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Trois minutes de vie après la mort

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Photo : Getty Images

«Il y a bien une vie après la mort !» La nouvelle de la semaine est tout simplement formidable. Une anthropologue a même confié à Mario Dumont, à TVA, que cela «confirmait ses expériences personnelles» et que nous avions maintenant «des évidences médicales» de cette réalité. Enfin.
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«Il y a véritablement quelque chose qui se passe». La prochaine étape serait de trouver l’explication, qui pourrait être liée à «l’existence d’une âme». Ah bon.

En fait, c’est quasiment scandaleux du point de vue de la rigueur scientifique. Mais restons aimables, puisque cela témoigne surtout du désir intense qui nous anime de nier la mort, à laquelle nous serons confrontés un jour ou l’autre — le plus tard possible, bien entendu.

Une étude controversée

L’étude en question, réalisée par le chercheur Sam Parnia (qui s’intéresse aux expériences de mort imminente depuis longtemps), a été très largement publicisée cette semaine. Ce qui n’est pas surprenant, puisque ce chercheur quelque peu controversé est souvent considéré comme un militant de la «cause» de la vie après la mort — ce qui oblige à rester sur ses gardes quand on parcourt ses travaux.

Il faut vraiment avoir l’imagination fertile pour penser que son étude supporte l’hypothèse hasardeuse de la «vie après la mort». Et ce, pour une foule de raisons.

D’abord, parce que la question principale posée aux patients réanimés était elle-même suggestive : «Vous souvenez-vous de quelque chose qui soit arrivé pendant que vous étiez inconscient ?» C’est une question susceptible de conduire à une idée préconçue.

Ensuite, parce qu’il ne s’agissait pas de «morts», mais de patients en arrêt cardiaque chez qui on pratiquait une réanimation cardiorespiratoire sous forme de massage cardiaque et ventilation.

Cela n’avait donc rien à voir avec la mort du cerveau : non seulement y a-t-il toujours un flot cérébral chez les patients qui survivent à un arrêt cardiaque — justement grâce aux manœuvres de réanimation —, mais il y a une certaine activité.

J’ai même déjà vu des patients ouvrir les yeux et me saisir les mains parce que je leur faisais mal en enfonçant leurs côtes ! C’est assez impressionnant, mais cela témoigne surtout du fait que, justement, on ne parle pas du cerveau d’un «mort».

Les cerveaux n’étaient pas morts

Un cerveau, après trois minutes d’arrêt cardiaque durant lesquelles on pratique la réanimation, n’est donc pas «mort». Son fonctionnement est bien sûr compromis, et le patient est généralement inconscient.

C’est surtout l’activité du cortex cérébral (siège de la pensée, de la conscience et de l’interaction avec l’environnement) qui est gravement perturbée. Des mesures un peu grossières de l’activité cérébrale, comme un électroencéphalogramme de surface, ne montrent pas beaucoup d’influx nerveux.

Mais qu’en est-il des régions les plus profondes du cerveau — par exemple, le petit système limbique, gestionnaire des liens entre la mémoire et des émotions ? On n’en sait pas grand-chose. Pourtant, ces régions jouent un rôle clé dans la genèse et la fixation des souvenirs.

Oeuvre choisie par Ianik Marcil.

Œuvre choisie par Ianik Marcil.

Et justement, un cerveau dans un corps en arrêt cardiaque vit un stress majeur, consécutif à la diminution de l’apport oxygéné et glucosé, sources vitales de l’activité cérébrale. Mais ça ne veut pas dire qu’il s’éteint tout de suite. D’ailleurs, chez des rats (pour ce que ça vaut), on a observé, au contraire, une augmentation paradoxale de l’activité cérébrale dans les 30 secondes suivant un arrêt cardiaque.

Cette hausse paradoxale pourrait être le résultat (ce n’est qu’une hypothèse) du stress extrême vécu par l’organe physiologiquement menacé. Mais le lien avec une quelconque perception n’est évidemment pas démontré non plus, puisque les rats ne peuvent pas nous raconter si la lumière était blanche au bout du tunnel.

Le chercheur raconte aussi que ce patient aurait, durant trois minutes, des perceptions représentant sa propre réanimation vue d’en haut. Ce qui impliquerait, bien entendu, qu’il aurait survolé son corps et l’équipe de réanimation, un des thèmes favoris du chercheur.

Ce même patient rapporte également les «bruits» de sa réanimation, mais il faut savoir que l’audition est généralement le dernier sens à disparaître au moment d’une anesthésie générale.

Mais le protocole comporte un a priori majeur : le seul patient ayant eu de tels souvenirs durant la réanimation a fait l’objet d’une entrevue en profondeur — dont la structure n’est pas documentée — par l’auteur principal de l’étude ! Imaginez le risque de parti pris… Pourquoi ne pas avoir complété l’entrevue avec un assistant de recherche neutre ?

D’autres explications possibles

On fait donc vraiment dire n’importe quoi à cette étude, qui ne manque pourtant pas d’intérêt. Plusieurs hypothèses beaucoup plus simples qu’une «vie après la mort» peuvent en expliquer les résultats.

Peut-être que le cerveau demeure suffisamment actif durant une réanimation pour conserver une certaine perception — ou du moins fixer certains souvenirs de cette perception. Ce qui n’a rien à voir avec la vie après la mort.

Et si les souvenirs rapportés étaient simplement encodés durant les premières secondes de la réanimation, quand le cerveau est encore très actif, une fixation persistant ensuite sous forme de souvenirs et surgissant après le réveil du patient ? La temporalité réelle des perceptions du cerveau peut être déformée : c’est le cas quand on dort, par exemple.

Il est aussi fort possible que les changements physiologiques intenses et la montée d’adrénaline qui accompagnent l’arrêt cardiaque puissent causer de profondes distorsions perceptuelles, temporelles et spatiales, qui peuvent donner le change pour à peu près n’importe quel «phénomène» étrange.

Ou à rien : je n’ai d’ailleurs jamais rencontré de patient me racontant immédiatement ses aventures d’outre-tombe à la suite d’une réanimation réussie. Est-il possible qu’une partie de ces «souvenirs» se reconstruisent plus tard, par d’autres phénomènes — par exemple, la suggestion des proches ?

On peut quand même se poser la question suivante : d’où viennent ces images décrites par un certain nombre de réanimés ? La réponse est probablement bien simple et liée à des perceptions réelles provenant d’un cerveau soumis à un stress démesuré.

Quand de simples molécules, comme le LSD ou le THC, peuvent causer des distorsions spatio-temporelles profondes et des hallucinations, imaginez l’effet d’un arrêt subit de la perfusion sanguine, d’une montée d’adrénaline, d’une hypoxie et d’un arrêt de la livraison de glucose !

S’observer mourir puis revenir à la vie

Afin de prouver que l’âme pouvait survoler un corps en réanimation, le chercheur a aussi fait placer des formes géométriques dans les salles de réanimation, afin de voir si les patients réanimés pouvaient les avoir reconnues — un résultat qui aurait évidemment été spectaculaire.

Mais cette partie — attendue depuis longtemps — s’est aussi soldée par un échec : aucun des réanimés n’a vu les formes géométriques sur des tablettes collées au plafond des salles de réanimation, mais l’auteur s’en vante assez peu. Peut-être que les âmes ont boudé son protocole de recherche ou ont plutôt décidé d’aller prendre un thé avec un nuage de lait dans la salle de repos.

Lorsqu’on étudie scientifiquement un phénomène paranormal (pour aller au-delà des anecdotes), on ne trouve habituellement pas grand-chose d’intéressant. Ce n’est pas pour rien que la bourse de plusieurs millions de dollars offerte à New York pour tout phénomène paranormal démontrable n’a jamais été réclamée.

Et il faut savoir que l’expérience dissociative de survoler son corps n’est pas si rare, le cerveau étant souvent sujet à d’étonnantes distorsions perceptuelles. On l’observe non seulement de temps en temps chez des gens en parfaite santé, mais elle a aussi pu être reproduite en laboratoire, en utilisant diverses technologies visuelles et sensitives très peu ésotériques.

J’ai même un ami, un athlète, qui m’a rapporté que durant sa meilleure compétition à vie, il percevait qu’il flottait au-dessus de son corps qui s’activait efficacement sous lui. Des pratiques simples comme la méditation peuvent entraîner de telles perceptions.

Pourquoi croire à la vie après la mort ?

Mais une question fort intéressante demeure : pourquoi une majorité d’humains croient tout de même, depuis toujours, à une forme de vie après la mort ? Je soupçonne que c’est parce que ce genre de croyance est apaisante et que, par ailleurs — vous me direz que j’ai un a priori évolutionniste —, elle favorise la survie de l’espèce.

La croyance — en particulier religieuse — ne pourrait-elle pas être simplement une fonction biologique utile à la survie personnelle et collective, ce qui expliquerait pourquoi elle est si répandue ?

Comme j’en discutais l’autre jour avec mon ami Dominic Larose, urgentologue et ancien président des Sceptiques du Québec, il est quand même utile de croire en l’au-delà. D’une part, pour atténuer un peu l’angoisse trop forte de la mort. D’autre part, l’idée que la mort met tout simplement un terme à l’existence est tout de même un concept un peu déprimant, suffisamment pour empêcher de créer, de bâtir des maisons, de faire des enfants, de récolter les champs et d’organiser la société ; bref, d’effectuer un certain nombre de tâches importantes qui, indéniablement, ont aussi favorisé notre survie.

Ces croyances, organisées sous forme de religions cohérentes, permettent aussi de consolider le corps social, de soumettre les plus têtus, de mobiliser les foules, de calmer les inquiets et même de renflouer les coffres — toutes choses utiles pour que la société fonctionne bien. Mais dans le pire des cas, elles sont aussi utilisées par des politiciens habiles pour pousser à commettre les pires atrocités imaginables — brûler des sorcières, exterminer des peuples ou trancher des gorges, par exemple.

Comme nous avons tendance à percevoir ce qui confirme nos croyances — on appelle cela le biais de confirmation —, la nouvelle d’une étude montrant que le cerveau a des souvenirs de sa propre réanimation devient tout naturellement l’idée que la vie après la mort existe.

Trois minutes de vie éternelle

Que des patients aient eu peur, qu’ils aient eu des visions d’animaux ou de plantes, qu’ils aient vu de la lumière brillante, qu’ils aient ressenti de la violence ou des persécutions, qu’ils aient éprouvé un sentiment de déjà-vu, qu’ils aient été en contact avec leur famille ou qu’ils se soient souvenus de leur arrêt cardiaque, cela me dit simplement qu’il était temps de les ramener parmi nous et qu’il ne s’agissait pas de morts, mais bien de patients très malades.

Qu’un seul parmi tous ces patients ait perçu — selon le chercheur, qui l’a lui-même interviewé — quelque chose qui ressemblait à la réalité durant son arrêt cardiaque me dit que le hasard a pu jouer, qu’il n’était pas si comateux que les médecins le croyaient ou que son cerveau a simplement été affecté par un stress intense.

Enfin, qu’un cerveau ait vu et entendu des trucs bizarres durant trois minutes après l’arrêt cardiaque, cela ne nous dit pas grand-chose sur ce qu’il percevra durant les trois millénaires suivants. Ce qui est fâcheux, parce que l’éternité, c’est long — surtout vers la fin, comme disait Woody Allen.

Fondamentalement, vous savez ce que j’en pense ? Que ce qui donne justement de la valeur à la vie, c’est sa fragilité. Nul besoin d’une deuxième demie de jeu pour célébrer la première (1).

*

(1) Voici ce que je dis à mes enfants dans mon plus récent livre, Les acteurs ne savent pas mourirqui vous intéressera peut-être si vous vous posez des questions sur la mort réelle, telle que vécue tous les jours dans toutes les urgences du Québec :

«Continuez de grandir, de mûrir et d’espérer ; ne cessez jamais de lutter pour ce qui est juste ; donnez un sens à votre vie ; rendez-la digne d’être vécue ; réapprenez chaque jour ce que vous croyez déjà savoir. Et surtout, n’oubliez jamais de poser un regard ému sur ceux que vous aimez. Parce que demain, ils ne seront plus avec vous. Comme des poussières accrochées à une roue, ils s’en détacheront sans bruit. Il faut apprécier la vie dans cette fragilité, plus précieuse que toutes nos certitudes.»

Excusez l’auto-promo.

Les acteurs ne savent pas mourir. Récits d'un urgentologue. Préface de Guylaine Tremblay. Lux Éditeur. Maintenant en librairie.

Les acteurs ne savent pas mourir – Récits d’un urgentologue. Préface de Guylaine Tremblay. Lux Éditeur. Maintenant en librairie.

* * *

À propos d’Alain Vadeboncœur

Le docteur Alain Vadeboncœur est urgentologue et chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal. Professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal, où il enseigne, il participe aussi à des recherches sur le système de santé. Auteur, il a publié Privé de soins en 2012 et Les acteurs ne savent pas mourir en 2014. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter :@Vadeboncoeur_Al.

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Les avions canadiens participant à la mission en Irak seront basés au Koweït

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OTTAWA – Les chasseurs CF-18 et les avions de patrouille CP-140 Aurora qui participeront à la guerre contre le groupe armé État islamique en Irak seront basés au Koweït, mais on ignore encore à qui les responsables canadiens se rapporteront au quotidien dans le cadre de la campagne aérienne de la coalition internationale menée par les États-Unis.

En 2011, lorsque les avions canadiens ont pris part à des raids en Libye, ils se trouvaient dans une structure de commandement menée par l’OTAN et appuyée par les Nations unies. Ce n’est pas le cas dans la campagne actuelle contre le groupe État islamique.

La question de la chaîne de commandement a évolué quotidiennement depuis que le Parlement a donné son feu vert à la mission de combat plus tôt cette semaine, ont indiqué jeudi plusieurs sources au ministère de la Défense.

Le général Tom Lawson, chef d’état-major de la défense, prendra part à une rencontre de haut niveau la semaine prochaine avec des commandants militaires de la coalition, a appris La Presse Canadienne.

La conférence de deux jours à Washington, présidée par le chef d’état-major interarmées américain Martin Dempsey, doit préciser les détails d’une campagne terrestre subséquente pour chasser les combattants de l’État islamique des portions de territoires dont ils se sont emparés dans le nord de l’Irak.

L’espoir est que la rencontre puisse permettre de renforcer des questions de direction stratégique.

L’ultime reddition de comptes pour les CF-18 du Canada revient à M. Lawson et au gouvernement fédéral, mais le doute plane encore sur l’unité de commandement américaine qui déterminera à quelles missions prendront part les appareils canadiens.

Il reste aussi à déterminer la latitude qu’aura le commandant de détachement canadien sur la liste de cibles et si le Canada sera en mesure de se retirer de certaines opérations auxquelles il ne souhaite pas participer.

Une série de questions sur ces enjeux a été soumise à la Défense nationale, jeudi, mais le ministère n’a pas répondu dans l’immédiat.

Une entente sur le «statut des forces» a été conclue avec le Koweït, qui héberge déjà une plateforme d’approvisionnement pour l’armée canadienne.

La base au Koweït accueillera jusqu’à six avions chasseurs CF-18, deux avions de patrouille CP-140 Aurora et un avion de ravitaillement en vol C-150 Polaris.

Ces appareils ne pourront pas participer à des opérations aériennes dans le nord de l’Irak avant environ trois semaines.

Le critique néo-démocrate en matière de défense, Paul Dewar, s’est demandé pourquoi, vu ce délai, le gouvernement conservateur a décidé d’imposer un bâillon sur les débats aux Communes concernant la participation du Canada à cette guerre.

«Pourquoi les conservateurs ont utilisé l’urgence de la situation comme excuse pour couper court au débat sur l’Irak, alors qu’ils ne sont pas prêts à aller de l’avant?», a demandé M. Dewar.

Le ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson, a répondu que le débat aurait eu beau durer «30 ans», le NPD aurait toujours été contre, de toute façon.

Prenant la parole à Whitby, en Ontario, le premier ministre Stephen Harper a fait valoir l’importance de s’«élever au-dessus de la politique partisane» concernant ces enjeux.

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Quand Cheerios joue la carte de l’homoparentalité

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Fouineur
Le moins qu’on puisse dire, c’est que General Mills, le fabricant derrière les Cheerios (entre autres marques de céréales à déjeuner), a pris l’habitude de faire parler de lui — du moins, depuis quelque temps.

Ainsi, après une publicité présentant Gracie (une petite Américaine métissée) en compagnie de sa maman blanche et de son papa Noir — un message qui avait entraîné une avalanche de commentaires racistes, l’an dernier —, le voici qui revient avec une publicité mettant en vedette André et Jonathan, un couple homosexuel originaire de Montréal, en train de cajoler Raphaëlle, leur fille adoptive, devant un bol de Cheerios (version longue ci-dessous) :

«Étant donné que je suis homosexuel, j’étais convaincu que je ne pourrais jamais devenir père», y indique André.

«Si Raphaëlle a un problème [avec le fait d'avoir deux papas], ce ne sera pas de notre faute», renchérit son conjoint Jonathan, lequel ajoute : «Je n’ai pas tout le temps confiance en moi dans la vie, mais je sais au moins une chose : nous sommes de bons parents».

S’il a suscité quelques commentaires homophobes sur les réseaux sociaux et sur YouTube (où il a été vu plus de 280 000 fois en une semaine), le message publicitaire, diffusé exclusivement au Canada, génère jusqu’à présent une majorité de remarques positives de la part des internautes. «Je ne vais manger que des céréales Cheerios à partir de maintenant !» exprime notamment l’un d’entre eux.

«OK : la publicité est tire-larmes au possible, voire franchement cucul, mais elle n’en est pas moins bienvenue», commente de son côté Slate.

Le magazine français souligne par la même occasion que le Canada a ouvert — «sans heurts ni banderoles» — le mariage aux couples de même sexe dès 2005, devenant alors le troisième pays au monde, après les Pays-Bas (en 2001) et la Belgique (en 2003), à l’autoriser. [Quant à l'adoption, elle est ouverte aux couples homosexuels québécois depuis 2002, rappelle l'organisme Éducaloi.]

«On comprend pourquoi, sur le plateau de Laurent Ruquier, l’actrice québécoise Anne Dorval s’est dite “consternée” par les propos de [l'écrivain et journaliste] Éric Zemmour sur le mariage homosexuel», ajoute Slate, revenant ainsi sur une récente polémique qui a eu des échos autant en France qu’au Québec…

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Les évadés du Centre de détention de Québec sont reconnus coupables

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MONTRÉAL – Les évadés du Centre de détention de Québec, Serge Pomerleau, Yves Denis et Denis Lefebvre, ont été reconnus coupables d’une série d’accusations liées au trafic de drogue, complot et gangstérisme.

Le verdict est tombé, jeudi en après-midi, au tribunal à Québec.

Les six hommes et six femmes, qui composaient le jury, délibéraient depuis samedi dernier. Ils avaient rapidement manifesté le désir de réécouter le long témoignage d’un délateur, ce qui donnait à penser que le procès allait s’éterniser.

Pomerleau, Denis et Lefebvre ont cependant été reconnus coupable des cinq chefs d’accusations qui étaient portés contre eux.

Les trois accusés étaient à la tête d’un vaste réseau de drogue abitibien qui a été démantelé.

Ils avaient fait couler beaucoup d’encre, en juin dernier, lorsqu’ils avaient réalisé une évasion spectaculaire à bord d’un hélicoptère. Les forces de l’ordre avaient mis deux semaines à leur mettre le grappin dessus. Elles les avaient retrouvés à Montréal.

Les trois devront revenir devant la cour le 17 novembre pour les représentations sur sentence.

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Saccage de l’hôtel de ville de Montréal 13 autres personnes sont accusées

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MONTRÉAL – Des accusations ont été déposées à l’endroit de 13 autres employés municipaux, dont 11 pompiers, en lien avec le saccage de l’hôtel de ville de Montréal survenu dans la soirée du 18 août dernier.

Il s’agit, dans la majorité des cas, d’accusations criminelles pour attroupement illégal, méfait et voies de fait. Cela fait passer à 57 le nombre de personnes qui font face à des accusations dans ce dossier.

Le 2 octobre dernier, 44 employés de la Ville de Montréal avaient comparu au palais de justice pour des accusations criminelles en lien avec cette manifestation.

La suite des procédures est prévue pour le 27 novembre dans ce dossier.

Six pompiers ont également été congédiés et des sanctions allant d’une semaine à six mois de suspension sans solde ont été imposées à 57 autres employés, soit quatre cols blancs, sept cols bleus et 46 pompiers.

L’Association des pompiers de Montréal a par ailleurs lancé jeudi un appel au boycott des Jeux mondiaux policiers et pompiers qui doivent avoir lieu dans la métropole en 2017.

Elle estime qu’en «temps normal» quelque 10 000 athlètes policiers et pompiers des quatre coins du monde participent à cet événement.

Cette mesure vise à protester contre le projet de loi 3 sur la réforme des régimes de retraite des employés municipaux.

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M Bastien et les catégories de citoyens

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Photo: Peter McCabe/La Presse Canadienne

Photo: Peter McCabe/La Presse Canadienne

PolitiqueJ’ai lu, jeudi matin, le billet de mon collègue blogueur Frédéric Bastien, qui critique la décision rendue récemment par le juge Marc Paradis, de la Cour supérieure.

Celui-ci a condamné l’éditeur d’un magazine de Québec à payer des dommages de 7 000 dollars pour avoir publié des photos d’une femme voilée, de son conjoint et de leur enfant sans leur consentement.

M. Bastien saisit l’occasion pour dénoncer «l’idéologie antiraciste» qui sous-tendrait ce jugement «absurde».

Je me retiendrai d’écrire ici tout ce que je pense de ce texte, mais je soulèverai quand même les points suivants :

1) Avant de s’indigner de voir un juge déclarer que la publication d’une photo sans le consentement du sujet constitue une violation du droit à la vie privée, M. Bastien devrait lire le jugement en question, disponible ici. Il y apprendrait alors que la décision repose presque entièrement sur un précédent bien établi de la Cour suprême — le célèbre arrêt Aubry c. Éditions Vice-Versa — qui a même sa propre page Wikipédia.

M. Bastien sera peut-être rassuré d’apprendre que cette décision, qui date de 1998, mettait en cause la photo d’une jeune femme québécoise «de souche», assise sur un escalier extérieur sur la rue Sainte-Catherine, et que «l’idéologie antiraciste» n’avait pas le commencement d’un début de lien avec le raisonnement de la Cour dans cette affaire — ni dans celle qui nous occupe aujourd’hui.

2) M. Bastien semble par ailleurs considérer que la présence d’une femme voilée accompagnée de son conjoint et de leur enfant en poussette, au marché aux puces de Sainte-Foy, constitue un sujet d’intérêt public qui rendrait inapplicable le recours aux protections de la vie privée — incluant l’exigence d’obtenir le consentement d’une personne avant de publier sa photo.

Or, dans la mesure où peu d’activités sont plus banales et dépourvues d’intérêt qu’une visite au marché aux puces de Sainte-Foy, on se demande bien ce qui, en vertu des critères de M. Bastien, ne constitue pas un sujet d’intérêt public.

On devine la réponse : c’est la présence même d’une femme voilée qui est d’intérêt public, où qu’elle soit, et celle-ci ne devrait donc bénéficier d’aucune protection de sa vie privée. La conclusion est claire : ces protections ne bénéficient pas également à toutes les catégories de citoyens. Les Québécoises voilées, de même que leurs conjoint et enfants, n’ont donc pas les mêmes droits que les Québécoises non voilées. Les contours de l’idéologie anti-antiraciste prennent forme.

3) Si M. Bastien réfère à la décision du juge Paradis, ce n’est évidemment qu’à titre de prétexte pour se lancer dans une énième dénonciation du «gouvernement des juges», jérémiade populaire parmi les partisans de la Charte des valeurs. J’ai déjà écrit à propos de cette indignation populiste, et les extraits suivants apparaissent pertinents au cas qui nous occupe :

«Le mépris évident de M. Drainville et de ses acolytes envers le processus de contrôle judiciaire de sa loi cherchait précisément à remettre en cause l’héritage du libéralisme, pour revenir à un état politique antérieur où la majorité n’avait pas à s’embarrasser des droits et libertés protégées des individus. En l’absence de telles limites, rien ne s’oppose à l’ambition de l’État de régimenter les croyances religieuses ou politiques — incluant la possibilité d’interdire des pratiques religieuses ou culturelles minoritaires sans autre justification que le malaise anecdotique de la majorité.

Il s’agissait d’un retour assumé à une conception médiévale de la politique et de la démocratie, où l’enjeu n’était pas d’interdire ce qui est dangereux, dysfonctionnel, ou immoral, mais simplement d’interdire ce que «Nous» ne voulions pas voir, sans autre justification. Il s’agissait, autrement dit, d’ajuster la liberté des uns au malaise des autres.

Ainsi, les individus, plutôt que d’être libres jusqu’à preuve du contraire — preuve qui doit normalement satisfaire des critères rigoureux — se retrouvaient dépourvus de droits et de libertés, hormis ceux et celles que les aléas de la volonté majoritaire voulaient bien leur octroyer ou leur retirer, au gré de leurs préférences et leurs préjugés. C’est la définition même de la pensée antilibérale et de la dictature de majorité.

N’en déplaise à certains exaltés qui rêvent d’un retour au mob rule, les chartes des droits contraignent effectivement le fantasme d’une démocratie débridée et la pleine «liberté du peuple». Elles empêchent également les sociétés de répéter les graves erreurs du passé : totalitarisme, lynchages, génocides, politiques discriminatoires visant une race ou une religion minoritaire.

Loin de constituer une menace subversive pour l’humanité, les chartes des droits et libertés rendent explicite la frontière de la civilisation moderne en imposant des balises sécuritaires — presque conservatrices — issues d’expériences désastreuses. Les individus et les groupes qui choisiront de les rejeter devraient avoir, à l’avenir, le courage d’assumer publiquement leur régression politique.»

* * *

À propos de Jérôme Lussier

Jérôme Lussier est juriste et journaliste. Au cours des dernières années, il a notamment travaillé à Radio-Canada et tenu un blogue au journal Voir, en plus d’avoir été conseiller politique à la Coalition Avenir Québec. Il blogue sur les enjeux sociaux et politiques contemporains à L’actualité depuis 2013. On peut le suivre sur Twitter : @jeromelussier.

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Harper a politisé la mission militaire en Irak accuse un ex-ministre libéral

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OTTAWA – Un ancien ministre libéral fédéral affirme que son parti et le Nouveau Parti démocratique n’ont eu d’autre choix que de refuser d’appuyer la mission de combat canadienne contre les extrémistes islamistes en Irak.

Sergio Marchi, ministre du Commerce international sous Jean Chrétien et ancien ambassadeur à l’Organisation mondiale du commerce, a accusé jeudi le premier ministre Stephen Harper d’avoir coincé l’opposition dans une position intenable.

M. Marchi affirme que M. Harper a bloqué les demandes d’information venant de l’opposition et n’a même pas daigné informer les chefs des autres partis, comme le veut la coutume lorsque le pays s’engage sur le sentier de la guerre.

L’ex-ministre défend les libéraux après qu’un autre libéral, l’ex-ministre des Affaires étrangères Lloyd Axworthy, eut critiqué le Parti libéral du Canada pour ne pas avoir appuyé la mission et avoir tourné le dos à la doctrine de l’ONU sur la responsabilité de protéger.

Dans un discours prononcé à l’Université d’Ottawa, M. Marchi a affirmé que le débat sur la participation du Canada à la mission internationale en Irak était un autre exemple de la façon dont M. Harper a utilisé des questions de politique étrangère pour réaliser des gains politiques sur la scène canadienne.

Il croit par ailleurs que M. Harper a politisé les affaires internationales bien davantage que ne l’avaient fait les précédents premiers ministres libéraux et progressistes-conservateurs.

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Valeurs mobilières l’Île-du-Prince-Édouard se joint au projet fédéral

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OTTAWA – L’Île-du-Prince-Édouard s’est jointe à l’initiative fédérale en vue d’établir un organisme national de réglementation des valeurs mobilières, ce qui porte à cinq le nombre de provinces à avoir signé l’entente à cet effet.

Le ministère fédéral des Finances a annoncé jeudi que la province avait signé le protocole d’accord pour adhérer au régime coopératif en matière de réglementation des marchés de capitaux.

L’Île-du-Prince-Édouard suit ainsi la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick, qui ont indiqué en juillet qu’ils se joignaient à la Colombie-Britannique, l’Ontario et Ottawa pour mettre sur pied un organisme national.

Le Canada est le seul pays du G20 qui ne possède pas un tel organisme. Le ministère des Finances a précisé que les administrations participantes poursuivront leurs efforts conjoints pour encourager les provinces et les territoires non participants à se joindre au régime.

Le Québec et l’Alberta refusent fermement d’adhérer à un organisme national de réglementation.

Dans le système actuel, les 13 administrations au pays réglementent leur propre marché des valeurs mobilières, bien que toutes, sauf l’Ontario, appartiennent à un système de passeport en vertu duquel l’approbation par une commission permet essentiellement de s’inscrire dans une autre province.

En septembre, les partenaires ont publié, à des fins de consultations publiques, des ébauches de la législation provinciale uniforme sur les marchés des capitaux et de la législation fédérale complémentaire.

Un organisme commun de réglementation assurerait l’application d’un seul ensemble de règlements et il s’autofinancerait grâce à un barème de frais unique.

Ottawa souhaite depuis longtemps mettre sur pied un organisme national, mais la Cour suprême a indiqué en 2011 que la réglementation des valeurs mobilière relevait de la compétence des provinces. Le plus haut tribunal du pays a cependant laissé la porte ouverte à une collaboration fédérale-provinciale.

L’Ontario et la Colombie-Britannique ont lancé le projet, l’an dernier, en commençant à travailler avec Ottawa pour développer une législation fédérale complémentaire à celle des provinces au sujet de la réglementation des valeurs mobilières.

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La Cour d’appel accepte de se pencher sur la remise en liberté de Guy Turcotte

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MONTRÉAL – La Cour d’appel a accepté jeudi de réexaminer le jugement qui a permis à Guy Turcotte d’être remis en liberté dans l’attente de son second procès.

Quelques instants seulement après que les avocats eurent fini de présenter leurs arguments, la Cour a autorisé la demande d’appel du ministère public.

Les avocats de la Couronne et ceux de Guy Turcotte vont donc plaider sur le fond devant un banc de trois juges le 10 novembre prochain.

Le ministère public veut que Guy Turcotte attende derrière les barreaux la tenue de son procès, prévu pour septembre 2015.

L’ex-cardiologue a tué ses enfants, Olivier, 5 ans, et Anne-Sophie, 3 ans, en 2009.

Lors du premier procès fort médiatisé, un verdict de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux avait été rendu.

Par la suite, en novembre 2013, la Cour d’appel avait ordonné la tenue d’un nouveau procès et l’annulation du verdict avait entraîné la remise en état d’arrestation de Guy Turcotte.

Mais le juge André Vincent avait accepté, le 12 septembre dernier, de remettre l’homme en liberté dans l’attente du deuxième procès. En rendant sa décision, il avait déterminé que l’ex-cardiologue ne représentait plus un danger pour lui-même, pour son ex-conjointe Isabelle Gaston et pour la société en général.

Plaidant sa demande d’appel jeudi, la Couronne a fait valoir que le juge Vincent a erré en tranchant que la remise en liberté de l’homme ne minera pas la confiance du public envers la justice. Car selon le magistrat, un public bien informé des tenants et aboutissants de la cause ne serait pas choqué par cette décision.

Mais selon Me René Verret, l’avocat de la Couronne, il n’y qu’à lire dans les journaux les réactions des Québécois à la remise en liberté de Guy Turcotte pour comprendre que le public remet en question les lois et le système de justice.

«On ne peut pas rester sourd aux réactions du public», a-t-il ajouté.

«Selon nous, le juge a mis le seuil beaucoup trop haut», a poursuivi Me Verret. Il estime que le juge Vincent a évalué la confiance du public comme s’il était constitué d’avocats bien au fait de la loi, plutôt que de «personnes raisonnables».

Il a aussi argumenté qu’il y a un flou dans la jurisprudence sur cette notion de «confiance du public envers le système judiciaire» qui mériterait ainsi d’être clarifiée par la Cour d’appel.

Pour les avocats de Guy Turcotte, le jugement d’André Vincent ne comporte pas d’erreur dominante qui justifie de convoquer un banc de trois juges.

La décision peut déplaire à certains, mais une décision judiciaire de cette qualité ne mérite pas révision, a déclaré Me Pierre Poupart.

Malgré cela, la juge en chef de la Cour d’appel, Nicole Duval Hesler, a déclaré que les arguments du ministère public ont «un fondement raisonnable».

Elle a ainsi accédé à sa demande d’en appeler du jugement.

Jeudi, les avocats de Guy Turcotte n’ont pas voulu commenter la décision de la juge.

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Explosion dans une usine de granules de bois en C-B trois employés blessés

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BURNS LAKE, C.-B. – Trois employés d’une usine ont été blessés, jeudi, lors d’un incendie et d’une explosion survenus dans une usine de granules de bois dans le nord de la Colombie-Britannique.

Le président de Pinnacle Renewable Energy, Leroy Reitsma, a indiqué que l’incident s’était produit durant l’arrêt des machines pour leur entretien dans une installation située près du village de Burns Lake.

Selon M. Reitsma, un employé a subi des blessures graves et deux autres ont été blessés légèrement. Il n’était pas en mesure de donner des détails sur la nature de leurs blessures.

L’entreprise tente maintenant de déterminer la cause de l’incendie et de l’explosion, qui se sont produits dans une machine de séchage mise à l’arrêt au moment de l’incident.

L’industrie de transformation du bois est surveillée plus attentivement depuis deux explosions meurtrières dans des usines de Burns Lake et de Prince George, des incidents liés à la présence de poussière de bois inflammable.

M. Reitsma affirme qu’il est beaucoup trop tôt pour spéculer sur la cause de l’incident à l’usine de Pinnacle Renewable Energy. Il souligne toutefois que le fait que l’incendie et l’explosion se soient produits à l’intérieur d’une machine rend l’incident différent de ceux impliquant de la poussière de bois.

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Dans l’espoir de s’enrichir des malfaiteurs exploitent un créneau inusité

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MONTRÉAL – Certains criminels peuvent difficilement se faire reprocher de manquer d’imagination: ils dérobent non pas de l’argent ou des bijoux, mais bien de l’huile de cuisson usée.

De prime abord, l’idée peut sembler totalement saugrenue. Dans les faits, ce délit peut être drôlement payant. Ce détritus des restaurateurs vaut, en effet,son pesant d’or car il est possible de le transformer pour fabriquer entre autres du biocarburant.

Sans grande surprise, bien des individus peu scrupuleux ont su flairer la bonne affaire à travers les vapeurs de frites.

D’ailleurs, les policiers ont mené, jeudi matin, une opération pour arrêter six hommes et une femme, provenant soit de Montréal ou de Laval, qui auraient mis sur pied un véritable réseau pour récolter le précieux liquide.

Ces individus âgés de26 à 58 ans feront face à des accusations de vol et de complot pour vol.

Ils auraient eu à leur disposition une flotte de véhicules pour mener leurs opérations. Cinq camions équipés de réservoirs et de systèmes de pompage ont été saisis.

Les forces de l’ordre avaient amorcé leur enquête en lien avec ce dossier en mai dernier. Elles ont bon espoir de pouvoir éventuellement épingler deux autres suspects, un homme du secteur de Saint-Eustache, de 34 ans, et un Montréalais, de 29 ans.

Le sergent Gino Paré, qui est porte-parole pour la Sûreté du Québec, admet ouvertement «qu’au départ, quand on parle de ce qui a été volé, ça peut paraître drôle». Du même souffle, il précisenéanmoins «qu’il faut comprendre que l’impact a été considérable pour des compagnies» de récupération légitimes. Selon M. Paré, les plaignantes auraient vraisemblablement perdu de 750 000 $ à 1 million $ sur une base annuelle.

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Le NPD exige des comptes de Postes Canada

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OTTAWA – Le Nouveau Parti démocratique (NPD) demandera vendredi matin au vérificateur général du Canada de produire un rapport sur la situation financière de Postes Canada.

Le député Alain Giguère frappera à la porte de Michael Ferguson pour lui demander de devancer de cinq ans son examen des finances de la société d’État.

En théorie, le vérificateur général effectue cette analyse à tous les dix ans, mais le NPD compte invoquer l’urgence de la situation pour plaider sa cause.

Car selon M. Giguère, qui représente une circonscription déjà touchée par l’arrêt de la livraison à domicile, Postes Canada effectue actuellement des «changements majeurs» en les justifiant par la précarité de ses finances.

Il souhaite ainsi avoir un portrait clair de la situation.

«Il y a cinq ans, il (le vérificateur général) a fait un rapport. Un rapport excellent dans lequel il disait que Postes Canada notait une baisse vraiment importante du courrier, mais qu’il avait un plan d’investissement en conséquence», a soutenu le député néo-démocrate.

Il y avait en effet certains défis pour Postes Canada, mais le vérificateur général avait conclu que la société d’État était rentable et qu’elle le demeurerait grâce à son plan d’investissement, a ajouté M. Giguère.

Au cours des derniers mois, la société d’État a augmenté le prix des timbres et annoncé la disparition éventuelle de son service de livraison du courrier à domicile.

La suppression de ce service a créé un vide qu’une entreprise privée s’est empressée de combler.

La compagnie You Have Mail s’apprête en effet à lancer un service destiné aux clients qui vont perdre le courrier à domicile, comme l’a rapporté Radio-Canada en début de semaine.

Pour 20 $ par mois, des employés iront chercher les lettres et colis à la boîte postale communautaire et les livreront à domicile, selon les informations de Radio-Canada.

«C’est l’exemple typique d’un service à deux vitesses. Ceux qui ont de l’argent vont pouvoir continuer à avoir leur service à domicile», a fait valoir le député de Marc-Aurèle-Fortin, une circonscription située dans la couronne nord de Montréal.

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L’école du Saguenay qui fera des jaloux

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Cette année, au Séminaire de Chicoutimi, la plupart des semaines auront quatre jours. Cette école secondaire privée a réaménagé les journées pédagogiques en fonction des jours fériés, de façon à ce que les élèves soient en classe quatre jours sur cinq le plus souvent possible.

Une décision qui compte de nombreux avantages, estime Grant Baergen, directeur de l’établissement. Fini les congés de plusieurs jours créés par le jumelage d’une journée pédagogique, d’une fin de semaine et d’un jour férié, qui font que l’élève décroche complètement. « Cela permet aussi une plus grande flexibilité pour les activités parascolaires et pour les rencontres du personnel », dit-il.

En France, après avoir instauré la semaine de quatre jours au primaire, le ministère de l’Éducation nationale a abandonné l’idée, soutenant que ce système mettait trop de pression sur les jeunes.

Grant Baergen ne s’en inquiète pas : « Nous n’enlevons pas de congés ni ne rajoutons d’heures de classe. Nous réaménageons simplement les journées pédagogiques existantes. »

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Cachez cette athlète que je ne saurais voir

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Encerclez cette date sur votre calendrier. Le 25 août 2014, la jeune sensation du baseball amateur Mo’ne Davis, une lanceuse de 13 ans, a fait la une du magazine américain Sports Illustrated. Un événement au moins aussi remarquable que sa balle rapide de 112 km/h et que le blanchissage qu’elle a réussi dans un match de la série mondiale junior.

Remarquable pourquoi ? Parce que 1) Mo’ne Davis est une fille, 2) elle est montrée habillée, et 3) elle est présentée en train de pratiquer son sport.

Feuilletez l’ensemble des unes de Sports Illustrated pour l’année 2014. Vous y verrez une succession d’hommes aux allures de guerriers ou croqués dans le feu de l’action ; ici et là, quelques femmes souriantes qui ont l’air de n’avoir jamais sué ; des mannequins en monokini sur une plage. Et puis, comme égarée dans ce lot, Mo’ne Davis qui s’élance sur son monticule, les traits déformés par l’effort, comme une vraie de vraie athlète.

Une étude menée par deux sociologues de l’Université de Louisville, au Kentucky, confirme que des images comme celle-là sont rarissimes. Des femmes ont figuré sur à peine 5 % des couvertures du magazine de 2000 à 2011. Si on ne compte que les pages où elles occupaient une place prépondérante, excluant celles où elles étaient accessoires, anonymes ou complémentaires à une vedette masculine, on tombe à 2,5 %.

Mais le plus déconcertant, c’est que la situation ne s’est pas améliorée en 50 ans : elle a empiré ! De 1954 à 1965, les lecteurs de Sports Illustrated ont pu voir des femmes sur 12,6 % des premières pages. C’est deux fois et demie plus souvent qu’au cours des années 2000.

SportsIllustrated

En tenue de sport ou à moitié nues, les femmes font deux fois et demie moins souvent la une de Sports Illustrated qu’il y a 50 ans.

Par ailleurs, les athlètes féminines, quoique de plus en plus nombreuses et compétitives dans la « vraie vie », disparaissent aussi du petit écran. La place accordée aux sports féminins à la télé a atteint, en 2009, son plus bas niveau depuis au moins 20 ans, ne récoltant que 1,6 % du temps d’antenne des trois grands réseaux américains, selon un rapport de l’Université de Californie du Sud.

Force est de constater qu’à mesure que les femmes ont fait des gains sur à peu près tous les terrains depuis un demi-siècle, elles ont été peu à peu écartées de certains médias populaires. Ou alors elles n’y sont admises que sous une forme — celle d’un objet sexuel — qui neutralise tout ce qu’elles ont pu accomplir.

Prenez le magazine de culture populaire Rolling Stone, dont les unes, elles aussi, sont consacrées majoritairement à des hommes. Des sociologues de l’Université de Buffalo, dans l’État de New York, ont mesuré la « sexualisation » des pages couvertures des quatre dernières décennies, à l’aide d’un système de pointage de leur cru : 4 points pour une star en sous-vêtements, 3 points pour des jambes ouvertes, 2 pour une langue apparente ou un doigt dans la bouche, 2 pour un pantalon déboutonné, et ainsi de suite.

Au fil des ans, il est devenu presque impossible pour une actrice ou une musicienne de faire la une de cette publication sans que sa sexualité soit soulignée à traits de plus en plus grossiers. Dans les années 2000, 83 % des femmes en couverture étaient ainsi « sexualisées », contre 44 % dans les années 1960. Les hommes aussi se sont « sexifiés » avec le temps, mais jamais au même rythme : depuis 40 ans, la proportion d’images masculines de ce genre est passée de 11 % à 17 %.

Gender-RollingStone

Une autre tendance troublante ressort de leur analyse : les femmes ne sont pas seulement sexualisées à répétition, mais « pornographiées ». Les chercheuses ont créé une sous-catégorie « hypersexualisée » pour les images ayant obtenu le plus de points sur leur échelle — des photos particulièrement provocantes de vedettes presque nues, couchées dans un lit ou contorsionnées dans des positions lascives, voire simulant des actes sexuels. Si les hommes ne sont presque jamais présentés de la sorte (2 % seulement de leurs photos de unes tombent dans cette catégorie), pas moins de 61 % des femmes sont aujourd’hui montrées de cette façon en couverture de Rolling Stone. C’est-à-dire pas du tout comme des artistes dont les compétences ont pu leur valoir cet honneur. Mais comme des instruments de plaisir sexuel à la disposition de celui qui les consomme, en parfaite contradiction avec l’autonomie qu’elles ont conquise par ailleurs.

Que cela ne nous empêche pas de célébrer ses exploits… mais il faut bien se rendre à l’évidence : Mo’ne Davis n’est pas le symbole d’une progression irrémédiable vers une représentation équitable des sexes dans les médias de masse. Elle est une extraordinaire anomalie.

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Changements climatiques les compagnies énergétiques pourraient être poursuivies

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Les progrès constants de la recherche sur les causes des changements climatiques pourraient se traduire par une augmentation des poursuites civiles intentées contre les compagnies énergétiques, conclut une étude.

Selon le coauteur de l’étude, Michael Byers, professeur de droit à l’université de Colombie-Britannique, la science a maintenant démontré clairement que les changements climatiques sont causés par certains facteurs précis, et que ces changements causent des dommages. Cette «responsabilité juridique» étant établie, on peut alors envisager des poursuites civiles contre les entreprises jugées responsables, a-t-il résumé.

L’étude, publiée conjointement jeudi par le Centre canadien de politiques alternatives et le West Coast Environmental Law, vient alimenter un concept de plus en plus courant en droit environnemental, selon lequel les coûts associés aux changements climatiques pourraient être assumés par les compagnies qui contribuent à ce phénomène, en passant bien sûr par les tribunaux — comme on le fait de plus en plus avec le tabagisme et les cigarettiers.

Même s’il est difficile de lier un événement météorologique précis aux changements climatiques en général, les chercheurs peuvent de plus en plus évaluer les coûts de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Au Canada, la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie estime que les changements climatiques coûteront 5 milliards $ par année d’ici 2020.

Les scientifiques commencent aussi à identifier de façon de plus en plus précise les responsables de ce phénomène. Des études ont ainsi conclu que 90 entreprises privées et publiques sont responsables des deux tiers des émissions de dioxyde de carbone dans le monde de 1854 à 2010. De ce nombre, cinq entreprises sont canadiennes: Encana, Suncor, Canadian Natural Resources Ltd., Talisman et Husky.

Responsabilités croisées

Mais ce n’est pas si simple, préviennent d’autres chercheurs. Ainsi, Michael Gerrard, du Centre juridique en matière de changements climatiques à la faculté de droit de l’université Columbia, à New York, rappelle que les émissions ne sont pas produites que par les producteurs de combustibles fossiles: l’industrie automobile, les automobilistes eux-mêmes contribuent aussi aux changements climatiques. Comment, dans ce contexte, déterminer les responsabilités juridiques de chacun?

Aux États-Unis, quatre poursuites ont été intentées contre des entreprises pour obtenir des compensations, sans succès: les tribunaux ont à chaque fois conclu que c’est aux législateurs de régler la question.

Le professeur Byers soutient cependant que des jugements rendus dans d’autres pays pourraient ensuite être appliqués au Canada, comme on l’a déjà vu dans d’autres secteurs. Il a ainsi recensé une demi-douzaine de pays qui pourraient, en vertu de leur système judiciaire, intenter de telles poursuites — notamment le Japon, le Brésil, l’Afrique du Sud et Israël. Étant donné les milliards de dollars en jeu, il est certain que des avocats trouveront les juridictions prêtes à entendre ce genre de causes, a estimé le professeur Byers.

Mais des poursuites pourraient aussi être intentées ici même au Canada, comme en font foi les actions collectives contre les cigarettiers qui ont obtenu le feu vert des tribunaux dans plusieurs provinces, dont au Québec. Et il est aussi envisageable que les gouvernements, aux prises avec les coûts croissants liés aux changements climatiques, modifient leurs lois afin de pouvoir intenter des poursuites contre les producteurs d’énergies fossiles.

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Fécondation in vitro ADN sous microscope

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© Getty Images

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Dépister un défaut génétique dans un embryon créé par fécondation in vitro, avant qu’on l’implante dans l’utérus, pourrait se faire plus rapidement grâce à une percée réalisée à l’Université McGill.

Pour décrypter le génome de l’embryon, les professeurs Sabrina Leslie et Walter Reisner, en collaboration avec le Dr Rob Sladek, du Centre d’innovation Génome Québec, ont mis au point une technique d’imagerie qui permet d’observer des brins d’ADN sous un microscope à fluorescence. Les brins sont pressés délicatement dans des nanocanaux, ce qui permet de les étirer et de les rigidifier.

Avec les méthodes actuelles, les chercheurs introduisent les brins d’ADN dans les nanocanaux sous pression, ce qui les brise en fragments. La nouvelle technique réglera ce problème.

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L’ex-premier ministre de Terre-Neuve poursuit un journal en diffamation

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SAINT-JEAN, T.-N.-L. – L’ancien premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Danny Williams, poursuit en diffamation le quotidien «Telegram» de Saint-Jean.

Dans sa poursuite, il allègue qu’un éditorial publié le 19 septembre laisse faussement entendre qu’il a usé de son influence pour convaincre les conseillers municipaux de la ville de prendre une décision spécifique.

Au coeur de cette affaire se trouve la décision du conseil, prise à huis clos, de dépenser 700 000 $ sur deux ans pour couvrir les coûts de l’équipe de hockey de Saint-Jean, les IceCaps, afin qu’elle continue à jouer dans la ville.

M. Williams est le président et directeur général de cette équipe de la Ligue américaine de hockey, qui sert aussi de club-école aux Jets de Winnipeg.

L’éditorial en question, titré «Achat d’influence», a qualifié l’accord entre les IceCaps et le conseil municipal d’«entente de subvention locative» et affirmé que les IceCaps avaient fait des dons à la plupart des conseillers.

La déclaration judiciaire de Danny Williams contient des allégations qui n’ont pas été prouvées devant les tribunaux.

Steve Bartlett, rédacteur en chef du «Telegram», a refusé de commenter pendant que l’affaire est devant les tribunaux.

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Audition son expérimental

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Photo © Hôpital de Los Angeles pour enfants

Photo © Hôpital de Los Angeles pour enfants

Un jeune Montréalais né sans nerf auditif, Auguste Majkowski, a été l’un des premiers enfants sourds à bénéficier d’une intervention chirurgicale expérimentale, en Californie, pour retrouver l’audition. L’opération permet de contourner les nerfs auditifs endommagés ou manquants grâce à un implant. Concrètement, un microphone est placé juste derrière le pavillon de l’oreille. Il transmet les sons à un récepteur, placé sous la peau, qui les transforme en ondes électriques. Celles-ci sont dirigées vers le tronc cérébral grâce à des miniélectrodes.

Ce type d’intervention est réalisé depuis des années chez les patients qui ont perdu l’audition en raison de tumeurs, mais on ne le pratique pas encore au Canada pour les enfants en bonne santé. Il faudra quelques mois avant de déterminer si les résultats sont concluants.

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Procès de Magnotta le pathologiste n’a pas eu la tâche facile

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MONTRÉAL – Le jury au procès de Luka Rocco Magnotta pour le meurtre prémédité de l’étudiant chinois Jun Lin a commencé à entendre, jeudi, le témoignage du pathologiste qui a pratiqué l’autopsie.

Yann Dazé a précisé que sa tâche avait été difficile en raison du démembrement du corps, qui l’a forcé à réaliser l’autopsie en cinq jours non consécutifs.

M. Dazé a raconté que la police avait trouvé la majeure partie du corps en état de décomposition avancée dans les poubelles derrière l’immeuble où habitait Magnotta à Montréal. La tête, les pieds et les mains étaient cependant manquants.

Le pathologiste a également examiné des outils, retrouvés dans les ordures, qui auraient été utilisés lors du meurtre, notamment un couteau, un tournevis, un marteau, une petite scie électrique et des ciseaux. Ces outils auraient servi à asséner 73 blessures post-mortem au haut du corps, à l’abdomen et au dos.

La gorge aurait été tranchée alors que la victime était encore vivante, et le corps comportait des traces d’un médicament favorisant le sommeil, a-t-il précisé. M. Lin aurait par ailleurs encaissé tant de coups de marteau à la tête qu’il aurait été impossible d’en déterminer le nombre. Le pathologiste a fait savoir qu’il n’avait pas été en mesure d’établir si ces coups avaient été infligés avant ou après le décès de l’étudiant.

«Tous les vaisseaux sanguins du cou ont été sectionnés à l’aide d’une arme affûtée», a mentionné M. Dazé, qui ne s’est pas avancé sur l’arme utilisée dans ce cas. «C’est difficile à dire. Je ne pourrais pas être plus précis.»

Quant au démembrement, il se serait produit après la mort de M. Lin, a mentionné M. Dazé. Il y a eu des coupures, ainsi que des os brisés. Le pathologiste a par ailleurs laissé entendre qu’un marteau ou un objet similaire avait été employé pour fracasser les os afin de faciliter le découpage des membres, mains et pieds.

Le corps de la victime a finalement été séparé en un total de 10 parties. Le jury n’a regardé que des dessins, et non pas de véritables photos.

M. Dazé a par ailleurs souligné que si un couteau avait été employé pour trancher les tissus du cou, une scie ronde a sans doute été utilisée pour trancher la colonne vertébrale pour compléter la décapitation. Il s’agirait du même genre de scie qui est employée dans les laboratoires de médecine légale pour ouvrir les crânes.

Jeudi, toujours, le pathologiste a déclaré à la cour que le somnifère Temazepam et le Benadryl, un anti-allergène en vente libre, avaient été découverts dans le corps de Jun Lin. Un toxicologue devrait donner plus de détails à une date ultérieure.

L’accusé de 32 ans a plaidé non coupable à cinq accusations en lien avec le meurtre et le démembrement de l’étudiant chinois Jun Lin, en mai 2012, entre autres à celle d’avoir publié en ligne une vidéo semblant montrer le meurtre.

M. Dazé a dit ne pas avoir vu la vidéo en question parce qu’il savait qu’elle était liée à l’affaire et qu’il ne voulait pas que ses observations ne s’en trouvent teintées. Il a précisé jeudi qu’il n’était pas intéressé à regarder la vidéo de toute façon.

«Je vois assez de choses dégueulasses dans mon travail, je n’avais pas besoin d’en voir plus», a-t-il dit au jury.

M. Dazé a expliqué qu’il a été difficile de pratiquer l’autopsie en cinq journées séparées, parce que les pathologistes les font généralement toutes d’un coup et savent dès le départ ce qu’ils cherchent.

Lorsqu’il a commencé son travail, le 1er juin 2012, il avait devant lui la majeure partie du corps. La police avait trouvé dans une valise un torse, sectionné au niveau du cou, des épaules et des cuisses, de même que des bras et des jambes dans les poubelles.

M. Dazé a indiqué que le torse était tourné vers le haut et grouillait de vers. Il dit avoir trouvé un bout de papier sous le torse, mais que des fluides provenant des parties sectionnées avaient rendu la note illisible.

Le jury avait appris auparavant que les mains et les pieds de Jun Lin ont plus tard été retrouvés à Ottawa et Vancouver, tandis que la tête a été récupérée un mois plus tard dans un parc montréalais.

Magnotta a admis avoir commis les gestes qui lui sont reprochés, mais soutient ne pas être criminellement responsable pour cause d’aliénation mentale. La Couronne, elle, tente de démontrer que le meurtre de Jun Lin était planifié et délibéré.

Luka Rocco Magnotta fait face à des accusations de meurtre prémédité, de profanation de cadavre, de publication de matériel obscène sur Internet, de harcèlement criminel envers le premier ministre Stephen Harper et d’autres députés fédéraux, ainsi que d’envoi par la poste de matériel obscène et indécent.

Plus tôt jeudi, l’avocat de la défense, Luc Leclair, a continué de tenter de miner la crédibilité de l’Allemand qui avait accueilli Magnotta juste avant son arrestation en juin 2012 à Berlin. Il a mis l’accent sur les habitudes de consommation d’alcool de Frank Rubert, après avoir dévoilé le lourd dossier criminel du témoin.

En contre-interrogatoire, M. Rubert a admis avoir oublié certains des moments passés avec Magnotta parce qu’il était ivre pendant une bonne partie des quatre journées. Il a raconté avoir rencontré Magnotta sur un site de clavardage gai et que, bien qu’il ait été déçu par l’âge de l’accusé, ils avaient quand même passé quatre jours à magasiner, à manger et à fréquenter des bars gais.

Par le biais d’une interprète, M. Rubert a ajouté que Magnotta était arrivé à la gare d’autocars de Berlin sans bagages, avec quelques milliers d’euros en poche, en prétendant vouloir repartir à neuf après une rupture amoureuse.

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Aide médicale à mourir la question qui divise le Canada

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Photos © La Presse Canadienne

Le ministre fédéral de la Justice, Peter MacKay, songe à contester devant les tribunaux la loi québécoise «Mourir dans la dignité», portée par la députée péquiste Véronique Hivon. (Photos © La Presse Canadienne)

Blogue_mortLes ministres de la Santé de tout le pays auraient préféré éviter le sujet. L’aide médicale à mourir n’était pas inscrite à l’ordre du jour de leur sommet annuel, en octobre 2013, dans un chic hôtel du centre-ville de Toronto. « Ils avaient une attitude qui disait : j’aime mieux ne pas toucher à ça. Je les sentais embarrassés », raconte Réjean Hébert, présent à la rencontre à titre de ministre de la Santé du gouvernement de Pauline Marois.

Les ministres n’ont toutefois pas eu le choix.

Les politiciens des provinces et territoires ont rapidement compris que les questions des journalistes, à la fin de la rencontre, porteraient sur ce délicat dossier. Non seulement le Québec était à ce moment en pleine commission parlementaire sur son projet de loi 52 concernant les soins de fin de vie — surnommé « Mourir dans la dignité » —, mais le Canada anglais était également secoué par la vidéo posthume du Dr Donald Low, vedette de la lutte contre le SRAS à Toronto en 2003, décédé le 18 septembre 2013.

Lire aussi : «Dialogue avec la mort – Entrevue avec Alain Vadeboncœur»

Lire aussi : «Parlons de la fin»

Son cri du cœur pour le suicide assisté faisait les manchettes des médias. Affaibli par un cancer du cerveau, le visage déformé par la souffrance, le microbiologiste de 68 ans plaidait devant la caméra qu’il était temps de modifier les lois rendant illégale cette pratique, notamment le Code criminel — dont l’article 241 prescrit qu’aider quelqu’un à mourir est passible de 14 ans de prison. « Je suis frustré de ne pas pouvoir avoir le contrôle de ma propre vie, de ne pas pouvoir décider du moment où assez, c’est assez », disait le Dr Low.

Photo © F. Chartrand / La Presse Canadienne

Photo © F. Chartrand / La Presse Canadienne

Le député conservateur Steven Fletcher souhaite décriminaliser le suicide assisté.

À la hâte, les ministres de la Santé ont ajouté à l’ordre du jour de leur sommet un exposé informel du ministre Hébert sur la loi québécoise alors en préparation, afin de mieux comprendre le débat qui a eu cours pendant cinq ans au Québec. « Les ministres auraient voulu que le gouvernement fédéral porte ce dossier, qu’il soit pancanadien, parce que le Code criminel est de compétence fédérale, affirme Réjean Hébert. Mais là ils étaient poussés dans le dos par leur population et par une autre province, et ils n’avaient pas de réponses à offrir. »

Un an plus tard, rien n’a vraiment changé, même si la Loi concernant les soins de fin de vie a été adoptée par l’Assemblée nationale le 5 juin 2014 et qu’elle entrera en vigueur en 2015. Cette loi permettra à un patient dont la maladie incurable provoque des douleurs inapaisables de mettre fin à ses jours en suivant un protocole strict.

Aucune province n’a l’intention de suivre la voie du Québec. Le malaise et l’attentisme sont toujours de mise. Certaines (Terre-Neuve et le Nouveau-Brunswick) ont répondu sèchement à L’actualité que ce débat n’était pas une priorité, point à la ligne. La majorité des provinces consultées, sans nier l’importance du sujet, préfèrent attendre les suites de l’expérience québécoise avant de décider quoi que ce soit.

« On suit ça avec intérêt. C’est une réflexion que les Albertains doivent faire », soutient Matthew Grant, attaché de presse de Fred Horne, ministre de la Santé de l’Alberta. La province préfère toutefois insister auprès de ses citoyens pour qu’ils signent des « directives avancées », comme un testament biologique, afin de guider les médecins en cas de maladie grave. « Une étape plus simple », dit l’attaché de presse.

Un enjeu électoral en 2015

 

Dans les 26 circonscriptions les plus serrées à l’élection fédérale de 2011, 87 % des électeurs estiment aujourd’hui qu’au cours de la prochaine campagne les partis devraient accorder une priorité absolue à la question des soins aux aînés. «Les politiciens devraient en tenir compte», dit le Dr Louis Hugo Francescutti, de l’Association médicale canadienne (AMC), qui a commandé le sondage à la maison Nanos.

À Ottawa, c’est le silence depuis l’adoption de la loi québécoise. Le gouvernement Harper n’a pas l’intention d’ouvrir le dossier de l’aide médicale à mourir et refuse de dire s’il se joindra à la poursuite intentée en juillet dernier devant la Cour supérieure du Québec par le Collectif des médecins contre l’euthanasie et le réseau Vivre dans la dignité, qui souhaitent faire invalider la loi québécoise.

« Le sujet est délicat et divise les Canadiens. Le Code criminel interdit le suicide assisté et l’euthanasie afin de protéger les citoyens, y compris les plus vulnérables de notre société », affirme Clarissa Lamb, attachée de presse du ministre de la Justice du Canada, Peter MacKay.

Si Québec a mené sa réflexion sous l’angle de la santé et des soins de fin de vie, à Ottawa, le gouvernement estime que le dossier est avant tout juridique. La ministre de la Santé, Rona Ambrose, n’accorde pas d’entrevues à ce sujet.

Pourtant, le pays a un urgent besoin d’en débattre, selon le Dr Louis Hugo Francescutti, président sortant de l’Association médicale canadienne (AMC), qui a mené des consultations au pays l’hiver dernier afin de produire le rapport Les soins de fin de vie : un dialogue national, publié en juin. Les Canadiens ont assisté en grand nombre aux rencontres de l’AMC.

En matière de soins de fin de vie, les politiciens sont plus timides que leurs citoyens, dit le Dr Francescutti. « Les Canadiens n’ont pas peur d’en parler, au contraire ! »

Photo © D. Dyck / La Presse Canadienne

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Gloria Taylor (en fauteuil roulant) en compagnie de Lee Carter, dont la mère, Kay, était aussi atteinte d’une maladie dégénérative. La cause des deux femmes s’est rendue jusqu’en Cour suprême.

Une étude de l’Institut Enviro­nics révèle d’ailleurs que depuis 1992, au Canada, tous les sondages rendent compte d’un appui majoritaire au suicide assisté — les opinions favorables varient de 64 % à 71 %. Son plus récent sondage, paru au moment où les ministres de la Santé se réunissaient à Toronto, en octobre 2013, montre que 68 % des Canadiens jugent qu’une personne qui aide un malade gravement atteint à mettre fin à ses jours ne devrait pas être accusée au criminel. L’appui est le plus fort au Québec (79 %) et en Colombie-Britannique (76 %), alors qu’il est plus faible en Saskatchewan et au Manitoba (62 %).

Louis Hugo Francescutti qualifie de « tempête parfaite » le manque de soins palliatifs et le vieillissement de la population. « Les gens ont peur de mourir seuls, dans la douleur, et d’être un poids pour leur famille. Les baby-boomers ne veulent pas endurer ce que leurs parents ont enduré. Ils vont forcer un débat », dit-il, félicitant au passage le Québec pour son « courage politique ».

La Cour suprême du Canada pourrait forcer la main au gouvernement fédéral, puisqu’elle a accepté d’entendre en octobre la cause de Gloria Taylor et Kay Carter, toutes deux atteintes d’une maladie incurable. L’Association des droits et libertés civiles de la Colombie-Britannique réclame au nom de ces deux femmes aujourd’hui décédées le droit, pour les personnes gravement malades, de demander l’assistance médicale nécessaire pour mettre un terme à leur vie. Elle plaide que les lois criminelles canadiennes sont inconstitutionnelles.

C’est la première fois que le plus haut tribunal du pays accepte de se pencher sur le suicide assisté depuis l’affaire Sue Rodriguez, en 1993. À l’époque, dans une décision divisée — cinq contre quatre —, les juges avaient décidé que l’article 241 du Code criminel ne portait pas atteinte à la Charte canadienne des droits et libertés.

Photo © D. Dyck / La Presse Canadienne

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Les juges de la Cour suprême du Canada ont accepté de se pencher sur le suicide assisté. Leur décision est attendue en 2015.

La décision de la Cour suprême, attendue en 2015, « sera déterminante » dans la suite du débat, estime la députée néo-démocrate Françoise Boivin, porte-parole de son parti en matière de justice. Le plus haut tribunal pourrait donner des balises aux provinces ou encore forcer Ottawa à revoir le Code criminel. « C’est regrettable que les conservateurs refusent ce débat essentiel, dit-elle. On a vu avec la démarche québécoise qu’il y a une manière de bien mener cette réflexion. »

Depuis 2008, une douzaine de Canadiens se sont exilés en Suisse pour mettre fin à leurs souffrances légalement, selon une recension des autorités helvé­tiques. Une situation « absurde » aux yeux de Steven Fletcher, député conservateur fédéral du Manitoba, qui va à l’encontre de la position de son parti et souhaite un débat pancanadien sur les soins de fin de vie ainsi que la possibilité de mettre un terme à ses jours dans certaines circonstances.

L’ancien ministre Fletcher, le seul élu en fauteuil roulant de la Chambre des communes — il est devenu tétraplégique à la suite d’un accident de voiture, en 1996 —, a déposé deux projets de loi privés afin de décriminaliser le suicide assisté. Les chances que les députés en débattent avant les prochaines élections fédérales sont minces. N’empê­che, selon le député, la légalisation du suicide assisté est « inévitable » à long terme. « C’est ce que les Canadiens veulent, dit-il. Il faut les écouter. »

****

QUE DIT LA LOI QUÉBÉCOISE ?

Adoptée le 5 juin dernier, elle permet à une personne en fin de vie (dont la maladie est incurable et les souffrances inapaisables) de faire une demande d’aide médicale à mourir si elle est apte à consentir aux soins ou à les refuser. Le malade doit être assuré au sens de la Loi sur l’assurance maladie. Aucun touriste ne pourra utiliser la loi québécoise.

La loi garantit l’accès à des soins palliatifs dans toutes les régions du Québec. L’établissement de santé doit, pendant les quelques jours avant le décès, offrir une chambre que le patient est seul à occuper.

Le malade doit faire sa demande au cours d’entretiens différents avec un médecin, espacés dans un délai raisonnable. Le médecin devra s’assurer du caractère libre et éclairé du consentement et obtenir l’avis d’un second médecin.

La sédation mortelle sera administrée par un médecin. Ce n’est pas un suicide assisté.

Un médecin peut refuser d’aider un patient à mourir si cela va à l’encontre de ses convictions personnelles.

Une Commission sur les soins de fin de vie supervisera l’application de la loi et conseillera le gouvernement. Elle sera composée de 11 membres venant des milieux de la santé, des services sociaux et du droit. Le mandat des membres sera de cinq ans, renouvelable une seule fois.

La loi entrera en vigueur au plus tard le 10 décembre 2015.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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