Informations aux voyageurs

tourisme - vacances - voyage - séjour - vol - avion - hôtel

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille
Blogs voyage

L’Ontario aura du mal à atteindre le déficit zéro d’ici 2017-18 selon le Board

Envoyer Imprimer PDF

TORONTO – Le Conference Board du Canada doute que le gouvernement de l’Ontario pourra tenir sa promesse d’atteindre le déficit zéro d’ici trois ans sans réduire davantage ses dépenses ou augmenter les impôts.

L’organisme croit qu’un ralentissement de la croissance des revenus du gouvernement ontarien l’empêchera d’éliminer son déficit de 12,5 milliards $ d’ici 2017-2018, «malgré un ambitieux programme de contrôle des dépenses». Le Conference Board rappelle aussi que le PIB réel en Ontario devrait croître de 1,5 pour cent cette année, moins que la prévision de 2,1 pour cent retenue dans le budget.

Selon Matthew Stewart, directeur adjoint au Conference Board, le gouvernement ontarien devra faire des «choix politiques plus audacieux» que les mesures de restrictions déjà annoncées dans le récent budget. Il note que les dépenses de programmes en Ontario ont augmenté en moyenne de 5,1 pour cent par année depuis 10 ans.

Le Conference Board croit que sans réductions additionnelles des dépenses ou sans augmentations des impôts, le gouvernement ontarien pourrait rater d’environ 2,4 milliards $ sa cible du déficit zéro.

Une porte-parole du ministre des Finances, Charles Sousa, a précisé jeudi que le gouvernement libéral maintenait le cap, confiant d’atteindre sa cible.

Le déficit de l’Ontario pour l’année financière 2013-2014 s’est chiffré à 10,5 milliards $, soit 800 millions $ de moins que prévu, grâce à une réserve de 1 milliard $ utilisée pour compenser la baisse imprévue des revenus gouvernementaux et des paiements de transferts fédéraux.

Cet article L’Ontario aura du mal à atteindre le déficit zéro d’ici 2017-18, selon le Board est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Plus de 500 scientifiques demandent à Québec de protéger les territoires du Nord

Envoyer Imprimer PDF

MONTRÉAL – Plus de 500 scientifiques de partout dans le monde pressent le gouvernement Couillard de respecter sa promesse de protéger une vaste section du Nord québécois dans le cadre d’un imposant plan d’aménagement.

Le premier ministre Philippe Couillard a promis de relancer le Plan Nord, un projet de développement de plusieurs milliards de dollars devant créer des milliers d’emplois dans le nord de la province, dans les secteurs miniers, des ressources naturelles et du tourisme.

Dans une lettre ouverte, les scientifiques demandent au gouvernement de protéger la moitié du territoire nordique du développement industriel, comme il était prévu initialement. Ils ajoutent que la nouvelle politique devrait être mise en oeuvre avec la collaboration des Premières Nations de la région.

«En faisant cela, le Québec deviendra un chef de file mondial sur le développement durable, la conservation de la biodiversité et la lutte aux changements climatiques, tout en dynamisant son économie. Il créera un nouveau modèle de gestion des écosystèmes pour le 21e siècle qui sera une inspiration pour plusieurs pays autour du monde», estiment-ils.

M. Couillard annoncera les principales mesures du nouveau Plan Nord la semaine prochaine à Montréal.

Le projet de développement a été lancé en 2011 par le premier ministre de l’époque, Jean Charest, qui espérait ainsi en faire un élément central de son héritage politique.

Le gouvernement estimait alors que le Plan Nord allait engendrer des retombées de 80 milliards $ en investissements publics et privés sur une période de 25 ans, en plus de créer 20 000 emplois. Le territoire couvrait l’équivalent de 72 pour cent de la province.

Des détracteurs avaient vivement dénoncé le projet, le présentant comme un «coup de marketing» ou un abandon des ressources naturelles québécoises. Lorsqu’il a pris le pouvoir en 2012, le Parti québécois a abandonné le Plan Nord.

Les libéraux ont toutefois été réélus avec un gouvernement majoritaire le printemps dernier, et la relance du projet faisait partie des promesses de M. Couillard.

Les scientifiques avaient immédiatement été interpelés par le plan de conservation des milieux naturels, en 2011.

«Ça a été utilisé comme un exemple dans plusieurs études universitaires et de nombreux articles populaires», a expliqué Jeff Wells, scientifique à la Campagne internationale de conservation boréale.

Il y a peu d’exemples de conservation comparables à ce que proposaient les libéraux, a-t-il précisé. «La communauté scientifique internationale observe ce qui va arriver», a-t-il poursuivi.

Le premier ministre Couillard a d’ailleurs vanté son plan lors d’un discours devant l’Association de politique étrangère à New York dimanche dernier. Il a notamment souligné que le nord du Québec était riche en ressources naturelles telles que le nickel, le cobalt, le platine, le zinc et l’or.

Selon un agent de conservation de la forêt boréale, il ne faut pas perdre de vue les objectifs économiques.

«Il est important que le plan fonctionne en tant que modèle de développement économique aussi (…) Si ça n’atteint pas les cibles économiques, aucune autre nation voudra s’en inspirer», a expliqué Matthew Jacobson, du Pew Charitable Trusts, qui a rencontré le premier ministre Couillard en marge de son discours à New York.

M. Jacobson reconnaît que des scientifiques ont des craintes liées à l’aspect développement du projet.

«Il n’y a aucun doute, sur le plan environnemental, que si nous laissions intact tout le nord — 100 pour cent — ce serait meilleur pour l’environnement.

«Nous pouvons avoir un développement intelligent ou inintelligent», a-t-il remarqué.

Cet article Plus de 500 scientifiques demandent à Québec de protéger les territoires du Nord est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Travailleurs étrangers Ottawa envisage de lourdes amendes et des interdictions

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – Le gouvernement fédéral envisage de bannir à vie les employeurs qui contreviennent à ses nouvelles règles sur les travailleurs étrangers temporaires et de leur imposer de plus lourdes amendes.

Dans un document de discussion mis en ligne dans la nuit de mercredi à jeudi sur le site du ministère de l’Emploi, le gouvernement propose des interdictions permanentes, en plus d’augmenter les pénalités pour inclure des moratoires de un, cinq ou dix ans qui empêcheraient les entreprises de remplir une demande pour avoir le droit d’embaucher des travailleurs étrangers.

Actuellement, il n’existe que des interdictions de deux ans pour les contrevenants.

Le nom des employeurs bannis serait rendu public, indique aussi la proposition.

Il n’y a pour l’instant que quatre noms sur la liste noire, sans ajout depuis juin, soit trois semaines avant que le ministre de l’Emploi, Jason Kenney, ait dévoilé ses mesures plus sévères pour ce programme.

Afin que cette réforme remplisse ses promesses, le fédéral envisage aussi des amendes minimales de 500 $ jusqu’à un maximum de 100 000 $ pour des violations majeures — en particulier celles qui ont donné des avantages financiers à un employeur.

La durée de l’interdiction dépendrait du type de violation, de l’historique de conformité de l’employeur, de la sévérité de la violation et de la taille de l’entreprise, est-il écrit dans le document.

Le gouvernement demande aux intéressés de faire connaître leur avis au sujet de cette proposition. La date limite pour les soumissions est le 16 octobre.

Ces parties intéressées et des critiques affirment que la proposition les rend perplexes et se demandent pourquoi ces mesures n’étaient pas déjà en place.

«C’est le genre de chose qu’ils auraient dû faire correctement depuis le début», a déclaré Dan Kelly, qui est à la tête de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes.

«Mon espoir est que s’ils empruntent ce chemin, peut-être qu’ils pourront défaire certaines des mauvaises réformes qu’ils ont faites cet été qui pénalisent indûment ceux qui n’ont rien fait de mal».

La réforme, ajoute M. Kelly, continue de cibler le secteur de la restauration. Il affirme que plusieurs propositions d’établissements de restauration rapide ont été mises sur une tablette récemment en Alberta.

Cet article Travailleurs étrangers: Ottawa envisage de lourdes amendes et des interdictions est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

AUDIO] Des robots ficeleurs de poulet ça existe

Envoyer Imprimer PDF

Le centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) est une véritable pépinière à innovations qui font le tour du monde. Dans ses laboratoires, les scanneurs 3D et les prototypes de moteurs hybrides côtoient les ficeleuses automatique de poulet et les ensacheuses de fromages en grain. Rencontre avec le président-directeur général du CRIQ , Denis Hardy.

Cet article [AUDIO] Des robots ficeleurs de poulet, ça existe ! est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

AUDIO] Les universités et les réseaux d’affaires internationaux

Envoyer Imprimer PDF

Comment les universités peuvent aider à bâtir des réseaux d’affaires efficaces? Michel Patry, directeur de HEC Montréal, explique.

Cet article [AUDIO] Les universités et les réseaux d’affaires internationaux est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

L’industrie pétrolière édicte de nouvelles normes sur le transport de brut

Envoyer Imprimer PDF

BILLINGS, États-Unis – La plus importante organisation commerciale de l’industrie pétrolière aux États-Unis a dévoilé de nouvelles normes d’essai et de classification du pétrole brut destiné au transport ferroviaire, jeudi, une mesure qui fait suite à des erreurs de classification lors de chargements précédents, incluant le convoi qui a déraillé à Lac-Mégantic il y a un peu plus d’un an, faisant 47 victimes.

Mais comme lors de directives précédentes venant du gouvernement fédéral américain, les normes de l’industrie laissent aux entreprises le pouvoir de déterminer la fréquence des tests dans le but d’évaluer le niveau de dangerosité du pétrole brut.

Selon l’American Petroleum Institute (API), les normes ont été élaborées en collaboration avec des organismes de réglementation et l’industrie ferroviaire.

Le transport du pétrole par voie ferrée est devenu de plus en plus fréquent en raison d’une recrudescence des activités de forage dans le Dakota du Nord, le Montana, le Texas et le Colorado, entre autres.

Lors de la tragédie à Lac-Mégantic, le 6 juillet 2013, le convoi avait reçu la classification «risque faible», selon des organismes de réglementation.

Selon Jack Gerard, président de l’API, les normes d’essai et de classification s’inscrivent dans le cadre d’une vaste initiative visant à réduire le nombre d’accidents ferroviaires impliquant des convois pétroliers. Depuis la tragédie de Lac-Mégantic, il s’est produit au moins six déraillements majeurs de ce genre au Canada et aux États-Unis.

Un porte-parole du département des Transports des États-Unis a fait savoir que l’agence étudiait l’annonce de l’API.

L’Association des chemins de fer américains appuie les normes de l’industrie pétrolière, a indiqué le porte-parole Ed Greenberg. L’organisation, qui représente les principales sociétés ferroviaires du Canada et des États-Unis, a récemment rapporté que presque 230 000 convois de pétrole brut se sont déplacés à travers les États-Unis pendant les six premiers mois de 2014, une hausse de 12 pour cent par rapport à la même période en 2013.

Les chargements de matières dangereuses doivent être classés parmi l’une des neuf catégories, selon le niveau de risque. Si les matériaux sont classifiés erronément, ils pourraient circuler dans des wagons-citernes moins sécuritaires, et le personnel de sécurité pourrait employer la mauvaise marche à suivre lors d’un déversement.

Cet article L’industrie pétrolière édicte de nouvelles normes sur le transport de brut est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

San Francisco Alcatraz

Envoyer Imprimer PDF
Nous prenons le tramway pour descendre sur les quais car la journée sera principalement consacrée à la visite d’Alcatraz. En attendant d’embarquer, petite virée sur le Pier 39 où les lions de mer sont to
Lire la suite...
 

Conservatoires la ministre David n’exclut pas des regroupements de services

Envoyer Imprimer PDF

QUÉBEC – La ministre de la Culture, Hélène David, n’exclut pas la possibilité de regrouper les activités de certains conservatoires en région.

L’enseignement de la musique en région ne sera pas coupé, a insisté Mme David après avoir rencontré, jeudi, des étudiants du réseau des conservatoires venus manifester devant l’Assemblée nationale.

Elle a toutefois refusé de s’engager à maintenir tels quels les cinq conservatoires de musique régionaux, soit ceux de Rimouski, Gatineau, Trois-Rivières, Saguenay et Val-d’Or.

Des informations circulent en ce moment selon lesquelles le gouvernement Couillard pourrait sacrifier des conservatoires régionaux dans son effort de redressement des finances publiques. Le réseau des conservatoires au Québec accuse un déficit de 14 millions $.

Mme David attend un rapport sur la situation des conservatoires et promet d’écarter toute mesure qui aurait pour effet de «cesser l’enseignement ou de couper dans l’enseignement» de la musique en région.

Mais l’engagement de la ministre ne signifie pas que l’intégrité du réseau sera maintenue.

Dans certains cas, des regroupements de service pourraient être envisagés par souci d’économie, a admis Mme David.

«Écoutez, ça dépend de ce que vous entendez par fermeture. S’il continue à y avoir de l’enseignement, il continue à y avoir un conservatoire. Est-ce que le conservatoire va être dans le même building? Est-ce que le conservatoire va être dans le même lieu géographique? Est-ce qu’on peut pas trouver des économies?», a-t-elle soulevé en point de presse.

Elle a cité en exemple le souhait exprimé par certains étudiants «de se rapprocher de l’Université du Québec», une proposition qu’elle juge «formidable».

Cet article Conservatoires: la ministre David n’exclut pas des regroupements de services est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Le premier ministre Stephen Harper prononce un discours optimiste devant l’ONU

Envoyer Imprimer PDF

NATIONS UNIES, États-Unis – Alors que le monde vit une année marquée par la violence et le désordre géopolitique, le premier ministre Stephen Harper a plutôt choisi d’axer son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies, jeudi soir, sur les thèmes de la paix et de l’optimisme.

Lors de sa troisième allocution devant cette chambre, M. Harper a, à toutes fins utiles, évité de prononcer les mots «Irak» ou «Russie». Il a toutefois parlé de l’importance pour chaque enfant de posséder un certificat de naissance et de conserver sa santé.

M. Harper a commencé sa déclaration en identifiant, selon lui, les premières causes d’instabilité internationale — le manque de liberté, de démocratie, de la règle de droit et de possibilités économiques.

Au passage, le premier ministre a mentionné son implication dans quelques conflits, mais il a surtout élaboré sur l’importance du commerce international et de la santé humaine.

M. Harper a donc adopté un ton beaucoup plus conciliant que le président américain Barack Obama, qui avait parlé de l’État islamique (EI) comme d’un réseau de la mort.

Alors que les États-Unis, et ses marchés financiers, ont été secoués par des avertissements venant du gouvernement irakien que des combattants étrangers pourraient frapper l’Occident — peut-être même New York, le premier ministre canadien a plutôt opté pour un discours moins flamboyant pour son premier exposé devant l’Assemblée générale depuis 2010.

«Plusieurs pays et de nombreuses causes spécifiques feront partie de vos délibérations cette semaine (…) Mais n’oublions pas de regarder au-delà de cela, à long terme (…) Nous avons la possibilité de créer un meilleur monde pour les enfants de nos enfants. Et nous devrions le faire», a-t-il souligné.

Un proche du premier ministre a expliqué que M. Harper n’avait pas changé sa position sur l’Irak, ni sur la Russie, mais qu’il avait profité de sa tribune pour aborder d’autres sujets importants pour lui.

Plus tôt jeudi, M. Harper avait annoncé que le Canada allait contribuer à un nouveau fonds international destiné à prévenir la mortalité des mères et des nouveau-nés dans le monde, dans le cadre de ce qu’il considère être sa plus importante priorité de développement.

Le premier ministre canadien et d’autres chefs de gouvernement ont fait part de leur intention de créer un fonds de 4 milliards $ US qui sera géré par la Banque mondiale. À cet égard, M. Harper a annoncé que le Canada versera 200 millions $ dans ce nouveau fonds international.

Le nouveau fonds, qui fera aussi appel aux contributions du secteur privé, vise à réduire les taux de mortalité des mères et des nouveau-nés, et à se doter de meilleures méthodes de suivi afin de mesurer les progrès accomplis.

Cette participation du gouvernement canadien proviendra de l’enveloppe additionnelle de 3,5 milliards $ sur cinq ans promise en mai par le premier ministre pour la santé maternelle, néonatale et infantile. M. Harper avait alors promis de persuader les autres pays d’en faire plus dans ce dossier.

Les taux de mortalité des mères et des nouveau-nés sont en baisse constante depuis 20 ans, mais se situent toujours au-dessus des cibles fixées par les Nations unies dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement.

M. Harper a fait de ce dossier l’une des priorités de son gouvernement en matière de politique étrangère.

Le président directeur général d’UNICEF Canada croit que les efforts du Canada dans le domaine sont reconnus à l’étranger.

David Morley estime que les solutions pour réduire le taux de mortalité de ces individus sont relativement simples. Il suffit maintenant d’avoir de la volonté politique et des ressources financières, selon lui.

Les Objectifs du millénaire pour le développement s’étaient fixés comme cible de réduire le taux de mortalité des deux tiers entre 1990 et 2015. Tout porte à croire que l’objectif ne sera pas atteint, selon une étude de l’UNICEF.

Le rapport conclut toutefois que le nombre de morts a été diminué de moitié, passant de 90 à 46 décès par 1000 naissances en 2013.

«Ce sont des chiffres impressionnants, qui sont encore plus significatifs dans les hôpitaux (…) Nos progrès brillent dans ce domaine. Ils démontrent tout ce qu’on peut accomplir en travaillant ensemble», a remarqué le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon.

M. Morley a ajouté qu’il s’agissait d’une «révolution de la survie de l’enfant».

Cet article Le premier ministre Stephen Harper prononce un discours optimiste devant l’ONU est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Étude expéditive des plaintes à la sécurité sociale selon un démissionnaire

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – Un membre démissionnaire du Tribunal de la sécurité sociale (TSS), une instance fédérale qui accuse d’énormes retards dans l’étude des plaintes, soutient que le personnel subit des pressions pour tenir des audiences à vitesse grand V.

Cet ancien membre, qui a requis l’anonymat par peur des représailles, croit que ces procédures expéditives se font au détriment des citoyens qui se disent lésés par l’appareil de l’État.

Le TSS est un tribunal administratif indépendant qui permet d’en appeler de décisions rendues par des fonctionnaires d’Emploi et Développement social Canada dans des dossiers d’assurance-emploi, de la sécurité de la vieillesse ou du Régime de pensions du Canada.

Ce nouveau tribunal a remplacé il y a un an et demi quatre instances de révision, qui étaient plus efficaces et équitables, selon l’ancien membre du TSS, qui a quitté son poste quelque temps après sa nomination.

Alexandra Fortier, porte-parole du ministre de l’Emploi et du Développement social, Jason Kenney, a indiqué que l’ancien système d’examen des plaintes était lent et coûteux — un peu moins d’une plainte sur trois était entendue en moins de 30 jours, selon elle.

L’ancien membre du tribunal a aussi soutenu que certains de ses anciens collègues n’avaient pas la compétence requise pour occuper cette fonction.

Les membres du TSS sont nommés par le gouvernement, et plusieurs membres permanents ont déjà contribué à la caisse électorale du parti.

Le gouvernement avait promis de faire économiser 20 millions $ par année aux contribuables grâce au nouveau système. Mais le TSS entend moins de demandes d’appel, et doit composer avec plus de 10 000 dossiers en attente. Le gouvernement va embaucher 22 employés à temps partiel pour tenter de réduire ces délais.

Cet article Étude expéditive des plaintes à la sécurité sociale, selon un démissionnaire est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Mike Duffy vient brouiller le jeu électoral de Harper

Envoyer Imprimer PDF
Photo: Jake Wright/La Presse Canadienne

Photo: Jake Wright/La Presse Canadienne

PolitiqueÀ peine connaissait-on, mardi, la date du début du procès du sénateur conservateur suspendu Mike Duffy que démarrait la valse des supputations autour de la date des prochaines élections fédérales.

En vertu de la loi sur les élections à date fixe, elles devraient avoir lieu le 19 octobre 2015, mais on a bien vu, en 2008, que ce n’était pas cette loi, qu’il a lui-même fait adopter, qui arrête le premier ministre Stephen Harper. Il avait à l’époque l’excuse d’être à la tête d’un gouvernement minoritaire, ce n’est plus le cas.

Il lui faudrait donc une très bonne raison pour en faire fi cette fois-ci, même s’il en a la possibilité puisque que le gouverneur général a toujours le pouvoir, en vertu de la Constitution, de dissoudre le Parlement sur les conseils du premier ministre.

Cette échappatoire nourrit d’ailleurs les conjectures depuis des mois. Fera-t-il face à l’électorat au printemps, armé d’un budget tout frais et truffé de bonbons électoraux ou attendra-t-il? Tout et son contraire a été dit sur le sujet.

Le procès du sénateur Duffy vient brouiller les cartes. Il durera 41 jours et s’étalera entre le 7 avril et le 19 juin. Il est évident que M. Harper ne veut pas être en campagne durant cette période. Il perdrait complètement le contrôle de son message. Il serait inévitablement questionné jour après jour sur les révélations et témoignages des membres actuels et passés de son personnel. Tout le grenouillage autour du chèque de 90 000 $ de son ancien chef de cabinet Nigel Wright et tous les efforts pour étouffer l’affaire seront étalés au grand jour.

Si M. Harper et d’autres parlementaires, des sénateurs avant tout, sont appelés à témoigner et invoquent leur privilège parlementaire pour retarder leur comparution (ce qui pourrait ne pas leur être automatiquement accordé, les avis divergent), il sera obligé de s’en expliquer. Or un tel refus n’est jamais bien vu et peut même jouer contre lui.

M. Harper pourrait aller en élections avant que le procès commence, mais à quel prix? Le stratagème serait cousu de fil blanc en plus de le forcer à précipiter la présentation de son budget car il devrait déclencher les élections au plus tard le 22 février pour tenir un scrutin le 30 mars.

Cela ne lui laisserait que trois semaines de travaux parlementaires pour attacher les derniers fils de son programme législatif et budgétaire. Et rien ne dit que d’autres pavés ne tomberaient pas dans la marre. Selon le site du vérificateur général, le rapport sur les dépenses des sénateurs est attendu d’ici la fin de 2014 ou au cours du premier trimestre de 2015.

Attendre l’automne n’offre pas plus de certitude. Personne ne sait quand le verdict sera rendu dans le procès Duffy ni, advenant qu’il soit reconnu coupable d’au moins un des 31 chefs d’accusation de fraude et d’abus de confiance retenus contre lui, quand sera prononcée la sentence. Cela peut survenir après l’été.

Qu’il le veuille ou non, Stephen Harper entame cette dernière année préélectorale avec un énorme boulet au pied et se retrouve, d’une certaine manière, coincé. Ce qui ne doit pas déplaire à Mike Duffy qui en a gros sur le cœur et a renoncé à son enquête préliminaire pour accélérer les procédures.

* * *

À propos de Manon Cornellier

Manon Cornellier est chroniqueuse politique au Devoir, où elle travaille depuis 1996. Journaliste parlementaire à Ottawa depuis 1985, elle a d’abord été pigiste pour, entre autres, La Presse, TVA, TFO et Québec Science, avant de joindre La Presse Canadienne en 1990. On peut la suivre sur Twitter : @mcornellier.

Cet article Mike Duffy vient brouiller le jeu électoral de Harper est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Irak le NPD réclame un vote sur une éventuelle prolongation de la mission

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – Un élargissement ou une prolongation de la mission canadienne en Irak doit être approuvé par la Chambre des communes — surtout si la mission en devient une de combat, a martelé jeudi le Nouveau Parti démocratique (NPD).

Le chef néo-démocrate Thomas Mulcair est de nouveau revenu à la charge à la Chambre des communes en exigeant que le premier ministre Stephen Harper rende publique la requête qu’il dit avoir reçue de Washington à cet effet.

Car selon ce que le chef conservateur a dévoilé mercredi à New York, le Canada pourrait être appelé à jouer un rôle plus important dans la lutte contre le groupe armé État islamique (ÉI).

M. Harper a soutenu qu’il n’avait pas l’intention de déployer des troupes au sol. Pour certains observateurs, cela laisse présager qu’une intervention aérienne pourrait bien être dans les cartons.

Mais qu’il s’agisse ou non d’une mission de combat, il est impératif non seulement d’en débattre entre parlementaires, mais également de soumettre le tout à un vote, a insisté Thomas Mulcair.

Selon le leader de l’opposition, «dans l’état actuel des choses, ça serait irresponsable de donner un chèque en blanc à Stephen Harper sur cette question de la participation militaire canadienne en Irak».

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) est déjà opposé à la mission de 30 jours qui est actuellement en cours, estimant ne pas disposer de suffisamment d’informations sur le rôle précis et l’endroit où se trouvent les 69 conseillers militaires spéciaux des Forces armées canadiennes.

Le ministre de la Défense, Rob Nicholson, a répliqué en Chambre que le gouvernement se pencherait sur la requête des États-Unis et qu’il prendrait une décision.

Mais même un vote à la Chambre des communes ne ferait pas le bonheur du NPD, a-t-il ensuite raillé.

«Rien ne rendra le NPD heureux, rien, pas des débats, pas des votes, pas des statistiques, pas des informations sur cela, rien ne les rendra heureux, mais nous nous tenons aux côtés de nos alliés», a lancé M. Nicholson.

Son collègue à l’Emploi, le ministre Jason Kenney, s’est montré un peu plus loquace lors d’une mêlée de presse, à l’issue de la période des questions.

Il a affirmé que «s’il y a des engagements de nature de combat, évidemment, il y a un vote».

C’est ce que le gouvernement a fait pour l’Afghanistan et la Libye, par exemple, a-t-il rappelé.

Les libéraux, qui ont donné leur feu vert à la mission actuellement en cours, qui doit prendre fin le 5 octobre, se disent pour leur part opposés à une mission de combat.

«On verra (ce que le gouvernement) propose. Certainement, il y a des contributions possibles que le Canada pourrait faire qui de notre côté exigeraient un vote, oui», a fait valoir le porte-parole en matière d’affaires étrangères, Marc Garneau.

Le réseau Global rapportait pour sa part, jeudi, que c’était le Canada, et non les États-Unis, qui avait offert d’élargir sa contribution dans cette mission.

Cet article Irak: le NPD réclame un vote sur une éventuelle prolongation de la mission est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Les jeunes loups du PQ

Envoyer Imprimer PDF
Photos © La Presse Canadienne

Attention, ils mordent ! Les quatre députés promettent tous de vigoureux débats sur l’avenir du PQ. (Photos © La Presse Canadienne)

« Le danger nous guette. » En cette fin d’été, dans un restaurant de Montréal, la députée Véronique Hivon, vêtue d’une élégante robe rose, a le ton posé qui a fait sa réputation. Mais les phrases sont acérées, percutantes, directes. La défaite du Parti québécois aux élections du 7 avril dernier, la plus grave de la formation depuis 1970, a été difficile à encaisser. « Le choc a été brutal », dit-elle. Des mois plus tard, les troupes sont encore ébranlées. « La confiance entre la population et le parti s’est brisée. Il faut commencer un sérieux examen de conscience, qui aurait dû être fait il y a longtemps. »

Il est là, le danger. Celui de passer à côté des véritables débats, ceux qui font mal, en espérant que l’arrivée d’un nouveau chef suffise à relancer le parti. « Le Parti québécois a parfois l’air d’être dans sa bulle, occupé par ses débats internes sur la souveraineté, désincarné des préoccupations des gens », affirme la députée de 44 ans, qui représente la circonscription de Joliette depuis 2008. « Les grandes crises doivent provoquer de grandes choses. »

Dans la bouche des quatre jeunes ministres de l’ancien gouvernement Marois, les mots « réforme », « changement » et « refonder le parti » reviennent souvent. On sent cette volonté de secouer la baraque, de contribuer au débat sans retenue, peu importe s’ils décident ou non de plonger dans l’aventure de la course à la direction du parti aux côtés des noms les plus souvent évoqués, comme Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Jean-François Lisée.

L’heure est au choc des idées. « C’est la seule manière de faire naître le PQ nouveau. Il ne faut pas seulement changer la coquille, il faut s’attaquer au contenu aussi », soutient Alexandre Cloutier, 37 ans, député de Lac-Saint-Jean depuis 2007.

Son collègue Pascal Bérubé, 39 ans, se dit carrément inquiet. « La dernière chance du PQ, ce sont les quatre années à venir. Il y a un risque réel que le Parti libéral du Québec devienne indélogeable », affirme-t-il, lui qui a décroché la plus forte majorité du PQ dans sa circonscription de Matane-Matapédia, avec 61 % des voix et une avance de 11 300 votes. « Ça m’autorise à faire certains constats ! » dit-il, frondeur. « La campagne, c’était une spirale infernale. J’ai gagné parce que j’ai fait le contraire de la stratégie du parti. Dès que je recevais quelque chose du quartier général, je le jetais ! Pendant nos 18 mois au pouvoir, on a tenté d’imposer notre vérité au lieu d’écouter les gens. J’ai écouté leurs préoccupations et j’ai gagné. »

« Les gens sont intelligents, informés. Il faut débattre dans le respect pour les reconnecter à la politique. »
- Véronique Hivon

Les quatre députés estiment que leur parti était obsédé par l’idée de gagner les élections, peu importe la stratégie. Sylvain Gaudreault, le superministre du gouvernement Marois — il avait les casquettes des Affaires municipales, des Régions, de l’Occupation du territoire et des Transports —, est le voisin de circonscription d’Alexandre Cloutier, dans Jonquière. Les deux élus ont reçu les mêmes commentaires dans cette région considérée comme un bastion péquiste. « On se fait dire qu’on n’est plus proches des travailleurs, dit Sylvain Gaudreault, 44 ans. Et ils ont raison. Je ne parle pas des syndicats, mais du vrai monde qui tire le diable par la queue du matin au soir entre la famille et le boulot. Le monde du travail change, il n’y a pas que les usines. »

Alexandre Cloutier estime que le parti « ne parvient plus à toucher les gens dans leur quotidien ». « On était le parti de la classe moyenne. Ce n’est plus clair. Par exemple, le dossier de l’identité, c’est bien, c’est important, mais est-ce que ça préoccupait les gens au point de mener la campagne électorale là-dessus ? On a mal déterminé nos priorités », dit-il.

Pascal Bérubé n’a pas peur de critiquer le Conseil des ministres auquel il participait. « Les gens n’ont pas aimé comment on a gouverné. On aurait dû chercher davantage le compromis sur plusieurs sujets, notamment la charte des valeurs », dit l’ancien ministre du Tourisme.

Ses trois autres collègues, qui font bien attention de ne pas briser le secret qui entoure les discussions du Cabinet, partagent cette impression. Véronique Hivon, qui a piloté pendant cinq ans le débat sur la question de « mourir dans la dignité », estime que les Québécois aiment discuter et débattre, mais qu’ils veulent également un compromis à la fin. « On a donné l’impression d’être rigides », dit-elle.

Le dernier Baromètre des personnalités politiques, publié par Léger Marketing à la fin du mois de juin, montrait que Véronique Hivon est la députée de l’Assemblée nationale qui récolte le moins de « mauvaises opinions » auprès de la population. À peine 5 % des répondants disent ne pas apprécier son travail. Son style rassembleur, dépourvu d’attaques personnelles, fait mouche. Elle souhaite que cette manière de mener des débats, même les plus complexes, s’impose à l’Assemblée nationale et au Parti québécois.

« Il y a énormément de cynisme, dit-elle. Notre plus grand défi, c’est la transparence et la cohérence dans notre discours politique. Les gens sont intelligents, informés. Il faut débattre dans le respect pour les reconnecter à la politique. » Un défi encore plus important à relever au PQ, soutient Véronique Hivon. « Sans un lien de confiance fort avec la population, un grand projet comme la souveraineté ne se réalisera pas. »

Sylvain Gaudreault a pris sa carte de membre du PQ en novembre 1987, à l’âge de 17 ans. « On doit revoir le branding du PQ, refonder le parti autour de trois orientations fortes : la souveraineté, la justice sociale et la lutte contre le changement climatique. » Il se décrit comme un pragmatique. « Je ne suis pas un rêveur en babouches ! L’environnement, c’est créateur de richesse. »

Pascal Bérubé, qui dit appartenir à l’aile plus économique et pragmatique du PQ dont se réclamaient François Legault et Sylvain Simard à l’époque, affirme que la jeune génération se reconnaît davantage dans ce discours. « Il ne faut pas avoir peur de parler de rendement, d’excellence, de pouvoir d’achat, de bonne gestion. Ça n’appartient pas qu’aux autres partis », dit-il.

Le déclin de popularité du PQ parmi les moins de 35 ans les préoccupe. Depuis plusieurs mois, dans ce segment de la population, le parti se classe troisième ou quatrième dans les sondages, loin derrière les libéraux, qui trônent en tête. « Ça m’inquiète, dit Alexandre Cloutier. On ne peut pas faire un grand projet comme l’indépendance sans les jeunes. »

Ceux-ci ne sont pas fidèles à une formation en particulier, ils « magasinent » à chaque élection, ce qui rend le vote plus volatil et force les partis à s’adapter, soutient Sylvain Gaudreault. Ils militent souvent hors des partis et pour une cause en particulier, notamment dans des ONG, des groupes communautaires ou des chambres de commerce.

« Forcer quelqu’un à se faire élire dans une association de comté pour soumettre une proposition au parti, c’est désuet. Avec Internet et les réseaux sociaux, il faut ouvrir l’espace des débats, permettre aux jeunes de s’impliquer différemment, soutient Alexandre Cloutier. Il faut démocratiser le PQ. »

Si Pascal Bérubé n’hésite pas à dire qu’il doit y avoir un « changement de génération chez les dirigeants » du parti, afin de se rapprocher des 18-34 ans, les trois autres députés sont plus ambivalents. « Je ne suis pas prête à dire que le chef doit venir d’une autre génération, mais les 30-40 ans doivent prendre plus de place au parti, c’est clair », affirme Véronique Hivon.

Un PQ « ouvert sur le monde », qui a confiance en lui, c’est ce que souhaitent les jeunes, affirment les quatre élus. « On devrait tous parler anglais. Ma génération ne considère pas l’anglais comme une menace », soutient Pascal Bérubé en guise d’exemple.

« Avec Internet et les réseaux sociaux, il faut ouvrir l’espace des débats, permettre aux jeunes de s’inpliquer différemment. »
- Alexandre Cloutier

Et surtout, pour l’avenir du mouvement indépendantiste, « être à l’aise avec l’immigration » et attirer les immigrants au PQ, affirme Alexandre Cloutier. « On ne fera pas la souveraineté avec des blancs francophones seulement. On a du gros travail à faire », dit-il.

Le jeune père de famille — il a deux enfants de deux et quatre ans — estime qu’il faut moderniser le discours souverainiste, puisque les gens de moins de 37 ans aujourd’hui n’ont pas voté au référendum de 1995 et ont été peu en contact avec les arguments indépendantistes. « Ils sont étrangers à ce débat. Ils se sentent loin. Pour eux, ça n’a aucune résonance dans leur vie. Les bienfaits du pays, ce n’est pas concret », dit Alexandre Cloutier.

Les quatre députés s’entendent pour dire que le PQ doit demeurer résolument souverainiste, malgré la forte réaction d’une partie de l’électorat après le poing levé de Pierre Karl Péladeau durant la campagne électorale, qui a fait déraper la stratégie du parti.

« On n’était pas prêts à débattre de notre article 1 », affirme Sylvain Gaudreault, qui souhaite sortir du dilemme « référendum ou bon gouvernement », qui tenaille le PQ depuis des années. « En octobre 2018, aux prochaines élections, on sait que les libéraux vont revenir avec le référendum. On est mieux d’être prêts ! Je n’ai pas encore de réponse, mais on doit trouver une voie de passage. On doit demeurer une solution de rechange au PLQ pour diriger le Québec. Il y a présentement un risque de perdre cette possibilité de former régulièrement le gouvernement. »

Autant pour séduire les jeunes que le reste de la population, le PQ doit « jouer à visière levée », mettre fin à l’ambiguïté référendaire, estime Alexandre Cloutier. « Nous devons clairement baliser les étapes d’accession à la souveraineté. Une fois la mécanique évacuée, on pourra parler des raisons de faire un pays. Il faut arrêter de parler uniquement de référendum. »

Comme ses trois autres collègues, Alexandre Cloutier n’a pas encore décidé s’il se portera candidat à la succession de Pauline Marois. Tous attendent de connaître les règles de la course, qui seront fixées le 3 octobre prochain.

Qu’ils soient candidats ou militants, les quatre députés promettent la même chose : « On ne peut pas se permettre d’être passifs », dit Sylvain Gaudreault.

Cet article Les jeunes loups du PQ est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Le quiz de Mathieu les bélugas ça se remplace

Envoyer Imprimer PDF

PolitiquePour une deuxième semaine consécutive, L’actualité est fière (je ne leur ai pas vraiment demandé, mais je présume) de vous présenter un petit quiz autour des événements de la semaine qui s’achève.

Alors asseyez-vous confortablement, réchauffez vos neurones et ne vous attendez pas vraiment à apprendre quelque chose. C’est parti !

 


* * *

À propos de Mathieu Charlebois

Ex-journaliste Web et ex-chroniqueur musique à L’actualité, Mathieu Charlebois blogue sur la politique avec un regard humoristique depuis 2014. Il a aussi participé à de nombreux projets radio, dont Bande à part (à Radio-Canada) et Dans le champ lexical (à CIBL). On peut l’entendre régulièrement à La soirée est encore jeune, et le suivre sur Twitter : @OursMathieu

Cet article Le quiz de Mathieu : les bélugas, ça se remplace est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Théâtre Pour réussir un poulet

Envoyer Imprimer PDF
Guillaume Cyr et Hubert Proulx dans Pour réussir un poulet - Photo : Rolline Laporte

Guillaume Cyr et Hubert Proulx dans Pour réussir un poulet – Photo : Rolline Laporte

Culture

Non, ce n’est pas le titre d’une énième émission de cuisine branchée. Pour réussir un poulet, la nouvelle pièce du comédien et dramaturge Fabien Cloutier, montre d’ailleurs deux jeunes hommes dont le souci est moins de bien manger que de manger tout court. Carl et Steven, ramasseurs de fer de leur état, triment dur pour améliorer leur sort, mais la vie semble les condamner à en arracher.

Celui qui avait marqué les esprits avec Scotstown (2008) et Cranbourne (2011) poursuit dans la veine d’un théâtre cru, où l’humour et le franc-parler servent d’abord à montrer le drame des laissés-pour-compte. Cloutier, qui a également enfilé la casquette de metteur en scène, dirige une distribution composée en outre de Denis Bernard, Guillaume Cyr et Marie Michaud. La musique, signée Mister Valaire, devrait elle aussi jouer un rôle de premier plan.

(Du 23 septembre au 1er novembre, à La Licorne)

Cet article Théâtre : Pour réussir un poulet est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Régimes de retraites qui vole qui

Envoyer Imprimer PDF
Photo: Jacques Nadeau

Photo: Jacques Nadeau

Sur la question des retraites, on ne pourra pas dire que L’actualité n’a pas tenté de sonner l’alarme.

Notre premier gros dossier « Bye-bye boulot » remonte à 1997. Un lecteur nous avait alors écrit : « Les contribuables n’ont pas les moyens de payer pour deux fonctions publiques, l’une active, l’autre à la retraite. »

Six ans plus tard, en octobre 2003, le magazine retapait sur le clou en page couverture : « Bye-bye boulot ? Attention, danger ! » En 2011, nous avions même expliqué la réforme suédoise : « Nous ne pouvions plus continuer de demander à des gens qui travaillent longtemps à petit salaire de financer la retraite de gens qui travaillent moins longtemps à gros salaire », nous avait déclaré le ministre suédois de la Santé.

Pendant ce temps, au pays du Québec, rien ne changeait…

Nous voici, en cet automne 2014, devant les images de pompiers saccageant un hôtel de ville et accusant l’État de vouloir les voler, parce que Québec — avec le projet de loi 3 — veut modifier les règles du jeu pour adapter les régimes de retraite du milieu municipal au monde d’aujour-d’hui. Misère…

Personne ne veut voler personne. En Suède, le gouvernement n’a pas volé ses syndiqués. Le monde a changé. L’économie, la démographie, l’espérance de vie ne sont plus ce qu’elles étaient. Et il faut s’adapter. Si les Suédois l’ont fait, pourquoi pas les Québécois ?

Avec le recul du temps, on peut juger mal avisé que des élus aient accepté que leur ville — et donc ses contribuables ! — paie 70 % du fonds de pension de ses employés. Mais c’était une autre époque. On ignorait les mauvais tours que le déclin démographique et le ralentissement de l’économie allaient nous jouer. On les connaît, maintenant !

S’insulter ne changera rien. Les syndiqués n’ont rien volé. L’État non plus. Mais les deux sont condamnés à trouver une solution, pour le bien des générations qui suivent.

L’économiste Pierre Fortin en propose une, qui mérite qu’on en débatte. Les employés (pompiers, policiers, etc.) n’ont pas causé le problème, dit-il. Et ne devraient pas porter seuls le fardeau des correctifs nécessaires. Il propose donc que l’État québécois absorbe la moitié du déficit de quatre milliards des caisses de retraite municipales. Et que l’Assemblée nationale prenne ensuite ses responsabilités et donne aux municipalités les pouvoirs accrus dont elles ont besoin pour créer un véritable rapport de force lorsqu’elles négocient les conditions de travail de leurs syndiqués.

Comme Pierre Fortin le démontre, si les employés municipaux ont obtenu de tels avantages dans le passé — une rémunération 38 % plus élevée en moyenne qu’au provincial —, ce n’est pas parce qu’ils sont « plus compétents » que leurs homologues provinciaux. C’est que l’État québécois a négligé pendant trop longtemps d’armer les municipalités pour qu’elles puissent protéger l’intérêt à long terme de leurs citoyens.

L’heure est donc venue de changer la « toune » sur laquelle nous dansons. Les élus devraient d’ailleurs donner le rythme en revoyant leur propre régime de retraite !

Aucune embellie miraculeuse ne s’annonce sur le front de l’économie mondiale. Les rendements des fonds de pension ne vont pas doubler par miracle.

Si la Suède a réussi à changer son régime de retraite à la fin des années 1990, le Québec peut le faire aussi ! La recette suédoise avait été de dépolitiser le débat, tous les partis politiques s’étant entendus pour voter la réforme. Pourquoi ne pas faire de même ?

Cet article Régimes de retraites : qui vole qui ? est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Le joueur des Redmen de l’Université McGill est la victime selon son avocat

Envoyer Imprimer PDF

MONTRÉAL – Le footballeur vedette des Redmen de l’Université McGill qui fait face à des accusations dans une présumée affaire de violence conjugale est la victime et non l’agresseur, a affirmé son avocat jeudi.

Luis-Andres Guimont-Mota a été formellement accusé, jeudi au palais de justice de Montréal, de voies de fait et d’avoir proféré des menaces. Il a été remis en liberté moyennant le versement d’un cautionnement de 300 $ et le respect de plusieurs conditions. Il devra retourner en cour le 23 février 2015.

Les parents de Guimont-Mota se trouvaient au palais de justice, jeudi, et le père du footballeur s’est porté garant d’un cautionnement additionnel de 750 $. Les membres de la famille n’ont pas parlé aux journalistes après l’audience.

L’étudiant de troisième année en gestion des affaires, et demi offensif régulier des Redmen, a été appréhendé mercredi matin dans un appartement du centre-ville de Montréal.

En fin de soirée mercredi, l’Université McGill a publié un communiqué de presse annonçant que le joueur en question, qu’elle n’avait pas identifié, avait été suspendu «en attendant la résolution de son cas par la cour et conformément aux lignes directrices du département d’athlétisme de l’université».

«Ce qu’il y a de particulier dans ce dossier-ci, c’est que mon client est victime, et n’est pas l’agresseur contrairement à d’autres dossiers qu’on a vus aux États-Unis», a précisé l’avocat de la défense, Steve Hanafi, en faisant référence aux cas ayant fait les manchettes dans la Ligue nationale de football au cours des dernières semaines.

Me Hanafi a critiqué la décision de l’institution universitaire de suspendre son client, et fait savoir que celui-ci allait contester la décision.

«Je pense qu’ils (les responsables de l’université) ont agi trop rapidement dans le but de protéger leur image, et qu’ils ne connaissent pas les faits», a-t-il déclaré à des journalistes à l’extérieur de la salle de cour.

Dans le communiqué publié mercredi soir, l’Université avait précisé que le Bureau du premier vice-principal exécutif adjoint (études et vie étudiante) mènera une enquête et appliquera les mesures appropriées.

Par ailleurs, selon Me Hanafi, Guimont-Mota, qui est âgé de 22 ans, envisage de déposer une demande reconventionnelle contre la présumée victime dans cette affaire, qui est son épouse. Ils se sont mariés en 2012 mais songent à divorcer, a confié Me Hanafi.

Selon ce dernier, la présumée victime a dit à la mère de Guimont-Mota qu’elle l’avait frappé au visage.

«Pour l’instant, nous sommes en présence de deux versions contradictoires, madame prétend que monsieur l’aurait poussée, et mon client prétend d’autres choses, et on a des pistes de preuves permettant de croire que mon client est la victime.»

Guimont-Mota a été élu joueur offensif par excellence de l’Université McGill en 2013.

Dès jeudi matin, son profil avait été retiré du site web consacré à l’équipe de football, mais une photo de Guimont-Mota demeurait accessible après qu’il eut reçu une bourse de 1500 $ des Alouettes de Montréal, plus tôt en septembre.

En 2011, Guimont-Mota a plaidé coupable à une accusation de voies de fait à l’extérieur d’un bar de Québec, un incident survenu en mai 2010. Il avait été condamné, l’an dernier, à une peine de 90 jours d’emprisonnement à être purgés de façon discontinue, d’après des documents de la cour obtenus par La Presse Canadienne.

Selon le journal «Le Soleil», un juge avait accepté de lui imposer une telle peine pour lui permettre de continuer de jouer au football.

Me Hanafi ne pouvait dire, jeudi, si les nouvelles accusations auront des répercussions sur cette autre affaire.

Cet article Le joueur des Redmen de l’Université McGill est la victime, selon son avocat est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Des immigrants sont détenus avec des criminels au Canada dénonce la Croix-Rouge

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – La Croix-Rouge canadienne déplore les conditions observées dans plusieurs centres de détention d’immigrants au pays, notamment des cellules surpeuplées et le manque de soutien pour les enfants. De plus, faute de centres de détention spécifiques dans plusieurs régions, certains immigrants sont détenus dans des prisons provinciales ou des postes de police, avec des suspects de crimes violents.

La Société canadienne de la Croix-Rouge a conclu une entente avec l’Agence des services frontaliers du Canada pour s’assurer du bon traitement des personnes détenues au Canada en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. L’agence fédérale peut ainsi détenir des personnes jugées à risque de monter à bord d’un avion, qui représentent un risque pour la sécurité publique, ou dont l’identité ne peut être attestée.

Chaque année, la Croix-Rouge mène des inspections dans les différents centres de détention pour immigrants au pays, et remet son rapport à l’Agence des services frontaliers. Ces rapports sont confidentiels, mais celui de 2012-2013 a été obtenu grâce à la Loi sur l’accès à l’information.

Le porte-parole de l’agence, Pierre Deveau, a indiqué que plusieurs correctifs avaient été apportés depuis, mais il n’a pas voulu préciser lesquels, et a refusé de référer les questions à un responsable.

Dans ce rapport — rédigé après 63 visites dans des centres de détention au Québec, en Ontario, en Alberta, en Nouvelle-Écosse et en Colombie-Britannique —, on estime ainsi que 3952 immigrants ont été détenus en 2012 dans des établissements correctionnels, aux côtés de criminels ou de suspects. Une pratique qui peut être «extrêmement stressante» pour des immigrants, notamment des demandeurs du statut de réfugié qui ont fui la guerre et la torture dans leur pays, écrit la Croix-Rouge.

Dans des établissements correctionnels au Québec et en Alberta, la surpopulation dans les cellules était courante — des cellules conçues pour une personne mais occupées par trois. Certains détenus dormaient sur des matelas posés par terre, et disposaient de peu d’espace à eux.

De façon générale, la Croix-Rouge a observé une amélioration dans les conditions sanitaires des centres de détention de l’agence, qui offraient aussi un meilleur accès à des services de soutien, à l’aide juridique, aux cartes d’appel et aux visites. Par contre, l’organisme humanitaire a déploré lors de ses inspections la présence de moisissures dans un centre de détention au Québec.

Par ailleurs, on estime à 291 le nombre de mineurs qui ont été détenus au Canada en 2012 en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, mais la Croix-Rouge croit que ce chiffre pourrait être supérieur. L’organisme suggère à l’agence fédérale de mettre en place une politique nationale concernant ces détenus mineurs, notamment ceux qui sont arrivés seuls, qui auraient pu être victimes de trafic humain, ou qui nécessiteraient des soins particuliers.

La Croix-Rouge recommande aussi que l’agence applique dans toutes les provinces des solutions de rechange à la détention des immigrants, comme l’utilisation du «bracelet électronique».

Cet article Des immigrants sont détenus avec des criminels au Canada, dénonce la Croix-Rouge est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Projet de loi 10 les syndicats craignent pour les services à la population

Envoyer Imprimer PDF

MONTRÉAL – L’abolition des agences de santé régionales, annoncée par le gouvernement Couillard, entraînera la création de mégastructures qui vont inévitablement éloigner les services de la population, s’inquiètent les syndicats et intervenants du milieu.

Selon la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), il s’agit là d’une autre mesure d’austérité visant seulement à atteindre l’équilibre budgétaire.

«Ce qu’on nous propose, c’est non seulement une réforme qui est bureaucratique mais qui vient d’en haut et qui va s’imposer à l’ensemble des intervenants du réseau», a déploré le président de la CSN, Jacques Létourneau.

Le projet de loi 10 déposé jeudi par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, prévoit entre autres l’abolition des 18 agences régionales. L’administration du réseau sera confiée à un palier local élargi, le Conseil intégré de santé et de services sociaux (CISSS).

D’après le gouvernement Couillard, cette mesure permettra, à compter de 2017, d’économiser 220 millions $ par année de façon récurrente.

Aux côtés de M. Létourneau, le responsable du dossier de la santé et des services sociaux à la CSN, Jean Lacharité, a quant à lui exprimé des craintes quant à la possibilité que les missions sociales des centres de santé et de services sociaux soient (CSSS) «bouffées» par les besoins des hôpitaux en raison de la centralisation.

«On est en train de créer des structures mammouth dans lesquelles on regroupe des dizaines et des dizaines de structures sous une seule direction, a-t-il observé. Il s’agit d’établissements avec des missions extrêmement différentes qui sont regroupés autour d’un hôpital.»

La CSN — qui dit regrouper quelque 130 000 travailleurs en santé et en services sociaux — s’est également montrée inquiète vis-à-vis les pouvoirs du ministre de la Santé, qui semblent augmenter de façon considérable.

M. Lacharité dit avoir hâte d’entendre M. Barrette sur un aspect du projet de loi qui lui permet d’intervenir auprès des établissements pour favoriser la conclusion d’ententes de services.

«Ententes avec qui? Les cliniques privées? Est-ce qu’il est en train de nous ouvrir une porte encore plus grande vers la privatisation? Nous avons de sérieuses questions concernant cela», a souligné M. Lacharité.

Si cette réforme entraînera des économies en raison de la réduction du nombre de cadres, le président de la FTQ, Daniel Boyer, a de son côté dit craindre l’arrivée d’«hyper-monstres» administratifs difficiles à diriger à long terme.

«Oui on va économiser à court terme, parce qu’on va mettre à pied du personnel d’encadrement, a-t-il dit. Mais pour administrer ces monstres de 10 000 à 11 000 employés, ça prend toute une structure administrative.»

Le président de la FTQ a rappelé que c’est Philippe Couillard, lorsqu’il était ministre de la Santé, qui a créé les CSSS afin de simplifier les structures en promettant qu’elles faciliteraient l’accès aux soins et offriraient de meilleurs services.

M. Boyer a rappelé que 10 ans plus tard, les résultats de cette réforme se faisaient toujours attendre et que le gouvernement risque de «ramer à contre-courant» en s’éloignant du patient.

La réaction a été similaire du côté de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui voit une «réforme comptable» qui ne «propose rien» pour la qualité des soins.

«Ce qu’on a besoin, c’est une réforme des soins et une réforme dans l’organisation des soins», a martelé sa présidente, Régine Laurent, qui se trouvait à Québec.

Cette dernière a dit comprendre la volonté de M. Barrette de vouloir réduire les cadres et la bureaucratie dans le réseau de la santé, mais se questionne sur l’efficacité de cette réforme compte tenu des «expériences passées».

«En 2003, au moment de la réforme de M. Couillard, il nous avait dit qu’il y aurait moins de cadres, soit le même discours qui nous est livré aujourd’hui», a rappelé Mme Laurent.

De son côté, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) s’est demandé si les pouvoirs accrus du ministère de la Santé n’allaient pas mener vers du «favoritisme» lorsque viendra le temps de choisir des dirigeants d’établissements.

«Ça peut mener à des situations où des gens ne seront pas toujours choisis pour les bonnes raisons, s’est inquiété sa présidente, Carole Dubé. Le ministère semblait vouloir se donner un pouvoir plus grand sur les établissements.»

Cet article Projet de loi 10: les syndicats craignent pour les services à la population est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Chryler rappelle 350 000 véhicules pour un problème de commutateur d’allumage

Envoyer Imprimer PDF

DÉTROIT – Le constructeur automobile Chrysler procède au rappel de près de 350 000 modèles d’automobiles et de véhicules utilitaires sport aux États-Unis, au Canada, au Mexique et ailleurs, afin de régler un problème de commutateur d’allumage qui pourrait éteindre leur moteur de façon inopinée.

Le rappel touche les modèles 2008 des véhicules utilitaires sport Jeep Commander et Grand Cherokee, des berlines Chrysler 300 et Dodge Charger et des familiales Dodge Magnum. Ils ont tous été construits avant le 12 mai 2008.

Le nombre de véhicules touchés par le rappel est estimé à 18 976 au Canada, à plus de 292 000 aux États-Unis, à près de 50 000 au Mexique et a plus de 33 000 à l’extérieur de l’Amérique du Nord, d’après le site web du constructeur.

Chrysler affirme que le problème de commutateur d’allumage pourrait fermer le moteur et empêcher le fonctionnement de la servodirection et d’autres fonctionnalités.

Le constructeur, qui enquête toujours sur la cause de la défectuosité, n’a eu connaissance d’aucun accident ou blessure attribuable au problème. Il recommande à ses clients d’utiliser la clé seule dans le commutateur d’allumage.

Cet article Chryler rappelle 350 000 véhicules pour un problème de commutateur d’allumage est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 

Couillard s’engage à partager les redevances avec les municipalités

Envoyer Imprimer PDF

QUÉBEC – Même s’il est aux prises avec une situation financière très précaire, le gouvernement du Québec s’engage à partager les redevances issues de l’exploitation des ressources naturelles avec les municipalités.

C’est ce qu’a confirmé jeudi le premier ministre Philippe Couillard, lors d’une allocution devant les maires membres de la Fédération québécoise des municipalités réunis en congrès.

Le premier ministre a dit vouloir instaurer un nouveau type de relation avec le monde municipal, qui réclame depuis des années une décentralisation des pouvoirs assortie de nouvelles sources de revenus.

Le partage des redevances pétrolières, gazières et minières avec les municipalités leur assurera de nouvelles rentrées d’argent, a commenté M. Couillard.

Comme ses prédécesseurs au cours de la dernière décennie, l’actuel président de la fédération, Richard Lehoux, est venu plaider à son tour en faveur d’un processus de décentralisation et de dévolution de pouvoirs en faveur du palier local.

Rappelant que 70 pour cent des revenus des municipalités provenaient des taxes foncières, M. Lehoux a revendiqué de Québec la conclusion d’un nouveau pacte fiscal qui leur donnerait accès à des sources de revenus plus diversifiées, notamment grâce aux redevances sur les ressources naturelles.

Il faut renforcer la gouvernance de proximité, selon M. Lehoux, disant attendre de Québec le dépôt d’un projet de loi sur la décentralisation des pouvoirs en faveur des municipalités. En point de presse, il s’est montré optimiste, disant sentir «une volonté ferme» de la part du gouvernement.

En point de presse, M. Couillard s’est engagé à «reconnaître pleinement le gouvernement de proximité» que sera le palier municipal, promettant de procéder à «une véritable décentralisation» qui inclura le partage des redevances.

Grâce à ces redevances, les municipalités pourront intervenir «au bénéfice de la formation, de la création d’emplois et de la promotion touristique», a fait valoir le premier ministre, sans donner d’échéancier ni de précisions sur le type de partage Québec-municipalités qu’il avait à l’esprit.

Cet article Couillard s’engage à partager les redevances avec les municipalités est apparu en premier sur L'actualité.

Lire la suite...
 


Page 44 sur 771

Partager cette info tourisme / vacances / voyage


BESOIN D'UN CREDIT EN LIGNE RAPIDE POUR FINANCER VOS VACANCES ?


Merci de consulter les sources

Les articles de l'espace "Informations aux voyageurs" sont des articles fournis par les flux RSS de site consacrés au tourisme et au voyage. Ces articles ne sont donc pas le résultat de travail de l'équipe de vacances-voyage-sejour.com mais bien le résultat d'un mashup de contenu, également appellé curation.

Notre travail se limite à vous faire découvrir le travail de qualité effectué par des sites web de référence; nous ne rédigeons de ce fait aucun contenu. Ce site web baptisé "Informations aux voyageurs" est donc un site composé d'un moteur de recherche alimenté par des flux RSS. Nous ne sommes donc pas éditeur mais hébergeur et n'exerçons de ce fait aucun contrôle sur les informations référencées dont nous respectons le droit d'auteur en indiquant la source fournie dans les flux RSS.

Afin de découvrir la totalité des articles proposés, merci de cliquer sur le lien de source mentionné en bas de chaque article afin de découvrir l'excellent travail de ces différents rédacteurs; de nombreux autres contenus de qualités vous attendent sur leur site web.

CRM agence de communication - CRM agence de voyage - CRM agence immobilière - CRM assurance - CRM Analytique - CRM Cabinet de recrutement - CRM cabinet médical - Logiciel de gestion de contrats - Logiciel agenda partagé - CRM Gmail

Statistiques

Membres : 2
Contenu : 35673
Affiche le nombre de clics des articles : 35244254

Les infos touristiques les plus lues

Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


Les dernières infos vacances / voyages

Chercher des infos voyage/vacances