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Mexico, Mexiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiicoooooooooooo !!!
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Enseignement de l’histoire l’approche par compétences en prend pour son rhume

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MONTRÉAL – Québec remet en question l’approche par compétences «radicale» au coeur de l’actuel programme d’enseignement de l’histoire et de l’éducation à la citoyenneté, et propose l’implantation d’un nouveau cours intitulé «Histoire du Québec et du Canada» dans les écoles secondaires de la province.

La ministre de l’Éducation, Marie Malavoy, a annoncé jeudi l’implantation de projets-pilotes en histoire dès septembre 2014 dans plus de 90 classes de 3e année du secondaire au Québec.

Le nouveau cours qui sera mis à l’essai s’articulera davantage autour du «fait national», et s’appuiera sur «le recours à la trame nationale comme principe intégrateur ou explicatif» tout en s’attardant à «la question sensible de la mise en scène du fait national».

Historiens, intellectuels et groupes sociaux exigeaient depuis des années une modification en profondeur du programme d’histoire mis en oeuvre en 2006, reprochant à celui-ci de faire la promotion du multiculturalisme au détriment de l’histoire du Québec.

Mais il ne s’agit pas simplement d’une réforme sur le plan du contenu: l’approche pédagogique est également à reconsidérer, peut-on constater à la lecture du rapport rédigé par Jacques Beauchemin, sous-ministre associé au ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles, et Nadia Fahmy-Eid, professeure d’histoire à la retraite de l’Université du Québec à Montréal.

Sans rejeter catégoriquement l’approche pédagogique privilégiée dans le programme mis en oeuvre en 2006, le duo d’experts questionne toutefois sérieusement sa pertinence et son efficacité.

Car la littérature scientifique témoigne «des limites des programmes fondés sur une version radicale de l’approche par compétences»; les programmes devraient ainsi contenir moins de «demandes étrangères à la discipline historique» et «prendre au sérieux la sélection des contenus enseignés», peut-on lire dans le rapport présenté jeudi par la ministre Malavoy.

Ce sentiment semble être partagé sur le terrain: «une majorité d’enseignants» semble allergique à l’approche par compétences, se disant en désaccord avec le «dogmatisme» et l’«imprécision» des formules employées dans le programme, souligne-t-on dans le document.

Un nouveau programme davantage axé sur la transmission de connaissances de l’enseignant vers l’étudiant devrait donc être mis en place, concluent les auteurs du rapport.

Le ministère de l’Éducation devrait par ailleurs s’assurer que les tâches d’enseignement de l’histoire soient dévolues à des enseignants pourvus d’une formation dans cette discipline.

En plus de s’intéresser à l’approche pédagogique, les auteurs du document intitulé «Le sens de l’histoire» se sont penchés sur les contenus d’apprentissage et la structure du programme.

«Prendre de front les interprétations divergentes de divers épisodes sensibles devrait éveiller l’élève à la nature interprétative de l’histoire, au rapport distancié entre histoire et mémoire, et à la pluralité des récits qui circulent dans notre société», soutiennent les auteurs.

«Cette insistance sur le caractère interprétatif de l’histoire respecte les demandes d’un vaste éventail d’intervenants en faveur d’une histoire à la fois ouverte et apte à rendre compte d’une dimension essentielle de la société québécoise», poursuit-on dans le rapport.

La Coalition pour l’histoire, qui était notamment montée aux barricades, s’est réjouie jeudi de «la grande majorité des recommandations formulées dans le rapport».

«Nous saluons la sagesse de la ministre qui a décidé d’élaborer un nouveau programme plutôt que renforcer celui déjà en place», a déclaré le regroupement par voie de communiqué.

L’application obligatoire du programme en 3e secondaire est prévue pour septembre 2015. Pour la 4e secondaire, les projets-pilotes débuteront à compter de l’automne 2015 en vue d’une application obligatoire en septembre 2016.

Les auteurs du rapport ouvrent maintenant la porte à une révision des programmes d’enseignement de l’histoire à l’école primaire pour favoriser un meilleur arrimage avec celui du secondaire.

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Deux personnes accusées du meurtre d’une étudiante inuite à Halifax

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HALIFAX – Un homme et une femme ont été formellement accusés, jeudi à Halifax, du meurtre prémédité de l’étudiante inuite Loretta Saunders, dont le corps avait été retrouvé la veille au Nouveau-Brunswick.

Victoria Henneberry, âgée de 28 ans, et Blake Leggette, âgé de 25 ans, doivent comparaître en Cour provinciale à Halifax ce vendredi.

Henneberry et Leggette n’avaient été accusés plus tôt que du vol de la voiture de la victime, retrouvée le 18 février dernier à Harrow, en Ontario.

Le corps de Mme Saunders, âgée de 26 ans, a été retrouvée mercredi après-midi sur le terre-plein de l’autoroute Transcanadienne à l’ouest de Moncton.

L’étudiante à l’université Saint Mary’s, de Halifax, avait été vue pour la dernière fois au matin du 13 février dans le secteur de Cowie Hill Road, dans cette ville.

Funeste ironie du sort, Mme Saunders, originaire du Labrador, rédigeait une thèse sur les disparitions et les meurtres de femmes autochtones au Canada.

Le surintendant Jim Perrin, de la Police régionale de Halifax, a indiqué jeudi que Mme Saunders a déjà cohabité avec Henneberry et Leggette.

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Le Canada veut conclure un accord pour interdire la pêche commerciale en Arctique

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EDMONTON – Le Canada et quatre autres nations de l’Arctique vont travailler ensemble pour conclure un accord visant à interdire la pêche commerciale dans le centre de l’océan Arctique, jusqu’à ce que davantage de recherches scientifiques soient menées dans la région.

Cette entente a été conclue avec les États-Unis, la Russie, le Danemark et la Norvège tard mercredi soir à Nuuk, au Groenland.

Alors que la fonte des glaces ouvre de nouvelles étendues d’eau à l’exploitation commerciale, des scientifiques soutiennent qu’on ne détient pas encore assez d’informations sur les stocks de poissons et sur la manière dont ils sont affectés par les changements climatiques.

D’autres pourparlers devraient se tenir plus tard cette année pour peaufiner les détails de l’accord circumpolaire.

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NFL les joueurs gais bannis

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Photo © Joe Robbins / Getty Images

Michael Sam (Photo © Joe Robbins / Getty Images)

Il a fallu le véto de Jan Brewer, la gouverneure républicaine de l’Arizona, pour qu’une loi très controversée autorisant les commerçants à invoquer la liberté religieuse pour refuser le service aux homosexuels soit jetée à la poubelle, cette semaine. Mais, pendant ce temps-là, un autre front homophobe s’ouvrait aux États-Unis.

Une frange de la classe politique américaine refuse purement et simplement de voir des gais sur un terrain de football. Vous aurez beau leur dire que, depuis la fondation de la National Football League (NFL) en 1920, ces élus ont probablement déjà adulé un joueur gai sans le savoir, rien n’y ferait. Le déni est puissant.

Jack Burkman, l’un des lobbyistes les plus influents de Washington,  a ainsi annoncé travailler, en collaboration avec des membres du Congrès, sur un projet de loi visant à bannir les gais de la NFL. Il devrait être rendu public d’ici à la fin de la semaine prochaine.

« Notre nation est en train de perdre sa dignité. Imaginez votre fils obligé de prendre une douche avec un homme gai… C’est une perspective effrayante pour chaque maman dans ce pays. Comment cette nation a-t-elle pu en arriver là ? », a-t-il fait savoir par l’intermédiaire de son agence de relations publiques.

Comment les États-Unis en sont arrivés à se poser ces questions ? La réponse est simple. Elle porte le nom de Michael Sam. Courageux, ce jeune athlète de 24 ans, l’un des plus grands espoirs du prochain repêchage de la NFL, est sorti du placard le 9 février dernier lors d’une entrevue avec le réseau américain ESPN, déclenchant une tempête qui, visiblement, a emporté les législateurs du Capitole. Si Michael Sam est repêché, il deviendra le premier joueur professionnel ouvertement gai, marquant de son nom l’histoire du sport professionnel américain, plus habitué à voir des joueurs en fin de parcours révéler leur homosexualité.

« Si la NFL ne dispose d’aucune morale ou valeur, alors le Congrès se doit de lui en trouver », a ajouté Burkman.

En entrevue avec The Daily Beast, il n’a pas nié que cette proposition de loi cache une manœuvre électoraliste. Sans révéler les noms de ceux qui avaient apporté leur soutien au projet, il a admis qu’il s’agissait de sénateurs et de représentants du Parti républicain qui se sont retrouvés sous le feu des critiques du Tea Party et de l’extrême droite. Perçus comme étant des centristes dans leurs propres États, ils ont décidé d’agir.

Quid de la constitutionnalité de la législation ?

« La dernière chose que fait le Congrès, c’est adresser la constitutionnalité du projet de loi », a expliqué Burkman, qui est diplômé en droit de l’Université Georgetown. « Selon mon expérience, le Congrès a même tendance à passer outre la constitutionnalité. Jusqu’à présent, dans toutes les discussions que nous avons eues, la question juridique est passée en dernier. »

Son opinion, a priori représentative de celle du groupe, vaut aussi son pesant d’or. Quand Ben Jacobs, le journaliste du Daily Beast, lui a demandé s’il y avait des preuves d’un préjudice réel causé par les douches prises ensemble par des joueurs gais et des joueurs hétéros, Burkman a répondu : « Je m’en fous. […] Rien que le fait que cela arrive est indécent. […] Ai-je réellement envie d’entrer dans le business de prescrire ce qui est indécent ? »

La question est rhétorique, mais on se doute de sa réponse.

Tout juste a-t-il tenu à clarifier que la législation ne cherchait pas à exclure des personnes, mais visait plutôt à rétablir les principes de « décence élémentaire » et de « civilité ».

Deion Sanders, un ancien joueur vedette de la NFL, a expliqué au cours de l’émission de télévision The Arsenio Hall Show qu’il y avait des joueurs homosexuels dans le vestiaire de chacun des cinq clubs qu’il a défendus durant sa carrière. Michael Sam ne sera pas le premier joueur ouvertement gai de la ligue, mais plutôt le premier à jouer après avoir rendu l’information publique.

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Québec soutient Lac-Mégantic pour l’acquisition de bâtiments désaffectés

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LAC-MÉGANTIC, Qc – Québec soutiendra la Ville de Lac-Mégantic dans l’acquisition des bâtiments et terrains désaffectés à la suite du déraillement meurtrier du 6 juillet dernier.

Des évaluations préliminaires indiquent que ces coûts d’acquisition pourraient atteindre une vingtaine de millions de dollars, selon un communiqué diffusé jeudi après-midi par le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, Sylvain Gaudreault.

Ce dernier a déclaré que cet engagement constitue un pas de plus vers la reconstruction de la ville et permettra d’aider les propriétaires qui ont été éprouvés par la tragédie.

Les paramètres et les modalités de cette aide gouvernementale seront établis en collaboration avec la Ville de Lac-Mégantic.

La catastrophe ferroviaire du 6 juillet 2013 a fait 47 morts en plus de détruire le centre-ville de la municipalité de l’Estrie.

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La classe moyenne chouchou des politiciens

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À Ottawa, il se passe rarement une journée sans qu’un chef de parti ou un député parle du sort de la classe moyenne. Les conservateurs se réjouissent de voir ses avoirs et ses revenus croître, les autres s’inquiètent généralement de la voir prendre du retard.

Mais qu’est-ce que la classe moyenne ?

Une affaire informe, sans contours définis. Une expression fourre-tout, politiquement utile, comme la majorité silencieuse, Monsieur-Madame-Tout-Le-Monde, les Canadiens ordinaires… Des formules qui permettent de créer illusion, de faire croire qu’on s’adresse à tout le monde, puisqu’à peu près tout un chacun estime appartenir à ces catégories.

La classe moyenne, cette coqueluche des partis fédéraux, se retrouve donc associée à presque tous les dossiers imaginables.

Cette semaine encore, les conservateurs se vantaient d’avoir contribué à son enrichissement grâce, entre autres, aux baisses d’impôt. Le chef libéral Justin Trudeau prétend au contraire qu’elle perd du terrain et promet de venir à sa rescousse. Le chef néo-démocrate Thomas Mulcair y fait souvent référence, tout en disant vouloir s’attaquer aux inégalités de revenus.

Il y a pourtant une différence entre cibler la classe moyenne et combattre les inégalités de revenus, un amalgame que font pourtant fréquemment nos politiciens.

Dans le cas de la classe moyenne, on ne sait trop qui ils visent et ni ce qu’ils veulent corriger. Les inégalités de revenus, en revanche, sont un problème très précis qui s’est accentué depuis la fin des années 1980 dans tous les pays de l’OCDE et qui touche l’ensemble de la société.

On peut comprendre la différence de cette manière. Si, par classe moyenne, on entend les 20 % de la population qui se retrouvent au milieu de la fourchette des revenus, on constate que cette tranche de la population a vu ses revenus augmenter. Il en va de même de ses avoirs depuis 15 ans, selon les dernières données de Statistique Canada.

Lorsqu’on s’intéresse aux inégalités de revenus, il faut prendre un pas de recul et poser la question différemment. À quel rythme ces revenus et avoirs ont-ils augmenté ? Et l’ont-ils fait à la même vitesse pour tout le monde ?

La réponse est non. Le fossé s’est creusé entre la majorité de la population et une petite minorité entre les mains de qui la richesse se concentre de plus en plus. Et là est le problème, car cela signifie que la richesse collective n’est pas équitablement distribuée.

Des chiffres

Revenons aux données de Statistique Canada sur la valeur nette des ménages canadiens publiées cette semaine.

Dans l’ensemble, les Canadiens s’en tiraient mieux en 2012 qu’en 1999. Mais lorsqu’on divise la population en cinq tranches (ou quintiles), on constate que les ménages les moins nantis ont vu leur sort empirer.

Les ménages appartenant à la tranche juste au-dessus ont, quant à eux, affiché une hausse de près de 42 %. Mais les trois tranches supérieures ont vu la valeur nette de leurs avoirs croître de 79 %, 84 % et 81 % pour la même période.

Au final, les 20 % au bas de l’échelle possèdent moins de 1 % de la valeur nette des avoirs des ménages canadiens, alors que les 40 % au sommet de la pyramide en détiennent, ensemble, 88,9 %.

Du côté des revenus, c’est encore pire.

Selon un rapport publié en décembre dernier par le comité parlementaire des finances, le revenu moyen «du marché» (revenu d’emploi, de placements, de pension, etc.) a baissé entre 1976 et 2010 pour les trois quintiles inférieurs, alors que les revenus des deux quintiles supérieurs ont crû de 7,8 % et… de 28,9 %. Dans ce dernier groupe, le 1 % au sommet serait responsable d’une grande partie de la hausse depuis 15 ans.

Ce sont les mesures fiscales et les transferts gouvernementaux qui ont finalement sauvé la mise aux trois quintiles inférieurs, leur évitant une baisse de revenus après impôt.

Selon une analyse réalisée par Andrew Heisz, de Statistique Canada, et présentée lors d’une conférence sur les inégalités de revenus (organisée cette semaine par l’Institut de recherche en politiques publiques), la progression des revenus — une fois les mesures fiscales et transferts pris en compte — ressemblait à ceci entre 1989 et 2011 : hausse de 8 % pour le quintile inférieur et de 18 % pour le quintile intermédiaire, au lieu d’une baisse.

Il y a donc moyen d’atténuer l’écart, et les gouvernements peuvent jouer un rôle, d’où l’intérêt de voir les partis y réfléchir. Mais ce n’est pas en concentrant leur attention sur ce qu’ils appellent la classe moyenne qu’ils y parviendront ou concocteront les meilleures politiques.

Un exemple : les réductions d’impôts. Dans ses documents budgétaires, le gouvernement se vante d’avoir permis à une famille typique de quatre personnes d’économiser 3 400 dollars par année en impôts cette année.

Dean Beeby, de la Presse Canadienne, a vérifié ces affirmations et en est venu à la conclusion qu’elles ne tenaient pas la route, parce que la dite famille moyenne ressemble bien peu à la réalité.

La famille fictive et supposément moyenne citée en exemple dans le budget 2014 aurait cette année un revenu annuel de 120 000 dollars. Dans le budget de 2012, le revenu combiné des deux parents était de 100 000 $.

À en croire le ministère des Finances, le revenu de chacun des parents aurait donc augmenté de 20 % en deux ans, soit une hausse nettement supérieure à l’inflation — et sans commune mesure avec la réalité de la majorité des travailleurs.

Est-ce cela, la classe moyenne ? Le gouvernement le croit, puisque c’est encore cette catégorie de familles — et celles encore mieux nanties — qu’il vise avec sa promesse de fractionnement du revenu aux fins d’impôt pour les familles avec enfants.

Toutes les analyses du projet conservateur tel que présenté durant la campagne de 2011 sont unanimes. Cette politique va profiter avant tout aux familles mieux pourvues, tandis que la très grande majorité des familles n’auront rien. En un mot, le gouvernement accroîtra les inégalités de revenus.

C’est bien dommage, car il a les leviers pour faire le contraire.

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La belle-fille de Khadafi a été payée par SNC-Lavalin selon Riadh Ben Aissa

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MONTRÉAL – Un ancien dirigeant de SNC-Lavalin allègue que le géant de l’ingénierie a versé un salaire à la belle-fille de l’ancien dictateur libyien Mouammar Kadhafi en 2011.

Dans des documents déposés au palais de justice de Montréal, Riadh Ben Aissa affirme que la firme entretenait une relation étroite avec le régime déchu de Khadafi. De bonnes relations qui permettaient à la compagnie d’obtenir des contrats en Libye, soutient Ben Aissa.

Ces allégations sont contenues dans des documents soumis par Ben Aissa dans le cadre d’une poursuite civile intentée contre lui par SNC-Lavalin (TSX:SNC) l’an dernier à Montréal, afin de recouvrer plus de 2 millions $. L’entreprise a déposé en juillet 2013 une requête en dommages-intérêts à l’encontre de son ancien vice-président ainsi que d’une ex-consultante, Cynthia Vanier, et de sa société, Vanier Consulting.

Un porte-parole de la compagnie a refusé de commenter puisque la cause n’a pas encore été entendue par la Cour supérieure du Québec.

Ben Aissa, un ancien vice-président exécutif chez SNC-Lavalin, est détenu en Suisse relativement à des accusations de corruption, fraude et blanchiment d’argent en Afrique du Nord. Les autorités croient qu’il aurait détourné plus de 120 millions $ des coffres de SNC-Lavalin.

De son côté, la compagnie allègue que Ben Aissa de même qu’un autre ancien vice-président de la compagnie et un consultant ont conspiré afin de subtiliser 1,85 million $ pour permettre à Saadi Khadafi, un des fils de l’ancien dictateur, de fuir la Libye pour se réfugier au Mexique.

SNC-Lavalin souhaite également se faire rembourser 202 000 $ qui auraient été utilisés pour rénover un condominium de Toronto appartenant à Saadi Khadafi.

Ben Aissa soutient pour sa part que plusieurs employés torontois de la compagnie étaient au courant que des frais de décoration pour le condo avaient été facturés à SNC-Lavalin, et que ces employés ont consenti au paiement. Pour Ben Aissa, il est clair que la compagnie souhaite faire de lui un bouc émissaire.

L’ancien dirigeant avance également que des discussions ont eu lieu pour faire du fils du dictateur un des vice-présidents de la compagnie.

Il allègue aussi que SNC-Lavalin épongeait souvent les factures de Saadi Khadafi. Par exemple, durant un de ses voyages à Toronto en 2009, la firme a organisé un événement en son honneur durant le Festival international du film de Toronto dans lequel le rappeur 50 Cent a fait une apparition. Une fête qui a coûté 550 000 $.

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OPA hostiles le ministre des Finances veut discuter avec les provinces

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MONTRÉAL – Le rapport visant à protéger les sociétés québécoises des offres publiques d’achat (OPA) hostiles devrait faire l’objet de discussions entre les provinces canadiennes, estime le ministre des Finances, Nicolas Marceau.

Il dit vouloir rencontrer ses homologues provinciaux pour tenter d’uniformiser certaines recommandations du document dévoilé en même que son budget, la semaine dernière.

«Nous n’avons pas l’intention de faire cavalier seul», a affirmé M. Marceau, jeudi, à Montréal, après avoir présenté son budget à des membres de la communauté québécoise des affaires au cours d’une allocution à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Le ministre des Finances a précisé qu’il voudrait discuter du dossier des dragées toxiques, également appelées pilules empoisonnées, avec ses homologues provinciaux.

Les sociétés visées par une OPA ont parfois recours à ce procédé, qui consiste à rendre leurs actions moins attrayantes à un éventuel acquéreur en augmentant leur capital par l’émission de nouvelles actions. Cela peut ainsi rendre la prise de contrôle trop coûteuse.

«Nous voudrions parler de la durée pendant laquelle elles (les dragées toxiques) peuvent s’appliquer, et cela exige une coordination avec les autres provinces, a dit M. Marceau. Je vais en parler avec mes collègues pour leur faire valoir que notre orientation est la bonne.»

Certains aspects du rapport pourront toutefois être mis de l’avant rapidement, croit le ministre des Finances.

«Par exemple, les recommandations sur la Loi sur les sociétés par actions, c’est une loi québécoise, a-t-il rappelé. Il n’y a pas d’harmonisation particulière. Là-dessus, nous allons agir et s’inspirer du rapport.»

M. Marceau a même suggéré que les ministres des Finances des provinces pourraient rapidement trouver un terrain d’entente, puisqu’ils discutent plus fréquemment ces temps-ci.

«Je ne sais pas quand sera la prochaine (rencontre), mais dans le contexte où le (gouvernement) fédéral s’acharne à créer une Commission des valeurs mobilières pancanadienne, on se rencontre souvent», a-t-il dit.

Présidé par Claude Séguin, un haut dirigeant de CGI, le rapport du Groupe de travail sur la protection des entreprises québécoises a été dévoilé en même temps que le budget de M. Marceau, le 20 février.

Le comité mandaté en 2013 par le gouvernement Marois avait pour mandat de trouver des pistes de solution afin de retenir des sièges sociaux au Québec en cas d’OPA hostiles.

Priorité Champlain

Au cours de son discours, M. Marceau a rappelé que le gouvernement Marois avait soumis au gouvernement Harper, dans le cadre du programme Chantiers Canada, une demande de participation de 1 milliard $ pour un système léger sur rail (SLR) sur le futur pont Champlain.

«C’est notre priorité et c’est urgent, a-t-il rappelé, après son allocution. Le fédéral continue de vouloir agir seul, mais le pont, il va relier des routes du Québec. Ça prend une coordination. Le SLR, c’est ce qu’il y a de plus efficace.»

Même s’il convient de l’urgence de remplacer le pont Champlain, le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, a néanmoins affirmé que le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal était plus important.

«Le métro est un moyen coûteux, mais il peut transporter énormément de gens, a-t-il dit. Il y a beaucoup de gens dans la communauté d’affaires qui se demandent si le SLR est la meilleure solution.»

Selon M. Leblanc, le dossier du SLR entraînerait des enjeux très techniques liés aux déplacements ainsi qu’à l’aménagement de points d’arrivée de part et d’autre du futur ouvrage qui doit relier la métropole à la Rive-Sud.

«Beaucoup affirment qu’il faut considérer le modèle des autobus avec des voies réservées, ce qui permettrait d’avoir plus de flexibilité sur les points d’arrivée de la Rive-Sud», a analysé le pdg de la CCMM.

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Volte-face inattendue d’Ottawa Lebel trouve l’argent demandé par Québec

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OTTAWA – Ottawa vient, tout à coup, de trouver l’argent pour financer la construction d’un anneau de glace couvert à Québec.

L’annonce du ministre fédéral Denis Lebel a pris tout le monde par surprise, à commencer par Régis Labeaume.

De passage à Ottawa, mercredi, le maire Labeaume s’était plaint que le programme d’infrastructure annoncé dans le budget fédéral du 11 février dernier exclut les projets d’infrastructure de sport ou de loisir.

«Ça fait trois ans, Denis, qu’il nous dit à Québec qu’on devrait attendre le nouveau programme d’infrastructure. Il est rendu là et ça marche pas», se désolait le maire, en visite à Ottawa pour la rencontre des maires des grandes villes du pays.

Jeudi matin, le ministre Lebel était à Québec.

«Aujourd’hui on dit présent aussi, a-t-il annoncé. On dit présent avec les fonds de 2007 qui sont toujours disponibles à Québec.»

Ottawa est maintenant prêt à verser jusqu’à 32,5 millions $, soit le tiers du coût du projet, en se servant donc du programme d’infrastructure de 2007. Maintenant que le gouvernement québécois a annoncé ce projet comme priorité dans son propre budget, il répond aux critères du programme, a expliqué le ministre Lebel.

Quelques heures après l’annonce du ministre, le maire Labeaume se réjouissait.

«Il y avait une injustice historique qui est réparée aujourd’hui», a-t-il dit en point de presse.

Pendant ce temps, à Ottawa, l’opposition, tout en se félicitant de la volte-face du ministre Lebel, ne pouvait s’empêcher d’y voir un calcul politique.

«Peut-être que les conservateurs se sont rendu compte qu’ils frappaient un mur», a supposé Denis Blanchette, le député néo-démocrate de Louis-Hébert, à sa sortie des Communes.

Il a rappelé que toutes les municipalités sont insatisfaites de voir que le nouveau programme d’infrastructure ne couvre pas les projets d’infrastructures sportives ou culturelles. Selon lui, c’est la Ville de Québec qui a parlé le plus fort pour dénoncer la chose.

«Ils ont trouvé une façon d’essayer de faire taire les gens de Québec en leur donnant un projet. Je suis content pour nous, mais le fond du dossier reste pareil», a averti le député Blanchette.

«Probablement que le gouvernement fédéral a voulu acheter la paix», croit pour sa part le député bloquiste André Bellavance.

Acheter la paix et acheter des votes?

«Leur cible particulière au Québec, c’est la région de Québec. Est-ce que les gens de Québec vont se laisser acheter par l’anneau de glace? Je n’y crois pas», a tranché M. Bellavance.

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Compensation pour les fromagers Pauline Marois promet de talonner Ottawa

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GATINEAU, Qc – Afin que les producteurs de fromages québécois soient bel et bien dédommagés pour l’arrivée de produits européens après la finalisation de l’accord de libre-échange avec l’Europe, la première ministre Pauline Marois promet de «talonner» Ottawa.

Mme Marois a fait part de cet engagement, jeudi, après avoir livré un discours à saveur économique à la Chambre de commerce de Gatineau.

Elle a souligné que l’accord de libre-échange ne sera pas en vigueur avant quelque temps. Les discussions ne doivent toutefois pas traîner, croit-elle.

«J’espère qu’ils (les responsables du dossier au fédéral) vont se bouger pour que nous nous entendions le plus rapidement possible», a-t-elle dit.

«Et on va talonner Ottawa tant que ce ne sera pas fait», a ajouté la première ministre.

L’accord de principe conclut entre le Canada et l’Union européenne l’automne dernier va permettre à encore plus de fromages de France et d’Espagne, notamment, de trouver leur place sur les tablettes des épiceries au pays. Ils vont ainsi concurrencer les produits québécois comme jamais auparavant.

Mme Marois a fait savoir en décembre que l’Assemblée nationale n’adoptera pas l’accord de libre-échange avant que le dossier de la compensation des producteurs de fromage ne soit réglé.

Stephen Harper a promis de dédommager les fromagers de la province pour cette invasion dans leur marché puisque leurs ventes vont en souffrir. Mais le montant et les modalités de l’aide restent à négocier.

Mme Marois a rappelé qu’elle a la parole de M. Harper que ces producteurs ne seront pas laissés en plan. «Il a pris la peine de me parler personnellement», a-t-elle souligné pour démontrer le sérieux des discussions à ce sujet.

«Moi, j’attends les résultats», a-t-elle conclu.

L’Union des producteurs agricoles estime que la concurrence européenne (avec des quotas d’importation de fromage qui passeraient de 13 000 à 32 000 tonnes) fera perdre aux producteurs québécois chaque année près de 450 millions $.

Le Canada a consenti à plus que doubler les quotas en échange d’un accès accru au marché européen pour le porc et le boeuf canadien.

L’accord de libre-échange devrait être finalisé et entrer en vigueur d’ici 18 à 24 mois, le temps que les pays européens et les provinces canadiennes l’adoptent.

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Les anglophones ne vivent pas dans l’insécurité au Québec dit Pauline Marois

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GATINEAU, Que. – Selon la première ministre Pauline Marois, les anglophones et les allophones ne vivent pas dans un climat d’insécurité au Québec, a-t-elle affirmé jeudi, deux jours après la publication d’un sondage révélant que la moitié d’entre eux ont envisagé de quitter la province l’année dernière.

C’est ce que la première ministre affirme constater: «Moi je ne sens pas ça nécessairement sur le terrain», a-t-elle calmement déclaré.

Elle a commenté jeudi pour la première fois le sondage EKOS, commandé par CBC/Radio-Canada, après son discours à la Chambre de commerce de Gatineau qui portait principalement sur le développement économique.

Selon le sondage, ce ne sont pas des questions linguistiques qui ont mené les anglophones et les allophones du Québec à envisager un déménagement, mais plutôt l’incertitude politique et leur hostilité envers le Parti québécois (28 pour cent), l’économie et les emplois (21 pour cent) et les taxes (15 pour cent). Un total de 2020 résidents du Québec ont été interrogés par téléphone entre le 10 et le 18 février 2014, indique le site de Radio-Canada.

Mme Marois, sans laisser transparaître d’inquiétude, a souligné que le gouvernement péquiste a toujours été très respectueux des droits des Anglo-Québécois.

«Ils sont tout aussi Québécois que les francophones, que les nouveaux Québécois. Ils ont fondé aussi le Québec», a fait valoir la première ministre.

Elle a rappelé — pour démontrer l’ouverture de son parti — que c’est alors qu’elle était ministre de l’éducation que les commissions scolaires sont passées de confessionnelles à linguistiques, et ce, afin que les anglophones aient le contrôle de leur système d’éducation.

Après son point de presse, la première ministre a été poursuivie par l’équipe de l’émission humoristique «This hour has 22 minutes» qui cherchait à lui remettre un «certificat d’intolérance».

Celui qui posait comme journaliste de cette émission anglaise de la CBC a tenté de la faire réagir avec beaucoup d’insistance et a continué à lui parler en rigolant — mais avec grand bruit — bien après qu’elle ait quitté l’endroit. L’événement s’est d’ailleurs déroulé dans une certaine confusion.

Empruntant les escaliers avec ses gardes du corps qui l’encadraient de façon serrée, la première ministre Pauline Marois a semblé surprise et quelque peu décontenancée de l’approche du journaliste de l’émission en question. «Il est fou, lui», a-t-elle laissé échapper.

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Une entente permettrait d’éviter la fermeture de l’usine Heinz en Ontario

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LEAMINGTON, Ont. – Une communauté du sud-ouest de l’Ontario a poussé un soupir de soulagement, jeudi, lorsque le géant de l’alimentation Heinz a annoncé qu’une entente pourrait permettre d’éviter la fermeture de son usine qui contribue à la vitalité économique de la ville depuis des générations.

En novembre dernier, Heinz avait annoncé son intention de fermer son usine établie à Leamington depuis 105 ans. Mais depuis, des pourparlers ont été entrepris avec Highbury Canco Corp. pour permettre à cette nouvelle entreprise canadienne d’acquérir les installations de Heinz et d’agir à titre de sous-traitant.

Les deux compagnies ont indiqué avoir signé une lettre d’intention, sans toutefois dévoiler la valeur de l’entente.

Heinz avait prévu fermer ses installations de Leamington à la fin du mois de juin. Une décision qui aurait entraîné la mise à pied de près de 800 travailleurs à temps plein en plus d’affecter quelque 500 travailleurs saisonniers.

Highbury Canco a laissé entendre qu’elle pourrait employer environ 250 personnes, en plus d’embaucher des travailleurs saisonniers.

La compagnie, formée en partie d’investisseurs anonymes, a ajouté que son plan de croissance incluait de nouveaux investissements à Leamington, qui devraient permettre de créer d’autres emplois.

«Nous croyons que notre investissement à Leamington deviendra la pierre angulaire pour la distribution de produits de l’agriculture ontarienne à travers le monde», a déclaré le porte-parole de Highbury Canco, Pradeep Sood. «Nous voulons permettre aux produits canadiens de déborder des frontières canadiennes — nous avons les marchés internationaux dans notre mire», a-t-il précisé.

Si l’entente est finalisée, l’usine continuera à produire certains produits de Heinz, et à offrir des services de distribution et de logistique pour Heinz au Canada. D’autres produits devraient également y être confectionnés.

Le maire de Leamington s’est bien sûr réjoui de cette nouvelle. «Il s’agit seulement d’une lettre d’intention, mais c’est un gros rayon de soleil qui illumine notre futur», a déclaré John Paterson.

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Égypte des rassemblements pour réclamer la libération des journalistes détenus

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TORONTO – Des membres de la communauté journalistique et des citoyens ont pris part à une journée internationale d’action dans plusieurs métropoles du monde, jeudi, afin de réclamer la libération de journalistes d’Al-Jazeera, dont un Canadien, emprisonnés au Caire depuis près de deux mois.

Au Canada, deux rassemblements ont été organisés sous le thème «Le journalisme n’est pas un crime».

À Montréal, la Coalition égyptienne canadienne pour la démocratie et les Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient avaient convié le public devant le consulat égyptien, alors qu’à Toronto, les Journalistes canadiens pour la liberté d’expression avaient appelé les citoyens à se réunir au square Nathan Phillips.

Le Canadien Mohamed Fahmy et ses collègues, l’Australien Peter Greste et l’Égyptien Baher Mohamed, ont été arrêtés le 29 décembre; ils sont notamment accusés d’être membres d’une organisation terroriste et de soutenir une organisation terroriste.

Leurs interpellations se sont inscrites dans le cadre de la répression massive des Frères musulmans, un groupe islamiste que le nouveau gouvernement égyptien soutenu par l’armée a étiqueté d’organisation terroriste.

Le régime actuel soutient qu’Al-Jazeera est biaisée et soutient les Frères musulmans, une allégation que nie la chaîne d’information en continu.

«Ce sont des reporters, des producteurs et des journalistes, et ils ont été jetés en prison pour avoir fait leur travail. C’est injuste», a dénoncé Tom Henheffer, directeur exécutif des Journalistes canadiens pour la liberté d’expression, à Toronto. «C’est crucial qu’on se rassemble pour un de nos concitoyens canadiens et qu’on se batte pour le faire sortir de prison.»

Des rassemblements similaires ont eu lieu dans plusieurs villes à travers le monde, dont Londres, Beyrouth et Nairobi.

Sur internet, on a vu circuler jeudi des photos montrant des journalistes rassemblés dans diverses salles de nouvelles sous des banderoles réclamant la libération des journalistes d’Al-Jazeera.

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Les signes annonciateurs font place à des manifestations évidentes de campagne

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MONTRÉAL – Les annonces de candidatures se multiplient au Parti québécois (PQ).

Les signes avant-coureurs ont cédé la place à des manifestations évidentes du déclenchement imminent d’une campagne électorale.

Alors que des têtes d’affiche sont présentées, les équipes régionales sont aussi à pied-d’oeuvre. La Presse Canadienne a appris que l’exécutif national du PQ a demandé aux organisations de réserver des locaux électoraux d’ici la fin de la semaine.

En marge de ce travail en coulisse, les confirmations publiques se succèdent.

L’ancien journaliste Alexis Deschênes disputera la course dans Trois-Rivières, une circonscription représentée par la libérale Danielle St-Amand qui ne briguera pas de nouveau mandat pour des raisons de santé.

En entrevue a La Presse Canadienne jeudi, le jeune avocat a confirmé son désir de fouler le terrain pour livrer un plaidoyer régional.

«J’ai toujours eu un attachement aux régions. J’ai vu des usines fermer et des amis perdre leur emploi. J’ai toujours ressenti que j’ai le coeur vissé dans le sol de nos régions et pour moi il était important de me présenter dans un comté régional», a soutenu M. Deschênes qui a grandi en Gaspésie et étudié au Saguenay.

Fier de ses racines, le nouveau candidat ne cache pas avoir toujours porté une flamme nationaliste et a reconnu caresser des ambitions politiques de longue date.

Trois-Rivières, sa région d’adoption, fait face à d’importants défis économiques, ce qui ne gêne pas Alexis Deschênes.

«Le Parti québécois a créé un fond de diversification de 200 millions $ qui porte ses fruits. Le bilan économique est intéressant, il n’y a rien de gênant, mais il faut continuer de diversifier l’économie et de s’attaquer à plusieurs défis, dont le taux de chômage», a ajouté l’ancien journaliste déjà établi à Trois-Rivières.

À Montréal, la comédienne Sylvie Legault affrontera le premier député élu de Québec solidaire, Amir Khadir, dans Mercier. Avant de basculer dans le camp solidaire, cette circonscription était représentée par le péquiste Daniel Turp.

Lorraine Pintal a choisi de quitter les planches du Théâtre du Nouveau Monde (TNM) pour entrer dans les coulisses de l’Assemblée nationale dans Verdun, là où le libéral Henri-François Gautrin effectue son dernier tour de piste.

L’ancienne figure de proue du Comité national des chômeurs, Pierre Céré, se lancera quant à lui dans Laurier-Dorion, où il entend mener bataille au libéral Gerry Sklavounos.

Celui qui a mené la fronde contre la réforme de l’assurance-emploi a soutenu avoir soupesé longtemps cette idée de quitter les rangs militants, qu’il fréquentait depuis la fin des années 1970.

Cette pluie de candidatures et de fortes personnalités inspirent confiance à Pierre Céré.

«C’est tout à l’honneur de Pauline Marois de s’entourer d’esprits libres qui ont aussi une liberté de parole. Les gens faibles s’entourent de gens faibles, de béni oui-oui, les gens forts s’entourent de personnes fortes», a affirmé le militant.

Parmi ses motivations, Pierre Céré souhaite en découdre pour rapatrier l’assurance-emploi au Québec. C’est lui qui avait mené la vaste tournée régionale après la réforme fédérale imposée au 1er janvier 2013. Il avait également dénoncé le congédiement de Sylvie Therrien, cette ancienne fonctionnaire qui avait divulgué des informations sur les quotas des enquêteurs fédéraux de l’assurance-emploi.

Habitué à dénoncer, il promet aussi, s’il est élu, d’être un candidat atypique, qui pourra rentrer dans le rang, mais sans renoncer à s’exprimer.

«La ligne de parti, bien sûr, mais je leur ai annoncé que je serais atypique. J’ai mes idées, je vais les défendre, mais je m’inscris aussi dans une famille et je vais la respecter. Je vais marcher avec cette famille là, mais ça n’empêchera pas les discussions et les divergences», a-t-il promis.

Des sources proches du Parti québécois soutiennent que la vague d’annonces n’est pas terminée. On promet quelques surprises de taille pour les candidatures à venir.

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Joe Clark déplore la politique étrangère du gouvernement Harper

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WASHINGTON – L’ancien premier ministre conservateur Joe Clark dit ne pas comprendre pourquoi le gouvernement Harper voudrait exclure les partis d’opposition de la délégation canadienne qui séjournera en Ukraine au cours des prochains jours, et a laissé sous-entendre que son approche combative dans sa gestion d’enjeux internationaux nuit parfois au Canada.

En visite à Washington, jeudi, M. Clark, qui a également servi le pays à titre de ministre des Affaires étrangères, a expliqué à son audience américaine qu’il avait régulièrement inclus l’opposition dans des missions étrangères et que cette collaboration avait été bénéfique pour le Canada.

M. Clark a notamment cité sa collaboration avec l’ancien député néo-démocrate Dan Heap.

Il a expliqué que M. Heap avait aidé le gouvernement Mulroney à établir des liens cruciaux avec certains acteurs de gauche en Amérique centrale par l’entremise de ses connections au sein des organisations non gouvernementales.

M. Clark a livré ces remarques au sujet du gouvernement Harper alors qu’il était questionné sur des allégations voulant que les partis d’opposition se soient vus refuser l’accès à la délégation canadienne qui est arrivée à Kiev jeudi en fin de journée.

Les conservateurs ont jugé qu’il s’agissait d’un voyage gouvernemental, tout en ajoutant que l’opposition ne méritait pas d’y participer après que le leader libéral eut blagué sur la situation ukrainienne.

«Je ne comprends pas pourquoi certains parlementaires sont exclus — si c’est bel et bien ce qui est arrivé», a déclaré M. Clark au cours de son allocution sur son nouveau livre traitant de la politique étrangère canadienne «Agir de concert: le Canada dans un monde en mouvement» («How We Lead: Canada in a Century of Change»).

L’ouvrage de l’ancien leader progressiste-conservateur critique durement les «nouveaux» conservateurs de Stephen Harper pour leur approche en matière de politique étrangère, caractérisée selon l’auteur par de grands discours démagogiques mais peu d’engagements constructifs avec le reste du monde.

M. Clark a également affirmé que le gouvernement Harper est en partie à blâmer si le projet d’oléoduc Keystone XL est actuellement bloqué aux États-Unis.

Il a argué que si les conservateurs n’avaient pas commis la grave erreur de s’engager dans des combats contre les environnementalistes, ils n’auraient peut-être pas attiré une telle opposition au projet.

«Un des vrais problèmes qui perdure autour de cet oléoduc est, qu’avant même que la question du pipeline n’émerge, le gouvernement du Canada avait délibérément fait tout en son possible pour être perçu comme un adversaire des environnementalistes», a dit M. Clark.

Malgré ces critiques, l’ancien premier ministre a lancé quelques fleurs à ses successeurs.

Il a souligné les efforts soutenus du ministre des Affaires étrangères John Baird pour défendre les droits des homosexuels à travers le monde. Il a également vanté les démarches du premier ministre Harper pour accroître le libre-échange, notamment en s’engageant en faveur d’une entente potentiellement historique avec l’Union européenne et dans des pourparlers pour la conclusion d’un partenariat transpacifique.

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Bilan géopolitique des Jeux de Sotchi

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Photo : Getty Images Europe

Vladimir Poutine – Photo : Getty Images Europe

La flamme olympique vient de s’éteindre sur la mer Noire, au moment même où, par un curieux parallèle (et contre toute attente), à 1 400 km de là, les flammes de Kiev se sont elles aussi éteintes d’un seul coup.

C’est l’heure des bilans, et chaque pays ne manquera pas de faire le décompte de ses médailles, de ses héros et héroïnes, de ses bons coups et de ses déceptions.

Mais alors que le mythe de l’apolitisme des Jeux — auquel seul le Comité international olympique (CIO) semble encore faire semblant de croire — s’estompe de plus en plus, qu’en est-il des enjeux géopolitiques que représentait Sotchi 2014 ? Qui a gagné et qui a perdu ? Que faut-il retenir de cette manifestation, que Vladimir Poutine qualifiait avant les Jeux de plus grand événement de l’ère post-soviétique, au-delà des résultats sportifs ?

Un quasi-succès pour Poutine

L’homme fort du Kremlin ne s’en était pas caché : Sotchi 2014 était une occasion pour la Russie de démontrer ses capacités à organiser un événement d’envergure mondiale.

Plus encore : le choix de cette station balnéaire de la mer Noire, à un jet de pierre de la poudrière du Caucase, tenait à la fois du pari et de la provocation — une affirmation de la mainmise russe sur la région.

La surenchère sécuritaire autour des Jeux semble avoir payé : il n’y a pas eu d’attentats, ni sur place, ni ailleurs en Russie. À ce titre, Poutine semble avoir gagné son pari.

A t-il pour autant gagné sur toute la ligne ? Pas vraiment, puisque les critiques ont été vives — surtout au début de la quinzaine — quant au degré de préparation des installations et des infrastructures, aux coûts de l’organisation et aux scandales qui y ont été associés.

De la cérémonie d’ouverture, plusieurs ont surtout retenu l’anneau olympique qui ne s’est pas ouvert, ce qui n’était sûrement pas l’objectif du leader russe. Et pendant les Jeux, un petit nombre d’incidents, notamment celui impliquant les Pussy Riots, ont un peu gâché la sauce.

Pourtant, au tableau des médailles, la Russie l’a emporté, tant au nombre de titres qu’au nombre de médailles, effaçant ainsi sa contre-performance de Vancouver.

Globalement, Poutine et les siens ont des raisons de se réjouir, malgré quelques ombres au tableau.

Anecdotique, mais méritant d’être notée, la contre-performance de l’équipe masculine de hockey a laissé un goût amer en Russie. Surtout que Vladimir Poutine avait affiché son intérêt pour un titre olympique en hockey, en faisant un enjeu majeur — plus important encore que les autres médailles.

L’élimination, en quart de finale, par des Finlandais — dont les compatriotes ont été sifflés durant les compétitions, eu égard aux relations entre les deux pays — dépasse le simple cadre sportif et constitue un camouflet pour le Kremlin.

Du boycott et de ses effets

Lorsque, au XIXe siècle, Charles Boycott — propriétaire terrien irlandais particulièrement dur avec ses fermiers — fut poussé à la faillite par un blocus de ces derniers, il ne se doutait pas que son nom passerait à la postérité et serait évoqué régulièrement à l’occasion d’événements majeurs !

Sotchi 2014 a été l’objet d’appels au boycott, en raison de la loi russe anti-homosexuels et de l’état des droits humains en Russie. Aussi, une athlète ukrainienne a quitté les Jeux en signe de protestation contre la situation dans son pays et le rôle qu’y joue Poutine.

Mais hormis l’absence de plusieurs chefs d’état occidentaux lors de la cérémonie d’ouverture, il n’y a pas eu de vrai boycott des Jeux. En fait, au-delà de la cause ainsi défendue, il faut se demander si cette arme doit ainsi être brandie aussi rapidement.

Tout d’abord, et l’histoire l’a démontré, un boycott efficace se doit d’être massif. On se souvient de celui des Jeux de Moscou, en 1980, un peu moins que ceux de Los Angeles, en 1984 — et pas du tout de celui des Jeux de Séoul, en 1988, où Corée du Nord, Cuba, Nicaragua, Seychelles, Albanie et Éthiopie avaient refusé de participer, en guise de protestation contre le refus de la Corée du Sud de partager les sites olympiques.

Il faut donc une cause qui fait l’unanimité, et si les droits humains en sont effectivement une, il faut s’assurer que la sanction est appliquée avec équité (boycotter aussi Pékin, par exemple) et que les pays qui s’érigent ainsi en défenseurs de la cause soient eux-mêmes irréprochables… ce qui n’est pas toujours le cas.

L’autre élément qui entre en ligne de compte, ce sont les intérêts sportifs des athlètes ayant travaillé pendant des années pour cet événement qui ne survient que tous les quatre ans (et qui sont ainsi extrêmement pénalisés), mais aussi — et surtout — les intérêts économiques.

Certaines compagnies ont investi beaucoup d’argent, de même que plusieurs pays qui ont à cœur de gagner la course aux médailles. L’argument financier est souvent décisif.

Et le Canada ?

Le Canada a gagné l’or en hockey féminin et masculin, et s’il n’a pas dominé au tableau des médailles d’or comme à Vancouver, il se classe hors de tout doute comme une puissance mondiale des Jeux d’hiver.

Marcel Aubut, président du comité national olympique, avait annoncé ses ambitions de gagner la course aux médailles, mais il s’estime satisfait sur le plan comptable.

Ses déclarations dithyrambiques sur Sotchi lors de la visite de Poutine à la délégation canadienne lui ont été reprochées, mais il s’est défendu en déclarant que le sport n’avait rien à voir avec la politique.

Les investissements canadiens dans le sport olympique, notamment avec le programme «À nous le podium», sont-ils donc purement désintéressés, à la gloire du sport et des performances des athlètes d’ici ?

Nul doute : le Canada est devenu une superpuissance olympique d’hiver, et les résultats de Vancouver ont été confirmés à Sotchi. Cela se traduit par les réactions face aux médailles, plusieurs d’entre elles, lorsqu’elles étaient d’argent ou de bronze, étant vues comme des échecs relatifs — une réaction qui est plus celle de la Norvège ou des États-Unis que celle du Bélarus ou de la Slovaquie.

Cela se traduit-il sur le plan géopolitique ? Pas encore, et on se trouve, à cet égard, davantage dans une situation proche de celle de la Norvège et des Pays-Bas que de celle de l’Allemagne, de la Russie ou des États-Unis.

Une question qui est réapparue à Sotchi, surtout à la faveur des résultats canadiens du début des Jeux, a été l’apport des athlètes québécois dans les résultats du Canada. Une controverse s’est déclarée dans les médias sociaux, alimentée par un des commentateurs de Sun News, et les questions identitaires ont resurgi.

Les victoires en hockey semblent avoir atténué les tensions, mais l’exposition mondiale que représentent des Jeux est toujours propice aux controverses de ce genre et aux récupérations politiques.

Ainsi, alors que le rideau tombe sur Sotchi et sur des Jeux qui suscitaient bien des craintes (tant sécuritaires que politiques), force est de constater qu’ils se sont globalement bien passés ; à cet égard, il est certain que Vladimir Poutine va tenter d’en tirer le profit politique maximum.

Les Jeux olympiques d’hiver, bien que n’étant pas aussi universels que ceux d’été, sont plus que jamais une vitrine idéale pour se faire valoir sur la scène internationale.

N’en déplaise au CIO, les JO sont tout sauf apolitiques. Les enjeux, notamment financiers, y sont de plus en plus grands… et Pyongchang ne devrait pas y échapper.

Yann Roche

Associé à l’Observatoire de géopolitique de la Chaire @RDandurand

Professeur, Département de géographie, @UQAM

 

* * *
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Une politique sur l’itinérance pour cesser de «tolérer l’intolérable

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MONTRÉAL – Québec a jeté les bases d’un vaste plan d’action interministériel pour lutter contre l’itinérance, jeudi, en confirmant la construction de 500 logements sociaux et l’injection de 6 millions $ pour des services de proximité destinés aux personnes en situation d’itinérance.

Ces mesures sont contenues dans la Politique nationale de lutte à l’itinérance intitulée «Ensemble, pour éviter la rue et en sortir», qui a été présentée à Montréal par la ministre déléguée aux Services sociaux, Véronique Hivon.

«On ne peut plus tolérer l’intolérable. On ne peut plus accepter l’inacceptable. L’itinérance est un phénomène qui nous renvoie avec le plus de force à l’échec de notre obligation comme société», a lancé la ministre Hivon en conférence de presse au pavillon Patricia Mackenzie de la Mission Old Brewery.

«Face à cette image de notre fragilité collective, on ne peut surtout pas baisser les bras, a-t-elle poursuivi. On ne peut surtout pas détourner le regard.»

L’une des clés de voûte de la politique est la construction de 500 logements sociaux, une mesure qui avait déjà été annoncée le 20 février par le ministre des Finances, Nicolas Marceau, lors du dépôt de son budget 2014-2015.

«Le logement et la recherche d’une stabilité résidentielle, c’est évidemment la clé centrale de la prévention et de la lutte à l’itinérance», a exposé Mme Hivon, précisant qu’une fois le nouveau logis intégré, des services d’accompagnement doivent impérativement suivre afin d’espérer une transition couronnée de succès.

Ce projet de 46 millions $ sera financé par le programme AccèsLogis et réservé à une clientèle itinérante ou à risque de le devenir. La part du lion ira à la métropole, où le problème de l’itinérance est le plus criant.

«Montréal réclame traditionnellement un 45 pour cent de ces logements. Elle ne l’avait pas à ce jour; elle était restreinte à 40 pour cent, mais je confirme aujourd’hui que Montréal va avoir un minimum de 45 pour cent de ces unités spécifiquement dédiées aux personnes itinérantes», a déclaré Mme Hivon.

La politique présentée jeudi comporte plusieurs axes prioritaires: le logement, la santé et les services sociaux, le revenu, l’éducation, l’insertion sociale et l’insertion socioprofessionnelle, la cohabitation sociale ainsi que les enjeux liés à la judiciarisation.

La question de la formation des policiers est revenue sur le tapis lors de la conférence de presse. Il faut dire qu’au cours des derniers mois, Montréal a été le théâtre de tristes événements impliquant des sans-abris — le dernier en lice étant la fusillade qui a mené au décès tragique d’Alain Magloire en février.

La ministre Hivon a dit avoir abordé la question de la formation psychosociale avec des représentants du milieu policier dans le cadre du Forum de consultation sur l’itinérance qui s’est tenu en juin dernier, et elle semble avoir eu une réaction positive.

«Bien sincèrement, je sens une volonté des forces policières, notamment à Montréal (…) de généraliser une formation sur la réalité de l’itinérance», a-t-elle signalé.

Les acteurs du milieu de l’itinérance ont accueilli à bras ouverts et de façon quasi unanime la politique.

Le Réseau solidarité itinérance du Québec (RISQ), l’un des groupes ayant pris part à la consultation lancée en juin 2013, juge qu’il s’agit d’un «gain majeur» pour prévenir et contrer l’itinérance.

De son côté, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) réclame tout de même que le gouvernement aille «bien au-delà» des 500 logements annoncés et demande le dépôt d’un plan d’action rapidement afin que cette politique ne soit pas qu’une «coquille vide».

«Il faut que les partis politiques s’engagent à des mesures concrètes et s’engagent à ce que le prochain budget du gouvernement aille au-delà de ce qui a été annoncé dans le budget électoral de M. Marceau», a plaidé le coordonnateur du FRAPRU, François Saillant.

Du côté de l’opposition, on appelle également à la mise en oeuvre rapide de gestes et d’investissements concrets, a fait remarquer la porte-parole libérale en matière de services sociaux, Stéphanie Vallée.

Invitée à réagir au dépôt de la politique, la députée de Gatineau a souligné qu’on «ne pouvait être contre la vertu» et a reproché au gouvernement de s’être traîné les pattes dans ce dossier.

«Tout ce qui est dans la politique, ce sont des choses qui se disent et se redisent depuis des années», a-t-elle commenté en entrevue avec La Presse Canadienne.

«Dans le fond, ce que la ministre dit, c’est: ‘Attendez, on va avoir un plan d’action plus tard’. Pourquoi n’a-t-elle pas fait de plan d’action tout de suite?»

C’est ce que compte faire Véronique Hivon «dans les prochains mois», en collaboration avec plusieurs ministères, en déposant un plan d’action pour 2014-2019.

«Cette politique-là est tout sauf théorique, tout sauf évanescente. (…) Elle va être l’assise d’un plan d’action sur cinq ans qui va rattacher des mesures très concrètes à chacune des priorités d’action», a lancé la ministre.

La première ministre Pauline Marois s’était engagée lors de son discours inaugural, en octobre 2012, à adopter une Politique nationale de lutte à l’itinérance.

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Le NPD revient à la charge sur le bilinguisme des juges à la Cour suprême

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OTTAWA – Le bilinguisme des juges de la Cour suprême du Canada refait surface à la Chambre des communes.

Le député néo-démocrate d’Acadie-Bathurst, Yvon Godin, dépose pour une troisième fois un projet de loi pour rendre obligatoire la maîtrise des deux langues officielles pour toute nouvelle nomination de magistrats au plus haut tribunal du pays.

Sa dernière tentative, en 2010, avait reçu l’aval des députés des Communes — quoique sans l’appui des conservateurs, alors minoritaires — mais avait été bloquée au Sénat à majorité conservatrice.

Deux des neuf juges qui ont été nommés à la Cour suprême ont une compréhension très limitée du français, Michael J. Moldaver et Marshall Rothstein.

«Les conservateurs ont démontré à plusieurs reprises leur mépris pour les langues officielles en nommant deux juges unilingues anglophones à la Cour suprême et en nommant un vérificateur général unilingue (Michael Ferguson, en poste en ce moment)», a déploré M. Godin, jeudi.

Selon lui, puisque les traducteurs ne sont pas infaillibles, cette pratique ouvre la porte à des erreurs judiciaires.

«Nous savons que l’interprétation simultanée ou la traduction ont leurs limites», a-t-il insisté. À ses yeux, le bilinguisme des magistrats renvoie à une question d’égalité dans l’accès à la justice.

Son troisième essai législatif pourrait-il être le bon? Selon le député néo-brunswickois, ce n’est pas impossible, puisque les conservateurs ont voté l’an dernier en faveur du projet de loi de sa collègue Alexandrine Latendresse sur le bilinguisme des agents du Parlement.

En point de presse, M. Godin a affirmé avoir interpellé le ministre d’État pour le Tourisme, Maxime Bernier, qui avait donné son appui au projet de loi imposant le bilinguisme pour 10 postes clés. M. Bernier avait ensuite été contredit par le ministre des Langues officielles de l’époque, James Moore. Finalement, ses collègues s’étaient ralliés derrière le député de la Beauce, et le projet de loi du NPD avait été adopté à l’unanimité.

Or, le scénario semble différent cette fois. À la sortie de la période de questions aux Communes, M. Bernier a signalé qu’il ne soutenait pas l’initiative de M. Godin.

«L’institution doit être bilingue et le juge en chef ou la juge en chef doit être bilingue, comme les officiers du Parlement», a-t-il soutenu, écartant du même souffle l’idée d’imposer le bilinguisme comme condition essentielle à la nomination pour tous les juges.

Cette logique paraît bien étrange, aux yeux député bloquiste André Bellavance. «Je ne vois pas comment on peut être contre le fait que des juges à la Cour suprême puissent parler les deux langues officielles. C’est encore plus décevant de la part d’un Québécois», a-t-il affirmé.

Au bureau du premier ministre Stephen Harper, on confirme également ne pas vouloir appuyer l’initiative de M. Godin.

«Nous croyons que le projet de loi C-208 nuirait à la représentation régionale en réduisant le bassin de candidats hautement qualifiés provenant de régions où moins de personnes sont en mesure d’entendre une cause dans les deux langues nationales», a écrit son attaché de presse Carl Vallée.

Selon le député néo-démocrate, il existe toutefois un large nombre de magistrats déjà bilingues dans l’ensemble des provinces du pays.

«La Cour suprême n’existe pas pour récompenser les juges ou les avocats ambitieux. Elle existe pour rendre justice à tous», a-t-il insisté.

La première heure du débat sur ce projet de loi d’initiative parlementaire aura lieu vendredi. Le NPD a également lancé une pétition en ligne sur le sujet.

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OQLF après le «Pastagate le «Facebookgate

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En octobre dernier, l’Office québécois de la langue française (OQLF) disait espérer que le fameux « pastagate » était désormais derrière lui, grâce à « son nouveau mode de traitement des plaintes et au bon jugement de ses fonctionnaires ».

Quatre mois plus tard, l’organisme refait parler de lui dans les médias anglophones pour avoir demandé à Eva Cooper, une commerçante de Chelsea, en Outaouais, de traduire en français la page Facebook de sa boutique de vêtements, Delilah in the Parc.

Sans action de sa part d’ici au 10 mars, elle devra faire face à une injonction qui pourrait aboutir à une amende. En réponse, Eva Cooper a demandé à l’OQLF de lui envoyer ses demandes en anglais. De bonne guerre.

« En fin de compte, pour moi, Facebook n’a rien à voir avec le Québec. Ça me fera plaisir de mélanger les langues, mais je ne vais pas faire chaque publication à moitié en français et en anglais », a expliqué Cooper au Toronto Star. L’entrepreneure utilise les réseaux sociaux pour prévenir ses clients des nouveaux produits en vente dans sa boutique, qui dispose d’un personnel bilingue et où l’affichage se fait dans les deux langues.

Le cas de Cooper met en lumière la nouvelle frontière à laquelle s’attaque l’OQLF : les médias sociaux. Les enquêtes liées aux plaintes les concernant sont récentes et peu fréquentes, a-t-il fait savoir.

« Aurai-je le droit de rédiger mes textes en anglais sur Pinterest ou Twitter ?» s’est questionnée Cooper.

Jean-Pierre Le Blanc, porte-parole de l’agence linguistique, a expliqué que Facebook et les médias sociaux sont soumis à la loi sur la publicité. « Si vous parlez à vos amis, ce n’est pas un problème, mais si vous faites une vente ou une promotion d’un produit ou d’un service, cela doit être en français. Notre demande est la suivante : si vous vendez au Québec, vous devez le faire en français. »

Eva Cooper, qui dit avoir publié sans problème des publicités unilingues dans des journaux anglophones québécois, ne voit pas les choses de la même façon. « Pour moi, Facebook, c’est une extension de notre service à la clientèle. Je ne fais aucune transaction [...] alors il n’y a pas d’échange d’argent. Pour moi, c’est une façon de faire des annonces d’information », a-t-elle indiqué à Radio-Canada.

Cette affaire s’ajoute aux discussions pré-électorales initiées par Diane De Courcy, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, qui a notamment expliqué, lors d’une rencontre avec les gens d’affaires de Montréal, vouloir éviter – si le Parti québécois obtient un mandat majoritaire aux prochaines élections – que le Québec bascule dans le bilinguisme institutionnel. Fini, donc, le « Bonjour-Hi » qui accueille les clients à l’entrée d’un commerce.

Ce débat a également été alimenté par la publication d’un sondage selon lequel la moitié des Anglo-Québécois ont songé à quitter la province au cours de la dernière année.

Marie-Lou St-Onge, journaliste à Radio-Canada Ottawa-Gatineau, s’est entretenue avec Eva Cooper.

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Le dromadaire responsable d’un virus mortel

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Photo: SamirBz/Flickr

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Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) - les scientifiques le comparent au SRAS — a fait 79 morts à l’échelle mondiale depuis 2012, dont 61 en Arabie Saoudite. À l’origine de cette mystérieuse épidémie? Selon une nouvelle étude publiée aux États-Unis, le virus serait transmis à l’homme par des dromadaires.

Des chercheurs américains et un professeur de l’Université de Ryad semblent être sur la bonne piste. Après avoir réalisé des prélèvements sur plus de 200 dromadaires en Arabie Saoudite, ils ont découvert que 74% des bêtes étaient porteuses de la maladie, qui provoque principalement des problèmes respiratoires aigus.

«Le virus détecté sur les animaux est le même que celui que nous avons trouvé sur les hommes», a expliqué Ian Lipkin, professeur de l’Université de Columbia, à l’AFP. Si cela se confirme, selon lui, il s’agirait d’un cas extrêmement rare de transmission directe des animaux aux humains.

Pour vérifier à quand remonte la première détection du coronavirus MERS, les scientifiques ont également analysé des échantillons sanguins provenant de 1992 à 2010. Résultat: l’animal en serait porteur depuis plus de deux décennies.

Pour l’heure, la majorité des 182 personnes touchées par le MERS se concentrent au Moyen-Orient, en particulier en Arabie-Saoudite, aux Émirats arabes unis et au Quatar, où les dromadaires sont domestiqués et parfois même mangés. Quelques cas isolés ont également été observés en Europe.

Malgré tout, les chercheurs maintiennent que le virus n’est pas si contagieux, mais demeure très virulent. Ce qu’il manque maintenant, c’est un traitement.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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