Informations aux voyageurs

tourisme - vacances - voyage - séjour - vol - avion - hôtel

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille

La Cour suprême du Canada a accepté d’entendre une cause sur l’aide au suicide

Envoyer Imprimer PDF

OTTAWA – La Cour suprême du Canada a accepté d’entendre un appel sur l’aide au suicide, remettant ce sujet controversé à l’avant-plan, plus de 20 ans après avoir maintenu son illégalité dans la célèbre cause de Sue Rodriguez.

Le plus haut tribunal du pays a fait connaître sa décision jeudi.

Deux femmes, atteintes de maladies incurables et progressives, ont contesté la constitutionnalité de plusieurs dispositions du Code criminel prohibant le suicide assisté et l’euthanasie.

Dans leur demande, Kay Carter and Gloria Taylor se sont toutefois concentrées sur l’article 241 du Code criminel, qui interdit d’aider quelqu’un de se donner la mort.

Les deux dames sont depuis décédées mais la British Columbia Civil Liberties Association poursuit la bataille.

Ces résidantes de la Colombie-Britannique ont eu gain de cause en première instance, mais la Cour d’appel de leur province a renversé la décision en 2013, avec une dissidence du juge en chef.

La cause est importante, bien au-delà des frontières de la Colombie-Britannique, car si les dispositions du Code criminel sont invalidées, l’aide au suicide ne sera plus illégale au pays.

La cause a aussi une résonance particulière au Québec, qui s’est récemment penché sur la question à l’aide d’une commission spéciale, dont le rapport «Mourir dans la dignité» a généralement été bien reçu.

Le projet de loi, déposé en juin pour mettre en oeuvre les recommandations de la commission, n’a pas encore été adopté. Si c’est le cas, il permettrait aux Québécois «en fin de vie», gravement malades et souffrants, d’obtenir l’aide d’un médecin — dans un processus très encadré — pour devancer l’échéance ultime.

La ministre déléguée aux services sociaux, qui a piloté ce dossier, Véronique Hivon, est d’avis que la décision éventuelle de la Cour suprême n’aura pas d’impact sur le projet de Québec. Il s’agit de deux processus parallèles et séparés, dit-elle.

«On n’est pas dans une approche de décriminalisation du Code criminel. On est dans une approche de soins de fin de vie et de réponse aux besoins d’une personne qui souffre en fin de vie», a-t-elle fait valoir.

La ministre Hivon affirme que ce que Québec entend faire se situe dans le continuum de soins, et donc à l’intérieur de sa juridiction provinciale en matière de santé.

La cause permettra aussi à la Cour suprême de revisiter l’aide au suicide, deux décennies après la décision concernant Sue Rodriguez, rendue en 1993. Mme Rodriguez était atteinte de la maladie de Lou Gehrig et a alors été le visage de ceux qui militaient pour le suicide assisté.

Dans ce jugement, le plus haut tribunal canadien avait déterminé — dans une décision très divisée 5-4 — que l’article 241 du Code criminel ne portait pas atteinte à la Charte canadienne des droits et libertés.

Les juges majoritaires avaient noté que le but de l’article 241 était de protéger les personnes vulnérables et qu’il ne fallait «pas dévaloriser la vie» en permettant à certains de l’enlever.

La Cour a aussi relevé que l’interdiction de l’aide au suicide semble être «la norme au sein des démocraties occidentales».

Mais ceux qui sont en faveur de l’aide à mourir estiment que la décision Rodriguez n’est plus à jour et que l’opinion de la population a depuis fort changé sur ce sujet.

«Cette cause (celle qui sera entendue en Cour suprême) pourrait permettre que les adultes mentalement compétents mais atteints de maladies graves et incurables, obtiennent le droit de recevoir de l’aide médicale pour hâter la mort, protégé par des balises spécifiques, a déclaré jeudi l’Association des libertés civiles dans une déclaration.

«Aujourd’hui, nous sommes satisfaits de savoir que les Canadiens gravement malades auront l’occasion de faire valoir leur point de vue à la Cour», a déclaré Grace Pastine, qui a plaidé la cause pour l’Association.

«Il y a peu de droits plus fondamentaux ou plus personnels que le droit de décider quelles souffrances l’on peut endurer à la fin de sa vie, et le droit d’obtenir l’aide d’un docteur pour l’accélérer, si la vie devient insupportable», a-t-elle ajouté.

Le ministre fédéral de la Justice, Peter MacKay, a récemment dit que le gouvernement n’avait «aucun désir» de rouvrir le débat sur ce sujet.

Et la ministre fédérale de la Santé, Rona Ambrose, a laissé entendre en octobre dernier que le projet de loi du Québec sur le droit de mourir dans la dignité pourrait être contesté devant les tribunaux.

Cet article La Cour suprême du Canada a accepté d’entendre une cause sur l’aide au suicide est apparu en premier sur L'actualité.

Consultez la source sur Lactualite.com: La Cour suprême du Canada a accepté d’entendre une cause sur l’aide au suicide

 

Partager cette info tourisme / vacances / voyage


BESOIN D'UN CREDIT EN LIGNE RAPIDE POUR FINANCER VOS VACANCES ?


Merci de consulter les sources

Les articles de l'espace "Informations aux voyageurs" sont des articles fournis par les flux RSS de site consacrés au tourisme et au voyage. Ces articles ne sont donc pas le résultat de travail de l'équipe de vacances-voyage-sejour.com mais bien le résultat d'un mashup de contenu, également appellé curation.

Notre travail se limite à vous faire découvrir le travail de qualité effectué par des sites web de référence; nous ne rédigeons de ce fait aucun contenu. Ce site web baptisé "Informations aux voyageurs" est donc un site composé d'un moteur de recherche alimenté par des flux RSS. Nous ne sommes donc pas éditeur mais hébergeur et n'exerçons de ce fait aucun contrôle sur les informations référencées dont nous respectons le droit d'auteur en indiquant la source fournie dans les flux RSS.

Afin de découvrir la totalité des articles proposés, merci de cliquer sur le lien de source mentionné en bas de chaque article afin de découvrir l'excellent travail de ces différents rédacteurs; de nombreux autres contenus de qualités vous attendent sur leur site web.

CRM agence de communication - CRM agence de voyage - CRM agence immobilière - CRM assurance - CRM Analytique - CRM Cabinet de recrutement - CRM cabinet médical - Logiciel de gestion de contrats - Logiciel agenda partagé - CRM Gmail

Statistiques

Membres : 2
Contenu : 35673
Affiche le nombre de clics des articles : 35300102

Les infos touristiques les plus lues

Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


Les dernières infos vacances / voyages

Chercher des infos voyage/vacances