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Air Canada estime justifiée la fermeture de l’aéroport Pearson de Toronto

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MONTRÉAL – Air Canada (TSX:AC.B) estime justifiée la fermeture de l’aéroport international Lester B. Pearson de Toronto survenue la semaine dernière en raison du froid polaire qui a régné sur la majeure partie du continent.

Le directeur financier d’Air Canada, Michael Rousseau, a affirmé jeudi lors d’une conférence d’analystes que le transporteur montréalais avait cessé ses vols en direction du plus achalandé des aéroports canadiens parce que le sol y ressemblait à une patinoire à la suite de la tempête de verglas ayant gelé les portes des soutes et réservoirs de carburant d’appareils.

Alors qu’augmentait le nombre des vols retardés, Air Canada a choisi de cesser ses vols vers Toronto afin d’éviter que des passagers demeurent coincés sur la piste pendant quatre ou cinq heures, a indiqué M. Rousseau.

M. Rousseau a aussi appuyé la décision subséquente de cesser tous les vols, prise par l’exploitant de Pearson, l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA).

WestJet (TSX:WJA) a également dit appuyer la décision «sans précédent» de la GTAA.

Le directeur financier de WestJet, Vito Culmone, a affirmé lors de la conférence d’analystes que la sécurité était la plus importante des priorités.

Mercredi, la société aérienne de Calgary avait fait part de son appui à l’examen portant sur les perturbations survenues à l’aéroport international Pearson annoncé par la GTAA.

La décision d’interdire tous les vols nord-américains pendant plus de huit heures après que la température eut chuté sous la barre des moins 40 degrés Celsius, en tenant compte du facteur de refroidissement éolien, a eu pour conséquence de bloquer sur place des milliers de passagers.

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Le taux de suicide alarmant au Nunavut pousse la coroner à demander une enquête

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IQALUIT, Nunavut – Le nombre record de suicides survenus l’an dernier au Nunavut pousse la coroner en chef du territoire inuit à demander une enquête spéciale.

Selon Padma Suramala, 45 personnes se sont enlevé la vie en 2013. Le taux de suicide du Nunavut est ainsi plus de 13 fois supérieur à la moyenne canadienne, des statistiques «terriblement décourageantes», affirme la coroner en chef.

Ce problème a déjà fait l’objet d’études, de conférences et de programmes gouvernementaux par le passé.

Mme Suramala croit qu’une enquête du coroner pourrait entraîner de meilleurs services-conseils dans les communautés disséminées sur le vaste territoire du Nunavut.

L’enquête se tiendra dans la capitale Iqaluit l’automne prochain.

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Charte seul Québec tente de dire aux musulmanes quoi porter déplore Mulcair

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OTTAWA – Thomas Mulcair continue de condamner la charte des valeurs québécoises et pousse la note plus loin, en affirmant que seules les troupes de Pauline Marois tentent de dire aux musulmanes quoi porter.

Dès le dépôt de la charte des valeurs par le gouvernement péquiste l’automne dernier, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a déploré le fait qu’il interdisait le port de signes religieux dans la fonction publique.

En point de presse jeudi, son chef a évoqué un argument parfois mis de l’avant dans le débat secouant le Québec sur la charte, à savoir que c’étaient les maris et les frères des femmes musulmanes qui leur imposaient un code vestimentaire.

Or, selon M. Mulcair, les seuls qui tentent de dire aux musulmanes quoi porter, ce sont «les gens qui sont au pouvoir à Québec».

«Très souvent, tout ça, c’est un argument que c’est les maris et les frères qui veulent dire aux musulmanes quoi porter. Moi, je connais une seule personne qui essaie de dire aux musulmanes quoi porter, c’est les gens qui sont au pouvoir à Québec», a-t-il tranché.

M. Mulcair s’est fait interroger sur la nouvelle position des libéraux de Philippe Couillard, selon laquelle les femmes portant le tchador — ce long voile traditionnel iranien ne laissant paraître que l’ovale du visage — ne pourraient travailler comme éducatrices ou enseignantes.

Le chef néo-démocrate n’a pas répondu à la question de front, mais il a réitéré qu’il trouvait inacceptable qu’une femme portant un foulard pourrait perdre son emploi dans un centre de la petite enfance. Il n’a pas précisé si sa définition de foulard s’étendait au tchador.

«Quelqu’un qui porte le foulard dans une garderie ne devrait pas perdre son emploi. Si c’est ça le genre de société que les gens qui proposent cette soi-disant charte des valeurs veulent, ce n’est pas le genre de société dans laquelle moi je veux vivre», a-t-il noté.

Plus tôt dans la journée, son député montréalais Alexandre Boulerice s’était montré très prudent sur la question du tchador, préférant éviter de sauter dans le débat.

«Je ne pense pas que c’est le rôle d’un politicien fédéral d’entrer autant dans les détails d’un projet de loi qui est proprement québécois», a-t-il soutenu.

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L’homme qui a menacé l’Assemblée nationale sur Facebook est remis en liberté

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MONTRÉAL – Le Montréalais de 58 ans qui a proféré des menaces visant l’Assemblée nationale sur le réseau social Facebook a été remis en liberté, jeudi, à la suite d’une brève comparution au Palais de justice de Montréal.

Dan Seniw, qui avait été appréhendé la veille et qui a été accusé d’avoir proféré des menaces, a dû remettre un cautionnement de 2000 $.

Il lui est interdit de se trouver dans un rayon de 250 mètres de l’Assemblée nationale et d’entrer en communication avec du personnel ou des parlementaires de cette institution.

De plus, le quinquagénaire, qui semblait plutôt contrit au moment de sa comparution, n’a plus le droit d’utiliser Internet de quelque manière que ce soit et devra fournir la preuve qu’il s’est désabonné de ce service auprès de son fournisseur.

Intervenant au sujet de la charte des valeurs québécoises sur la page d’un groupe Facebook portant le titre «Quebec Anglophone Community», Daniel Seniw a affirmé que ce dossier pourrait être «chose du passé» si quelqu’un entrait «encore une fois» à l’Assemblée nationale avec une arme de type AK-47.

Il s’agissait d’une référence évidente à l’assaut mené par le caporal Denis Lortie le 8 mai 1984, alors que ce dernier avait attaqué le Salon bleu de l’Assemblée nationale avec, entre autres, une mitraillette, dans le but de «détruire le gouvernement de René Lévesque», le premier ministre de l’époque. Au terme de la tragédie, trois personnes avaient trouvé la mort et 13 autres avaient été blessées.

À l’issue de sa comparution, son épouse, Janet Seniw, était visiblement ébranlée, elle qui venait de rentrer en catastrophe de Toronto et qui n’avait pas encore eu la chance de lui parler.

«Je ne l’ai pas vu depuis une semaine; je m’occupais de mes petits-enfants à Toronto. Je suis très surprise. C’est un homme qui va à l’église. Il fait du bénévolat à l’hôpital St-Mary’s. Il fait du bénévolat en santé mentale», a-t-elle dit.

Selon elle, son mari a commis une grossière erreur en ne mesurant pas la portée de son geste.

«C’est un bon garçon, a-t-elle dit. Il n’est pas violent du tout du tout. C’est une erreur. Faites attention tout le monde à ce que vous écrivez sur Internet. Vous pourriez vous retrouver dans la même position.»

En entrevue avec La Presse Canadienne, la sergente Ann Mathieu, de la Sûreté du Québec, a lancé sensiblement le même message.

«Quelqu’un qui profère une menace, que ce soit par téléphone, par Internet ou autrement, ça demeure une menace au sens du Code criminel. Quel que soit le moyen utilisé, ces gens sont passibles de faire face à la justice.»

La policière ajoute que l’impression d’anonymat que procure le fait d’être derrière un écran d’ordinateur n’est qu’une illusion, ce qui explique une multiplication de ces dossiers.

«C’est certain qu’avec la venue de la technologie qui se développe continuellement et qui se répand, on fait face à ce type de dossier de plus en plus», a-t-elle dit.

Dan Seniw devra revenir en Cour le 18 février prochain au Palais de justice de Québec, cette fois. Puisque les menaces visaient l’Assemblée nationale, c’est en effet dans le district judiciaire de Québec que se déroulera la suite des procédures.

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Leurre d’enfants sur Internet un homme de 29 ans a été arrêté à Mercier

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MERCIER, Qc – Un homme de 29 ans a été arrêté mercredi à Mercier, en Montérégie, sous des accusations de leurre d’enfants et de pornographie juvénile.

Daniel Perreault avait été repéré sur internet, après avoir échangé des messages à caractère sexuel avec une fille d’âge mineur.

L’homme a comparu jeudi au palais de justice de Valleyfield, où il a aussi été accusé de bris de probation. Après son passage devant la cour, il a repris le chemin des cellules.

Lors d’une perquisition effectuée au domicile de l’accusé par l’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur internet (ESEI), en collaboration avec le Bureau régional d’enquêtes de Boucherville de la Sûreté du Québec et le Service de police de Châteauguay, du matériel informatique a été saisi pour fins d’analyse.

Depuis la création, de l’ESEI en 2003, plus de 250 arrestations ont été réalisées en lien avec l’exploitation sexuelle des enfants.

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Il est temps d’agir dans le dossier Keystone dit John Baird à Washington

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WASHINGTON – Le ministre fédéral des Affaires étrangères, John Baird, a profité de son discours devant des gens d’affaires à Washington, jeudi, pour lancer un appel pressant à l’administration Obama afin qu’elle prenne une décision rapide sur le projet d’oléoduc Keystone XL.

Prenant la parole de l’autre côté de la rue de la Maison-Blanche, M. Baird a affirmé qu’on se devait d’agir dans les plus brefs délais.

Comme il avait fait la veille au Capitole, le ministre a répété qu’il est temps d’agir dans ce dossier.

M. Baird a déclaré devant la Chambre de commerce des États-Unis que les conditions météorologiques favorables approchent pour la construction de l’oléoduc, et que l’occasion devait être saisie.

Le ministre ne souhaite pas voir un seul travailleur «assis à la maison» alors qu’il pourrait se faire offrir un emploi pour ce projet.

Il s’est défendu de vouloir dire au gouvernement américain ce qu’il devrait faire, mais il a insisté pour qu’on agisse rapidement dans ce dossier.

«S’il y a un seul message que je mettrai de l’avant durant ce voyage, c’est celui-ci: le temps pour Keystone est arrivé. J’irai plus loin: le temps pour une décision sur Keystone est arrivé, même si ce n’est pas la bonne. Nous ne pouvons pas continuer dans ce climat d’incertitude», a soutenu M. Baird.

Pendant ce temps, au pays, le président de l’Association canadienne des producteurs pétroliers a fait valoir que les déclarations contre le développement des sables bitumineux du chanteur folk Neil Young sont irresponsables et nuisibles pour les populations autochtones qu’il tente d’aider.

Dave Collyer a tenu ces propos avant un spectacle bénéfice de M. Young à Winnipeg, jeudi soir, dans le cadre d’une tournée de quatre villes en appui aux Autochtones qui vivent à proximité des lieux d’exploitation des sables bitumineux.

M. Collyer a soutenu que le célèbre chanteur comprenait mal les bénéfices économiques générés par l’industrie des sables bitumineux, et qu’il serait heureux d’en discuter avec M. Young lors de son passage à Calgary, en fin de semaine.

La députée fédérale conservatrice manitobaine Candice Bergen a de son côté critiqué les prises de position contre les sables bitumineux de la «gauche-caviar» qui utilise «hypocritement» des produits du pétrole, selon elle.

Le projet d’oléoduc devant transporter du pétrole brut de l’Alberta jusqu’aux raffineries du Texas, qui fait face à une opposition virulente de la part d’écologistes des deux côtés de la frontière, est à l’étude au département d’État américain. La décision sur Keystone incombera ultimement au président Barack Obama.

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Des télécopies médicales envoyées à des mauvais numéros en Saskatchewan

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REGINA – Des informations confidentielles sur des patients de la Saskatchewan ont été télécopiées au mauvais numéro, révèle un rapport du Commissaire à l’information et à la protection de la vie privée.

L’enquête sur les brèches dans la protection des renseignements personnels au sein du réseau de la santé a notamment révélé le cas d’un transgenre dont les moindres détails de la thérapie hormonale ont été télécopiés à une école.

Selon Gary Dickson, la télécopie est un moyen de communication archaïque qui comporte des risques «substantiels».

Les ratés décrits dans le rapport du commissaire Dickson se sont produits en 2012 et 2013, et concernent les renseignements personnels de 1000 patients de la province.

La plupart de ces bévues seraient attribuables à des numéros de télécopieurs erronés ou désuets, et refléteraient des failles dans les politiques, dans les procédures et dans la formation des responsables et des travailleurs de la santé, soutient le commissaire Dickson.

Un rapport semblable avait été publié en 2010, après plusieurs fuites d’informations confidentielles sur des patients. Des recommandations avaient été faites mais beaucoup de responsables du milieu de la santé ont avoué à M. Dickson qu’ils n’avaient jamais entendu parler de ce rapport.

Bien que beaucoup soutiennent que la numérisation des dossiers de santé règlera ces problèmes, le commissaire reste sceptique. «Je pense que les problèmes révélés [...] sont largement attribuables à l’insouciance», a-t-il dit.

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Jean Lavallée se plaint du fait que certains se sont «essuyé les pieds sur lui

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MONTRÉAL – Devant la Commission Charbonneau, jeudi, l’ancien président de la FTQ-Construction, Jean Lavallée, a nié avoir voulu mener la barque de la SOLIM et s’est plaint du fait que certains témoins sont venus devant la commission pour «s’essuyer les pieds» sur lui.

Dès le début de son témoignage, Jean Lavallée, 73 ans, décrit comme un véritable dieu par l’ancien pdg de la SOLIM Guy Gionet, a cherché à atténuer son influence, son importance au sein du fonds immobilier.

Il a d’abord affirmé que Guy Gionet était un homme parfaitement compétent comme pdg, capable de gérer ses affaires sans lui. M. Lavallée est d’ailleurs électricien de formation et a passé l’essentiel de sa vie comme représentant syndical.

Ensuite, il a refusé de porter le chapeau que certains ont cherché à lui faire porter. «On s’est tellement essuyé les pieds sur moi à cette commission-là. On aura probablement plus le temps d’en parler. C’est pas vrai que j’ai essayé de ‘runner’ ça, puis de faire mes quatre volontés, puis tout. Tout le monde avait peur, à les écouter parler… Peur de qui? On ne me connaît pas pour dire ça», a-t-il protesté dans une tirade spontanée.

Il s’est aussi défendu d’avoir fait quoi que ce soit pour son bénéfice personnel durant ses décennies passées à la FTQ-Construction. «Je ne suis pas quelqu’un qui force. J’ai toujours aidé le monde dans le but de faire avancer le mouvement, pas dans le but de me faire un pouvoir politique. Jamais», a-t-il tonné.

Il a aussi assuré qu’il ne «baverait» sur personne, comme d’autres l’ont fait selon lui devant la commission.

Mais déjà, il a cherché à atténuer son importance à la SOLIM. «C’est Guy (Gionet) avec son équipe qui fait les recommandations, puis qui analyse les dossiers et puis qui regarde pour que ça fonctionne», a-t-il affirmé.

M. Gionet, lui, avait plutôt soutenu qu’il se devait de suivre les instructions de M. Lavallée, un homme tout puissant, qui était également un ami personnel de l’entrepreneur en construction Tony Accurso.

Mais M. Lavallée a livré une tout autre version de la dynamique qui prévalait à la SOLIM. «Moi, je me fiais sur lui, à cause que c’est pas mon métier, ça. C’est Guy Gionet, qui est un gars très compétent, qui nous amenait les discussions. Puis il disait ‘voici telle et telle chose; ça, ça va être bon’», a relaté M. Lavallée.

«C’est très rare qu’on a voté contre des résolutions que Guy a amenées, à cause qu’il nous arrivait avec de quoi qui se tenait debout. Ce n’est pas moi qui amenais ça là. Moi, j’étais là pour appuyer Guy. Je l’ai toujours appuyé», a conclu M. Lavallée.

Par ailleurs, il a précisé que sa seule rémunération venait de la Fraternité interprovinciale des ouvriers en électricité, la FIPOE, sa section locale au sein de la FTQ-Construction. Au moment de son départ, il touchait entre 115 000 $ et 120 000 $.

Il siégeait également à la FTQ, à la FTQ-Construction, au Congrès du travail du Canada, à la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), à la Commission de la construction du Québec, au Fonds de solidarité des travailleurs du Québec et à son bras immobilier, la SOLIM, mais ne touchait aucune rémunération pour ce faire, a-t-il précisé.

Il a raconté avoir fondé la FTQ-Construction en 1980-1981, sous le règne de Louis Laberge, qui fut longtemps président de la FTQ.

Il poursuivra son témoignage lundi.

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Photos] Ces animaux qui nous attendrissent

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Depuis quelques jours, des internautes du monde entier s’extasient devant des photos d’animaux à l’état embryonnaire, tirée de la série documentaire In the Womb.

Ce phénomène frappe à deux égards. D’abord, parce que certains blogues n’hésitent pas à parler de « nouveau » documentaire, alors que le premier épisode que cette émission a consacré aux animaux a été diffusé en décembre 2006 sur la chaîne National Geographic ― illustrant s’il en était besoin que l’Internet est rempli d’épiphénomènes qui n’ont rien d’intemporels.

L’autre chose qui marque, ce sont bien sûr les magnifiques images, obtenues en combinant l’utilisation de caméras et d’appareils photos de haute technologie, d’échographies en quatre dimensions et de quelques effets spéciaux.

« Mignon », « adorable » et « cute » sont des mots qui reviennent souvent dans la bouche de ceux qui admirent ces chats, pingouins, kangourous et autres guépards en gestation.

Mais pourquoi sommes-nous si attendris par les animaux ?

Le magazine Psychologies s’était penché sur la question, en janvier 2011, sous la plume d’Isabelle Taubes. Extrait:

C’est le désir d’un amour inconditionnel qui nous pousse vers les animaux. Le pire des crétins est idolâtré par son chien, qui lui reste fidèle et ne le juge pas, même quand il tire trop brutalement sur sa laisse ou le rudoie.

Selon une hypothèse en vogue chez les anthropologues, nous serions génétiquement programmés pour être émus par les créatures dotées d’yeux ronds, qui poussent des petits cris et paraissent vulnérables comme nos bébés humains. De là, la tendance marquée à fondre devant les chiots et les chatons. Et le réflexe de parler « bébé » avec nos compagnons à quatre pattes.

Découvrez 10 de ces photos tirées d’In The Womb.

Cheval

baby-horse

Serpent

baby-snake

Ours polaire

baby-bear

Guépard

bebe-guepard

Éléphant

baby-elephant

Kangourou

baby-kangaroo

Pingouin

bebe-pingouin

Chien

baby-puppy-4

Chat

baby-cat

Dauphin

baby-dolphin

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La Cour suprême autorise un recours contre Vivendi sur l’assurance-maladie

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OTTAWA – La Cour suprême du Canada a déterminé qu’un travailleur québécois retraité de Vivendi Canada peut intenter un recours collectif contre son ancien employeur pour avoir modifié le régime de prestations de soins de santé des retraités.

Le plus haut tribunal du pays devait décider si Michel Dell’Aniello peut exercer un recours collectif au nom de l’ensemble des bénéficiaires du régime privé d’assurance-maladie, pour contester la validité d’une modification unilatérale apportée par l’employeur à ce régime.

Avant d’être achetée par la société française Vivendi, Seagram Co. avait établi un régime de soins de santé qui assurait une couverture pour les employés en service et à la retraite.

Seagram a modifié ce régime au milieu des années 1980, et a ajouté une note de bas de page qui ne figurait pas dans le document original de 1977, indiquant que l’entreprise se donnait le droit de modifier ou suspendre le programme, ou d’augmenter les cotisations versées par les employés et les retraités.

En septembre 2008, le nouveau propriétaire, Vivendi, a annoncé qu’il hausserait la franchise annuelle du régime, couvrirait uniquement certains médicaments sous ordonnance, et fixerait un plafond de 15 000 $ d’indemnisations totales à vie.

M. Dell’Aniello avait déposé une requête pour intenter un recours collectif contre Vivendi, mais la Cour supérieure du Québec ne l’avait pas autorisé. La Cour d’appel a renversé cette décision, et l’affaire a pris le chemin de la Cour suprême, qui a publié jeudi une décision à 7 contre 0 en faveur de M. Dell’Aniello.

Pour qu’un recours collectif soit autorisé, il doit y avoir une question de droit ou de fait qui touche tous les membres.

Dans le cas du recours collectif de M. Dell’Aniello, la Cour suprême a estimé que la question principale qui relie tous les membres est de déterminer la légalité des modifications apportées par l’employeur au régime de prestations de soins de santé, même si des réponses nuancées doivent être apportées pour divers membres du groupe.

«Des questions communes n’appellent pas nécessairement des réponses communes», écrivent les juges Louis LeBel et Richard Wagner, au nom de leurs collègues.

«Au stade de l’autorisation, la procédure civile québécoise retient une conception souple du critère de la communauté de questions», précise la Cour suprême, qui ajoute que le fait que des membres du groupe résident dans différentes provinces canadiennes ne devrait pas empêcher le tribunal d’autoriser l’exercice du recours collectif.

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Blog de caroetnico - Péripéties du début de voyage

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Les Atikamekw réclament réparation pour l’inondation de leur territoire en 1918

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MONTRÉAL – Le Tribunal des revendications particulières a entamé cette semaine une deuxième session d’audiences sur les revendications des Atikamekw qui réclament réparation pour l’inondation de leur territoire lors de la création du réservoir Gouin en 1918.

Pour cette partie des travaux, ce sont des experts scientifiques, des historiens et des anthropologues, principalement, qui livrent leurs analyses et leurs interprétations sur des documents et des correspondances de l’époque.

En septembre 2013, des aînés de la nation Atikamekw avaient été rencontrés. Ces personnes, dont plusieurs ont plus de 80 ans, ont été témoins des suites de l’inondation de 1918, et d’une deuxième inondation dans les années 1950.

Ces aînés de la communauté ont pu s’exprimer sur les effets des inondations, sur l’étendue des dommages et sur la compensation de 120 $ donnée à certaines familles par le gouvernement fédéral de l’époque. Ce montant avait été accordé pour l’achat de matériaux afin de construire des «cabanes» dans la portion encore habitable après l’inondation du tiers du territoire. L’argent a aussi permis de creuser des puits et d’assurer une partie de leur subsistance en attendant la création d’une véritable réserve dans les années 1940.

La communauté atikamekw juge que le gouvernement a tardé à mettre en place cette réserve afin de créer le barrage et le réservoir Gouin.

Christian Awashish, chef des Atikamekw d’Opitciwan – la plus populeuse communauté de cette nation comptant 2600 personnes – assiste aux procédures. Il considère qu’il aurait été facile de relocaliser la population bien avant les années 1940.

«Le chef de l’époque, Gabriel Awashish, avec la collaboration d’un missionnaire des Oblats, ont eu des échanges, dès 1908, avec le ministère des Affaires indiennes pour la création d’une réserve», a-t-il mentionné.

Le chef ajoute que des documents attestent du passage d’un arpenteur avant l’inondation de 1918. Les Atikamekw s’attendaient donc à retrouver un territoire équivalent.

Christian Awashish refuse d’avancer le montant de la compensation qui pourrait être versée aux Attikameks. Pour l’heure, il faut d’abord déterminer la responsabilité du gouvernement fédéral dans les délais de création de la réserve.

Le tribunal a repris ses travaux le 13 janvier pour une période de 10 jours. En mars les parties présenteront leurs plaidoiries.

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La famille du journaliste canadien détenu en Égypte est arrivée au Caire

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Les parents d’un journaliste canadien détenu en Égypte sont arrivés au Caire jeudi, où les procureurs locaux soupçonnent leur fils d’avoir diffusé de fausses informations.

La famille de Mohamed Fahmy, 40 ans, soutient que ces soupçons sont faux. M. Fahmy en est à sa troisième semaine dans une cellule sombre et infestée d’insectes d’une prison qui détient certains des plus grands criminels d’Égypte.

La famille de Mohamed Fahmy est établie à Montréal depuis 1991.

M. Fahmy et deux autres journalistes, le correspondant australien Peter Greste et le producteur égyptien Baher Mohamed, qui travaillent pour la chaîne anglaise d’Al-Jazira, sont soupçonnés de possession d’équipement non enregistré et de diffusion de fausses nouvelles ayant compromis la sécurité du pays. M. Fahmy agit comme chef du bureau égyptien d’Al-Jazira.

Ils ont été interpellés le 29 décembre dans une chambre d’hôtel du Caire où ils travaillaient, après une descente de police aux bureaux de la chaîne par satellite établie au Qatar.

Des accusations formelles contre les trois journalistes n’avaient pas encore été déposées jeudi, mais le ministre égyptien de l’Intérieur a affirmé que les arrestations avaient été effectuées dans le contexte d’une descente contre les Frères musulmans, un groupe considéré terroriste en Égypte depuis le coup d’État militaire qui a destitué l’ancien président islamiste Mohammed Morsi.

Le communiqué du bureau du procureur en chef, transmis jeudi, a indiqué que certains des prévenus ont reconnu être membres des Frères musulmans, sans préciser lesquels.

Mais le frère du Canadien a expliqué à La Presse Canadienne que l’avocat de M. Fahmy, qui était présent lors de son interrogatoire jeudi, n’avait pas relevé d’allusions aux Frères musulmans. Il croit donc que son frère n’est pas concerné par ces allégations.

Al-Jazira a également rejeté cette accusation du procureur, faisant savoir que le communiqué était «inhabituel».

«Cela ressemble à une préconception sur une enquête qui est en cours, a affirmé un porte-parole du réseau. Notre équipe juridique et nos journalistes rejettent les allégations selon lesquelles quiconque se serait ‘confessé’.»

Les parents de M. Fahmy espèrent pouvoir voir leur fils, dont le prochain interrogatoire est prévu la semaine prochaine.

La famille espère également qu’une lettre envoyée par les autorités canadiennes, demandant à ce que le détenu puisse obtenir des soins pour une blessure à l’épaule, sera considérée par les autorités égyptiennes.

La famille de Mohamed Fahmy a immigré au Canada en 1991. Les quatre frères ont tous étudié au Canada avant de déménager pour le travail.

Mohamed Fahmy a notamment réalisé des reportages pour le New York Times et CNN avant de déménager en Égypte en 2011, où il est devenu chef de bureau au Caire.

La famille du journaliste espère d’Ottawa une pression diplomatique semblable à celle qui a permis de libérer du pays deux Canadiens, le cinéaste John Greyson et le médecin Tarek Loubani, l’automne dernier.

Un porte-parole des Affaires étrangères à Ottawa a affirmé que le ministère était en contact avec le journaliste et sa famille, qui soutient que le gouvernement canadien n’en fait pas assez pour obtenir sa libération.

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Le Fonds de solidarité atteint le fond du baril

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À quelques jours de la reprise des travaux de la commission Charbonneau, le nouveau président de la FTQ, Daniel Boyer, se plaignait de l’acharnement sur la centrale.

«On peut bien s’acharner et s’ouvrir les veines et faire témoigner l’ensemble du membership de la FTQ si on veut, mais je pense qu’on a assez d’informations», disait-il.

L’acharnement de la commission a repris de plus belle cette semaine avec le témoignage de l’ancien p.-d.g. de la SOLIM (le bras immobilier du Fonds), Guy Gionet.

Grâce aux déclarations de M. Gionet et aux écoutes électroniques, il apparaît maintenant clair que le Fonds et la SOLIM connaissaient les antécédents criminels de Ron Beaulieu, un prêteur usuraire relié aux Hells Angels. Ils ont quand même décidé d’investir dans ses projets, entre autres pour l’achat d’un bar de danseuses, le 10-35, devant l’insistance du syndicaliste Jocelyn Dupuis. C’était «un dossier politique», disait M. Gionet sur l’écoute électronique. Et Yvon Bolduc, qui est toujours p.-d.g. du Fonds, avait donné son aval aux transactions.

Le Fonds en savait pas mal plus qu’il ne voudra jamais l’admettre sur la place publique sur les «dossiers toxiques» avancés par les deux leaders de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis et le tout puissant Jean Lavallée. Des dossiers qui impliquent des relations des Hells Angels, faut-il le préciser.

Quand je repense au témoignage de Gaétan Morin, un vice-président du Fonds, j’en ris à pleurer. Personne n’est à l’abri d’une infiltration par le crime organisé, a-t-il dit en substance. Le risque zéro n’existe pas. Nous avons revu nos règles de gouvernance à la suite de ces incidents déplorables datant d’il y a plus de cinq ans. Et ainsi de suite.

Au moins, M. Morin a exprimé des réserves sur l’association du Fonds avec Ron Beaulieu. M. Morin est le seul à avoir manifesté un inconfort. Yvon Bolduc et le conseil de la SOLIM étaient d’avis qu’il fallait cracher des millions en direction de Beaulieu. Sans doute pour l’aider dans sa réhabilitation, une idée si chère à Jocelyn Dupuis.

Le Fonds est une réussite avec son actif de dix milliards, mais on dirait bien qu’il a confié l’élaboration de ses règles de gouvernance à une bande d’amateurs. Ils s’y connaissent en chiffres et en rendement, mais pour l’éthique, il faudra repasser.

Depuis l’automne dernier, la commission Charbonneau montre le Fonds sous un jour odieux. Les leaders syndicaux exercent une influence démesurée dans les décisions d’affaires. Il suffit qu’ils se fassent les promoteurs d’un projet pour que la machine à autorisation se mette en branle, sans égard au «bilan social» du promoteur.

Quand on sait que les Hells Angels faisaient pratiquement partie de la FTQ-Construction, cette façon de faire invite au désastre.

Et qu’on ne vienne pas me dire que la commission passe «un vieux film de 2008». Guy Gionet est resté lié au Fonds pendant quatre ans après son «renvoi», en 2009, à titre de consultant. De dirigeants de la FTQ-Construction qui appuyaient Jocelyn Dupuis, mis en cause à la commission pour leurs relations avec le crime organisé, sont toujours en poste.

Le Fonds de solidarité et la FTQ nient l’étendue des problèmes depuis le premier jour où les reporters de l’émission Enquête ont commencé à poser des questions sur le train de vie extravagant de Jocelyn Dupuis et sur les dossiers toxiques de la SOLIM. Que serait-il arrivé si les journalistes n’avaient pas été aussi pugnaces? Le business as usual. En effet, seule la pression médiatique a permis de faire un peu de ménage au Fonds.

Mercredi, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a pressé le gouvernement Marois d’agir sur les dérives au Fonds. La CAQ suggère une séparation des pouvoirs accrues entre le Fonds et la FTQ. À son avis, le président du conseil du Fonds et une majorité d’administrateurs devraient être choisis en dehors des rangs de la centrale.

C’est une proposition pleine de bon sens, qui n’a rien d’un coup de gueule antisyndical. La FTQ redoute comme la peste de perdre le contrôle du Fonds, c’est probablement l’une des raisons pour lesquelles elle si peu disposée à faire un examen de conscience sur la place publique.

Le Fonds n’est pas un organisme privé comme les autres. Il dispose de généreux crédits d’impôt: 15 % au provincial, et 15 % au fédéral, quoique Ottawa a annoncé l’élimination progressive de ce crédit.

Ces largesses de l’État exigent une plus grande imputabilité, et une plus grande transparence du Fonds. L’ancienne et la nouvelle direction de la FTQ ont démontré par leurs propos et leurs gestes qu’ils vivent dans une culture du déni. C’est trop facile de ramener ces problèmes de gouvernance à un complot de la droite et des empires médiatiques.

Il faudra bien que Québec trouve le courage de finir le ménage.

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Le prince Charles et Camilla visiteront le Canada en mai prochain

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OTTAWA – Le prince Charles et Camilla, duchesse de Cornouailles, effectueront une visite royale au Canada en mai.

La visite, qui fait suite à une invitation du gouvernement canadien, prévoit des arrêts au Manitoba, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. Le Québec ne figure pas sur l’itinéraire du prince.

Le gouverneur général, David Johnston, a annoncé la visite, jeudi matin, indiquant que son épouse et lui «ont hâte de les revoir lors de leur passage au Canada».

Le premier ministre Stephen Harper s’est réjoui de la visite princière, qui coïncide avec une période de cinq années de «célébrations nationales de grande envergure», qui débuteront par la commémoration du centenaire du déclenchement de la Grande Guerre en 2014 et le 150e anniversaire de la fédération en 2017.

Il a ajouté, par communiqué, que «les Canadiens se réjouissent de recevoir la visite de leurs altesses royales pour ces célébrations et celles des autres événements importants de l’histoire de notre pays».

Il s’agira d’une 17e visite au Canada pour le prince Charles et d’une troisième pour la duchesse Camilla. Ils ont visité le pays une dernière fois en 2012 pour commémorer le jubilé de diamant de la reine; ils s’étaient alors arrêtés au Nouveau-Brunswick, en Ontario et en Saskatchewan.

Le programme détaillé de la visite royale sera annoncé à une date ultérieure.

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Charte pas besoin de recourir à la clause dérogatoire selon Drainville

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QUÉBEC – Le Québec n’a pas besoin de recourir à la clause dérogatoire de la Constitution canadienne pour soustraire sa charte de la laïcité à d’éventuelles contestations judiciaires, a réaffirmé jeudi le ministre responsable des Institutions démocratiques, Bernard Drainville.

Le projet de loi 60, qui encadre le projet de charte de la laïcité de l’État, repose selon lui sur des assises juridiques solides, et il n’y a donc pas lieu d’utiliser cet outil exceptionnel prévu dans la Constitution.

En point de presse jeudi matin, en marge de la consultation publique menée sur le projet de loi 60, le ministre Drainville a indiqué qu’il fallait aborder la question en se rappelant que le projet à l’étude incluait des modifications à la charte québécoise des droits et libertés, «ce qui devrait normalement modifier les jugements qui pourraient éventuellement survenir sur la question des accommodements».

Le projet de charte «est bien fondé en droit», selon lui. Le gouvernement soutient qu’il a reçu des avis de juristes éminents indiquant que le projet de loi 60 passerait le test de la charte canadienne des droits, si jamais il était contesté devant les tribunaux.

D’avis contraire, l’ex-ministre péquiste de la Justice, Paul Bégin, qui appuie la charte, fera valoir devant les élus que le gouvernement devrait déjà inclure une clause dérogatoire à son projet de loi pour le protéger contre toute contestation judiciaire.

De leur côté, les libéraux, cherchant à savoir sur quelles bases juridiques le gouvernement s’appuyait, ont accentué la pression sur le gouvernement, jeudi, pour qu’il rende publics les avis juridiques reçus en rapport avec son projet de charte.

Tour à tour, au cours de deux points de presse différents, le porte-parole de l’opposition officielle sur ces questions, le député libéral Marc Tanguay, et le député libéral porte-parole en matière de Justice, Gilles Ouimet, ont réclamé du ministre de la Justice qu’il rende publics ces avis juridiques. La porte-parole de la Coalition avenir Québec (CAQ), Nathalie Roy, a formulé elle aussi la même demande.

«Le ministre de la Justice doit rassurer la population immédiatement et déposer les avis de ses juristes», a fait valoir Gilles Ouimet, qui estime que rien ne justifie une atteinte aux droits telle qu’apparaissant dans le projet gouvernemental.

«Le gouvernement tient les Québécois dans le secret», a plaidé plus tôt M. Tanguay, qui est d’avis que les gouvernements ont une obligation de transparence et devraient publier les avis reçus.

Mais Québec n’a pas l’intention de faire suite à cette requête, conformément à la tradition voulant qu’ils demeurent confidentiels, quel que soit le gouvernement en place. En près de 10 ans de pouvoir, le gouvernement libéral de Jean Charest n’a jamais publié ses avis juridiques.

Les libéraux ont également fait écho au mémoire déposé par le Barreau du Québec, qui juge que l’interdiction de porter des signes religieux serait «difficilement conciliable» avec les chartes des droits, québécoise et canadienne, un avis partagé par le PLQ. Les libéraux ont vanté le travail du Barreau et l’ont cité en exemple, et ce, même si ce dernier juge irrecevable l’idée selon laquelle les services publics doivent être rendus et reçus «à visage découvert», un principe défendu depuis des années au PLQ.

Femmes

Pendant ce temps, la consultation publique autour du projet de loi 60 s’est poursuivie pour une troisième journée, en mettant plutôt l’accent sur l’importance d’adopter la charte pour garantir les droits des femmes.

Un nouveau groupe féministe, PDF (Pour les droits des femmes), est venu donner un appui non équivoque au projet du gouvernement, tout en l’exhortant à aller plus loin, en étendant aux élus l’interdiction de porter des signes religieux. Le groupe plaide également pour que Québec choisisse d’inclure la clause dérogatoire au projet de loi. Dans le secteur des services de garde, PDF recommande que l’obligation d’avoir le visage découvert soit étendue aux garderies privées non subventionnées. On souhaite aussi qu’une demande d’accommodement religieux soit refusée si on juge qu’elle contrevient «à la dignité des femmes».

Par la suite, l’AFÉAS (Association féminine d’éducation et d’action sociale), un groupe féministe créé en 1966, a fait valoir que les demandes d’accommodement religieux pouvaient entrer en conflit avec le principe de l’égalité hommes-femmes. L’AFÉAS donne elle aussi un appui inconditionnel au projet de loi.

Les travaux de la commission parlementaire reprennent mardi prochain. Au total, plus de 250 personnes ou organismes doivent être entendus.

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La Cour suprême du Canada a accepté d’entendre une cause sur l’aide au suicide

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OTTAWA – La Cour suprême du Canada a accepté d’entendre un appel sur l’aide au suicide, remettant ce sujet controversé à l’avant-plan, plus de 20 ans après avoir maintenu son illégalité dans la célèbre cause de Sue Rodriguez.

Le plus haut tribunal du pays a fait connaître sa décision jeudi.

Deux femmes, atteintes de maladies incurables et progressives, ont contesté la constitutionnalité de plusieurs dispositions du Code criminel prohibant le suicide assisté et l’euthanasie.

Dans leur demande, Kay Carter and Gloria Taylor se sont toutefois concentrées sur l’article 241 du Code criminel, qui interdit d’aider quelqu’un de se donner la mort.

Les deux dames sont depuis décédées mais la British Columbia Civil Liberties Association poursuit la bataille.

Ces résidantes de la Colombie-Britannique ont eu gain de cause en première instance, mais la Cour d’appel de leur province a renversé la décision en 2013, avec une dissidence du juge en chef.

La cause est importante, bien au-delà des frontières de la Colombie-Britannique, car si les dispositions du Code criminel sont invalidées, l’aide au suicide ne sera plus illégale au pays.

La cause a aussi une résonance particulière au Québec, qui s’est récemment penché sur la question à l’aide d’une commission spéciale, dont le rapport «Mourir dans la dignité» a généralement été bien reçu.

Le projet de loi, déposé en juin pour mettre en oeuvre les recommandations de la commission, n’a pas encore été adopté. Si c’est le cas, il permettrait aux Québécois «en fin de vie», gravement malades et souffrants, d’obtenir l’aide d’un médecin — dans un processus très encadré — pour devancer l’échéance ultime.

La ministre déléguée aux services sociaux, qui a piloté ce dossier, Véronique Hivon, est d’avis que la décision éventuelle de la Cour suprême n’aura pas d’impact sur le projet de Québec. Il s’agit de deux processus parallèles et séparés, dit-elle.

«On n’est pas dans une approche de décriminalisation du Code criminel. On est dans une approche de soins de fin de vie et de réponse aux besoins d’une personne qui souffre en fin de vie», a-t-elle fait valoir.

La ministre Hivon affirme que ce que Québec entend faire se situe dans le continuum de soins, et donc à l’intérieur de sa juridiction provinciale en matière de santé.

La cause permettra aussi à la Cour suprême de revisiter l’aide au suicide, deux décennies après la décision concernant Sue Rodriguez, rendue en 1993. Mme Rodriguez était atteinte de la maladie de Lou Gehrig et a alors été le visage de ceux qui militaient pour le suicide assisté.

Dans ce jugement, le plus haut tribunal canadien avait déterminé — dans une décision très divisée 5-4 — que l’article 241 du Code criminel ne portait pas atteinte à la Charte canadienne des droits et libertés.

Les juges majoritaires avaient noté que le but de l’article 241 était de protéger les personnes vulnérables et qu’il ne fallait «pas dévaloriser la vie» en permettant à certains de l’enlever.

La Cour a aussi relevé que l’interdiction de l’aide au suicide semble être «la norme au sein des démocraties occidentales».

Mais ceux qui sont en faveur de l’aide à mourir estiment que la décision Rodriguez n’est plus à jour et que l’opinion de la population a depuis fort changé sur ce sujet.

«Cette cause (celle qui sera entendue en Cour suprême) pourrait permettre que les adultes mentalement compétents mais atteints de maladies graves et incurables, obtiennent le droit de recevoir de l’aide médicale pour hâter la mort, protégé par des balises spécifiques, a déclaré jeudi l’Association des libertés civiles dans une déclaration.

«Aujourd’hui, nous sommes satisfaits de savoir que les Canadiens gravement malades auront l’occasion de faire valoir leur point de vue à la Cour», a déclaré Grace Pastine, qui a plaidé la cause pour l’Association.

«Il y a peu de droits plus fondamentaux ou plus personnels que le droit de décider quelles souffrances l’on peut endurer à la fin de sa vie, et le droit d’obtenir l’aide d’un docteur pour l’accélérer, si la vie devient insupportable», a-t-elle ajouté.

Le ministre fédéral de la Justice, Peter MacKay, a récemment dit que le gouvernement n’avait «aucun désir» de rouvrir le débat sur ce sujet.

Et la ministre fédérale de la Santé, Rona Ambrose, a laissé entendre en octobre dernier que le projet de loi du Québec sur le droit de mourir dans la dignité pourrait être contesté devant les tribunaux.

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Hôtel 1888 une nuitée gratuite avec 10 000 abonnés Instagram

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hotel-instagram

Photo : 1888 Hotel

Après l’hôtel Twitter, voici l«’hôtel Instagram» : la conception de l’hôtel 1888 de Sydney, en Australie, s’inspire largement du célèbre site de partage de photos.

Nommé ainsi en l’honneur de l’année du lancement du premier appareil à boîtier compact de Kodak, ce très photogénique hôtel-boutique compte plusieurs éléments décoratifs qui évoquent Instagram.

Il dispose notamment d’un grand écran numérique où défilent des photos des clients ainsi qu’un «murs à égoportraits» (selfies), où ces derniers peuvent afficher une photo d’eux-mêmes prise lors de l’enregistrement à la réception.

Les dirigeants de l’établissement encouragent aussi les clients à prendre en photo chaque recoin, chaque détail, chaque meuble de l’hôtel, pour ensuite partager ces images sur Instagram. À chaque mois, un concours est organisé pour choisir la meilleure photo, et son auteur mérite une nuitée gratuite.

Les internautes dont le compte Instagram est suivi par 10 000 personnes et plus héritent également d’une nuit sans frais, simplement en suivant le compte Instagram de l’hôtel 1888 et en avisant le comptoir des réservations.

Ouvert l’an dernier dans un ancien entrepôt rénové, l’hôtel 1888 espère ainsi avoir droit à une large publicité gratuite, à mesure que ses clients diffuseront les images de leur chambre — qui se détaille 140 $ la nuit — ou de l’établissement en général.

Pour plus de détails et de photos, lisez cet article du Daily Mail.

Pour me suivre sur Twitter ou Facebook et hériter de conseils gratuits, cliquez ici ou ici.

Merci à Pierre Duchesneau pour le lien.

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Le danger des accommodements déraisonnables

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L’Université York fait les manchettes depuis une semaine avec l’histoire de cet étudiant qui a demandé d’être exempté d’un travail de groupe parce qu’il aurait à interagir avec des femmes — demande à laquelle l’université a eu la mauvaise idée d’accéder. (Dans les faits, le professeur a ignoré l’avis de l’université et refusé la demande de l’étudiant, mais c’est une autre histoire. L’université, elle, maintient sa décision.)

La demande de l’étudiant était déraisonnable et la réponse de York a soulevé un tollé général. À tel point que tous les partis politiques fédéraux — conservateurs, libéraux et néodémocrates, croque-mitaines unis contre la Charte péquiste et épouvantables porte-étendards du multiculturalisme islamisant — ont dénoncé la décision de l’université.

Cette décision est effectivement erronée, pour deux raisons.

D’abord, sur le plan des principes, parce qu’elle accorde trop d’importance à certaines prescriptions religieuses, à l’encontre de la norme occidentale d’une société où hommes et femmes peuvent travailler ensemble et occuper les mêmes espaces publics jusqu’à preuve du contraire.

Quand il s’agit d’examens médicaux, voire de baignade, l’argument de pudeur peut certainement justifier des accommodements. Mais quand il s’agit de participer à un exercice de groupe, dans une institution publique mixte, tout habillé et à la distance voulue de l’autre sexe, cette ségrégation n’a pas à être sanctionnée par l’État. Le critère de raisonnabilité ne semble pas satisfait.

Au plan plus politique, la décision de l’Université York est problématique dans la mesure où, en étirant à ce point la notion de raisonnabilité, elle accrédite involontairement les thèses rigides des opposants à toute forme d’accommodement.

Bien que motivée par un désir évident d’ouverture et d’inclusivité, cette décision aberrante fait le jeu des chantres de l’intolérance, qui l’invoquent pour fouetter leur base et attaquer les notions mêmes d’accommodements et de liberté religieuse.

À la manière des climatosceptiques qui pointent une tempête de neige pour réfuter le réchauffement de la planète, certains commentateurs favorables à la Charte des valeurs ont brandi l’incident exceptionnel de York pour jeter le bébé avec l’eau du bain, justifier leur hostilité envers les accommodements et insister sur l’importance des «balises claires» (qui, dans les faits, remplaceraient le critère souple et ouvert de raisonnabilité par des restrictions rigides et uniformes).

Or, le principe des accommodements raisonnables, bien compris et correctement appliqué, demeure le seul qui soit compatible avec les démocraties libérales contemporaines.

Dans son essence même, cette règle stipule que certains accommodements seront jugés raisonnables — et que d’autres ne le seront pas. La kippa ou le hidjab d’un(e) fonctionnaire ne dérange personne et il est parfaitement raisonnable de les tolérer.

Par contre la demande hypothétique d’un conducteur de métro d’arrêter son train cinq fois par jour pour prier serait déraisonnable et devrait être refusée.

Le principe — souhaitable — des accommodements raisonnables est en effet menacé tant par l’ouverture déraisonnable que par la fermeture déraisonnable : l’accommodement universel au nom d’une tolérance déboussolée viole autant la norme de raisonnabilité que le refus de tout accommodement au nom du malaise et des préjugés de la majorité traditionnelle.

Depuis des mois, le projet de Charte des valeurs du PQ offre le spectacle d’une dérive politique vers le nationalisme ethnique, l’intolérance et la démagogie. Malheureusement, la décision malavisée de l’Université York, inspirée par un désir d’inclusion et assurément bien intentionnée, risque fort d’alimenter le même esprit rétrograde qui a donné naissance à la Charte.

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Legault suggère de puiser dans la péréquation pour réduire le fardeau fiscal

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QUÉBEC – La Coalition avenir Québec (CAQ) souhaite que le gouvernement Marois puise dans les revenus de péréquation pour réduire le fardeau fiscal des contribuables.

La CAQ suggère en effet d’utiliser la moitié du montant additionnel de 548 millions $ attendu en péréquation en 2014-2015 pour abolir, dès le 1er avril, la taxe santé pour les contribuables ayant un revenu de moins de 45 000 $. L’autre moitié de la cagnotte, 274 millions $, serait consacrée à la réduction du déficit.

En point de presse jeudi, le chef caquiste François Legault a fait valoir que la mesure profiterait à près de 2,5 millions de Québécois qui se verraient soulager d’une facture annuelle oscillant entre 200 $ et 400 $.

Cette légère réduction du fardeau fiscal des contribuables de la classe moyenne aurait pour effet de stimuler la consommation des ménages et contribuerait à relancer l’économie, a soutenu le leader de la CAQ.

Les économistes prévoient une croissance économique inférieure à 2 pour cent en 2014 au Québec, une anémie largement attribuable à la faible consommation des ménages, a rappelé M. Legault.

Pour l’heure, la taxe santé _ qu’avait pourtant promis d’abolir le Parti québécois en campagne électorale _ est prélevée à partir d’un revenu de 18 000 $ par année.

«Il y a urgence de donner un peu d’air aux familles du Québec pour que la consommation reprenne. C’est vraiment inquiétant de penser que la croissance de la consommation des ménages va être de 1,4 pour cent en 2014», a déclaré M. Legault.

Aussitôt présentée, la proposition caquiste a été rejetée du revers de la main par le ministre des Finances, Nicolas Marceau.

«La CAQ démontre à nouveau son amateurisme, en promettant des baisses d’impôts avec de l’argent qui doit servir à assainir nos finances publiques et à stimuler l’économie», a indiqué M. Marceau dans un communiqué.

Le ministre des Finances doit encore résorber un «écart» de 400 millions $ d’ici au budget du printemps et prévoit terminer l’année 2014-2015 avec un déficit de 1,75 milliard $.

«Ce que M. Legault propose aujourd’hui, c’est un chèque de 274 millions $ combiné à des coupes dans les dépenses de 1,75 milliard $. Cela revient à promettre de freiner l’économie du Québec», a déclaré M. Marceau.

Selon lui, la proposition caquiste aurait un impact économique négatif de 0,35 pour cent et ferait passer la croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,8 pour cent à 1,45 pour cent en 2014.

«Il est fondamental de contrôler les dépenses et de financer les programmes existants avant de dépenser. Le meilleur service que nous pouvons rendre aux familles du Québec, c’est de continuer à remettre de l’ordre dans nos finances publiques», a tranché le ministre.

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La prière du maire de Saguenay sera jugée par le plus haut tribunal du pays

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OTTAWA – La Cour suprême va se pencher sur le droit de prier en public du maire de Saguenay.

Le tribunal a annoncé jeudi qu’il entendra la cause d’Alain Simoneau et du Mouvement laïque québécois, qui réclament que cesse la récitation de la prière au début des séances du conseil municipal de la Ville de Saguenay.

M. Simoneau et le groupe laïque veulent aussi que soient retirés le crucifix et la statue du Sacré-Coeur qui se trouvent respectivement dans l’hôtel de ville de La Baie et dans celui de Chicoutimi.

En 2011, le maire Jean Tremblay avait perdu sa cause devant le Tribunal des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Mais en mai dernier, la Cour d’appel a renversé cette décision.

Selon cette cour, la prière ne viole pas l’obligation de neutralité imposée à la Ville. La Cour d’appel a de plus estimé que, de toute façon, si la récitation de la prière constituait une entrave aux valeurs morales de M. Simoneau, cette entrave serait négligeable ou insignifiante dans les circonstances.

La Cour suprême décidera si la Cour d’appel a erré dans l’application du principe constitutionnel de la neutralité religieuse de l’État.

Au bureau du maire Tremblay, on a annoncé qu’il réserve ses commentaires.

«Le maire de Saguenay prendra connaissance du contenu de cette décision avant d’émettre tout commentaire», peut-on lire dans un communiqué.

Comme à son habitude, la Cour suprême n’a donné aucun détail expliquant sa décision d’entendre la cause.

Au Mouvement laïque québécois, on a eu moins de retenue que le maire.

«Nous sommes ravis», s’est exclamée Lucie Jobin, présidente du mouvement.

«Notre dernier recours pour faire reconnaître la liberté de conscience, c’est la Cour suprême», a-t-elle insisté au cours d’une entrevue téléphonique.

Elle voudrait que le tribunal précise les droits et les limites des gouvernements municipaux.

Si on parle de la suprématie de Dieu dans la Constitution canadienne, fait-elle valoir, «c’est quoi les obligations des provinces, des municipalités, par rapport à la religion?»

Mme Jobin fait le lien entre cette lutte juridique et le débat sur la charte des valeurs proposée par le gouvernement péquiste.

Le Mouvement laïque québécois se présentera à Québec la semaine prochaine pour participer à ce débat. Et il proposera d’amender la charte.

«On va demander un amendement pour que (soient) interdits les pratiques et les symboles religieux dans les mairies et les conseils municipaux», a-t-elle annoncé.

Pendant ce temps, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse examine l’opportunité d’intervenir dans la cause à la Cour suprême.

Dans un communiqué, le président de la Commission, Jacques Frémont, s’est dit satisfait que l’affaire aille jusqu’au plus haut tribunal du pays.

En 2011, le Tribunal des droits de la personne avait donné raison à M. Simoneau, en concluant que pour assurer l’égalité religieuse de tous, les représentants de l’État doivent s’abstenir de prier et d’exposer des symboles religieux dans une assemblée politique.

«Ce sera l’occasion de trancher une question relative au véritable caractère laïque de l’État et de ses composantes», a estimé M. Frémont en parlant de la cause à venir.

On ignore quand auront lieu les audiences. La Cour suprême prend plusieurs mois avant de rendre une décision, une fois la cause entendue.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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