Informations aux voyageurs

tourisme - vacances - voyage - séjour - vol - avion - hôtel

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille
Blogs voyage

Le Canada possiblement sur le point d’envoyer des avions combattre l’ÉI

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – Le cabinet fédéral pourrait considérer déployer des avions de chasse CF-18 et des appareils de surveillance CP-140 pour les besoins de l’opération aérienne de lutte contre le groupe État islamique (ÉI).

Mais la Défense nationale et d’autres observateurs s’inquiètent de l’impact d’une autre mission sur la flotte canadienne vieillissante.

La communauté internationale entretient de grandes attentes à l’endroit du Canada, afin qu’il contribue aux opérations de la coalition menée par les États-Unis visant à neutraliser le groupe ÉI. Plusieurs alliés ont déjà fourni de l’aide militaire à la mission.

Mais avant que cela ne se fasse, le gouvernement Harper a promis de tenir un vote au Parlement, un engagement que le ministre des Affaires étrangères a réitéré lundi.

L’administration Obama a demandé au Canada de s’impliquer, a confirmé M. Baird durant la période de questions, mais aucune décision n’est prise.

S’il y avait une mission de combat, le gouvernement porterait la question devant le Parlement. C’est une question de confiance, a-t-il ajouté.

Des sceptiques, dont un ancien officier des forces aériennes, se demandent toutefois ce qui pourrait être accompli de plus par voie aérienne, après les frappes initiales de la semaine dernière.

Le colonel à la retraite Paul Maillet note que l’organisation ÉI a déjà indiqué qu’elle disperserait ses quartiers généraux et autres opérations administratives. «À ce point-ci, dans ce type de campagne, il est presque trop tard pour utiliser la force aérienne. Ils devrait marquer une pause et laisser l’armée irakienne faire son travail», a-t-il affirmé.

De plus, une autre série de frappes de précision sur des infrastructures ne ferait qu’ajouter à la misère des gens des régions occupées par les militants islamistes.

Il se fait également inquiet pour la flotte d’appareils aériens. Chaque heure de sortie de combat équivaut à trois heures de missions régulières à domicile. Les CF-18 ont déjà utilisé 73 pour cent de leur espérance de vie.

Ce n’est pas tant la condition physique des avions, qui inquiète M. Maillet, mais l’effet d’une autre mission sur les structures d’appui de la flotte. Les opérations de combat ont tendance à gober les réserves de pièces de rechange, ce qui pourrait forcer l’armée de l’air à limiter ses autres activités ou à user d’autres appareils pour continuer à fonctionner.

Cet article Le Canada possiblement sur le point d’envoyer des avions combattre l’ÉI est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Le Canada et les États-Unis appuient les manifestants à Hong Kong

Envoyer Imprimer PDF

WASHINGTON – Des gouvernements étrangers ont exprimé lundi leur appui aux manifestations historiques à Hong Kong, malgré une mise en garde du gouvernement chinois leur demandant de ne pas intervenir.

Le Canada et les États-Unis ont offert des messages encourageants aux dizaines de milliers de manifestants pro-démocratie, que la police a tenté de disperser avec des gaz lacrymogènes et du poivre de Cayenne.

À Ottawa, le porte-parole de John Baird, le ministre des Affaires étrangères, a déclaré que le Canada était inquiet et suivait de près les développements de la situation. Adam Hodge a affirmé que le Canada appuyait le développement démocratique à Hong Kong.

Lors du point de presse à la Maison-Blanche, le porte-parole du président Barack Obama a soulevé le sujet en disant que le gouvernement surveillait aussi de près la situation dans la capitale financière chinoise. Le secrétaire de presse, Josh Earnest, a déclaré que les États-Unis, conformément à la Loi fondamentale de Hong Kong, appuyaient le suffrage universel et les aspirations des Hongkongais. Espère-t-il que le mouvement se répande à l’extérieur de la métropole? La réponse courte est oui, a-t-il répondu à un journaliste.

Le gouvernement chinois a livré un message sans équivoque, lundi en conférence de presse, aux instances étrangères. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunyin, a tenu à «réitérer» que Hong Kong appartenait à la Chine. Il a ajouté qu’il espérait que les pays concernés seraient prudents dans leurs déclarations, qu’ils se retiendraient d’interférer avec les affaires internes de la ville, et qu’ils n’appuieraient pas d’actes criminels.

La Chine a réussi à bloquer la plupart des images des manifestations des sites Web les plus populaires et à fermer des réseaux sociaux. La couverture médiatique des événements est relativement maigre dans les médias d’informations d’État. Lundi après-midi, la page frontispice du site anglophone de nouvelles Xinhua présentait une nouvelle sur une manifestation anti-gouvernement — au Pakistan. Un article portait sur l’opération de répression d’un pays sur le vote dans une de ses régions réclamant l’indépendance: la Catalogne, en Espagne. Aucune mention n’était faite des manifestations monstres à Hong Kong. Un seul article sur le site en mandarin décrivait une occupation illégale qui mençait de paralyser Hong Kong et de s’en prendre aux gouvernements régionaux et central.

Les manifestants s’opposent au rejet par Pékin, le mois dernier, de toute mise en candidature libre en vue des élections au poste de leader de Hong Kong, qui sont prévues en 2017. Les candidats devront plutôt être préalablement approuvés par un comité d’hommes d’affaires proches des autorités chinoises, ce qui selon plusieurs résidants contrevient à la Loi fondamentale de 1990.

Cet article Le Canada et les États-Unis appuient les manifestants à Hong Kong est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Le CTRC ne tiendra pas compte des interventions de Netflix et Google

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – Le CRTC a averti Netflix et Google qu’il ignorera les mémoires que ces deux entreprises ont présenté lors des audiences sur l’avenir de la télévision au Canada parce qu’elles refusent de fournir les données appuyant leur position.

L’organisme de réglementation a dit qu’il ne tiendra pas compte des interventions de Netflix et Google lorsque viendra le temps de tirer des conclusions de l’exercice.

Dans une lettre datée de lundi, signée par le secrétaire général de l’organisme, John Traversy, le CRTC rappelle à Netflix qu’il «a des règles bien établies lui permettant d’octroyer la confidentialité aux informations sensibles soumises par les parties». Il ajoute que «ces règles ont été mises en œuvre de façon systématique depuis des décennies, même avec l’émergence de nouvelles technologies et de nouveaux exploitants».

Au cours des récentes audiences, Netflix et Google avaient affirmé que le contenu canadien en ligne était «florissant» mais elles n’ont pas voulu fournir les données réclamées par le CRTC.

Selon le CRTC, le refus de ces entreprises de fournir des éléments de preuve l’empêche d’en évaluer la validité. Il écrit qu’il «ne peut accomplir ses fonctions en s’appuyant sur des preuves anecdotiques».

De son côté, Google a dit qu’elle s’en tenait à sa présentation au CRTC. Selon elle, son mémoire apporte une contribution positive sur le débat sur l’avenir de la télévision au Canada, notamment sur la façon de recevoir la programmation télévisuelle et sur le montant payé pour celle-ci.

Cet article Le CTRC ne tiendra pas compte des interventions de Netflix et Google est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Mardi 30 Septembre sous les nuages

Envoyer Imprimer PDF
Malgré un  temps pluvieux, nous avons tous pu profiter des nombreuses activités proposées. La randonnée des 6èmes 1 aura lieu vendredi sous un soleil radieux nous l'espérons ! Ils se sont
Lire la suite...
 

10h de vol

Envoyer Imprimer PDF
Alors ca y est, nous voila parties pour nos aventures en commencant par un vol de 10h entre paris et beijing !! La panic totale pour Marine qui a peur de l'avion :-S Heureusement sa copine de toujours etait la pour la rassurer.
Lire la suite...
 

Élaine Zakaïb une députée de perdue 10 cyniques de retrouvés

Envoyer Imprimer PDF
Photo: Mario Beauregard/La Presse Canadienne

Photo: Mario Beauregard/La Presse Canadienne

PolitiqueLa députée péquiste Élaine Zakaïb a annoncé sa démission lundi, après un exténuant 1/8 de mandat dans l’opposition et un total d’à peu près deux ans à l’Assemblée nationale. C’est la fin d’une époque.

Quand Élaine Zakaïb a été élue pour la dernière fois, on pouvait encore rentrer un iPhone dans une poche de jeans, le Québec avait encore les moyens d’exister et c’est Sam Hamad, pas Yves Bolduc, qui était chargé des déclarations saugrenues au PLQ.

De mémoire, la télévision couleur venait tout juste de faire son apparition dans nos maisons, mais je peux me tromper, mes souvenirs sont bien flous… C’était quand, déjà ? Ha, oui. C’était le 7 avril de l’an de grâce 2014 après Jésus Christ.

Six mois, déjà. Comme le temps file !

Dès mardi matin, madame Zakaïb travaillera plutôt à relancer le détaillant de mode féminine Boutique Jacob, qui vit des jours difficiles. Si elle met son talent au service de la relance de Jacob de la même manière qu’elle l’a fait, lundi, pour relancer le cynisme des électeurs, son entreprise sera couronnée de succès.

On salue le courage de Jacob, ce fleuron du Québec inc., qui n’a pas peur d’engager des gens à qui il est visiblement facile de faire renier un engagement. On leur souhaite de tout cœur que madame Zakaïb ne les quitte pas après six mois pour aller relever de nouveaux défis, mais si ça arrive, ils pourront au moins se dire que ça ne leur coûtera pas 600 000 $ de faire élire sa remplaçante. Eux.

***

Petite note à qui remplacera Élaine Zakaïb dans Richelieu, ou Christian Dubé dans Lévis :

En temps normal, un mandat de député peut durer quatre années (consécutives), soit près de 1 500 dodos ou l’équivalent de la durée de vie d’une gerbille. Dans l’opposition, tu ne pourras pas être ministre et c’est possible que tu trouves ça moins excitant que ce que tu as vu dans House of Cards.

Penses-tu être capable de vivre avec ça ? Sinon, reste donc chez vous.

Merci.

* * *

À propos de Mathieu Charlebois

Ex-journaliste Web et ex-chroniqueur musique à L’actualité, Mathieu Charlebois blogue sur la politique avec un regard humoristique depuis 2014. Il a aussi participé à de nombreux projets radio, dont Bande à part (à Radio-Canada) et Dans le champ lexical (à CIBL). On peut l’entendre régulièrement à La soirée est encore jeune, et le suivre sur Twitter : @OursMathieu

Cet article Élaine Zakaïb : une députée de perdue, 10 cyniques de retrouvés est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Sun Media présente ses excuses à Trudeau au sujet des propos d’Ezra Levant

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – Le groupe médiatique Sun Media, une filiale de Québecor, a présenté lundi soir ses excuses à Justin Trudeau pour un monologue qu’a prononcé contre lui le controversé chroniqueur Ezra Levant.

Les excuses ont été lues par un narrateur au début de l’émission de M. Levant. Ce dernier n’a pas fait son mea culpa.

«Il est de l’avis de Sun News que ce segment était de mauvais goût et n’aurait pas dû être diffusé, a lu — en anglais — le narrateur. Nous comprenons pourquoi des téléspectateurs ont pu être offensés par le contenu et le langage utilisés dans ce segment. Nous présentons nos excuses à M. Trudeau, à sa famille et à nos téléspectateurs.»

La tirade de M. Levant contre le chef libéral découlait d’une photo sur laquelle il embrasse une mariée sur la joue pendant que les demoiselles d’honneur les regardent.

Dans son monologue, l’animateur a laissé entendre que M. Trudeau s’était imposé à la réception du mariage. Il s’en est également pris aux parents de Justin Trudeau, Margaret et Pierre Elliot Trudeau, l’ancien premier ministre fédéral.

La mariée et son beau-père ont déclaré publiquement qu’ils avaient invité M. Trudeau et lui avaient demandé de faire cette photo. Ils ont même ajouté que le marié était d’accord.

Après la diffusion de ce monologue, M. Trudeau a affirmé qu’il boycotterait Sun Media jusqu’à ce que la chaîne réagisse de façon appropriée. Sun Media est le plus grand éditeur de journaux au Canada.

La vidéo du monologue et une chronique répétant beaucoup de passages contre Justin Trudeau étaient toujours sur le blogue d’Ezra Levant lundi, en fin d’après-midi.

M. Levant n’a pas répondu à une demande d’entrevue.

Cet article Sun Media présente ses excuses à Trudeau au sujet des propos d’Ezra Levant est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Règlement à l’amiable entre la Ville de Trois-Rivières et Alexis Vadeboncoeur

Envoyer Imprimer PDF

MONTRÉAL – La Ville de Trois-Rivières a réglé à l’amiable la poursuite intentée par Alexis Vadeboncoeur, qui avait fait l’objet d’une arrestation musclée par ses policiers municipaux, en convenant de lui verser 25 000 $.

Le jeune homme avait intenté une poursuite de 2,3 millions $ contre la Ville et quatre policiers après avoir été frappé à de nombreuses reprises en février 2013, à la suite d’un vol dans une pharmacie. Il demandait compensation pour les blessures subies et pour atteinte à sa dignité.

L’entente avec la Ville a été conclue il y a environ deux semaines, a fait savoir le porte-parole de la municipalité, Yvan Toutant.

La municipalité a décidé de régler la poursuite pour épargner de l’argent aux contribuables, a précisé M. Toutant.

«C’est pour sauver des frais, des honoraires de procureurs, de Cour, qu’on estimait avec les appels et tout ce qui pouvait s’en suivre, qui peut être très long surtout pour une poursuite au civil (…). On a considéré que cela pouvait monter au-delà de 100 000 $», a-t-il expliqué.

«On a préféré mettre le couvercle là-dessus.»

L’action en justice se poursuit néanmoins contre les policiers impliqués dans l’arrestation, qui avait défrayé les manchettes.

Une bande vidéo avait montré Alexis Vadeboncoeur alors qu’il était intercepté par la police après le vol. Il s’était rendu, avait jeté au sol son pistolet à plomb et s’était étendu les bras en croix. On voyait alors les policiers se ruer sur lui et le frapper de coups de pied et de coups de poing à de multiples reprises. Dans leur rapport, les policiers avaient soutenu qu’Alexis Vadeboncoeur avait résisté à son arrestation.

En concluant cette entente à l’amiable, la Ville n’a aucunement admis sa responsabilité, a souligné Yvan Toutant.

Il y avait toutefois une inquiétude pour la Ville d’être condamnée par un juge à payer des dommages.

«Les images parlaient énormément. Avec les images vidéo, on craignait d’avoir une responsabilité», a reconnu le porte-parole de la municipalité.

«Mais on est frustré de devoir faire un chèque de 25 000 $ à un individu qui a fait un vol à main armée», a-t-il ajouté.

Marc-André St-Amant, Barbara Provencher, Kaven Deslauriers et Dominic Pronovost ont été accusés au criminel, notamment de voies de fait causant des lésions corporelles, d’utilisation d’une arme à feu de manière négligente, de tentative d’entrave à la justice en cachant des preuves et de fabrication de faux documents.

M. Toutant a indiqué que la Ville avait déploré dès le début les circonstances de l’arrestation d’Alexis Vadeboncoeur.

«On a agi immédiatement en suspendant les quatre policiers», a-t-il rappelé.

Deux des policiers n’étaient alors que des employés temporaires et ils ont été congédiés.

«Si les policiers restants sont reconnus coupables, ils vont être congédiés à leur tour», a prévenu M. Toutant.

L’action du jeune homme avait déraillé en quelque sorte, puisque son avocat n’avait pas déposé à temps une procédure-clé. Mais cela ne changeait rien à la décision de la Ville qui réalisait qu’il pouvait déposer de nouveau une poursuite identique. La Ville de Trois-Rivières aurait alors fait face aux mêmes réclamations en dommages, a expliqué M. Toutant.

L’avocat d’Alexis Vadeboncoeur, René Duval, était absent lundi et n’a pu être rejoint pour commenter l’entente à l’amiable.

Cet article Règlement à l’amiable entre la Ville de Trois-Rivières et Alexis Vadeboncoeur est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Écologistes surveillésle SCRS souhaite réduire l’examen de son «chien de garde

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – Le Service canadien du renseignement de sécurité tente de réduire la portée d’une plainte déposée par un organisme de défense des libertés civiles, qui soutient que le SCRS a violé la loi en surveillant des groupes environnementalistes.

Un procureur du SCRS soutient que les termes de la plainte déposée au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité sont trop larges et doivent donc être redéfinies.

La question est de savoir jusqu’où le comité de surveillance peut aller en examinant la plainte de l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique contre les activités d’espionnage du SCRS menées sur des groupes critiques à l’égard de la politique énergétique du gouvernement canadien.

L’avocat de l’association, Paul Champ, soutient que le SCRS tente de cacher les motifs qui l’ont poussé à surveiller ces groupes écologistes, et que ces motifs doivent être dévoilés devant le comité.

L’association a déposé une plainte au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité, chien de garde du SCRS, en février dernier, quand certains médias ont laissé entendre que le SCRS et d’autres ministères et agences gouvernementales considèrent que toute opposition à l’industrie pétrolière constitue une menace à la sécurité nationale.

La plainte cite aussi des reportages selon lesquels le SCRS a partagé des renseignements avec l’Office national de l’énergie concernant de soi-disant groupes «écologistes radicaux» qui voulaient participer aux audiences publiques sur le projet d’oléoduc Northern Gateway, de la société Enbridge, destiné à acheminer le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta jusqu’au port en eaux profondes de Kitimat, en Colombie-Britannique.

Le SCRS aurait ainsi exercé sa surveillance sur les organismes Sierra Club of British Columbia, Leadnow, ForestEthics Advocacy Association, le Conseil des Canadiens, Dogwood Initiative, EcoSociety et le mouvement de Premières Nations Idle No More.

L’association des libertés civiles souhaite que le comité de surveillance se penche aussi sur la durée des activités de surveillance de ces groupes, et du cadre juridique qui a permis ces activités. Elle veut aussi savoir pourquoi — et en vertu de quelle autorité — le SCRS a partagé avec l’industrie pétrolière des renseignements secrets, et souhaite obtenir des copies de ces documents.

L’association s’est par ailleurs objectée récemment à la décision du comité de surveillance de confier à Yves Fortier l’enquête sur sa plainte, invoquant un conflit d’intérêts puisque l’avocat et ancien diplomate a déjà siégé au conseil d’administration de TransCanada, promoteur du projet d’oléoduc Keystone XL. M. Fortier est l’un des trois membres du comité de révision au sein du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité.

À la Chambre des communes, lundi, le porte-parole néo-démocrate en matière de sécurité publique, Randall Garrison, a demandé au ministre responsable de «régler la question du conflit d’intérêts». Steven Blaney s’est dit confiant que le comité allait examiner en toute impartialité les efforts du SCRS pour protéger les Canadiens contre les activistes ou les radicaux.

Cet article Écologistes surveillés:le SCRS souhaite réduire l’examen de son «chien de garde» est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Un livret pour dépister les jeunes musulmans à risque de radicalisation

Envoyer Imprimer PDF

WINNIPEG – Des groupes islamiques du Canada ont publié un livret visant à aider les parents à reconnaître les risques de radicalisation chez leur enfant.

L’association affirme que le but est de réussir à joindre les jeunes avant les groupes extrémistes.

Le livret de 37 pages aide également les jeunes à comprendre que le message du Coran est dénaturé par ces groupes radicaux.

Le Conseil national des musulmans canadiens aide à distribuer le matériel.

Le ministre de la Justice du Manitoba, Andrew Swan, affirme que cette stratégie est comparable aux efforts que la province déploie pour combattre le recrutement des jeunes par les gangs criminels.

Cet article Un livret pour dépister les jeunes musulmans à risque de radicalisation est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Marijuana médicale décret de directives par le Collège des médecins de famille

Envoyer Imprimer PDF

TORONTO – Le Collège des médecins de famille du Canada formule des directives aux plus de 30 000 médecins de premier recours du pays pour qu’ils puissent déterminer quels patients devraient se voir prescrire ou pas de la marijuana à des fins médicales.

À cause du trop petit nombre de recherches sur la question, plusieurs médecins de famille ne savent pas si le cannabis peut apporter des bienfaits à leurs patients, a déploré la directrice générale et chef de direction du Collège, Francine Lemire. L’incertitude existe aussi quant à la dose devant être prescrite.

«Nous sommes conscients que la demande pour du cannabis séché à des fins médicales existe, a-t-elle déclaré, lundi. Nous sommes aussi conscients du relatif manque de preuves, de preuves solides, pour déterminer quand nous pouvons autoriser ou pas (le traitement par le cannabis).»

L’organisation affirme qu’il n’y a aucune preuve soutenant les bénéfices de l’usage du cannabis pour la douleur au bas du dos ou la fibromyalgie, mais qu’elle peut être envisagée pour la douleur en lien avec des lésions à un nerf, causée par des conditions telles que le cancer métastasique, le zona et des blessures. Dans le cas d’un patient souffrant de douleurs neuropathiques, le médecin doit d’abord faire l’essai adéquat d’autres thérapies pharmacologiques et non pharmacologiques et de cannabinoïdes pharmaceutiques

Le Collège mentionne que «l’autorisation de cannabis séché doit être envisagée exclusivement pour les patients souffrant de douleur neuropathique réfractaire aux traitements classiques».

Les directives soulignent que les patients de moins de 25 ans, ceux qui ont des maladies cardio-vasculaires ou des problèmes de dépendance, les femmes enceintes, celles qui planifient une grossesse ou qui allaitent, ne devraient pas se voir prescrire de la marijuana.

Les médecins de famille devraient surveiller régulièrement la réaction de leurs patients au traitement et cesser l’autorisation pour l’usage du cannabis si l’herbe est clairement inefficace ou cause du tort.

Santé Canada a modifié sa réglementation en avril pour remettre entre les mains des médecins la prescription du cannabis, pendant que la fourniture de l’herbe sèche a été déléguée à des producteurs munis de permis pour la distribution aux patients. Cette décision place un grand nombre de médecins dans une situation difficile car ils détiennent trop peu de renseignements sur l’utilisation du cannabis à des fins médicales.

«Il est important pour les médecins ne de pas autoriser la marijuana à des fins médicales uniquement parce que le patient le demande», a dit Mme Lemire.

Cet article Marijuana médicale: décret de directives par le Collège des médecins de famille est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Le hockey et la tyrannie du hasard

Envoyer Imprimer PDF

Blogue_hockeyAlex Ovechkin a connu l’an dernier une saison abominable sur le plan défensif, avec une fiche de -35. Pourtant, au cours des huit premières saisons de sa carrière, il avait cumulé une fiche de +82 ! Sidney Crosby, après une campagne de 104 points et 36 buts, n’a pu faire mieux que neuf points et un maigre filet en 13 matchs éliminatoires, malgré une quarantaine de tirs au but… Et Jordan Eberle ? 74 points à sa deuxième saison, assez pour convaincre les Oilers de lui accorder sur le champ un plantureux contrat. S’il est encore un bon marqueur, il n’a jamais revu ces sommets depuis. On observe le même phénomène à l’échelle des clubs : les Maple Leafs, après avoir été en position de faire les séries pour l’essentiel de la saison, se sont brusquement effondrés au mois de mars. Au printemps 2012, les Kings s’étaient qualifiés de justesse pour le tournoi printanier avant de finir par remporter la coupe Stanley !

À terme, la crème finit par remonter à la surface. Mais dans le détail, parfois même à l’échelle d’une saison, le hockey, sport chaotique et ultrarapide, nous réserve une quantité incroyable de surprises. Et l’on dispose aujourd’hui de plus en plus d’outils pour expliquer le rôle du hasard.

La contribution des nouvelles statistiques

À la manière des autres sports majeurs, le hockey de la LNH a vécu au cours des dernières années sa propre révolution statistique. Sur les sites et blogues spécialisés comme sur les réseaux sociaux, on se réfère, lorsqu’on cherche à estimer le rôle de la chance, du hasard et de ce qui échappe au contrôle des clubs, à un indicateur au nom cryptique : le PDO.

Ces trois lettres ne veulent strictement rien dire — il s’agit d’un simple alias, utilisé pour commenter un billet sur un blogue — et l’indicateur est le fruit d’un calcul tout simple. Cumul du pourcentage d’arrêts et du taux de conversion de tirs en buts, le PDO permet d’évaluer rapidement les vagues de chance et de malchance qui affligent un joueur ou une équipe au cours d’une saison.

Il faut, pour cela, accepter le postulat de base : toutes les équipes, à forces égales, tendent vers un PDO de 100 %. La valeur de l’indicateur repose sur une logique incontournable du hockey : chaque but marqué par une équipe est encaissé par une autre. À l’échelle de la ligue, donc, le taux de succès des tireurs additionné au pourcentage d’arrêts des gardiens de but donne toujours la même chose, soit 100 %.

(Il est commun de s’attarder au seul jeu à forces égales parce qu’il constitue l’essentiel d’un match — plus de 45 minutes par match en moyenne — et parce que le peu de temps passé en unités spéciales rend les données que l’on possède peu fiables pour évaluer ce qui s’y passe sur le plan statistique.)

Certaines équipes ont, par le talent et la tactique, une capacité à tirer la couverte de leur côté. Henrik Lundqvist à New York, Sidney Crosby à Pittsburgh, les frères Sedin à Vancouver ou encore Steven Stamkos à Tampa : ces joueurs peuvent faire augmenter le PDO global de leur équipe. Cependant, dans la majorité des cas, on peut dire que les équipes avec un PDO supérieur à 100 % profitent d’une séquence heureuse, alors que celles dont le PDO est à moins de 100 % sont minées par le hasard ou la malchance.

Lorsqu’on fait une moyenne sur les sept dernières saisons, on constate que la pire équipe à ce chapitre (les Islanders de New York) a obtenu un PDO moyen de 98,4 %. À l’autre extrême, les Bruins de Boston ont atteint un score de 101,5 %. Ces deux chiffres peuvent nous servir de balises : depuis 2007, combien de saisons chaque club de la LNH a-t-il obtenu un score inférieur à la moyenne des Islanders, ou encore supérieur à celle des Bruins ? Le graphique suivant en fait l’inventaire, les clubs étant classés en ordre décroissant de PDO moyen sur sept saisons :

PDO_2007-2014

Le tableau ci-dessus dessine trois groupes d’équipes : quelques clubs de tête, quelques clubs médiocres et une vingtaine de clubs constituant le peloton du milieu. Notez au passage l’Avalanche du Colorado, qui oscille entre les saisons catastrophiques et celles bénies des dieux (on y reviendra). Globalement, voyez comment les puissances de la ligue sont généralement absentes du bas du classement, mais ne sont pas nécessairement dans le haut. Outre les Bruins, tous les clubs ont obtenu un score normal pour au moins quatre des sept dernières saisons.

On sait que le PDO est bâti sur deux composantes : l’opportunisme des buteurs et l’imperméabilité des gardiens. Pour mieux comprendre ce qui distingue ces clubs, reprenons ce même classement, cette fois-ci pour chacune des composantes de l’indice :

pdo_gardiens pdo_joueurs

 

Pour les performances des gardiens de but, les clubs médiocres se concentrent dans le bas du classement alors que tous les clubs semblent connaitre de manière épisodique des saisons aux extrêmes quant au taux de réussite des tireurs. Lorsque tireurs et gardiens connaissent une excellente saison, un club médiocre peut se glisser en séries (PDO de 102,9 % pour Toronto, lors de la saison écourtée de 2013, ou encore 102,2 % pour le Colorado, l’an dernier).

Reste que ces trois premiers graphiques révèlent un premier élément intéressant : si les performances des différents clubs se ressemblent (25 des 30 clubs affichent sur 7 ans des PDO entre 99 % et 101 %), les performances des tireurs sont beaucoup plus inégales que celles des gardiens de but. C’est normal; les gardiens sont peu nombreux et lorsqu’un d’entre eux faillit à la tâche, il est vite remplacé.

L’impact du PDO sur le rendement d’une équipe

À l’échelle d’une saison complète, l’effet des pourcentages cumulés se fait souvent sentir à travers des séquences heureuses ou malheureuses que connaît une équipe. Les deux dernières saisons du Canadien en sont d’excellents exemples.

Le trio de graphiques suivant montre l’évolution des pourcentages d’arrêts et de réussite des Montréalais au cours de la saison écourtée de 2013, ainsi que le différentiel de buts marqués à 5 contre 5, sur une moyenne de 10 matchs et sur le total de la saison. Les résultats sont éloquents. Cette édition du CH a obtenu pas moins de 53 % des tirs à forces égales, ce qui lui a permis de limiter les possibilités offertes à l’adversaire d’exploiter de potentielles faiblesses chez ses gardiens.

Canadien_2013

On le voit bien à la fin des trois graphiques : même si le taux d’arrêts a plongé rapidement en fin de saison, le taux de réussite s’est maintenu autour de la moyenne de la ligue et le club a réussi à redresser la barre, marquant au total 21 buts de plus qu’il n’en a accordé à 5 contre 5.

La saison 2013-2014 a montré, elle, un visage tout à fait différent. Sachant que le noyau du club est resté intact, ça n’est pas peu surprenant.

Canadien_2013-2014

Globalement, l’édition 2013-2014 du CH a obtenu un peu plus de 47 % des tirs au filet à forces égales. Cette chute a été largement amortie par le retour en force des gardiens montréalais, dont le taux d’arrêts est passé de 0,918 à 0,928. On constate aussi un rebond spectaculaire de l’efficacité des tireurs en fin de saison, dopée notamment par la formidable séquence du trio Desharnais/Pacioretty/Vanek. Mais en cours de saison, sitôt que le rendement des gardiens a décliné, on voit que le club a piqué du nez et a donné plus de buts qu’il n’en a marqué. À près de 15 % d’efficacité, la séquence heureuse des tireurs ne pouvait durer.

Disons les choses simplement : moins un club a l’avantage des tirs, plus il dépend des performances de ses meilleurs éléments. Parce que le Canadien de 2013-2014 concédait plus de tirs qu’il n’en obtenait (lorsque Pacioretty, Desharnais, Price ou encore Vanek connaissaient un passage à vide), tout le club en souffrait.

L’impact du PDO sur le rendement d’un joueur

Ce qui est vrai pour une équipe l’est encore plus pour un joueur. Ici, c’est Lars Eller, le centre du Canadien, qui nous servira de cas d’école. Après une saison 2013 annonçant enfin un déblocage offensif (30 points en 46 matchs), Eller a semblé régresser en 2013-2014, n’accumulant que 26 points en 77 matchs, ce qui a rendu d’autant plus surprenant son réveil offensif des récentes séries (13 points en 17 matchs). Lorsqu’on regarde le détail de ces deux campagnes, les choses s’éclaircissent :

Eller_2013

En 2013, l’équipe a accaparé 48 % des tirs au but lorsqu’Eller était sur la glace et, outre un passage à vide, un nombre important de tirs ont été convertis en buts. Notons aussi qu’Eller a bénéficié, en général, d’excellentes performances de la part de ses gardiens de buts.

En 2013-2014, le portrait a changé du tout au tout.

Eller_2013-2014

Annus horribilis ! Lorsqu’il était sur la glace à 5 contre 5, le taux de conversion du club est passé de 11,4 % en 2013 à 6 % en 2013-2014, et les gardiens du CH, intraitables en sa présence en 2013 (0,930 d’efficacité) sont devenus franchement médiocres l’année suivante (0,910 !). Le différentiel de buts marqués d’Eller, le +/-, a donc plongé de façon abrupte et irréparable. Eller est-il soudainement devenu si mauvais (à 25 ans !) qu’il aurait soudainement eu un impact négatif sur tous les pourcentages, sitôt qu’il mettait le patin sur la glace ? Il y a lieu d’en douter. Entre l’horrible PDO de 96,6 % obtenu lors de la saison régulière et celui, non moins intenable, de 102,9 % obtenu en séries, on voit l’impact que les variations de pourcentage peuvent avoir sur l’idée qu’on se fait du travail d’un joueur.

En savoir plus, mieux comprendre

Au bout du compte, si on voit l’analyse statistique prendre désormais de plus en plus de place au hockey, c’est qu’elle permet de distinguer ce que les joueurs et les entraineurs contrôlent vraiment. À l’échelle d’un match comme d’une saison, d’une équipe comme d’un joueur, la nature chaotique du hockey rend les résultats extrêmement variables.

L’apport fondamental du PDO, c’est de permettre de situer dans quelle mesure le hasard a un impact sur les résultats et ainsi de mieux situer nos attentes.

Surtout, il nous permet de mieux voir à quel point, parce que les pourcentages échappent largement à leur contrôle, les joueurs et les équipes ont intérêt à concentrer leur attention sur ce qu’on appelle la possession de la rondelle. Encore là, les nouvelles statistiques sont riches en indicateurs, dont les principaux ont encore ici des noms curieux : Fenwick, Corsi, zone starts, ajustements au pointage… C’est le contrôle exercé (ou non) sur ces paramètres qui permettent aux bons clubs d’échapper aux aléas du hasard.

Cet article Le hockey et la tyrannie du hasard est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Des éleveurs albertains veulent préserver des terres vierges

Envoyer Imprimer PDF

CALGARY – Des éleveurs du sud de l’Alberta se sont entendus pour préserver des prairies qui n’ont presque pas été touchées par le développement industriel.

La coopérative Waldron Grazing a accepté de conserver les terres, qui couvrent 12 000 hectares.

L’accord, d’une valeur de 37,5 millions $, est le plus imposant de l’histoire du Canada, a indiqué Conservation de la nature Canada, qui a contribué au projet.

Les terres ne seront jamais subdivisées ni exploitées, et les zones humides ne seront jamais drainées.

Les éleveurs vont donc continuer leurs activités sur leurs terres et le développement énergétique sera évalué au cas par cas.

Plusieurs variétés d’animaux y vivent, dont les grizzlis et les sturnelles.

Cet article Des éleveurs albertains veulent préserver des terres vierges est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Un homme d’affaires canadien détenu à Cuba pour corruption clame son innocence

Envoyer Imprimer PDF

VAUGHAN, Ont. – Un homme d’affaires canadien détenu à Cuba pour des accusations de corruption clame son innocence et est déterminé à se battre pour sa liberté, affirme son fils.

Cy Tokmakjian, propriétaire de la compagnie ontarienne de transport Tokmakjian Group, soutient que les accusations contre lui sont «complètement fausses», a rapporté lundi son fils, Raffi, en compagnie de sa famille durant une conférence de presse marquée par l’émotion, à Vaughan, au nord de Toronto.

Son père, qui a été condamné à 15 ans de prison, est un homme fier et extrêmement intègre, a dit Raffi Tokmakjian.

Père et fils ne se sont pas vus depuis trois ans, mais ils se parlent au téléphone. Chaque fois, le père rappelle à sa famille qu’il est innocent et qu’il ne faut pas arrêter de se battre pour le bien. Ils ont déjà pris trois ans de sa vie, leur dit-il, mais il n’admettra pas des crimes qu’il n’a pas commis.

Les avocats de sa compagnie ont appris vendredi que M. Tokmakjian, 74 ans, a été condamné pour différents chefs d’accusation dans le cadre d’une grande opération anti-corruption des autorités cubaines. Il a été détenu durant plus de deux ans avant son procès.

Raffi Tokmakjian a affirmé que son père n’a connu aucun problème en 40 ans d’affaires au Canada et à l’international, parce qu’il menait son entreprise de manière légale et appropriée.

Le député Peter Kent, qui représente la circonscription de Thornhill où se trouve le siège social de la compagnie, a déjà déclaré que M. Tokmakjian devrait être renvoyé au Canada car le verdict de culpabilité était une «parodie de justice». Il pourrait être expulsé de Cuba et servir sa peine dans une institution canadienne. Des services consulaires sont offerts à M. Tokmakjian et les autorités sont en contact avec La Havane, a dit le ministre.

Cet article Un homme d’affaires canadien détenu à Cuba pour corruption clame son innocence est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Le dg de la FTQ-Construction défend sa décision concernant Jocelyn Dupuis

Envoyer Imprimer PDF

MONTRÉAL – La FTQ-Construction n’a pas erré en refusant d’intenter une poursuite civile à l’endroit de son ex-directeur général Jocelyn Dupuis, et ce, même s’il a été reconnu coupable de fraude, estime l’actuel dirigeant de l’organisation syndicale, Yves Ouellet.

Questionné sur le dossier en marge d’une conférence de presse à Montréal, lundi, M. Ouellet a martelé qu’il ne voulait plus s’occuper du «passé» pour tenter de récupérer les sommes volées, mais plutôt regarder en «avant» afin de s’occuper des dossiers d’actualité.

«On ne regrette pas nos décisions, a-t-il dit. Pendant qu’on s’occupe du passé, on ne s’occupe pas d’en avant. Quand tu passes ton temps à regarder en arrière, tu te ramasses avec la face dans le mur.»

À la tête du plus important syndicat de l’industrie de la construction au Québec de 1997 à 2008, M. Dupuis a été reconnu coupable, vendredi dernier, de fraude et de fabrication de faux documents.

Ce dernier était visé par des accusations liées à des comptes de dépenses totalisant 225 000 $ qu’il avait présentés pendant près d’un an, entre 2007 et 2008, et qui étaient en grande partie appuyés sur des reçus fictifs ou artificiellement gonflés qu’il rédigeait lui-même.

Visiblement agacé par les questions des journalistes, M. Ouellet a répété à de nombreuses reprises qu’il ne voulait plus aborder cet épineux dossier puisqu’il faisait partie du «passé».

«Quand tu veux faire des démarches, il y a des coûts à tout, a-t-il dit. Est-ce que tu vas faire des démarches qui vont te coûter plus cher pour réussir à arriver à un résultat qui n’est pas là ?»

Au procès de M. Dupuis, la période analysée par la poursuite révélait que ce dernier avait remis 43 rapports de dépenses totalisant 225 000 $. La Sûreté du Québec s’était plus particulièrement penchée sur 144 reçus irréguliers de six restaurants montréalais, qui représentent potentiellement plus de 63 000 $ en réclamations fictives ou gonflées.

La preuve a de plus révélé que M. Dupuis n’hésitait pas à commander plus d’une bouteille de vin de 300 $ ou même 400 $ pour arroser ses repas.

«J’étais là (au moment de l’abandon de la poursuite), a rappelé M. Ouellet. On avait demandé un avis juridique. On avait demandé à nos avocats. Quand tu veux avancer, tu dois arrêter de vivre dans le passé.»

Le directeur de la FTQ-Construction affirme toutefois qu’il avait «fait ses devoirs» et qu’une telle situation ne pourrait se reproduire même si plusieurs personnes présentes au sein du syndicat à l’époque de M. Dupuis sont toujours là.

«Ça fait plusieurs années, a rappelé M. Ouellet. Le système syndical a évolué comme les autres. Les rapports de dépenses de la FTQ-Construction, c’est sur la table de l’exécutif à tous les mois. Ils les regardent.»

M. Ouellet s’est également insurgé à l’endroit des portraits brossés par certains témoins de la Commission Charbonneau qui suggéraient que la FTQ-Construction était infiltrée par le crime organisé.

Il a rappelé qu’avant d’être directeur général de l’organisation syndicale, il avait oeuvré au sein d’une section locale pendant 13 ans et qu’il n’avait jamais été témoin «d’infiltration».

«(La FTQ-Construction) c’est 16 locaux différents (17 à l’époque) dirigés par 16 personnes différentes élues par leurs membres, a analysé M. Ouellet. Là, vous êtes en train de me dire que le crime organisé avait réussi à infiltrer 16 sections locales?»

Cet article Le dg de la FTQ-Construction défend sa décision concernant Jocelyn Dupuis est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Un Américain sur 10 boit 10 verres d’alcool par jour

Envoyer Imprimer PDF
Photo © Getty Images

Photo © Getty Images

Fouineur

Si une majorité d’Américains boit peu ou pas d’alcool, une minorité en consomme en revanche une quantité astronomique.

À preuve, 30 % des Américains âgés de 18 ans et plus ne boivent pas du tout. Un autre 30 % se limitent à un verre par semaine. C’est ensuite que ça se gâte… Dix pour cent d’entre eux — soit 24 millions d’Américains — ingurgitent 74 boissons alcoolisées par semaine. Vous avez bien lu ! C’est l’équivalent de 4,5 bouteilles de whisky, 18 bouteilles de vin ou encore trois caisses de 24 bières.

Tous ces chiffres proviennent d’une enquête économique intitulée Paying the Tab, qui étudie les coûts et bénéfices d’un meilleur contrôle de la consommation d’alcool aux États-Unis. À l’instar de nombreux secteurs économiques, 20 % des consommateurs sont responsables de 80 % des achats, remarque Philip J. Cook, auteur de l’étude.

«J’admets qu’il est difficile d’imaginer consommer 10 boissons alcoolisées par jour. [Mais] il existe un nombre remarquable de gens qui boivent deux caisses de six bières ou une pinte de whisky par jour», a expliqué Philip J. Cook à un journaliste du Washington Post intrigué par des résultats aussi faramineux.

S’ils révèlent un taux d’alcoolisme important chez nos voisins du Sud, ces chiffres montrent également que l’industrie de l’alcool dépend largement de la tranche des 10 % de la population qui boit le plus. «Si ces buveurs excessifs réduisaient leur consommation à deux verres par jour, le marché de l’éthanol chuterait de 60 %.»

Cet article Un Américain sur 10 boit 10 verres d’alcool par jour est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Le gouvernement du Québec dévoile son plan pour la culture numérique

Envoyer Imprimer PDF

QUÉBEC – Le gouvernement du Québec investira 110 millions $ pour assurer la transition du milieu culturel vers le numérique.

Le premier ministre Philippe Couillard et la ministre de la Culture et des Communications, Hélène David, ont dévoilé les grandes lignes de leur plan pour la culture numérique, lundi, à Québec.

Ainsi, 100 des 110 millions $ ont été prévus sur sept ans dans le Plan québécois des infrastructures et les 10 millions $ restants seront investis sur trois ans.

De 2014 à 2016, 36 millions $ seront versés aux sociétés d’État et à certains organismes culturels.

Le gouvernement veut donc encourager le milieu à s’adapter aux nouvelles technologies en créant des contenus numériques et en les diffusant au Québec et ailleurs dans le monde.

Le gouvernement précise que le plan a été développé de concert avec les organismes concernés.

La ministre David estime que ce virage numérique permettra au milieu culturel québécois de se développer économiquement, notamment avec cette présence accrue des oeuvres culturelles à l’étranger.

«(Le numérique) est un puissant vecteur de transmission de la culture et du patrimoine et il se révèle d’ailleurs un excellent moyen de développer les clientèles pour l’ensemble de l’offre culturelle du Québec», a déclaré Mme David.

Jusqu’à maintenant, plus de 50 nouvelles mesures ont été élaborées dans des organismes et des sociétés d’État comme la Bibliothèque nationale et des archives du Québec (BANQ), les Musées des beaux arts du Québec et à la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).

Par exemple, la BANQ sera munie de nouveaux outils pour faciliter la numérisation de divers matériels. La SODEC tentera aussi d’aider les exploitants de salles en région de donner accès à du contenu provenant d’ailleurs à l’aide des nouvelles technologies.

Le gouvernement a aussi annoncé la mise en place du site Internet Cocoriko, où la population, les créateurs et les experts des nouvelles technologies pourront s’exprimer sur la place du numérique en culture.

Cet article Le gouvernement du Québec dévoile son plan pour la culture numérique est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Climat à la Chambre des communes la motion du NPD restera lettre morte

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – Les conservateurs auront vraisemblablement tué dans l’oeuf la motion néo-démocrate visant à permettre au président des Communes d’intervenir lorsque les réponses ne sont pas en lien avec les questions.

Les troupes de Thomas Mulcair espéraient tirer profit d’un incident s’étant produit la semaine dernière en Chambre pour faire adopter une proposition d’amendement aux règles de fonctionnement.

Mais leur tentative de réforme s’est heurtée à la résistance du Parti conservateur: avant même le début des discussions, lundi, le bureau du leader parlementaire Peter Van Loan se disait en désaccord avec celle-ci.

Les conservateurs y sont allés de manoeuvres stratégiques en Chambre pour éviter d’avoir à voter directement contre la motion présentée lundi matin par le leader parlementaire du NPD, Peter Julian.

«Ils ont peur de voter contre la motion parce qu’ils savent très bien que les Canadiens nous appuient là-dessus, alors ils essaient de noyer le poisson», a réagi le député néo-démocrate de Colombie-Britannique.

Les libéraux, pour leur part, étaient en accord avec la proposition.

«Les Canadiens ont droit à des réponses de ce gouvernement, et on n’en obtient pas», a déploré le député Stéphane Dion, selon qui la situation s’est empirée au cours des dernières années aux Communes.

«J’étais très fier de répondre quand j’étais ministre, et on était nombreux à ne pas lire des notes qui nous étaient données par le bureau du premier ministre», a-t-il lancé.

À l’heure actuelle, le président de la Chambre a le pouvoir de «rappeler un député à l’ordre et, au besoin, l’avertir qu’il risque de se voir ordonner d’interrompre son discours», mais seulement dans le cas des questions.

La motion néo-démocrate a été déposée dans la foulée d’une altercation survenue mardi dernier entre Paul Calandra, le secrétaire parlementaire du premier ministre Stephen Harper, et Thomas Mulcair, le chef de l’opposition.

L’insistance de M. Calandra à répondre à des questions sur la mission canadienne en Irak avec des critiques sur la position du NPD concernant Israël avait provoqué la colère de M. Mulcair.

Il avait demandé au président de la Chambre des communes, le conservateur Andrew Scheer, d’intervenir, mais sans succès.

Thomas Mulcair avait fini par lancer à M. Scheer que cette absence d’intervention remettait en doute sa «neutralité».

Quelques jours plus tard, les larmes aux yeux, Paul Calandra présentait ses excuses au chef du NPD, plaidant s’être laissé emporter par la «passion» et la «colère» — selon les informations de CBC, cette démarche a été orchestrée par un responsable du Cabinet du premier ministre.

Le chef de l’opposition avait accepté les excuses du député conservateur et formulé le souhait que celui-ci vote en faveur de la motion.

Cet article Climat à la Chambre des communes: la motion du NPD restera lettre morte est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Le mirage écossais

Envoyer Imprimer PDF
Photo: Jeff J Mitchell/Getty Images

Photo: Jeff J Mitchell/Getty Images

PolitiqueLes souverainistes québécois ont suivi avec attention la campagne référendaire d’Écosse. L’essor du nationalisme, là-bas, prend les allures d’un quasi-miracle qui réconforte les indépendantistes de ce côté-ci de l’Atlantique, après des années de mauvaises nouvelles. Plusieurs rêvent d’appliquer ici le modèle écossais. Est-ce une bonne idée du point de vue des partisans de la souveraineté du Québec ?

Notons d’abord que les indépendantistes d’Écosse ont réussi à grossir leurs rangs rapidement. Ils étaient relativement marginaux il y a à peine quelques années. Ils ont toutefois été capables de former un gouvernement majoritaire à Édimbourg, d’organiser un référendum et d’obtenir 45 % du vote, alors qu’une cinglante défaite se profilait au départ.

Tout cela démontre que la question nationale est loin d’être dépassée. Il n’y a pas que les soi-disant « vraies affaires » qui comptent dans la vie d’un peuple. Les Écossais ont à cœur les questions économiques; ils jouissent d’un haut niveau de vie, mais se préoccupent aussi de leur statut constitutionnel. Comme quoi, on peut marcher et mâcher de la gomme en même temps.

Il n’en fallait pas davantage pour que la stratégie écossaise soit donnée en exemple. Parmi les bienfaits de cette approche, on cite l’immigration. Les nationalistes d’Écosse auraient su rallier beaucoup d’immigrants à leur cause. Ceci est loin d’être démontré. Mais, même en tenant pour acquis que cela est un tant soit peu vrai, il reste que la question des nouveaux venus se pose là-bas dans un contexte très différent : on y parle anglais. Au Québec, il faut obliger les immigrants à aller à l’école française, sans quoi un grand nombre se tournerait vers la langue de Shakespeare pour éduquer leurs enfants. L’attraction de la langue majoritaire au Canada et l’influence de la culture américaine font en sorte que les néo-Québécois n’ont ni l’attachement des natifs à la culture francophone, ni la même conscience de sa fragilité. Pour plusieurs, le français n’est qu’utilitaire; ils doivent le parler pour se scolariser et ensuite pour travailler. Il sera donc toujours difficile de les convaincre du bienfondé du projet indépendantiste.

En somme, ce que certains décrivent comme le nationalisme supposément « ouvert » des Écossais – par opposition à la fermeture et l’étroitesse d’esprit qui prévaudraient ici – existe dans un contexte bien différent de celui du Québec. Mais qu’importe, les indépendantistes écossais ont mis l’accent sur le progressisme, l’accès à l’éducation et la solidarité sociale. Autant d’attributs que les souverainistes québécois devraient cultiver. Le problème est que ce genre de politique divise les Québécois, selon qu’ils sont de droite ou de gauche. Si le but est de faire du Québec la patrie de la social-démocratie, ceux qui sont plus conservateurs n’ont aucune raison de voter Oui.

De plus, le Québec n’a nul besoin d’être souverain pour être social-démocrate. Le Québec possède déjà beaucoup de compétences pour favoriser la solidarité sociale. Il ne revient qu’à lui de les utiliser. En ce qui a trait aux pouvoirs détenus par Ottawa, il suffirait que le NPD soit élu à Ottawa pour avoir la social-démocratie aux deux paliers de gouvernement et le tour serait joué.

Le député péquiste Alexandre Cloutier est allé en Écosse durant le référendum. Il vante depuis le livre blanc sur l’indépendance que le gouvernement écossais a publié avant le référendum. Rien de moins que 670 pages détaillant le pourquoi et le comment de la souveraineté. Une telle publication aurait eu le mérite de clarifier les choses et de rassurer les Québécois.

Tout cela est bien beau, mais cela n’a tout de même pas empêché les unionistes de jouer à profusion sur l’argument de la peur. La même chose est arrivée au Québec lors du référendum de 1995, et, surtout, celui de 1980. Dans ce dernier cas, le gouvernement péquiste avait produit, lui aussi, un livre blanc de 118 pages, qui expliquait la souveraineté-association. Ce qui n’a nullement empêché les ténors fédéralistes de semer avec succès un sentiment d’inquiétude économique quant à la possibilité d’un Oui.

Dans les cercles souverainistes québécois, la liste des vertus attribuées à la méthode écossaise ne cesse de s’allonger, par les temps qui courent. Moins revancharde, plus tolérante, moins ethnique, plus citoyenne, et j’en passe.  Mais la chose que plusieurs semblent oublier, c’est que les indépendantistes écossais ont perdu. Avec 45 % du vote, ils ont fait moins bien que les 49,4 % obtenus par leurs cousins québécois en 1995. Si le but du jeu est de savoir qui connaîtra la défaite la plus honorable, ce serait plutôt aux indépendantistes d’ici de prodiguer leur conseil.

Finalement, il ne faut pas oublier que le Québec a déjà tenu deux référendums sur la souveraineté. Obtenir 45 % du vote dans un troisième exercice ne serait pas honorable, mais plutôt catastrophique, notamment pour le rapport de force du Québec dans le Canada. Appliquée ici, la méthode écossaise relève bien plus du mirage que du miracle.

* * *

À propos de Frédéric Bastien

Frédéric Bastien est professeur d’histoire au Collège Dawson et l’auteur de La Bataille de Londres : Dessous, secrets et coulisses du rapatriement constitutionnel. Il détient un doctorat en histoire et politique internationale de l’Institut des hautes études internationales de Genève.

Cet article Le mirage écossais est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

PKP tient des propos étranges et déconnectés selon Philippe Couillard

Envoyer Imprimer PDF

QUÉBEC – Pierre Karl Péladeau tient des propos étranges, estime le premier ministre Philippe Couillard.

Le chef du gouvernement libéral juge en effet «bizarres» et déconnectées de la réalité les critiques formulées par l’aspirant éventuel à la direction du Parti québécois à l’endroit du président allemand, Joachim Gauck.

De passage à Québec en fin de semaine dernière dans le cadre d’une mission économique, le président Gauck, en présence de M. Couillard, a dit être «heureux» que le Québec ne se soit pas séparé du Canada lors du référendum de 1995.

M. Péladeau n’a pas apprécié cette sortie d’un dignitaire étranger en faveur de l’unité canadienne et il l’a fait savoir sur sa page Facebook.

Le richissime actionnaire de contrôle de l’empire Québecor reproche au président de la république fédérale de s’être immiscé dans le débat national québécois. Il fait un parallèle entre le rapatriement de la Constitution canadienne sans l’accord du Québec en 1982 et le régime communiste imposé à l’Allemagne de l’Est après la défaite nazie.

«Ce président originaire de l’Allemagne de l’Est et ayant combattu le régime communiste imposé par les Accords de la conférence de Yalta au moment de la Deuxième Guerre mondiale, s’est-il correctement interrogé, lui qui vit en régime fédéral, s’il est légitime d’imposer une constitution à un pays et à une nation telle que la Constitution de 1982 de Pierre Trudeau l’a infligé au Québec?», écrit le député de Saint-Jérôme sur son compte personnel.

«Outre l’écart diplomatique, peut-être aurait-il pu se montrer plus respectueux à l’endroit des millions de Québécois qui partagent l’idée contraire? Il y a lieu également de s’interroger sur le travail préparatoire requis en de telles circonstances», poursuit-il.

En point de presse lundi à Québec pour le lancement du «Plan culturel numérique», le premier ministre Couillard a esquissé un sourire lorsqu’un reporter lui a demandé de commenter l’analyse de M. Péladeau.

Il a dit trouver «étrange» la comparaison entre le dépeçage par les Alliés de l’Allemagne vaincue et le régime constitutionnel auquel doit s’astreindre le Québec.

La situation du Québec contemporain est fort différente de celle de l’Allemagne de l’Est placée sous le joug communiste, a fait remarquer le premier ministre, invitant au passage M. Péladeau à «garder contact avec la réalité».

«Nous sommes dans une société démocratique, une société de droit, toutes nos libertés fondamentales sont garanties, nous sommes un peuple loin d’être opprimé, au contraire. Je pense qu’il faut avoir une certaine retenue dans ce genre de comparaison», a-t-il dit.

M. Couillard a aussi jugé «bien susceptibles» les députés péquistes _ M. Péladeau et Carole Poirier en particulier _ qui ont perçu comme de l’ingérence politique le plaidoyer en faveur de l’unité canadienne du président allemand.

«Que ce soit M. Clinton, M. Obama, M. Sarkozy quand il était président de la république, les gens, dans le tumulte mondial actuel, reconnaissent la spécificité du Québec, son caractère distinct, mais ils sont contents d’avoir une stabilité géopolitique en Amérique du Nord, notamment au Canada. Ce n’est pas nouveau comme position», a dit le premier ministre.

Selon M. Couillard, la levée de boucliers des élus péquistes face à «l’ingérence» étrangère cache «beaucoup de condescendance» envers le peuple québécois, qui serait incapable, à leur avis, d’exercer son propre jugement sur la question nationale.

«Les gens ont tout à fait la capacité de juger de ces paroles, de les placer dans le contexte politique québécois et de se souvenir que ces décisions politiques se prennent au Québec par les Québécois et les Québécoises», a soulevé M. Couillard.

Le premier ministre n’a pas poussé ses critiques plus avant et a évité d’accuser d’ingérence les nombreux députés du Parti québécois qui sont allés battre la mesure en faveur du Oui dans la campagne référendaire écossaise.

Cet article PKP tient des propos étranges et déconnectés, selon Philippe Couillard est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Quand des touristes israéliens observent al-Qaida de loin

Envoyer Imprimer PDF

Art_de_vivreUne nouvelle étape vient d’être franchie dans le tourisme de guerre : l’observation des mouvements de troupes d’al-Qaida, depuis les hauteurs du plateau du Golan, rapporte Vocativ.

Pendant plus de 40 ans, les Juifs et les Druzes (une minorité musulmane hétérodoxe) de cette région vivaient le long d’un no man’s land démilitarisé, et avaient comme voisin immédiat l’armée syrienne. Depuis peu, cette même zone limitrophe du sud-ouest de la Syrie est contrôlée par le Front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaida (distincte de l’EI), ainsi que par d’autres groupes rebelles.

Ceux qui vivent tout près (le long de la vallée où est située Quneitra), curieux d’en savoir plus sur ces nouveaux occupants, scrutent à la jumelle ou au télescope leurs moindres faits et gestes.

Les uns cherchent à repérer des membres du Front al-Nosra, drapés dans leur bannière djihadiste, d’autres tentent d’apercevoir une colonne de fumée après un tir de mortier, d’autres encore craignent pour les membres de leur famille qui vivent non loin de cette région, du côté syrien. C’est notamment le cas des Druzes, fidèles au président syrien Bachar al-Assad, et considérés comme hérétiques par les musulmans orthodoxes.

Quoi qu’il en soit, de plus en plus de «visiteurs» se rendent sur place en petits groupes organisés, à trois heures à peine des plages de Tel-Aviv. Ces derniers temps, une base de l’ONU y a été assiégée, 45 Casques bleus fidjiens y ont été kidnappés (puis relâchés), et un avion syrien y a été abattu… Soif de voyeurisme ou souci légitime dans une région de plus en plus instable ?

Contrairement à ceux qui prennent part à des excursions de tourisme-réalité dans des zones de guerrecomme ce fut récemment le cas en Ukraine -, il semble qu’en l’espèce, les touristes sont davantage préoccupés par leur propre sort et celui de leurs proches ou de leur pays que par la quête d’une bonne dose d’adrénaline.

Pour en savoir plus, lisez l’article de Vocativ en cliquant ici.

* * *

À propos de Gary Lawrence

Journaliste indépendant, Gary Lawrence a foulé le sol des sept continents de la planète et de plus de 80 pays. Ex-rédacteur en chef d’un magazine spécialisé en tourisme, il a aussi été rédacteur en chef francophone d’un service de presse touristique et a signé à ce jour des centaines d’articles portant sur les voyages, dont plusieurs dans L’actualité. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @LawrenceGary.

Cet article Quand des touristes israéliens observent al-Qaida de loin est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 


Page 41 sur 771

Partager cette info tourisme / vacances / voyage


BESOIN D'UN CREDIT EN LIGNE RAPIDE POUR FINANCER VOS VACANCES ?


Merci de consulter les sources

Les articles de l'espace "Informations aux voyageurs" sont des articles fournis par les flux RSS de site consacrés au tourisme et au voyage. Ces articles ne sont donc pas le résultat de travail de l'équipe de vacances-voyage-sejour.com mais bien le résultat d'un mashup de contenu, également appellé curation.

Notre travail se limite à vous faire découvrir le travail de qualité effectué par des sites web de référence; nous ne rédigeons de ce fait aucun contenu. Ce site web baptisé "Informations aux voyageurs" est donc un site composé d'un moteur de recherche alimenté par des flux RSS. Nous ne sommes donc pas éditeur mais hébergeur et n'exerçons de ce fait aucun contrôle sur les informations référencées dont nous respectons le droit d'auteur en indiquant la source fournie dans les flux RSS.

Afin de découvrir la totalité des articles proposés, merci de cliquer sur le lien de source mentionné en bas de chaque article afin de découvrir l'excellent travail de ces différents rédacteurs; de nombreux autres contenus de qualités vous attendent sur leur site web.

CRM agence de communication - CRM agence de voyage - CRM agence immobilière - CRM assurance - CRM Analytique - CRM Cabinet de recrutement - CRM cabinet médical - Logiciel de gestion de contrats - Logiciel agenda partagé - CRM Gmail

Statistiques

Membres : 2
Contenu : 35673
Affiche le nombre de clics des articles : 35243777

Les infos touristiques les plus lues

Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


Les dernières infos vacances / voyages

Chercher des infos voyage/vacances