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7 raisons d’entrer dans un studio photo à l’étranger la 2 un délire

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En voyage à l’étranger ? Pourquoi ne pas pousser les portes d’un studio photo ? Voici 7 raisons de le faire ! Cela va vous donne des idées… J’aime la photo de voyage.[...]

La suite de l'article sur mon blog ! (cliquer sur le titre en bleu )
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Blog de guilfouine - J28 - Samuel Antonio National Parc

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Blog de guilfouine - J+28 - Samuel Antonio National Parc
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La coalition contre l’État islamique a besoin de plus de surveillance aérienne

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OTTAWA – Les avions canadiens de patrouille Aurora CP-140 lourds mais fiables pourraient s’avérer de meilleur secours que les chasseurs pour une coalition internationale en besoin de surveillance dans le ciel de l’Irak.

La grande part du débat public, alors que le Canada plonge dans le combat contre le groupe État islamique, s’est attardée aux missions de bombardements des CF-18.

Mais le besoin pour plus de surveillance par les airs en Syrie et en Irak préoccupe les stratèges militaires américains et sera probablement un enjeu majeur au cours d’une rencontre de hauts commandants de la coalition la semaine prochaine à Washington.

Des experts de la défense affirment qu’une portion importante des capacités militaires de surveillance américaines est encore accaparée par les activités en Afghanistan, malgré l’urgence de la campagne contre l’État islamique.

Les avions canadiens de patrouille Aurora CP-140 lourds mais fiables pourraient s’avérer de meilleur secours que les chasseurs pour une coalition internationale en besoin de surveillance dans le ciel de l’Irak.

La grande part du débat public, alors que le Canada plonge dans le combat contre le groupe État islamique, s’est attardée aux missions de bombardements des CF-18.

Mais le besoin pour plus de surveillance par les airs en Syrie et en Irak préoccupe les stratèges militaires américains et sera probablement un enjeu majeur au cours d’une rencontre de hauts commandants de la coalition la semaine prochaine à Washington.

Des experts de la défense affirment qu’une portion importante des capacités militaires de surveillance américaines est encore accaparée par les activités en Afghanistan, malgré l’urgence de la campagne contre l’État islamique.

Les Aurora récemment mis à jour emploient une technologie de pointe qui leur permet d’identifier et de suivre des cibles sur un large périmètre.

Ces appareils avaient été mis à profit avec un impact significatif dans la campagne de raids en Libye il y a trois ans.

«Ce que vous recherchez, de ce que je perçois du développement de cette campagne aérienne, est une couverture persistante», a fait valoir le colonel à la retraite George Petrolekas, un ex-conseiller des anciens généraux Rick Hillier et Walt Natynczyk.

«Il y a de la reconnaissance de jour pour préparer les raids nocturnes, mais il n’y a pas suffisamment de drones ou d’avions pour maintenir une large couverture», a expliqué M. Petrolekas.

Avoir un portrait plus large des mouvements des combattants de l’État islamique aidera à ralentir et éventuellement à repousser leurs avancées, a exposé le major-général à la retraite Lew MacKenzie.

M. MacKenzie a fait valoir que plusieurs des cibles plus faciles, telles que les champs pétrolifères qui représentaient une source de revenus pour les extrémistes, ont déjà été éliminées par des frappes aériennes.

M. Petrolekas a souligné par ailleurs que les appareils canadiens sont interdits de vols en Syrie et restreints au territoire irakien, où les combats sont relativement circonscrits, ce qui signifie que les avions pourraient être en réserve jusqu’à ce qu’une quelconque campagne terrestre se mette en branle.

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Vancouver pourra démanteler un camp de tentes d’itinérants au centre-ville

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VANCOUVER – La Ville de Vancouver a remporté une victoire en cour lui permettant de commencer à chasser des centaines d’itinérants qui campent dans un parc au centre-ville.

L’agence responsable des parcs obtient l’injonction en Cour suprême de la Colombie-Britannique environ trois mois après que des centaines de tentes eurent été érigées dans le parc Oppenheimer, dans le quartier pauvre de Downtown Eastside.

L’injonction permet aux travailleurs de la Ville de démanteler les tentes et de nettoyer les lieux à partir de mercredi prochain, 22 h, si les campeurs ne quittent pas de leur propre chef.

La juge Jennifer Duncan s’est dite confiante de voir les autorités démanteler les installations dans l’ordre et le respect, soulignant que davantage de logements temporaires devaient être mis en place la semaine prochaine.

Le campement s’est mis en forme en juillet en guise de protestation par des itinérants déplorant le manque de logements abordables dans le secteur, bien que la Ville affirme qu’il y a assez d’endroits pour loger les campeurs et que les installations de tentes présentent trop de risques à la sécurité.

Des avocats pour le groupe militant Pivot Legal Society ont argué que les abris temporaires offerts par la Ville représentent une option pire que celle de dormir dans un parc, et que l’injonction n’accorde pas assez de temps aux campeurs pour trouver leur propre solution de rechange adéquate.

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Blog de cocogallylis - day work family

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Les détenus ne sont pas assez bien préparés à leur libération dit Sapers

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OTTAWA – Trop de détenus sont libérés avant d’être préparés adéquatement à leur retour au sein de la collectivité, a indiqué l’enquêteur correctionnel du Canada, Howard Sapers, dans son rapport annuel 2013-2014 rendu public mercredi.

Selon lui, de plus en plus de délinquants restent longtemps dans des pénitenciers à sécurité élevée, où l’accès aux programmes de réintégration est limité. La majorité d’entre eux retournent maintenant dans la collectivité dans le cadre d’une libération d’office aux deux tiers de la peine plutôt que dans le cadre d’une libération conditionnelle, ce qui signifie qu’ils ont droit à une supervision limitée — lorsqu’il y en a une.

M. Sapers soutient que la remise en liberté graduelle et structurée est moins coûteuse et plus fructueuse que les libérations directes sans période de supervision ou assorties d’une période de supervision limitée. Il ajoute qu’il n’est dans l’intérêt de personne de voir des délinquants retourner dans la collectivité en étant aigris par leur expérience d’incarcération sans avoir pu profiter de possibilités de changement positif.

Il recommande notamment que les centres correctionnels communautaires — où résident les délinquants en permission de sortie sans escorte, en semi-liberté ou en liberté conditionnelle totale — «disposent tous des ressources nécessaires, dont des infirmiers, des travailleurs sociaux et des psychologues, pour assurer aux délinquants l’accès à des services et à des soins adaptés à leurs besoins».

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Un juge approuve le plan de financement de la US Steel

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Un juge a approuvé le plan de la U.S. Steel pour financer ses activités canadiennes pendant que l’ancienne Stelco tente de s’entendre sur un compromis avec ses créanciers, sous la supervision de la cour.

Les avocats du syndicat des Métallos ont indiqué qu’ils ne s’opposeront pas à ce plan. La société mère établie à Pittsburgh accordera un financement de débiteur en possession de ses biens d’environ 185 millions $ afin de permettre à sa division canadienne de poursuivre ses activités au cours de la prochaine année.

Certains qui, comme le gouvernement de l’Ontario, s’étaient opposés à une première version de la proposition, ont exprimé leur accord sur le plan amendé.

Selon le ministre des Finances de l’Ontario, Charles Sousa, ce plan permettra de «stabiliser l’entreprise au cours de sa restructuration et protégera les intérêts des employés, des retraités et de la province». Il a ajouté que la province continuera de collaborer avec toutes les parties impliquées dans la restructuration de l’entreprise pour trouver des solutions justes et équitables pour tous.

Les avocats de l’entreprise ont dit au juge qu’il est dans l’intérêt de tous que ce plan soit approuvé.

La U.S. Steel Canada a cumulé une perte d’exploitation d’environ 2,4 milliards $ depuis 2009 et s’est placée sous la protection de la cour contre ses créanciers le 16 septembre. L’entreprise a indiqué qu’elle poursuivrait normalement ses activités tout en préparant et en mettant en place un plan de restructuration en vertu du processus prévu par la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Elle compte environ 2000 employés et plusieurs milliers de retraités.

Habituellement, une société protégée par la LACC tente d’obtenir des promesses de financement — un financement de débiteur en possession de ses biens — qui peut être utilisé pour payer les dépenses pendant le processus, qui peut s’étirer sur plusieurs mois, voire plusieurs années.

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Un meurtrier pourrait avoir été victime d’une erreur judiciaire en 1999

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HALIFAX – Des avocats qui ont déjà réussi à exonérer 18 Canadiens victimes d’erreurs judiciaires ont décidé de s’occuper du dossier d’un homme de la Nouvelle-Écosse condamné à la prison à vie il y a 15 ans pour le meurtre de son ex-copine.

L’Association in Defence of the Wrongfully Convicted, qui a défendu notamment le Franco-Ontarien Roméo Phillion, de même que Guy Paul Morin et David Milgaard, a indiqué mercredi qu’elle avait déposé l’an dernier une requête au ministère fédéral de la Justice pour rouvrir la cause de Glen Eugene Assoun. Or, le directeur du Groupe de la révision des condamnations criminelles au sein du ministère indique qu’après une évaluation préliminaire du dossier, complétée récemment, il pourrait s’agir effectivement d’un cas de déni de justice.

M. Assoun avait été reconnu coupable par un jury en Cour suprême de Nouvelle-Écosse, en septembre 1999, du meurtre non prémédité de Brenda Lee Anne Way, âgée de 28 ans. Le corps partiellement dénudé de la femme avait été découvert derrière un immeuble d’habitation de la région de Halifax le 12 novembre 1995. Elle avait été poignardée à six reprises, et sa gorge avait été tranchée.

M. Assoun, qui avait été arrêté plus de deux ans après en Colombie-Britannique, où il avait déménagé, a toujours clamé son innocence. Il avait renvoyé son avocat trois jours après le début des procédures, et assuré sa défense seul par la suite. Il a finalement été condamné à une peine de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 18 ans et demi. La Cour d’appel de Nouvelle-Écosse puis la Cour suprême du Canada ont ensuite tour à tour refusé de réexaminer la cause.

Le Groupe de la révision des condamnations criminelles est composé d’avocats qui assistent le ministre de la Justice pour les demandes de révision judiciaire. Le directeur, Kerry Scullion, a indiqué en entrevue d’Ottawa que son service allait maintenant passer le dossier au peigne fin, et rédiger un rapport qui sera remis à M. Assoun, au procureur général de Nouvelle-Écosse et au ministre fédéral de la Justice.

Le ministre pourra alors rejeter la demande de révision, ou proposer une mesure pour remédier à l’erreur judiciaire, comme la tenue d’un nouveau procès ou une audition en cour d’appel.

Mais selon M. Scullion, les procureurs de la Couronne dans les provinces renoncent habituellement à la tenue d’un nouveau procès, et la condamnation est annulée — l’accusé est alors présumé innocent.

En attendant le rapport final du groupe conseil, M. Assoun demandera au tribunal, à la fin du mois de novembre, sa libération sous caution, sur la base de l’évaluation préliminaire de son dossier.

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Commotions cérébrales les femmes plus à risque

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Photo : Getty Images

Photo : Getty Images

Fouineur

Les commotions cérébrales chez les joueurs de hockey et de football ont fait couler beaucoup d’encre. S’il est vrai que, dans le milieu sportif, les chocs à la tête touchent massivement les hommes, on a en revanche peu parlé des séquelles chez les femmes.

Les recherches sont pourtant tout sauf rassurantes. Une nouvelle étude américaine, publiée dans le journal PLOS ONE et citée par le Time, révèle que les filles atteintes d’une commotion cérébrale — en pratiquant un sport, le plus souvent — ont plus de risque que les garçons de développer des problèmes de comportement.

Ces filles, parmi les 9 288 étudiants de 7e année sondés, ont rapporté vivre plus de détresse psychologique, être plus enclines à fumer ou avoir des pensées suicidaires que leurs camarades masculins.

Les sports qui mènent le plus à des commotions cérébrales : le soccer et le basketball. Le cheerleading comporte également de nombreux risques de blessure.

Globalement, l’étude indique qu’un adolescent sur cinq a perdu connaissance pendant au moins cinq minutes des suites d’un choc à la tête. Les garçons étaient 6 % plus nombreux à avoir subi une commotion cérébrale.

«On envoie les femmes à l’abattoir»

D’autres spécialistes vont plus loin. Ils affirment que les femmes sont deux à trois fois plus à risque de subir une commotion cérébrale dans la pratique de sports, comme le soccer, le rugby et le hockey, révèle Le Devoir. Et elles s’en remettent plus lentement que les hommes.

Par exemple, les études démontrent que les jeunes qui retournent sur les bancs d’école tout de suite après une commotion cérébrale voient leurs symptômes persister pendant une période pouvant aller jusqu’à trois mois. Ceux qui s’imposent le repos complet pendant cinq jours se remettent sur pied en à peine trois semaines.

Plus encore : un choc de même intensité cause plus de dommages à une femme, «notamment au niveau de la mémoire, de l’attention et de la concentration», explique le neuropsychologue Dave Ellemberg, professeur de kinésiologie à l’Université de Montréal. Plus nombreux, les symptômes seraient également plus intenses.

Comment expliquer cette vulnérabilité chez la gent féminine ? «La plus grande densité musculaire des hommes au niveau du cou et des épaules permet d’absorber une plus grande part de l’énergie dégagée lors d’un impact. [...] La plus grande densité osseuse de la boîte crânienne des hommes contribue aussi à amortir le choc. De surcroît, le tissu cérébral de la femme est plus fragile et plus vulnérable à certaines atteintes», peut-on lire dans le quotidien montréalais.

Voilà pourquoi Dave Ellemberg, qui dirige un Groupe de travail sur les commotions cérébrales, mandaté par le ministère de l’Éducation, des Loisirs et des Sports, croit qu’il faut adapter la prise en charge des commotions à la sensibilité du cerveau de la femme et au rythme de récupération des femmes : «Les protocoles de gestion des commotions cérébrales et de retour au jeu reposent sur des données scientifiques obtenues lors d’études qui ont été menées uniquement chez les hommes. Si on applique ces protocoles, on envoie les femmes à l’abattoir.»

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Un avant goût du Mont Fuji

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Aujourd'hui nous avons visiter la ville d'Hakone, ville célèbre pour son énorme torii rouge installé dans le lac Ashi :-)Le soleil s'est fait discret pour laisser place à la brume. Le paysage reste malgr&e
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Les Canadiens sont consultés sur la conception des prochains billets de banque

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OTTAWA – La Banque du Canada invite les Canadiens à exprimer leur avis sur la conception des prochains billets de banque du pays.

L’idée d’une consultation est issue d’un examen entrepris par la Banque au sujet du processus de sélection, d’élaboration et de conception du contenu visuel de la série de billets en polymère. Il en est ressorti que le public devrait être appelé à participer davantage au processus de conception des billets de la prochaine série, a-t-on indiqué.

Les plus récents billets de la Banque du Canada ont essuyé des critiques parce qu’ils excluaient largement les images de femmes, alors que d’anciens billets célébraient des pionnières des droits des femmes et d’autres personnalités féminines.

Les Canadiens peuvent s’exprimer jusqu’au 10 novembre dans un sondage en ligne sur le site web de la Banque du Canada. La Banque prévoit publier une synthèse des commentaires recueillis d’ici la fin de l’année.

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Les femmes peuvent réduire leur risque d’AVC avec de saines habitudes de vie

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MONTRÉAL – Les femmes qui adoptent de saines habitudes de vie réduisent d’au moins la moitié leur risque de subir un accident vasculaire cérébral (AVC), indique une étude publiée dans les pages du journal médical Neurology.

L’étude s’est penchée sur cinq composantes d’un mode de vie sain: l’alimentation, la consommation modérée d’alcool, l’absence de tabagisme, l’activité physique et un indice de masse corporelle sain.

Comparativement aux femmes qui ne présentaient aucun de ces cinq facteurs, les femmes qui les avaient tous réduisaient leur risque d’AVC de 54 pour cent.

Des chercheurs du Karolinska Institutet, de Stockholm, en Suède, avaient demandé à près de 32 000 Suédoises ayant un âge moyen de 60 ans de répondre à 350 questions sur leurs habitudes de vie. Ces femmes ont ensuite été suivies pendant dix ans.

La plupart des femmes présentaient deux ou trois des facteurs recherchés. Seulement 589 d’entre elles les avaient tous, tandis que 1535 n’en avaient aucun.

Les chercheurs ont recensé 1554 AVC parmi leurs sujets. Le risque de subir un AVC était abaissé par l’ajout de chaque facteur d’un mode de vie sain.

Les scientifiques ont pu observer que les femmes qui s’alimentaient bien réduisaient leur risque d’AVC de 13 pour cent, comparativement aux femmes dont l’alimentation était moins saine.

Le journal Neurology est publié par l’Académie américaine de neurologie.

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Nouvelles recherches pour une fillette disparue il y a 29 ans à Toronto

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TORONTO – Des dizaines de policiers ont méné des recherches dans un secteur rural du nord de Toronto, mercredi, dans l’espoir de résoudre la disparition, il y a 29 ans, d’une fillette âgé de huit ans à l’époque.

Le matin du 30 juillet 1985, vêtue de son maillot de bain, la petite Nicole Morin a dit à sa mère qu’elle partait rejoindre une amie dans le hall de leur immeuble d’habitation, dans l’ouest de Toronto, pour ensuite aller se baigner. Elle n’a jamais été revue depuis, et le mystère plane toujours sur les circonstances de sa disparition.

Mais après la diffusion, en juillet dernier, d’une vidéo reconstituant les quelques faits qui sont connus, la police a reçu de nouvelles informations qui l’ont amenée à reprendre les recherches pour découvrir des éléments nouveaux, voire son cadavre, dans le comté de Springwater, a indiqué l’inspecteur Gerry Cashman.

En 1985, la Police provinciale de l’Ontario, alors en charge de l’enquête, avait fouillé en vain le même secteur, près de Barrie, à la suite d’une information reçue deux jours après la disparition de la fillette.

La police admet qu’il serait difficile, 29 ans plus tard, de trouver quoi que ce soit de nouveau, mais l’inspecteur Cashman explique qu’il fallait investiguer plus avant la nouvelle piste, fournie par la même source.

La Police de Toronto, qui est aujourd’hui en charge de l’enquête, dit avoir reçu des informations régulièrement depuis 29 ans. Aucune arrestation n’a jamais été faite jusqu’ici dans cette affaire, et la police ne soupçonne aucun membre de la famille.

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L’affaire est dans la SAQ

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Photo © SAQ

Mieux distribués et plus visibles, les vins québécois sont désormais regroupés sous le thème «Origine Québec» dans les succursales de la SAQ. (Photo © SAQ)

« Ça va trop bien ! » Joint à son domaine de Saint-Jacques-le-Mineur, en Montérégie, Yvan Quirion donne d’emblée le ton. Cette année, le propriétaire du Domaine St-Jacques a été contraint d’annuler sa présence à la Fête des vendanges Magog-Orford, à la fin d’août et au début de septembre, faute de vins. C’est qu’au cours des derniers mois, depuis l’instauration par la SAQ de nouvelles politiques de mise en valeur des vins québécois, les ventes ont littéralement explosé. En juillet 2013, les ventes à la SAQ de son Sélection Rouge se chiffraient à quelque 400 bouteilles mensuellement. Un an plus tard, les ventes du même vin totalisaient 1 130 bouteilles par mois. Un bond de 182,75 %. Et les résultats sont encore plus spectaculaires pour les ventes du Réserve Rouge, en hausse de 292 % !

Le Domaine St-Jacques n’est pas le seul dans cette heureuse situation. Les ventes du Mystère Rouge, du Vignoble d’Oka, ont connu une hausse de 184 % pendant la même période ; celles du vin rouge courant du Domaine De Lavoie, de 231 %. Et les résultats sont tout aussi probants du côté des vins blancs : 128,75 % pour le vin blanc de l’Orpailleur, 124 % pour la cuvée William blanc, du Vignoble de la Rivière du Chêne, et 147 % pour le vidal du Domaine Les Brome.

Ce succès s’explique assez facilement quand on sait que le nombre de vins québécois proposés en succursales est nettement plus important qu’il y a un an. L’offre est passée de 2 à 9 produits dans les SAQ Express et de 9 à 20 dans les SAQ Sélection. Les enseignes Classique seront quant à elles deux fois plus nombreuses à offrir des produits québécois en succursales.

Un mois à peine après avoir consacré un nouvel emplacement aux vins du Québec certifiés, initiative qui a vu le jour à la fin février dans les succursales Express, les ventes avaient déjà fait un bond de 30 %. En juin, le monopole d’État annonçait par voie de communiqué une progression de 40 % dans l’ensemble de son réseau.

SAQ_VINS_QC_02 Photo © Alamy

En plus d’être mieux distribués, les vins québécois profitent maintenant d’une mise en valeur accrue dans les succursales de la Société des alcools. Les étalages sont désormais regroupés sous le thème « Origine Québec », identifiables par un logo bleu et blanc créé par la maison de marketing Sid Lee et positionnés juste à côté de l’étalage des vins américains, l’une des sections les plus fréquentées de la SAQ. D’ici novembre, ces nouveaux étalages devraient être aménagés dans environ 180 succursales de la SAQ, ce qui représente près de la moitié des magasins de la société d’État.

Si l’annonce du gouvernement Marois a généralement été accueillie avec enthousiasme par l’industrie viticole, certains producteurs, comme Léon Courville (Domaine Les Brome, Lac-Brome) et Denis Paradis (Domaine du Ridge, Saint-Armand), restent sur leur soif. Les deux vignerons n’avaient d’ailleurs pas tardé à manifester leur insatisfaction l’automne dernier. Dans une lettre ouverte publiée en décembre dans le quotidien La Presse, Léon Courville et Denis Paradis avaient au passage félicité la classe politique et le nouveau président de la SAQ, Alain Brunet, pour ce pas dans la bonne direction, mais ils avaient surtout tenu à rappeler l’ampleur du travail qui restait à faire pour corriger la situation désavantageuse dans laquelle se trouvent les vignerons québécois par rapport aux producteurs de vins importés.

Encore aujourd’hui, même s’il se dit tout de même satisfait des résultats préliminaires obtenus dans les succursales, Léon Courville persiste et signe : « Avec l’arrivée d’Alain Brunet à la présidence, la SAQ a fait un gros virage et on a vu de beaux changements, mais ce n’est pas normal qu’on ne puisse pas acheter des vins d’ici dans les dépanneurs et les épiceries plutôt que des vins importés en vrac. » Il en va de même pour les restaurants « Apportez votre vin », qui devraient à son avis pouvoir mettre des vins du Québec en consignation dans leurs établissements.

Ces deux revendications ont été formulées dans le projet de loi no 395, déposé le 7 juin 2013 par Stéphane Billette, député de Huntingdon. Léon Courville ne voit pas d’obstacle insurmontable à les inclure dans la réforme de la loi, qui date de la fin de la prohibition (1921). « Ce n’est pas si compliqué et ça ne nécessite pas de grandes modifications à la loi en vigueur. » L’ancien banquier se montre encore patient et comprend que les élections d’avril dernier ont sans doute ralenti le processus d’examen de ce dossier, qui lui tient à cœur. « C’est un nouveau gouvernement, on peut lui donner encore quelques mois. Après… »

Depuis l’arrivée d’Alain Brunet à la tête de la SAQ, en 2013, les ventes annuelles de vins québécois ont bondi de 130 000 à 4 millions de dollars.

Tout comme Léon Courville, Simon Naud, propriétaire du Vignoble de la Bauge, à Brigham, croit que l’entrée en poste du nouveau président de la société d’État n’est pas étrangère au changement de perception des conseillers en vins relativement aux vins du Québec. « L’ouverture des employés de la SAQ est beaucoup plus positive qu’avant. On le sent assez vite quand on se rend dans les succursales. »

Selon Renaud Dugas, responsable des relations de presse pour la société d’État, « les employés ont compris que cette initiative était vivement encouragée par la haute direction et ils ont vite emboîté le pas ». Renaud Dugas confirme par ailleurs que les acheteurs de la SAQ montreront plus d’intérêt pour les vins certifiés (voir l’encadré), même si on accorde encore trois ans aux vignobles pour se conformer aux exigences.

Parce que la qualité des vins québécois est en hausse, les amateurs leur manifestent un intérêt accru. Ces produits du terroir ont été grandement perfectionnés ces dernières années, surtout grâce à une amélioration des connaissances agricoles et à une meilleure maîtrise des techniques de vinification. Petit à petit, on s’éloigne de la production de vins rustiques pour se diriger vers des vins plus nets, plus harmonieux et tout aussi frais.

Depuis son entrée en fonction à la tête de la SAQ, le 20 novem­bre 2013, Alain Brunet semble avoir fait de la distribution des vins du Québec l’une de ses priorités. Avec raison, si on se fie aux chiffres de vente dans son réseau, qui sont passés de 130 000 dollars annuellement à plus de 4 millions.

Cette croissance durera-t-elle ? Michel Beauchamp, conseiller en vins à la succursale SAQ de la rue Beaubien, à Mont­réal, en est persuadé. « Il y a un engouement, c’est certain. Les clients posent de plus en plus de questions sur les produits du terroir. Ils sont encore un peu confus par rapport à la certification, mais ils sont surtout curieux et ont envie de connaître les vins québécois. » À son avis, le prix freine encore un peu le consommateur, qui ne comprend pas que les vins d’ici soient plus chers que les vins importés de France et d’ailleurs. « C’est à nous d’expliquer la situation au client, qui ne connaît pas toujours les coûts liés à la production de vin au Québec et les enjeux de distribution. »

Au cours des 10 dernières années, Michel Beauchamp a aussi observé un changement important dans l’attitude des vignerons qui viennent à sa rencontre. « Avant, on avait souvent affaire à des bricoleurs, qui nous présentaient des vins bancals. Aujourd’hui, je vois surtout des professionnels qui travaillent avec sérieux et qui sont aussi beaucoup plus présents en succursales pour faire connaître leurs produits. »

SAQ_VINS_QC_03 Photo © Alamy

Faire connaître et comprendre le vin d’ici au consommateur québécois, tel est le défi. Pour les blancs, cela est plutôt facile, car les consommateurs ont l’habitude de vins secs et vifs. Pour les rouges, c’est un peu plus difficile. Il faut les aborder comme des vins de climat frais, à l’opposé des vins espagnols et américains, qui comportent parfois une certaine sucrosité, et qui ont vite fait de séduire le palais.

Lorsqu’on lui parle du goût singulier des vins rouges d’ici, Michel Beauchamp rappelle les préjugés défavorables qu’entretenaient jadis ses clients à l’égard de bien des vins du Nouveau Monde. Aujourd’hui, ces vins font partie intégrante des habitudes de consommation. « Chacun peut avoir des préférences en matière de goût, souligne-t-il, mais il faut reconnaître que, de façon générale, la qualité des vins québécois a nettement progressé. »

Autre signe encourageant, plus d’une quarantaine de nouveaux vins ont fait leur apparition sur les étagères des succursales cette année : le Terro, du Vignoble de la Bauge, le Chardonnay La Côte et Le Grand Coteau, de Coteau Rougemont, ainsi que le Cabernet Severnyi, du Vignoble Carone, entre autres. D’autres viendront bientôt, notamment quelques cuvées du Vignoble Le Chat Botté (Hemmingford), puisqu’un appel d’offres était en cours au moment d’écrire ces lignes.

Et avec la récolte 2014, qui s’annonce un peu plus modeste que celle de l’année dernière chez les vignerons qui culti­vent des cépages rustiques, comme le frontenac, certains craignent déjà de ne pas pouvoir suffire à la demande. Un heureux problème !

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VIN DU QUÉBEC CERTIFIÉ

En 2008, l’Association des vignerons du Québec (AVQ) s’est dotée d’un programme de contrôle de la qualité. En vigueur à compter de la vendange 2009, la certification a été adoptée par 14 vignerons dès sa première année. Aujourd’hui, plus de 25 vignobles québécois comptent au moins un vin certifié. Les acteurs de l’industrie souhaitent ainsi se fédérer sous des règles précises afin d’offrir une traçabilité aux clients. Les vins regroupés sous l’enseigne « Vin du Québec certifié », qui pouvaient contenir un maximum de 15 % de raisins d’une autre province canadienne jusqu’au 31 décembre 2013, doivent désormais être issus à 100 % de raisins d’ici. Pour qu’ils aient droit à la mention « Produit élaboré au domaine », ils doivent être faits à partir de raisins provenant de la propriété dans une proportion d’au moins 85 %. Quant à ceux portant l’appellation « Produit du Québec », ils peuvent être issus pour moitié de raisins d’un autre producteur récoltant du Québec. Un comité composé d’experts effectue par ailleurs des analyses chimiques et une évaluation organoleptique sur le vin mis en bouteille.

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Parlons de la fin

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Photo © Masterfile

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« J’ai débranché ma femme… » Clac ! Le bruit sec du bâton contre la balle interrompt Bill Sacia, qui tourne les yeux vers le terrain de baseball, où un joueur des Loggers, l’équipe semi-professionnelle locale, vient de frapper un coup sûr. « Good one », dit Bill en applaudissant, avant de reporter son attention vers moi. « Ça fait quelques années. Je savais ce qu’elle voulait, et elle ne voulait pas vivre grâce à des machines. »

Ce que je sais de Bill se résume à ceci : il a 83 ans, habite le comté de La Crosse, dans le Wisconsin, a été marié plus de 50 ans et est un partisan des Loggers, comme en témoigne la casquette verte ornée d’un « L » blanc vissée sur sa tête. Notre rencontre fortuite, due à l’attribution des sièges dans le stade, remonte à quelques minutes à peine, et il me parle pourtant d’un sujet aussi intime que le sexe : la mort.

Lire aussi : Dialogue avec la mort – Entrevue avec Alain Vadeboncœur

L’octogénaire poursuit en jurant ne pas vouloir lui non plus être maintenu en vie artificiellement, branché à des fils et des tubes. Ses deux filles dans la cinquantaine, assises à côté de lui dans les gradins, connaissent ses volontés. « Je sais qu’elles vont les respecter. » Aucune larme dans ses yeux bleus, aucun trémolo dans sa voix grave, et c’est sur le même ton qu’il m’interroge sur le prix de l’essence et des cigarettes au Canada.

Ainsi va la vie à La Crosse, petit comté de 116 000 âmes où la mort, et plus particulièrement la manière dont on souhaite mourir, n’a rien de tabou. De cette ouverture d’esprit étonnante découle une conséquence encore plus surprenante : La Crosse est l’endroit aux États-Unis où les dépenses en soins de santé par habitant sont les moins élevées. Apparemment, parler de la mort permet d’économiser de l’argent.

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Le comté de La Crosse est de ces endroits qu’on ne remarque sur une carte que si on les cherche. Niché le long du Mississippi, à l’extrémité ouest du Wisconsin, il ne possède ni attraction touristique ni industrie particulière. Son nom apparaît pourtant régulièrement dans les médias américains, généralement accompagné d’une statistique singulière : 96 % des gens qui y meurent avaient formulé des directives de fin de vie.

Ces directives — aussi appelées directives de soins avancés ou directives médicales anticipées — sont des consignes laissées par un patient au cas où il ne serait plus apte, physiquement ou psychologiquement, à communiquer avec son médecin. Elles indiquent notamment si le malade souhaite être réanimé en cas d’arrêt cardiaque et s’il veut être maintenu artificiellement en vie dans l’espoir d’une rémission future.

Si vous avez 20, 30 ou 40 ans, de telles précisions peuvent sembler superflues ; évidemment, vous voudrez que tout soit tenté pour vous sauver ! Mais les priorités changent avec l’âge, et un octogénaire comme Bill risque de voir les choses autrement. En fait, à La Crosse, la majorité des personnes âgées choisissent de tout arrêter si les traitements prolongent simplement leurs jours au détriment de leur qualité de vie. Pas de défibrillateur, pas de respirateur, pas d’antibiotiques, rien — sauf des soins pour atténuer la douleur.

Dans les mois qui précèdent leur mort, les patients passent donc moins de temps à l’hôpital, et la facture finale est moins élevée. Et de beaucoup. Le programme fédéral d’assurance maladie, Medicare, verse en moyenne 47 125 dollars pour les deux dernières années de vie d’un bénéficiaire de la région de La Crosse. Dans le reste du pays, c’est 69 947 dollars. Une différence de taille : 5 bénéficiaires, et l’économie se chiffre à plus de 100 000 dollars ; 50, et elle dépasse le million.

En résumé, les patients remplissent un formulaire, la plupart réclament moins de soins, et les frais de santé diminuent. Rien de plus simple ! Et rien de plus complexe… Après tout, comment demander à un malade s’il désire être nourri par tube dans le cas où, par exemple, il se trouverait à l’article de la mort, incapable de parler ?

L’éthicien médical Bud Hammes, 64 ans, ne compte plus le nombre de fois qu’il a posé une telle question. Sa tête de grand-père, avec son crâne dégarni et ses yeux rieurs, cache une carrière passée à côtoyer le drame humain. Lorsqu’une famille ignore quel traitement voudrait une mère, un frère ou une tante qui ne peut communiquer, c’est lui que les médecins de Gundersen, un des hôpitaux de La Crosse, appellent en renfort. Et au début des années 1990, les coups de fil étaient très nombreux.

« Je m’assoyais avec les familles, raconte-t-il, et je leur demandais quelle décision prendrait “papa” s’il pouvait parler cinq minutes. » La réponse habituelle : « On ne le sait pas. » Car même si « papa » était souvent malade depuis des années, personne n’avait jamais pensé à lui demander quels soins il désirait pour la fin de ses jours. Ces familles traversaient une épreuve difficile et devaient de surcroît choisir pour « papa », puis vivre avec l’incertitude éternelle quant à leur décision.

Pire, la discussion tournait parfois au conflit. Une fille affirmait que « papa » était un battant, un fils rétorquait que « papa » ne voudrait pas souffrir… « J’ai déjà entendu des frères et des sœurs se traiter de meurtriers, se souvient Bud. Comment se réconcilie-t-on après une accusation pareille ? »

Findevie_LACROSSE_03En 1991, l’éthicien médical Bud Hammes a mis sur pied un projet-pilote qui oblige les patients du centre de dialyse de Gundersen à remplir un formulaire sur les directives de fin de vie. Le succès du programme a été tel qu’il a depuis été étendu à tous les centres de soins de La Crosse, et même en Australie et à Singapour.

« Si la médecine peine à prédire quand quelque chose arrivera, elle s’en tire plutôt bien pour déterminer ce qui arrivera », souligne Bud Hammes. La mort est l’une de ces choses, tout comme les complications qui la précèdent. Alors, pourquoi ne pas planifier en conséquence ?

Un défi de taille. Passer en revue l’ensemble des scénarios médicaux possibles pour une personne s’avérerait à la fois long et inutile. N’en considérer que quelques-uns reviendrait à ne rien faire. En 1991, après une longue réflexion, l’éthicien a opté pour un court formulaire comprenant une poignée de questions sur la réanimation cardiaque, la prolongation de la vie et les soins palliatifs. Pour le reste, le malade devrait désigner une personne ayant le pouvoir de trancher pour lui.

Le centre de dialyse de Gundersen est apparu comme le lieu idéal pour tester le programme. Non seulement les patients y étaient bien connus, puisqu’ils venaient plusieurs fois par semaine pour recevoir leur traitement, mais c’était aussi l’un des endroits d’où provenaient de nombreux appels de familles en détresse. Bud Hammes a formé le personnel soignant, puis a attendu. Après un mois, personne n’avait osé aborder le sujet avec un malade. Le projet-pilote était un échec.

Il a corrigé le tir : les infirmières ont été obligées d’offrir aux gens de remplir le formulaire sur les directives de fin de vie. Quelques mois plus tard, la moitié des 60 patients du centre de dialyse l’avaient signé. Et Bud Hammes a presque cessé de rece-voir des appels de détresse en provenance de cet établissement.

Depuis une vingtaine d’années, des hôpitaux, des agences de santé et même des pays instaurent des programmes de directives de fin de vie. Et partout, comme à La Crosse en 1991, le même problème revient constamment : personne n’aime parler de la mort. Y compris les infirmières et les médecins, qui ne veulent surtout pas donner l’impression à leurs patients que leur cas est sans espoir.

Afin de diminuer les problèmes de surtraitement des personnes âgées contre leur gré, le Congrès américain a adopté, en 1991, le Patient Self-Determination Act (loi sur l’autodétermination du patient). En vertu de cette loi, tous les établissements de santé des États-Unis fournissent aux patients, au moment de leur admission, de l’information écrite sur les directives de fin de vie. Mais 25 ans plus tard, seuls 30 % des patients remplissent les documents avant leur décès.

La cause de cet « échec » se résume en un point, croit Bud Hammes : même lorsque l’information est bel et bien fournie — la loi n’est pas toujours respectée —, les gens sont laissés à eux-mêmes avec ce sujet tabou. « Il ne suffit pas de remettre un formulaire ; il faut créer un dialogue », dit l’éthicien. Aujourd’hui, le Québec pourrait répéter cette erreur.

L’aide médicale à mourir a retenu l’essentiel de l’attention politique, médiatique et publique lors du débat sur la Loi concernant les soins de fin de vie, adoptée le printemps dernier par l’Assemblée nationale. Une douzaine d’articles portent pourtant sur les « directives médicales anticipées ». À partir de décembre 2015, les Québécois pourront remplir un questionnaire afin de formuler leurs préférences médicales en cas d’inaptitude. Les médecins devront respecter ces volontés.

Comme aux États-Unis, la nouvelle loi n’exige pas qu’un professionnel guide les gens dans ces choix médicaux pourtant complexes. « On présume qu’ils ont toute l’information nécessaire pour agir seuls, mais quand je donne des conférences sur le sujet, ils ont mille et une questions », souligne Me Danielle Chalifoux, présidente de l’Institut de planification des soins, une organisation québécoise qui milite pour l’avancement des directives de fin de vie et des droits des aînés.

Findevie_LACROSSE_05Quand Darin Wendel, de Tri-State Ambulance, est appelé à intervenir auprès des résidants du Hillview Health Care Center, il doit respecter les directives de fin de vie inscrites dans le formulaire qu’ils ont toujours sur eux.

Rien n’oblige les établissements de santé à proposer systématiquement aux patients de remplir le questionnaire. Et une fois celui-ci rempli, rien n’incite les patients à en parler avec leurs proches… Imaginez le choc si un médecin vous apprenait que votre mère, qui vient de tomber dans le coma, ne souhaite recevoir aucun soin !

Le ministère de la Santé a encore la possibilité d’intégrer ces éléments à la Loi au moment de sa mise en application, mais « il est prématuré à ce stade de s’avancer sur les modalités et les procédures précises », a indiqué une porte-parole. Ces modalités pourraient mener soit à la réussite, soit à l’échec, si l’on se fie à l’expérience américaine en général et à celle de La Crosse en particulier.

Le projet-pilote de Bud Hammes au centre de dialyse de l’hôpital Gundersen a tellement été apprécié des patients, des familles et du personnel soignant qu’il a été étendu non seulement à l’ensemble de l’établissement, mais à tous les centres de soins de santé du comté de La Crosse. Aujourd’hui, si une personne majeure se présente dans un hôpital de la région en raison d’un cancer, d’un bras cassé ou d’un ongle incarné, le personnel lui pro-posera invariablement d’émettre des directives de soins avancés. Si le patient refuse, l’idée aura tout de même été semée. Il aura toute la vie pour changer d’avis.

N’empêche, même après des années, c’est un sujet qui reste difficile à aborder, selon Waneeta Everson, responsable de la clinique de soins palliatifs de Gundersen. Elle accompagne de nombreux patients dans l’élaboration de leurs directives de fin de vie, et chacun réagit différemment. Certains font des blagues, d’autres pleurent, sans oublier « les échanges parfois tendus ». Car autant que possible, la discussion se déroule en présence des proches du patient, et ceux-ci ne sont pas toujours en paix avec ses choix… « Mais somme toute, c’est un cadeau incroyable pour les familles », dit-elle.

Il y a quelques années, Waneeta a rempli le formulaire avec une femme atteinte d’un cancer. Cette dernière était assise, prête à recevoir son traitement de chimiothérapie par intraveineuse, et disait ne pas vouloir continuer si elle ne pouvait plus profiter de la vie. « Son mari était présent. C’était chargé d’émotion, et il y a eu beaucoup de larmes. » Le soir même, la malade a subi un accident vasculaire cérébral.

Son mari savait quoi faire. Mais la dame avait une sœur qui est arrivée à l’hôpital « complètement hystérique ». Comment son beau-frère osait-il aban-donner ? Sa sœur méritait mieux ! Waneeta lui a montré le document. « La femme a reconnu la signature, et tout a changé. » Ils ont pu dire adieu à leur être cher.

Cette situation est loin d’être unique. En 2010, un hôpital d’Australie, qui s’est inspiré de La Crosse, a mené une étude qui a montré que les familles des patients ayant formulé des directives de fin de vie souffraient « considérablement moins » de stress, d’anxiété et de dépression après le décès. En outre, la satisfaction de ces malades et de leurs proches envers le personnel soignant était plus élevée.

Remboursement annuel de Medicare par bénéficiaire
Le plus bas : 6 911 $, à La Crosse
Le plus élevé : 13 789 $, à Miami
Moyenne nationale : 9 584 $

Dans un système de santé public comme celui du Québec, les avantages financiers du programme de Bud Hammes sont alléchants. « Les coûts de mise en place représenteraient une infime fraction de ce que vous économiseriez ensuite », assure le Dr Jeffrey Thompson, PDG de Gundersen. Mais dans le système privé des États-Unis, la logique financière est inversée. Lorsque les patients réclament moins de soins, l’hôpital fait moins d’argent. « Nous perdons des dizaines de millions de dollars chaque année », dit-il.

Pourquoi, dans ce cas, maintenir le programme de directives anticipées ? « Parce que c’est la bonne chose à faire pour la collectivité », répond le médecin du tac au tac. Et c’est impressionnant de constater comment tout le comté de La Crosse a embrassé ce programme.

Lorsque les résidants du Hillview Health Care Center, un centre d’hébergement et de soins pour personnes âgées, font une sortie de groupe, les employés prennent avec eux une pile de feuilles jaunes. Ces formulaires, un par patient, résument en une page les directives de fin de vie. Si les ambulanciers sont appelés, ils suivront les consignes qui s’y trouvent. Une personne veut être réanimée ? Tout sera essayé. Une autre souhaite partir en paix ? « Dans ce cas, nous lui prodiguerons simplement des soins de confort », explique Darin Wendel, chef d’exploitation de Tri-State Ambulance, à La Crosse. La même feuille jaune se trouve sur le réfrigérateur des personnes qui reçoivent des soins à domicile.

Sans la collaboration de tous les acteurs du système de santé, les directives de fin de vie n’auraient jamais connu un tel succès à La Crosse. Une cohésion facilitée par la petite taille de la collectivité, mais qui peut être reproduite à grande échelle. L’Australie et Singapour ont déjà implanté le modèle avec l’aide de Gundersen. L’Union européenne mène une étude dans six pays d’Europe, dont l’Angleterre et l’Italie, pour mesurer l’efficacité du programme. Après tout, le problème est universel. « Nous mourrons tous un jour et nous évitons tous ce sujet, dit Bud Hammes. Mais quand vous proposez d’en parler, tout le monde est soulagé. »

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De «Twilight à Baudelaire

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Image extraite d’une vidéo sur la Courte Échelle (source : YouTube)

Quel est l’avenir du livre?

L’avenir du livre est incertain. Il y aura toujours des individus qui rêvent d’écrire, de même que des lecteurs. La question est : qu’écriront-ils et que liront-ils ? Des livres de cuisine ?

Au Québec, on se targue d’être imaginatifs, créatifs. Or, s’il est vrai que nous publions beaucoup, force est d’avouer que l’on pilonne tout autant. Actuellement, de nombreux titres sont recyclés en pâte à papier sans laisser de traces dans les mémoires, si bien qu’aujourd’hui — et contrairement à l’adage —, les écrits ne restent plus…

Évidemment, tout se joue en jeunesse. Mais nos jeunes lecteurs sont en proie à des phénomènes de mode qui réduisent à néant leurs horizons littéraires. La plupart des adolescents que je rencontre dans les écoles choisissent leurs livres comme ils choisissent leurs vêtements, c’est-à-dire en recherchant une marque, un label, et non en explorant les genres, quitte à prendre des risques.

Dans ce contexte, le livre qui se vend n’est pas le mieux écrit, mais celui qui a été habilement mis en marché, avec des moyens que la plupart des éditeurs québécois n’ont pas. Or, qui dit vente de masse dit recettes faciles, produits homogénéisés, «McDo de l’esprit» et lecteurs coincés dans les culs-de-sac littéraires que sont les amourettes de vampires, les combats de collégiens loups-garous et les contes de fées pour jeunes adultes… Le lecteur d’aujourd’hui n’atteint tout simplement pas sa maturité littéraire.

Si rien n’est fait pour changer cet état des choses ; si les parents, les éducateurs, les libraires et les éditeurs n’interviennent pas, d’une façon ou d’une autre, pour revaloriser la lecture en tant qu’effort intellectuel, invitation au voyage et dépassement de soi, c’est la mort de la littérature à long terme, car, ne vous en déplaise, aucun chemin ne mène de Twilight à Baudelaire… S’il existait un tel raccourci, le pauvre poète se retournerait dans sa tombe !

* Geneviève Mativat a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général 2013 dans la catégorie «Jeunesse – Texte» pour À l’ombre de la grande maison (Éditions Pierre Tisseyre).

* * *

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La GRC enquête sur plusieurs extrémistes qui reviennent du Moyen-Orient

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OTTAWA – La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur plusieurs dizaines de Canadiens revenus au pays après avoir combattu dans les rangs de groupes extrémistes au Moyen-Orient, a reconnu le ministre de la Sécurité publique Steven Blaney, mercredi.

M. Blaney a indiqué au comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes que le gouvernement adoptera de nouvelles mesures afin de mieux surveiller les individus soupçonnés de terrorisme. Il a refusé d’en dévoiler les modalités.

«Permettez-moi d’être clair: ces individus qui représentent une menace à notre sécurité au pays ont violé les lois canadiennes. Le barbarisme n’a jamais été une valeur canadienne et ne le sera jamais», a-t-il dit aux membres du comité.

Selon un récent rapport fédéral, le gouvernement connaissait l’existence de plus de 130 individus ayant des liens avec le Canada, qui étaient à l’étranger et sont soupçonnés de soutenir des activités liées au terrorisme.

Environ 80 d’entre eux seraient revenus au pays.

Le ministre a fait remarquer que le gouvernement fédéral avait promulgué de nouvelles lois visant à empêcher des extrémistes de quitter le pays et à retirer la citoyenneté canadienne à ceux qui seront reconnus coupables d’actes terroristes. Le gouvernement a également investi dans une recherche universitaire afin de mieux comprendre la pensée extrémiste.

La guerre civile en Syrie et dans certaines parties de l’Irak a attiré bon nombre de combattants extrémistes étrangers. Les pays occidentaux ont été avertis que certains de ces extrémistes pourraient revenir chez eux avec de mauvaises intentions.

La GRC mène 63 enquêtes de sécurité nationale relativement à 90 individus ayant l’intention d’aller à l’étranger ou qui sont de retour au pays, a reconnu son commissaire Bob Paulson, mercredi. «La mise en place et le rythme de ces opérations sont assez rapides», a-t-il dit.

Il a ajouté que la situation ne devrait pas inquiéter les Canadiens.

En soirée mercredi, le réseau américain NBC, citant des sources du milieu du renseignement des États-Unis, a indiqué que des terroristes en herbe avaient discuté la possibilité d’agresser à l’arme blanche et des armes à feu des Canadiens et des cibles américaines au Canada. Les cibles variaient. Selon NBC, ces terroristes voulaient s’attaquer à un centre commercial ou à l’ambassade des États-Unis. Toutefois, le reportage soutient que la mise au point du plan a été perturbée.

Un porte-parole du ministre Blaney a refusé de discuter du reportage de NBC affirmant ne pas pouvoir commenter «les opérations regardant la sécurité nationale».

« Les agences de sécurité évaluent constamment la menace terroriste et prennent des mesure pour protéger les Canadiens», a écrit Jason Tamming dans un courriel transmis à La Presse Canadienne, mercredi soir.

Par ailleurs, M. Paulson soutient que la GRC met au point des mesures qui seront appropriées à la nature des présumés délits.

La GRC est également en train d’élaborer un «programme d’intervention» qui pourrait impliquer les forces policières et les communautés locales afin de détourner certains individus de l’extrémisme.

Le gouvernement conservateur accuse trois mois de retard pour livrer un système de localisation qu’il continue de vanter comme un bon outil pour empêcher les terroristes ayant grandi au pays de participer à des conflits à l’étranger. Aucune nouvelle échéance n’a été fixée à ce sujet.

En vertu du périmètre de sécurité Canada-États-Unis, le gouvernement fédéral s’est engagé à accumuler des données à partir du 30 juin sur les gens qui quittent le Canada à bord de vols internationaux. Cependant, les conservateurs ont manqué cette échéance parce que des changements législatifs et réglementaires sont requis avant que le plan puisse entrer en vigueur.

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Le coeur des jeunes obèses est déjà malade montre une étude allemande

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MONTRÉAL – Le coeur des enfants et adolescents qui souffrent d’obésité est déjà malade, ont découvert des chercheurs allemands.

L’auteur de l’étude, le docteur Norman Mangner de l’Université de Leipzig, et ses collègues ont soumis 61 enfants obèses et 40 enfants de poids normal à une échographie cardiaque.

Cela leur a permis de détecter des changements importants dans la forme et la fonction du coeur. Par exemple, la fonction diastolique (la capacité du coeur à se remplir de sang) des enfants obèses avait été touchée et des cavités cardiaques élargies démontraient que leur coeur travaillait plus fort.

Par ailleurs, la pression artérielle de ces enfants était nettement plus élevée, et ils présentaient des taux plus importants de «mauvais» cholestérol (le LDL) et plus faibles de «bon» cholestérol (le HDL).

Le docteur Mangner indique que d’autres études sont maintenant nécessaires pour déterminer si ces changements sont réversibles avec une perte de poids, et ce qu’ils permettent de prédire quant à l’avenir.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le «Journal of the American College of Cardiology».

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Quoi faire avec SNC-Lavalin

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Photo: Guillaume Lavallée/AFP/Getty Images

Photo: Guillaume Lavallée/AFP/Getty Images

Poursuivre au criminel le plus grand cabinet d’ingénierie canadienne pourrait conduire à sa perte et menacer plus de 5 000 emplois au pays. Voilà, en quelques mots, la mise en garde de Robert Card — le p.-d.g. de SNC-Lavalin — dans une entrevue qu’il a livrée, mercredi, au Globe and Mail.
Blogue Economie

Robert Card craint que si des poursuites sont engagées contre l’entreprise, elle se trouverait incapable de soumissionner l’obtention de contrats publics, qui constituent une grande partie de son carnet de commandes au Canada — ce qui mènerait à sa disparition ou à sa vente.

La société d’ingénierie québécoise a «couru après le trouble» avec ses nombreux manquements à l’éthique, de même que des enquêtes et des poursuites pour corruption, fraude, pots-de-vin, production de documents contrefaits et autres malversations touchant des contrats obtenus en Libye, en Algérie, au Bangladesh et en Angola, ainsi qu’au Québec, avec le chantier du Centre de santé McGill. Des poursuites criminelles ont notamment été engagées contre son ancien p.-d.g., Pierre Duhaime, et son ex-vice-président Construction, Riadh Ben Aïssa.

Pourrait-on justement conclure que le fait que les acteurs de ces actes soient poursuivis (et éventuellement condamnés) devrait être suffisant, et qu’on devrait épargner l’entreprise en tant que telle pour lui permettre de survivre ? S’il est vrai que celle-ci a mérité un gros zéro en matière d’éthique, son nouveau président dit qu’il en train de faire le ménage et promet une conduite au-delà de tout reproche.

L’enjeu est de taille. Il s’agit de l’une des plus grandes multinationales québécoises et de l’une des plus anciennes, puisque son origine remonte à 1911. Elle est présente dans 35 pays et fait des affaires dans une centaine d’États. Son siège social est important dans une ville qui n’en compte pas assez — et peu de cette ampleur. Ses revenus frôlent les huit milliards de dollars.

Par contre, il est difficile de départager les actes des dirigeants et l’entité corporative en tant que telle. Une entreprise ne peut pas soustraire à ses actes passés ni aux fraudes commises en son nom.

Les entreprises ne sont pas au-dessus des lois et elles doivent être pleinement imputables. La turpitude des dirigeants d’Enron, notamment de son président Kenneth Lay, a mené l’entreprise à la faillite, même si elle avait été l’une des plus importantes aux États-Unis. Andersen, l’un des plus grands cabinets d’audit aux États-Unis, a aussi été démantelé après le scandale Enron.

Les enquêtes policières et les travaux de la commission Charbonneau tracent un portrait pitoyable des secteurs de la construction et du génie-conseil québécois. Une culture des raccourcis éthiques semble avoir été épidémique au Québec, et c’est un pan entier de l’économie qui se retrouve aujourd’hui dans une grande zone de turbulence. Plusieurs entreprises et des dizaines de milliers d’emplois pourraient être menacés si ces sociétés n’ont plus accès, pendant plusieurs mois, au processus d’attribution des contrats publics des différents gouvernements soucieux de ne pas laisser libre cours à la collusion et à la corruption.

Déjà, le cabinet de génie-conseil Dessau a été vendue à l’Albertaine Stantec. Je n’en fais pas de cas. Sauf qu’un problème systémique de corruption risque de se transformer en disparition systémique de sociétés qui ont pris des décennies à se construire.

Il ne faut pas empêcher les poursuites contre les cabinets de génie-conseil. La nature des travaux entrepris font en sorte qu’elles sont nombreuses.

Canadian Royalties, qui exploite une mine dans le Grand Nord québécois, a engagé une poursuite contre SNC-Lavalin pour des motifs qui n’ont rien à voir avec les scandales en cours. Même chose pour les propriétaires de résidences en Mauricie, qui ont engagé un recours en raison des dommages causés par la présence de pyrrhotite dans le béton.

On ne peut pas mettre non plus SNC-Lavalin à l’abri de poursuites comme celle des investisseurs qui ont engagé un recours collectif d’un milliard de dollars contre l’entreprise parce que le titre a pris une sacrée débarque après les révélations concernant l’obtention de contrats en Afrique du Nord.

Dans l’entrevue au quotidien torontois, Robert Card priait les gouvernements de ne pas engager eux-mêmes des poursuites criminelles contre sa société ni de la déconsidérer quand il y aura de nouveaux contrats à octroyer.

Je vois mal le gouvernement du Québec se priver de tous les recours qu’il pourrait juger appropriés dans le contrat de l’hôpital de l’Université McGill. La loi est la même pour tous, et tout indique que les contribuables ont été floués.

Par contre, les gouvernements et les organismes comme l’Autorité des marchés financiers (AMF) peuvent faire preuve de jugement et apprécier les efforts entrepris par un cabinet comme SNC-Lavalin pour revoir ses procédures et sa gouvernance.

* * *

À propos de Pierre Duhamel

Journaliste depuis plus de 30 ans, Pierre Duhamel observe de près et commente l’actualité économique depuis 1986. Il a été rédacteur en chef et/ou éditeur de plusieurs publications, dont des magazines (Commerce, Affaires Plus, Montréal Centre-Ville) et des journaux spécialisés (Finance & Investissement, Investment Executive). Conférencier recherché, Pierre Duhamel a aussi commenté l’actualité économique sur les ondes du canal Argent, de LCN et de TVA. On peut le trouver sur Facebook et Twitter : @duhamelp.

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Une juge en chef adjointe du Manitoba devant le Conseil de la magistrature

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TORONTO – Le Conseil canadien de la magistrature a finalement retiré les allégations de harcèlement sexuel qui visaient une juge du Manitoba dont, par ailleurs, le mari avait publié sur Internet des photos d’elle nue, sans son consentement.

La juge en chef adjointe Lori Douglas était jusqu’ici soupçonnée d’avoir harcelé sexuellement un ancien client de son mari avocat en 2003, avant qu’elle n’accède à la magistrature.

Le Conseil canadien de la magistrature se penchera cependant sur les trois autres allégations qui pourraient coûter son poste à la juge Douglas, notamment le fait que les photos intimes publiées sur Internet à son insu pourraient miner la confiance du public envers le système judiciaire.

Le conseil tentera aussi de déterminer si Mme Douglas a omis de dévoiler l’existence de ces photos avant d’être nommée juge, et si elle a modifié son agenda personnel lorsqu’elle a su qu’elle faisait l’objet d’une enquête du Conseil de la magistrature.

Son avocat a toujours plaidé que par ces procédures disciplinaires, le conseil persécute cette femme qui a déjà amplement souffert de la trahison de son mari, Jack King.

Le Conseil canadien de la magistrature, qui étudie les plaintes relatives aux juges nommés par le gouvernement fédéral, avait amorcé des audiences publiques il y a quatre ans dans cette affaire, mais le procureur indépendant nommé au comité chargé du dossier avait plus tard démissionné, en 2012. Me Guy Pratte s’opposait, justement, aux allégations de harcèlement sexuel, et soutenait que le comité de cinq juges traitait Mme Douglas de façon inéquitable. Les membres du comité ont par la suite eux-mêmes démissionné en bloc il y a un an.

Le Conseil de la magistrature a mis sur pied un nouveau comité en mars dernier, avec une nouvelle procureure indépendante. C’est ce comité qui vient de décider d’abandonner les allégations de harcèlement sexuel contre la juge Douglas, mais aussi celles de réclamations excessives de dépenses relatives aux procédures. Le nouveau comité chargé de cette affaire devrait amorcer ses audiences d’ici la fin du mois de novembre.

Mme Douglas a par ailleurs demandé à la Cour d’appel fédérale d’ordonner au Conseil de la magistrature de mettre fin aux procédures, plaidant qu’elle ne peut y obtenir un traitement juste et équitable. Le conseil, lui, plaidera que les tribunaux n’ont pas juridiction sur ses procédures, un argument qui a fait sourciller dans le milieu juridique. Aucune date n’a été fixée pour l’audition de ce renvoi.

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Ebola bientôt des contrôles de température dans les aéroports du Canada

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OTTAWA – Les voyageurs présentant des symptômes associés au virus Ebola devront se soumettre à des tests de température corporelle ciblés dans les aéroports canadiens par mesure préventive.

Ottawa a emboîté le pas à Washington, mercredi, en annonçant un resserrement des contrôles de sécurité dans les aéroports du pays.

«Le gouvernement prendra des mesures additionnelles en implantant des contrôles de température ciblés», a affirmé en Chambre la ministre fédérale de la Santé, Rona Ambrose, en réponse à une question de l’opposition.

Déjà, «les voyageurs en provenance des pays d’Afrique de l’Ouest affectés (par l’épidémie) sont identifiés et on leur demande des informations sur leur état de santé», a-t-elle spécifié.

Dans une déclaration écrite transmise en fin de journée, mercredi, l’administrateur en chef de la santé publique, le docteur Gregory Taylor, a précisé en quoi consistaient ces nouvelles mesures.

«Si les voyageurs sont malades ou qu’ils disent avoir été en contact avec une personne malade, ils seront référés à un officier de quarantaine de l’Agence de la santé publique du Canada», a-t-il indiqué, ajoutant que ceux-ci disposent de la formation et de l’équipement nécessaires pour gérer le tout.

Des officiers de quarantaine sont présents aux aéroports de Montréal, Toronto, Vancouver, Halifax, Calgary et Ottawa, a signalé le ministère fédéral de la Santé mercredi soir.

Aucun vol direct en provenance des pays affectés par l’épidémie ne se pose au Canada, a signalé le docteur Taylor, soulignant que l’Ebola représente un risque «très bas» pour la population canadienne.

Le porte-parole néo-démocrate en matière d’affaires internationales, Paul Dewar, a accusé le gouvernement d’improvisation dans ce dossier.

«Le gouvernement devrait agir et non réagir. (…) La ministre de la Santé y va d’une réponse de 30 secondes en Chambre au sujet des contrôles, et la ministre des Transports n’en sait rien», a-t-il laissé tomber à l’issue de la période de questions.

«Alors il me semble que leur plan est dicté par la confusion», a ajouté M. Dewar, qui n’avait pas pris connaissance de la déclaration du docteur Taylor avant de tenir ces propos.

L’annonce de la ministre Ambrose survient dans la foulée du décès d’un patient qui avait été hospitalisé au Texas après avoir reçu un diagnostic d’Ebola.

Washington a annoncé mercredi un resserrement des mesures de sécurité dans les aéroports après que cette information eut été rendue publique.

Les passagers en provenance des trois pays d’Afrique de l’Ouest (Liberia, Sierra Leone et Guinée) les plus affectés par l’épidémie feront l’objet de contrôles renforcés à leur arrivée dans cinq aéroports des États-Unis, a indiqué la Maison-Blanche.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, au moins 8033 personnes ont contracté le virus Ebola, et près de 3900 d’entre eux en sont mortes.

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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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