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Le ministre Gaétan Barrette annonce l’abolition des agences de santé

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QUÉBEC – Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a déposé jeudi un projet de loi pour faire disparaître les agences régionales de la santé ainsi que les conseils d’administration des établissements de tout le réseau.

Cette réforme vise à concentrer l’administration de la santé entre les mains du ministre et d’une nouvelle structure régionale, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS).

Le nombre d’établissements de santé passera de 182 à 28 et M. Barrette croit que cette restructuration générera des économies annuelles récurrentes de 220 millions $ à partir de 2017.

Grâce à des départs à la retraite, le ministre a annoncé l’abolition d’au moins 1300 postes de cadres, soit l’équivalent de 10 pour cent des administrateurs du réseau. Selon le ministère de la Santé, cette réduction d’effectifs à elle seule compte pour 60 pour cent des économies attendues par la restructuration.

Lors d’une conférence de presse, M. Barrette a déclaré que cette réforme doit mettre fin aux «guerres de clochers» entre les établissements. Ce projet de loi est le prélude à une réforme du financement du réseau de la santé, qui sera calculé en fonction du volume d’activité et non plus simplement sur une base historique.

M. Barrette a reconnu que le projet de loi 10, que le gouvernement souhaite adopter cet automne, augmentera les pouvoirs du ministre de la Santé, qui pourra nommer les membres des c.a. et les pdg des CISSS ainsi qu’intervenir plus facilement qu’actuellement lorsque les établissements ne suivent pas ses orientations.

«Si, dans une organisation donnée, le mode de fonctionnement n’est pas approprié, le ministre a le pouvoir d’intervenir directement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, a-t-il dit. Là l’intervention va être directe.»

La restructuration créera un guichet unique régional à qui les patients pourront s’adresser. Les patients n’auront plus une carte par hôpital mais une seule par région. Les dossiers médicaux seront également accessibles à travers plus d’un établissement d’une même région. Le ministère des Finances profitera de l’occasion pour uniformiser les logiciels de comptabilité des établissements de santé.

M. Barrette a affirmé qu’au-delà des économies qui aideront à rétablir les finances publiques, son projet de loi doit aussi améliorer l’accès au réseau de la santé.

«Notre intention est de faire en sorte que notre système de santé ne rimera plus jamais avec bureaucratie, mais plutôt avec services, a-t-il dit. Dorénavant, l’attention ne sera plus portée sur les structures, mais résolument sur le citoyen. Soyons clairs: nous ne sommes pas dans un simple exercice de retour à l’équilibre budgétaire, mais bien dans un exercice de changement de culture.»

Au-delà du nombre de cadres, c’est aussi celui des administrateurs sur les conseils des établissements de santé qui diminuera. Le nombre de conseils d’administration à travers le réseau passera de 200 à 28. Chacune de ces instances comptera 13 membres, 15 dans le cas des CISSS associés à des universités.

Le budget des agences régionales de la santé est de 93 millions $. D’autres économies proviendront de la fusion des activités de santé publique, dont le budget est de 72 millions $.

Si le projet de loi est adopté, les nouveaux CISSS se substitueront aux administrations des différents établissements de la santé, comme notamment les centres jeunesse, les hôpitaux, les centres de réadaptation et les Centres locaux de santé communautaire (CLSC).

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Bataille des retraites la nouvelle lutte des classes

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Illustration © Iris Boudreault

Illustration © Iris Boudreault

Depuis le début de l’été, Pierre Gagnon joue au golf trois par semaine près de chez lui, dans la région de Québec. Quand des compagnons de jeu lui demandent quelle est sa profession, cet ancien policier à L’Ancienne-Lorette évite soigneusement de leur révéler la vérité : il est nouvellement retraité.

Retraites_sondage« Par les temps qui courent, dire aux gens que je suis à la retraite, à mon âge, ça crée un malaise », dit Gagnon, un verbomoteur au visage souriant qui paraît plus jeune que ses 56 ans. « La plupart des gens pensent qu’on est trop gâtés, nous, les policiers et les pompiers. Qu’on se plaint le ventre plein… »

Gagnon l’admet sans détour : il n’aura plus jamais à se soucier d’argent. Quand il a rendu son arme de service, plus tôt cette année, le service de police lui a offert d’empocher la (jolie) somme d’un peu plus d’un million de dollars — la valeur comptable de sa rente. Il a plutôt opté pour une rente, indexée, de 54 000 dollars par année. Il touchera donc un peu plus de 1 000 dollars par semaine, « pour toute, toute, toute la vie », comme dans la pub de la loterie Gagnant à vie, de Loto-Québec.

De temps à autre, Pierre Gagnon révèle son « secret » à un voisin, un cousin, un ami. Il explique qu’il a travaillé durement — et versé des cotisations — pendant 34 ans. Que son régime de retraite, contrairement à d’autres, n’est pas déficitaire. Qu’il « n’a rien volé », comme le répètent les syndicats de policiers et de pompiers.

« Ils m’écoutent, ils comprennent, dit le quinquagénaire. Mais quand je suis parti, je suis sûr qu’ils se disent : il a le ventre plein quand même ! »

C’est la nouvelle lutte des classes.

Il y a quelques années, la révolte des « indignés » d’Espagne contre la corruption et les privilèges des mieux nantis s’était répandue comme une traînée de poudre en Occident, et avait donné naissance au mouvement Occupy Wall Street. Des hordes de jeunes dénonçaient la « dictature des marchés » et la concentration croissante de la richesse entre les mains de la frange de 1 % des plus fortunés, au détriment des autres 99 %.

Retraites_regimesLe débat actuel sur les retraites, alimenté par le projet de loi 3 du gouvernement Couillard sur les régimes des employés municipaux, laisse poindre une nouvelle ligne de faille, cette fois au sein même de la classe moyenne.

Pendant des décennies, les policiers, pompiers, chauffeurs d’autobus, cols bleus et cols blancs des villes du Québec ont représenté la quintessence de cette classe moyenne. La petite maison avec piscine, le voyage de camping annuel avec les enfants, le cinéma à l’occasion et quelques bons restaurants par année. La sécurité d’emploi et une bonne retraite. Rien d’extravagant, plutôt la norme sociale.

Plus maintenant.

« Ils sont perçus comme les gras dur de la classe moyenne », affirme Simon Langlois, directeur du Département de sociologie de l’Université Laval, qui mène depuis plusieurs années des recherches sur les perceptions du sentiment de justice dans la société.

Ces icônes syndiquées et respectées du travailleur ordinaire sont aujourd’hui accusées d’être des privilégiés qui se goinfrent dans les fonds publics pour se payer une retraite dorée, alors que 60 % des Québécois n’ont pas de régime de retraite auquel contribue leur employeur.

« La classe moyenne se fractionne entre les groupes privilégiés et ceux qui ont l’impression que le système n’est pas à leur avantage, dit Simon Langlois. Il y a une fracture entre les travailleurs du privé et du public, puis entre ceux qui ont un bon régime de retraite et ceux qui n’en ont pas. Ce sentiment d’injustice est très palpable. »

À l’intérieur même des familles, c’est devenu un nouveau tabou. Au souper dominical, il y a souvent une règle non écrite : on ne parle pas de politique ni de religion. Désormais, dans beaucoup de familles, il faut aussi éviter de parler de retraite…

Comme lors de la crise du « printemps érable » sur les droits de scolarité au Québec, il y a deux ans, la question est capable à elle seule de ruiner une fête. Le beau-frère, retraité dans la jeune cinquantaine, n’attirera pas beaucoup de sympathie de la famille s’il se plaint de sa fatigue au retour d’un long voyage dans les îles grecques. Surtout si ses proches ne peuvent même pas imaginer prendre leur retraite prochainement…

Manifestations, lettres dans les journaux, échanges endiablés dans les tribunes téléphoniques, à l’épicerie du coin et sur les réseaux sociaux : la grogne est palpable partout. Même chez le coiffeur, dit Lucie Martineau, présidente du Syndicat québécois de la fonction publique (SQFP), qui rassemble 42 000 travailleurs syndiqués du secteur public.

Cet été, pendant qu’elle feuilletait un magazine dans la salle d’attente, les animateurs de Radio X, à Québec, rageaient contre les retraites des employés du secteur public. « La fille à l’accueil m’a apostrophée en disant : “Ça n’a pas de bon sens, je veux pas payer pour eux autres !” Elle ne savait pas que j’étais présidente du syndicat de la fonction publique. J’ai dit : “Vous avez un emploi ? Vous cotisez à votre REER ? Je paie pour ça dans le prix de ma coupe de cheveux ! Tout le monde paie pour tout le monde.” »

Illustration © Iris Boudreault

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Les gens ont tort de croire que les employés du secteur public ont tous « la Cadillac des régimes de retraite », poursuit Lucie Martineau, qui fait la distinction entre les employés municipaux et ceux de la fonction publique du Québec. « C’est un mythe ! Le salaire moyen de nos membres actifs est de 45 000 dollars et les retraités touchent en moyenne de 18 000 à 19 000 dollars par an, dit-elle. C’est pas vrai qu’on va aller dans le Sud chaque année avec ça ! »

Même si sa centrale syndicale représente presque exclusivement des employés de la fonction publique québécoise, qui n’est pas visée par le projet de loi sur la réforme des régimes de retraite, Lucie Martineau craint que ses membres ne soient emportés dans la tourmente. « C’est évident que le gouvernement veut profiter du momentum pour nous demander des concessions, même si notre régime de retraite est en bonne santé. »

La première vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Francine Lévesque, partage le même sentiment. « Le premier ministre Couillard prépare le terrain, il sait qu’il va bientôt mener une partie de bras de fer avec nous », dit celle qui dirigera le front commun syndical à la table des négociations du secteur public, dont la convention collective vient à échéance en mars prochain. « Il prépare le terrain pour mettre à feu et à sang les conditions de bien du monde. Il nourrit l’idée que les travailleurs de l’État roulent sur l’or, que leurs pensions se font au détriment du pauvre monde qui ne peut pas se payer ça. »

Retraites_gagne plusEn coulisses, des stratèges syndicaux envisagent de renvoyer les négociations avec l’État à plus tard cet hiver, pour ne pas être associés à la lutte des syndicats municipaux, beaucoup mieux rémunérés… Ils savent fort bien que, pour l’heure, les fonctionnaires perdent la bataille de l’image.

Selon un sondage CROP-L’actualité, 65 % des Québécois estiment que les fonctionnaires — tous paliers de gouvernement confondus — sont des privilégiés de la société, alors que seulement 25 % affirment le contraire (11 % disent ne pas savoir). Une forte majorité qui transcende les régions, les groupes d’âge et les niveaux de revenus.

Le vieillissement rapide de la population québécoise n’est pas étranger à ce jugement sévère, selon le sociologue Simon Langlois. À l’approche de la retraite, des millions de travailleurs du secteur privé prennent conscience de leur manque d’épargne — par négligence ou, bien souvent, en raison de revenus insuffisants.

L’espérance de vie a également bondi de 10 ans depuis 1960, ce qui allonge d’autant la durée des retraites. Les gens s’inquiètent, à juste titre, de survivre à leur pécule. « C’est une bombe à retardement, ils entendent le tic-tac et craignent que ça leur explose en plein visage. Quand ils se comparent avec les employés du secteur public, surtout des municipalités, leur frustration monte », affirme Simon Langlois.

Selon un récent sondage CROP-La Presse-Le Soleil, 55 % des Québécois se disent inquiets pour leur sécurité financière à la retraite. La proportion atteint 72 % parmi les 35-54 ans. Les syndiqués (55 %) sont moins inquiets que les non-syndiqués (77 %).

La tension était palpable dans la salle du Conseil législatif de l’Assemblée nationale le matin du 20 août dernier, à l’ouverture des audiences sur le projet de loi 3 sur les régimes de retraite. Craignant les débordements, des agents de sécurité sur les dents vérifiaient les cartes d’identité deux fois plutôt qu’une, et forçaient certains représentants syndicaux non accrédités à rebrousser chemin.

Sous les lustres qui éclairent les somptueux murs et tapis rouges de la grande pièce aux nombreuses dorures, le gouvernement a reçu l’appui des maires de Québec et de Montréal, Régis Labeaume et Denis Coderre. « Il est hors de question de refiler seulement aux contribuables la facture des déficits des régimes de retraite. Ils ne seront plus les dindons de la farce ! » a lancé le maire Labeaume dans son style coloré.

Pendant qu’ils martelaient l’importance d’augmenter la contribution des employés pour renflouer les déficits des caisses de retraite, de stridents bruits de klaxons et de sirènes parvenaient à percer les épais murs du Parlement et troublaient les moments de silence. Dehors, près de 350 syndiqués municipaux de plusieurs villes faisaient entendre leur mécontentement à grand renfort de slogans. « Ils veulent déchirer nos ententes négociées et assainir leurs budgets sur notre dos ! » clamait un pompier de Québec qui participait à la manifestation.

Retraites_vieux

Dans le corridor, à quelques pas de la salle où il venait de témoigner devant les élus, l’ancien président du Mouvement Desjardins, Alban D’Amours, n’était pas surpris de la virulence des débats, qu’il place dans un contexte plus large, celui du sentiment d’injustice perçu par une partie de la population. « La base du contrat social dans une société, c’est l’équité. Entre les travailleurs et entre les générations. Le monde est en train de changer et il faut renouveler ce contrat social. C’est très exigeant. Ça crée des tiraillements », dit-il.

Pendant des mois, ce sexagénaire a parcouru le Québec avec son Comité d’experts sur l’avenir du système de retraite, qui a rendu son rapport l’an dernier. Ce qu’il a entendu l’a convaincu de « l’urgence d’agir ». « Il y a un grand sentiment d’iniquité, raconte-t-il. Les gens venaient nous dire qu’ils ne pouvaient plus payer pour offrir des gros régimes de retraite aux employés municipaux. Ils disaient qu’il y a un déséquilibre et ils ont raison. »

Les travailleurs du secteur privé — même les syndiqués — ont souvent dû faire des concessions sur leur salaire ou leur fonds de retraite ces dernières années afin de garder ouverte leur usine de pâtes et papier, leur aluminerie ou leur chaîne de montage. La récession a frappé. Elle s’ajoute à la mondialisation des marchés, qui amène une vive concurrence entre les employés, parfois d’une même multinationale, qui doivent lutter pour ne pas perdre leurs emplois.

Retraites_fonctionnaireLes employés municipaux, à l’abri de la tempête, doivent maintenant faire le même cheminement en raison de l’état précaire des finances publiques, dit Alban D’Amours. « Le Québécois moyen ne parle plus de liberté 55, il est en train de redéfinir sa retraite. Par contre, les régimes à prestations déterminées du secteur public n’ont pas évolué. » Si le système n’est pas réformé rapidement, craint-il, « soit les rentes ne seront plus au rendez-vous dans quelques années, soit les jeunes vont devoir tout payer », dit-il.

Comme beaucoup d’adultes de son âge, Marie-Line Quirion, 33 ans, place la question des retraites au cœur du débat sur l’équité entre les générations.

Née à Montréal-Nord dans un milieu défavorisé, elle n’a vécu, jusqu’à maintenant, que d’emplois précaires. De retour aux études depuis quelques années, elle termine un baccalauréat en psychologie et entreprendra bientôt une maîtrise en gestion. Elle ne voit pas le jour où elle pourra prendre sa retraite. « Je sais que je vais devoir continuer à travailler très tard dans ma vie, dit-elle. C’est nous qui allons payer la facture salée des retraites avec nos emplois instables et nos salaires de crève-faim. »

Militante active aux côtés des « carrés rouges » lors de la crise du « printemps érable », cette mère de deux jeunes enfants se défend bien de vouloir niveler par le bas les régimes de retraite, comme le clament les syndicats.

« Je suis d’accord avec eux, mais où va-t-on prendre l’argent ? Des riches ? J’aimerais ça, mais personne n’arrive jamais à les faire payer plus, que ce soit le PQ ou les libéraux. »

Jusqu’à un certain point, le printemps étudiant de 2012 s’inscrivait dans ce même courant de tension : comment partager la richesse dans une société où la faible croissance économique force des remises en question ? Qui doit revoir sa part, sa contribution, et dans quelle mesure ? Des questions complexes où chacun défend son terrain.

Après avoir stagné pendant un quart de siècle, le niveau de vie de la classe moyenne a augmenté depuis 15 ans grâce à des mesures, comme les garderies au rabais et la hausse du salaire minimum, qui ont contribué à freiner la croissance des inégalités sociales au Québec.

« C’est ce qui fait dire aux gens que la société québécoise est assez juste, dit Simon Langlois. Mais quand on leur demande si elle est juste pour eux, les réponses sont différentes. Il y a un sentiment qu’une classe de privilégiés est à l’abri des difficultés, et que c’est l’ensemble des contribuables qui doivent payer pour ça. »

La bataille des retraites n’est qu’une secousse en comparaison du séisme à venir. « La tarte de la richesse ne grossit presque plus, dit Simon Langlois. Or, une société sans croissance, ça ne se gère pas sans douleur. Si la richesse augmentait rapidement, personne ne parlerait des régimes de retraite. »

 

ET LES DÉPUTÉS ?

Les employés municipaux montrent du doigt les députés et les maires, qui demandent des réformes importantes alors qu’ils bénéficient pourtant d’un régime de retraite tout aussi confortable. (Ils n’ont toutefois pas la sécurité d’emploi.) Les élus de l’Assemblée nationale ne contribuent que pour 21 % de leurs fonds de pension. La Coalition Avenir Québec demande que les députés donnent l’exemple et y participent à hauteur de 50 %. Le PLQ et le PQ ont promis d’étudier la question. Les maires de Montréal et de Québec proposent eux aussi d’être traités comme leurs employés, une fois les nouvelles modalités du projet de loi 3 en place.

 

 

LE PROJET DE LOI 3 EN BREF

 

122 000 PERSONNES, dont 53 000 retraités : c’est le nombre de participants aux régimes de retraite municipaux visés par le projet de loi 3.

160 SUR LES 172 RÉGIMES de retraite municipaux sont déficitaires. Le gouvernement du Québec évalue ce déficit global à 3,9 milliards de dollars. Les syndicats l’évaluent plutôt à 2,2 milliards de dollars.

LE PROJET DE LOI 3 PRÉVOIT DES MÉCANISMES POUR RENFLOUER LES COFFRES
- Un partage des cotisations aux régimes à parts égales entre les employés et les municipalités (50-50). À l’heure actuelle, les municipalités versent en général plus de cotisations que les employés (jusqu’à 70-30 dans certains cas).

 - Un plafond de cotisations serait établi, comme pour les REER de Monsieur et Madame Tout-le-monde. Un maximum de 18 % de la masse salariale pourrait être consacré au régime de retraite (20 % pour les policiers et les pompiers).

 - Une suspension de l’indexation automatique des rentes pour les retraités, le temps d’éliminer le déficit. La rente de base ne serait pas touchée et l’indexation reprendrait une fois que le fonds serait en bonne santé financière. Seuls 15 % des 172 régimes prévoient une indexation complète automatique ; 34 % des régimes disposent d’une indexation partielle.

CE QU’EN DISENT LES SYNDICATS
Imposer ces conditions revient à déchirer les ententes qui ont été dûment signées avec les instances municipales dans le passé.

CE QU’EN DISENT LES MAIRES
Les villes ont besoin de cette loi pour négocier à armes égales avec les syndicats, puisqu’elles ne disposent d’aucun autre moyen de pression — elles n’ont pas le droit au lockout ou à un décret.

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Les Canadiens adoptent en masse les téléphones intelligents et tablettes

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OTTAWA – Les Canadiens adoptent de plus en plus les téléphones intelligents et les tablettes, selon un rapport publié par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

Ainsi, plus de 62 pour cent de la population possède un téléphone intelligent et 39 pour cent des Canadiens utilisent les tablettes, une augmentation par rapport à 2012 alors que les pourcentages étaient respectivement de 51 et 26 pour cent.

Les réseaux de services sans fil étaient, comme en 2012, accessibles à 99 pour cent de la population.

Par ailleurs, le pourcentage de foyers abonnés au service Internet est demeuré stable, passant de 79 pour cent en 2012 à 80 pour cent en 2013. Par contre, le pourcentage d’abonnés optant pour des vitesses de téléchargement de 5 mégabits par seconde et plus a augmenté de 5 pour cent pour atteindre 67 pour cent.

La téléphonie filaire a quant à elle de moins en moins la cote, de sorte que le nombre de lignes téléphoniques résidentielles a baissé de six pour cent au pays, passant de 12 millions en 2012 à 11,2 millions en 2013.

Les recettes des services de télécommunications ont augmenté de 2 pour cent pour s’établir à 44,8 milliards $ en 2013.

Par communiqué, le président du CRTC, Jean-Pierre Blais, a souligné que les données du rapport «pourront être d’une grande utilité alors que nous amorcerons bientôt notre audience sur les services sans fil mobile de gros». Ces audiences commenceront lundi.

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Montréal crée un poste de Protecteur des personnes itinérantes

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MONTRÉAL – La Ville de Montréal a annoncé jeudi la création d’un poste de Protecteur des personnes itinérantes et amorcera l’hiver prochain une opération de recensement des itinérants.

Le Protecteur, qui reste à être trouvé, aura notamment pour mandat de s’assurer du respect des droits des itinérants et d’évaluer les mesures pour leur venir en aide.

Le dénombrement, qui sera confié par appel d’offres à un organisme sans but lucratif ou à un groupe de recherche, sera mené en deux temps, soit l’hiver prochain et l’été 2015.

Par ailleurs, le maire de Montréal, Denis Coderre, a fait part de son intention de rapatrier tous les pouvoirs en matière de logement afin de soutenir son Plan d’action en itinérance.

«Je veux récupérer totalement les pouvoirs et les ressources en matière de logement, a-t-il déclaré en dévoilant les grandes lignes de ce plan. Je veux aussi qu’on développe nos propres politiques de logement et ne plus avoir des problèmes comme ceux qu’on a vécus.»

Ce plan prévoit notamment offrir des alternatives à l’itinérance, dont l’aménagement de 600 logements sociaux avec soutien et de 400 chambres, le nombre de maisons de chambres ayant fortement diminué au fil des ans.

Cependant, l’argent pour réaliser de telles ambitions n’est pas au rendez-vous et le maire Coderre sait qu’en marge de ses négociations avec Québec sur le statut de métropole, l’obtention des pouvoirs et, surtout, des budgets qui doivent les accompagner ne sera pas une simple tâche dans le contexte actuel.

«On comprend que le gouvernement doit faire des coupures, mais il y a des coupures avec lesquelles nous sommes moins d’accord et c’est pourquoi on se dit qu’en matière de logement, ça devrait être une compétence de la municipalité», a-t-il dit.

Les autres axes du plan visent notamment à éviter la judiciarisation des personnes itinérantes, à ajuster le travail des policiers auprès de cette clientèle et à améliorer le sort de ces personnes en général en leur ouvrant, par exemple, des toilettes publiques qui sont habituellement fermées ou en intervenant avec célérité lorsque des commerçants installent des pics anti-itinérants, comme on l’a vu l’été dernier.

«La minute où l’on commence à traiter nos plus démunis et nos plus vulnérables d’une manière indécente et inhumaine, on a perdu la bataille», a soutenu le maire, disant vouloir faire de Montréal une ville solidaire de tous ses citoyens.

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L’accord de libre-échange Canada-UE se heurte à l’opposition de Berlin

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OTTAWA – À quelques heures du sommet Canada-UE, la finalisation de l’accord de libre-échange se bute toujours à l’insatisfaction de l’Allemagne concernant les clauses qui pourraient permettre à une entreprise de poursuivre un État, mais Ottawa continue à promettre un dénouement positif.

Berlin a de nouveau jeté un pavé dans la mare alors que le premier ministre canadien Stephen Harper s’apprête à accueillir deux hauts dirigeants de l’Union européenne (UE) — Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne.

Le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel, a en effet déclaré jeudi qu’il était «totalement clair» que l’Allemagne rejetterait les dispositions sur la protection juridique des entreprises, selon l’agence de presse Reuters.

Du côté d’Ottawa, le ministre de l’Emploi, Jason Kenney, a voulu se montrer rassurant.

«Je n’ai pas entendu ses propos (du ministre allemand), mais j’ai déjeuné avec l’ambassadeur de l’Allemagne hier (mercredi) et il m’a dit qu’il n’y avait aucune barrière à la ratification de l’entente de libre-échange», a-t-il soutenu jeudi à l’issue de la période des questions aux Communes.

Le ministre du Commerce international, Ed Fast, a abondé dans le même sens que son collègue: de bonnes nouvelles seront au menu vendredi.

«Demain, les présidents de l’UE se joindront au premier ministre Harper pour souligner la conclusion fructueuse de cet accord historique qui favorisera la création d’emplois et la croissance économique», a écrit dans un courriel son attachée de presse, Shannon Gutoskie, sans faire mention des réticences allemandes.

Étant donné que l’aval des dix provinces canadiennes et des 28 pays membres de l’UE est nécessaire pour que l’accord entre en vigueur, un vote défavorable de l’Allemagne mettrait le projet en péril.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD), qui soutient l’accord, partage néanmoins les appréhensions de Berlin, a rappelé jeudi le porte-parole adjoint de l’opposition en matière de commerce international, Guy Caron.

«On comprend pourquoi il soulève cette question. Notre gouvernement insiste, dans l’ensemble de ses négociations, pour inclure une telle clause. Il s’agit d’un acharnement idéologique», a déclaré le député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, jeudi après-midi.

«Avec un partenaire commercial comme l’Europe, il faudrait pouvoir démontrer le besoin d’avoir une telle clause, a poursuivi M. Caron. C’est préoccupant que notre gouvernement soit prêt à mettre l’entente à risque en raison de cet acharnement.»

Selon les informations qui ont été publiées à la fin juillet dans le quotidien allemand «Süeddeutsche Zeitung», les dispositions qui soulèvent l’ire de Berlin s’apparentent au controversé chapitre 11 de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, en 1994, plusieurs entreprises étrangères se sont prévalues de ce droit d’intenter des recours judiciaires contre le gouvernement du Canada.

Le Parti libéral s’est montré moins enclin à se prononcer sur l’esprit des clauses litigieuses, mais ne s’est pas privé de l’occasion pour fustiger le manque de transparence du gouvernement Harper.

«Le vrai enjeu, c’est que le gouvernement nous dit depuis près d’un an que l’entente est bouclée. (…) Je suis très préoccupée par les échos que nous avons de l’Allemagne à la veille du sommet», a souligné la porte-parole libérale en matière de commerce international, Chrystia Freeland.

Ottawa et Bruxelles ont conclu une entente de principe en octobre dernier, après environ quatre années de négociations.

Selon le gouvernement fédéral, l’accord permettra au Canada d’avoir accès à un marché de 500 millions d’habitants dont le produit intérieur brut (PIB) atteint 17 000 milliards $.

Le premier ministre Stephen Harper doit annoncer ce qu’il en advient vendredi midi au parlement dans le cadre d’une conférence de presse conjointe avec Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso.

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Le maire d’Amos Ulrick Chérubin est décédé subitement à l’âge de 70 ans

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MONTRÉAL – Le maire d’Amos, Ulrick Chérubin, élu quatre fois à la tête de sa ville, est décédé subitement jeudi matin à l’hôpital. Il avait 70 ans.

Dans un communiqué, la Ville d’Amos indique que M. Chérubin est décédé jeudi en matinée au Centre hospitalier d’Amos. On ignore encore pour quelle raison il avait été hospitalisé.

M. Chérubin, d’origine haïtienne, avait été l’un des premiers maires noirs dans l’histoire du Québec. L’enseignant avait été élu pour la première fois conseiller municipal d’Amos en 1994, puis réélu à ce poste en 1998.

Il est devenu maire de cette ville d’Abitibi-Témiscamingue en 2002, puis réélu sans discontinuer trois fois par la suite, avec une majorité qui atteignait encore 73 pour cent aux dernières élections municipale de 2013.

En entrevue avec La Presse Canadienne, l’an dernier, il avait raconté s’être senti chez lui dès qu’il avait mis les pieds dans cette ville minière, où il s’était déplacé pour obtenir un contrat d’enseignement. C’était en 1973, et il venait tout juste d’obtenir un diplôme en enseignement à Trois-Rivières. Au départ, il ne devait rester que deux ans à Amos, mais il y a finalement passé le reste de ses jours.

«Je vais retenir essentiellement que c’était un homme d’une grande droiture, quelqu’un qui avait le goût de servir les autres et de s’investir, au profit de sa communauté. D’ailleurs, je pense que les gens d’Amos le lui rendaient bien», a confié le maire de Mont-Laurier, Michel Adrien, à La Presse Canadienne. M. Adrien et M. Chérubin étaient des amis de longue date, qui s’étaient rencontrés dans les années 1960 à l’Université de Port-au-Prince, bien avant de s’installer au Québec et de devenir maires.

«C’était un grand rassembleur, qui avait la capacité de faire sinon l’unanimité, à tout le moins de rallier une vaste majorité», a-t-il ajouté.

Le maire Chérubin avait été connu du grand public en novembre 2013 lorsque l’émission de télévision «Le Banquier», sur les ondes de TVA, l’avait choisi comme concurrent. M. Chérubin avait alors remporté des prix d’une valeur de 222 500 $, destinés en totalité aux célébrations du 100e anniversaire de sa ville, en 2014.

«C’était un événement qui l’enthousiasmait. Il en parlait avec tellement de charisme, de sa ville, de ce centenaire-là», a raconté M. Adrien.

La famille de M. Chérubin et la direction de la Ville d’Amos n’avaient aucun détail à dévoiler, jeudi, sur les causes du décès et les funérailles.

Les réactions au décès de M. Chérubin ont défilé sur les réseaux sociaux au cours de la journée de jeudi.

«C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le décès de mon bon ami et collègue le maire d’Amos Ulrick Chérubin. Sympathie à la famille», a indiqué le maire de Montréal, Denis Coderre, sur son compte Twitter.

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et l’ex-chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, ont également offert leurs condoléances. La députée néo-démocrate de l’Abitibi-Témiscamingue, Christine Moore, a parlé «d’un homme exceptionnel et profondément inspirant», tandis que Françoise David, de Québec solidaire, a regretté la mort d’«un homme ayant à cœur de dynamiser les régions».

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CD Howe obliger les fournisseurs à offrir la télé à la carte est inutile

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OTTAWA – Obliger les fournisseurs de services télévisuels à permettre à leurs clients de payer leurs chaînes à la carte serait une perte de temps, selon une nouvelle étude.

Un rapport de l’Institut C.D. Howe publié jeudi indique que la technologie en perpétuelle évolution placera bientôt les téléspectateurs bien confortablement dans le siège du conducteur, leur permettant de choisir eux-mêmes chacune des émissions qu’ils regardent.

Le rapport estime que les organismes de réglementation devraient plutôt se demander si l’obligation pour les diffuseurs de financer la production de contenu canadien devrait être maintenue.

L’étude s’oppose également à la proposition d’obliger les nouveaux services de distribution vidéo comme Netflix à contribuer à ce financement.

L’étude est rendue publique au moment où le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) analyse la façon dont les consommateurs reçoivent leur contenu télévisuel et le prix qu’ils déboursent pour ce faire.

Le gouvernement Harper préconise le modèle du paiement de chaînes à la carte, qu’il considère avantageux pour les consommateurs.

Le CRTC évalue pour sa part la façon dont ce modèle pourrait être mis en place. L’une des suggestions serait de permettre aux consommateurs de ne payer que pour les chaînes individuelles qu’ils souhaitent regarder, en plus d’un forfait télévisuel de base qui inclurait soit des chaînes canadiennes ou un mélange de chaînes canadiennes et américaines qui seraient gratuites par voie des ondes.

Le rapport croit cependant que «toute réglementation en ce sens deviendrait éventuellement désuète au mieux, ou nuisible au pire».

L’Institut C.D. Howe se demande également si les consommateurs voudront d’un forfait de base, et croit que les forces du marché et la technologie encourageront sans doute davantage de gens à «couper le câble».

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Les fruits et légumes semblent favoriser le bien-être mental

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MONTRÉAL – La consommation régulière de fruits et légumes est directement associée au bien-être mental, affirment des chercheurs britanniques.

Les scientifiques de la faculté de médecine de l’Université de Warwick ont analysé l’alimentation et la santé de quelque 14 000 personnes inscrites à une vaste étude britannique.

Ils ont découvert que 33,5 pour cent des participants qui consomment au moins cinq portions de fruits et légumes par jour témoignent d’un excellent bien-être mental, comparativement à seulement 6,8 pour cent pour ceux qui en consomment moins d’une portion quotidiennement.

De même, 31,4 pour cent des sujets qui rapportaient un solide bien-être mental consommaient trois ou quatre portions de fruits et légumes par jour, tandis que 28,4 pour cent en mangeaient une ou deux.

Un faible bien-être mental est fortement associé à la maladie mentale. En revanche, un excellent bien-être mental est caractérisé par l’optimisme, le bonheur, l’estime de soi, la résilience et de bonnes relations interpersonnelles.

Les auteurs ont rappelé que le bien-être mental est étroitement lié à la santé physique. La consommation régulière de fruits et légumes pourrait donc permettre de rehausser ce bien-être, en même temps qu’on lutte contre des problèmes comme le cancer et la maladie cardiovasculaire.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical BMJ Open.

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Attirer des étudiants étrangers un rapport réjouit les universités de Montréal

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MONTRÉAL – Touchées récemment par des compressions budgétaires supplémentaires, les universités montréalaises se réjouissent d’un nouveau rapport qui propose des moyens d’attirer et de retenir dans la métropole plus d’étudiants étrangers.

Et parce qu’ils paient plus en frais de scolarité que les étudiants d’ici, leur présence peut aider à renflouer les coffres de l’État et donner un argument de plus aux institutions d’enseignement qui ont besoin de l’argent de Québec pour se maintenir à niveau.

Le rapport, dévoilé jeudi, est le fruit du travail de la Conférence régionale des élus de Montréal (CRÉ) avec la collaboration de l’organisme Montréal International. Il vise à offrir aux décideurs un portrait à jour de la situation.

Il fait état d’une urgence d’agir, car Montréal perd du terrain: les étudiants d’ailleurs la délaisse au profit de villes d’Asie, par exemple.

Tous ceux qui ont participé au point de presse de jeudi, incluant le maire de Montréal, Denis Coderre, et les recteurs des universités montréalaises, disent espérer une volonté forte de Québec et d’Ottawa de mettre en oeuvre les 26 recommandations du rapport, dont des modalités d’admission plus claires, la simplification du processus d’entrée au pays et la promotion à l’étranger des institutions d’enseignement d’ici.

«Nous connaissons bien les difficultés du Québec, c’est pourquoi beaucoup de nos recommandations ne demandent pas d’argent, juste du bon sens», a dit Guy Breton, le recteur de l’Université de Montréal.

Mais plusieurs suggestions ne pourront se concrétiser qu’avec un apport en espèces sonnantes.

Car il est recommandé à Québec d’améliorer ses programmes de bourses pour les étudiants internationaux, de modifier ses règles d’exemption de droits de scolarité majorés et d’offrir des cours de français gratuits.

Selon le recteur de l’UQAM, Robert Proulx, l’initiative d’attirer les étudiants internationaux n’est pas nouvelle mais elle devrait passer à la vitesse grand V.

«Nous travaillons depuis longtemps mais nous avons de moins en moins de moyens», a-t-il dit.

Québec a récemment annoncé des compressions additionnelles au réseau universitaire de plus de 170 millions $.

Les recteurs nient que l’apport financier de ces étudiants qui paient davantage en termes de frais de scolarité (jusqu’à sept fois plus qu’un Québécois) soit à l’origine de leur mobilisation. Ils parlent plutôt de bénéfices pour la richesse intellectuelle et créative de Montréal et pour leurs propres étudiants qui tirent avantage de ce mélange culturel.

«Est-ce que l’on veut attirer des étudiants étrangers pour des questions budgétaires? Pas du tout!», a répondu la principale et vice-chancelière de l’Université McGill, Suzanne Fortier. «C’est le talent qu’on veut attirer.»

De son côté, M. Proulx reconnaît que les frais de scolarité plus élevés payés par ces étudiants lui donnent un argument de plus, qu’il a d’ailleurs déjà utilisé dans ses négociations avec Québec pour obtenir du financement.

Et puis pour lui, même avec les compressions souhaitées par Québec, pas question de sabrer dans les programmes destinés aux étudiants internationaux.

«C’est ce pan international qui nous permet d’être actualisés par rapport à la réalité mondiale», soutient-il.

«On a demandé aux universités québécoises d’attirer plus d’étudiants. On veut le faire. On espère en avoir les moyens», a ajouté Mme Fortier.

Montréal doit recruter les meilleurs talents et les concurrents ne lésinent pas sur les moyens, a-t-elle aussi souligné. Pour l’instant, il y a trop d’obstacles et un manque d’incitatifs: «on n’a pas les conditions idéales».

Et l’initiative peut aussi contribuer à l’essor économique de Montréal: ces étudiants venus d’ailleurs ont dépensé un milliard $ au Québec en 2010 et peuvent combler des pénuries de main-d’oeuvre, a souligné Dominique Anglade, de Montréal International. Ils ont aussi ajouté 88 millions $ aux coffres de l’État québécois, est-il écrit dans le rapport.

«C’est même une chance d’assurer la croissance de l’économie qui va nous permettre de sortir du problème financier dans lequel on se trouve», fait valoir le recteur Robert Proulx.

Le maire Coderre a dit faire siennes toutes les recommandations du rapport.

Et puis, il s’agit de l’un des dossiers importants dans sa négociation en cours pour que Montréal se voie octroyer le statut de métropole, a-t-il souligné.

Selon l’étude, la mobilité étudiante est en plein essor: le nombre d’étudiants étrangers, qui était de 4,3 millions en 2011 dans les pays de l’OCDE, pourrait atteindre 6,4 millions en 2025, une manne dont Montréal veut évidemment profiter.

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Pornographie juvénile 250 accusations contre 60 personnes en Ontario

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VAUGHAN, Ont. – Soixante personnes font face à près de 250 accusations en lien avec une enquête ontarienne sur l’exploitation de mineurs sur Internet.

La Police provinciale de l’Ontario a précisé qu’un total de 99 mandats de perquisition ont été exécutés, résultant en 249 accusations contre 60 personnes de différentes communautés ontariennes, dont trois mineurs qui ne peuvent être identifiés en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.

Les accusations incluent des chefs d’agression sexuelle, de possession, de fabrication et de distribution de pornographie juvénile.

La police a ajouté que de la drogue et des armes prohibées ont aussi été saisies et que 14 victimes d’âge mineur ont été identifiées au cours de l’enquête.

Les accusés incluent des adolescents et une personne de 63 ans.

En conférence de presse, jeudi, le surintendant en chef de la Police provinciale de l’Ontario, Don Bell, a indiqué que la création et la distribution de pornographie juvénile, la corruption de mineurs par des prédateurs sexuels et la prolifération de sites Internet sont une source d’inquiétude majeure pour les forces de l’ordre à travers le monde.

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Le Canada verse 30 millions additionnels dans la lutte contre le virus d’Ebola

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ORGANISATION DES NATIONS UNIES, États-Unis – Le Canada octroiera une aide additionnelle de 30 millions $ pour la lutte contre l’épidémie d’Ebola en Afrique.

Le ministre du Développement international Christian Paradis a précisé que le montant serait versé à la Société canadienne de la Croix-Rouge et d’autres partenaires humanitaires.

L’argent servira aux soins des patients, à l’éducation sanitaire et aux efforts de prévention.

Le Canada avait déjà annoncé l’octroi et 5 millions $ et l’envoi de centaines de doses d’un vaccin expérimental dans l’espoir de contenir l’épidémie mortelle, mais M. Paradis estime que la propagation rapide de la maladie en Afrique de l’Ouest signifie qu’il faut en faire davantage.

Le ministre croit également que de plus grands efforts doivent être faits pour bien coordonner les mesures d’intervention internationales.

Le virus a déjà fait environ 3000 morts en Sierra Leone, en Guinée, au Liberia, au Sénégal et au Nigéria depuis l’éclosion de l’épidémie cet été.

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Le Canada verse 30 millions additionnels dans la lutte contre le virus Ebola

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NATIONS UNIES, États-Unis – Le Canada octroiera une aide additionnelle de 30 millions $ pour la lutte contre l’épidémie d’Ebola en Afrique.

Le ministre du Développement international, Christian Paradis, a précisé jeudi que la somme serait versée à la Société canadienne de la Croix-Rouge et à d’autres partenaires humanitaires. L’argent servira aux soins des patients, à l’éducation sanitaire et aux efforts de prévention.

Le Canada avait déjà annoncé l’octroi de 5 millions $ et l’envoi de centaines de doses d’un vaccin expérimental dans l’espoir de contenir l’épidémie mortelle.

«Comme le nombre de cas continue d’augmenter, il est évident qu’il faut en faire plus, a déclaré M. Paradis en conférence de presse à New York. On doit combattre la maladie, en plus de la peur qu’elle suscite, pour obtenir un réel succès».

Le ministre croit également que de plus grands efforts doivent être faits pour bien coordonner les mesures d’intervention internationales.

«Le Canada continue d’être très préoccupé par la coordination inadéquate des efforts actuellement entrepris. Le rôle spécifique de l’ONU et des autres agences de première ligne comme le militaire et (les organisations non-gouvernementales) doit être précisé», a-t-il ajouté.

Le président et chef de la direction d’UNICEF Canada, David Morley, s’est dit très heureux de la somme octroyée, mais elle ne fait pas disparaître ses inquiétudes.

«L’aide du Canada et celle des autres pays donateurs n’arrive pas assez vite, car la propagation du virus Ebola est plus rapide que les efforts qui visent à la contrer», a affirmé M. Morley dans un communiqué.

Le virus a déjà fait environ 3000 morts en Sierra Leone, en Guinée, au Liberia et au Nigeria depuis l’éclosion de l’épidémie cet été.

Le président américain Barack Obama a dressé lui aussi un portrait sombre de la situation.

«Il y a un écart important entre où nous sommes et où nous devrions être», a-t-il déclaré lors d’une rencontre de haut niveau aux Nations unies au sujet de la crise d’Ebola.

L’épidémie continue de se propager et les experts en santé avertissent que le nombre de cas pourrait augmenter de façon dramatique dans les prochains mois si de meilleurs efforts d’éradication ne sont pas entrepris.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné que dans le passé, les éclosions d’Ebola sont survenues dans des villages isolés d’Afrique, mais que la plus récente épidémie touche des zones urbaines densément peuplées de l’ouest du continent.

Selon l’OMS, le taux de mortalité pour l’Ebola est d’environ 50 pour cent, bien qu’il ait atteint 90 pour cent lors de certaines épidémies.

L’organisation souligne que l’épidémie actuelle est la plus importante et la plus complexe depuis que le virus a été découvert en 1976, avec davantage de cas rapportés et de décès que lors de toutes les autres combinées.

«L’épidémie risque d’empirer avant de s’améliorer», a averti la directrice de l’OMS, Margaret Chan. Selon elle, le virus court toujours et «saute par-dessus tout ce qui a été mis en place pour le ralentir».

Elle a fait écho à l’avertissement récemment émis par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui a souligné que si cette épidémie n’était pas gérée adéquatement, elle pourrait dégénérer en crise de sécurité et menacer la paix mondiale.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a indiqué que le nombre de cas doublait toutes les trois semaines. Il a demandé que l’aide financière soit multipliée par 20 pour atteindre un milliard $ afin de s’attaquer à la crise pour les six prochains mois.

Le président Obama a envoyé 3000 soldats américains au Liberia pour installer des cliniques médicales et former des équipes pour aider les professionnels de la santé africains à traiter les victimes du virus.

Jeudi, les législateurs au Congrès américain ont approuvé l’utilisation du reste de l’argent dédié à la guerre en Afghanistan pour commencer à financer la requête d’un milliard $ du président pour combattre le virus.

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Leaders de la croissance le palmarès 2014

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Leaders_Palmares_2014

Ce classement est établi à partir des déclarations soumises par les entreprises participantes. Nous remercions nos collègues de Profit, qui se sont assurés de l’exactitude des données au moyen d’entrevues téléphoniques et en vérifiant les états financiers qui leur ont été soumis. Le classement tient compte de la croissance des ventes des entreprises de 2008 à 2013. Leur chiffre d’affaires devait être d’au moins 200 000 dollars en 2008 et de deux millions en 2013.

1. Fibrenoire

Activité :Installe des connexions Internet et des réseaux privés sur fibre optique
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 10 et 19,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :20 (+ 1 à temps partiel)
Ventes hors du Canada en 2013 :0 %
Croissance 2008-2013 :4 004 %

2. Electronic Box

Activité :Fournit des services Internet et téléphoniques à des clients résidentiels et commerciaux.
Chiffre d’affaires en 2013 :8,6 millions
Nombre d’employés en 2013 :55
Ventes hors du Canada en 2013 :0 %
Croissance 2008-2013 :2 912 %

3. Backstage Commerce

Activité :Fabrique, importe et distribue de produits de beauté pour les cheveux
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 5 et 9,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :14 (+ 2 à temps partiel)
Ventes hors du Canada en 2013 :49 %
Croissance 2008-2013 :2 400 %

4. Motion Composites

Activité :Fabrique des fauteuils roulants en fibre de carbone
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 5 et 9,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :55 (+ 3 à temps partiel)
Ventes hors du Canada en 2013 :4 %
Croissance 2008-2013 :2 241 %

5. IOU Financial

Activité :Fournit du microcrédit aux petites et moyennes entreprises
Chiffre d’affaires en 2013 :4 millions
Nombre d’employés en 2013 :32 (+ 1 à temps partiel)
Ventes hors du Canada en 2013 :100 %
Croissance 2008-2013 :1 924 %

6. Néron

Activité :Fabrique et vend des bijoux
Chiffre d’affaires en 2013 :12,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :38 (+ 136 à temps partiel)
Ventes hors du Canada en 2013 :0 %
Croissance 2008-2013 :1 326 %

7. Équation Humaine

Activité :Fait du marketing numérique et développe des solutions interactives
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 2 et 4,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :44
Ventes hors du Canada en 2013 :18 %
Croissance 2008-2013 :1 314 %

8. Kinova

Activité :Assure le design et la fabrication de bras robotisés
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 2 et 4,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :24
Ventes hors du Canada en 2013 :80 %
Croissance 2008-2013 :1 286 %

9. Mirego

Activité :Développe des applications mobiles pour tablettes et téléphones intelligents
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 2 et 4,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :36
Ventes hors du Canada en 2013 :7 %
Croissance 2008-2013 :1 173 %

10. StoneShare

Activité :Installe des logiciels de gestion de l’information dans les entreprises
Chiffre d’affaires en 2013 :4,5 millions
Nombre d’employés en 2013 :47
Ventes hors du Canada en 2013 :5 %
Croissance 2008-2013 :756 %

11. 5N Plus

Activité :Produit des métaux purs et des produits chimiques spéciaux
Chiffre d’affaires en 2013 :459 millions de dollars américains
Nombre d’employés en 2013 :650
Ventes hors du Canada en 2013 :95 %
Croissance 2008-2013 :678 %

12. Avantage Plus

Activité :Gère des travaux de construction et de rénovation
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 2 et 4,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :35
Ventes hors du Canada en 2013 :0 %
Croissance 2008-2013 :663 %

13. LeSite

Activité :Développe des sites Web de commerce en ligne
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 2 et 4,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :47
Ventes hors du Canada en 2013 :9 %
Croissance 2008-2013 :596 %

14. Stingray Digital Group

Activité :Exploite un réseau de distribution de musique en format numérique
Chiffre d’affaires en 2013 :48,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :200 (+10 temps partiel)
Ventes hors du Canada en 2013 :40 %
Croissance 2008-2013 :587 %

15. CBF Télécom

Activité :Installe et entretient des réseaux de fibres optiques
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 2 et 4,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :10 (+1 à temps partiel)
Ventes hors du Canada en 2013 :0 %
Croissance 2008-2013 :571 %

16. Entourage Spectacle

Activité :Produit des spectacles et représente des artistes
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 5 et 9,9 millions $
Nombre d’employés en 2013 :15 (+ 79 à temps partiel)
Ventes hors du Canada en 2013 :4 %
Croissance 2008-2013 :503 %

17. Ergoresearch

Activité :Conçoit des prothèses orthopédiques
Chiffre d’affaires en 2013 :13,5 millions $
Nombre d’employés en 2013 :155 (+ 6 à temps partiel)
Ventes hors du Canada en 2013 :1 %
Croissance 2008-2013 :463 %

18. Accès location d’équipement

Activité :Vend et loue de l’équipement de levage
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 10 et 19,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :34
Ventes hors du Canada en 2013 :10 %
Croissance 2008-2013 :423 %

19. WSP (ex-Genivar)

Activité :Offre des services-conseils en ingénierie
Chiffre d’affaires en 2013 :2 milliards de dollars
Nombre d’employés en 2013 :15 000
Ventes hors du Canada en 2013 :68 %
Croissance 2008-2013 :420 %

20. Innobec

Activité :Conçoit des logiciels et des applications sur mesure
Chiffre d’affaires en 2013 :Entre 5 et 9,9 millions
Nombre d’employés en 2013 :75
Ventes hors du Canada en 2013 :47 %
Croissance 2008-2013 :412 %

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CEIC les entreprises québécoises plus contrôlées que les étrangères

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MONTRÉAL – Les règles qui ont été resserrées en matière d’octroi des contrats publics pourraient avoir pour effet de désavantager les entreprises québécoises par rapport à leurs concurrentes étrangères, croit le commissaire Renaud Lachance.

La Commission Charbonneau a entendu en même temps, jeudi, des représentants de l’Autorité des marchés financiers (AMF), de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) et du Conseil du trésor. Elle était à la recherche d’échappatoires dans les lois et règlements qui permettraient encore aux entreprises de contourner les exigences afin d’obtenir des contrats publics.

Après avoir entendu les trois représentants pendant quelques heures exposer leur mandat et leurs outils, le commissaire Lachance a soulevé deux problèmes.

D’abord, les autorités québécoises ne peuvent savoir en temps réel si une entreprise étrangère qui soumissionne pour obtenir un contrat public au Québec a été condamnée pour évasion fiscale dans un autre pays, par exemple, a-t-il noté. Ce fait désavantage donc les entreprises québécoises, qui sont «plus contrôlées» que les entreprises étrangères, a relevé le commissaire Lachance.

«Une entreprise québécoise qui aurait des problèmes avec les lois fiscales au Québec, elle, serait pénalisée. Mais une entreprise étrangère qui aurait des problèmes ailleurs aux États-Unis, elle, pourrait passer comme une balle dans le système!» s’est exclamé le commissaire Lachance.

«C’est possible», a dû admettre Marcel Forget, commissaire associé aux vérifications à l’UPAC.

«On n’a pas tous les outils pour aller chercher l’information» à l’étranger, a-t-il reconnu.

Ensuite, le commissaire a fait valoir que l’importance donnée au critère de la conformité aux exigences de Revenu Québec, dans l’évaluation du dossier d’une entreprise, peut amener un traitement pas tout à fait juste.

Lorsqu’une entreprise veut obtenir un contrat public, son dossier et sa probité sont examinés par les autorités. Entre autres, l’entreprise doit être en règle avec Revenu Québec et avoir payé toutes ses cotisations.

Or, une entreprise peut très bien avoir un simple désaccord avec Revenu Québec quant à l’admissibilité d’une dépense d’entreprise réclamée, sans que cette entreprise manque d’intégrité, a fait valoir le commissaire Lachance. Il s’est donc inquiété de cette interprétation donnée au critère de la conformité fiscale, craignant que cela puisse empêcher injustement une entreprise d’obtenir son accréditation de l’AMF parce qu’elle serait alors considérée comme n’étant pas en règle avec Revenu Québec.

«Je vous inviterais quand même à faire une réflexion là-dessus, à aller chercher l’élément intégrité dans ce qui est impôt, pas l’automatisme d’un avis de cotisation. Sinon, vous êtes une autre forme de contrôle fiscal, vous forcez les entreprises du Québec, dans le fond. Si j’étais une entreprise québécoise, je ne m’obstinerais pas longtemps avec Revenu Québec, parce que ce n’est pas juste une question d’impôt, c’est tous les contrats publics que je peux avoir, par la suite, qui peuvent être bloqués par l’AMF. C’est un peu troublant», a opiné le commissaire Lachance.

Le surintendant de l’AMF Éric Stevenson a assuré que l’AMF exerçait son pouvoir avec nuance et bon jugement et ne pénaliserait pas ainsi une entreprise qui contesterait tout simplement son avis de cotisation de Revenu Québec.

Consciente que les trois représentants ont été interrogés de façon plutôt incisive pour des organismes de surveillance, la juge France Charbonneau a tenu à faire amende honorable, à la fin de la journée. «J’espère qu’on ne vous a pas trop bousculés, mais vous réaliserez qu’il y a encore beaucoup de réflexion à faire. Et c’était dans ce sens-là que les questions évidemment étaient posées», a-t-elle justifié à la fin de leur témoignage.

Dans les faits, 72 avis défavorables ont été reçus de l’Unité permanente anticorruption après les vérifications menées.

Ces 72 dossiers ont mené à six refus par l’AMF, notamment pour «modèle d’affaires problématique et systémique (collusion, financement illégal de partis politiques)» ou bien on a jugé que «l’entreprise demanderesse était contaminée par l’entreprise qui la contrôle», par exemple.

Parmi ces six entreprises, on en retrouve dans l’excavation, le coulage de béton, la location de machinerie.

Il y a également eu une révocation, parce que des accusations ont été déposées contre la personne qui contrôlait l’entreprise demanderesse d’accréditation.

De même, 30 autorisations ont finalement été accordées, dont neuf à la suite de correctifs qui ont été apportés, par exemple le retrait de dirigeants problématiques.

Les autorités ont aussi enregistré 13 désistements. Il s’agit de cas d’entreprises qui se sont désistées à la suite d’un préavis de refus et qui ont préféré retirer alors leur demande d’accréditation, de crainte de se la voir refuser et d’être inscrites au Registre des entreprises non admissibles.

Finalement, 22 dossiers étaient encore en analyse à l’Autorité des marchés financiers à différents stades.

La commission d’enquête entendra d’autres organismes de surveillance la semaine prochaine, parmi lesquels la Sûreté du Québec et Revenu Québec.

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J’ai croqué la rosinette… et c’était bon en péché

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Photo: Yanick Villedieu

Photo: Yanick Villedieu

Art_de_vivreVerger Cœur de Pomme, à Oka, mercredi matin. Il fait un temps magnifique. La quarantaine de personnes qui se sont donné rendez-vous dans ce décor enchanteur ont le cœur à la fête. Elles sont venues célébrer un événement exceptionnel : la sortie sur le marché de la toute première variété de pommes jamais créée au Québec, la rosinette.

La rosinette, qui a été brevetée en juin, est le fruit du travail entêté de pomiculteurs réunis dans un organisme à but non lucratif, La Pomme de demain. Plus précisément, d’un amoureux fou de la pomme, le conseiller en pomiculture Roland Joannin (photo). Qui a mis 20 ans  – vous avez bien lu, 20 ans -  à mettre au point le pommier et la pomme qu’on célèbre aujourd’hui.

Photo: Yanick Villedieu

Photo: Yanick Villedieu

Robe « rouge lavé sur fond jaune crème », chair blanche et bien croquante, la rosinette est sucrée sans l’être trop, savoureuse, parfumée, « rafraîchissante » diront certains. Bref, elle a tout pour séduire, et c’est l’effet qu’elle m’a fait dès la première mordée. « Dans un test avec de jeunes étudiants, elle a fait mieux que la gala, en attrait, en goût et en croquant », note Roland Joannin.

La rosinette est en tout début de carrière : on en produit encore fort peu. Pour l’instant, on la cultive seulement dans sept vergers des Laurentides, de la Montérégie et des Cantons de l’Est.  On peut dès maintenant se la procurer dans ces vergers. À Montréal, c’est au Marché Jean-Talon qu’on pourra en trouver en fin de semaine, au kiosque du Verger Villeneuve (kiosque 196)  – mais on n’est pas sûr qu’il y en en aura assez pour satisfaire tous les amateurs jusqu’à dimanche.

* * *

À propos de Yanick Villedieu

Yanick Villedieu a effectué sa première incursion dans le monde du journalisme gastronomique en publiant, en 1999, un reportage sur les fromages du Québec dans le magazine L’actualité. Il anime le magazine scientifique radio Les Années lumière sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première et publie régulièrement des articles sur la médecine et la science dans L’actualité, en plus d’y signer la chronique «Plaisirs gourmands». On peut le suivre sur Twitter : @yanickvilledieu.

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Il suffit de nous laisser un commentaire en répondant à cette question : quelle destination aimeriez-vous que Pierre Brouwers filme en 2015 ? Un tirage au sort aura lieu le 1er octobre.

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La Corruption

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I. L'Introduction. A. Quelle est la condition spirituelle de l'homme naturel ? B. Est-il possible que l'homme naturel fasse de bonnes œuvres, mène une vie morale, soit gentil, généreux et amicale ? C. Une personne confiera-t-elle sa vie à Jésus-Christ sans comprendre pourquoi elle a besoin...

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Léglise de Monteux vue intérieure

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Défilé des écoles en vidéo

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http://youtu.be/zFOsLRdmBJE Cliquez sur le lien ci dessus, Comme promis hier voilà une petite vidéo du défilé, sacrés veinards vous évitez les odeurs

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Cryptes Belgique

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Concession QUAD ACTION POLARIS 38

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Quad Action concession POLARIS en Isère vous accueille à Marcilloles. Installés en Isère depuis 10 ans, nous sommes spécialisés dans la préparation et la modification à la carte des véhicules quads et/ou SSV pour la compétition et les raids. Essais permanents POLARIS sur notre site de Marcilloles...

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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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