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Raymond Gravel le résistant

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Raymond Gravel (Photo: Ian Barrett/La presse canadienne)

Photo: Ian Barrett/La Presse Canadienne

PolitiqueJe venais de quitter Rome pour la quatorzième fois quand j’ai appris la mort de l’abbé Raymond Gravel. Rome qui en avait fait un messager de Dieu ; Rome à qui il aimait bien rappeler comment vivent vraiment les hommes. Raymond Gravel appartenait à la seule vraie catégorie de croyants : ceux qui doutent.

J’essaie de comprendre pourquoi j’ai pleuré. Je ne le connaissais même pas.

De ce qu’il était, je n’avais qu’une connaissance médiatisée, probablement fausse. Peut-être avait-il réussi à attirer vers lui l’affection et le respect envieux que l’on tend à porter à ceux qui résistent. Existe-t-il un qualificatif plus juste que « résistant » pour qualifier celui qui, éblouissant d’honnêteté et de candeur, avait réussi à faire sa place dans mon église construite sur tant de mensonges et siéger dans leur parlement où flotte le remugle tenace du cynisme ? Mais si tu crois tant à la liberté, que fais-tu donc dans ces galères, mon frère ? Car c’est comme ça que je l’appelais en pensée chaque fois qu’il nous rappelait, par l’ardeur de sa foi et de son espérance que nous sommes tous dans le même bateau.

Mais ce n’est pas pour ça que j’ai pleuré.

Aux oreilles romaines, Raymond Gravel parlait trop. Ceux qui le connaissaient et cherchaient son réconfort savent qu’il écoutait avant tout. Rares sont ces hommes qui ont si clairement présenté le dilemme spirituel et moral dans lequel chacun de nous s’est un jour retrouvé. Rares sont ceux qui, comme lui, ont réussi à me ramener à l’occasion vers une église qui, il me semblait, n’avait jamais eu rien à me dire. « Pourquoi tu vas toujours à l’église catholique, après tout ce qu’ils ont fait au homosexuels ? » m’avait demandé un jour l’écrivaine Perrine Leblanc, perspicace. L’apostolat de Raymond Gravel pourrait peut-être tenir lieu de réponse. Dans l’église de l’abbé Gravel, les portes n’étaient pas dotées de serrures.

Je pense que j’ai pleuré parce que je ne lui ai jamais parlé.

* * *

Eric Dupont est écrivain, professeur et chroniqueur pour L’actualité. Il a publié quatre romans aux éditions Marchand de feuilles dont La Fiancée américaine en 2012. 

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Jour 4 Vuelo

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Aujourd hui c’est le départ pour la péninsule du Yucatan. C’est la partie Est du Mexique. Nous faisons vite nos valises et nous quittons notre appartement dès le matin pour aller à l’
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Bali Lîle des dieux Du 27 juillet au 13 aout

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Bali, l'île des dieuxSitué au coeur de l'océan
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Le pouvoir des photos et la versatilité du public

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Photo © George Strock / The LIFE Picture Collection / Getty Images

Photo © George Strock / The LIFE Picture Collection / Getty Images

En septembre 1943, aux États-Unis, le magazine LIFE a consacré une page entière à la photo de trois soldats américains à demi enterrés dans le sable de la plage de Buna, en Papouasie–Nouvelle-Guinée. Ce cliché a eu un écho considérable auprès de la population, qui découvrait, pour la première fois, une image de troupes américaines décédées. Il a fallu pour cela la persévérance d’un jeune journaliste, Cal Whipple, confronté aux censeurs militaires, pour que les Américains ouvrent les yeux sur cette guerre lointaine dont ils s’étaient peu à peu désintéressés. L’éditorial accompagnant la photo était édifiant.

Fouineur« Pourquoi publier cette photo de trois garçons américains gisant sur un rivage étranger ? Pour blesser les gens ? Pour être morbide ? Ce ne sont pas les vraies raisons. La raison est que les mots ne suffisent jamais. L’œil voit. L’esprit sait. Le cœur ressent. »

Ben Cosgrove, rédacteur en chef de LIFE.com, raconte la petite histoire derrière la publication de ce cliché poignant de George Strock dans « The Photo That Won World War II : “Dead Americans at Buna Beach” ». S’il fut une époque où, comme le laisse entendre l’article, des photos ont pu aider à sensibiliser les âmes pour influencer l’issue d’un conflit – le travail de Nick Ut et Eddie Adams durant la guerre du Viêt Nam en est un autre exemple –, celle-ci semble révolue.

En 1991, Kenneth Jarecke a lui aussi voulu changer la manière dont les Américains voyaient un conflit, en l’occurrence la guerre du Golfe. Mais les médias de l’époque lui ont fait essuyer refus après refus, explique The Atlantic. Son cliché, il est vrai, était d’une violence autrement plus explicite, à la fois humanisante et déshumanisante. Il s’agit du portrait d’un soldat irakien, mort en tentant de se hisser hors de son camion. Les flammes qui ont envahi son véhicule ont transformé son squelette en une statue de cendres et d’os noircis. Ceux qui le souhaitent peuvent visionner cette image en cliquant ici.

Toute photo crue n’est pas nécessairement bonne à publier. « Parfois, cependant, omettre une image revient à protéger le public du désordre et de l’imprécision de la guerre, rendant ainsi sa couverture incomplète, et même trompeuse », selon Torie Rose DeGhett. « Dans le cas du soldat irakien carbonisé, la photo terrible et hypnotisante ne correspondait pas au mythe populaire qui décrivait la guerre du Golfe comme une “guerre de jeu vidéo” – un conflit rendu humain grâce aux bombardements de précision et aux appareils de vision nocturne. En décidant de ne pas la publier, le magazine Time et l’Associated Press ont refusé au public l’opportunité de faire face à cet ennemi et de réfléchir à ses derniers moments atroces. »

Comme l’a noté David Carr dans le New York Times, en 2003, la photographie de guerre a « la capacité non seulement d’offenser celui ou celle qui la visionne, mais aussi de l’impliquer ».

À l’ère de Facebook et de Twitter, les photos et montages chocs jouent souvent le rôle de bougie d’allumage pour conscientiser les esprits. Mais, la majeure partie du temps, ces phénomènes viraux – auxquels Le fouineur a succombé ici et ici – peinent à se concrétiser en actions véritables. Il en va de même pour les chroniques d’opinion et les campagnes à base de mots-clics. Où est passé #BringBackOurGirls et l’émotion suscitée par l’enlèvement des adolescentes nigérianes par Boko Haram ? Et qu’est-il advenu de Kony 2012 ?

C’est l’objet du billet de Lauren Wolfe « S’indigner, retweeter, oublier », sur le site de Slate.

« Dans l’économie de l’attention, que se passe-t-il pour que les gens manquent tant de place (et d’envie) pour faire preuve d’une empathie continue ? […] À l’évidence, les médias ont une part de responsabilité : l’espace est rationné dans les journaux, les magazines, et au sommaire du journal télévisé – et même dans l’illimité d’Internet, les journalistes courent toujours derrière l’actualité. Mais pour comprendre pourquoi les gens s’enflamment pour un sujet et l’oublient la minute d’après, une telle explication est incomplète », a-t-elle écrit.

Après avoir tenté de comprendre ce qui fait le succès d’une cause, ce qui permet à certains sujets de faire l’actualité internationale et ce qui explique pourquoi l’attention est si difficile à soutenir, la journaliste y est allée de quelques conclusions.

« Le public occidental repousse inconsciemment les mauvaises nouvelles afin de pouvoir vivre paisiblement sa vie. Dès lors, le bon journalisme, et le bon militantisme, c’est faire en sorte que les gens voient – et ne cessent de voir – qu’aucune existence n’est isolée. »

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Un Montréalais est accusé de fraude après avoir tenté de déposer des chèques

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LETHBRIDGE, Alta. – Un Montréalais est sous le coup de plusieurs accusations liées à la fraude après avoir tenté d’encaisser deux chèques aux montants important dans une banque du sud de l’Alberta.

Selon la police de Lethbridge, un caissier a refusé de déposer les chèques dans un compte ouvert la veille par Idriss Tetangmo, âgé de 20 ans. Les autorités ont été contactées et l’accusé a été retrouvé plus tard dans un hôtel.

Des enquêteurs ont mis la main sur plusieurs téléphones cellulaires, des faux papiers et de la documentation financière publiée par les banques où des comptes avaient été ouverts.

Au dire de la police, d’autres fraudes auraient été commises ailleurs dans la province.

Tetangmo est sous le coup de 43 accusations de possession de faux documents et autres crimes.

Il est toujours détenu et doit revenir en cour ce mercredi.

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Nos champions à l’international Velan

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velan

Photos : Velan

L’histoire est de celle qu’on aime raconter quand on veut illustrer la contribution des immigrants au développement économique et à l’enrichissement de leur société d’accueil.
Blogue Economie

1948. La Tchécoslovaquie bascule dans le camp soviétique. Le Parti communiste prend le contrôle, élimine ses opposants et nationalise toutes les entreprises privées de plus de 50 employés.

En 1949, Karel Velan, un diplômé en génie mécanique, quitte la Tchécoslovaquie pour Montréal. Il fondera l’année suivante Velan inc., qui deviendra un chef de fil mondial dans le domaine de la robinetterie industrielle.

Velan fabrique des appareils utilisés dans des raffineries et des champs pétrolifères et gaziers, ou alors, dans plus de 350 centrales nucléaires et 950 navires de la marine américaine ou des pays de l’OTAN.

En 1950, le premier sous-marin nucléaire américain, le USS Nautilus, contenait des pièces provenant de l’entreprise montréalaise, comme ce sera le cas pour le tout dernier porte-avions américain, le USS Gerald R. Ford, qui entrera en fonction en 2017.

Une entreprise si spécialisée a le marché mondial inscrit dans son ADN. Elle a ouvert sa première usine au Royaume-Uni en 1954 et sa première installation américaine à Plattsburgh, en 1956. Aujourd’hui, Velan emploie plus de 2 000 employés à ses 17 installations de fabrication, lesquelles sont situées dans neuf pays. Ses revenus étaient de 489 millions de dollars l’an dernier.

En plus du siège social dans l’arrondissement Saint-Laurent, Velan a trois usines à Montréal et une autre à Granby. En tout, 900 personnes travaillent à ses bureaux et usines du Québec.

L’entreprise est cotée en Bourse depuis 1996, mais elle est peu connue du grand public. Elle ne vend pas de robinets de salle de bain à Pierre Duhamel, mais des robinets à soupape à des entreprises comme Esso, Dow, Enbridge ou Samsung ! Le fait que l’entreprise appartienne à 70 % à la famille Velan et que le titre soit peu transigé en Bourse n’aide pas à la faire connaître.

Les affaires sont au ralenti depuis quelque temps. Les ventes ont baissé de 22 % au premier trimestre, comparativement à la même période l’année précédente. Une gestion serrée a néanmoins permis de hausser la rentabilité. Autre bonne nouvelle : le carnet de commandes est en légère hausse.

Le marché asiatique est le plus prometteur, et l’entreprise espère faire doubler de 11 % à plus de 20 % d’ici cinq à dix ans la proportion des ventes qui proviennent de ce continent. Pour ce faire, elle mise beaucoup sur ses trois usines en Corée du Sud, sa nouvelle installation de fabrication en Inde ainsi que son usine chinoise.

Karel Velan, âgé aujourd’hui de 96 ans, préside toujours le conseil d’administration de l’entreprise, aujourd’hui dirigée par son fils, Tom Velan. Un autre fils, Ivan Velan, agit à titre de vice-président exécutif, et la troisième génération de la famille est déjà présente dans l’entreprise.

* * *

À propos de Pierre Duhamel

Journaliste depuis plus de 30 ans, Pierre Duhamel observe de près et commente l’actualité économique depuis 1986. Il a été rédacteur en chef et/ou éditeur de plusieurs publications, dont des magazines (Commerce, Affaires Plus, Montréal Centre-Ville) et des journaux spécialisés (Finance & Investissement, Investment Executive). Conférencier recherché, Pierre Duhamel a aussi commenté l’actualité économique sur les ondes du canal Argent, de LCN et de TVA. On peut le trouver sur Facebook et Twitter : @duhamelp.

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Statistique Canada indique avoir fait une erreur dans ses chiffres sur l’emploi

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OTTAWA – Statistique Canada a indiqué mardi avoir fait une erreur dans son rapport sur le marché de l’emploi en juillet.

L’agence fédérale a précisé que la source de l’erreur avait été identifiée et corrigée, et que des données révisées seraient publiées vendredi.

Statistique Canada avait fait état vendredi de la création nette de 200 emplois en juillet, un chiffre qui s’est avéré spectaculairement inférieur aux attentes des analystes.

Les économistes, qui s’attendaient à un rebond de l’activité d’embauche après le déclin inattendu de 9400 emplois en juin, misaient plutôt sur la création de jusqu’à 20 000 emplois le mois dernier.

Statistique Canada a plutôt indiqué que le nombre d’emplois à temps plein avait diminué de 59 700, tandis que celui d’emplois à temps partiel avait grimpé de 60 000 — des données qui pourraient maintenant être erronées.

L’agence a indiqué qu’elle prenait la situation «très au sérieux» et qu’elle entreprenait immédiatement «un examen des processus de vérification des données actuellement en place». Les résultats de cette enquête seront dévoilés aussitôt qu’ils seront disponibles.

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La première mission économique de Couillard aura lieu en Chine en octobre

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QUÉBEC – La première mission économique à l’étranger dirigée par le premier ministre Philippe Couillard aura lieu en Chine en octobre, a appris La Presse Canadienne mardi.

A la tête d’une délégation de gens d’affaires, du réseau universitaire et des milieux culturels, M. Couillard se rendra en Chine du 26 au 31 octobre, d’abord à Shanghai, puis à Beijing et au Shandong.

Au fil des ans, la Chine est devenue le deuxième partenaire commercial du Québec, qui courtise assidûment cette nouvelle puissance mondiale depuis une dizaine d’années.

Les secteurs de l’aéronautique, du bioalimentaire, de la santé, des technologies de l’information et des technologies vertes seront privilégiés. Les entreprises intéressées à participer à la mission ont jusqu’au 29 août pour s’y inscrire.

Pour le premier ministre Couillard, ce sera l’occasion de renforcer les liens économiques avec ce pays, en réactivant le Plan Nord, par la recherche d’investisseurs dans le secteur des mines, et en faisant la promotion de sa future Stratégie maritime, un plan de mise en valeur du fleuve Saint-Laurent.

Mais la mission visera surtout à stimuler les exportations des produits québécois dans ce pays qui compte plus d’1,3 milliard de consommateurs potentiels.

La délégation québécoise participera aussi à l’Assemblée générale annuelle du Conseil d’affaires Canada-Chine (CCBC) à Beijing, les 29 et 30 octobre.

Au cours de la dernière décennie, le Québec a dirigé trois missions économiques en Chine, en 2005, 2008 et 2011. L’ex-premier ministre Jean Charest avait ouvert la voie en dirigeant deux importantes missions économiques en Chine, en 2005 et 2011, puis s’était aussi rendu dans ce pays en août 2008, dans le cadre des rencontres des régions partenaires.

En novembre 2008, M. Charest devait diriger une autre mission économique en Chine, mais il avait laissé sa place à Pierre Marc Johnson à la dernière minute, ayant déclenché des élections générales.

Les relations commerciales entre le Québec et la Chine ont beaucoup progressé au cours des 10 dernières années. Le volume des échanges avec la Chine ne cesse d’augmenter, atteignant les 10 milliards $.

Les exportations du Québec vers la Chine totalisent 2,4 milliards $, ce qui en fait le deuxième client mondial. Mais elles ne font pas le poids en regard des importations en provenance de Chine qui, elles, totalisent 7,7 milliards $.

Le Québec a des bureaux à Beijing, la capitale, et Shanghai, la métropole financière et économique.

L’automne s’annonce international pour le premier ministre Couillard, qui se rendra d’abord à New York, fin septembre, pour participer à la Climate Week sur la lutte aux changements climatiques, avant de partir en Chine fin octobre, et de participer ensuite au sommet de la Francophonie, à Dakar, au Sénégal, fin novembre.

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Irak le Canada peut en faire plus indique Stephen Harper à Barack Obama

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OTTAWA – Stephen Harper a fermement appuyé les frappes aériennes américaines en Irak, mardi, dans une conversation téléphonique avec le président Barack Obama.

Les deux leaders ont discuté des plus récents développements dans cette crise, et M. Harper a exprimé la volonté du Canada de poser des gestes supplémentaires sur le plan de l’aide humanitaire.

Selon Jason MacDonald, un porte-parole du premier ministre, les deux hommes se sont entendus sur la nécessité de lutter contre la menace terroriste que constitue l’État islamique de l’Irak e du Levant. Ce groupe issu d’al-Qaïda s’est déjà emparé de vastes pans du territoire irakien, occupant près du tiers du pays.

Selon M. MacDonald, le premier ministre Harper a indiqué que le Canada était prêt à offrir de l’aide supplémentaire, et que des responsables canadiens travailleront avec leurs homologues pour identifier des mesures additionnelles en matière d’aide humanitaire.

Ottawa a annoncé dimanche une aide de 5 millions $ supplémentaires pour des fournitures d’urgence destinées aux Irakiens, y compris de la nourriture, des médicaments, du matériel de cuisine et des couvertures.

MM. Harper et Obama ont également partagé l’espoir qu’un nouveau gouvernement irakien puisse être en mesure de s’unir pour confronter la crise actuelle.

Le premier ministre irakien sortant, Nouri al-Maliki, tentait mardi de s’accrocher au pouvoir alors que les politiciens irakiens et la communauté internationale se ralliaient plutôt derrière le premier ministre désigné chiite, Haider al-Ibadiqui, qui pourrait rassembler davantage le pays face à une insurrection sunnite.

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L’éducation qui ne sert pas à travailler pour quoi faire

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PolitiqueLes propositions de l’aile jeunesse du Parti libéral du Québec, qui se réunissait cette fin de semaine dernière, ont fait jaser.

Abolition des cégeps, privatisation de la SAQ, hausse de la TVQ pour baisser les impôts… On se demandait presque si l’aile jeunesse du PLQ ne devrait pas être rebaptisée «Ces jeunes libéraux qui ne se sont pas encore rendu compte qu’au fond, ils voulaient voter pour la CAQ».

Si on a beaucoup parlé de leur idée d’abolir les cégeps, on a moins parlé de la philosophie qui la soutenait.

«Selon le président Nicolas Perrino, la réforme vise à valoriser la formation technique et à donner un caractère plus “utilitaire” au système d’éducation afin qu’il soit centré sur les besoins des entreprises.»
(La Presse)

Une éducation qui met au centre de ses préoccupations les gens qui vont employer les étudiants plutôt que les étudiants eux-mêmes, bref.

Être capable de travailler après ses études, c’est bien. Ne savoir que travailler ? Il manque un bout à l’idée d’éducation. Les jeunes libéraux ont-ils oublié les sages paroles du comptable de Saint-Exupéry ? «L’essentiel est invisible pour le portefeuille».

On ne peut peut-être pas souder un Boeing avec un livre d’Anne Hébert, mais ça ne veut pas dire que c’est inutile de l’avoir lu.

Pour être bien honnête, j’allais me lancer ici dans une grande défense de notre système d’éducation et de la culture générale comme étant des éléments essentiels à la vie démocratique. Puis, je me suis souvenu de la dernière campagne électorale et de ceux qu’elle a fait élire. Et de la campagne précédente. Et de celle d’avant. Alors, ouin. Bon. Le système d’éducation n’est visiblement pas au point sur ce plan-là.

Est-ce pour autant une raison de rêver d’une école qui forme des travailleurs d’abord et avant tout ?

Une fois partie sur cette lancée, on pourrait aussi arrêter d’enseigner à écrire à nos jeunes et plutôt leur donner un cours de Microsoft Office. Des cours de maths, pour quoi faire ? «Bonne maîtrise du logiciel Excel», ça paraît si bien dans un CV.

Pour le meilleur ou pour le pire, la commission jeunesse est souvent vue, dans un parti politique, comme la table pour enfants dans un souper de famille : on peut bien les laisser se jaser ensemble, ça n’engage les parents à rien.

Philippe Couillard a donc écarté poliment l’ensemble des propositions controversées, avant d’envoyer tout ce beau monde se brosser les dents et mettre son pyjama. Il était déjà 21 h.

* * *

À propos de Mathieu Charlebois

Ex-journaliste Web à L’actualité, Mathieu Charlebois blogue maintenant sur la politique avec un regard humoristique. Il est aussi chroniqueur musique pour le magazine L’actualité depuis 2011 et collabore au webmagazine culturel Ma mère était hipster, en plus d’avoir participé à de nombreux projets radio, dont Bande à part (à Radio-Canada) et Dans le champ lexical (à CIBL). On peut le suivre sur Twitter : @OursMathieu.

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Prochain chef du PQ Les règles du jeu seront connues le 27 septembre

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QUÉBEC – Les règles du jeu devant encadrer le choix du prochain chef du Parti québécois (PQ) seront connues le 27 septembre à Sherbrooke, a appris La Presse Canadienne mardi.

On devrait alors choisir le mode de scrutin, préciser la période de candidature et annoncer quelle date sera élu le successeur officiel de Pauline Marois.

Ce sont les 125 présidents de circonscriptions, réunis en Conférence nationale des présidents et présidentes (CNPP), qui devront trancher et choisir le scénario qui mènera à l’élection du prochain chef du PQ.

La CNPP se tiendra en marge du prochain conseil national du PQ, qui attirera les militants souverainistes à Sherbrooke, le samedi 27 septembre.

D’ici là, l’exécutif national du parti devra au cours des prochaines semaines définir les différents scénarios qui pourraient être retenus. La prochaine rencontre doit avoir lieu la dernière semaine d’août. Deux ou trois options seront privilégiées par l’exécutif et une recommandation sera formulée aux présidents d’association.

Quant au mode de scrutin, l’exécutif devra décider s’il propose au parti d’entériner ou non le scénario des «primaires ouvertes», une option poussée depuis le mois de juin par le député de Lac-Saint-Jean, Alexandre Cloutier, qui veut permettre à des citoyens qui ne sont pas membres du PQ de pouvoir voter pour le candidat de leur choix.

Cette avenue plaît aussi au député de Rosemont, Jean-François Lisée, un des candidats potentiels au poste de chef. M. Lisée préconise aussi une course à plusieurs tours.

A ce jour, plus de quatre mois après la cuisante défaite du 7 avril, il n’y a toujours aucun candidat officiel. Tous attendent de connaître les règles du jeu et prennent le temps de tester leurs appuis avant de se lancer dans la course.

Ceux qui auront le droit de vote le 27 septembre s’exprimeront à main levée, après une période durant laquelle ils pourront débattre des différentes options.

Actuellement, les statuts du PQ ne prévoient pas l’option dite des «primaires ouvertes».

Tout changement de statut entraîne un processus laborieux. Au moins les deux tiers de l’assemblée devront donc voter en faveur de ce scénario pour modifier les statuts du parti, et provoquer la tenue d’un congrès spécial dans les 60 jours suivant le conseil national.

Ce congrès spécial serait le passage obligé pour procéder de la sorte et ouvrir le vote à tous ceux, membres ou non-membres, intéressés à choisir le prochain chef du PQ. Le cas échéant, le parti devra aussi définir qui aura le droit de vote.

La dernière course au leadership du PQ remonte à 2005, quand André Boisclair était sorti vainqueur.

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Des insectes dans notre assiette

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Illustration : Marie Mainguy

Pour sauver la planète, il faut manger des insectes, affirmait l’an dernier l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), à l’issue d’une analyse poussée entamée il y a 10 ans. Alors que la terre comptera neuf milliards d’habitants d’ici 2050, l’entomophagie pourrait satisfaire les besoins grandissants en protéines de la population, sans qu’on ait à abattre toutes les forêts pour établir des pâturages ou à vider les océans de leurs poissons.

Selon les études compilées par la FAO, il faut deux kilos de nourriture pour obtenir un kilo d’insectes, contre environ 10 kilos de fourrage pour un kilo de bœuf. Et les bibittes ne sont pas difficiles, puisqu’on peut même les nourrir de déchets ! Produire un kilo d’insectes émet en outre jusqu’à 100 fois moins de gaz à effet de serre que produire un kilo de porc. Deux milliards de personnes sur la planète consomment déjà près de 2 000 espèces d’insectes. Sommes-nous prêts à leur emboîter le pas et à remplacer nos cretons par du pâté de chenilles ?

« Jamais de la vie ! » s’exclame Lorraine Brissette, membre d’un groupe de gens consultés par l’Insectarium de Montréal pour réfléchir à la rénovation du complexe muséal, prévue pour 2017. « Quand on nous a proposé des muffins aux vers de farine pour voir ce qu’on pensait de l’aménagement d’un coin bouffe entomophagique, je n’ai jamais voulu y goûter, raconte cette retraitée de Montréal. Rien que l’idée m’écœure ! Je suis sensible à l’environnement, mais je serai végétarienne avant d’être insectivore », dit-elle en riant.

La FAO reconnaît qu’il faudra toute une métamorphose des habitudes alimentaires avant que le hamburger de sauterelles sauve les enfants d’Afrique et les forêts d’Amazonie. Le défi est colossal : il faudra vaincre nos réticences, mais aussi développer l’élevage, le réglementer pour qu’il soit sécuritaire, et rendre cette nouvelle nourriture concurrentielle.

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Macarons aux fraises, balsamique et grillons, falafels aux vers de farine ou mélange de noix et de vers de farine… L’insectarium de Montréal a su apprivoiser des becs fins avec sa fête Croque-insectes, de 1993 à 2005. – Photo : Insectarium de Montréal

Mais le papillon pourrait émerger du cocon plus vite que prévu, sous les efforts conjugués des scientifiques, naturalistes, gastronomes, industriels et autorités sanitaires, de plus en plus nombreux à s’y intéresser. Du 26 au 28 août, Montréal accueillera d’ailleurs le premier congrès nord-américain sur l’entomophagie, organisé par l’Insectarium et Alimentary Initiatives, un groupe de réflexion de Toronto qui se consacre à l’alimentation de l’avenir. Des centaines de personnes viendront y discuter des progrès dans ce domaine.

Au Québec, aucun restaurateur n’a encore osé mettre des insectes à son menu. Mais ailleurs en Occident, des dizaines de restos, cuisines mobiles et autres comptoirs de plats à emporter ont franchi le pas dans les derniers mois, misant sur l’exotisme ou l’avant-gardisme de l’entomophagie.

La palme de l’audace revient à René Redzepi, chef du célèbre restaurant Noma, à Copenhague, qui a mis sur pied un laboratoire pour étudier le potentiel gastronomique des insectes. En se basant sur l’entomophagie traditionnelle, le Nordic Food Lab invente des recettes susceptibles de plaire aux non-initiés et analyse leurs réactions. Ses chercheurs sont très fiers de leur soupe aux larves d’abeilles, au délicat parfum de noix et de beurre, et de leur mousseline de teignes. À quand le caviar de mouches noires ?

Des produits sont aussi apparus dans les épiceries. Aux États-Unis, on peut acheter dans une centaine de magasins les barres tendres aux criquets — riches en protéines et en oméga-3 — de la société Chapul, fondée par des mordus de plein air du Colorado. Aux Pays-Bas, les buqadillas, croustilles épicées faites à 40 % de vers de farine moulus, sont à la mode pour l’apéro. Au Québec, on ne trouve pour l’instant que diverses friandises à l’Insectarium de Montréal, ainsi que des mopanes — gros vers très populaires dans tout le sud de l’Afrique — dans quelques commerces spécialisés.

« Nos chefs sont encore frileux, mais cela pourrait changer rapidement si l’entomophagie devient à la mode », croit le chef Jean-Louis Thémis, professeur à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie de Montréal et auteur du livre Des insectes à croquer, publié en 1997. « Il y a quelques années, manger du poisson cru aurait semblé tout aussi barbare à la plupart des gens. Puis, on a découvert les sushis, et tout le monde s’y est mis ! » Malgache d’origine, ce cuisinier garde un souvenir ému des chrysalides de vers à soie que sa mère achetait au marché. Du bonbon ! « C’est un goût à apprivoiser. Mais les insectes ne sont pas moins ragoûtants que les escargots ou les huîtres… »

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Pour Jean-Louis Thémis, auteur du livre Des insectes à croquer, les chenilles mopanes ne sont pas moins ragoûtantes que les huîtres. – Photos : Charles Briand

Reste que, pour l’instant, ils passent encore, aux yeux de la majorité des gens, pour de la bouffe de pauvre qu’on ingurgite quand on n’a rien de mieux à se mettre sous la dent. Même là où ils font partie de la tradition culinaire, ils ont souvent été délaissés au profit d’aliments plus modernes. Qui se souvient qu’en France ou en Allemagne on a mangé de la soupe de hannetons jusque dans les années 1950 ?

Dans les pays en développement, la FAO et ses partenaires locaux s’activent aussi pour que les insectes ne sombrent pas dans l’oubli, alors que la population s’urbanise et s’ouvre à la modernité, et militent pour l’intégration de ces produits locaux dans les programmes de lutte contre la malnutrition. « Les Éthiopiens avec qui je travaille ont du mal à croire que leur nourriture ancestrale, que beaucoup considèrent comme dépassée, est celle de l’avenir de la planète ! » dit Jakub Dzamba, étudiant au doctorat à l’Université McGill, qui aide des paysans à perfectionner leurs élevages de criquets. Les progrès sont encore timides, mais bien réels. Au Kenya, par exemple, on peut désormais acheter des saucisses de termites… pour une fraction du prix d’un hamburger !

Les insectes alimentaires viennent surtout d’élevages artisanaux ou sont prélevés dans la nature, et leur commerce est très peu réglementé. Résultat : dès que la demande augmente, les populations sauvages sont décimées. Au Mexique, les producteurs de mescal font même appel à des gardes armés pour protéger les cultures d’agaves où sont récoltés les gusanos, de grosses larves qui servent à aromatiser cet alcool qui fascine les touristes !

Pour que l’entomophagie progresse, il faudra plus d’élevages à grande échelle, croit la FAO. Aujourd’hui, seuls quelques insectes sont issus de mégafermes : les vers à soie, les cochenilles (pour la teinture), les coccinelles (pour la lutte biologique en agriculture) et des grillons et larves pour les animaux de compagnie exotiques. En Chine, la société Haocheng Mealworm, un des géants de ce secteur, produit 50 tonnes par mois de larves et autres asticots, vendus vivants, séchés ou broyés pour toutes sortes d’usages, y compris l’alimentation humaine. Et en Thaïlande, l’industrie du grillon alimentaire est très développée : on compte plus de 20 000 éleveurs !

« Les techniques d’élevage sont bien maîtrisées pour ces espèces. Mais il faudra des années pour optimiser la production et sélectionner les espèces en fonction de leurs qualités, comme on l’a fait avec les poulets ou les bœufs », explique Christopher Muenze, expert en entomophagie pour la FAO, à Rome. Aux Pays-Bas, où l’entomophagie fait l’objet d’une stratégie nationale de promotion, 17 éleveurs viennent de former l’une des premières associations professionnelles du genre, pour rendre leur industrie naissante plus performante. Produire des insectes n’est pas très coûteux, et le sera de moins en moins si l’industrie se développe.

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Une des audacieuses spécialités de René Redzepi, chef du Noma, à Copenhague, et créateur du Nordic Food Lab : l’assiette de poires, d’oignons et de fourmis rousses. – Photos : Restaurant Noma et Peter Brinch

À Montréal, Jakub Dzamba, pour sa part, élabore des techniques d’élevage de ce microbétail à une microéchelle : celle de nos logements, où, croit-il, on pourrait élever des insectes dans un coin de la cuisine, comme on cultive des tomates sur le balcon. Dans son appartement, il a installé un « réacteur à grillons » de la taille d’un petit frigo, où vivent en permanence environ 5 000 grillons domestiques, qu’il engraisse et mange après les avoir fait cuire. « C’est un peu comme un composteur, sauf qu’il doit être conçu pour que les insectes restent bien propres, qu’ils ne s’échappent pas… et qu’ils ne chantent pas trop ! » raconte l’étudiant, une référence dans le petit monde de l’entomophagie.

La valeur nutritionnelle des insectes est très variable, et encore peu documentée. Mais les résultats compilés d’études portant sur 263 espèces comestibles montrent qu’elles renferment des quantités intéressantes de protéines, acides gras insaturés, acides aminés essentiels, vitamines et minéraux. Certaines sont très riches : les termites, par exemple, apportent autant d’énergie que le chocolat, et les chapulines, des sauterelles très populaires dans la région d’Oaxaca, au Mexique, contien-nent en proportion environ deux fois plus de protéines que la viande de bœuf !

Le risque de transmission de maladies, qui en inquiète certains, est-il réel ? Selon la FAO, il est a priori moins élevé pour les insectes que pour les mammifères ou les oiseaux qu’on met dans nos assiettes, avec lesquels l’humain partage plus de sensibilité aux microbes pathogènes. Il y a aussi peu de chances qu’on développe beaucoup d’allergies, pas plus en tout cas qu’avec les autres aliments. D’ailleurs, sans le savoir, nous mangeons déjà des insectes tous les jours, cachés dans les fruits et légumes, la farine ou le chocolat ! Au Canada comme ailleurs, les règlements sanitaires ne garantissent pas l’absence totale d’insectes dans nos aliments, qui serait injustifiée et bien trop contraignante. Ainsi, le ministère de la Santé du Canada accepte par exemple 10 insectes par 225 g de raisins secs, ou 35 fragments pour 25 g de café moulu. Et on y survit très bien !

« Le grand défi, aujourd’hui, c’est de bâtir une réglementation adaptée à la production d’insectes destinés à la consommation humaine. Il y a beaucoup de recherche à faire pour vérifier de quelle façon les conditions d’élevage influencent la qualité des produits, et établir des guides de bonnes pratiques », explique Christopher Muenze.

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Mark Emil Hermansen, du Nordic Food Lab, au Cooking Festival de Copenhague, en 2012. Les chercheurs du labo inventent des recettes susceptibles de plaire aux non-initiés, comme des entrées aux sauterelles (ci-dessus). – Photos : Copenhagen Cooking Festival et Chris Tonnesen

Au Canada, la Loi sur les aliments et drogues ne fait pas un cas particulier des insectes, qui doivent simplement être jugés propres à la consommation et bien étiquetés. Quelques produits importés sont déjà approuvés, comme le gusano du mescal mexicain, des vers de farine grillés et des sucettes contenant scorpions ou araignées (ces arthropodes sont considérés comme des insectes) produits aux États-Unis.

Au Québec, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) veille en outre à ce que les insectes soient préparés selon les normes d’hygiène et de salubrité en vigueur pour les autres aliments. « On délivre quelques permis chaque année, mais la demande est encore très limitée », explique Johanne Mainville, conseillère en salubrité des aliments au MAPAQ.

En Belgique, les autorités sanitaires viennent d’approuver en bloc l’élevage et l’utilisation à des fins alimentaires de 10 espèces d’insectes, une première en Occident. Elles espèrent ainsi mettre fin à l’anarchie dans un marché en pleine croissance, dans lequel nombre de restaurateurs et d’éleveurs artisanaux se passaient d’autorisations, jugées trop lourdes, pour vendre grillons, criquets et autres vers de farine. « Dans bien des pays, les insectes tombent encore dans une zone grise pour ce qui est de la réglementation, ce qui freine les élans des producteurs », estime Christopher Muenze.

D’ici 2050, la demande d’aliments pour les animaux d’élevage augmentera de 70 %, prévoit la FAO. Les humains feront peut-être la fine bouche devant les insectes pendant encore plusieurs années, mais les porcs, poulets et autres saumons pourraient bien y goûter rapidement, si les élevages industriels d’insectes deviennent concurrentiels.

En attendant, vous reprendrez bien quelques grillons grillés ?

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Photo : Insectarium de Montréal

Y goûter… ou pas

L’Insectarium de Montréal a fait figure de précurseur en organisant, dès 1993, la fête annuelle Croque-insectes, où la population était invitée à déguster fourmis et autres grillons au chocolat. « Même si on a dû y mettre fin en 2005 pour des raisons d’organisation, cette activité était très courue. Elle a déjà contribué à changer les mentalités », estime la directrice, Anne Charpentier. Le futur resto de l’Insectarium, qui ouvrira en 2017, permettra de goûter aux insectes à longueur d’année.

Dans les écoles de Montréal, les dégustations proposées par le Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement (GUEPE) sont très demandées. « Les enfants finissent presque toujours par essayer, alors que bien des enseignants rechignent ! » raconte Antoine Pin, éducateur au GUEPE, qui croit que les générations futures se montreront bien plus ouvertes. La première réaction de dégoût passée, beaucoup de jeunes apprécient les vers de farine grillés et aromatisés au cheddar que leur propose l’animateur, qui goûtent surtout… l’arôme artificiel de fromage. Mais certains refusent net d’y goûter, par peur d’être mangés de l’intérieur. D’autres affirment qu’ils sentent les insectes bouger dans leur bouche, même s’ils sont morts depuis longtemps !

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Le chef David Faure – Photo : Valery Haché/AFP/Getty Images

Dans un resto près de chez vous

À Toronto, les tacos de criquets du restaurant Atlantic, rue Dundas, attirent les curieux, tout comme le croustillant de grillons au sarrasin de David Faure, chef du restaurant gastronomique L’Aphrodite, à Nice. Les Américains n’ont plus besoin de se rendre dans la région mexicaine d’Oaxaca pour croquer dans les chapulines, des sauterelles frites à l’ail et au citron. On en trouve maintenant dans la plupart des métropoles des États-Unis, tout comme bien d’autres des quelque 500 espèces d’insectes consommées traditionnellement au Mexique.

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Le ministre Joe Oliver annonce des «dépenses prudentes pour 2015

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WAKEFIELD, Qc – Avec un excédent budgétaire de plusieurs milliards de dollars en vue, le ministre fédéral des Finances, Joe Oliver, laisse entendre qu’Ottawa pourrait être sur le point de reprendre lentement ses dépenses — juste à temps pour les élections.

Après des années de budgets d’austérité sous son prédécesseur Jim Flaherty, alors que le gouvernement Harper encaissait des déficits à la suite de la récession de 2008, M. Oliver parle maintenant de «dépenses prudentes», de réduction de la dette et de baisses des impôts.

Le plan financier de l’an prochain — le premier de M. Oliver depuis qu’il a succédé à M. Flaherty plus tôt cette année — devrait être le premier budget excédentaire du fédéral en sept ans.

Au début d’une rencontre de deux jours avec 16 chefs d’entreprises, économistes et autres spécialistes dans la municipalité québécoise de Wakefield, près d’Ottawa, M. Oliver a laissé entendre mardi que le budget comprendrait des baisses de l’impôt sur le revenu et d’autres réductions des impôts, grâce à un excédent qui devrait atteindre 6,5 milliards $.

«Je parle de réduire les impôts des familles et des particuliers Canadiens, oui», a-t-il déclaré en réponse à une question sur ses intentions vis-à-vis de l’impôt sur le revenu.

Ottawa a pour la dernière fois enregistré un excédent budgétaire en 2007. Il s’agissait d’une somme de 10,3 milliards $.

La séance estivale annuelle de réflexion stratégique se veut une occasion pour le ministre des Finances de recueillir des informations afin de préparer sa revue financière automnale et le budget du printemps.

Avant le début des entretiens, M. Oliver a dit ne pas être préoccupé par les piètres données du mois dernier sur l’emploi, affirmant que l’amélioration de l’économie américaine devrait favoriser la création d’emplois au nord de la frontière entre les États-Unis et le Canada.

Peu de temps après les remarques de M. Oliver, Statistique Canada a cependant indiqué avoir erré dans son plus récent rapport sur le marché de l’emploi, qui faisait état de la création de seulement 200 emplois en juillet, soit un total largement inférieur aux prévisions des spécialistes.

L’agence fédérale a précisé qu’une version révisée de son rapport serait publiée vendredi.

Note to readers: Version corrigée. Joe Oliver a été nommé ministre des Finances à la suite de la démission de Jim Flaherty, et non à la suite de son décès, tel qu’écrit par erreur dans une version précédente.

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Une fillette de 16 mois trouvée sans surveillance dans une automobile à Montréal

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MONTRÉAL – Un autre enfant a été laissé sans surveillance dans une automobile. Cette fois, c’est une fillette de 16 mois qui a été trouvée seule dans un véhicule aux Galeries d’Anjou, à Montréal.

Selon Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, l’enfant a été localisé par des patrouilleurs vers 11 h 15 dans le stationnement, enfermé dans l’automobile. Incapable de trouver un parent à proximité, les policiers ont brisé une fenêtre pour sortir la fillette, qui ne souffrait d’aucune blessure.

Ce n’est que peu de temps après que la mère s’est présentée sur la scène, où elle a récupéré son enfant, en plus de recevoir un constat d’infraction au code de sécurité routière de 60 $, plus 40 $ de frais.

D’ailleurs, elle sera rencontrée par des enquêteurs, qui étudieront également la scène. Le dossier pourrait être remis au Directeur des poursuites criminelles et pénales, qui pourrait porter des accusations de négligence criminelle.

L’incident a également été signalé à la Direction de la protection de la jeunesse.

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Le Bloc québécois un parti sans député

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Le député bloquiste Jean-François Fortin, lors d'une intervention à la Chambre des communes. (crédit photo: Sean Kilpatrick / La Presse Canadienne)

Le député bloquiste Jean-François Fortin, lors d’une intervention à la Chambre des communes. (Photo : Sean Kilpatrick/La Presse Canadienne)

Le Bloc québécois n’a jamais été un parti sans député à la Chambre des communes. Il faut toutefois envisager sérieusement cette possibilité d’ici au déclenchement des prochaines élections fédérales, en octobre 2015.

Le Bloc québécois est né de haut en bas. Il est la création de députés à Ottawa, qui, le 23 mai 1990, en réaction au refus de Terre-Neuve-et-Labrador et du Manitoba d’adhérer à l’accord constitutionnel du lac Meech — faisant voler en éclats les espoirs de ces élus nationalistes —, ont claqué la porte de leurs partis respectifs. Le conservateur Lucien Bouchard sera le chef de file, suivi par les élus libéraux Jean Lapierre et Gilles Rocheleau, et les députés progressistes-conservateurs Nic Leblanc, Louis Plamondon, Benoit Tremblay, Gilbert Chartrand et François Gérin.

Ils étaient assis au fond de la Chambre des communes, près des rideaux, pratiquement sans temps de parole, regardés comme des parias par leurs anciens collègues.Politique

Le Bloc québécois deviendra officiellement un parti lors d’un congrès de fondation, le 15 juin 1991.

De cette vague, il ne reste que Louis Plamondon, toujours député de la circonscription de Bas-Richelieu–Nicolet–Bécancour.

Le départ du jeune député Jean-François Fortin du Bloc québécois est un coup dur.

Le député de 40 ans, père de famille, ancré dans sa région, représentait l’avenir de la formation. Il avait participé à la course au leadership après l’hécatombe de mai 2011, terminant troisième derrière Maria Mourani et Daniel Paillé.

Il quitte en faisant des déclarations qui peuvent suivre un chef pendant un bon moment. Il parle de «radicalisation» et de «folklorisation» du Bloc québécois.

«Le Bloc québécois auquel j’ai cru, auquel nous avons cru, n’existe plus. L’arrivée du nouveau chef, Mario Beaulieu, qui met de l’avant une approche unidimensionnelle, peu rigoureuse et intransigeante, a mis fin à cette crédibilité établie par Gilles Duceppe et poursuivie par Daniel Paillé »
Jean-François Fortin

En politique, les tirs amis font toujours beaucoup plus mal que les attaques des adversaires.

Mario Beaulieu n’a certainement pas aimé que Jean-François Fortin laisse flotter l’idée de créer un nouveau parti centré sur les régions, sans ligne de parti. Une telle tâche serait toutefois herculéenne à un an des élections, alors que ce nouveau parti serait sans moyen financier, avec un chef au faible taux de notoriété.

.     .     .

Jean-François Fortin parti, c’est le quart du caucus qui disparaît.

Un caucus qui pourrait continuer à diminuer dans les prochains mois.

Est-ce que Louis Plamondon, 71 ans, voudra se présenter aux prochaines élections, lui qui avait jonglé avec l’idée de ne pas se représenter en 2011 ? Pour l’instant, il joue les bons soldats, mais peu de gens lui reprocheraient de quitter la vie politique après 30 ans de service (il a été élu pour la première fois en 1984).

Claude Patry, député de Jonquière-Alma et transfuge du NPD, mécontent de la tournure des événements, a dû réfléchir à son avenir à la suite de l’élection de son nouveau chef, Mario Beaulieu, en juin dernier. Lui qui n’aime pas particulièrement la vie de député à Ottawa voudra-t-il briguer un nouveau mandat ?

André Bellavance, élu dans Richmond-Arthabaska depuis 2004, a affronté Mario Beaulieu lors de la course au leadership. Le ralliement n’est pas facile. Il pourrait très bien décider de réorienter sa carrière.

Bref, le caucus du Bloc n’est pas des plus solides.

Le parti a économisé beaucoup d’argent depuis 2011 dans le but de mener une campagne à travers le Québec, avec autobus et publicités, en 2015. À l’interne, on entend souvent dire que lors du prochain scrutin, «ça passe ou ça casse». On jouera le tout pour le tout.

Mais lancer la course électorale sans député, même avec un bel autobus, aurait certainement moins de portée. Et sans élu, la possibilité de participer au débat des chefs télévisé est improbable. Elizabeth May, leader du Parti vert du Canada, s’était fait dire «non» en 2011 parce qu’elle n’avait pas de député aux Communes. Inutile de dire qu’un tel débat amène beaucoup de visibilité.

Malgré les appuis répétés de Bernard Landry envers Mario Beaulieu, le départ de Jean-François Fortin s’ajoute à la grogne de l’ancien chef Gilles Duceppe et d’anciens députés et candidats du Bloc. Sans compter l’appui plutôt froid qu’a reçu Mario Beaulieu au Parti québécois. (Mario Beaulieu affirme que la majorité des militants s’est rallié depuis juin).

Le compte à rebours vers le scrutin d’octobre 2015 est commencé. Mario Beaulieu devra retenir les autres élus, tout en ramenant le calme au sein des troupes.

Les électeurs n’ont pas l’habitude de voter pour un parti miné par la discorde.

* * *

À propos d’Alec Castonguay

Alec Castonguay est chef du bureau politique au magazine L’actualité, en plus de suivre le secteur de la défense. Il est chroniqueur politique tous les midis à l’émission Dutrizac l’après-midi (sur les ondes du 98,5 FM) et analyste politique à l’émission Les coulisses du pouvoir (à ICI Radio-Canada Télé). On peut le suivre sur Twitter : @Alec_Castonguay.

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Les policiers se battent pour gagner l’opinion publique à leur cause

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QUÉBEC – Une bataille en vue de gagner l’opinion publique se joue autour du projet de loi 3 concernant les régimes de retraite: les syndicats de policiers reconnaissent qu’ils devront trimer dur et faire de la pédagogie pour faire adhérer les citoyens à leur cause.

Les plus récentes déclarations du premier ministre Philippe Couillard ont mis le feu aux poudres et les syndiqués veulent répliquer coup pour coup. Le chef libéral a dit dimanche qu’il n’allait pas reculer dans ce dossier, tandis que ses alliés, les maires de Montréal et Québec, mènent tout un battage pour l’appuyer.

Mais les syndicats ne s’avouent pas vaincus pour autant. Mardi, quelques centaines de policiers ont manifesté à Québec, en cette deuxième semaine de leur campagne intensive de publicité, avec un nouveau slogan, qui soutient que «les ententes négociées sont bafouées». Le projet de loi 3 prévoit notamment le partage à parts égales des déficits passés des caisses de retraite, ce qui soulève la colère des syndicats.

En entrevue au terme de la manifestation, le président de la Fédération des policiers et policières du Québec, Denis Côté, a d’abord admis que le dossier des caisses de retraite est difficile à comprendre pour le commun des mortels, qui du reste ne jouit pas nécessairement des avantages d’un régime à prestations déterminées.

«Expliquer les régimes de retraite, expliquer comment on peut assurer la pérennité des régimes, c’est un dossier qui est très complexe», a-t-il déclaré en entrevue à La Presse Canadienne.

«Ce n’est pas l’ensemble des citoyens qui a un régime à prestations déterminées. (…) On veut envoyer des messages simples, dans le sens où tout citoyen peut comprendre qu’il n’accepterait pas que son employeur vienne révoquer l’augmentation salariale qu’il a consentie l’an dernier. (…) Revenir sur le passé, il n’y a pas un citoyen qui accepterait ça.»

Il compte donc attirer la sympathie des citoyens sur le sort que le gouvernement réserve aux syndiqués de la fonction publique municipale. M. Côté reconnaît toutefois qu’il sera difficile de renverser la vapeur pour y arriver et qu’il faudra surtout du temps, parce que les citoyens ne sont pas encore assez sensibilisés.

«On espère bien que tranquillement, pas vite, au fil des semaines, on va venir à bout de sensibiliser davantage le citoyen. On va au moins avoir la possibilité de faire part de notre position et c’est ce qu’on va faire.»

C’est loin d’être gagné, toutefois, a-t-il laissé entendre: «Il n’y a jamais une bataille qui est gagnée d’avance.»

Outre la campagne de publicité qui ira en s’intensifiant, la Fédération des policiers et policières compte aussi sur la commission parlementaire sur le projet de loi, qui amorce ses travaux le mercredi 20 août.

Par contre, M. Côté a condamné l’attitude et les propos du premier ministre, qui vont à l’encontre du dessein d’une commission parlementaire, selon lui. Une commission parlementaire vise à bonifier les projets de loi, alors que M. Couillard a exprimé que son gouvernement n’a pas l’intention de changer sa position, a déploré M. Côté.

«Je trouve très regrettables les paroles du premier ministre. (….) Mais cela confirme ce qu’on a toujours dit: il n’y a pas de place à la négociation dans le projet de loi 3.»

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Procès en cour martiale l’accusé avait prévenu la présumée victime

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QUÉBEC – L’adjudant André Gagnon avait prévenu la caporale Stéphanie Raymond de son envie de la «swinger» le 15 décembre 2011 au terme d’un après-midi bien arrosé.

La femme de 30 ans a relaté cet incident lors de son témoignage mardi au procès de Gagnon en cour martiale générale à Québec. Le militaire fait face à une accusation d’agression sexuelle contre l’ex-soldate en vertu de la Loi sur la défense nationale et du Code criminel.

Mme Raymond a dit au colonel Mario Dutil, qui préside la cour, qu’elle ne voulait pas d’ordonnance de non-publication sur son identité.

Interrogée par la procureure de la poursuite, Marylène Trudel, l’ex-caporale a tracé les grandes lignes des circonstances entourant l’agression dont elle aurait été victime aux mains de Gagnon, un supérieur hiérarchique, au Régiment de la Chaudière à Lévis.

Elle a raconté qu’elle avait participé à un traditionnel dîner de fête le 15 décembre 2011 dans un restaurant de Lévis en compagnie de Gagnon et d’un groupe de collègues militaires en civil. Le vin coulait à flot et la présumée victime admet qu’elle se sentait «pas mal réchauffée» en fin d’après-midi.

Après le repas, Raymond a préféré laisser sa voiture au restaurant vu son état d’ébriété. Par le jeu des circonstances, elle s’est retrouvée seule avec Gagnon pour le retour.

Incapable de trouver un taxi dans les rues, la paire aurait convenu de marcher jusqu’au manège militaire, qui était désert à ce moment-là.

Une fois sur place, Raymond n’aurait pas été davantage en mesure de rejoindre un taxi et aurait proposé à Gagnon de l’accompagner chez elle à quelques rues de là. Elle voulait, d’après ses dires, «continuer de boire» et trouver enfin un raccompagnement pour Gagnon.

C’est à ce moment que Gagnon aurait refusé l’invitation en prévenant la plaignante qu’il aurait envie de la «swinger» — une allusion de nature sexuelle — s’il se rendait chez elle.

Le procès se déroule devant la justice militaire parce que le crime allégué a été commis dans des installations militaires et que les deux protagonistes étaient membres des forces armées au moment des faits. Mme Raymond est aujourd’hui étudiante à temps complet et ne porte plus l’uniforme.

S’il est reconnu coupable du chef d’agression sexuelle qui pèse contre lui, Gagnon est passible d’un emprisonnement maximal de 10 ans.

En matinée, le juge militaire Dutil a émis ses directives au comité formé de cinq militaires — tous des hommes — qui auront à statuer sur le sort de l’accusé. Il leur a demandé «d’examiner la preuve avec l’esprit ouvert, sans préjugé ni sympathie à l’égard de quiconque» dans cette affaire.

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Bureaux satellites le NPD devra rembourser un montant «substantiel

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OTTAWA – Le comité qui supervise les dépenses des parlementaires à la Chambre des communes conclut que les néo-démocrates doivent rembourser une «importante» somme d’argent pour des salaires injustement versés à du personnel politique qui travaillait dans des «bureaux satellites» du parti au Québec.

Ce comité estime que 23 députés du Nouveau Parti démocratique (NPD) ont incorrectement utilisé leurs budgets parlementaires pour payer les salaires d’employés ayant travaillé dans des bureaux situés à Montréal, Québec et Toronto au cours des trois dernières années. Le montant exact n’a cependant pas encore été déterminé. Les députés ont demandé à l’administration des Communes de dévoiler une somme totale en septembre, en plus de proposer des options pour la récupérer.

Le montant en question viendra s’ajouter aux frais postaux de 1,17 million $ facturés au Parlement par des députés du NPD pour envoyer près de deux millions de dépliants partisans à des ménages dans 26 circonscriptions. Le comité des Communes avait estimé en juin dernier que ces dépenses n’étaient pas remboursables.

Le NPD a déjà déposé une contestation de cette décision devant les tribunaux, et devrait en faire autant avec la nouvelle décision du comité sur les bureaux satellites.

Le député conservateur John Duncan, qui est également porte-parole du comité des Communes, a indiqué mardi que la plus récente facture n’a pas encore été déterminée avec précision, mais il s’attend à ce que la somme due soit «substantielle», puisque les irrégularités alléguées remontent à 2011. Selon lui, les règles sont claires, et le NPD y aurait nettement contrevenu en utilisant des ressources parlementaires afin de payer pour des bureaux non autorisés par les Communes.

Selon M. Duncan, 28 employés actuels et anciens auraient été incorrectement rémunérés à partir des budgets parlementaires des députés. Les offres d’emploi pour des postes dans ces bureaux satellites laissent entendre que les employés à temps plein gagnaient jusqu’à 56 000 $ par année.

La whip du NPD, Nycole Turmel, a rappelé plus tôt mardi que ses collègues n’avaient rien fait de répréhensible, et que les membres conservateurs et libéraux du comité menaient une chasse aux sorcières partisane.

Réagissant lui aussi mardi, le leader parlementaire du NPD, Peter Julian, a affirmé, par voie de communiqué, que le Bureau de régie interne — qualifié de «tribunal fantoche» — poursuivait sa «vendetta» contre les membres de l’opposition officielle.

«Soyons clairs: aucun denier public n’a été dépensé de façon inappropriée et nos employés des bureaux régionaux n’ont fait que du travail parlementaire. L’administration ne peut que le reconnaître. Nos employés faisaient du télétravail pour nos députés du Québec à partir de Montréal. Et cette façon de faire avait été autorisée par l’administration de la Chambre des communes», assure M. Julian.

Ce dernier poursuit sa tirade contre le Bureau de régie interne, un comité parlementaire où les néo-démocrates sont minoritaires, en soutenant que celui-ci affirme «faussement», et «sans fournir de preuves».

«Le résultat sera d’empêcher les élus néo-démocrates de faire leur travail parlementaire qui consiste à forcer le gouvernement conservateur à rendre des comptes sur ses scandales et ses mauvaises décisions», déplore M. Julian.

M. Duncan remet toutefois en cause l’argument de M. Julian voulant que l’arrangement eut été autorisé par les Communes, alléguant plutôt que les néo-démocrates «ont constamment trompé l’administration de la Chambre à propos de l’emplacement de ses employés».

Les règlements parlementaires autorisent les députés à retenir les services d’employés dans leurs bureaux sur la colline parlementaire ou dans leurs circonscriptions. Des documents fournis au Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, qui s’est penché sur la question des bureaux régionaux, ont laissé entendre que les administrateurs des Communes ne savaient pas que les employés travailleraient à partir de bureaux régionaux appartenant au parti.

De plus, les formulaires d’embauche des employés, signés par les députés, précisent qu’ils travaillaient à Ottawa. Les notes d’une rencontre révèlent par ailleurs qu’un responsable du NPD avait spécifiquement assuré les administrateurs que ces employés travaillaient sur la colline parlementaire.

Le NPD a néanmoins fourni des courriels indiquant, au moins dans certains cas, que le parti n’avait pas tenté de dissimuler le fait que certains employés travaillaient à partir de Montréal. M. Duncan stipule cependant que le comité n’avait aucune façon de vérifier que les employés effectuaient uniquement du travail parlementaire.

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Les grandes baleines bleues se reproduisent moins révèle une nouvelle étude

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HALIFAX – Le Sierra Club du Canada affirme qu’une étude portant sur les grandes baleines bleues dans le golfe du Saint-Laurent révèle de très faibles taux de naissances au sein de cette espèce en voie de disparition.

La Station de recherche des îles Mingan a suivi des populations de rorquals bleus dans l’est canadien, le golfe de Californie et les eaux islandaises au cours des 35 dernières années, et a permis d’y recenser 475 individus. L’étude indique que cette population n’a produit que 22 petits.

Du côté de Pêches et Océans Canada, on avance qu’il reste moins de 250 grandes baleines bleues adultes vivant aujourd’hui dans le nord-ouest de l’Atlantique.

Selon le fondateur de la station de recherche à Mingan, Richard Sears, les grandes baleines bleues femelles peuvent mettre bas à tous les deux ans si les facteurs environnants le permettent, et ajoute que la cause exacte du faible taux de reproduction demeure un mystère.

Le Sierra Club a récemment lancé une campagne pour protéger l’habitat de la grande baleine bleue dans le golfe du Saint-Laurent.

Note to readers: Version corrigée: dans une version précédente, on indiquait que l’espèce était «menacée», alors qu’elle est «en voie de disparition»

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Le chef de police de Toronto somme Doug Ford de se rétracter et de s’excuser

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TORONTO – Le directeur de la police de Toronto, Bill Blair, a déposé une mise en demeure pour diffamation contre le frère du maire Rob Ford, Doug, à la suite des propos tenus par le conseiller municipal.

Doug Ford a laissé entendre, il y a deux semaines, que le chef Blair avait contribué à «couler» des informations voulant que la police s’apprêtait à remettre au maire une assignation à comparaître dans le cadre d’une enquête en cours, par simple «mesure de représailles».

M. Blair avait alors rétorqué que Doug Ford mentait, et prévenait qu’il pourrait intenter une poursuite devant les tribunaux.

Selon un porte-parole de la police torontoise, Mark Pugash, la mise en demeure pour diffamation a été remise au conseiller municipal lundi soir. Cette mise en demeure, a-t-il précisé, exige une rétractation publique et des excuses de Doug Ford. M. Pugash a indiqué que cette procédure est menée par M. Blair à titre personnel, et n’implique donc pas de fonds publics.

Mardi, Doug Ford a fait savoir que l’affaire avait été transmise à ses avocats, et il a refusé d’indiquer s’il s’excuserait. «Il n’y a pas de poursuite, à ce que je sache», a-t-il précisé. Il a également critiqué M. Pugash pour s’être fait le porte-parole de M. Blair dans une «affaire personnelle».

Le maire Ford, lui, n’a pas voulu commenter une affaire entre son frère et le chef Blair.

Le 1er août, le Toronto Star citait des sources affirmant que la police s’apprêtait à émettre une assignation à comparaître pour forcer le maire à témoigner lors d’une audience préliminaire concernant son ami et chauffeur occasionnel Alessandro Lisi, sous le coup d’accusations liées à la drogue et à l’extorsion.

Doug Ford a imputé la fuite au chef Blair, et a affirmé que le geste avait des motivations politiques. «Lorsque vous dites aux médias qu’il y a une assignation à comparaître, et que vous ne le dites à personne d’autre? Voilà tout ce qu’il y a à dire sur le sujet, avait-il commenté à l’époque. Il est décevant que le chef de police, dans ces circonstances, viendrait selon moi autoriser ce comportement qui origine de son propre service.»

L’administration de la police de Toronto avait annoncé plus tôt la même semaine que le contrat de M. Blair ne serait pas renouvelé après l’expiration de son contrat en avril prochain.

Rob Ford a publiquement critiqué le chef Blair depuis qu’une enquête de police amorcée l’an dernier a permis de retrouver une vidéo sur laquelle le maire semble fumer du crack. Au cours d’une conférence de presse en octobre dernier, M. Blair se disait déçu par le contenu de la vidéo.

Le maire Ford, qui a plus tard admis avoir consommé du crack «dans un moment d’ivresse extrême», a publiquement accusé M. Blair de gaspiller les fonds publics avec cette enquête. Il l’avait alors mis au défi de l’arrêter et de l’accuser.

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Les rédemptoristes paieront 20 millions aux victimes de sévices sexuels

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MONTRÉAL – Les victimes des sévices sexuels infligés par les pères rédemptoristes du Séminaire Saint-Alphonse toucheront un montant global de 20 millions $ en dédommagement, ont confirmé mardi leurs avocats, se réjouissant du dénouement de cette affaire.

La victoire est d’autant plus satisfaisante que les pères rédemptoristes ont renoncé à invoquer le délai de prescription comme moyen de défense, a souligné Me Pierre Boivin en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne.

Les victimes n’auront ainsi pas à se soumettre à des contre-interrogatoires, tant pour la question de la prescription que celle de l’indemnisation, a précisé Me Boivin.

«Le processus de réclamation est très simplifié. Les victimes n’auront pas à se faire expertiser, contre-expertiser et contre-interroger. Ça, c’est quelque chose qu’on considérait très important pour les membres, donc on est très contents à ce niveau-là», a-t-il fait valoir.

Un adjudicateur aura la tâche de recueillir les témoignages confidentiels des membres du recours collectif pour déterminer leur admissibilité et fixer le montant de l’indemnisation. La partie défenderesse ne participera d’aucune façon à ce processus, ce qui était «fort important» pour les victimes, a souligné Me Boivin.

La répartition des 20 millions $ se fera en fonction des résultats de cette démarche. Toutes les victimes auront droit à un montant de base à déterminer, et des sommes d’argent additionnelles pourraient s’y greffer.

Dans le jugement rendu le 10 juillet, le juge Claude Bouchard, de la Cour supérieure du Québec, avait précisé que les anciens élèves qui seraient en mesure de prouver que les agressions dont ils ont été victimes étaient «d’une nature particulière» pourraient toucher un montant supplémentaire pouvant atteindre 75 000 $.

D’autres élèves qui ont été agressés sexuellement peuvent se joindre au recours collectif intenté en 2010 par l’un de ces anciens étudiants, Frank Tremblay. Jusqu’à présent, environ une centaine de victimes s’y sont inscrites.

Ce dernier se félicite aujourd’hui d’avoir ouvert la voie à la tenue d’un procès au civil.

«En toute humilité, j’ai la conviction d’avoir aidé des gens en entamant ces démarches», a affirmé M. Tremblay, se disant «totalement» satisfait de l’entente intervenue entre les deux parties.

«Nous avons enlevé aux rédemptoristes l’arme la plus précieuse qu’ils possédaient: le silence», a-t-il laissé tomber en entrevue téléphonique.

Toute personne qui a fréquenté le Séminaire Saint-Alphonse, à Sainte-Anne-de-Beaupré, entre 1960 et 1987 et qui a été victime de sévices sexuels infligés par l’un des pères catholiques aura droit à une indemnisation dont le montant de base sera déterminé à la fin du processus.

L’entente entre les parties sera ensuite acheminée au juge Bouchard à des fins d’approbation.

Dans la foulée du jugement de la Cour supérieure, l’Association des victimes de prêtres (AVP) avait formulé le souhait que la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, en prenne connaissance et que cela l’encourage à abolir le délai de prescription applicable dans le cas de poursuites pour les agressions à caractère sexuel.

Le 11 juillet, l’attachée de presse de Mme Vallée, Jolyanne Pronovost, avait écrit que la ministre voulait «évaluer le jugement» et qu’il fallait «être prudent dans ce dossier puisqu’il y a(vait) un délai d’appel».

L’avocat des victimes a relancé l’invitation à la députée de Gatineau, mardi, en plaidant que «même les rédemptoristes», en renonçant à invoquer le délai de prescription comme moyen de défense, avaient démontré qu’ils considéraient cela injuste.

«Il est plus que temps de le faire, a déclaré Me Boivin. Ça n’a aucune raison d’être dans le cadre d’agressions sexuelles commises sur des mineurs. Il est primordial qu’elle (la ministre Vallée) s’y penche au plus tôt.»

L’attachée de presse de Mme Vallée n’a pas donné suite à la demande d’entrevue de La Presse Canadienne, mardi.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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