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Réforme électorale les parties impliquées n’ont pas été consultées

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OTTAWA – Le directeur des poursuites pénales n’a pas été consulté par le gouvernement Harper à propos de son controversé projet de loi sur la loi électorale, qui ferait de lui le responsable des enquêtes à Élections Canada.

Placer le bureau du commissaire aux élections fédérales sous la gouverne du Service des poursuites pénales du Canada figure parmi les principales propositions de réforme de la Loi électorale canadienne.

Une telle mesure ferait toutefois fi d’un principe établi depuis de nombreuses années, soit que les procureurs et enquêteurs devraient mener leurs activités séparément.

Le projet de loi C-23 a été critiqué par de nombreux experts au Canada et à l’étranger et le directeur général d’Élections Canada, Marc Mayrand, a souligné ne pas avoir été consulté à propos du projet de loi.

Pas plus que ne l’a été le commissaire aux élections, Yves Côté, responsable de la mise en application de la loi électorale et des enquêtes sur les possibles fraudes.

Ils ont tous les deux dénoncé le projet de loi du gouvernement conservateur, craignant que C-23 ne soit une entrave aux enquêtes et n’amenuise l’indépendance du commissaire.

Le directeur des poursuites pénales, Brian Saunders, a décliné une demande d’entrevue à ce sujet mais son porte-parole Dan Brien a confirmé qu’il n’avait pas non plus été consulté.

Le ministre d’État à la Réforme démocratique, Pierre Poilievre, a quant à lui rejeté du revers de la main les objections soulevées par les dirigeants d’Élections Canada.

«Cela ne me surprend pas qu’Élections Canada, et son PDG (le directeur général des élections) en particulier, qui est le principal opposant à tout cela, soit contre. Il veut garder ce contrôle et ce pouvoir pour lui. Mais nous croyons qu’il est inapproprié que l’enquêteur relève de lui», a-t-il affirmé lors de son passage sur le plateau de l’émission The House, diffusée sur les ondes du réseau anglais de Radio-Canada.

Mais certains estiment qu’il est tout aussi inconvenant que le directeur des poursuites pénales, qui doit se rapporter au procureur général, soit responsable de l’enquêteur, dont l’indépendance vis-à-vis du gouvernement devrait être protégée.

«Ce serait sans précédent au Canada», a soutenu la présidente de l’Association des juristes canadiens, le syndicat qui représente les 2500 avocats du gouvernement fédéral, dont ceux qui travaillent pour M. Saunders au Service des poursuites pénales du Canada.

La séparation entre ceux qui enquêtent sur les violations à la loi et ceux qui poursuivent les contrevenants est un «principe juridique, une pratique, une convention que nous observons depuis des temps immémoriaux», a-t-elle fait valoir.

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La guerre de prix ne convient pas à l’ensemble de l’industrie alimentaire

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TORONTO – Le kilo de bananes coûte moins cher qu’une barre de chocolat, ce qui n’est pas pour déplaire au portefeuille des consommateurs, mais la guerre de prix des épiceries pourrait aussi entraîner une offre moins variée, selon des experts.

Une telle pratique n’a rien de nouveau en Amérique du Nord mais elle a pris de l’ampleur au cours de la dernière année avec l’arrivée de la bannière Target au Canada, forçant son concurrent Walmart à proposer une meilleure offre alimentaire, et les fusions de plus en plus répandues de poids lourds Loblaw et Sobeys avec d’autres entreprises.

Mais si la concurrence entraîne une rapide baisse des prix, elle force aussi les compagnies à «faire des choses qu’elles ne feraient peut-être pas autrement», a souligné le directeur de l’école du commerce de détail de l’université de l’Alberta, Kyle Murray.

Cela pourrait notamment se traduire par la disparition des sections de boulangerie et de charcuterie des épiceries puisqu’il est moins coûteux d’emballer ces produits dans un même endroit pour ensuite les acheminer vers les magasins.

Les compagnies peuvent également réduire leurs prix en échangeant leurs fournisseurs locaux pour des chaînes multinationales, qui n’ont peut-être pas les pratiques les plus éco-énergétiques pour assurer la livraison de leurs produits.

Autre tactique utilisée par les compagnies: remplacer certains aliments (la canne de sucre par exemple), par des substituts moins onéreux (le sirop de maïs).

L’acquisition de Shoppers Drug Mart (TSX:SC), Pharmaprix au Québec, par la chaîne Loblaw (TSX:L) pour 12,4 milliards $ a été approuvée en mars. L’an dernier, Sobeys a conclu une entente de 5,8 milliards $ pour racheter les supermarchés Safeway Canada.

La force de négociation de ces nouveaux géants a affaibli les fournisseurs, dont plusieurs ont tenté de contrebalancer leurs pertes en réduisant les dépenses dans la recherche et le développement pour de nouveaux produits alimentaires.

Un professeur de l’école de commerce Ivey de l’Université Western, en Ontario, a toutefois souligné que certains détaillants et manufacturiers répliquaient à cette offensive en intégrant plus de technologie à leur usines de transformation des aliments, tandis que les plus petits joueurs, eux, se distinguaient par une offre de produits frais, locaux et biologiques.

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Les chefs lancent leurs derniers efforts à 24 heures du vote

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Les chefs ont lancé leurs derniers efforts afin de convaincre les électeurs en vue du scrutin général de lundi.

Dans le clan libéral, Philippe Couillard, qui caracole en tête des intentions de vote, selon les divers sondages, s’est payé un marathon qui l’a mené de la Gaspésie, au Lac-Saint-Jean en passant par la Côte-Nord et l’Abitibi.

Il a courtisé les électeurs des régions et décoché une flèche de plus à l’endroit de la Coalition avenir Québec dont la performance pourrait le priver d’une majorité.

Rappelant que François Legault l’avait «chicané» lors du dernier débat à propos du projet de cimenterie à Port-Daniel, en Gaspésie, jugé trop coûteux par le chef caquiste, M. Couillard a affirmé que lui n’hésiterait pas à lui faire voir le jour.

Il s’est aussi engagé à faire avancer des dossiers de la région tels le développement de l’énergie éolienne, la construction d’une nouvelle portion de chemin de fer et la relance des travaux sur les routes et dans les hôpitaux. Ce sont ces projets qui permettront de créer rapidement de nouveaux emplois, a-t-il poursuivi.

Mais au fil de la journée, M. Couillard a aussi reconnu avoir trébuché au sujet de la langue française dans le milieu de travail.

«Sans parler de mauvais coup, je pense que lorsqu’il a été question de la langue en milieu de travail, j’aurais pu m’exprimer plus clairement», a dit M. Couillard, en point de presse à Roberval, tout juste à sa descente d’avion au terme d’un ultime blitz à travers les régions éloignées.

«Ce dont je voulais parler, c’étaient des gens qui sont en contact avec la clientèle (…) Bien sûr, les adversaires en ont profité pour créer une fausse impression», a-t-il ajouté.

Mme Marois parle d’avenir

Du côté du Parti québécois, à qui les sondages prédisent la Bérézina, la chef Pauline Marois a dit compter sur le militantisme pour enlever une victoire de dernière minute.

Pour la première ministre sortante, l’ardeur des militants péquiste fera une différence lundi.

Comme samedi, Mme Marois a répété que rien n’est encore joué et qu’il est encore possible pour le PQ de former le prochain gouvernement. «Mon petit doigt me dit que lundi soir, on va être très heureux, a-t-elle dit. Et un petit peu plus que mon petit doigt, un certain nombre d’informations me disent que lundi soir on va élire un gouvernement du Parti québécois.»

Forte de l’intuition que les Québécois la reporteront au pouvoir, Mme Marois a conclu sa campagne, dimanche, dans les paysages bucoliques de sa circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré. Elle a prononcé son dernier discours de la campagne devant des militants rassemblés dans un bar de La Malbaie, qu’elle a rassurés quant à son avenir politique personnel.

«Je suis votre députée depuis sept ans bientôt et j’ai l’intention d’être là encore pour les sept prochaines années», a-t-elle lancé en provoquant cris et applaudissements.

Lors d’un point de presse précédent à Baie-Saint-Paul, Mme Marois, qui a eu 65 ans le mois dernier, avait cependant laissé un flou quant à la possibilité qu’elle écourte son prochain mandat, que son parti réussisse ou non à former le prochain gouvernement.

«Dans la vie, on prend les choses au fur et à mesure qu’elles arrivent mais il y a une chose cependant, c’est que moi demain je veux que nous obtenions la confiance des Québécois, je le leur demande très sincèrement», a-t-elle dit.

Mascotte rabrouée

De son côté, le chef de la CAQ, François Legault, a dressé un bilan positif de ce qu’il a qualifié d’anticampagne.

L’homme, visiblement heureux de la remontée annoncée de son parti, est conscient que son parti a frôlé le gouffre au cours de cette campagne. «C’est vrai qu’il y a eu des moments difficiles au début. Ça a failli être une élection référendaire», a suggéré le chef caquiste.

Affichant une humeur narquoise, M. Legault a multiplié les répliques humoristiques et servi quelques jabs bien sentis à ses adversaires péquiste et libéral.

Mais ce n’était rien comparativement au traitement qui attendait «Joe Dette», cette mascotte qui traîne le «boulet» de la dette et qui s’est invitée dans la campagne à quelques reprises afin de sensibiliser la population à ce problème qui plombe les finances publiques du Québec.

La pauvre mascotte ne s’attendait pas à se faire ainsi apostropher.

En sortant de son autocar, François Legault s’est dirigé vers «Joe Dette» et lui a demandé: «Demain, il y a un vote important. Vous avez étudié les quatre plateformes. Vous donnez votre vote à qui?».

«Joe Dette est neutre», a répliqué l’un des porte-parole de la mascotte, ce qui a fait bondir le leader de la CAQ.

«Ah, ben là, Joe Dette, ça vaut rien. Bouuuuh! Bouuuuh! Joe Dette fait de la petite politique! Mauvais! On veut rien savoir de Joe Dette», a lancé François Legault d’un ton moqueur, qui a laissé la mascotte — et ses porte-parole — pantois.

Du côté de Québec solidaire, l’heure était également à la «fierté».

La porte-parole parlementaire de QS, Françoise David a déclaré qu’elle était «vraiment satisfaite» des efforts déployés par son équipe.

Elle a enchaîné en faisant valoir que, pendant la course électorale,personne n’a dérogé d’un iota au plan de match initial.

Mme David a précisé que les candidats ont réalisé «exactement la campagne [qu'ils voulaient] faire» en misant sur le positivisme ainsi que sur «des propositions audacieuses et visionnaires».

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Pour Françoise David la campagne a été éreintante mais aussi très enrichissante

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MONTRÉAL – Françoise David n’a pas cherché à cacher sa fierté à la veille de la tenue du scrutin au Québec.

Alors qu’elle était interviewée par la Presse Canadienne dimanche, la porte-parole parlementaire de Québec solidaire a déclaré, d’entrée de jeu, qu’elle était «vraiment satisfaite» des efforts déployés par son équipe.

Elle a enchaîné en faisant valoir que, pendant la course électorale,personne n’a dérogé d’un iota au plan de match initial.

Mme David, qui espère parvenir à se faire réélire dans la circonscription de Gouin, a précisé que les candidats ont réalisé «exactement la campagne [qu'ils voulaient] faire» en misant sur le positivisme ainsi que sur «des propositions audacieuses et visionnaires».

Elle a ajouté que la lutte menée en 2014 a été bien différente de celle de 2012.

Françoise David a mentionné que ses troupes ont disposé de plus de moyens cette année. Cette nouvelle marge de manoeuvre a permis de financer de la publicité télévisée et surtout une tournée en autobus.

Mme David a admis que la couverture médiatique accordée à cette grande virée dans la province n’a pas été à la hauteur de ses attentes mais elle a souligné qu’elle était, tout de même, heureuse d’être allée à la rencontre des citoyens vivant en région.

Elle a, ensuite, reconnu que si l’exercice s’est révélé enrichissant, il a aussi été épuisant physiquement.

Malgré sa fatigue, elle a apprécié les contacts directs avec les Québécois qui ont démontré «une bonne réceptivité». «Quand on a tenu des grosses assemblées, [...] ils écoutaient, ils discutaient, ils partageaient», a-t-elle lancé.

Elle a conclu en disant que «le défi c’est maintenant de transformer tout ça en vote, de briser les vieilles habitudes [des électeurs] d’appuyer un peu toujours les mêmes» partis.

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Crue printanière le niveau des cours d’eau a légèrement baissé en Montérégie

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MONTRÉAL – Le calme était revenu sur la rivière L’Acadie dans le secteur de Carignan, en Montérégie, dimanche, au lendemain de l’évacuation préventive de quelques résidents du secteur.

Le niveau du cours d’eau a cessé d’augmenter et a même légèrement diminué, a expliqué l’hydro-climatologue chez Hydro Météo, Sabrina Cardin-Ouellette. Les autorités municipales ne devraient pas pour autant baisser leur garde car les embâcles, en mouvement sur la rivière, pourraient créer des surprises, a-t-elle poursuivi.

Les veilles d’inondation lancées samedi pour les rivières La Tortue et des Hurons ont par ailleurs été retirées.

Mais les avertissements de débâcle demeurent et pourraient créer au cours des prochains jours des amoncellements de glace sur plusieurs rivières de la Montérégie, du Centre-du-Québec et, possiblement, pour l’ensemble des cours d’eau de la rive nord du fleuve Saint-Laurent, a indiqué Mme Cardin-Ouellette.

La température plus clémente annoncée cette semaine fera vraisemblablement augmenter le débit des cours d’eau et les risques de débâcles, a-t-elle ajouté. Les villes devraient donc faire preuve de vigilance mais la situation ne diffère pas des crues printanières habituelles, souligne Mme Cardin-Ouellette.

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Philippe Couillard reconnaît avoir trébuché dans le dossier linguistique

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SAINT-FÉLICIEN, Qc – Philippe Couillard a reconnu dimanche qu’il avait trébuché sur la question de la langue lors du deuxième débat des chefs, tenu dans la troisième semaine du périple électoral.

À l’heure des bilans de fin de campagne, à la veille de l’appel aux urnes, le chef libéral a admis qu’il aurait dû expliquer davantage son point de vue sur l’utilisation de l’anglais au travail. Il s’était attiré les foudres de ses adversaires politiques et de bon nombre de groupes nationalistes en prônant le bilinguisme, même chez les plus humbles ouvriers d’usine.

«Sans parler de mauvais coup, je pense que lorsqu’il a été question de la langue en milieu de travail, j’aurais pu m’exprimer plus clairement», a dit M. Couillard, en point de presse à Roberval, tout juste à sa descente d’avion au terme d’un ultime blitz à travers les régions éloignées.

«Ce dont je voulais parler, c’étaient des gens qui sont en contact avec la clientèle (…) Bien sûr, les adversaires en ont profité pour créer une fausse impression», a-t-il ajouté.

Le chef libéral n’en est pas moins convaincu que les travailleurs en relation avec des clients doivent maîtriser l’anglais. Il y voit un impératif «clair et évident».

«Je réitère ce que j’ai dit à ce moment-là: la loi 101 prévoit pour les entreprises de désigner des postes bilingues lorsqu’il y a un contact avec la clientèle; c’est une évidence», a-t-il dit.

Au cours du dernier tiers de la campagne, M. Couillard a souvent rappelé son engagement en faveur de l’enseignement intensif de l’anglais dès la sixième année du primaire. Ses envolées au sujet des avantages du bilinguisme dans la société québécoise contemporaine ont toujours été bien accueillies par les militants, surtout dans les régions.

Si ce n’est de l’épisode de l’anglais au travail, le chef du Parti libéral estime avoir mené une campagne électorale proche du sans faute. Il s’est félicité d’avoir été «entier» auprès de la population et d’avoir fait preuve de transparence en publiant le bilan de sa situation financière personnelle.

«J’ai mené une bonne campagne, on peut toujours faire mieux, bien sûr, mais je crois que j’ai donné le maximum. Je me suis mis tout entier sur la place publique et je ne parle pas seulement de mes finances personnelles mais de ma personne également. Je suis heureux de l’avoir fait, j’ai l’impression d’avoir fait une campagne honnête, sincère et entière», a-t-il analysé, l’air détendu et souriant.

Le leader des troupes libérales a passé l’essentiel de sa dernière journée de campagne à sillonner le territoire québécois par les airs. Il s’est arrêté à Bonaventure — où il croit avoir de bonnes chances de ramener la circonscription du même nom dans le giron libéral — à Sept-Îles sur la Côte-Nord — une forteresse péquiste depuis 1976 — et à Val d’Or en Abitibi-Témiscamingue.

Les stratèges du parti espèrent reprendre Abitibi-Ouest et Rouyn-Noranda-Témiscamingue mais ne se font pas d’illusion sur Abitibi-Ouest, le fief de l’inamovible doyen de l’Assemblée nationale, François Gendron.

Cette tournée des régions éloignées s’est déroulée à toute vapeur et s’est résumée à de courtes allocutions devant des militants — ils étaient une centaine à Val d’Or — dans les aérogares. À chaque endroit, M. Couillard a insisté sur le développement de l’économie, la relance du Plan Nord, le soutien à l’industrie forestière et, dans le cas de la Gaspésie et de la Côte-Nord, l’implantation de la stratégie maritime.

À toutes les étapes, il a pris soin de faire quelques allusions au controversé projet de charte des valeurs et à l’agenda référendaire du Parti québécois.

«La charte et le référendum, ça ne crée pas des jobs, ça en enlève, par contre», a-t-il argué.

À Bonaventure, M. Couillard a aussi assuré la population locale de son soutien indéfectible au projet de cimenterie de Port-Daniel.

«J’y tiens à ce projet, a-t-il martelé. Pas question de faire un pas de côté.»

Il a également signifié qu’il n’était pas question, si son parti forme le gouvernement à l’issue du scrutin, d’interrompre le déploiement des éoliennes dans la région.

De retour dans sa circonscription de Roberval, en fin de journée, le chef libéral a indiqué que l’un des premiers gestes que son gouvernement posera, s’il est élu, sera de demander au Vérificateur général de scruter les finances publiques. Le PLQ veut obtenir un portrait complet et mettra ensuite le pied sur l’accélérateur pour la relance, a dit M. Couillard.

«Tout ce qu’on peut faire pour relancer l’emploi, avant de présenter un budget, on va le faire. Les infrastructures (et) les mesures de crédits d’impôt qui peuvent être lancées par un bulletin d’information fiscale le seront, de façon à ce que l’économie recommence à avancer», a-t-il dit.

Le Parti libéral s’engage à rétablir l’équilibre budgétaire en 2015-2016.

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Boulerice et Crowder co-présidents de la campagne électorale de 2015

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OTTAWA – Le Nouveau Parti démocratique a choisi deux de ses députés les plus connus pour préparer la stratégie en vue des élections de 2015.

Le député de Rosemont—Petite-Patrie, Alexandre Boulerice, et sa consoeur de Nanaimo—Cowichan, en Colombie-Britannique, Jean Crowder, ont été nommés co-présidents de la campagne électorale nationale du NPD. La nouvelle a été confirmée par le chef du NPD, Thomas Mulcair, lors du conseil fédéral du parti qui s’est déroulé ce week-end, à Ottawa.

Le rôle des deux députés sera de préparer et planifier la prochaine campagne électorale du NPD, qui espère profiter de l’élan des résultats de 2011. Le parti avait alors formé l’opposition officielle pour la première fois de son histoire.

Samedi, le NPD avait annoncé la nomination d’Anne McGrath, l’ancienne chef de cabinet de Jack Layton et de Nycole Turmel, à titre de directrice générale. Elle succède à Nathan Rotman qui a quitté pour aider l’ancienne députée néo-démocrate Olivia Chow à se faire élire à la mairie de Toronto.

Mais c’est surtout lorsqu’il s’en est pris au premier ministre Stephen Harper et au chef libéral Justin Trudeau que M. Mulcair a clairement démontré que la campagne électorale fédérale était déjà en cours.

Dans son discours, dimanche, il a réitéré l’engagement de son parti envers des dossiers tels l’éducation post-secondaire et l’âge minimal requis pour toucher des prestations sur la sécurité de la vieillesse. Mais il a aussi décoché plusieurs flèches à l’endroit de son rival libéral.

«Le problème, c’est que Justin Trudeau ne saura jamais ce qu’est la classe moyenne. Il ne comprend tout simplement pas quels sont les vrais problèmes auxquels les familles doivent faire face. Il ne l’a jamais su et il ne le saura jamais», a-t-il lancé.

Les libéraux fédéraux ont tenté, sous le leadership de M. Trudeau, de courtiser l’électorat de la classe moyenne en vue du prochain scrutin, qui doit avoir lieu le 19 octobre 2015.

Il fut un temps où M. Mulcair refusait carrément de prononcer le nom de M. Trudeau. Mais le fait que le chef libéral soit devenu une cible de choix laisse croire que le NPD y voit une menace véritable aux élections de l’an prochain.

Par ailleurs, le succès des néo-démocrates à ces élections dépendra fortement de leur performance au Québec, alors que les électeurs de la province les avaient massivement appuyés en 2011 faisant élire 58 députés sur une possibilité de 75.

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Le résultat dans certaines circonscriptions pourrait faire la différence lundi

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QUÉBEC – Le soir du 7 avril, quelques votes pour un parti ou pour un autre pourront faire la différence entre la victoire ou la défaite, entre un gouvernement majoritaire ou minoritaire. Certaines circonscriptions seront particulièrement à surveiller, parce qu’elles risquent de changer de camp, d’être le théâtre de luttes très serrées, ou encore parce qu’on y trouve des candidats-vedettes qui joueront leur avenir sous nos yeux. Une chose est sûre, 125 candidats seront élus ou réélus députés à l’Assemblée nationale. Et des centaines d’autres, dans l’amertume ou la sérénité, subiront la défaite. Voyons quelles sont les luttes à surveiller:

Roberval: Le chef libéral Philippe Couillard a misé gros en choisissant de se présenter dans cette circonscription très nationaliste du Lac Saint-Jean, où il a sa résidence et où le député péquiste Denis Trottier a obtenu 5912 voix de majorité en 2012.

L’Assomption: Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, joue son avenir dans cette circonscription de Lanaudière que tente de lui ravir le Parti québécois (PQ), en y présentant une de ses vedettes, l’ex-député bloquiste Pierre Paquette, qui s’est lancé dans la mêlée en disant vouloir «casser» M. Legault, qui avait obtenu en 2012 une majorité relativement fragile de 1078 voix.

La Pinière: La forteresse libérale de la rive-sud de Montréal, qui récolte à chaque fois des majorités de plus 10 000 voix, pourrait faire l’histoire si l’ex-députée libérale devenue indépendante Fatima Houda-Pepin réussit le coup de maître de s’y faire réélire. Le Québec n’a pas élu de candidat indépendant depuis les années 60. Elle affronte un des candidats de prestige du PLQ, le Dr Gaétan Barrette, qui avait mordu la poussière en 2012, en portant la bannière de la CAQ. Le PQ n’y présente aucun candidat, pour lui barrer la route.

Saint-Jérôme: L’annonce de la candidature péquiste du magnat de la presse Pierre Karl Péladeau, brandissant un poing en l’air pour faire du Québec un pays, a eu l’effet d’une bombe à travers le pays, devenant aussitôt un des moments forts, sinon le point tournant de la campagne. La circonscription caquiste était représentée par Jacques Duchesneau (897 voix de majorité en 2012), qui a quitté la politique.

Trois-Rivières: Libéraux et péquistes se sont livrés une lutte acharnée pour conserver ou conquérir ce comté aux amours changeantes, actuellement libéral et autrefois péquiste. Le PQ y présente une de ses vedettes, l’avocat et ancien journaliste télé Alexis Deschênes, qui n’est pas de la région. Le PLQ y oppose un homme de la place, ancien président de la Chambre de commerce, Jean-Denis Girard.

Saint-François: Le député péquiste et ministre de la Santé Réjean Hébert a dû avoir des sueurs froides toute la soirée électorale de 2012, avec, au final, une très faible majorité de 65 votes, dans cet ancien fief situé en Estrie de la libérale Monique Gagnon-Tremblay.

Verdun: Le député libéral Henri-François Gautrin a mis son chef dans l’embarras en prédisant une victoire péquiste, se faisant montrer la porte par la suite. Forteresse libérale chancelante, Verdun est convoitée par le PQ. Deux candidats vedettes s’y affrontent: l’ex-président d’Investissement Québec, Jacques Daoust (PLQ), et la directrice du Théâtre du Nouveau Monde, Lorraine Pintal (PQ).

Montarville: Une lutte à trois PQ-PLQ-CAQ s’annonce dans Montarville, comté caquiste représenté par Nathalie Roy. Le PQ y présente une de ses vedettes économiques, l’ex-président de Manufacturiers et Exportateurs du Québec, Simon Prévost.

Groulx: Le départ de la députée caquiste Hélène Danault, le jour même du déclenchement des élections, a eu l’effet d’une douche froide à la CAQ. Le PQ croit y faire bonne figure en ayant recruté l’ancienne leader étudiante Martine Desjardins.

Blainville: Le député Daniel Ratthé n’est pas sur les rangs. Il avait d’abord été élu député péquiste, avant d’être expulsé du caucus, puis s’est fait caquiste à temps pour l’élection de 2012, avant d’être encore une fois expulsé de son caucus, pour finalement siéger comme indépendant. Le PQ croit pouvoir reprendre le comté, avec une de ses vedettes, l’ex-présidente de l’Ordre des infirmières, Gyslaine Desrosiers.

Sainte-Marie-Saint-Jacques: Pauline Marois ne se serait pas pointée mercredi dernier dans ce coin du centre-ville de Montréal si cette forteresse péquiste était solide. Manon Massé, de Québec solidaire (QS), s’applique à y faire un troisième gain pour le parti de gauche, après Mercier et Gouin. Elle en est à sa cinquième tentative. En 2012, elle s’était classée deuxième, derrière Daniel Breton, avec 25 pour cent du vote.

Mégantic: La cote de popularité de la première ministre Pauline Marois a commencé à grimper à la suite de la tragédie de Lac-Mégantic l’été dernier et du soutien considérable apporté par son gouvernement à la population éprouvée. Cette dernière sera-t-elle tentée de la remercier en élisant la candidate péquiste et ex-directrice de la Chambre de commerce locale, Isabelle Hallé? Pour le PQ, ce serait un gain, au détriment du PLQ.

Lévis: Un des hommes forts de François Legault, Christian Dubé, pourrait avoir de la difficulté à conserver Lévis dans le giron de la CAQ, selon les derniers sondages. Le PLQ cherche à y faire un gain.

Montmorency, Charlesbourg et Vanier-Les-Rivières: Ces trois circonscriptions caquistes ont été au cours du dernier mois l’objet d’une lutte féroce entre la CAQ et le PLQ, qui tente de reprendre le terrain perdu en 2012. S’il y a une région où le PLQ croit avoir de bonnes chances de faire des gains, c’est d’abord à Québec.

Sherbrooke: L’ancien fief de Jean Charest avait basculé dans le camp péquiste en 2012. Le PLQ compte prendre sa revanche lundi.

Laval-des-Rapides: Le PLQ cherche à ravir ce comté péquiste, représenté par l’ancien leader étudiant Léo Bureau-Blouin, en présentant un des dirigeants du parti, Saul Polo.

Argenteuil: Le PQ avait causé la surprise en mettant la main sur ce comté libéral en 2012, représenté pendant des années par David Whissell. Le PLQ veut considérer qu’il s’agissait d’un accident de parcours.

Drummond-Bois-Francs: La circonscription du centre du Québec pourrait offrir une intéressante lutte à trois PLQ-CAQ-PQ, selon les derniers sondages.

Arthabaska: Le PLQ croit avoir de bonnes chances de déloger la caquiste Sylvie Roy, dans ce comté qui a longtemps été considéré baromètre.

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Pauline Marois termine sa campagne en évoquant son avenir politique

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LA MALBAIE, Qc – Forte de l’intuition que les Québécois la reporteront au pouvoir, la chef péquiste Pauline Marois a conclu sa campagne, dimanche, dans les paysages bucoliques de sa circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.

Mme Marois a prononcé son dernier discours de la campagne devant des militants rassemblés dans un bar de La Malbaie, qu’elle a rassurés quant à son avenir politique personnel.

«Je suis votre députée depuis sept ans bientôt et j’ai l’intention d’être là encore pour les sept prochaines années», a-t-elle lancé en provoquant cris et applaudissements.

Lors d’un point de presse précédent à Baie-Saint-Paul, Mme Marois, qui a eu 65 ans le mois dernier, avait cependant laissé un flou quant à la possibilité qu’elle écourte son prochain mandat, que son parti réussisse ou non à former le prochain gouvernement.

«Dans la vie, on prend les choses au fur et à mesure qu’elles arrivent mais il y a une chose cependant, c’est que moi demain je veux que nous obtenions la confiance des Québécois, je le leur demande très sincèrement», a-t-elle dit.

Profitant d’une belle journée ensoleillée, dimanche, Mme Marois a sillonné sa circonscription à travers les montagnes encore enneigées, en bordure du fleuve encore sous l’emprise des glaces par endroits.

Partie en campagne en tête dans les sondages, Mme Marois a semblé incapable de freiner sa dégringolade dans les intentions de vote, terminant en deuxième place derrière les libéraux, alors que son objectif était de former un gouvernement majoritaire.

Malgré cela, la chef péquiste est apparue confiante de pouvoir déjouer les analyses qui la placent, au mieux, à la tête d’un gouvernement minoritaire, ou pire, dans l’opposition.

«Je veux avoir l’appui des Québécois et vous savez l’intuition féminine ça joue un peu parfois, a-t-elle dit. Je suis très confiante pour demain soir.»

Alors que le mot majoritaire était disparu de ses déclarations depuis la publication samedi d’un sondage qui situe le Parti québécois (PQ) en deuxième place dans les intentions de vote, Mme Marois a dissipé cette ambiguïté.

«Je n’ai mis la croix sur rien, a-t-elle dit. Je souhaite que nous obtenions une majorité de la part des Québécois.»

Aucune alliance avec la Coalition avenir Québec (CAQ) n’est actuellement dans les cartons du PQ, a indiqué Mme Marois, sans toutefois exclure cette hypothèse qui permettrait au PQ de former une majorité à l’Assemblée nationale.

«Actuellement non, a-t-elle dit. Non, actuellement je veux obtenir la confiance des Québécois. Je leur demande de nous faire confiance.»

Au lendemain d’un appel aux électeurs francophones de la CAQ et de Québec solidaire pour qu’ils bloquent l’élection du Parti libéral du Québec en votant pour le PQ, Mme Marois a vanté les politiques sociales de son gouvernement qui pourraient plaire à un électorat de gauche.

«Je pense à toutes nos politiques familiales, je pense à toute l’aide qu’on apporte aux organismes communautaires, (…) les soins de fin de vie, la loi mourir dans la dignité c’est nous qui l’avons mise de l’avant alors nous avons un projet au plan social à offrir aux Québécois et à cet égard nous allons très loin, a-t-elle dit. Dans le fond nous réalisons bien des projets que propose Québec solidaire.»

À Baie-Saint-Paul, Mme Marois était accompagnée par son mari Claude Blanchet, qui est passé rapidement devant les journalistes sans s’arrêter malgré une sollicitation.

M. Blanchet, dont le nom a fait surface dans un reportage durant la campagne relativement à des allégations de financement politique illégal, n’a pas été aperçu lors de l’étape suivante à La Malbaie.

À Québec, lors de son premier arrêt de la journée, dimanche, Mme Marois a fouetté l’ardeur de ses militants, en les invitant à tout mettre en oeuvre pour faire sortir le vote lundi.

Dans un bref discours de motivation dans le local électoral de la circonscription de Jean-Talon, devant des bénévoles, Mme Marois a soutenu qu’elle dispose d’informations indiquant que la victoire est encore possible

Dans ce château-fort libéral, Mme Marois a voulu faire vibrer leur fibre militante.

«Dans les autres formations politiques, de façon générale, il n’y a pas beaucoup de militantisme, a-t-elle dit. On y est pour toutes sortes de raisons. C’est correct, je ne les critique pas mais le militantisme qu’on connaît au Parti québécois, qui est motivé par notre engagement pour le Québec, fait en sorte qu’on est prêt à mettre plus de temps.»

Comme samedi, Mme Marois a répété que rien n’est encore joué et qu’il est encore possible pour le PQ de former le prochain gouvernement.

«Mon petit doigt me dit que lundi soir, on va être très heureux, a-t-elle dit. Et un petit peu plus que mon petit doigt: un certain nombre d’informations me disent que lundi soir on va élire un gouvernement du Parti québécois.»

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Legault heureux d’avoir pu contrer la «campagne de peur de Couillard

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CHAMBLY, Qc – Rien n’était moins certain que l’«anticampagne» de François Legault porterait ses fruits. La caravane de la Coalition avenir Québec aurait pu dérailler à force de sillonner les routes du Québec sans proposer des «cadeaux électoraux», a signalé le chef caquiste.

«C’est vrai qu’il y a eu des moments difficiles au début. Ça a failli être une élection référendaire», a suggéré M. Legault en conférence de presse dans le Vieux-Montréal dimanche matin, en cette dernière journée de la campagne.

La fracassante entrée en scène de Pierre Karl Péladeau aurait pu sceller le sort de la CAQ, puisque le désormais célèbre poing levé du candidat-vedette du Parti québécois a fourni des munitions au chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard.

«C’était un cadeau du ciel pour Philippe Couillard. Il est tombé là-dessus comme la misère sur le pauvre monde (…) et je ne pense pas qu’il y avait rien à faire contre cette campagne de peur», a-t-il analysé.

François Legault estime qu’en persistant et en insistant, il a su renverser la vapeur au cours des derniers jours. Selon lui, les Québécois ont enfin pu entendre parler des «vrais enjeux», puisque le spectre référendaire n’était plus à l’avant-scène.

Est-ce trop peu, trop tard? «Moi, je pense qu’on va être correct pour gagner demain», a-t-il tranché.

Le chef caquiste, dont le parti n’a cessé de progresser dans les sondages — surtout depuis sa performance au second débat des chefs — s’est dit fier d’avoir pris «le beau risque» de dire la vérité à la population tout au long de la campagne électorale.

Il juge que cette stratégie lui sera profitable et a confiance que les Québécois auront le «courage» de se sortir du traditionnel paradigme souverainiste-fédéraliste.

À son avis, l’angoisse référendaire n’est plus un facteur prépondérant dans le processus de prise de décision des électeurs.

Et il ne suffit plus de faire «des campagnes de peur» en se positionnant contre la tenue d’un référendum comme l’a fait Philippe Couillard afin d’obtenir la faveur de l’électorat, a plaidé le chef caquiste.

«Il faut aussi proposer un plan économique, a-t-il lancé. Pendant neuf ans, au Québec, on a eu un gouvernement libéral qui était contre le référendum. Ça a augmenté la dette de 50 pour cent, ça a augmenté l’écart de richesse, ils ont inventé des nouvelles taxes comme la taxe santé.»

Il a plus tard raillé, en anglais, que le seul emploi créé par son rival libéral était celui du docteur Arthur Porter, lequel aura véritablement été l’un des talons d’Achille de M. Couillard depuis le tout début de la campagne électorale.

Le chef de la CAQ était visiblement d’humeur narquoise au moment de dresser le bilan de son «anticampagne».

À quelques heures de l’ouverture des bureaux de vote, il a multiplié les répliques humoristiques et servi quelques jabs bien sentis à ses adversaires péquiste et libéral.

Mais ce n’était rien comparativement au traitement qui attendait «Joe Dette», cette mascotte qui traîne le «boulet» de la dette et qui s’est invitée dans la campagne à quelques reprises afin de sensibiliser la population à ce problème qui plombe les finances publiques du Québec.

La pauvre mascotte ne s’attendait pas à se faire ainsi apostropher.

En sortant de son autocar, François Legault s’est dirigé vers «Joe Dette» et lui a demandé: «Demain, il y a un vote important. Vous avez étudié les quatre plateformes. Vous donnez votre vote à qui?».

«Joe Dette est neutre», a répliqué l’un des porte-parole de la mascotte, ce qui a fait bondir le leader de la CAQ.

«Ah, ben là, Joe Dette, ça vaut rien. Bouuuuh! Bouuuuh! Joe Dette fait de la petite politique! Mauvais! On veut rien savoir de Joe Dette», a lancé François Legault d’un ton moqueur, qui a laissé la mascotte — et ses porte-parole — pantois.

L’entourage du chef a assuré que cette fronde n’avait pas été scénarisée entre deux arrêts dans l’autocar.

«On a un chef spontané», s’est-on réjoui.

Campagne en région

Si la caravane libérale a pris la voie des airs pour entreprendre en cette dernière journée un blitz de circonscriptions plus éloignées, avec des arrêts à Bonaventure, Sept-Îles et Val-d’Or, celle de François Legault est demeurée sur les routes du «450».

Les circonscriptions des couronnes nord et sud de Montréal et de Québec avaient été payantes pour la CAQ lors du dernier scrutin, et les autocars caquistes ont mis le cap sur bon nombre d’entre elles au cours de la campagne.

«C’est plate un peu (…) mais c’est l’une des premières choses qu’on m’a expliquées en politique: ceux qui sont pour, on ne s’en occupe pas, ceux qui sont contre, on ne s’en occupe pas, et on travaille sur les indécis», a-t-il lancé lorsqu’on lui a fait remarquer qu’il avait négligé de faire un saut dans certaines régions de la province.

François Legault doit exercer son droit de vote en matinée, lundi, dans la circonscription de L’Assomption.

Il prendra ensuite part à un dîner public avant de se retirer pendant quelques heures pour passer un peu de temps avec sa famille.

Le chef caquiste suivra le déroulement de la soirée électorale dans une salle privée du centre de formation professionnelle des Riverains de Repentigny, où ses militants ont également rendez-vous.

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Un organisme québécois a besoin d’aide pour une mission médicale en Éthiopie

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MONTRÉAL – L’organisme «Sainte-Justine au Coeur du monde» a besoin de fonds pour effectuer un voyage humanitaire en Éthiopie.

Une soirée bénéfice se tiendra notamment dimanche soir à Montréal.

Fondée en 2005 par le cardiologue pédiatre Joaquim Miró et la chirurgienne cardiaque pédiatrique Nancy Poirier, Sainte-Justine au Coeur du monde a pour but de réaliser des missions en cardiologie pédiatrique avec des médecins et des spécialistes paramédicaux qui se rendent à l’étranger pour opérer des enfants malades.

À ce jour, 10 missions ont permis de traiter au-delà de 580 patients atteints de malformations cardiaques.

Une équipe composée de 30 spécialistes se dirigera dans les prochains jours en Éthiopie, à Addis Abeba, dans le cadre d’un projet de quatre ans. Le Heart Center de la capitale éthiopienne, nouveau centre de cardiologie, a des besoins criants, étant le seul à offrir de la chirurgie et du cathétérisme cardiaque dans ce pays de 90 millions d’habitants.

Le porte-parole de «Sainte-Justine au Coeur du monde» est le chanteur Étienne Drapeau, reconnu pour ses nombreuses implications humanitaires et sociales auprès des enfants.

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Chantal Hébert Demain

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PolitiqueLe Parti québécois

Le Québec a connu beaucoup de déchirements depuis deux ans. Il y a eu le long printemps érable et, depuis l’automne, le débat mouvementé suscité par le projet de charte des valeurs du Parti québécois. Tout cela avec, en toile de fond, des histoires de corruption et de collusion à répétition qui ont miné la confiance de la population à l’égard des élus et des institutions.

Pas surprenant, dans les circonstances, qu’autant d’électeurs aient eu le réflexe de prendre leurs jambes à leur cou devant la perspective qu’un gouvernement majoritaire péquiste relance le débat sur la question nationale. Surtout que le projet de pays ne suscite pas, dans l’état actuel des choses, l’adhésion d’une majorité de Québécois.

Pas étonnant non plus que, malgré l’appui d’une majorité au concept d’une charte de la laïcité, le projet n’ait pas eu l’effet mobilisateur espéré par les stratèges du PQ. Contre l’espoir d’une plage de paix sociale, les affrontements que laisse présager la volonté du gouvernement sortant de ne pas changer une virgule aux articles les plus controversés de la charte n’ont souvent pas fait le poids.

En rétrospective, Pauline Marois aurait fait davantage de millage électoral avec la charte si elle s’était présentée à l’électorat avec un projet rassembleur, adopté à l’unanimité de l’Assemblée nationale, avant le déclenchement de la campagne.

(Un parti moins pressé de se mettre en piste pour une majorité aurait également pris le temps de faire voter son populaire projet de loi sur les soins de fin de vie.)

Le coup de coeur québécois pour le NPD de Jack Layton en 2011 avait démontré combien une campagne consensuelle pouvait être infiniment plus porteuse de votes qu’une campagne négative.

Le Parti libéral du Québec

La soif d’un répit sur le front de la paix sociale contribuera-t-elle à l’élection d’un gouvernement majoritaire libéral demain ? C’est possible, mais le PLQ — après seulement 18 mois de purgatoire dans l’opposition — aurait mieux servi l’électorat et sa propre cause en affichant des signes plus tangibles de sa volonté de s’attaquer à la culture éthique qui lui a valu de se retrouver sous la loupe des journalistes d’enquête et de l’UPAC.

Si Philippe Couillard gagne les élections demain, ce sera, pour l’essentiel parce qu’il aura fini par représenter, aux yeux de suffisamment d’électeurs, un moindre mal par rapport à sa principale rivale.

Mais si le PLQ devait manquer le rendez-vous d’un gouvernement majoritaire, son retour aux affaires pourrait être mouvementé et, éventuellement, de courte durée. L’ancien premier ministre Paul Martin peut témoigner de la difficulté de garder à flot un gouvernement minoritaire sur fond de commission d’enquête et d’allégations sur l’intégrité du parti au pouvoir.

La Coalition avenir Québec

Les sondages s’entendent pour désigner la CAQ comme le seul parti qui aurait du vent dans le dos en ce dernier weekend de campagne. Ce revirement tardif de la tendance ne se traduira pas nécessairement en gains pour la formation de François Legault demain, mais elle pourrait donner un nouveau souffle à ses perspectives d’avenir en politique.

Après avoir perdu les élections de 2004 aux libéraux de Paul Martin, Stephen Harper avait passé un été à broyer du noir. Il avait été tenté de baisser les bras et de démissionner plutôt que de diriger l’opposition à la Chambre des Communes devant un gouvernement minoritaire.

À la faveur du ressac provoqué par les témoignages entendus à la commission Gomery au sujet du programme des commandites, le chef conservateur fédéral devenait premier ministre 19 mois plus tard.

Il y a des défaites qui ont parfois un avant-goût de victoire à venir. L’élection d’un gouvernement minoritaire (libéral ou péquiste) demain pourrait être porteur de lendemains plus chantants pour la CAQ et son chef.

Québec solidaire

Aucun sondage ne permet de croire qu’on assistera demain à la multiplication des pains chez Québec solidaire. Mais dans la foulée du recrutement de Pierre Karl Péladeau par Pauline Marois et de la valse-hésitation de la chef péquiste au sujet d’un éventuel référendum, la formation de Françoise David fait figure de valeur refuge pour un plus grand nombre d’électeurs progressistes et/ou souverainistes qu’au déclenchement de la campagne.

Quel que soit le résultat pour le Parti québécois du vote de demain, il aura fort à faire pour retrouver une certaine cohérence au terme d’une campagne traumatisante pour son option.

Dans la mesure où ses efforts pour terrasser la CAQ n’ont pas porté tous les fruits escomptés, personne ne peut exclure que le PQ continue à se déporter vers la droite et à laisser davantage de terrain progressiste à QS.

Bon vote ! On se reparle de tout cela mardi.

* * *

À propos de Chantal Hébert

Chantal Hébert est chroniqueuse politique au Toronto Star depuis 1999. Elle signe également une chronique dans le magazine L’actualité et commente la politique à la radio (C’est pas trop tôt sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première) et à la télévision (Les coulisses du pouvoir à RDI / ICI Radio-Canada Télé et At Issue à CBC). On peut la suivre sur Twitter : @ChantalHbert.

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Marche à Montréal pour les victimes d’abus sexuels dans leur enfance

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MONTRÉAL – Dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d’actes criminels, deux organismes qui viennent en aide aux hommes ayant été abusés sexuellement dans leur enfance tiennent une marche dimanche à Montréal.

Symboliquement, le départ de la marche s’effectuera au Palais de justice de Montréal, à midi.

Dans un contexte où une femme sur 3 et un homme sur 6 seront victimes d’agression sexuelle au cours de leur vie, les organismes CRIPHASE et SHASE soulignent que la manifestation est celle de tous les citoyens, sans distinction de genre, d’orientation sexuelle ou d’âge.

Les deux organismes exigent notamment l’accessibilité à des soins rapides pour les victimes afin de circonscrire l’ampleur des séquelles psychologiques et physiologiques. La question du respect des droits des victimes est aussi prioritaire.

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Blog de lachaineaupied - Zinedine

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Campagne électorale le Collectif pour un Québec sans pauvreté est déçu

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QUÉBEC – Le Collectif pour un Québec sans pauvreté dresse un bilan inquiétant de la campagne électorale qui se termine dimanche.

Selon le porte-parole de l’organisme, Serge Petitclerc, le manque de vision exprimé par la majorité des partis politiques en matière de lutte à la pauvreté laisse croire que les pauvres sont des «citoyens de seconde classe».

M. Petitclerc souhaite que la réflexion des candidats va plus loin que le discours de leur formation politique, sinon la situation est, selon lui, «assez décourageante».

Serge Petitclerc estime qu’à l’exception de Québec solidaire, les partis ne proposent aucune stratégie cohérente et significative qui permettrait au Québec de tendre vers une société sans pauvreté et égalitaire.

Il déplore que l’équilibre des finances publiques soit le prétexte utilisé pour éluder le sujet de la lutte à la pauvreté ou pour éviter de s’y engager. Il qualifie de «non-sens» le fait que les partis soutiennent qu’il faille d’abord créer la richesse avant de la partager.

Serge Petitclerc affirme que la richesse existe déjà au Québec, mais qu’elle s’accumule «dans les poches» d’un petit nombre de personnes et d’entreprises qui devraient contribuer davantage.

Il souligne par ailleurs que d’importantes économies sont rattachées à la lutte à la pauvreté.

Serge Petitclerc rappelle que le prochain gouvernement devra travailler à l’élaboration et à l’adoption du prochain plan d’action en matière de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale. Il assure que le Collectif sera là pour exiger que les élus qui siègeront à l’Assemblée nationale fassent leurs devoirs.

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Lanaudière mort suspecte d’un homme connu pour sa consommation de drogue

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REPENTIGNY, Qc – Le Service de police de Repentigny enquête sur la mort suspecte d’un homme de 39 ans, survenue samedi après-midi, à Charlemagne, dans Lanaudière.

L’individu, connu pour sa consommation de stupéfiants, a été trouvé sans vie dans une chambre d’un logement de la rue Plourde.

Au moins deux autres personnes se trouvaient dans l’appartement à l’arrivée des policiers.

Aucune trace de violence apparente n’a été constatée sur le corps de la victime. Une autopsie sera pratiquée afin de déterminer la cause du décès.

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Dernier jour de la campagne électorale québécoise l’heure est au bilan

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MONTRÉAL – En cette dernière journée de la campagne électorale québécoise, l’heure est au bilan.

Les chefs de partis effectuent dimanche un dernier blitz, avant le vote de lundi.

La leader péquiste Pauline Marois entamera sa journée à Québec, pour ensuite se diriger dans sa circonscription de Charlevoix.

Son adversaire libéral Philippe Couillard, le favori des récents sondages, fera des escales rapides en Gaspésie, sur la Côte-Nord et en Abitibi, pour ensuite aller dans la circonscription de Roberval où il se présente.

Le chef caquiste François Legault dressera son bilan à Montréal avant de prendre des bains de foule à Saint-Jean-sur-Richelieu et Chambly, en Montérégie, puis à Terrebonne, dans Lanaudière.

Françoise David de Québec solidaire fera aussi son bilan de campagne à Montréal, en compagnie d’Amir Khadir.

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Top 5 Le dragon heureux

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puy du fou

Le dimanche, on revient sur toute l’actualité touristique de la semaine dans un top 5.

5 – La commune française qui refuse de passer à l’heure d’été

La commune de Molène qui se trouve au large de Brest (Finistère) refuse de passer à l’heure d’été. Les habitants ont décidé de vivre à l’heure solaire, soit deux heures de moins qu’en France. Les touristes doivent bien sûr se méfier car les horaires des bateaux qui relient le continent sont bien à l’heure d’été.

4 – Un dragon au zoo

Le zoo de Thoiry accueille un dragon de Komodo. Appelé Arang, il tiendra compagnie à Potovra, une femelle de 7 ans. «L’objectif n’est pas qu’ils se reproduisent», explique Paul de La Panouse, fondateur du zoo de Thoiry, à Direct Matin. 

3 – Le Puy du Fou, 2e parc à thèmes le plus visité de France

Avec 1,74 million de visiteurs en 2013, le Puy du Fou est devenu le deuxième parc à thèmes le plus visité de France, loin derrière Disneyland Paris. Le parc Astérix a attiré 1,62 million de visiteurs l’an dernier et le Futuroscope 1,46 million. Disneyland Paris avec 14,9 millions de touristes est largement en tête.

2 – La carte qui traduit un mot en 30 langues européennes

Le principe du site http://www.ukdataexplorer.com/ est simple : choisissez un mot en anglais, vous le tapez en anglais dans la barre de recherche du site et vous voyez s’afficher la traduction pour les 30 langues parlées en Europe. Vous allez découvrir que « bonjour » se traduit « bok » en Croatie ou encore que « chien » se dit « madra » en Irlande.

1 – Quels sont les pays où l’on est le plus heureux ?

Jetpac City Guides a classé les 122 pays les plus heureux au monde. Pour calculer, ils ont utilisé une méthode assez originale : ils ont traité plus de 100 millions de photos Instagram et compté le nombre de sourires sur les visages des citoyens. Le Brésil arrive en tête, devant le Nicaragua et le Honduras. En 2012, on avait rapporté les 10 pays les plus heureux selon la New Economics. A l’époque, c’était le Costa Rica qui était arrivé en tête.

[Photo]

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Blog de voyageaveccyril - Darwin de lévolution au concombre de mer

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Blog de voyageaveccyril - Darwin : de l'évolution au concombre de mer
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Origine de la viande un premier jugement est annulé et le dossier est rouvert

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WASHINGTON – Un tribunal américain qui, il y a quelques jours seulement, avait maintenu une décision permettant le maintien de l’étiquetage de la viande en fonction du pays d’origine, vient d’annoncer qu’il rouvrira le dossier.

Une cour d’appel du district de Columbia a fait savoir vendredi qu’elle cassait son jugement du 28 mars qui rejetait la demande d’une injonction contre les règles d’étiquetage. Le tribunal a plutôt dit qu’il entendra de nouveau la cause le 19 mai, en présence de tous les juges de la cour.

L’injonction est réclamée par divers groupes, dont l’American Meat Institute et l’Association canadienne des éleveurs de bovins, qui ont intenté une poursuite contre le département américain de l’Agriculture.

Selon les groupes, les règles vont au-delà de ce que visaient les législateurs, et violent le Premier amendement garantissant le droit à la liberté d’expression.

Les règles sur l’étiquetage sur le pays d’origine sont entrées en vigueur l’an dernier et exigent que les steaks, côtes levées et autres pièces de viande emballées affichent le pays d’origine.

La cour a demandé que les deux parties déposent des documents en lien avec la question du Premier amendement.

«Il s’agit d’un développement très inhabituel», a mentionné samedi Janet Riley, de l’American Meat Institute. «Selon nos avocats, cela ne se produit qu’une fois à toutes les quelques années.»

Dans le jugement du 28 mars, le juge Stephen Williams a écrit que l’étiquetage était une intrusion «minimale» des droits de l’industrie de la viande en lien avec le Premier amendement.

La décision comporte cependant un ajout précisant que des «juges raisonnables» pourraient interpréter différemment la question de la liberté d’expression, et a donc suggéré que l’ensemble de la cour réexamine le dossier.

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Halifax souligne l’anniversaire de la mort de la jeune Rehtaeh Parsons

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HALIFAX – Le père de Rehtaeh Parsons affirme qu’il y a eu des changements positifs dans l’année qui s’est écoulée depuis la mort de sa fille, mais que davantage de gestes doivent être posés pour modifier le traitement des victimes d’agression sexuelle à l’intérieur du système judiciaire.

Selon Glen Canning, l’histoire de Rehtaeh a déclenché une conversation globale sur la cyber-intimidation et l’agression sexuelle en plus d’entraîner des changements sociétaux, y compris la loi néo-écossaise sur la cyber-sécurité, qui permet aux gens d’essayer de retreindre la cyber-intimidation et d’entamer des poursuites lorsqu’un tel geste est posé.

Mais dans l’année à venir, la conversation doit emprunter une nouvelle direction, estime M. Canning.

Celui-ci croit qu’il est désormais nécessaire d’agir contre l’agression sexuelle de la même façon dont a été ciblée la cyber-intimidation.

Malgré la pluie, des dizaines de gens se sont réunis dans le quartier de Cole Harbour, à Halifax, samedi, pour saluer la mémoire de Rehtaeh, deux jours avant le premier anniversaire de sa mort.

Pour M. Canning, Rehtaeh a senti dès le début qu’elle était traitée par la police comme faisant partie du crime, et non pas comme une victime.

«Les victimes devraient sentir qu’elles peuvent se manifester dans un environnement sécuritaire, où on les croira, et qu’elles peuvent avoir confiance au système», poursuit M. Canning, ajoutant que la police devait être mieux formée pour traiter les cas d’agression sexuelle.

Rehtaeh Parsons était âgée de 17 ans lorsqu’elle a été débranchée des appareils qui la maintenaient artificiellement en vie à la suite de sa tentative de suicide, en avril 2013. La famille affirme que l’adolescente était torturée après qu’une photo numérique d’elle étant victime présumée d’une agression sexuelle, en novembre 2011, eut été distribuée dans l’entourage de son école.

Deux adolescents sont accusés de distribution de pornographie juvénile en lien avec cette affaire, et l’un d’eux est également accusé de fabrication de pornographie juvénile.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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