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Desmarais Power

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Paul-Desmarais-©DRPaul Desmarais père, l’homme le plus riche du Québec et l’un des plus grands hommes d’affaires canadiens, est mort la nuit dernière, à l’âge de 86 ans. Le président de Power Corporation « s’est éteint paisiblement, entouré de ses proches, au Domaine Laforest, dans la région de Charlevoix », explique un communiqué émis par la famille Desmarais.

En septembre 1982, L’actualité publiait l’extrait d’un ouvrage de Gerald Clark, dans lequel l’auteur dressait le portrait du milliardaire.

En 20 ans, il ramasse 190 sociétés valant plus de 8 milliards. «J’aurais pu faire mieux», conclut-il, pensif.

Vous ne vous croiriez jamais au siège social de Power Corporation… D’abord, le discret immeuble du Square Victoria semble beaucoup trop modeste pour abriter une entreprise colossale comme celle de Paul Desmarais. Puis le nom gravé dans la pierre, au-dessus de la porte, est celui de Canada Steamship Lines.

D’ailleurs, le grand hall est décoré uniquement de maquettes de vapeurs et de voiliers anciens, sous verre. Pas un mot, sur Power Corporation, pas un indice. Et une vétusté impeccable et reluisante: dans cet immeuble datant de 1912, on ne «prend» pas l’ascenseur… Il faut «demander» au liftier de vous conduire au bureau de M. Desmarais, au septième. La réception est fermée par de lourdes portes de verre qu’une réceptionniste ouvre en pressant un bouton d’un doigt précis, après vous avoir professionnellement jaugé.

Impressionné par ces mesures de sécurité, vous n’avez pas encore remarqué une grande perche d’homme — six pieds quatre pouces, désormais 1 m 95 — en bras de chemise, les cheveux gris un peu ébouriffés, qui s’affaire avec deux jeunes femmes et un jeune homme autour d’une grande caisse de bois d’où émerge une toile…

Il décroche un tableau du mur… un Goodridge Roberts? Un Jackson? Celui que Desmarais accroche à la place représente un petit camelot. Le vieux tableau pend trop bas et touche le dos d’un fauteuil de cuir.

«Faites quelque chose!» ordonne-t-il, en m’indiquant son bureau.

Il avait remarqué ce tableau à La Presse, un jour, me dit-il, et s’en était entiché. Puis le tableau avait disparu mystérieusement; à sa réapparition, tout aussi mystérieuse, il l’avait ajouté à sa collection. La toile a sans doute un bon demi-siècle. L’auteur est inconnu. Mais le camelot offre en vente des exemplaires de La Presse et c’est ce qui compte. Car de toutes ses entreprises, celle que Paul Desmarais préfère, celle dont il se soucie davantage, celle qui le stimule le plus, c’est La Presse.

Le fameux tableau accroché chez Power Corporation, tel que revu et corrigé par Alain Massicotte

Le fameux tableau accroché chez Power Corporation, tel que revu et corrigé par Alain Massicotte

Pourtant, il a le choix… Quand vous lisez un journal, il y a de bonnes possibilités qu’il soit imprimé sur du papier Consolidated-Bathurst (18 000 employés). La Presse l’est, en tout cas, comme La Tribune de Sherbrooke, La Voix de l’Est de Granby et Le Nouvelliste de Trois-Rivières, ses trois autres journaux. Il y a aussi des chances que vous soyez assuré par la Great-West Life, la plus grosse compagnie d’assurances au Canada. La liste est longue: fiducies, usines de verre, de ciment…

Paul Desmarais contrôle 70 p. cent des actions votantes du holding qui contrôle ce chapelet de près de 200 sociétés diverses. Tout se décide dans le petit immeuble du Square Victoria, avec une poignée de gens; on n’y trouve pas plus d’une trentaine de personnes. Et pas de relationniste. Paul Desmarais décide lui même qui il verra et quand.

Un bon journaliste fouille son sujet d’avance. Il se présente armé de quelque citation intéressante. De Roger Lemelin, par exemple, qui a travaillé une dizaine d’années avec Paul Desmarais. Venant d’une petite ville d’Ontario plutôt que du Québec, il n’avait pas les complexes des Québécois. Quand il a vu que des gens qui n’avaient pas raison d’être complexés l’étaient, il s’est dit: le diable les emporte, je vais tout changer! Il voulait changer le Québec, le Canada, le monde…

Ce à quoi Desmarais répond simplement: «Bull…!» Roger Lemelin est aussi un auteur dramatique…

Mais comment cet homme modeste, chaleureux, dont le veston pend sur le dossier de son fauteuil, et qui ne semble pas s’être enflé la tête depuis qu’il dirigeait une petite compagnie d’autobus à Sudbury, comment a-t-il été accueilli au Québec? Le gérant de la Banque canadienne nationale de Gatineau, qui le mettait en garde contre un Québec «qu’il ne pourrait pas comprendre» avait-il raison? Et Duplessis, qui lui annonçait qu’il se ferait avaler tout rond par l’establishment anglais de Montréal… ?

«J’ai été bien reçu par tout le monde, répond Desmarais. Les Français, les Anglais, tout le monde. Ce qu’il y a de merveilleux à Montréal, c’est qu’on y est mieux traité que les gens de la place quand on vient de l’extérieur.»

Certains ont prétendu que les anglophones ont choyé Desmarais pour s’en faire une sorte de protecteur contre le «séparatisme». En fait, la communauté d’affaires n’avait guère le choix: le gars de Sudbury était audacieux, ambitieux. Vingt ans après avoir acheté Québec Autobus, puis Provincial Transport (devenu Voyageur, récemment revendu), Paul Desmarais contrôlait 190 sociétés, avec des actifs de plus de huit milliards de dollars et faisant des bénéfices annuels de 120 millions. Depuis, à 55 ans, Paul Desmarais est également devenu le principal actionnaire de la plus grande société canadienne, Canadien Pacifique.

Malgré tout, Paul Desmarais est resté timide. Il est aussi, chose étonnante, conservateur. Il aime dire qu’il fonce «au petit bonheur» et que la chance le sert bien. Sa femme Jacqueline n’est pas d’accord: il ne laisse rien au hasard et ne rate jamais rien. Il sait écouter, aux réceptions comme aux lunchs d’affaires et n’oublie jamais un propos qu’il estime important.

C’est pendant un de ces lunchs, à Toronto, qu’il apprit que la société d’assurances Great-West Life était peut-être à vendre. Le lendemain matin, il prenait l’avion pour Winnipeg, où se trouve le siège social, puis réussissait en quelques téléphones à trouver les 76 000 000 de dollars nécessaires pour arracher l’affaire à ses concurrents! «Jamais je n’avais pensé hériter de Great-West, dit-il. Souvent, comme ça, en voyage, j’ai eu des occasions inattendues.»

Où va Power Corporation? Vers quels secteurs, quels pays lorgne-t-on? Le président de Great-West, James W. Burns, signale un paradoxe: Paul Desmarais a déjà un pied aux États-Unis (où Great-West est très active) et en Europe (Consolidated Bathurst vient d’inaugurer une papeterie en Grande-Bretagne et fait d’importantes affaires en Allemagne, sans compter les liens étroits de Power et de Parisbas, le holding financier européen). Et les États-Unis sont non seulement voisins, mais familiers; la population de la seule Californie dépasse celle de tout le Canada. «Ce n’est pas la peine de courir partout quand on connaît bien les États-Unis.» Mais il ajoute: «Paul est très prudent, très conservateur. Il ne cherche pas à conquérir le monde. C’est un homme exubérant, très français, mais derrière, il y a un cerveau d’acier.»

Ainsi, Paul Desmarais a des enthousiasmes d’adolescent quand il raconte ses voyages en Chine ou en Arabie saoudite. Mais il prend bien garde de rêver au milliard de clients de la Chine, comme certains: «En Chine, il n’y a qu’un client: l’État. Par contre, c’est plus facile de transiger avec un client qu’avec un million!»

Quant à l’Arabie saoudite, il y voit du potentiel dans un domaine qu’il connaît depuis longtemps: les transports, par camion et par autobus. «Mais le plus important, ajoute-t-il, comme s’il venait seulement d’y penser, c’est de prendre soin de leurs capitaux.»

C’est pendant une grève des autobus qu’il s’est lancé dans l’assurance-vie, un domaine totalement différent: «La diversification se fait d’abord province par province, puis ensuite on va à l’étranger.»

La diversification, c’est la sécurité? Il approuve. Alors pourquoi pas une diversification planétaire? Et une puissance planétaire, bien sûr…

Il secoue la tête: «Je suis loin d’avoir occupé toute la place ici dans les secteurs où je suis présent. Alors pourquoi courir le monde? J’ai ici de quoi m’occuper toute ma vie.»

Mais aussitôt, il spécule, rappelle qu’il faut savoir s’arracher à la routine, rencontrer le plus de gens possible, faire des découvertes.

Alors, où va vraiment Paul Desmarais? La Chine? L’Arabie? Tombouctou? James Burns connaît son patron, et ne le voit pas s’éparpiller de par le vaste monde. Mais qui dit qu’une manchette prochaine n’annoncera pas quelque prise de contrôle sur un continent lointain? L’année dernière, les journaux n’ont rapporté que la vente de Canada Steamship Lines aux cadres qui l’administraient, ainsi que de ses autobus et ses entreprises de camionnage. On a aussi appris qu’il avait l’intention de s’emparer ― poliment ― du contrôle de Canadien Pacifique.

Pourquoi, avec un pareil empire, Paul Desmarais reste-t-il à Montréal?

«Parce que j’y ai acheté Provincial Transport.»

Il s’interrompt, hésite, comme s’il ne s’était jamais posé la question. En fait, il ne s’est jamais posé la question, admet-il.  Montréal, pour lui, il y a 30 ans, c’était l’objectif ultime, la Mecque. «Oui, je suppose que je pourrais être à Winnipeg, à cause de Great-West Life; ou à Toronto, parce que j’ai acheté Imperial Life.» Il réfléchit un peu à la liste des villes où il a des intérêts puis trouve subitement ce qu’il cherchait: «Le siège social de Power Corporation est à Montréal!»

Et enfin, l’ultime confession: «Nous avons trouvé une maison qui nous plaisait et nous l’avons achetée. Nous aimons Montréal. Nos enfants aiment Montréal. Nous les avons élevés ici. On ne manque pas de bons restaurants, de magasins de qualité.

Comment se choisit un siège social? Pourquoi les déménage-t-on, quelquefois? Paul Desmarais admet ce qui est de plus en plus évident: il s’agit le plus souvent de raisons personnelles, émotives. On trouve la justification après coup. Paul Desmarais, lui, préfère penser qu’il est très pratique …

Lui fait-on remarquer qu’on le cite comme preuve que les francophones peuvent réussir dans ce pays majoritairement de langue anglaise, Paul Desmarais admet qu’il en tire une certaine satisfaction, mais qu’au fond, il n’est pas totalement content de lui.

«Je me demande si je n’aurais pas pu faire mieux.»

Vous protestez: il n’a que 55 ans…

« On est toujours critique envers soi-même, non? J’aurais pu faire plus de choses.»

Fait-il allusion à Argus Corporation, le bastion de l’establishment torontois, dont on lui a barré la route? Non. L’échec d’Argus l’a laissé froid. «J’ai essayé, j’ai perdu. Ce que je regrette, ce sont les choses que je n’ai pas essayées.»

Pourtant, les succès ne se comptent plus. «Un mythe plus grand que nature», disait-on de lui dans l’émission que Radio-Canada lui a consacrée. «Les autres me perçoivent comme cela, répond-il. J’ai ma propre perception de moi-même. Le matin, en me levant, je note tout ce sur quoi je devrais jeter un coup d’œil. Je n’ai pas fait assez», répète-t-il.

Voilà donc cet aimable bagarreur qui confesse, avec un léger bégaiement qui le rend plus humain, plus vulnérable, qu’il est insatisfait de lui-même. Il est plus porté sur l’introspection qu’il ne le laisse voir. Le camelot du tableau accroché dans l’antichambre de son bureau détient peut-être la clé du paradoxe.

On trouve à peu près tous les classiques de la peinture canadienne dans les deux étages de bureaux de Power Corporation. Jean-Paul Lemieux, Tom Thomson, Emily Carr, Clarence Gagnon, sans parler des trois Krieghoff qui ornent le propre bureau de Paul Desmarais. Mais c’est le petit camelot et ses Presses qui a la place d’honneur, à l’entrée… De toutes ses possessions, La Presse est celle que Paul Desmarais préfère: «Les journaux sont un monde extraordinaire, dit-il. Les gens qui y sont. L’actualité. Il y a toujours quelque chose de nouveau. Et c’est une responsabilité sociale. Il est important d’expliquer les enjeux des grands débats. Le régime fédéral, par exemple.»

Cela ne l’empêche pas de penser — et de me rappeler — qu’un journal est aussi une affaire. «Et La Presse est bien dirigée, ajoute-t-il. Elle gagne de l’argent, elle en a toujours gagné. Malgré toutes les grèves, on est toujours à flot. Mais ce n’est pas un pique-nique.»

Ce qu’il avait acheté comme une simple affaire est devenu une aventure intellectuelle et un univers tout neuf pour cet homme qui ne s’était jusque-là occupé que d’argent.

Qui est responsable des politiques d’information de La Presse ? Paul Desmarais. Même si en plus de 12 ans, son nom n’est apparu que deux fois au bas d’un article. Une fois en février 1976, lors de la mort de son bras droit, Jean Parisien. Apprenant que ce dernier ne se sentait pas bien, Paul Desmarais se précipita à son bureau, y entrant juste à temps pour l’empêcher de glisser par terre, mortellement atteint d’une crise cardiaque. Desmarais fit l’éloge funèbre d’un associé qui ne l’avait pas quitté depuis les tout débuts à Sudbury. Puis en novembre 1980, Desmarais voulut honorer la mémoire de Jules Léger, ex-gouverneur général, qui venait de décéder. Pour le reste, il suffit que l’éditeur — d’abord l’écrivain Roger Lemelin, aujourd’hui Roger Landry, spécialiste en marketing — partage les mêmes vues.

Cet amour pour La Presse s’explique: il y a le pouvoir qu’assure la propriété d’un grand journal, mais aussi la responsabilité culturelle. Francophone, Montréalais d’adoption, le grand patron de Power Corporation s’intéresse à l’avenir de la seule grande ville française du pays. Comment voit-il cet avenir?

«Nous venons de traverser une période difficile. Mais je pense que le pire est passé. L’avenir ne peut être que meilleur. La construction a repris. Mais surtout, pensez à tous ces jeunes qui nous entourent, pleins d’ambition, brillants, instruits. Le pire est passé.»

L’avenir de Montréal et du Québec, voilà une question qu’on pose beaucoup à Paul Desmarais à l’étranger. Il répond toujours franchement: «Nous avons eu des problèmes, mais un investisseur doit toujours penser à long terme. Mieux vaut s’installer quand tout n’est pas rose. C’est moins cher. Quand tout va bien, c’est plus cher!»

Il signale aussi que ses amis Européens trouvent que le débat politique autour du régime constitutionnel — référendum, élections, etc. — se fait de façon hautement «civilisée», au contraire des expériences qu’eux ont eues à vivre … Et les anglophones, que l’on dit persécutés?

«Qu’on leur fiche la paix. Ils ont autant d’avenir que les francophones. Il est préférable qu’ils parlent français, mais ce n’est pas essentiel: les touristes américains ou canadiens qui viennent nous visiter se débrouillent fort bien. On peut survivre dans un milieu français même sans parler la langue. Évidemment, on se punit soi-même, on rate quelque chose si on ne participe pas à la vie culturelle locale, si on ne va pas au théâtre, par exemple. Mais la plupart des gens qui nous visitent ne viennent pas pour le théâtre.»

Pourquoi, contrairement à tant de Québécois qui pensent que les Anglais qui n’apprennent pas le français sont condamnés à végéter, Paul Desmarais attache-t-il si peu d’importance à la question? Parce qu’il est franco-ontarien, originaire d’une petite ville où les francophones sont une minorité? Parce qu’il pense qu’en affaires, la compétence et l’audace jouent un rôle plus important que la langue? Ou parce qu’il se sent sûr de lui, qu’il n’a pas vraiment, quoi qu’on en ait dit, de complexe d’infériorité?

«Il y a des gens qui disent qu’on ne connaît pas vraiment le marché si on n’est pas sur Bay Street. Je n’ai jamais mis les pieds sur Bay Street!»

Peut-être simplement parce qu’il a avant tout les pieds sur terre et les yeux devant les trous, comme on dit: lors d’une réception qu’il donnait pour son frère dans le jardin du Ritz, à Montréal, certains invités qui avaient particulièrement apprécié le champagne trouvèrent très chic de lancer leurs verres contre la muraille après chaque santé…

«Laissez-les faire, dit Paul Desmarais avec un haussement d’épaules. Nous sommes propriétaires de Dominion Glass.»

 

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Autour des itinéraires dans les Calanques

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