Informations aux voyageurs

tourisme - vacances - voyage - séjour - vol - avion - hôtel

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille

Après 20 ans l’ALÉNA est un succès mais ne peut trahir son âge selon certains

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – Après deux décennies, les rides se profilent sur l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) qui faisait à un certain moment du Canada, des États-Unis et du Mexique la zone économique la plus imposante au monde.

L’ALÉNA, qui soulignait son 20e anniversaire, le 1er janvier, suscite quelques voix discordantes, mais ses réussites sont largement saluées.

Dans les trois pays, le produit intérieur brut a bondi, bien que le Mexique semble être celui qui a profité du plus grand élan. Le flux des échanges commerciaux a plus que triplé — même en tenant compte du recul temporaire durant la récession de 2008-2009 et ses suites immédiates.

Personne n’attribue tout cela à l’ALÉNA, mais personne ne peut arguer que l’accord a été un désastre non plus.

Le ministre canadien du Commerce international, Ed Fast, qui démontre peu d’indulgence à l’égard des détracteurs du libre-échange, laisse entendre que s’il y a un problème avec l’ALÉNA, c’est qu’il s’agissait d’un «accord de libre-échange du 20e siècle», plutôt qu’une entente du 21e siècle, comme celle que le Canada a signée avec l’Union européenne en octobre.

Par cela, M. Fast signifie que l’ALÉNA n’incluait pas de protection de la propriété intellectuelle, de coopération sur la réglementation, de clauses sur la mobilité de la main-d’oeuvre et d’autres «innovations». Tout de même, il s’agissait d’une entente modèle à l’époque.

«Il y avait des alarmistes il y a 25 ans (lorsque le Canada a signé l’accord précurseur de l’ALÉNA avec les États-Unis). Ils soutenaient que nous allions perdre notre souveraineté sur l’eau potable, notre système de santé et notre culture, que nous allions perdre des millions d’emplois, et bien plus encore, et rien de cela ne s’est avéré», a fait valoir le ministre.

«L’histoire nous a montré qu’un commerce plus libre et plus ouvert a été un bienfait pour l’économie du Canada et un bienfait pour la prospérité à long terme du pays», a-t-il ajouté.

Le ministre a raison de faire référence au précurseur des ententes de libre-échange, soit l’accord Canada-États-Unis, ayant suscité bien des craintes en 1987. Pour l’essentiel, l’ALÉNA a impliqué le Mexique dans un pacte bilatéral combattu avec force. Et 20 ans plus tard, le partenariat Canada – États-Unis domine encore les échanges.

L’économiste en chef de la Banque de Montréal, Doug Porter, affirme que le gouvernement fédéral a poussé pour constituer l’ALÉNA en grande partie en tant que manoeuvre défensive, car il était clair que les États-Unis et le Mexique tenteraient d’obtenir leur propre pacte, ce qui aurait placé stratégiquement les États-Unis dans le siège du chauffeur.

«D’une certaine façon, nous n’avions pas le choix. Autrement, (…) les États-Unis auraient eu des ententes de libre-échange avec chacun de nous et nous n’aurions pas tellement pu tirer des avantages l’un de l’autre», a exposé M. Porter.

Selon plusieurs analystes, l’évolution de la société innovante menait de façon incontournable à ces accords de libre-échange.

L’économiste Jim Stanford, oeuvrant pour le syndicat Unifor, soutient pour sa part qu’une approche plus ciblée — avec des accords sectoriels comportant des conditions bien circonscrites, comme le «Pacte de l’automobile» Canada-États-Unis — aurait généré des bénéfices plus importants et évité les perturbations qu’ont tendance à créer les ententes de libre-échange.

«Le Canada peut et doit être un joueur important dans le monde, et ne pas s’isoler, mais les accords de libre-échange ne sont pas le seul moyen d’y arriver», a argué M. Stanford.

Il ne s’agit pas d’un point de vue majoritaire, et nous ne saurons jamais si l’approche préconisée par M. Stanford aurait fonctionné, ou si le Canada aurait su trouver des partenaires intéressés.

Des données laissent croire que l’ALÉNA a gonflé la production globale, élargi le commerce bilatéral et transformé les industries. Dans le cas du Mexique, les transformations ont touché pratiquement tous les secteurs.

Pour le Canada, le secteur manufacturier a été en chute libre, mais il n’est pas évident que l’ALÉNA soit pour la majeure partie responsable de cette situation. Les pays développés perdent des emplois dans le secteur manufacturier à travers le monde — avec ou sans accords de libre-échange — en partie à cause des besoins réduits de personnel pour fabriquer des biens dans un contexte de robotisation des processus.

«L’impact sur la perte d’emplois est venu principalement de la technologie, pas du commerce, a avancé Stephen Blank, un expert de l’intégration nord-américaine établi à New York, qui a été professeur invité dans plusieurs universités canadiennes. (…) Le Canada se trouverait dans une situation bien pire sans l’ALÉNA.»

Angeles Villarreal, spécialiste du commerce au service de recherches du Congrès américain, dit croire que les liens entre les trois pays auront toujours préséance indépendamment du nombre d’ententes de chaque pays avec l’Asie ou l’Europe.

Toutefois, il estime que les trois partenaires devraient adopter une stratégie différente en tant qu’entité nord-américaine.

Par exemple, il s’interroge sur la pertinence de voir le Canada signer une entente de libre-échange avec l’Europe, alors que les États-Unis suivront bientôt avec la leur, et puis le Mexique. Pourquoi ne pas avoir tenté un accord entre l’Union européenne et l’Amérique du Nord, ou encore avoir constitué une chambre de commerce nord-américaine ou une stratégie continentale sur les changements climatiques, se demande aussi M. Villarreal.

Cet article Après 20 ans, l’ALÉNA est un succès, mais ne peut trahir son âge, selon certains est apparu en premier sur L'actualité.

Consultez la source sur Lactualite.com: Après 20 ans l’ALÉNA est un succès mais ne peut trahir son âge selon certains

 

Partager cette info tourisme / vacances / voyage


BESOIN D'UN CREDIT EN LIGNE RAPIDE POUR FINANCER VOS VACANCES ?


Merci de consulter les sources

Les articles de l'espace "Informations aux voyageurs" sont des articles fournis par les flux RSS de site consacrés au tourisme et au voyage. Ces articles ne sont donc pas le résultat de travail de l'équipe de vacances-voyage-sejour.com mais bien le résultat d'un mashup de contenu, également appellé curation.

Notre travail se limite à vous faire découvrir le travail de qualité effectué par des sites web de référence; nous ne rédigeons de ce fait aucun contenu. Ce site web baptisé "Informations aux voyageurs" est donc un site composé d'un moteur de recherche alimenté par des flux RSS. Nous ne sommes donc pas éditeur mais hébergeur et n'exerçons de ce fait aucun contrôle sur les informations référencées dont nous respectons le droit d'auteur en indiquant la source fournie dans les flux RSS.

Afin de découvrir la totalité des articles proposés, merci de cliquer sur le lien de source mentionné en bas de chaque article afin de découvrir l'excellent travail de ces différents rédacteurs; de nombreux autres contenus de qualités vous attendent sur leur site web.

CRM agence de communication - CRM agence de voyage - CRM agence immobilière - CRM assurance - CRM Analytique - CRM Cabinet de recrutement - CRM cabinet médical - Logiciel de gestion de contrats - Logiciel agenda partagé - CRM Gmail

Statistiques

Membres : 2
Contenu : 35673
Affiche le nombre de clics des articles : 35301488

Les infos touristiques les plus lues

Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


Les dernières infos vacances / voyages

Chercher des infos voyage/vacances