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Des informations sur de futures mesures fiscales ont été publiées prématurément

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OTTAWA – Le ministère des Finances a admis vendredi avoir divulgué des informations sur de futures mesures fiscales par erreur, laissant craindre à certains que ces renseignements privilégiés aient pu profiter à certaines personnes.

Une ébauche de communiqué sur de nouvelles mesures fiscales qui seront implantées bientôt a été publiée malencontreusement sur le site du ministère pendant quelques minutes jeudi.

Le ministre des Finances, Joe Oliver, a donc dû expliquer ces nouvelles mesures de manière anticipée pour que tous les Canadiens aient accès à l’information.

M. Oliver a fait valoir qu’il s’agissait d’une «erreur administrative» qui a été corrigée en l’espace de dix minutes. Le ministre a demandé aux fonctionnaires de s’assurer que cela ne se reproduise plus.

Le porte-parole du NPD en matière de finances, Nathan Cullen, estime que cette fuite d’informations privilégiées aurait pu permettre à certaines personnes de s’enrichir. Cette erreur aurait pu mener à un délit d’initié et à une manipulation des marchés, a ajouté le député.

Le ministre Oliver a toutefois minimisé l’importance des informations rendues publiques, dont la majorité figurerait déjà dans le budget fédéral déposé en février dernier.

Le communiqué ne fournissait pas de détails sur la mise à jour économique, a-t-il poursuivi.

Le document inclut toutefois près d’une douzaine de mesures fiscales qui n’apparaissaient pas dans le budget, comme le crédit d’impôt sur l’activité physique des enfants, qui a été doublé à 1000 $, comme l’a annoncé le premier ministre Stephen Harper jeudi.

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Les Canadiens surfant avec les appareils mobiles seraient bientôt majoritaires

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TORONTO – Le temps où les Canadiens seront plus nombreux à utiliser leurs téléphones intelligents et leurs tablettes que leurs ordinateurs portables ou de bureaux pour accéder à Internet semble se rapprocher inexorablement.

Selon un sondage de la firme comScore, les Canadiens choisissent leurs appareils mobiles 49 pour cent du temps pour accéder à Internet — alors qu’ils sont au deuxième rang mondial pour l’usage global d’Internet, avec 33 heures par mois.

Les applications de messagerie instantanée, de réseaux sociaux et de moteurs de recherche encouragent la popularité de ces nouvelles plateformes, selon comScore.

Quelque 1,3 millions de Canadiens, soit 4 pour cent de la population, n’utilisent que leurs appareils mobiles pour aller sur le Web. Les Canadiennes sont généralement plus portées à se servir exclusivement de leurs cellulaires et de leurs tablettes, alors qu’elles représentent 55 pour cent de ce type de consommateurs.

En revanche, environ 49 pour cent des Canadiens combinent leurs appareils mobiles et les ordinateurs, alors que 47 pour cent utilisent seulement leurs ordinateurs portables ou de bureaux.

La firme estime qu’il y a 18 millions de propriétaires de téléphones intelligents au pays, une hausse de 12 pour cent par rapport à l’année dernière.

Parmi les détenteurs de téléphones cellulaires au Canada, 78 pour cent possédaient un appareil intelligent. En Espagne, ce chiffre s’élève à 83 pour cent, alors qu’il est de 75 pour cent au Royaume-Uni.

Le visionnement de vidéos sur les téléphones et les tablettes est aussi de plus en plus populaire chez les Canadiens, alors que 7,4 millions d’entre eux disent regarder des vidéos sur leur appareil au moins une fois par mois. Il s’agit d’une augmentation de 13 pour cent depuis 2013. Plus d’un million d’entre eux ont même reconnu en visionner presque chaque jour.

Parmi tous les Canadiens sondés, 91 pour cent ont regardé des vidéos sur leur ordinateur ou leur appareil mobile.

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Ebola Ottawa appelle les Canadiens vivant dans les pays touchés à revenir

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EDMONTON – Le gouvernement du Canada appelle les 216 Canadiens vivant dans les pays africains touchés par le virus Ebola à rentrer au pays immédiatement.

La ministre de la Santé Rona Ambrose demande ainsi aux Canadiens habitant en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia de quitter ces pays pendant que les vols commerciaux sont encore accessibles.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) prévoit que ces régions vont connaître un regain des cas d’Ebola.

Les Canadiens qui reviendront de ces pays devront répondre à un questionnaire et ils seront référés à des agents de quarantaine si nécessaire, a ajouté la ministre Ambrose.

L’Agence de la santé publique du Canada recommande d’éviter tout voyage non essentiel dans les endroits touchés par l’épidémie.

Le risque d’infection est plutôt faible pour la plupart des voyageurs, selon l’organisme fédéral, mais il demeure élevé pour ceux qui travaillent dans des établissements de santé et pour ceux qui se font soigner dans ceux-ci.

L’OMS estime que l’épidémie a entraîné la mort de plus de 4000 personnes.

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Québec prévoit un ajout net de 200 médecins de famille en 2015

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MONTRÉAL – Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, a annoncé vendredi que le gouvernement prévoit un ajout «brut» en 2015 de 343 médecins de famille. En tenant compte des départs, il s’agit d’un ajout «net» de près de 200 médecins omnipraticiens, a-t-il précisé.

M. Barrette a dévoilé les nouveaux plans régionaux d’effectifs médicaux (PREM) dans le cadre de la Journée carrière Québec 2014, à Montréal, organisée par la Fédération des médecins résidents du Québec.

Les augmentations les plus marquées ont lieu dans les régions en périphérie de Montréal. Aussi, la part de nouveaux médecins allouée pour la région de l’Outaouais est majorée pour tenir compte des besoins qui sont supérieurs à la moyenne du Québec dans cette région, a-t-on mentionné.

Du côté de la médecine spécialisée, 156 nouveaux postes doivent être créés en 2015. Le cabinet du ministre de la Santé a fait état de 1000 postes de médecins spécialistes «qui auront été ajoutés au Québec depuis 2011, année du lancement du plan quinquennal qui se termine en 2015».

Quant aux médecins de famille, ce sont 1597 postes qui auront été créés durant la même période, selon le ministère.

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Ottawa ajoute cinq pays sûrs à sa liste pour contenir les demandes de réfugiés

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OTTAWA – Les demandeurs du statut de réfugié de cinq pays additionnels auront davantage de difficulté à obtenir l’asile au Canada, alors que le gouvernement fédéral a élargi sa liste de pays jugés sûrs.

La principauté d’Andorre, le Liechtenstein, Monaco, la Roumanie et Saint-Marin ont été ajoutés vendredi à la liste des pays d’origine désignés (POD) du Canada, portant le nombre total de pays sûrs à 42.

Cette désignation signifie que le gouvernement canadien considère que le pays respecte les droits de la personne, offre une protection de l’État et n’est habituellement pas une source de réfugiés.

Les personnes en provenance de ces pays qui déposent des demandes de statut de réfugié voient leur cas géré plus rapidement et perdent certaines possibilités d’appel accordées aux autres requérants.

Le gouvernement a constitué initialement cette liste de pays d’origine désignés en 2012 dans le but de répondre à ce qu’il percevait comme une vague de demandes douteuses de requérants provenant de pays jugés sûrs.

Mais les détracteurs font valoir que la liste porte préjudice et est inéquitable, soulignant que plusieurs pays démocratiques ont des problèmes reconnus dans la protection des droits de certaines minorités.

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Un ballon-bombe japonais a peut-être été retrouvé en Colombie-Britannique

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LUMBY, C.-B. – Des travailleurs forestiers ont découvert en Colombie-Britannique ce qui pourrait être un «ballon-bombe», une arme utilisée par l’armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une équipe de démineurs de l’armée canadienne a été dépêchée sur place, dans les montagnes Monashee, près de Lumby, à 460 kilomètres au nord-est de Vancouver. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a bouclé le secteur.

Le lieutenant Paul Pendergast, des Forces maritimes du Pacifique, a indiqué qu’il fallait d’abord déterminer si l’objet de métal retrouvé est bel et bien une bombe, et si l’obus peut encore exploser. Dans ce cas, les démineurs décideront s’ils vont la désamorcer ou la faire exploser sur place.

L’agent Ted Bowen, de la GRC, a indiqué que si l’objet est un «souvenir de guerre», des musées pourraient être intéressés à l’obtenir.

Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’armée impériale japonaise avait lâché plus de 9000 ballons sans équipage transportant une bombe, qui devaient ensuite surfer sur le courant-jet jusqu’aux côtes ouest de l’Amérique du Nord. Au moins 1000 de ces «ballons-bombes» ont réussi à traverser le Pacifique et à se rendre aussi loin dans le continent qu’au Michigan et au Manitoba.

On n’a signalé aucune victime de ces ballons au Canada, mais aux États-Unis, cinq adolescents et leur enseignant sont morts lorsqu’une de ces bombes a éclaté sur le bord d’une route de l’Oregon, il y a près de 70 ans.

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ici à Nagano

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Changement de lieu, même décor, nous avons pris pour la première fois le Shinkansen ( quel merdier... ). Déjà, l'achat du billet nous a demandé un effort sur humain pour se faire comprendre par les employ&e
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Comment rendre les filles bonnes en maths et les garçons sensibles

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Illustration © Paul Bordeleau

Illustration © Paul Bordeleau

Pour la première fois de l’histoire, la médaille Fields, sorte de prix Nobel des maths, a été attribuée à une femme. C’est l’Iranienne Maryam Mirzakhani, professeure à l’Université Stanford (Californie), qui vient de rafler la distinction, remise tous les 4 ans, depuis 1936, à un mathématicien de 40 ans ou moins.

Pour la lauréate, cet exploit laisse espérer d’autres percées féminines dans ce milieu démesurément dominé par les hommes. Mais l’extrême rareté des Maryam Mirzakhani de ce monde en confortera d’autres dans leur conviction que les maths et les sciences, ça restera toujours, sauf exception, une affaire de gars. Simple question de biologie, diront-ils.

Or, en matière de genre, rien n’est jamais qu’une histoire de biologie. Et rien n’est aussi simple.

De fait, quand on écume les centaines d’études qui ont cherché à distinguer les facultés mentales des deux sexes, une différence ressort du lot : la rotation mentale, c’est-à-dire la capacité de manipuler mentalement des formes géométriques en trois dimensions. Les hommes réussissent mieux que les femmes dans ce genre de tests, et cette supériorité, l’une des mieux établies dans la littérature scientifique, expliquerait leur surreprésentation en sciences, en génie et en maths. En revanche, quand on évalue l’empathie ou la sensibilité sociale (par des questionnaires ou des exercices de déchiffrage du langage non verbal, par exemple), les femmes, en règle générale, s’en sortent mieux que les hommes. À chaque sexe sa spécialité, pas vrai ?

Photo © Stanford University / Sipa USA

Photo © Stanford University / Sipa USA

Maryam Mirzakhani, première femme à recevoir la médaille Fields, sorte de Nobel des maths.

Ces résultats, certains spécialistes les tiennent pour preuves que l’homme et la femme, par essence, n’ont pas le même potentiel — du fait de leur biologie, de l’architecture de leur cerveau, de leurs hormones. Il vient de Mars, elle de Vénus ; il agit, raisonne et construit ; elle parle, s’émotionne et compatit. Normal que les femmes abondent dans les métiers de soins et de services et qu’elles désertent les sciences et la techno ! Naturel qu’elles assument la plus grande part des tâches ménagères et de l’éducation des enfants ! C’est en raison de leur empathie instinctive et de leur incapacité constitutive à lire un plan. Que voulez-vous, on est fait comme ça. À quoi bon se battre contre les forces de la nature ?

Le hic, c’est qu’il suffit d’un rien pour que ces différences s’évanouissent sous les yeux des scientifiques, comme par enchantement.

La psychologue Catherine Good, de l’Université de la Ville de New York, et ses collègues s’en sont rendu compte lorsqu’ils ont fait passer un examen de maths à des étudiants inscrits à un cours avancé de calcul à l’université. La moitié des participants se sont fait dire que l’expérience visait à comprendre pourquoi certaines personnes sont meilleures que d’autres en mathématiques ; dans ce groupe, les filles ont moins bien réussi que les garçons. L’autre moitié des étudiants ont reçu un examen identique, mais des instructions légèrement différentes : on a pris soin de leur préciser que des milliers de gens avaient déjà passé ce test et qu’aucune disparité entre les sexes n’avait été trouvée. Dans ce second groupe, non seulement les filles ont comblé l’écart, mais elles ont mieux fait que leurs camarades masculins.

La littérature scientifique regorge de cas semblables : rien qu’en posant leurs questions autrement, rien qu’en modifiant subtilement leurs protocoles, des chercheurs font disparaître des différences hommes-femmes pourtant considérées comme innées, immuables, et sans cesse brandies pour justifier le statu quo.

Ce que ces tests mesurent, en réalité, ce ne sont pas des aptitudes dictées par la nature, mais des stéréotypes, si bien assimilés par les garçons et les filles dès leur jeune âge que ces derniers finissent par se conformer, malgré eux, à l’idée que la société se fait de leurs forces et de leurs faiblesses. Faites-leur oublier ces préjugés, et pouf ! comme par magie, leur performance se redresse.

On peut prendre garde aux clichés qu’on cautionne, ces carcans mentaux qui déforment la manière dont on perçoit les autres et aussi, tristement, la façon dont on se voit soi-même.

Les psychologues américaines Anne Koenig et Alice Eagly ont observé la même chose pour un champ d’expertise traditionnellement féminin, l’empathie. Elles ont demandé à des hommes et des femmes de décoder le langage verbal et corporel d’acteurs jouant des saynètes. Lorsqu’on leur présentait l’exercice comme un test de sensibilité sociale et qu’on leur mentionnait en passant que les hommes sont moins doués dans ce domaine, ceux-ci obtenaient effectivement de moins bons résultats que les femmes. Mais lorsque le même test était décrit de manière plus neutre, comme une mesure de « la capacité de traiter de l’information complexe », les hommes s’en tiraient tout aussi bien qu’elles. La légendaire supériorité féminine tout à coup envolée, parce qu’on a changé quelques mots — parce qu’on a su faire oublier aux hommes le préjugé défavorable à leur endroit.

En psychologie sociale, c’est ce qu’on appelle la « menace du stéréotype » (un concept d’abord documenté en 1995 par Claude Steele et Joshua Aronson, qui étudiaient l’écart entre le rendement scolaire des Noirs et celui des Blancs aux États-Unis). Tout le monde sait que les filles sont « censées » être moins bonnes en maths et que les gars sont « censés » être moins sensibles aux émotions d’autrui. Ces messages sociaux, omniprésents, se transforment en pression insidieuse quand vient le temps de montrer ce qu’on sait faire. La peur de donner raison au stéréotype, logée dans un repli de notre conscience, peut nous tourmenter et nous rendre nerveux au point de nous faire trébucher.

Le phénomène est si puissant que le simple fait de cocher « H » ou « F » avant un examen de maths suffit à le déclencher ! Ce tout petit détail nous ramène à l’esprit notre identité de « gars » ou de « fille » et tous les stéréotypes qui viennent avec celle-ci, et notre rendement s’en ressent : les hommes s’améliorent, les femmes régressent. Recueillir cette information à la fin de l’épreuve plutôt qu’au début fait fondre l’écart entre les scores des deux sexes, selon de récents travaux américains.

On ne peut pas tous, comme Maryam Mirzakhani, exploser les stéréotypes en faisant avancer les connaissances sur « la symétrie des surfaces incurvées »… Mais on peut prendre garde aux clichés qu’on cautionne, ces carcans mentaux qui déforment la manière dont on perçoit les autres et aussi, tristement, la façon dont on se voit soi-même. Propager l’idée que les gars et les filles sont fondamentalement distincts, les figer dans des rôles supposément prescrits par la nature, non seulement c’est discutable sur le plan scientifique, non seulement c’est un manque désolant d’imagination, mais c’est le moyen le plus sûr de leur couper les ailes.

 

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Le cidre dans tous ses états

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Photos de cet article : Charles Briand

En ce mois de février 2014, il gèle à pierre fendre à Rougemont, en Montérégie, jusque sous les tentes nullement chauffées du Mondial des cidres de glace. Mais rien ne semble refroidir les ardeurs des participants à cette dégustation annuelle, qui réunit les principaux producteurs de ce nectar purement québécois. En une fin de semaine, ils seront des milliers (Québécois, États-Uniens, Belges et Scandinaves) à défiler devant les comptoirs des cidriculteurs, les doigts transis collés sur leur verre, pour découvrir les nouvelles cuvées.

En compagnie de la porte-parole du Mondial, Véronique Rivest — arrivée deuxième au Concours du meilleur sommelier du monde —, je goûte et recrache cidre après cidre en écoutant ses commentaires éclairés. « Essaie celui-ci, des Vergers Lafrance : c’est un classique, on peut très bien le servir en apéro. Et goûte celui-là, du Domaine Leduc-Piedimonte : sens-tu les arômes de pruneau confit ? Je l’accorderais bien avec des mets iodés, comme des pétoncles… »

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De l’Outaouais à Charlevoix en passant par la Montérégie, les Cantons-de-l’Est et les Laurentides, 55 cidriculteurs élaborent des cidres et autres boissons à base de pommes.

Depuis plusieurs années, le cidre de glace constitue le plus prestigieux porte-étendard de l’industrie cidricole du Québec et l’un des meilleurs produits de son terroir. Élevé, tout comme le vin de glace, après que le froid hivernal a concentré les sucres dans le fruit ou son moût, il se décline en plusieurs variétés, et ses arômes subtils peuvent aller du litchi à la cardamome en passant par des notes minérales, comme la pierre à fusil ou la silice.

« Lorsqu’il organise des dégustations à l’aveugle, le maître de chai du Château d’Yquem, producteur français du meilleur vin liquoreux au monde, glisse parfois une bouteille de ma Récolte d’hiver entre deux crus pour brouiller les pistes », dit François Pouliot, propriétaire de La Face Cachée de la Pomme, à Hemmingford. Et un autre de ses cidres de glace, Neige Première, a figuré sur la carte de feu le restaurant catalan El Bulli, classé meilleur resto de la planète à cinq reprises.

« Parce qu’il provient à la fois de la pomme et du froid, le cidre de glace est une invention particulièrement représentative du Québec », dit Véronique Rivest, qui emporte toujours quelques bouteilles lorsqu’elle voyage, pour faire connaître ce délice à ses homologues étrangers. « Le cidre de glace québécois est désormais connu partout, y compris en Chine, où on l’apprécie dans les fêtes et les rassemblements spéciaux », assure May Zeng, représentante au Canada d’Attop International, distributeur d’alcools fins qui compte avoir exporté 6 000 bouteilles dans l’Empire du Milieu d’ici la fin de l’année.

Si réputé soit-il, le cidre de glace plafonne toutefois : à la SAQ, ses ventes ont accusé une baisse de 10 % l’an dernier, « peut-être parce que c’est un produit de niche, plus coûteux, qu’on sert lors d’occasions spéciales », avance Véronique Rivest. Peut-être aussi parce que les Québécois apprécient de plus en plus les cidres ordinaires (tranquilles, pétillants ou mousseux), qui envahissent les étagères des épiceries et de la SAQ.

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« Ces dernières années, nous avons constaté une réelle hausse de leurs ventes, surtout pour les mousseux », dit Renaud Dugas, porte-parole de la SAQ. De 2011 à 2013, elles ont progressé d’environ 28 %, et de 41 % en 2013-2014. Aujourd’hui, on estime à plus de 20 millions de dollars les ventes annuelles de cidre au Québec.

Pourquoi cet engouement ? « Il y a l’aspect nouveauté, explique Michel Jodoin, président de l’Association des cidriculteurs artisans du Québec. Mais le bon goût et la bonne réputation des cidres québécois y sont pour beaucoup ; dans les concours internationaux, ce sont toujours eux qui raflent les médailles d’or et d’argent. »

« Nous sommes la référence mondiale », renchérit Robert Demoy, fondateur de La Cidrerie du Minot et un des architectes du renouveau du cidre québécois. « Ce n’est pas moi qui le dis : ce sont les cidriculteurs français. Désormais, ils viennent chercher l’expertise chez nous ! »

En juillet dernier, 25 cidriculteurs de France se sont ainsi rendus à Rougemont pour étudier la façon dont Michel Jodoin transpose au cidre la technique de fabrication du champagne, mais aussi pour en apprendre davantage sur le savoir-faire de ce pionnier québécois de la cidriculture artisanale.

Tous ne sont cependant pas aussi élogieux à l’égard des cidres produits dans la province, et beaucoup d’amateurs ne jurent que par les cidres plus secs, plus raides et plus amers, comme le sont souvent ceux qu’on fabrique de façon traditionnelle en Europe. « Il est vrai que le Québec est la référence mondiale pour le cidre de glace, mais je n’en dirais pas autant du cidre en général », déclare Christian Barthomeuf, propriétaire du Clos Saragnat, à Frelighsburg (Cantons-de-l’Est). Il vient de mettre sur le marché la plus vieille cuvée de cidre de glace au monde — la 1992 —, pour souligner les 25 ans de ce nectar, qu’il a créé en 1989 et qui lui a valu de nombreuses médailles d’or.

« Au Québec, nous avons les meilleures conditions en Amérique du Nord pour fabriquer du cidre : les pommes sont plus fruitées, plus juteuses et plus aromatiques, avec un petit goût acidulé en raison du climat », explique Michel Jodoin. En fait, la province forme même une sorte de société distincte du cidre. Les cidres y sont faits à partir de pommes de bouche, celles que l’on mange, alors que les cidres anglais, français ou d’Espagne du Nord sont produits à partir de pommes à cidre. Et ailleurs dans le monde, on consomme souvent cette boisson comme on boit une bière ou à table en guise de simple rafraîchissement. « Mais ici, nous sommes aussi très portés sur les accords mets-cidres et sur les cidres de dégustation, précise Michel Jodoin. Nos cidriculteurs sont très créatifs et offrent une belle gamme de produits. »

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Stéphanie Beaudoin et François Pouliot, de La Face Cachée de la Pomme.

De l’Outaouais à Charlevoix — mais surtout dans la Montérégie, les Cantons-de-l’Est et les Laurentides —, 55 cidriculteurs artisans élaborent des dizaines de cidres : demi-secs, bruts sur lie, apéritifs ou aromatisés aux fruits, cidres de glace plats ou pétillants… Michel Jodoin concocte même un brandy de pomme, le Calijo, et Les Vergers Lafrance, à Saint-Joseph-du-Lac, viennent de lancer une vodka aromatisée à la pomme ainsi qu’un assemblage de whisky et de cidre de glace vieilli en fût de chêne…

À Dunham, Union libre s’est lancée, il y a quelques années, dans la production de cidre de feu. « Au lieu du froid, c’est la chaleur qui concentre les sucres dans le moût : l’eau est évaporée par ébullition, comme pour l’eau d’érable, explique Anouschka Bouchard, copropriétaire. Il en résulte un produit proche du cidre de glace, mais au goût de pomme cuite et à la robe corail. C’est notre produit-vedette : nous sommes même en rupture de stock ! »

En quatre ans, Union libre a vu sa production passer de 6 000 à 85 000 bouteilles, et ses propriétaires s’attendent à franchir le cap des 100 000 bouteilles cette année, notamment grâce à un nouveau produit qui sera lancé dans le temps des Fêtes : le premier cidre de feu pétillant au monde.

On l’a dit et répété jusqu’à plus soif : le cidre québécois revient de très loin. Considéré comme interdit de 1921 à 1970 à cause d’un « oubli législatif » (le terme « cidre » n’était pas utilisé dans la Loi sur les boissons alcooliques, mais était inclus sous l’appellation « vin »), il est rapidement devenu populaire une fois clairement mentionné dans la loi. Mais bien vite, la forte demande a incité de grandes cidreries industrielles à en fabriquer des quantités phénoménales à base de concentré : elles ont inondé le marché de produits médiocres réputés pour donner de sérieuses migraines, ce qui a terni pendant longtemps la réputation du cidre.

Dans les années 1980, voyant le potentiel du terroir québécois, une poignée d’artisans se sont mis en tête de redonner ses lettres de noblesse à cette boisson que l’on consommait déjà dans l’Antiquité et que Jacques Cartier avait transportée avec lui dans ses cales jusqu’en Nouvelle-France. Si le chemin a été long avant que les Québécois se remettent au cidre, plus personne n’hésite aujourd’hui à s’en offrir un verre. « Surtout de cidre “prêt à boire”, vendu en paquets de quatre petites bouteilles », dit Michel Jodoin.

En Outaouais, le cidre léger pétillant Croqueuse, qui appartient à cette catégorie, est devenu un produit-vedette un an seulement après sa commercialisation. « Il répond à un besoin chez ceux qui n’aiment pas l’amertume de la bière », dit Julie Grimard, copropriétaire du Verger Croque-Pomme.

À Montréal, au bistrot du terroir Vices & Versa, dans la Petite Italie, les cidres en fût des Vergers de la Colline se vendent presque autant que la bière, tandis que Fabien Lacaille, copropriétaire de plusieurs bars (Bily Kun, Furco, Plan B…), sert du cidre en fût Du Minot depuis plus de 10 ans. Mais ces derniers temps, ce sont les mélanges qui ont la cote, explique-t-il : « Les clients sont friands de Black Velvet, moitié stout, moitié cidre, et de White Velvet, un mélange de bière blanche et de cidre. »

Voyant croître cette demande, de grandes brasseries ont ajouté les alcools de pomme à leur éventail, comme Labatt avec l’Alexander Keith’s Original Cider, ou MillerCoors, qui a acquis la cidrerie vermontoise Crispin Cider, en 2012, pour 40 millions de dollars américains. Même le géant des jus de pomme Lassonde a lancé son propre cidre, le Dublin’s Pub, par l’intermédiaire de sa division Vins Arista.

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Parsemée de vergers, la route des cidres de la Montérégie propose 12 haltes où il est possible de déguster divers produits de la pomme.

Au Québec, ne fait cependant pas du cidre qui veut, du moins pas sous cette appellation, en raison d’une réglementation sévère qui limite celle-ci au cidre fait à partir de pommes — dont 80 % provenant du Québec — et non de concentré. On veut ainsi éviter de revivre les années sombres du cidre industriel. La boisson au cidre Molson Canadian Cider n’est donc pas vendue au Québec.

Malgré cette hausse constante de popularité, le cidre n’est pas près de supplanter la bière et le vin dans les habitudes de consommation des Québécois. Selon Statistique Canada, les ventes de bière et de vin arri-vent à égalité au Québec (43,2 % des parts de marché chacun en 2013), alors qu’à la SAQ le cidre compte pour 0,3 % des ventes, contre 79 % pour le vin (en 2013-2014).

« Il faudrait que les sommeliers s’intéressent au cidre et qu’ils le fassent découvrir aux consommateurs : après tout, c’est leur boulot ! » tranche Véronique Rivest.

Pour certains producteurs (surtout les plus petits), la faute revient à la SAQ, qui manquerait de vision dans sa façon de commercialiser le cidre. « Mon gros problème de mise en marché, ce sont les règlements : mon permis artisanal ne me permet pas de vendre dans les épiceries fines — les bonnes fromageries, par exemple —, qui seraient d’excellentes vitrines pour mes produits », dit Hubert Philion, qui élabore un cidre et un poiré (boisson liquoreuse à base de poires) de glace à Hemmingford.

« On est probablement le seul endroit au monde où un organisme gouvernemental ne promeut pas assez ses produits du terroir », peste Alan Demoy, qui a repris avec sa sœur La Cidrerie du Minot, entreprise fondée par son père, Robert. « En Ontario, dès que tu mets les pieds dans un établissement de la Régie des alcools, tu t’enfarges dans les produits ontariens ! »

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Michel Jodoin, président de l’Association des cidriculteurs artisans du Québec.

Mais dans la foulée du projet de loi 395, qui prévoit notamment d’inclure la promotion des produits du terroir dans le mandat de la SAQ, les choses changent déjà. « La SAQ est bel et bien en train d’évoluer », dit Michel Jodoin. Même si tous les produits du terroir québécois ne sont pas encore inclus sous l’appellation « Origine Québec » dans les succursales, ils le sont dans le site Web et les catalogues de promotion de la société d’État.

En attendant d’en arriver là, la cuvée 2014 des cidres de glace qué-bécois s’annonce fort prometteuse, si on se fie à Christian Barthomeuf, du Clos Saragnat. « Avec un froid pareil, l’hiver 2013-2014 a été le meilleur que j’aie jamais connu », dit-il. Et sans doute le cidre du Québec, qu’il soit tranquille, mousseux, de glace ou de feu, est-il appelé à connaître ses plus belles années dans un proche avenir.

*      *      *

Petit lexique

• Cidre tranquille (ou plat) : Non effervescent, élaboré à partir de moût de pommes mûres pressées. Taux d’alcool de 1,5 % à 15 %.

• Cidre mousseux (ou effervescent, pétillant) : Fabriqué à partir de cidre tranquille auquel on ajoute du gaz carbonique, ou dont l’effervescence est obtenue par une seconde fermentation en bouteille (méthode champenoise ou traditionnelle) ou en cuve close (méthode Charmat ou classique, qui donne un cidre bouché ou sur lie). Taux d’alcool de 2 % à 12 %.

• Cidre de glace : S’obtient après fermentation du moût naturellement gelé par le froid hivernal (cryoconcentration) ou après avoir pressé les pommes cueillies gelées dans les arbres (cryoextraction). Dans les deux cas, le froid concentre les sucres et entraîne un goût fort singulier. Taux d’alcool de 7 % à 13 %.

• Cidre de feu : Élaboré à partir de moût dont les sucres sont concentrés par évaporation de l’eau grâce à la chaleur. Taux d’alcool de 9 % à 15 %.

• Cidre apéritif : Cidre titrant entre 15 % et 20 % après addition d’alcool neutre ou d’eau-de-vie de cidre, ou après une nouvelle fermentation.

Le cidre s’exporte

De plus en plus de cidres québécois sont exportés, comme le Cœur à tout, de Michel Jodoin, un cidre pétillant vendu depuis peu en Arizona. Deux leaders mondiaux du monde des alcools (le géant du pinot noir Boisset et les cognacs Camus) ont même chacun acquis des intérêts dans deux cidreries québécoises, les faisant bénéficier de leur réseau de distribution : aujourd’hui, La Face Cachée de la Pomme exporte dans 25 pays et le Domaine Pinnacle dans 50.

Bélinda Togbévi, entrepreneure togolaise établie à Terrebonne, exporte annuellement dans son pays natal environ 3 000 bouteilles de La Face Cachée de la Pomme. « Là-bas, la classe moyenne est en train d’émerger, on fait moins d’enfants et on veut s’offrir les plaisirs de la vie à l’européenne, avec des produits originaux comme le cidre de glace québécois », dit-elle.

En fait, l’engouement est presque planétaire et les ventes de cidre explosent un peu partout : 8 % d’augmentation en Argentine, au Venezuela et au Brésil en 2011, 23 % la même année à Singapour, 50 % en 2011-2012 en Australie, 74 % en 2012 aux États-Unis…

Une indication géographique protégée

Des cidriculteurs hors du Québec ont commencé à faire du cidre de glace — parfois « d’inspiration québécoise », comme au Vermont —, mais certains apposent ce nom sur un produit qui ne le mérite pas toujours. Si tout se déroule comme prévu, une indication géographique protégée (qui s’apparente, au Québec, aux appellations d’origine contrôlée françaises, ou AOC) sera adoptée cet automne pour le cidre de glace québécois, et une première cuvée ainsi labellisée verra le jour en 2015. « C’est important pour protéger notre savoir-faire et renforcer notre crédibilité », estime François Pouliot. Seul l’agneau de Charlevoix bénéficie d’une « AOC québécoise » pour l’instant, mais le vin de glace du Québec devrait suivre sous peu.

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N-B des centaines de personnes aux funérailles d’un caporal de la GRC

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FREDERICTON – Des centaines de personnes ont rendu un dernier hommage au caporal de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) Ron Francis dans une église du Nouveau-Brunswick, vendredi.

La messe a combiné des rituels catholiques et autochtones, a indiqué le père Monte Peters, qui a présidé la cérémonie à l’église catholique Saint-Antoine.

Le défunt était vêtu de son uniforme rouge de la GRC.

M. Francis a ensuite été inhumé au cimetière catholique de Sainte-Anne.

L’ancien caporal de la GRC, âgé de 43 ans, a été retrouvé mort chez lui, dans la réserve autochtone Kingsclear, lundi. Les circonstances et la cause de son décès n’ont pas été dévoilées.

Ron Francis avait fait les manchettes l’an dernier parce qu’il dénonçait le fait de ne pas pouvoir fumer de la marijuana médicale tout en portant son uniforme. Il utilisait le cannabis pour adoucir les symptômes de stress post-traumatique.

En novembre, il avait rendu son uniforme sur ordre de ses supérieurs, en accusant la GRC et le gouvernement fédéral de ne pas en faire assez pour soutenir les agents souffrant de stress post-traumatique.

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L’exposition «Corps rebelles la beauté du geste

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Le Québec a beau être considéré comme une des plaques tournantes de la danse contemporaine, ses acteurs et leur travail demeurent assez peu connus du grand public.

Avec Corps rebelles, une exposition dite immersive, le Musée de la civilisation de Québec entend démystifier l’art chorégraphique.

Le parcours a en effet été conçu pour faire participer le visiteur au mouvement dansé, grâce entre autres à un atelier créé par la société de production multimédia Moment Factory, où chacun sera invité à entrer dans la danse…

Corps rebelles fait par ailleurs une place de choix aux figures de proue de la danse québécoise que sont Marie Chouinard, Louise Lecavalier, Margie Gillis et Daniel Léveillé, dont la création fait littéralement l’objet d’une enquête !

(Du 10 octobre 2014 au 27 septembre 2015)

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Clarification de l’exemption autochtone pour la chasse aux phoques

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OTTAWA – Le Canada et l’Union européenne (UE) ont clarifié les conditions de l’exemption autochtone pour l’importation de produits de la chasse aux phoques.

En 2010, les 28 pays membres de l’UE avaient décrété un embargo sur l’importation et la vente de viande, de fourrures et d’autres produits du phoque.

Le Canada avait contesté, en vain, cet embargo devant les instances de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En mai dernier, un comité d’appel de l’OMC a maintenu que cet embargo se justifie par des considérations d’ordre éthique sur le bien-être des animaux, tout en convenant que des exemptions à l’embargo n’ont pas été appliquées équitablement.

Vendredi, le gouvernement canadien a annoncé une déclaration conjointe du Canada et de l’UE.

On s’est entendu pour que les communautés autochtones canadiennes reçoivent le même traitement que les autres communautés autochtones quand vient le temps d’introduire des produits du phoque sur les marchés européens.

La déclaration prévoit que des non-autochtones pourront participer au traitement, à la fabrication et à la mise en marché des produits du phoque destinés au marché de l’UE à condition que ces produits proviennent de communautés autochtones canadiennes.

On met également sur pied un groupe d’experts qui sera en charge d’établir des arrangements administratifs nécessaires pour permettre aux produits du phoque provenant des communautés autochtones canadiennes d’accéder au marché de l’UE.

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Du bon usage des compressions

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Illustration : Getty Images

Il est impératif de rééquilibrer les finances publiques du Québec. Mais il faut se donner du temps pour réfléchir aux manières de mieux gérer l’État et pour les implanter.

Une bonne façon de saisir le problème des finances publiques du Québec est de considérer le graphique ci-contre. On y observe que, depuis 2006, les dépenses consolidées du gouvernement québécois ont augmenté de 37 %, mais que l’économie, source de ses revenus fiscaux, a progressé de 26 % seulement. D’où des déficits à répétition, un endettement accru et des hausses d’impôt pour compenser l’écart.

Comment donc expliquer que la croissance de l’économie ait été si faible et que les dépenses de l’État s’en soient détachées ?

L’économie a subi deux revers : la récession mondiale et la baisse démographique. La trajectoire de l’économie sur le graphique montre que la récession a freiné sa croissance en 2008 et 2009, et que la reprise a ensuite été décevante, ici comme ailleurs. La baisse démographique, elle, est toute récente. Avec plus de baby-boomers qui partent à la retraite et moins de jeunes qui les remplacent, notre économie avance forcément moins vite. L’effet est visible sur le graphique à partir de 2012.

Pourquoi, de leur côté, les dépenses ont-elles crû plus rapidement que l’économie depuis 2006 ? Ce n’est pas qu’elles se sont accélérées. Au contraire, elles ont progressé à peu près au même rythme de 2006 à 2013 que de 1998 à 2006.

Si elles n’ont pas ralenti en même temps que l’économie, c’est pour deux raisons. Au départ, nos ministres des Finances ont maintenu la croissance des dépenses afin de combattre la récession et de soutenir la reprise économique. D’où l’émergence des déficits en série. C’était la chose intelligente à faire dans les circonstances.

Ensuite, les dépenses en santé ont connu une croissance explosive, qui n’a été freinée que partiellement. De 2006 à 2013, hors de la santé et de l’éducation, les dépenses de programmes ont augmenté de 18 % seulement. C’est beaucoup moins que la hausse cumulative de 26 % du PIB. Pendant ce temps, en santé, elles grimpaient de 40 %. D’un secteur à l’autre, la croissance des dépenses a été extrêmement inégale.

Que faire maintenant ? Même si la reprise économique finit par arriver à maturité, la baisse démographique va se poursuivre. À moins d’un miracle, le taux de croissance de notre économie (inflation comprise) oscillera entre 3 % et 3,5 % par année dans l’avenir, plutôt qu’entre 4 % et 4,5 % comme dans les belles années de 1998 à 2006. Dans ce contexte, si nous voulons que le poids de la dette et de l’impôt diminue plutôt que de continuer à croître, il est impératif d’infléchir la trajectoire des dépenses gouvernementales et de rééquilibrer le budget.

Mais à quel rythme devrions-nous comprimer les dépenses ? On peut comprendre que le gouvernement soit pressé d’agir, afin d’en finir au plus tôt avec les mauvaises nouvelles. La tentation politique est grande de procéder à des compressions de plusieurs milliards à court terme.

Mais cela nous ferait courir plusieurs risques. Le risque de tout rater politiquement, à cause de la vive résistance des secteurs qui ont déjà subi de fortes restrictions dans les années récentes. Le risque d’une nouvelle récession, si on retire des milliards de dollars de l’économie tout d’un coup. Le risque d’un chaos administratif, si on multiplie les changements à toute vitesse. Et le risque de manquer de temps pour repenser et transformer l’organisation de notre système de santé.

Quelque chose me dit que la patience et la persévérance auraient bien meilleur goût que la précipitation.

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Problèmes à l’horizon : les dépenses du gouvernement ont crû de 37 % depuis 2006, alors que l’économie n’a progressé que de 26 %. (Les dépenses du gouvernement excluent les charges d’intérêt sur la dette.)

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Stephen Harper  un dernier tour de piste 

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Photo © Sean Kilpatrick / La Presse Canadienne

Si la tendance se maintient, Stephen Harper se lancera dans une quatrième campagne à titre de premier ministre sortant. Mais même s’il gagne, ses jours pourraient être comptés dès le lendemain du vote. (Photo © Sean Kilpatrick / La Presse Canadienne)

Travailler sur une colline du Parlement, c’est comme vivre dans une ruche. À Ottawa, cet automne, la rentrée fédérale a été pré­cédée par le bourdonnement qui augure habituellement un grand événement.

Quelques heures avant la reprise des travaux à la Chambre des communes, le cabinet du premier ministre a annoncé que Stephen Harper prononcerait un discours devant des partisans dans une salle située à quelques coins de rue du parlement.

Le moulin à rumeurs s’est mis à tourner à la vitesse grand V. L’idée que Stephen Harper allait peut-être annoncer son départ de la politique s’est répandue d’un bout à l’autre de la Colline comme une traînée de poudre.

Partira, partira pas ? Impossible, ce matin-là, dans la capitale fédérale, d’échapper aux suppositions quant aux intentions du premier ministre.

À la place d’une démission, les députés du gouvernement et leurs attachés politiques ont finalement eu droit à un avant-goût du discours électoral que leur chef entend marteler d’ici le scrutin de 2015.

À moins qu’il ne veuille jouer un mauvais tour à son parti, tout indique que Stephen Harper sera de nouveau sur les rangs l’an prochain.

Pierre Trudeau et Brian Mul­roney avaient tous les deux démissionné sur le tard, alors que leurs gouvernements respectifs avaient déjà entamé la dernière année d’un mandat de cinq ans. Mais le passage, en catastrophe, du flambeau à un successeur a rapidement été suivi, dans les deux cas, d’une cinglante défaite électorale.

S’il avait voulu partir dans des circonstances optimales pour les conservateurs, c’est le mois dernier qu’il aurait fallu que Stephen Harper annonce qu’il raccrochait ses patins. Désor­mais, chaque mois qui passe rend la transition vers un nouveau chef plus problématique.

Si la tendance se maintient, le premier ministre actuel se prépare donc à jouer son va-tout en prenant le risque d’une cinquième campagne comme chef conservateur et d’une quatrième comme premier ministre sortant.

Or, les quatrièmes mandats consécutifs sont chose rare en politique fédérale. Des provinces comme l’Ontario et la Colombie-Britannique ont récemment choisi de laisser les rênes du gouvernement entre les mains de partis qui avaient déjà trois mandats à leur actif. Mais dans les deux cas, l’arrivée de nouveaux chefs à la tête du parti formant le gouvernement a eu un effet déterminant sur l’électorat.

D’autre part, depuis qu’il est devenu chef du Parti conservateur, il y a 12 ans, Stephen Harper a amélioré le score de son parti à chaque élection. Mais depuis plus d’un an, au moins le quart de ceux qui ont voté Harper en 2011 disent aux sondeurs qu’ils n’ont pas l’intention de répéter l’expérience.

Parmi les électeurs qui avaient permis d’apporter la victoire aux conservateurs la dernière fois, il y avait une foule de sympathisants libéraux, déprimés par la campagne de Michael Ignatieff et surtout effarouchés par l’idée que la vague orange québécoise puisse déborder sur le reste du Canada et porter le NPD au pouvoir.

Ces électeurs sont rentrés au bercail depuis l’arrivée de Justin Trudeau comme chef. Et ils ont nettement moins peur du NPD après l’avoir vu jouer le rôle d’opposition officielle avec discipline et, surtout, modération.

D’ici le scrutin, les aspirants présumés à la succession de Stephen Harper vont se faire discrets, mais cela ne veut pas dire qu’ils vont se mettre « au neutre ».

Personne ne croit que Stephen Harper resterait à la barre d’un Parti conservateur recalé dans l’opposition l’an prochain. Rares également sont ceux qui pensent que le premier ministre serait partant pour un autre mandat minoritaire. Et presque tous les conservateurs sont convaincus que, même dans l’éventualité d’une victoire, la prochaine campagne sera la dernière du chef conservateur.

Si M. Harper remportait son pari de faire élire un autre gouvernement majoritaire, les plus ambitieux de ses députés commenceraient la veillée funèbre de son leadership dès le lendemain du vote.

Et si la tendance observée dans les sondages se maintient au cours de la prochaine campagne, la course à sa succession pourrait battre son plein avant la fin de l’an prochain.

Le scrutin de 2015, dont on prévoit qu’il sera mouvementé, pourrait bien mettre la table pour une période de grandes turbulences au fédéral.

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Québec rappelle TransCanada à l’ordre pour ses travaux à Cacouna

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MONTRÉAL – Le ministère québécois de l’Environnement rappelle TransCanada Pipelines à l’ordre: afin de pouvoir reprendre ses travaux à Cacouna, elle doit faire moins de bruit, pour ne pas nuire aux bélugas.

Le ministère a fait savoir vendredi que l’entreprise doit modifier ses méthodes de travail, sinon elle ne pourra recommencer ses sondages géotechniques dans le fleuve Saint-Laurent le 15 octobre.

Elle doit respecter le seuil de bruit établi à 120 décibels ou modifier d’une quelconque façon la zone d’exclusion où les mammifères marin ne peuvent pénétrer pour leur propre protection, précise le ministère. L’entreprise a respecté les seuils de bruit pour certains travaux mais d’autres ont excédé les normes.

TransCanada a indiqué avoir l’intention de soumettre de nouvelles propositions au ministère avant le 15 octobre, «afin de se conformer aux conditions entourant le niveau de bruit subaquatique», a-t-elle précisé dans une déclaration écrite transmise vendredi.

L’entreprise souligne que c’est elle qui a fourni au ministère les résultats des tests de bruit, tel qu’il était prévu dans le certificat d’autorisation accordé par Québec. «Avant d’avoir reçu l’avis de non-conformité du ministère, nous avions aussi proactivement augmenté notre zone d’exclusion des mammifères marins», a fait savoir le porte-parole Philippe Cannon.

Les travaux de forage exploratoire de l’entreprise albertaine sont arrêtés depuis qu’un tribunal a ordonné leur suspension jusqu’au 15 octobre, afin de protéger les bélugas.

L’injonction temporaire avait été demandée par des écologistes, soucieux de protéger ces animaux marins dans cette période, critique selon eux, pour les mères bélugas et leurs veaux. Ils l’ont obtenue le 23 septembre dernier.

TransCanada effectue ces travaux en vue de construire à Cacouna un terminal pétrolier pour y acheminer du pétrole des sables bitumineux de l’Ouest canadien.

Le ministère de l’Environnement indique avoir aussi émis vendredi un avis de non-conformité pour le transport maritime effectué par TransCanada dans le cadre des travaux.

Le certificat d’autorisation prévoyait que le déplacement de bateaux devait être peu fréquent et que le transport des équipes de forage devait être réalisé au moyen d’un seul navire. Or, il a été constaté que l’entreprise déplaçait son personnel à l’aide de trois bateaux.

Avant même l’émission de l’avis de non-conformité, l’entreprise avait proposé une nouvelle méthode de transport, à la satisfaction du ministère, précise celui-ci dans son communiqué.

Suite à l’émission des avis du ministère vendredi, des groupes environnementaux ont carrément exigé la révocation du certificat d’autorisation, même au-delà du 15 octobre.

Le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE), Greenpeace, Nature Québec, la Société nationale pour les Parcs Québec et la Fondation Rivières jugent que les actions de l’entreprise démontrent qu’elle improvise dans ce dossier. Ils estiment de plus que Québec facilite trop la vie à l’industrie pétrolière.

«Le gouvernement et le promoteur ne peuvent pas se permettre de jouer aux apprentis sorciers et de tester des nouvelles méthodes dans l’habitat essentiel d’une espèce en péril et de constater le dommage par après», soulignent-ils dans un communiqué.

Vu les résultats des tests de bruit, ils constatent que le dommage a déjà été causé.

«TransCanada a été pris en flagrant délit de ne pas avoir respecté une importante condition imposée par le ministère, a affirmé Patrick Bonin, de Greenpeace. Cette pétrolière a agi en cowboy.»

Injonction

TransCanada a l’intention de se battre contre la demande d’injonction permanente des groupes écologistes.

L’entreprise affirme qu’elle respecte l’injonction interlocutoire temporaire de la juge Claudine Roy qui lui ordonne de ne rien faire jusqu’au 15 octobre. «Le report des travaux jusqu’à cette date était une demande explicite des opposants qui sont d’avis que les bélugas auront alors quitté la zone», a souligné Philippe Cannon, porte-parole de TransCanada.

Mais la demande d’injonction permanente demeure une menace pour l’entreprise.

Pour s’en débarrasser, TransCanada a déposé le 1er octobre une requête en rejet de l’action, pour mettre un terme au dossier, de façon expéditive, avant même le procès.

«Nous avons déposé une requête en rejet dans laquelle nous demandons à la Cour de rejeter l’action des opposants étant donné la contradiction de leur position», a ajouté M. Cannon, qui semble ainsi faire référence au fait que les bélugas auront à ce moment quitté la zone des travaux, et qu’une injonction permanente ne sera alors pas nécessaire.

Le projet d’oléoduc Énergie Est de l’entreprise aboutirait notamment au port de Cacouna. L’équivalent d’environ un million de barils de pétrole brut serait quotidiennement transporté à travers cet oléoduc de quelque 4600 kilomètres en direction de raffineries et terminaux au Québec ainsi qu’au Nouveau-Brunswick.

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Nos cerveaux «pré-Internet

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Photo © Brian Howell / La Presse Canadienne

L’auteur Douglas Coupland a passé une année dans l’antre d’Alcatel-Lucent grâce à l’organisme sans but lucratif Writers in Residence, qui propose à des écrivains célèbres de documenter le fonctionnement d’institutions ou d’entreprises clés de l’époque. Les précédents reportages portaient sur l’aéroport d’Heathrow et la Banque mondiale. (Photo © Brian Howell / PC)

Un tronçon de rue fermé 3 mois plutôt que 12 parce qu’un nouveau logi­ciel a permis de mieux planifier les travaux. Hourra ! Des poubelles munies de capteurs qui indiquent leur poids et rendent plus efficace la collecte des ordures. Bravo !

Les innovations qui améliorent nos vies sont partout. Le premier logiciel a été mis au point par l’entreprise québécoise Worximity. Le second est déjà en usage à Barcelone.

Le numérique transforme le monde. Pour le meilleur, souvent. Pour le pire, parfois, lorsqu’on constate les atteintes à la vie privée et le bruit à l’occasion tonitruant des réseaux sociaux.

Mais comme l’écrit l’étonnant romancier vancouvérois Douglas Coupland dans son essai Kitten Clone, la nostalgie du XXe siècle ne nous mènera à rien.

Coupland — qui a donné au monde certains des romans les plus forts sur les répercussions d’Internet dans nos vies (Microserfs, JPod) — sait qu’il faut se méfier de ce réseau qui « ne dort jamais et parle de nous dans notre dos ».

Dans Kitten Clone, il invite le lecteur à pénétrer dans les coulisses du leader mondial des télécoms et des réseaux à haut débit Alcatel-Lucent, présent dans 130 pays. Le lecteur y découvre une entreprise qui est l’incarnation même de la nouvelle condition neuronale de l’Occident : transnationale, décentralisée, insatisfaite du présent, gavée d’information, souffrant en même temps d’un désir insatiable d’aller plus vite, plus loin…

Au terme de sa plongée chez Alcatel-Lucent, Coupland avoue « s’ennuyer de son cerveau pré-Internet », même s’il sait que nous n’avons pas d’autres options que de travailler à réussir nos vies désormais « numériques ».

Internet, dit-il, a colonisé non seulement la planète, mais aussi les cerveaux de ses usagers, en « refaisant toute l’installation électrique » de notre matière grise. Ce réseau a une grande capacité à homogénéiser la pensée d’une manière encore jamais vue dans l’histoire humaine. Une puissance utile si vous cherchez à mobiliser des gens pour en finir avec la misère, mais une puissance dangereuse si vous ne la maîtrisez plus !

Le monde devra se protéger des excès des puissances informatiques émergentes. Facebook, par exemple, contemple un projet du nom de DeepFace, qui lui permettra, grâce à des algorithmes complexes, de rechercher et d’identifier toutes les personnes qui, un jour ou l’autre, ont publié ou vu publiée une photographie d’elles-mêmes sur ce réseau. Coupland admettait récemment, dans une entrevue au Globe and Mail, que tout cela « lui donnait la chair de poule ».

Selon cet observateur critique de la société moderne, trop de gens sont encore en plein déni du monde numérique, ne voyant dans celui-ci qu’une mode dont il suffit de ne tenir aucun compte. Ils se trompent, dit-il. Nous devons tous en apprendre les rouages et travailler à l’influencer.

Les plus optimistes voient dans la génération des 18 ans et moins (les Z, comme on les appelle) la « we generation », la « génération tous unis ». Habiles avec les réseaux sociaux, ces jeunes pourraient utiliser leurs interconnexions pour agir, partager, changer le monde. On peut rêver. Chose certaine, ils seront en permanence « branchés » grâce à tous leurs appareils mobiles. Reste à voir ce qu’ils feront de toutes ces connexions.

Rien n’est encore joué… À nous de réussir le monde numérique.

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Monstres ordinaires

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Photo : Ruben Chase Carbo / Getty Images

Monstre des marais mi-reptile, mi-marsupial, le bunyip est la créature la plus terrifiante du folklore aborigène australien — la plus insaisissable aussi. Dans le deuxième roman de Louis Carmain, la bête sert de métaphore à la fois aux ambitions dévorantes et à la noirceur qui se terrent dans le cœur des hommes.

Timothée, reporter et photographe pour un magazine de voyage, est envoyé sur l’île de Bougainville, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec la mission de repérer l’épave d’une frégate japonaise disparue depuis 40 ans. « Pour trouver un tel fantôme, il vous faudrait faire partie d’un autre monde, pas de celui-ci, pas de la lumière mais de l’ombre », lui dit son guide.

Le passage à l’ombre se produit quand le reporter est pris en otage par un groupe de violents révolutionnaires retranchés au cœur de la jungle. « C’est le destin qui vous envoie », lui dit Pisin, le chef des guérilleros, qui offre de le conduire à l’épave en échange d’un photoreportage favorable à sa cause. « Et c’est l’horreur qui me reçoit », répond Timothée, pour qui collaborer avec Pisin équivaudrait à tacher ses mains de sang.

La force de Bunyip est de désamorcer, avec une patience de démineur, les arguments fallacieux qui valident le besoin des rebelles de surpasser l’ennemi en monstruosité et qui permettent à leur chef d’affirmer : « Avec la folie il y a, si je puis dire, toujours place à l’amélioration. » En dépit de ses principes, Timothée finira par vendre son âme au diable — pour l’épave d’abord, sorte de bunyip dont la découverte lui apportera la célébrité, et aussi pour l’amour de Viviane, une autre otage qui, elle, se laisse séduire par le relativisme moral de Pisin.

De tous les personnages du roman, celui de Viviane est le plus complexe. La jeune femme, une activiste engagée dans la sauvegarde d’un atoll menacé d’engloutissement par les changements climatiques, rejette sans peine son engagement pacifique pour embrasser la violence. Elle participe à une mission de représailles contre un village allié aux forces gouvernementales et, bien que le carnage l’effraie d’abord, elle finit par y voir une expression de sa nature profonde : « Tout ça, c’est moi. »

Viols, mutilations, tortures innommables : Louis Carmain décrit ces brutalités d’un ton prosaïque, presque terre à terre, qui en traduit non seulement la terrifiante banalité, mais aussi le pouvoir de faire taire les cons­ciences. Tant d’intelligence au service d’un texte est à saluer et place Bunyip parmi les romans importants de la rentrée.

C’est dans le même esprit que Ghayas Hachem a écrit son premier roman. Le narrateur de Play Boys, Ref’at, est un garçon de 12 ans qui grandit au milieu des combats, à Beyrouth. Avec son cousin, il invente des jeux de guerre élaborés, épie les voisines, fantasme en feuilletant de vieux numéros de Playboy. Mais surtout, il surveille les allées et venues de Cow-boy, un haut dirigeant des milices palestiniennes, et rêve de se joindre à ses combattants dans le sud du pays.

Dans cette ville divisée par la guerre civile, on devient un homme en tirant son premier coup de kalachnikov. Pour Ref’at, cependant, le rite initiatique sera beaucoup plus sanglant — et exigera qu’il tire 12 coups meurtriers. Comment un enfant devient-il un monstre ? Un monstre peut-il redevenir un enfant ? Voilà les questions troublantes auxquelles répond Play Boys, un roman parfaitement réussi qui dissèque le germe de la haine pour étouffer le mal à la racine.

livre-1

 

Bunyip
par Louis Carmain
L’Hexagone
256 p., 26,95 $

 

 

 

livre-2

 

Play Boys
par Ghayas Hachem
Boréal
218 p., 25,95 $

 

 

 

 

*     *     *

VITRINE DU LIVRE

livre-3

L’île mystérieuse

Le pôle maritime d’inaccessibilité, ou point Némo, est l’endroit de l’océan Pacifique le plus éloigné de toute terre — autant dire le bout du monde. Dans le nouveau roman de Jean-Marie Blas de Roblès, c’est le terme du voyage d’une bande d’aventuriers (un opiomane et sa secrétaire, une lady et sa fille comateuse, un enquêteur de la Lloyd’s et son majordome) partis à la recherche d’un diamant volé — voyage qui les mènera, par le Transsibérien, jusqu’à une île sortie tout droit de l’univers de Jules Verne. Une magnifique folie littéraire, qui, en rendant ainsi hommage au père de la science-fiction, donne des lettres de noblesse au rétrofuturisme steampunk.

(L’île du point Némo, par Jean-Marie Blas de Roblès, Zulma, 448 p., 37,95 $)

livre-4

Poids lourd

Experte des sujets difficiles, l’auteure d’Il faut qu’on parle de Kevin (sur les répercussions d’une tuerie dans une école) s’attaque maintenant à un mal en pleine expansion : l’obésité. Elle l’aborde par l’intermédiaire du combat que mène une femme pour sauver son frère d’une mort lente par suralimentation. Détresse psychologique, culpabilité, obsession des régimes, appétit inassouvissable qui dépasse amplement celui de l’estomac, défi de la modération dans une société d’abondance : jamais ce problème de taille n’a été aussi bien circonscrit.

(Big Brother, par Lionel Shriver, Belfond, 434 p., 34,95 $)

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Agropur la coop insatiable

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agropur

Le yogourt Iögo, c’est lui. La nouvelle image de Natrel, lui aussi. « Nos clients ne peuvent absorber qu’une quantité limitée de liquide par jour. On se bat pour une partie de leur estomac », dit Robert Coallier en souriant. – Photo : Martin Laprise

8 juillet : la coopérative québécoise Agropur achète les installations de transformation laitière de Sobeys dans l’Ouest canadien.

14 juillet : elle met la main sur les actifs laitiers de la coopérative Northumberland Dairy, au Nouveau-Brunswick.

22 juillet : elle absorbe Davisco, un transformateur laitier américain dont les revenus atteignent un milliard de dollars.

Début août, quand j’ai rencontré Robert Coallier, qui dirige Agropur depuis le début de 2012, je n’ai pu m’empêcher de lui confier que j’étais un peu déçu qu’aucune transaction n’ait été annoncée depuis 10 jours !

Depuis son arrivée, Agropur se déploie à toute vitesse. La coopérative a relancé la marque de fromage Oka, refait l’image du lait Natrel, lancé la marque de yogourt Iögo, entrepris la révision de ses processus d’administration et d’exploitation, annoncé la construction d’un nouveau siège social, mis en place un programme de leadership et porté une plus grande attention à ses coûts.

Le directeur général et chef de la direction du deuxième transformateur laitier à propriété québécoise (après Saputo) ne s’accorde pas trop de mérite pour ces acquisitions, qui feront bondir le chiffre d’affaires de la coop de 3,5 à 5,8 milliards de dollars. « Une entreprise, ce n’est pas juste une personne, dit-il. Il faut reconnaître le travail de toute l’équipe. L’humilité est une belle qualité. »

Robert Coallier, 54 ans, Montréalais d’origine, a une longue expérience. Il a été vice-président exécutif et chef de la direction financière chez Molson, puis président de sa filiale au Brésil. Le brasseur a englouti un milliard de dollars dans son aventure brésilienne avant de se départir de ses activités là-bas. Une expérience difficile. « C’était une excellente stratégie, mais nous n’avons pas acheté une entreprise assez solide pour nous installer dans ce pays », explique-t-il.

Cette déconvenue a précipité la fusion avec le brasseur américain Coors. Robert Coallier est alors nommé « chef global du développement » de Molson-Coors. Il quitte cette société quelques mois plus tard.

Puis, il agit à titre de chef de la direction financière pour le détaillant Dollarama, où il met en place des processus et des systèmes de gestion qui ont permis de passer d’un style de gestion familiale à celui d’une entreprise inscrite en Bourse.

Comme pour la bière, le marché du lait est très concurrentiel. Il faut innover sans cesse pour séduire les consommateurs. Voilà pourquoi il y a tant de variétés, de saveurs ou de produits particuliers, comme le lait biologique. « Nos clients ne peuvent absorber qu’une quantité limitée de liquide par jour. On se bat pour une partie de leur estomac », dit Robert Coallier en souriant.

Agropur se bat aussi contre des concurrents, comme Saputo et Lactantia. Pour assurer sa pérennité — ce qui compte le plus pour les 3 554 producteurs propriétaires de la coopérative —, elle doit devenir un important acteur mondial. C’est la destinée de cette entreprise, créée en 1938 et bâtie grâce à 130 acquisitions réalisées au fil des ans. Il y en aura encore d’autres pour s’assurer que ses clients canadiens, les Loblaw et Sobeys, puissent être approvisionnés partout au pays, ou afin de satisfaire des clients, comme Kraft, pour lesquels Agropur est un grand fournisseur de fromages.

La croissance permet aussi de bâtir une expertise et d’innover davantage. « Avec l’acquisition de Davisco, nous aurons une empreinte plus forte sur le marché américain », dit Robert Coallier. Agropur profitera aussi de l’expertise de Davisco dans l’exportation pour développer de nouveaux marchés, comme la Chine.

Robert Coallier appelle cela « la beauté des vraies synergies ». « Pas celles qui consistent à effectuer des coupes et à rationaliser les équipements, mais celles où on ajoute des marchés, des talents et des expertises complémentaires. »

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Cas suspect d’Ebola en Abitibi les autorités ne prennent aucun risque

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MONTRÉAL – Les autorités de santé publique d’Abitibi-Témiscamingue n’ont pris aucune chance avec un patient qui s’est présenté jeudi dans un établissement de santé avec des symptômes qui pourraient s’apparenter au virus Ebola.

La Direction de la santé publique (DSP) régionale, qui ne veut donner aucune information sur l’identité, le sexe du patient et l’endroit où il a été hospitalisé, estime toutefois qu’il s’agit d’un cas à faible risque.

«Je ne suis pas inquiet», a déclaré d’emblée à La Presse Canadienne le docteur Éric Lampron-Goulet, de la DSP.

«Le risque que la personne ait réellement l’Ebola est considéré comme très faible, autant au niveau de l’histoire clinique qu’au niveau du contact que la personne a eu et qui la met potentiellement à risque. Ces deux facteurs nous disent que cela pourrait être compatible avec l’Ebola, mais que c’est à faible risque», a-t-il précisé.

La personne a aussitôt été placée en isolement dans ce que l’on appelle une «chambre à pression négative» dotée d’un sas, où elle ne peut avoir de contact physique ou aérien avec qui que ce soit, et le personnel traitant est aussi soumis à un protocole très strict.

«Le personnel porte un masque et la visière, un habit complet de protection», a expliqué le spécialiste en santé publique et en médecine préventive, ajoutant que l’on retrouve de telles installations dans tous les hôpitaux d’Abitibi-Témiscamingue.

Le docteur Lampron-Goulet a précisé que le patient n’a pas voyagé lui-même dans un des pays à risque (Liberia, Sierra Leone et Guinée), mais qu’il a eu un contact avec une personne qui y avait séjourné.

«La personne a eu un contact qui pourrait nous faire penser à un cas d’Ebola, mais par contre, de ce qu’on sait sur le contact, le risque est faible.»

Des analyses de laboratoire visant à déterminer s’il s’agit du foudroyant virus africain ont été demandées tant au laboratoire de santé publique du Québec qu’au laboratoire national de santé publique de Winnipeg et les résultats seront connus d’ici la fin de la journée, ce samedi.

Les personnes qui ont été en contact avec le ou la patiente ont également été rejointes mais se sont fait dire de ne pas s’inquiéter car les autorités insistent sur le fait que leur niveau de suspicion est faible. Ces personnes ont simplement été avisées de prendre leur température deux fois par jour et de rapporter toute anomalie.

D’ailleurs, même si elle devait atteinte, la personne hospitalisée ne représenterait pas une menace, du moins pour l’instant, précise le docteur Lampron-Goulet.

«Le risque de transmission est élevé lorsque la personne est décédée ou proche du décès. Le risque de transmission, si jamais la maladie était confirmée, est encore très faible», a-t-il dit.

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Régie du logement des greffiers spéciaux pour réduire les délais d’audition

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QUÉBEC – Quatre nouveaux greffiers spéciaux se joignent à la Régie du logement pour dégager le goulot d’étranglement et réduire les délais d’audience.

Ces greffiers supplémentaires entendront toutes les demandes non contestées de recouvrement de loyer et de résiliation de bail pour non-paiement présentées sur les territoires de Montréal, Laval et Longueuil.

Le renfort vise à réduire les délais d’audience des autres causes civiles et, par conséquent, d’en faire entendre davantage par les régisseurs, a indiqué vendredi le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau.

Le délai moyen actuel pour qu’une cause civile générale soit entendue devant la Régie _ pour déguerpissement, vandalisme, etc _ est de 21 mois.

Nommés par le ministre le 8 septembre dernier, les nouveaux greffiers spéciaux viennent s’ajouter aux 42 régisseurs de la Régie et aux quatre greffiers spéciaux qui entendent exclusivement les causes en fixation de loyer.

L’aide apportée par les nouveaux greffiers permettra à la Régie d’entendre 2300 causes de plus par an, espère M. Moreau.

L’ajout de personnel se fait à coût nul, a précisé le ministre, puisqu’il s’agit de quatre personnes qui étaient déjà à l’emploi du service juridique de la Régie du logement.

M. Moreau a annoncé une seconde mesure, inspirée celle-là d’une demande de Québec solidaire, destinée à mieux protéger les droits des locataires âgés et vulnérables.

Ainsi, la Régie du logement a revu sa définition de «causes civiles urgentes» de façon à entendre en priorité les causes visant les personnes âgées qui font face soit à une reprise de logement soit à une éviction.

La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) a réagi à l’annonce du ministre avec un enthousiasme prudent.

«C’est un petit geste qui va dans la bonne direction, mais c’est encore loin de la réforme souhaitée par les propriétaires», a déclaré le directeur affaires publiques de la CORPIQ, Hans Brouillette.

Selon lui, le gouvernement devra poser des gestes bien plus significatifs, notamment au niveau législatif, s’il veut véritablement désengorger la machine administrative et ramener le traitement des causes à des délais raisonnables.

M. Brouillette cite le dernier rapport annuel de la Régie du logement qui fait état de 26 000 causes civiles en attente et 8000 causes pour non-paiement de loyer.

«Un bail dure un an, en moyenne. Ça n’a pas de bon sens que des causes dépassent une année, pour nous c’est une aberration. Toutes ces causes devraient être entendues et exécutables (à l’intérieur d’un an)», a-t-il dit.

Quant à la priorité donnée aux causes touchant les aînés menacés d’éviction, la CORPIQ considère que par souci d’équité, le même traitement devrait être accordé au bénéfice d’une personne âgée pour qui le logement serait repris.

De son côté, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) reproche au ministre Moreau d’avoir «cédé aux demandes des lobbies de propriétaires».

Selon un porte-parole, André Trépanier, le gouvernement aurait dû plutôt s’attaquer «aux interminables délais que vivent les locataires quand leur logement est infesté de punaises, de moisissure».

Le RCLALQ estime que la nomination des nouveaux greffiers spéciaux qui entendront certaines demandes en recouvrement de loyer aura pour effet «de jeter plus rapidement les locataires à la rue».

Quant à elle, la coporte-parole de Québec solidaire, Françoise David, accueille «avec ouverture» les nouvelles mesures de réduction des délais, mais ajoute que du chemin reste à faire pour limiter le plus possible les évictions de personnes aînées vulnérables de leur logement.

«Il s’agit bien sûr d’un pas dans la bonne direction, mais la question n’est pas pour autant réglée. Bien sûr, les personnes aînées contestant leur éviction obtiendront des réponses plus rapidement de la Régie du logement, ce qui réduira l’attente et par le fait même l’angoisse qui l’accompagne. Cependant, le problème reste entier quant à la réduction du nombre d’évictions», a déclaré Mme David dans un communiqué.

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La récipiendaire du prix Nobel de la paix en visite au Canada à la fin du mois

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OTTAWA – Malala Yousafzai, récipiendaire du prix Nobel de la paix 2014, sera en visite au Canada le 22 octobre, a annoncé vendredi le premier ministre Stephen Harper.

La militante pakistanaise de 17 ans recevra alors la citoyenneté honoraire canadienne. M. Harper avait fait cette promesse dans le discours du Trône l’année dernière.

La jeune Malala a reçu une balle dans la tête tirée par un taliban il y a deux ans lorsqu’elle revenait de l’école au Pakistan. Elle a survécu à ses blessures et a repris de plus belle son combat pour le droit à l’éducation des jeunes filles.

Il s’agit de la sixième personne à recevoir la citoyenneté honoraire canadienne.

L’Indien Kailash Satyarthi a aussi été récompensé du prix Nobel de la paix vendredi.

Le premier ministre Harper a salué l’engagement des deux récipiendaires.

«Je souhaite féliciter Malala, qui a été nommée citoyenne canadienne honoraire le 16 octobre 2013, de même que M. Satyarthi, pour le formidable travail qu’ils accomplissent pour l’humanité, pour leurs efforts inlassables en faveur des droits des enfants et pour avoir su attirer l’attention du monde entier sur les causes qui leur tiennent à cœur», a souligné le premier ministre dans un communiqué.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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