Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) - les scientifiques le comparent au SRAS — a fait 79 morts à l’échelle mondiale depuis 2012, dont 61 en Arabie Saoudite. À l’origine de cette mystérieuse épidémie? Selon une nouvelle étude publiée aux États-Unis, le virus serait transmis à l’homme par des dromadaires.
Des chercheurs américains et un professeur de l’Université de Ryad semblent être sur la bonne piste. Après avoir réalisé des prélèvements sur plus de 200 dromadaires en Arabie Saoudite, ils ont découvert que 74% des bêtes étaient porteuses de la maladie, qui provoque principalement des problèmes respiratoires aigus.
«Le virus détecté sur les animaux est le même que celui que nous avons trouvé sur les hommes», a expliqué Ian Lipkin, professeur de l’Université de Columbia, à l’AFP. Si cela se confirme, selon lui, il s’agirait d’un cas extrêmement rare de transmission directe des animaux aux humains.
Pour vérifier à quand remonte la première détection du coronavirus MERS, les scientifiques ont également analysé des échantillons sanguins provenant de 1992 à 2010. Résultat: l’animal en serait porteur depuis plus de deux décennies.
Pour l’heure, la majorité des 182 personnes touchées par le MERS se concentrent au Moyen-Orient, en particulier en Arabie-Saoudite, aux Émirats arabes unis et au Quatar, où les dromadaires sont domestiqués et parfois même mangés. Quelques cas isolés ont également été observés en Europe.
Malgré tout, les chercheurs maintiennent que le virus n’est pas si contagieux, mais demeure très virulent. Ce qu’il manque maintenant, c’est un traitement.
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