot aux prises avec des problèmes mécaniques dans le port de Québec depuis le week-end dernier ont finalement mis le pied à terre.

Le MS Veendam devait quitter Québec pour se rendre à Boston, dimanche. La croisière, qui devait durer sept jours, a finalement été annulée car une des hélices du navire nécessite des réparations, a indiqué la société Holland America Line.

Le porte-parole de l’entreprise, Erik Elvejord, a mentionné, par courriel, que certains des 1303 passagers étaient demeurés à bord du navire au cours des derniers jours. Ils ont maintenant tous quitté le bord et des arrangements ont été faits pour les ramener chez eux.

Les passagers seront remboursés et ils obtiendront un crédit pour une prochaine croisière.

Lundi, le paquebot avait été déplacé à l’aide de remorqueurs, en raison des vents violents, vers un autre quai afin de laisser place à d’autres navires.

Le croisiériste a tenu à souligner que tous les services aux passagers et les systèmes de sécurité ont été entièrement opérationnels durant la panne mécanique.

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Les conservateurs veulent modifier à nouveau la Charte des anciens combattants

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OTTAWA – Le gouvernement Harper prévoit modifier sa Charte des anciens combattants afin d’apaiser la grogne d’anciens soldats qui ont promis de militer contre eux lors des prochaines élections.

Le ministre des Anciens Combattants, Julian Fantino, a présenté la réponse du gouvernement à un comité de révision de la Chambre des communes, qui avait recommandé plus tôt cette année 14 changements au programme d’aide et de bénéfices.

Le gouvernement envisage la création d’un versement complémentaire unique afin de compenser les vétérans gravement blessés.

Le ministère prévoit une série de révisions immédiates qui ne nécessitent pas de nouveau budget ou l’approbation du Parlement. Des changements nécessitant de nouvelles sommes d’argent et la coordination avec d’autres ministères seraient ensuite mis en place, probablement en 2015.

On ne sait pas à quel point la deuxième phase du projet sera incluse dans le budget fédéral du printemps prochain, le dernier avant les élections, prévues en octobre 2015.

Un comité parlementaire des Communes s’est plaint, entre autres choses, que les compensations offertes pour les souffrances de nombreux soldats blessés sont loin d’équivaloir à ce que les tribunaux ou les systèmes compensatoires des provinces octroient.

Le gouvernement affirme qu’il étudie comment régler le problème, mais une source bien au fait du dossier a affirmé mercredi qu’un montant supplémentaire de 70 000 $ pourrait être ajouté à la somme globale versée à un soldat.

La source n’était pas autorisée à discuter publiquement du dossier et a uniquement parlé sous la condition que son identité ne soit pas révélée.

D’autres problèmes, comme l’assurance que les soldats grièvement blessés reçoivent des prestations à vie et la différence entre le soutien offert aux soldats réguliers et à ceux de la réserve, vont nécessiter plus d’analyse et de vérifications, a répondu le gouvernement.

Et de façon plus symbolique, le gouvernement prévoit réécrire le préambule de la Charte des anciens combattants afin de définir clairement les obligations du Canada envers ses vétérans — un enjeu au coeur d’une poursuite intentée par les vétérans de la mission en Afghanistan.

Dans leur défense, les avocats du gouvernement soutiennent que le pays n’a pas d’obligations particulières à l’endroit de ses employés militaires et que le gouvernement en place ne peut être tenu de respecter les promesses de ses prédécesseurs.

Julian Fantino a été impliqué dans un échange acrimonieux l’hiver dernier au sujet de la fermeture de centres de services pour les anciens combattants et a aussi été accusé d’avoir refusé une rencontre avec l’épouse d’un vétéran au printemps.

Les deux événements ont entaché l’image d’un gouvernement qui a bâti sa réputation en défendant ceux qui portent l’uniforme.

L’automne dernier, le gouvernement conservateur a aussi été accusé de ne pas s’occuper des soldats qui ont été sommairement démobilisés alors que beaucoup d’entre eux souffraient de stress post-traumatique et n’étaient pas prêts à quitter la vie militaire.

Le comité des Communes a recommandé qu’aucun soldat ne soit démobilisé avant qu’il ne soit dans une condition médicale «stable»: le ministère de M. Fantino a rétorqué qu’il entend s’impliquer plus tôt dans le processus de transition vers la vie civile.

Il planifie aussi offrir aux conjoints un accès à une gamme de services, incluant un programme pour former les aidants naturels et leur donner des outils pour faire face aux problèmes liés à la vie avec des membres de la famille sévèrement blessés.

C’était là une demande-clé de la militante pour les droits des anciens combattants Jenifer Migneault qui a pourchassé au printemps dernier le ministre Fantino alors que celui-ci quittait en trombe un comité parlementaire à Ottawa.

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L’épave découverte dans l’Arctique est bien celle du navire de John Franklin

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OTTAWA – L’épave retrouvée le mois dernier dans le détroit de Victoria, en Arctique, est bel et bien celle du navire HMS Erebus, vaisseau sur lequel l’explorateur anglais John Franklin naviguait en 1845 en tentant de découvrir le passage du Nord-Ouest.

C’est le premier ministre Stephen Harper lui-même qui a confirmé avec fierté l’identité du bateau, mercredi, aux Communes. «Je suis ravi de confirmer que nous avons identifié lequel des deux navires de l’expédition Franklin a été retrouvé, a-t-il annoncé. Il s’agit bien du HMS Erebus.»

«La confirmation a été faite par les archéologues subaquatiques de Parcs Canada, à la suite d’un examen méticuleux de données et d’artefacts observés sur le fond marin de l’océan Arctique à l’aide de photographies de haute résolution, de vidéos haute définition et de mesures prises au moyen d’un sonar multifaisceaux», écrit le cabinet du premier ministre dans un communiqué.

L’épave de l’Erebus semble bien conservée. Une image sonar fait voir cinq mètres du navire sortir du fond marin à la proue, et quatre mètres à la poupe. Certaines structures du pont sont encore intactes, dont le grand mât, qui a été rompu par les glaces lorsque le navire a sombré dans les eaux glacées de l’Arctique.

La découverte d’une épave par onze mètres de fond dans la baie de la Reine-Maud, au large de la côte ouest de la presqu’île Adelaïde, avait été annoncée le 7 septembre, et on savait qu’il s’agissait d’un des deux navires de l’expédition, mais on n’avait pas encore déterminé avec certitude s’il s’agissait de la nef principale de Franklin ou du deuxième navire de l’équipée, le HMS Terror.

Le mystère demeure entier sur ce qui a bien pu arriver à Franklin et à ses 129 hommes d’équipage, cette année-là. Les deux navires de la Marine royale avaient quitté Greenhithe, en Angleterre, le 19 mai 1845 pour découvrir le passage du Nord-Ouest, qui devait permettre de gagner le Pacifique par le nord. Ils ont été aperçus pour la dernière fois au moment où ils entraient dans la baie de Baffin, en août. Le HMS Terror, une bombarde qui avait par ailleurs servi durant la guerre de 1812, n’a jamais été localisé.

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté a nourri l’imaginaire britannique à l’époque victorienne. Parcs Canada a mené depuis 2008 six importantes expéditions pour retrouver, en vain, les deux épaves qui ont fait l’objet de multiples recherches depuis le 19e siècle.

L’été dernier, quatre navires canadiens — le Sir-Wilfrid-Laurier de la Garde côtière, le NCSM Kingston de la Marine royale, et des bateaux de l’Arctic Research Foundation et de One Ocean Expedition — ont mené de nouvelles recherches, qui ont été cette fois fructueuses.

Le NSM Erebus était une bombarde construite en 1826 puis reconvertie; il avait été baptisé en l’honneur de l’Érèbe, lieu des ténèbres d’Hadès, dans la mythologie grecque. L’Erebus et le Terror étaient équipés de moteurs à vapeur (des moteurs de locomotives convertis) et leur coque de bois renforcée de plaques de fer devait les aider à naviguer dans les glaces.

Ils transportaient des provisions largement suffisantes pour un voyage pouvant durer jusqu’à trois ans. Sir John Franklin avait l’ordre de traverser le passage, puis de rentrer immédiatement en Angleterre par le Pacifique.

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Comment Subban transforme le CH

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Photo: Damian Strohmeyer /Sports Illustrated/Getty Images

Photo: Damian Strohmeyer /Sports Illustrated/Getty Images

Blogue_hockeyLa marche triomphale de l’équipe olympique canadienne fut un moment fort des Jeux de Sotchi. Bien que meilleure défense du tournoi (trois buts accordés en six matchs), la formation de Mike Babcock était composée exclusivement de vedettes offensives, comme l’a expliqué l’entraîneur des Red Wings :

 « Bien jouer défensivement, c’est jouer rapidement et garder la possession de la rondelle. Comme ça, l’équipe est toujours en mode attaque. »

Bref, la meilleure défense, c’est l’attaque. Et l’attaque, au hockey, repose entièrement sur la possession de la rondelle.

La recherche d’une meilleure façon de mesurer le temps de possession est au cœur du renouveau de l’analyse statistique du hockey, qu’on a vu émerger dans plusieurs communautés de blogueurs au cours des sept dernières années. Aujourd’hui, les membres les plus éminents de cette dernière intègrent d’ailleurs les équipes de direction de la LNH.

Comment calculer le temps de possession

Une équipe ne tire au but que lorsqu’elle contrôle la rondelle en zone adverse. Un joueur qui accumule les tirs inutiles nuit à son équipe et perd rapidement son poste, parce qu’il fait perdre la rondelle à son équipe. C’est pourquoi il est aujourd’hui commun d’utiliser la totalité des tirs produits lors d’un match pour identifier l’équipe qui a réellement contrôlé le jeu. Les deux principales façons de mesurer le temps de possession de rondelle ayant été développées au fil du temps sont donc basées sur le volume de tirs dirigés vers le filet. Le Corsi (du nom de l’ancien entraineur des gardiens des Sabres de Buffalo, Jim Corsi) est basé sur les tirs, les tirs manqués et les tirs bloqués. Le Fenwick (créé par Matt Fenwick, un Albertain) exclut quant à lui les tirs bloqués pour ne compter que les tirs et les tirs manqués.

(La communauté a, au fil des ans, entretenu une manie sympathique : on baptise souvent les nouveaux indicateurs du nom de famille de celui l’ayant créé, ou encore de son alias utilisé sur un forum en ligne. Sympathique, mais pour le néophyte, parfaitement opaque.)

Dans les deux cas, on mesure de la même façon : si le Canadien obtient 43 tirs et tirs manqués, et les Leafs 26 tirs et tirs manqués, le Fenwick du CH sera de 62% (43 / [43+26]) et celui des Leafs de 38%. De nombreux tests ont montré que ces pourcentages coïncidaient avec le temps de possession. Encore l’an dernier, des blogueurs torontois ont fait l’exercice, et la concordance était presque parfaite.

P.K. Subban : une bête de possession

La part des tirs obtenus est fondamentalement une statistique d’équipe. Lorsqu’on s’attarde à un joueur, elle nous permet donc de voir comment l’équipe se porte lorsque le joueur en question est sur la glace (et non pas jusqu’à quel point le joueur lui-même contrôle ou non la rondelle). Parce qu’un joueur dépend toujours de son équipe, on tend généralement à présenter son temps de possession en termes absolus, mais aussi relativement à son équipe.

P.K. Subban est de ces joueurs dont on a souvent dit qu’il était « à risque » défensivement, tout en reconnaissant du même souffle son talent offensif. Rappelez-vous les propos de Babcock : la meilleure défense, c’est la possession de la rondelle. Et dans le cas de Subban, les chiffres sont éloquents depuis sa saison recrue.

Ainsi, le site War on Ice nous présente les valeurs suivantes pour le Fenwick de P.K. Subban :

Subban_Fenwick

Lorsque Subban est sur la glace, le Canadien va systématiquement mieux. Qui plus est, meilleure est l’équipe sans Subban, mieux celui-ci se porte. C’est un phénomène commun à tous les bons clubs de la LNH : plus le personnel de soutien est performant, plus l’entraîneur peut moduler l’usage de ses meilleurs éléments pour leur permettre de jouer au maximum de leurs capacités.

Revenons aux propos de Babcock : une bonne équipe, c’est une équipe talentueuse, agressive et rapide, qui contrôle continuellement la rondelle. Équipe Canada était en ce sens une version plus grande que nature de ces clubs qui, depuis le lockout de 2005-06, ont dominé la LNH : des équipes ayant quatre trios et trois duos de défenseurs capables de rivaliser avec l’adversaire, de marquer des buts et de jouer en défensive. Les meilleurs joueurs offensifs de ces équipes championnes (Jonathan Toews, Anze Kopitar, Patrice Bergeron, Sidney Crosby, Ryan Getzlaf, Pavel Datsyuk et Eric Staal) ne sont pas que des vedettes offensives, ce sont aussi d’excellents joueurs défensifs, à qui on demande d’affronter les meilleurs adversaires, soir après soir.

La date des dernières expansions s’éloigne et, avec elle, l’inévitable dilution du talent qui ouvre souvent la porte aux joueurs dont le rôle se résume à intimider et se battre. Le talent offensif prend de plus en plus de place parce que c’est grâce à lui qu’on peut désormais, jusqu’au fond des quatrièmes trios, aller rogner à l’adversaire de précieuses minutes pour contrôler le tempo d’un match en gardant le contrôle de la rondelle. La chose peut sembler paradoxale à première vue, parce qu’il se marque moins de buts dans la LNH. Mais justement : les gardiens aussi ont continué à s’améliorer, et parce que ceux-ci sont plus pingres que jamais, une bonne équipe ne peut tout simplement plus accepter de donner du précieux temps de glace à des joueurs qui ne contribuent pas à la création de buts.

Qui dit possession dit succès en séries éliminatoires

Chris Boyle, du site Eyes on the prize, a conçu l’an dernier un graphique parfaitement éloquent quant à l’importance du temps de possession à forces égales, croisant celui-ci avec les performances en séries éliminatoires de chaque équipe depuis la saison 2007-2008. Lorsqu’on reprend ces données de manière plus simple, on constate que l’immense majorité des clubs qualifiés ont eu un temps de possession égal sinon supérieur à leurs adversaires.

Depuis 2007-2008

Temps de possession

Éliminés

Qualifiés

Moins de 50%

71%

29%

50% et +

27%

73%

Et lorsqu’on regarde le temps de possession moyen selon la ronde atteinte en séries, la démarcation devient fort intéressante.

Depuis 2007-2008, temps de possession moyen par ronde atteinte

Première ronde

51%

Deuxième ronde

51%

Troisième ronde

51%

Finale

52%

Champions

54%

Les séries éliminatoires sont une guerre d’usure, et les clubs qui contrôlent le jeu s’y imposent, encore et encore. Disons les choses plus crûment : les équipes cendrillons se rendent en finales de conférence (Halak !), mais la grande finale, c’est pour les vrais.

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Le Canada se prépare à faire face à d’éventuels cas du virus d’Ebola

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TORONTO – La ministre de la Santé du Canada et le chef de l’Agence de la santé publique affirment que le pays est préparé à l’éventualité qu’un cas d’Ebola soit rapporté ici.

Rona Ambrose et le docteur Gregory Taylor insistent sur le fait que le risque qu’un tel cas survienne ici demeure faible, mais soulignent que beaucoup de travail a été accompli pour renforcer la capacité du pays à réagir si cela devait se produire.

Ils étaient tous deux présents à un point de presse convoqué mercredi pour répondre aux préoccupations soulevées par un patient qui a reçu un diagnostic d’Ebola dans un hôpital de Dallas, au Texas, après avoir voyagé au Liberia, l’un des pays les plus durement touchés par l’épidémie.

M. Taylor a affirmé que l’Agence de la santé publique a travaillé avec l’Agence canadienne des services frontaliers et avec les transporteurs aériens pour leur dire comment procéder avec les passagers qui semblent malades et qui tentent d’entrer au pays.

Les hôpitaux ont aussi été avisés d’être à l’affût de possibles cas parmi les personnes qui ont voyagé en Afrique de l’Ouest.

Le docteur Taylor souligne que l’Agence de la santé publique envisage d’envoyer des doses de vaccin expérimental aux hôpitaux qui ont été désignés pour traiter les cas d’Ebola, pour que les travailleurs de la santé puissent s’en servir s’ils ont eu un contact à risque avec un patient.

Le vaccin a été mis au point au Laboratoire national de microbiologie de l’Agence, situé à Winnipeg.

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Manifestation contre un projet de stockage de gaz naturel en Nouvelle-Écosse

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STEWIACKE, N.-É. – Des Micmacs et des résidents d’une petite municipalité rurale ont entrepris cette semaine de ralentir la circulation sur une route de la Nouvelle-Écosse pour manifester contre la construction d’une installation de stockage de gaz naturel près d’Alton.

L’organisatrice micmaque Cheryl Maloney a précisé mercredi, dans une entrevue téléphonique, qu’une centaine de personnes s’étaient rassemblées sur la route 102 pour distribuer des dépliants dans le cadre d’une manifestation pacifique. Certains des manifestants brandissaient des pancartes, alors que la police dirigeait la circulation dans ce secteur près de Stewiacke, à une soixantaine de kilomètres au nord de Halifax.

Mme Maloney a expliqué que les Premières Nations voulaient bloquer le projet de 100 millions $ parce qu’il n’y a pas eu suffisamment de consultations avec les résidents autochtones et non autochtones.

«Les gens de Nouvelle-Écosse — et même les riverains du site — ne sont tout simplement pas au courant de ce qui se passe», a expliqué Mme Maloney. «Nous demandons une injonction, et souhaitons que les gens se lèvent et puissent dire: « nous ne voulons pas que notre écosystème soit détruit ».»

L’entreprise Alton Natural Gas Storage, filiale d’AltaGas, de Calgary, veut stocker du gaz naturel dans trois mines de sel, à environ 1000 mètres sous terre, un procédé utilisé ailleurs au pays depuis les années 1960, plaide-t-on. L’entreprise compte forer dans des formations de sel et pomper de l’eau de la rivière Shubenacadie, à proximité, pour dissoudre le sel, et ensuite réinjecter l’eau de saumure dans le réseau hydrographique de la région. Le stockage de gaz naturel à Alton permettrait de stabiliser l’approvisionnement en Nouvelle-Écosse, mais ce gaz pourra aussi être exporté vers le nord-est des États-Unis par l’entremise d’un gazoduc qui passe tout près de là.

Sur son site internet, l’entreprise écrit que les forages ont débuté le mois dernier dans une première mine de sel. Le président d’Alton, David Birkett, indique dans un communiqué que l’entreprise a été en contact permanent avec les Micmacs depuis huit ans, comme l’exigeait le processus d’évaluation environnementale, et qu’il est toujours disponible pour de nouvelles rencontres.

Le ministère provincial de l’Environnement a indiqué de son côté qu’il poursuit toujours le dialogue avec les chefs du Conseil des autochtones de Nouvelle-Écosse, et que la compagnie doit encore obtenir les permis des ministères de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement avant de pouvoir disposer d’un bassin de saumure.

Alton soutient aussi qu’elle a élaboré des mesures d’atténuation afin de protéger les poissons des rivières, mais Mme Maloney croit que cela ne sera pas suffisant pour sauver les stocks de bars d’Amérique (loups de mer), une espèce menacée.

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Un programme contre la cyberintimidation pourrait sauver des vies dit une mère

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WINNIPEG – Une mère qui dit que sa fille s’est suicidée après avoir été victime de cyberintimidation affirme qu’un nouveau programme scolaire pourrait aider à sauver des vies.

Leah Parsons affirme que le matériel d’enseignement, confectionné par le Centre canadien de protection de l’enfance à Winnipeg, lui donne confiance en l’avenir.

Rehtaeh Parsons a été débranchée du respirateur artificiel qui la maintenait en vie en avril 2013 après avoir fait une tentative de suicide.

La famille de la jeune fille de 17 ans affirme qu’elle a été agressée sexuellement en 2011 et a ensuite été victime d’intimidation en ligne pendant de nombreux mois.

Laureen Harper, la femme du premier ministre, qui était présente au lancement, a déclaré qu’elle était heureuse que les enseignants aient accès à du matériel qui permettra d’offrir des milieux de vie plus sûrs pour les enfants.

Les modules d’enseignement visent les jeunes de la première à la quatrième secondaire.

Il a été financé par un don de 100 000 $ du gouvernement fédéral pour souligner la naissance du prince George de Cambridge, fils du prince William et de sa femme Kate.

Mme Harper estime que l’argent a été fort bien investi, car il cherche à résoudre «certains des problèmes les plus vils et dérangeants qui donnent la chair de poule».

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Assemblée nationale révision des dépenses et du régime de retraite des députés

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QUÉBEC – L’Assemblée nationale, une entité indépendante du gouvernement, n’échappera pas au grand ménage en cours dans les finances publiques.

Le budget de dépenses de l’Assemblée sera réexaminé et le généreux régime de retraite des députés pourrait bientôt n’être qu’un souvenir.

En point de presse, le whip du gouvernement, Stéphane Billette, a dit mercredi avoir écrit au Bureau de l’Assemblée nationale (BAN) pour lui demander d’appliquer à cette institution la même médecine que celle servie à l’ensemble des ministères et organismes de l’État. Le BAN est formé d’élus des différentes formations politiques.

«L’effort que les citoyens devront faire, on devra faire exactement le même et le même exercice au niveau de l’Assemblée nationale», a résumé M. Billette.

Étant souveraine, l’Assemblée nationale n’est pas visée par la Commission de révision permanente des programmes, dirigée par Lucienne Robillard et qui doit remettre un rapport d’étape dès la fin du mois quant aux services gouvernementaux à repenser, voire à éliminer en vue de diminuer les dépenses de l’État de 3,2 milliards $.

Le travail de remise en question des dépenses de l’Assemblée nationale et du régime de retraite des députés sera donc mené en parallèle.

À l’heure actuelle, le niveau de cotisation des députés à leur régime de retraite est fixé à 21 pour cent, tandis que le gouvernement cherche, avec son controversé projet de loi 3, à imposer aux employés municipaux un partage à parts égales 50-50 avec leur employeur.

L’an dernier, un groupe de travail dirigé par la juge à la retraite Claire L’Heureux-Dubé recommandait de revoir l’ensemble des conditions de rémunération des 125 élus, notamment en augmentant leur cotisation au régime de retraite, qui passerait de 21 à 41 pour cent. En contrepartie, le salaire d’un député ferait un bond de 88 186 $ (plus une indemnité non imposable de 16 027 $) à 136 010 $, celui d’un ministre grimperait à 217 616 $, tandis que le premier ministre empocherait 272 020 $.

Les recommandations du rapport L’Heureux-Dubé feront partie des scénarios envisagés par le BAN.

«On ne peut plus gérer des organismes publics comme on les gérait voilà 50 ans, puis voilà 100 ans», a commenté M. Billette.

Un tel processus de révision budgétaire de l’Assemblée pourrait aussi sonner le glas du projet d’agrandissement du parlement présentement sur la table, qui inclut la mise à niveau des mesures de sécurité et la construction d’un édifice de trois étages dans la cour intérieure. Le projet est évalué à 50 millions $.

Le 16 septembre, les libéraux avaient déposé une motion en Chambre qui allait dans le sens d’assujettir l’Assemblée nationale au processus d’assainissement des finances publiques. L’opposition péquiste et la Coalition avenir Québec avaient toutes deux appuyé la démarche, mais pas Québec solidaire.

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Cacouna pas d’ingérence politique assure David Heurtel

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QUÉBEC – Le ministre de l’Environnement, David Heurtel, a assuré mercredi qu’aucune ingérence politique n’a mené à l’émission de certificats autorisant des travaux de forage dans une pouponnière de bélugas du Bas-Saint-Laurent.

M. Heurtel a fait cette déclaration en réponse à une demande d’enquête indépendante formulée par le Parti québécois (PQ) dans le dossier du projet de port pétrolier de Cacouna, près de Rivière-du-Loup.

Mercredi, avant une réunion du conseil des ministres, M. Heurtel a affirmé qu’une vérification interne a permis d’exclure l’hypothèse d’une ingérence politique dans ce dossier.

Cette démarche a été effectuée à la suite d’un jugement de la Cour supérieure, rendu la semaine dernière, concluant que son ministère a émis à la société TransCanada une autorisation de forages géotechniques sans disposer de toutes les informations concernant l’impact des travaux sur les bélugas, dont c’est la zone de reproduction.

Le tribunal a suspendu les travaux jusqu’à la mi-octobre, en soulignant que le ministre avait décidé, «pour des raisons inexpliquées», d’émettre un certificat d’autorisation.

À la suite du jugement, M. Heurtel a demandé à ce que le processus administratif ayant mené à l’émission du certificat soit vérifié.

«L’émission d’un certificat d’autorisation comme celui-là, c’est un processus administratif, a-t-il dit mercredi. Et en disant ça, ce n’est pas une forme de blâme envers qui que ce soit ou quoi que ce soit. C’est simplement dire clairement que justement il n’y a pas d’ingérence politique dans le processus d’émission de certificat.»

M. Heurtel refuse de mandater une enquête indépendante sur le sujet parce qu’il craint une interférence avec le processus judiciaire en cours, la Cour supérieure ayant encore à se prononcer sur la poursuite des travaux.

Le ministre s’est toutefois engagé à rendre publiques les conclusions de sa vérification si jamais la Cour supérieure n’aborde pas la question lors de ses audiences.

«Les conclusions de cette vérification-là vont probablement faire l’objet de l’enquête sur le fond, au niveau de l’injonction permanente, a-t-il dit. Et si ce n’est pas le cas, elles seront rendues publiques.»

Plus tôt, le député péquiste Sylvain Gaudreault, porte-parole en matière d’environnement, a affirmé qu’une enquête indépendante est nécessaire parce que la Cour supérieure n’a pas le mandat de voir ce qui s’est passé à l’intérieur du ministère.

«Je ne vois pas pourquoi le ministre refuserait cela, parce que ça lui permet de se redonner un minimum de crédibilité puis de comprendre ce qui s’est passé dans son ministère, parce qu’il met ça sur le dos des fonctionnaires, ce que je trouve en soi ‘cheap’», a-t-il dit lors d’un point de presse.

M. Gaudreault a rappelé que le syndicat des professionnels du gouvernement a réclamé une enquête indépendante afin de savoir s’il y a eu ingérence politique.

Selon le député péquiste, ancien ministre des Transports et des Affaires municipales, il est surprenant que M. Heurtel n’ait pas été impliqué dans cet important dossier de terminal maritime, que TransCanada veut construire afin de desservir un réseau de pipeline pétrolier.

«Quand j’étais ministre des Affaires municipales puis des Transports, les dossiers les plus importants, les permis du ministère des Transports pour faire une ‘calvette’, c’est vrai que c’étaient les sous-ministres qui s’en occupaient, a-t-il dit. Mais les permis pour Turcot, mettons, ou pour Henri-IV, ou pour les échangeurs de Dorval, bien, c’est moi qui les regardais parce que c’est des dossiers tellement importants.»

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Réjean Hébert est un menteur et un démagogue selon le ministre Gaétan Barrette

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QUÉBEC – Réjean Hébert est un menteur et un démagogue qui n’a laissé aucun héritage de son bref passage en politique, affirme le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Le ministre a réservé mercredi une volée de bois vert à son prédécesseur qui a critiqué la réforme en cours dans le réseau de la santé.

«Quand il était en politique, qu’a-t-il (laissé) comme héritage à part un tissu de mensonges? Aujourd’hui, il poursuit sa carrière, mais à l’extérieur du Parti québécois. Ça n’a aucun intérêt. Ce dont il parle, ça n’existe pas», a déclaré M. Barrette en mode attaque.

Dans une lettre intitulée «Un remède pire que le mal», l’ex-ministre de la Santé sous l’éphémère gouvernement péquiste de Pauline Marois décrit la réforme Barrette «comme une vaste opération de centralisation et de contrôle» aux «antipodes de l’évolution actuelle des systèmes de santé».

Sur la foi des expériences passées, M. Hébert prédit que les économies de 220 millions $ par année évoquées par le ministre Barrette ne seront pas au rendez-vous, tout comme l’amélioration attendue des services. Plus encore, il prétend que le ministre s’est arrogé un tel pouvoir sur le réseau que plus aucun responsable n’ose le contredire.

«Il ne faut pas attendre des dirigeants actuels une quelconque critique de la réforme proposée, car le ministre machiavélique les a muselés en s’arrogeant le pouvoir de déchoir ceux qui oseront s’opposer au prince. Pourtant, ils savent bien que ce n’est pas en brassant les structures que l’accès à des services de qualité s’améliorera», écrit-il dans sa lettre aux lecteurs.

L’ex-ministre a aussi déclaré, lors d’une entrevue récente, que l’Institut de cardiologie de Québec risquait d’être «pénalisé» par la réforme aux dépens de celui de Montréal.

Pour M. Barrette, l’analyse du docteur Hébert tient du délire.

«C’est de la démagogie, de la fumisterie totale. C’est honteux qu’un individu qui a déjà été en poste (comme ministre de la Santé), qui sait comment ça fonctionne, qui est capable de lire un texte de loi, dise des choses comme ça et qu’on en parle. Moi, écoutez, Réjean Hébert, ça n’a pas beaucoup d’intérêt», a-t-il pesté.

Ce n’est pas la première fois que le ministre de la Santé tient des propos désobligeants à l’endroit de son prédécesseur battu au scrutin du 7 avril 2014. Quelques semaines après son entrée en fonction, M. Barrette avait enterré le projet d’assurance autonomie de M. Hébert, le qualifiant d’«exemple historique d’écran de fumée et de manipulation de l’opinion publique».

Outré par les commentaires «méprisants» de M. Barrette, le chef péquiste intérimaire, Stéphane Bédard, demande au chef du gouvernement Philippe Couillard de rappeler son fougueux ministre à l’ordre.

«Le ministre Barrette insulte les gens qui ne pensent pas comme lui», a argué M. Bédard dans un communiqué.

«Il les accuse notamment d’être des menteurs. Ce fut d’abord (les députés péquistes) Dave Turcotte, puis Diane Lamarre, et, maintenant, c’est au tour de l’ex-ministre de la Santé, Réjean Hébert. À la veille de sa participation au Forum sur la lutte contre l’intimidation, le premier ministre doit affirmer que de tels propos sont inacceptables. (…) Les commentaires inappropriés et intimidants du ministre doivent cesser», a-t-il poursuivi.

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Premier portrait global des rejets polluants en Amérique du Nord

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Une nouvelle étude internationale tente pour la première fois de comprendre les grandes tendances qui marquent la pollution industrielle dans toute l’Amérique du Nord.

Le rapport de la Commission de coopération environnementale, créée dans le cadre de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), a analysé les données de plus de 35 000 installations industrielles au Canada, aux États-Unis et au Mexique de 2005 à 2010.

L’étude jette un regard neuf sur le poids relatif de différentes industries — comme celle des sables bitumineux — dans la pollution en général, et met en lumière le rôle joué par les réglementations nationales et l’opinion publique en matière d’environnement.

Mais selon le directeur du projet, Orlando Cabrera, l’étude démontre surtout qu’il faudra encore beaucoup d’autres recherches avant de pouvoir établir des comparaisons plus précises entre les pays.

L’étude a colligé toutes les données disponibles sur les rejets polluants en Amérique du Nord, qu’ils soient émis dans l’air, dans l’eau, dans les lieux d’enfouissement, les usines de recyclage ou les centres de stockage de déchets. L’étude conclut que ces rejets ont augmenté de 14 pour cent en six ans — de 2005 à 2010.

Les chercheurs croient que cette augmentation est surtout attribuable à la décision d’Ottawa d’exiger des entreprises qu’elles déclarent dorénavant leurs émissions d’hydrocarbures aromatiques polycycliques et de composés à base de soufre. Ces produits sont intimement liés à la production d’énergie et à l’extraction de métaux, et sont en grande partie responsables de la multiplication par deux des rejets de polluants dans le sol — notamment dans les bassins à résidus de l’industrie lourde, comme les mines et les sables bitumineux.

«Ça explique en grande partie cette forte hausse, car une bonne part de l’augmentation est liée à l’extraction du pétrole et du gaz», a indiqué Danielle Vallée, qui a participé à l’étude internationale.

Le rapport de la commission conclut aussi que les réglementations gouvernementales et l’opinion publique semblent contribuer à la réduction des rejets polluants. Par exemple, une baisse de 36 pour cent des rejets de polluants atmosphériques aux États-Unis serait en grande partie attribuable aux règles plus strictes imposées aux centrales électriques alimentées aux combustibles fossiles, comme le charbon.

L’étude soutient aussi que lorsque les rejets de polluants sont connus de la population, les entreprises subissent une pression pour réduire leurs émissions. La commission croit ainsi que plus on colligera de données sur les divers rejets polluants, plus cette information aura un impact positif sur l’environnement.

Les auteurs de l’étude admettent toutefois que leurs conclusions sont limitées par des différences considérables entre les façons de colliger l’information dans les trois pays. Aux États-Unis, par exemple, on exige des données sur les rejets de deux fois plus de produits chimiques qu’au Canada, mais on exempte de toute déclaration obligatoire des secteurs importants comme l’industrie énergétique privée et les sociétés publiques de production d’énergie. Au Mexique, la liste des rejets de produits chimiques à déclaration obligatoire est moins longue qu’au Canada, et touche moins d’industries.

M. Cabrera rappelle toutefois que ce n’est qu’un début, et que des leçons peuvent quand même être tirées de ces données. «L’industrie peut réduire ses rejets polluants et demeurer rentable. En fait, dans plusieurs secteurs, ça améliore les résultats financiers», soutient-il.

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La C-B rapporte deux cas de symptômes similaires à ceux de la polio

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TORONTO – Les représentants de la santé en Colombie-Britannique rapportent deux cas de jeunes infectés par l’entérovirus D68 qui ont aussi souffert de symptômes similaires à ceux de la polio.

L’un des deux, un adolescent, est toujours sous assistance respiratoire un mois après avoir été admis à l’hôpital.

L’autre, un enfant âgé entre cinq et dix ans, est affecté d’une faiblesse dans un bras qui ne s’était toujours pas améliorée un mois plus tard.

La semaine dernière, les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont demandé aux médecins d’être à l’affût de symptômes similaires à eux de la polio chez les enfants diagnostiqués avec l’entérovirus D68, qui a infecté des jeunes dans plusieurs parties de l’Amérique du Nord au cours des dernières semaines.

Ils affirment qu’un certain nombre d’enfants infectés par le virus ont eu aussi une paralysie partielle ou une faiblesse dans un membre qui a débuté au moment de l’infection.

Les CDC soulignent qu’il n’est pas clair si l’infection est la cause des symptômes de polio et affirment qu’ils ont besoin de colliger plus d’information sur leur fréquence.

Les deux cas en Colombie-Britannique ont été rapportés à ProMED, un bulletin d’information en ligne sur les maladies infectieuses fréquemment utilisé par les médecins et les chercheurs pour informer la communauté médicale sur le développement de certaines maladies.

Les responsables de la santé en Colombie-Britannique ont souligné que les deux jeunes vivent à des centaines de kilomètres l’un de l’autre et qu’il n’y a aucun lien entre eux.

Ils disent avoir voulu partager l’information en raison de la sévérité et de la longue durée de la paralysie.

Ils suggèrent d’effectuer une comparaison avec les séquences génétiques des virus pris d’une variété de D68 un peu partout en Amérique du Nord pour voir s’il y a des tendances conduisant à un lien avec des maladies plus graves, incluant les symptômes de polio.

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Corruption plus ça change moins c’est pareil

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PolitiqueFaut-il se réjouir ou se désoler des dernières nouvelles dans le registre sans fin de la corruption ?

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) a arrêté lundi Eric Carbonneau, un chargé de projet de Pomerleau malintentionné qui a sans doute puisé son inspiration en suivant les travaux de la commission Charbonneau.

Carbonneau aurait approché un employé de SNC-Lavalin pour lui vendre des informations stratégiques sur l’appel d’offres pour la reconstruction de l’échangeur Turcot. Pomerleau et SNC-Lavalin font partie de consortiums rivaux qui convoitent ce chantier de 3,7 milliards de dollars.

Carbonneau aurait demandé «plusieurs millions de dollars» pour fournir à SNC-Lavalin les plans et devis de Pomerleau. Une belle affaire d’enveloppe brune, l’une des spécialités de nos bâtisseurs québécois.

Carbonneau croyait frapper à la bonne porte. Après tout, des cadres de SNC-Lavalin étaient de mèche avec le directeur général du CUSUM, Arthur Porter, pour fausser l’appel d’offres lors de la construction du super hôpital. Cette fraude retentissante a mené à l’arrestation du Dr Porter et de quatre présumés complices.

Mais la culture d’entreprise a changé chez SNC-Lavalin. La firme a pris l’initiative de contacter l’UPAC et elle a aidé les enquêteurs à piéger Carbonneau.

Grâce à la collaboration exemplaire de SNC-Lavalin, Carbonneau a été neutralisé en moins de trois semaines. Il a été accusé, mardi, de fraude et d’avoir perçu des commissions secrètes.

Le commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière, fait partie de ceux qui se réjouissent de cette affaire.

«Je trouve ça encourageant, dans le sens où on a des gens de bonne foi qui savent où porter plainte et qui savent qu’il y aura des choses de faites. Si on tombait dans le « silence radio » sur ces événements-là, ça serait plus inquiétant», a-t-il dit.

Le geste civique posé par SNC-Lavalin témoigne d’une prise de conscience importante dans l’industrie de la construction. Dans les affaires criminelles, ce n’est pas tant la dureté de la sentence qui décourage un délinquant de passer à l’acte, c’est surtout le risque de se faire prendre. Si le monde des affaires prend le virage éthique, dénonciations à l’appui, les temps seront durs pour les Carbonneau du futur.

* * *

À propos de Brian Myles

Brian Myles est journaliste au quotidien Le Devoir, où il traite des affaires policières, municipales et judiciaires. Il est présentement affecté à la couverture de la commission Charbonneau. Blogueur à L’actualité depuis 2012, il est également chargé de cours à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). On peut le suivre sur Twitter : @brianmyles.

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Les Innus veulent une compensation d’IOC – Rio Tinto pour l’exploitation du fer

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MONTRÉAL – Les Innus de Maliotenam et de Schefferville, sur la Côte-Nord, promettent de prendre tous les moyens nécessaires pour que la minière IOC – Rio Tinto les compense pour l’exploitation du minerai de fer sur leur territoire depuis 1954.

Le chef Réal McKenzie, des Innus de Schefferville (Matimekush-Lac John), n’a pas écarté la possibilité de se rendre jusqu’à la désobéissance civile si l’entreprise refuse d’entendre raison.

«Le peuple, quand il soulève son mécontentement, ça pourrait aller jusque-là. (…) Le peuple va se soulever, va se faire entendre et régler par les moyens qu’il prendra. Et ça pourrait être très sérieux», a-t-il laissé tomber en conférence de presse devant les bureaux de la société IOC – Rio Tinto à Montréal, mercredi.

Le chef McKenzie ainsi que son homonyme, Mike McKenzie, chef de Uashat mak Mani-utenam (Maliotenam), étaient venus porter symboliquement devant les bureaux de l’entreprise deux immenses pierres de minerai de fer qui leur avaient été données par Pierre Elliott Trudeau en 1970 pour souligner le centenaire de la découverte du minerai de fer dans la Fosse du Labrador, désormais surnommées «les pierres de la honte».

«Chaque coup de pelle qui s’est donné sur le territoire, c’est comme un coup de pelle qui s’est donné dans nos coeurs», a imagé l’auteur-compositeur-interprète Florent Vollant, présent à la conférence de presse, soulignant que ses parents avaient vécu de la chasse et de la pêche jusqu’à ce que les minières s’invitent chez eux.

«Quand ces compagnies sont arrivées sur le territoire, notre mode de vie est devenu illégal. Nous sommes devenus, nous, le peuple innu, des hors-la-loi. Nous n’avions ni le droit de chasse, ni le droit de pêche, ni le droit de circuler sur notre territoire», a déclaré Florent Vollant.

Les Innus, qui ont obtenu de la Cour supérieure du Québec le droit de poursuivre la compagnie, soulignent que IOC – Rio Tinto est la seule entreprise minière délinquante à ce jour.

«LIM (Labrador Iron Mines), Tata Steel, ArcelorMittal, Cliff, ils ont tous réglé avec nous, mais pas IOC», a déploré le chef Réal McKenzie, rappelant que celle-ci fut la première à exploiter le minerai.

La poursuite s’élève à 900 millions $ et vise non seulement à obtenir compensation mais aussi des dommages et intérêts pour les torts causés au territoire.

«Il y a 18 trous abandonnés par le compagnie minière IOC en 1982. On a lancé l’exploitation en 1954 pour fermer la ville de Schefferville en 1982», a dit Réal McKenzie.

Les chefs sont ensuite allés porter — en privé — une lettre au président de IOC – Rio Tinto, lui demandant de s’asseoir et de discuter avec eux, ce que la compagnie aurait refusé de faire jusqu’ici.

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Sécurité routière pour les cyclistes le NPD demande à Ottawa d’agir

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OTTAWA – Les protections latérales sur les véhicules lourds «sauvent des vies» et Ottawa devrait les rendre obligatoires, a plaidé le Nouveau Parti démocratique (NPD) dans la foulée du dépôt d’un rapport sur la mort de la cycliste montréalaise Mathilde Blais.

Le porte-parole néo-démocrate en matière de transports, Hoang Mai, estime que le fédéral doit s’empresser d’agir s’il veut prévenir d’autres décès tragiques sur les routes du pays.

Et c’est à Ottawa de faire preuve de «leadership» dans ce dossier, a soutenu le député de Brossard – La Prairie.

«C’est pour moi inacceptable et incompréhensible que le gouvernement n’ait pas encore agi. C’est du gros bon sens. On sait que c’est une solution, on sait que ça sauve des vies», a fait valoir M. Mai en conférence de presse, mercredi.

Le NPD tente depuis quelques années de convaincre Ottawa d’inclure l’installation obligatoire de protections latérales dans la Loi fédérale sur la sécurité automobile.

Le gouvernement estime que «toutes les provinces et les territoires sont libres d’exiger que les poids lourds qui roulent à l’intérieur de leurs frontières aient l’obligation d’être munis de protections latérales», a écrit mercredi dans un courriel Jana Régimbal, l’attachée de presse de la ministre des Transports, Lisa Raitt.

Mme Régimbal n’a pas voulu préciser si Ottawa écartait catégoriquement la possibilité de légiférer.

Mathilde Blais a été happée par un camion à Montréal en avril dernier alors qu’elle se rendait à son lieu de travail.

Le coroner Paul G. Dionne a conclu dans son rapport qu’il s’agissait d’une mort «évitable». Il y souligne notamment qu’une jupe latérale aurait empêché Mme Blais de se retrouver la tête sous la roue du camion.

Un accident du même genre a fauché la vie d’une autre Montréalaise, Jessica Holman-Price, qui s’est retrouvée sous les roues d’une déneigeuse en décembre 2005 alors qu’elle traversait une intersection à pied.

Depuis la tragédie, sa mère, Jeannette Holman-Price, mène une véritable croisade en faveur de la mise en oeuvre d’une réglementation fédérale sur les protections latérales.

Elle juge que le gouvernement n’a «aucune raison» valable de ne pas amender la loi.

«À chaque fois que je rencontre un membre du gouvernement en tête à tête, j’ai droit à un argument de marketing ou de budget», a-t-elle déploré en conférence de presse aux côtés de M. Mai.

Selon les informations que détient Hoang Mai, le coût d’installation de protections latérales oscille entre 500 $ et 3000 $.

M. Mai a déposé au printemps dernier son projet de loi d’initiative parlementaire C-603 à cet effet. Il devrait faire l’objet d’un débat en seconde lecture en octobre.

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L’ex-amant de Jun Lin témoigne au procès de Luka Rocco Magnotta

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MONTRÉAL – Jun Lin avait rompu avec son partenaire homosexuel peu de temps avant son meurtre puisqu’il ressentait la pression de sa famille d’épouser une femme, a déclaré mercredi l’ancien copain de la victime lors du procès de Luka Rocco Magnotta pour meurtre prémédité qui se déroule au palais de justice de Montréal.

Feng Lin affirme que Jun Lin et lui ont été amants de la fin de 2010 jusqu’à la mi-mai 2012, peu de temps avant que les restes de la victime ne soient retrouvés dans les ordures derrière un édifice résidentiel de Montréal.

Celui-ci, un gérant d’entreprise de logiciels informatiques de 35 ans qui a voyagé depuis la Chine pour venir témoigner, a souligné que leur relation a pris fin parce que les parents de Jun Lin souhaitaient le voir établir une famille.

Il a ajouté que les parents de Jun Lin ne savaient pas que leur fils était homosexuel.

«Il subissait de la pression de sa famille et il était en quelque sorte obligé d’être en relation avec une fille pour un éventuel mariage», a répondu l’homme en réponse à une question du procureur de la Couronne, Louis Bouthillier.

Feng Lin a décrit Jun Lin, 33 ans, comme un adepte du conditionnement physique qui ne fumait pas, ne buvait pas, ne prenait pas de drogue et qui pouvait aller au centre d’entraînement jusqu’à quatre fois par semaine.

Il a ajouté qu’ils avaient été fidèles l’un à l’autre durant leur relation. Il a déclaré que leur relation homosexuelle était normale et qu’ils n’étaient pas intéressés par la pornographie.

Interrogé à savoir s’ils aimaient s’attacher lors des relations sexuelles, Feng Lin a répondu «absolument pas».

Il a mentionné qu’il savait que Jun Lin utilisait «Grindr», une application de rencontres pour les homosexuels.

Lors du contre-interrogatoire de Feng Lin, l’avocat de la défense, Luc Leclair, a tenté de présenter la victime comme un débauché sexuel avec un intérêt particulier pour les vidéos sadomasochistes qui publiait des messages sombres sur un site de réseau social chinois.

M. Leclair a suggéré que Feng Lin ne connaissait pas très bien son partenaire.

Il a pointé vers des données internet qui démontrait que Jun Lin avait téléchargé plusieurs vidéos pornographiques homosexuelles sur son ordinateur, avec des titres comme «Bare Back Vibes» et «Extreme Pleasures 2».

Confronté avec des images d’un des films, Feng Lin a demandé au juge à un certain moment s’il était nécessaire pour lui de visionner ces images graphiques.

Leclair a ensuite confronté le témoin avec des discussions en ligne qui suggèrent que Jun Lin avait eu des rapports sexuels avec un certain nombre d’autres hommes — après la fin de leur relation.

«Nous avions déjà rompu à ce moment-là, il était donc libre de faire ce qu’il voulait», a dit Feng Lin.

Il a déclaré qu’il savait que Jun Lin avait déjà été marié puis divorcé. Quand ils ont habité ensemble, Feng Lin a payé le loyer et certains des repas de Lin.

Quand il a rencontré les parents de Jun Lin, il n’a jamais dévoilé les détails de leur relation. Les parents de Feng Lin étaient au courant et acceptait la situation.

Feng Lin, qui a le statut de résident permanent au Canada, a quitté le pays pour retourner passer l’été en Chine le 13 mai 2012.

Il a raconté qu’ils étaient demeurés amis et qu’il lui envoyait des messages texte jusqu’à 50 fois par jour. Le dernier message de Jun Lin lui est parvenu le 24 mai 2012. C’est la dernière fois où l’étudiant de l’Université Concordia a été vu par ses amis.

Les messages envoyés dans les jours suivants par Feng Lin sont restés sans réponse.

«Je lui ai envoyé un message texte, et, voyant qu’il n’y avait pas de réponse de sa part, je lui en ai envoyé plusieurs autres mais ils n’ont pas été ouverts ni lus», a déclaré Feng Lin.

Il a relaté avoir demandé à des amis à Montréal de chercher Jun Lin, mais ceux-ci n’ont pas été capables de le retracer. Il a ensuite fait des plans pour revenir à Montréal. À ce moment-là, le torse avait déjà été découvert derrière l’édifice.

«J’avais vu sur l’internet qu’il y avait eu la découverte d’un corps, mais cela n’avait pas traversé mon esprit», a-t-il raconté.

Alors qu’il était en déplacement, il a été informé par un ami de l’existence d’une vidéo en ligne qui semblait montrer Jun Lin.

«Seulement quand je suis arrivé à Montréal, j’ai regardé la première partie de la vidéo», a déclaré Feng Lin.

Mais il ne croyait pas qu’il s’agissait de Jun Lin et est allé rencontrer les enquêteurs.

Magnotta, âgé de 32 ans, est accusé du meurtre prémédité et du démembrement de Jun Lin.

Il fait également face à des accusations de harcèlement criminel envers le premier ministre Stephen Harper et d’autres membres du Parlement, ainsi que d’envoi de matériel obscène et indécent. Ces accusations s’ajoutent à celles de meurtre prémédité, de profanation de cadavre et de publication de matériel obscène.

Lundi, Magnotta a plaidé non coupable à toutes les accusations. Il a admis avoir commis les crimes, mais son avocat a indiqué qu’il allait présenter une défense d’aliénation mentale.

Plus tôt mercredi, M. Leclair, a montré aux jurés de nombreux objets retrouvés dans les ordures à l’extérieur de l’appartement de Magnotta, incluant des tournevis, un marteau, une scie manuelle, des vêtements, des reçus, un suspensoir d’athlète, une affiche du film «Casablanca» et un carré rouge en feutre qui a été le symbole des manifestations étudiantes de 2012.

M. Leclair a répété le même processus avec des paquets envoyés à Ottawa et Vancouver et qui ont été retournés à Montréal.

Il est attendu que le procès dure de six à huit semaines et que quelque 60 témoins soient entendus.

Le procureur de la Couronne Louis Bouthillier a dit au jury, composé de huit femmes et de six hommes, qu’il avait l’intention de prouver que Magnotta a planifié le meurtre. Il a affirmé que la preuve va démontrer que l’accusé a tué Jun Lin, démembré son corps et envoyé ses mains et ses pieds par la poste à Ottawa et Vancouver.

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PKP se défend d’emprunter un discours de gauche pour gagner des appuis

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QUÉBEC – Pierre Karl Péladeau se défend d’emprunter un discours de gauche pour gagner des appuis dans la course à la direction du Parti québécois.

Lors d’un rare échange avec les reporters de l’Assemblée nationale, mercredi, le candidat putatif à la succession de Pauline Marois a plutôt affirmé tenir un discours en phase avec les valeurs que partagent les Québécois.

«Le discours que j’emprunte, c’est le discours du Québec. Le discours du respect envers ceux et celles qui nous ont précédés, à ceux qui ont fait ce que le Québec est aujourd’hui et à cet égard, on doit être respectueux», a déclaré l’actionnaire de contrôle de l’empire Québecor.

Depuis quelques jours, à l’occasion de sorties soigneusement choisies, M. Péladeau condamne les compressions du gouvernement libéral et se fait le défenseur du «modèle québécois» et des acquis sociaux de la Révolution tranquille. Le redressement budgétaire ne doit pas, selon lui, se faire à n’importe quel prix.

«Qu’on soit attentif aux finances publiques, je suis tout à fait d’accord, mais est-ce que ça vaut véritablement la peine d’aller tous azimuts sans prendre le temps de regarder adéquatement et surtout d’attaquer ceux et celles des plus démunis et des plus vulnérables? C’est malheureusement ce que fait le gouvernement de Philippe Couillard», a-t-il affirmé en marge d’une réunion du caucus péquiste.

À son avis, le gouvernement ferait oeuvre bien plus utile s’il cherchait à augmenter les revenus de l’État plutôt que de sabrer dans les dépenses. Aux coupes, M. Péladeau préfère des projets publics comme l’électrification des transports.

Le gouvernement libéral «ne travaille que sur les dépenses, il ne travaille pas sur les revenus», a déploré M. Péladeau.

«Il y a des chantiers comme l’électrification des transports qui pourraient constituer pour le Québec une fenêtre phénoménale pour les décennies à venir», a-t-il ajouté.

En Chambre, M. Péladeau s’en est pris de nouveau aux politiques d’austérité du gouvernement Couillard, décriant le manque de soutien aux travailleurs licenciés par des entreprises comme Energizer, Cascades, Bombardier aéronautique, Résolu, Saputo et Kruger.

«Bien d’autres entreprises ont annoncé des pertes d’emplois et des fermetures d’usine ces derniers mois. La seule action du gouvernement a été la création d’un groupe de fonctionnaires déjà en place pour gérer les fermetures. L’austérité n’est pas une vision. Est-ce que, oui ou non, le gouvernement déposera cet automne une véritable stratégie de développement économique?», a-t-il lancé pendant la période de questions.

Le ministre des Finances, Carlos Leitao, a répliqué que la stratégie figure en toutes lettres dans le budget du mois de juin.

«La relance de l’économie passe par la Stratégie maritime, le développement du Plan Nord, l’aide aux PME et aussi, beaucoup, par les dépenses d’infrastructures», a dit M. Leitao.

L’apparent virage à gauche de l’homme d’affaires — qui avait la réputation d’être un patron plutôt impitoyable — a surpris ses adversaires politiques, au premier chef le leader caquiste François Legault.

M. Legault accuse ouvertement le député de Saint-Jérôme de se faire le chantre de la social-démocratie dans le seul but de rallier les militants péquistes les plus à gauche.

Monté au front au nom des partisans de M. Péladeau, le député Pascal Bérubé a pour sa part rappelé mercredi que le Parti québécois était une «coalition» au sein de laquelle se retrouvent les souverainistes de toutes les tendances. M. Péladeau n’est ni à droite ni à gauche, il est en avant, a fait valoir le député de Matane.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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