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Ebola les urgences en alerte

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Photo : Getty Images

Le déclenchement des alertes maximales ne s’est pas fait attendre : notamment aux États-Unis, dès le 6 août, avec une «Alerte de niveau 1», puis à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le 8 août, où l’on a décrété l’épidémie Ebola «urgence de santé publique mondiale» (1).

Nous sommes donc entrés dans la crise Ebola. En conséquence, la Dre Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, a demandé une réponse internationale coordonnée.

Sante_et_scienceEn parallèle, le réseau de la santé s’est déjà mobilisé — chez nous comme un peu partout dans le monde — pour mettre en place les précautions requises.

La pire épidémie en 40 ans

En avril dernier, j’ai écrit un billet à propos de l’épidémie actuelle, qui touchait alors un nombre limité de patients, mais qui traversait déjà de manière inhabituelle certaines frontières africaines. Je vous réfère à ce texte pour réviser l’information sur la nature de l’infection, les symptômes et les complications.

Depuis avril, l’épidémie a pris l’expansion qu’on connaît en Afrique, ce qui a mené au rehaussement des niveaux d’alerte. Il s’agit actuellement de la plus importante épidémie d’Ebola depuis 40 ans, comme le montre ce graphique animé.

On a depuis décrété l’état d’urgence dans les pays d’Afrique de l’Ouest touchés : le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et le Nigeria (le pays le plus peuplé d’Afrique). La situation à Lagos, métropole et plaque tournante des transports de près de 10 millions d’habitants, augmente substantiellement les inquiétudes. Des mesures sévères de prévention de la propagation sont notamment appliquées chez les voyageurs.

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Dans le dernier bilan de l’OMS, on approchait 1 000 décès et 2 000 cas confirmés. C’est beaucoup. Même si, à l’échelle du globe, il faut comparer ces chiffres avec d’autres infections qui font des millions de morts — par exemple, le VIH, qui a tué 1 500 000 de personnes en 2012.

Mais c’est suffisant pour mettre à risque les milieux des soins, qui doivent être prêts à réagir pour recevoir tout patient potentiellement contaminé.

Toutefois, sauf pour les Américains qui ont été rapatriés, aucun patient n’a encore été confirmé en Amérique du Nord. En Grande-Bretagne, le décès subit d’une femme provenant de la Gambie a causé la frousse à l’aéroport de Gatwick, mais les tests subséquents se sont avérés négatifs. Cela donne une idée de l’inquiétude qui règne.

Chez nous, des cas suspects sont en évaluation, comme ce patient, actuellement en quarantaine en Ontario. Au moins un autre cas suspect a aussi été évalué dans une urgence de Montréal. Mais aucun n’a été déclaré positif.

La réponse du réseau

En raison de l’expérience acquise lors des crises précédentes (l’épisode H1N1, par exemple), la réaction des responsables des agences et du Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) est structurée et conduit à des actions ciblées, sans doute mieux que par le passé.

Comme pour le SRAS, en 2003, et comme pour la pandémie H1N1, en 2009, le réseau se met en alerte, ce qui est une bonne nouvelle. D’autant plus que l’habitude engendre plus d’efficacité.

Sur le terrain et dans les instances du réseau, les derniers jours ont été forts occupés. Les urgences et les hôpitaux ont diffusé des guides de pratiques qui tracent les grandes lignes de l’approche demandée.

Même si ce risque de transmission locale demeure très faible chez nous (en raison des mesures qui peuvent être mises en place pour limiter la propagation), le risque qu’un patient en provenance d’un des foyers actuels consulte est significatif.

Il s’agit donc de guider les équipes de soins afin de permettre la réception sécuritaire des patients, leur orientation au sein de l’urgence et de l’hôpital et le diagnostic. L’objectif est centré sur la détection des cas et les mesures d’isolement requises.

Ainsi, on ne craint ni une transmission large dans la population ni l’arrivée massive de patients (comme c’est le cas lors d’une épidémie de grippe), puisqu’il ne s’agit pas d’un virus facilement transmissible par la voie des airs, contrairement à celui de la grippe.

Il faut plutôt un contact direct avec des sécrétions humaines contaminées, pour lesquelles de grandes précautions doivent être prises. Une contamination pourrait toutefois survenir si le patient tousse beaucoup, ce qui est moins fréquent, étant donné qu’il ne s’agit pas a priori d’un virus respiratoire.

Par contre, il s’agit d’un des virus les plus meurtriers qui soient. Le taux de mortalité tourne autour de 60 % pour ce qui est du virus actuellement en cause.

Des défis à relever dans les hôpitaux

Pour ceux qui travaillent dans nos urgences et notre réseau de la santé, la donne vient de changer. Dans les faits, tout patient fiévreux qui provient des régions à risque et qui consulte pour de la fièvre sera désormais pris en charge en conséquence.

Puisqu’on ne peut aisément savoir a priori si le virus Ebola est vraiment en cause, il faut appliquer des mesures poussées de protection et rechercher ensuite la cause des symptômes du patient.

Un triage rapide et précoce des patients permet de distinguer ceux qui viennent à l’hôpital pour des conditions courantes de ceux qui sont à risque de maladies virales potentiellement graves, afin de bien les orienter au sein de l’urgence.

La détection est en effet une clef fondamentale, beaucoup mieux intégrée depuis les épisodes du SRAS et du H1N1. Les patients susceptibles d’avoir été en contact avec des foyers d’infection, essentiellement parce qu’ils proviennent de pays à risque et qu’ils ont des symptômes compatibles, doivent être rapidement identifiés.

Une fois qu’on a confirmé le risque (et non le diagnostic), ces patients sont placés en isolement à l’urgence, et le personnel doit revêtir des combinaisons imperméables spéciales pour effectuer les soins. Un des défis pratico-pratiques des hôpitaux : s’assurer que ce matériel de protection inhabituel sera toujours disponible.

Les analyses sanguines requises seront éventuellement effectuées. Il faudra assurer un très haut niveau de protection pour le transport et l’analyse de ces échantillons, ce qui ne sera pas sans difficulté.

Les précautions à prendre pourraient en effet avoir des répercussions sur le fonctionnement hospitalier, puisque l’analyse du sang suspect peut obliger à dédier les appareils pendant deux ou trois heures, afin de procéder à un nettoyage suffisant après coup. Regrouper les tests dans un milieu dédié ou même un laboratoire mobile a été proposé pour pallier ce défi.

Même si le risque d’avoir des cas positifs reste minime, l’évaluation et la prise en charge des patients potentiels représenteront un défi pour les urgences et les hôpitaux, en raison du principe de précaution qui doit s’appliquer face à une maladie aussi grave.

Mais retenons que d’autres infections sérieuses (moins graves que l’Ebola, toutefois) demeurent beaucoup plus fréquentes chez les voyageurs : c’est le cas, par exemple, de la malaria, de la fièvre typhoïde ou d’autres virus, sans parler de la grippe elle-même — qui tue plusieurs centaines de milliers de personnes par année dans le monde.

S’il y a fort à parier que le nombre de cas jugés «suspects» va croître dans les prochaines semaines et qu’il faudra évidemment prendre au sérieux chacun des cas, il est essentiel d’éviter la panique, puisque les mesures mises en place permettront d’endiguer la propagation subséquente. Mais nous en reparlerons sûrement.

(1) L’OMS affirme dans son communiqué du 8 août 2014 que :

- «La flambée de maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest constitue un “événement extraordinaire” et un risque pour la santé publique dans d’autres États» ;

- «Les conséquences possibles d’une poursuite de la propagation internationale sont particulièrement graves compte tenu de la virulence de ce virus, de l’intensité de la transmission au niveau communautaire et à celui des établissements de santé, ainsi que de la faiblesse des systèmes de santé dans les pays actuellement touchés et ceux les plus exposés au risque» ;

- «Une action internationale coordonnée est jugée essentielle pour renverser la tendance et mettre un terme à la propagation internationale du virus Ebola.»

* * *

À propos d’Alain Vadeboncœur

Le docteur Alain Vadeboncœur est urgentologue et chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal. Professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal, il enseigne l’administration de la santé et participe régulièrement à des recherches sur le système de santé. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @Vadeboncoeur_Al.

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Crimes sexuels dans l’armée un procès sous haute surveillance

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Stéphanie Raymond (à gauche) et Noémi Mercier à l'émission Tout le monde en parle.

Stéphanie Raymond (à gauche) et Noémi Mercier à l’émission Tout le monde en parle.

L’ex-caporale des Forces canadiennes Stéphanie Raymond, qui a porté plainte pour agression sexuelle contre un supérieur de son régiment, défend sa version des faits cette semaine devant un tribunal militaire, à Québec.

Son présumé agresseur, l’adjudant André Gagnon, a plaidé non coupable, lundi, à l’accusation d’agression sexuelle qui pèse contre lui. Son procès devrait durer d’une à deux semaines. La présentation de la preuve débute mardi avec le témoignage et le contre-interrogatoire de la plaignante.

La jeune femme de Saint-Romuald, près de Québec, a raconté son expérience publiquement, en avril, à l’occasion d’un dossier explosif sur les crimes sexuels dans l’armée, publié dans L’actualité et repris dans Maclean’s.

C’est l’histoire d’une fête de Noël qui a mal tourné, mais aussi celle d’un système de justice militaire qui a longtemps ignoré sa plainte, et d’une chaîne de commandement qui a tout fait pour qu’elle abandonne ses démarches. Ce témoignage, et plusieurs autres rapportés dans nos pages, ont eu des retentissements jusqu’à la Chambre des communes, et ont amené le chef d’état-major de la défense à déclencher, en juin, un examen indépendant des politiques de son organisation en matière de violences sexuelles.

Il appartient à la poursuite de prouver hors de tout doute raisonnable que les choses se sont déroulées comme Stéphanie Raymond l’allègue, le soir du 15 décembre 2011. Après un dîner de Noël bien arrosé avec le personnel du Régiment de la Chaudière, la caporale s’est retrouvée seule avec l’adjudant Gagnon, un collègue d’un grade supérieur, au manège militaire de Lévis. C’est là qu’il l’aurait agressée sexuellement. La jeune femme a porté plainte quelques semaines plus tard à la police militaire, sur la base de Valcartier.

Presque deux ans se sont écoulés entre le dépôt de cette plainte et la mise en accusation formelle d’André Gagnon. Ce qui s’est produit dans l’intervalle illustre les failles dans la manière dont l’institution réagit aux allégations de ce genre. Les enquêteurs à qui la jeune femme s’est confiée, en janvier 2012, ont d’abord rejeté sa plainte pour des motifs farfelus, sans même interroger l’adjudant.

Au cours des mois suivants, Stéphanie a multiplié les recours auprès d’autorités diverses dans l’espoir d’obtenir justice. Ses supérieurs ont semblé prendre parti, faisant pression sur elle pour qu’elle laisse tomber sa bataille, et lui rendant la vie difficile par toutes sortes de moyens qu’elle interprète comme des représailles. À force de se démener de la sorte, la caporale a fini par être considérée comme un « fardeau administratif » aux yeux de l’armée, et elle a été congédiée.

Ainsi, lorsque l’accusation a finalement été déposée contre son présumé agresseur, en novembre 2013, Stéphanie avait déjà rendu son uniforme et dit adieu à son avenir militaire. La jeune femme a vécu cette trahison du système, cet abandon de la part de ses patrons et de ses pairs, encore plus douloureusement que l’agression elle-même, confiait-elle dans notre reportage.

Le procès se déroule au manège militaire de St-Malo, à Québec, où une salle de classe aux murs turquoise tient lieu de salle d’audience. L’armée a la mainmise sur l’entièreté des procédures. La justice militaire a toujours autorité lorsqu’un incident de ce type implique deux militaires sur le territoire de la Défense. Les deux procureurs, l’avocat de la défense et le juge sont donc des officiers des Forces canadiennes. Les jurés aussi portent l’uniforme. L’accusé a choisi de subir son procès devant ce qu’on appelle un « comité », qui est toujours composé de cinq hauts gradés choisis au hasard — dans ce cas-ci, tous des hommes.

Le procès d’André Gagnon représente un test pour l’armée canadienne, au moment où la rigueur et l’indépendance de son appareil judiciaire sont mises en doute par plusieurs observateurs. Selon un nombre croissant d’experts, l’intérêt des victimes serait mieux servi si les affaires d’agressions sexuelles étaient entendues devant la justice civile, à l’abri des connivences et du pouvoir militaires — comme c’est le cas dans de nombreux pays sur la planète, et comme c’était le cas au Canada jusqu’en 1998.

Marco Morin, un avocat de Victoriaville et lieutenant-colonel à la retraite, a souvent plaidé en cour martiale, lui qui a exercé le droit dans les Forces pendant une vingtaine d’années, dans les années 1990 et 2000. « Ce système de justice n’en est pas un, dit-il. La cour martiale est excellente pour rendre une justice expéditive dans des cas d’infractions à caractère purement militaire. Mais dans des causes d’agressions sexuelles, elle n’a pas les mêmes outils que les tribunaux civils pour apprécier la gravité de la situation et rendre des ordonnances appropriées. Pourquoi donner cette juridiction à la cour martiale? Les agressions sexuelles sont des crimes contre la personne qui dépassent toujours l’intérêt des Forces canadiennes à maintenir la discipline interne. »

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Jean-François Fortin quitte le Bloc et siégera désormais comme indépendant

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OTTAWA – Le député Jean-François Fortin quitte le Bloc québécois et siégera désormais comme indépendant à la Chambre des communes, écorchant en même temps l’actuel chef du parti, Mario Beaulieu.

Il l’accuse de radicaliser le Bloc et d’ignorer les prises de positions des militants.

Le chef a rétorqué le jour même, dénonçant le manque de loyauté du député et le taxant de vouloir torpiller le Bloc et la cause souverainiste.

Pour preuve, le chef bloquiste avance avoir «intercepté» il y a environ un mois un courriel de M. Fortin, où ce dernier parlait de former un nouveau parti politique sur la scène fédérale.

La guerre de mots a entrouvert la porte sur des dissensions qui perdurent au sein du parti, deux mois après l’élection du leader bloquiste.

M. Fortin, qui représente la circonscription de la Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia depuis 2011, a fait connaître sa décision de quitter mardi matin.

Il ne reste donc plus que trois députés bloquistes à Ottawa.

Louis Plamondon, André Bellavance et Claude Patry seront désormais seuls à porter le message du Bloc au Parlement canadien. Maria Mourani avait pour sa part été expulsée du caucus en septembre, après avoir exprimé son désaccord envers le projet de charte des valeurs québécoises du Parti québécois, auquel le Bloc avait officiellement donné son appui.

Mardi, M. Fortin a déclaré qu’après un été de réflexion, il a conclu que ses concitoyens seraient mieux servis s’il poursuivait son mandat en dehors du Bloc Québécois.

Il affirme que le Bloc auquel il a cru n’existe plus.

Fidèle des chefs précédents, Gilles Duceppe et Daniel Paillé, M. Fortin n’a pas caché son désaccord avec l’approche adoptée par M. Beaulieu, qui a été élu en juin dernier — non sans dissension.

Avec 53,5 pour cent des voix, presque autant de militants avaient voté pour le nouveau chef que contre lui.

Selon M. Fortin, le chef a une approche unidimensionnelle, peu rigoureuse et intransigeante, qui met fin à la crédibilité établie par ses prédécesseurs.

Il fallait laisser la chance au coureur, a-t-il déclaré en entrevue mardi, mais s’est vu contraint de constater que «le coureur n’avait pas pris ses responsabilités».

M. Fortin juge que les choix des militants bloquistes ne sont pas respectés par le chef qui ne les intègre pas dans son discours.

«Lui-même a perverti le message et s’éloigne de ce que les membres veulent qu’il défende».

M. Beaulieu avait fait campagne en promettant de «remettre la souveraineté à l’avant-plan» et de mettre fin à la «stratégie étapiste et attentiste qui avait été utilisée depuis 20 ans». Un discours qui en avait choqué plus d’un lors du dernier congrès bloquiste, qui y voyaient une dure critique de M. Duceppe et des militants qui le soutenaient, comme s’ils n’avaient rien accompli en deux décennies.

Le député désormais indépendant juge l’approche perdante, car il estime que le chef radicalise et folklorise ainsi la formation politique bloquiste.

«Ce n’est pas en rejetant ceux qui semblent moins ‘purs’, en abandonnant la rigueur qui a toujours caractérisé le Bloc Québécois et en lançant des formules toutes faites, en les répétant encore et encore, qu’il convaincra le Québec de le suivre», a commenté M. Fortin.

«En fait, en agissant de la sorte, M. Beaulieu divise les souverainistes entre eux plutôt que de les unir.»

M. Beaulieu a tenté, en point de presse à Montréal, mardi, de minimiser l’impact de la sortie de M. Fortin. «Un ajustement», dit-il.

La grande majorité des militants se sont ralliés à lui, soutient le chef, sans siège aux Communes, qui se défend d’être radical.

Il a aussi eu des mots durs envers son ex-député.

«Il a manqué de loyauté et de transparence, dit-il. Il n’a jamais accepté la décision démocratique des membres». Selon lui, M. Fortin avait un «agenda caché».

«Il quitte le bateau, torpille le Bloc québécois et la cause souverainiste», accuse le chef.

Sans équivoque, le torchon brûle entre les deux hommes. Et creuse le fossé entre les différentes méthodes visant à regarnir les rangs bloquistes à Ottawa.

M. Fortin critique ainsi M. Beaulieu qui cherche, selon lui, à s’immiscer dans l’agenda référendaire. Ce qui n’est pas le rôle du Bloc, insiste-t-il: «La prochaine élection de 2015 ne sera pas une élection référendaire».

Lors de la dernière course à la chefferie, qui avait mené à la sélection de M. Beaulieu, M. Fortin avait appuyé l’autre candidat, M. Bellavance.

Il s’était ensuite rallié après au nouveau chef, mais a déclaré mardi en entrevue lui avoir fait part de son inconfort. Il ne serait pas le seul, mais a refusé de préciser si les autres députés bloquistes pensent comme lui.

M. Beaulieu n’a pas essayé de le retenir. «Loin de me convaincre, il persiste dans son message intransigeant», a confié le député gaspésien.

M. Fortin s’engage à rester député jusqu’à la fin de son mandat. Pour de ce qui est de chercher à se faire réélire en 2015, le temps de cette décision n’est pas encore venu, dit-il.

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Un conducteur de 14 ans et sa passagère périssent dans une sortie de route

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IRLANDE, Qc – Une sortie de route impliquant un conducteur de 14 ans a coûté la vie à deux personnes, mardi, à Irlande, dans la région de Chaudière-Appalaches.

Selon Richard Gagné, de la Sûreté du Québec, le drame s’est produit peu après minuit. L’automobile que conduisait l’adolescent a quitté la route 165 pour heurter un ponceau de plein fouet. Le jeune et la passagère de 17 ans qui circulait avec lui ont tous deux perdu la vie.

La vitesse et l’alcool ne seraient pas en cause, mais la fatigue pourrait avoir été un facteur.

Une enquête a été ouverte pour déterminer avec plus de précision les causes de l’accident et pour expliquer les raisons qui justifiaient la présence de l’adolescent derrière le volant.

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Un incendie a ravagé des installations de ferme à Saint-Hugues en Montérégie

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SAINT-HUGUES, Qc – Un incendie a détruit des installations de ferme servant à l’élevage de veaux lundi soir à Saint-Hugues, en Montérégie.

L’incendie a débuté vers 23 h 30 sur cette ferme située dans le rang Bourgchemin Ouest et les flammes se sont vite propagées.

Les 300 bêtes qui s’y trouvaient ont péri.

Les bâtiments ravagés étaient faits de bois et de tôle.

Le directeur du service des incendies de la municipalité, Michel Bastien, a expliqué que l’incendie était généralisé à l’arrivée des pompiers.

Son service a eu recours à une trentaine de pompiers provenant de quatre municipalités, dotés de camions-citernes.

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Les amoureux des boulets pour Paris

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Pas facile d’assumer son statut de capitale de l’Amour. Paris veut remplacer ses cadenas romantiques par de vulgaires selfies…

Les cadenas qui scellent l’amour des couples en visite à Paris pèsent lourd, trop lourd pour les ponts de la Seine. Un parapet du Pont des Arts en a récemment fait les frais. L’idée de la mairie de Paris est de « proposer aux couples l’alternative des selfies aux cadenas, en expliquant que ces derniers pèsent beaucoup trop lourd pour les ponts parisiens » .

La mairie espère inciter les gens à « immortaliser leur amour en ligne plutôt que sur les ponts de Paris » . Ce qui au passage lui assurerait une belle promotion à moindre frais. Des autocollants collés sur ces lieux de romance promeuvent donc désormais le site lovewithoutlocks.paris.fr. Retrouvez 10 destinations pour s’embrasser dans le monde.

Photo : kinchan1 / Flickr cc.

 

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La France championne du monde 2013 du tourisme – Qui la visite  

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85 millions de touristes ont visité l’Hexagone au cours de l’année 2013. La France reste donc en tête des destinations mondiales, devant les États-Unis et l’Espagne.

Les Allemands ont été 13 millions à visiter la France (+6,5% sur un an), suivis par 12,6 millions de Britanniques (+3,4%). Les touristes issus de l’Irlande, du Portugal et de la Grèce ont été plus nombreux en 2013 qu’en 2012, au contraire de nos voisins luxembourgeois, belges, espagnols et italiens. Le nombre de touristes polonais est en hausse de 18%.

Hors Europe, ce sont les Nord-Américains les plus nombreux, devant les Asiatiques. Les visiteurs chinois ont été deux fois plus nombreux en 2013 qu’en 2009, avec 1,7 million de personnes. Pour trouver un hôtel à Paris, c’est sur liligo.com ! 

Photo : Eric@focus / Flickr cc.
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Israël prépare la riposte touristique

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Dommage collatéral de la « guerre de Gaza », le secteur touristique israélien compte bien se redresser rapidement.

Tout se passait si bien ces dernières années pour le tourisme en Israël : des campagnes de promotion alléchantes vantant le soleil, la mer et la gastronomie locale, des touristes des quatre coins du monde qui répondaient présents en masse… Cette industrie qui emploie 6% de la population active et pèse 3% du PNB a subit un brutal coup d’arrêt au mois de juillet avec un nombre de visiteurs en baisse de 26% par rapport à juillet 2013.

Un communiqué issu du ministère du Tourisme, relayé par l’AFP, affirme que des campagnes de promotion internationales sont déjà en cours d’élaboration pour tenter de faire oublier au plus vite une guerre dont on ne peut pas affirmer qu’elle est achevée. Si vous envisagez de prendre des billets d’avion pour Tel Aviv, jetez avant un coup d’œil rapide sur le site de la diplomatie française.

Photo : israeltourism / Flickr cc.
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Best of Blog – A la fin de la route

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Cette semaine, pour ce nouveau Best of blog, Delphine et Jean-Philippe nous emmène avec eux dans leurs valises, et nous parle de leurs voyages et de leur blog : A la fin de la route.

Bonjour Delphine et Jean-Philippe, pour les lecteurs qui ne vous connaîtraient pas, pouvez vous vous présenter en quelques mots ?

Bien sûr. Journalistes à la ville, trentenaires et passionnés de voyage. On avait pris l’habitude de partager nos voyages sur les réseaux sociaux et finalement, après un deuxième roadtrip aux Etats-Unis, on a décidé de tout raconter dans notre blog de voyage A la fin de la route. On s’est tellement pris au jeu qu’il vit maintenant avec nous, nos virées, nos vacances. Avec nos bons plans, nos conseils pratiques et tout ce qu’il faut.

 

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Si vous deviez nous donner une définition du voyage ?…

Delphine :

Rouvrir grand les yeux tout le temps.

Jean-Philippe :

Une perte volontaire de repères. Et l’évasion. Tout est bon. La préparation pour s’y projeter, le moment pour s’y plonger et le blog pour se souvenir.

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Si vous ne deviez garder qu’un seul souvenir de voyage ?…

Delphine : Trop dur. La première fois que je suis allée aux Etats-Unis. C’était aussi mon premier « vrai » voyage. On avait fait toute la côte Est, des Keys jusqu’à Montréal. Si je peux en rajouter un deuxième, lorsqu’on s’est marié à Las Vegas. Très drôle.

Jean-Philippe : Ouh, j’hésite. Je vais dire un moment particulier de notre voyage au Québec. Nous étions allés aussi loin que la route pouvait nous porter, à Natashquan. Puis quelques jours plus tard, à quelques kilomètres, à Longue-Pointe-de-Mingan, nous avions fait une excursion de huit heures avec des scientifiques à la rencontre des baleines. Jamais je ne les ai vues d’aussi près.

 

Quelle destination vous fait rêver et pourquoi ?…

Delphine : le Costa Rica car c’est une concentration incroyable de paysages et d’animaux.

Jean-Philippe : la Nouvelle-Zélande me fascine depuis toujours. Les paysages, les côtes, la culture. Mentions pour l’Australie, la Terre de Feu et l’Alaska.

 

Vous êtes allé aux Etats-Unis, auriez-vous des conseils pour les voyageurs voulant s’y rendre ?

Delphine : N’ayez pas peur de sortir des sentiers battus et ne croyez pas ma grand-mère qui pense qu’on passe à chaque fois un mois à manger des burgers dans des gratte-ciels climatisés.

Jean-Philippe : Tout prévoir et ne rien prévoir. Savoir ce qu’il y a à voir et être capable d’aller au-delà. Les Etats-Unis ont énormément à offrir, des villes magnifiques mais aussi et surtout des sites naturels incroyables. On l’a encore vu l’été dernier lors de notre road trip dans le sud. Et puis profiter du sens de l’accueil des Américains et prendre tout ce qu’il y a à prendre, sans retenue.

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Quel est votre prochain voyage prévu ?

Nous sommes en ce moment aux États-Unis, tout au sud du Texas, a South Padre Island. Nous finissons le roadtrip, que nous avons commencé en Oregon, ces prochains jours. Et en octobre, nous partons pour l’Afrique du Sud. Une première pour nous.

 

Un mot pour la fin ?…

On aime bien ce dicton.

« Le voyage est la seule chose que tu achètes qui te rend plus riche. »

 

Alors, qu’est-ce que vous attendez ?

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Quizz voyage spécial Nationale 7

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Pour ce 92e quizz voyage, nous testons vos connaissances touristiques sur la Nationale 7. Cette célèbre route des vacances reliait Paris à Menton.

Parviendrez-vous à atteindre les 5/5 ? Bonne chance !

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Uun homme de 41 ans se noie dans une rivière de la région de Lanaudière

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RAWDON, Qc – Un homme de 41 ans s’est noyé, lundi en journée, à Rawdon dans la région de Lanaudière alors qu’il se baignait dans la rivière Ouareau.

Selon les premières informations colligées par les enquêteurs de la Sûreté du Québec, l’homme dans la quarantaine est décédé alors qu’il faisait de la plongée en apnée.

La police croit que l’homme pourrait avoir subi un malaise ou encore avoir été emporté par le courant de la rivière, a indiqué Audrey-Anne Bilodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Des membres de la famille de la victime ont tenté de lui venir en aide, mais sans succès. Au moment de l’intervention des services d’urgence, l’homme était en arrêt cardio-respiratoire. Son décès a ensuite été constaté à l’hôpital.

La police mène une enquête sur les événements, afin de confirmer la cause du décès. Aucun acte criminel ne serait à l’origine du drame, selon Mme Bilodeau.

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Blog de MnK - 4éme jour - June Lake Villager

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Un pirate a volé 83 000 US en monnaie virtuelle et aurait agi au Canada

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Un pirate comptant un accès par un fournisseur Internet canadien a intercepté les transmissions d’importants réseaux étrangers pour voler plus de 83 000 $ US en monnaie virtuelle sur une période de quatre mois, a indiqué lundi une compagnie de cybersécurité.

Les chercheurs de l’entreprise américaine Dell SecureWorks ont affirmé que l’attaque du pirate avait débuté en février dernier et cessé en mai, après le signalement fait à un fournisseur canadien de services Internet.

Joe Stewart, directeur de la recherche sur les logiciels malveillants à SecureWorks, a indiqué que le pirate avait ciblé des firmes hôtes de serveurs générant des monnaies virtuelles telles que le Bitcoin — incluant Amazon aux États-Unis et OVH en France — et redirigé certaines activités.

En entrevue avec La Presse Canadienne depuis Las Vegas, où se tenait une conférence sur la sécurité informatique, M. Stewart a expliqué que l’entreprise avait été en mesure de «retracer les origines» à un fournisseur Internet canadien.

Il a affirmé que quelqu’un avait été en mesure de s’infiltrer dans un modem de ce fournisseur et d’obtenir les droits d’administration, ou alors le responsable «y avait déjà accès».

M. Stewart a affirmé que le pirate avait probablement agi seul, et qu’il pourrait s’agir d’un ancien employé du fournisseur ou d’un employé qui oeuvrait encore pour l’entreprise au moment des faits.

Selon SecureWorks, un total de 51 réseaux de 19 autres fournisseurs ont été «compromis» dans l’attaque, qui a aussi valu au pirate quelques dollars dans une autre monnaie virtuelle, le Dogecoin.

M. Stewart a dit avoir d’abord pris conscience de l’attaque en mars, et avoir prévenu le fournisseur canadien en mai. SecureWorks n’a pas averti les autorités, et on ignore dans l’immédiat quelles mesures ont été prises par le fournisseur.

Une porte-parole de SecurityWorks a affirmé que le fournisseur canadien ne serait pas identifié publiquement, comme il est prévu dans les politiques de la firme de recherche.

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Santé Canada accepte le plan de GlaxoSmithKline à son usine de Québec

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TORONTO – Santé Canada a dit avoir approuvé un plan par GlaxoSmithKline pour régler des problèmes de contamination constatés à son centre de production de vaccins contre la grippe à Québec.

L’agence s’est montrée satisfaite du plan d’action et des échéanciers proposés par GSK à son établissement de l’arrondissement de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge.

Des inspections menées ce printemps par la U.S. Food and Drug Administration et par Santé Canada ont cerné des problèmes aux installations largement attribués à la contamination bactérienne reliée au système de filtration de l’eau de l’usine.

Bien que la nature exacte des problèmes n’ait pas été rendue publique, la FDA a livré à GSK une lettre de mise en garde, une dernière étape avant une possible suspension du permis pour fournir le marché américain.

Et le rapport d’inspection de Santé Canada a identifié sept observations dites majeures, des éléments assimilés à des signes que la production ne respecte pas toujours les normes requises.

La compagnie avait un mois pour répondre à Santé Canada, et l’a fait le 31 juillet.

Le ministère a indiqué par courriel lundi qu’il surveillerait les étapes de la mise en vigueur du plan d’action et mènerait des examens réguliers sur des lots de vaccins avant leur sortie sur le marché canadien.

GSK n’a pas voulu commenter sur son plan d’action.

La lettre de mise en garde de la FDA soulignait que GSK avait été contrainte à répétition d’éliminer des séries de vaccins fabriqués à son usine en raison de niveaux de bactéries supérieurs aux limites spécifiées. La lettre, datée du 12 juin, indique que 21 pour cent de la production cette année n’a pas pu être mise sur le marché.

L’usine, que GSK a acheté à ID Biomedical à la fin 2005, compte des contrats pour la production de 53 pour cent des vaccins du Canada contre la grippe saisonnière pour la prochaine saison, de même que 23 millions de doses pour le marché américain. Il s’agit du seul établissement de production de vaccins contre la grippe établi au Canada.

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Fusillade Justin Bourque ciblait la police avec un pistolet semi-automatique

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MONCTON, – Justin Bourque a admis qu’il ciblait les policiers quand il a abattu trois agents de la Gendarmerie royale du Canada en plus d’en blesser deux autres à Moncton, en utilisant un pistolet semi-automatique.

Une déclaration des faits présentée à la Cour du banc de la Reine indique que Bourque a utilisé un pistolet semi-automatique de type Poly Technologies Modèle M305, calibre 308 Winchester lors de la fusillade qui est survenue entre 19 h 18 et 20 h 13, le 4 juin.

Bourque a plaidé coupable, vendredi, à la Cour du banc de la Reine à Moncton à trois chefs d’accusation de meurtre au premier degré et à deux de tentative de meurtre.

L’homme de 24 ans sera de retour en Cour le 27 octobre alors que les déclarations des victimes et les rapports préalables seront entendus.

Les documents obtenus par La Presse Canadienne montrent que Bourque comprend que le procureur et lui devront donner plus de détails à l’audience de détermination de la peine.

Le juge en chef de la Cour du Banc de la Reine du Nouveau-Brunswick, David Smith, a déclaré à la Cour vendredi, que le Couronne allait demander trois condamnations à vie quant aux chefs de meurtre au premier degré, ce qui signifie que Bourque ne serait pas éligible à la libération conditionnelle avant 75 ans.

Les sergents Dave Ross, Fabrice Gevaudan et Douglas Larche ont été tués après avoir répondu à un appel qui affirmait qu’un homme se promenait avec des armes dans un quartier résidentiel du Nord-Ouest de Moncton.

Les sergents Éric Dubois et Darlene Goguen ont été blessés et ont reçu leur congé de l’hôpital un peu plus tard.

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Xochimilco et la petite Mexicaine

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Aujourd’hui nous nous sommes encore levés tôt. Nous avons traine un peu puis sommes descendus dans la rue pour prendre notre petit déjeuner. J’ai repère un café super chouette qui sel
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La police enquête à la suite de menaces faites à Rob Ford

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TORONTO – Le maire de Toronto, Rob Ford, a reçu lundi une lettre dans laquelle on lui demandait de démissionner, sans quoi l’hôtel de ville serait détruite par une explosion.

Les autorités policières ont été déployées sur place, mais aucune évacuation n’a été ordonnée.

Le porte-parole de la police de Toronto David Hopkinson a indiqué que les policiers avaient été dépêchés à l’hôtel de ville après qu’ils eurent été avertis par les agents de sécurité.

M. Hopkinson a affirmé que le bâtiment ne serait pas évacué et ne pouvait confirmer si une fouille avait été menée.

C’est le maire Ford qui a annoncé la nouvelle aux journalistes. Il a déclaré que le courriel avait été envoyé à son frère, le conseiller Doug Ford, dimanche soir.

Le maire tenait une copie de la lettre rédigée à l’ordinateur, sur laquelle on pouvait lire que c’était le «chaos» depuis qu’il était revenu de sa cure de désintoxication à la fin de mois de juin.

«Il a 12 heures pour donner sa démission sinon l’hôtel de ville explosera. J’ai déjà placé les explosifs», pouvait-on lire.

M. Ford a dit qu’il n’avait pas été indisposé par la menace. «Je passe à autre chose. Je fais mon travail comme à l’habitude. La police sera aux alentours et elle gère ça à partir de maintenant.»

Le maire s’est aussi défendu d’avoir sorti l’affaire au grand jour. «Lorsque quelque chose d’aussi sérieux est envoyé au bureau de mon frère et à l’adjoint au maire, c’est normal que le maire se penche là-dessus.»

La conseillère municipale Paula Fletcher a dit qu’il y avait un protocole à suivre en cas de menaces, mais qu’il n’empêche pas les autorités de les révéler. Elle a cependant déclaré qu’elle espérait que M. Ford savait que la menace n’était pas fondée avant de l’annoncer.

«J’espère qu’il a suivi les bonnes règles, ou son bon sens. Et comme nous sommes toujours à l’intérieur de l’hôtel de ville, je vais présumer qu’il s’agissait seulement d’une lettre provenant d’un individu dérangé.»

La porte-parole de la Ville, Wynna Brown, a révélé dans un courriel que la police «menait son enquête en collaboration avec les services de sécurité de l’hôtel de ville.»

Le maire controversé a fait face à de nombreuses demandes de démissions depuis qu’il a admis avoir consommé de la drogue et avoir développé une dépendance à l’alcool. Il a aussi été filmé en train de tenir des propos déplacés, notamment sur les minorités culturelles.

M. Ford a cependant rejeté ces appels à la démission, et il sollicite un nouveau mandat aux élections du 27 octobre.

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Le calvaire de la file d’attente

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Photo © Getty Images

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Terminer ses courses à l’épicerie. Se rendre aux caisses. Choisir entre trois files d’attente. Voir les clients d’autres files repartir avant vous, même ceux arrivés bien après. Pester contre l’humanité et votre malchance endémique.

FouineurUne situation des plus communes. Mais pourquoi choisissons-nous toujours la file d’attente la plus lente ? Ou plutôt : pourquoi les autres queues avancent-elles toujours plus rapidement ?

Une simple question de mathématiques, explique Wired dans un article publié à la mi-juillet.

Une épicerie se doit d’offrir à ses clients le temps d’attente aux caisses le plus faible possible, jonglant ainsi avec le nombre d’employés nécessaire pour atteindre cet objectif. Cependant, à certains moments clés d’une semaine, l’affluence est telle que le système devient surchargé. Il suffit d’un petit grain de sable – une vérification de prix, un client un brin bavard – pour que la machine bien huilée connaisse un raté.

« S’il y a trois files d’attente dans le magasin, ces retards se produiront de manière aléatoire à différentes caisses. Pensez aux probabilités. Les chances que votre file soit la plus rapide sont d’une sur trois. Ainsi, vous avez deux chances sur trois de ne pas être dans celle qui avance le plus vite. Ce n’est donc pas seulement une impression », écrit Adam Mann dans Wired.

Les théoriciens des files d’attente – il n’y a pas de sot métier – ont pourtant trouvé une solution plus rapide et surtout plus juste à ce problème. Elle existe notamment dans les aéroports et les banques. Il suffit de créer une seule ligne serpentine; le client se retrouvant à l’avant attend qu’une des caisses se libère. Dans un magasin où se trouvent trois caisses, cette méthode est en moyenne trois fois plus rapide que l’approche traditionnelle.

« Mais alors, pourquoi la plupart des endroits n’adoptent pas les lignes serpentines ? C’est ici que nous entrons dans la psychologie du client. Nous, les êtres humains, aimons à penser que nous sommes en contrôle de nos vies et que nous pouvons battre le système si on nous en donne l’opportunité. Les chercheurs ont remarqué que certains clients rechignent à faire une ligne serpentine, qui peut s’étirer beaucoup plus longtemps que l’approche plus traditionnelle, et préfèrent tenter de gagner à la loterie des multiples files d’attente », a expliqué le journaliste.

La psychologie de la file d’attente a fait naître toutes sortes de concepts. Par exemple, savez-vous pourquoi les ascenseurs des halls d’entrée ont souvent des miroirs ? Pour aider à soulager l’ennui de l’attente du prochain ascenseur. À Disneyland, ce sont plutôt les environnements multiples qui font diversion, afin de faire sentir aux personnes qu’ils progressent vers un but, quand bien même elles devront attendre deux heures pour faire un tour de manège.

Mais ça, c’était avant l’invention du téléphone intelligent…

À lire : «Why You Always Seem to Choose the Slowest Line» sur le site de Wired >>

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SOPFEU 21 incendies de forêts de cause humaine allumés depuis vendredi

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MONTRÉAL – La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) rapporte que 21 incendies de forêt ont été allumés un peu partout au Québec depuis vendredi.

Cela représente plus de 10 pour cent des 201 incendies recensés par l’agence depuis le début de l’année. Cependant, la superficie touchée est demeurée très petite, avec «seulement» un hectare brûlé par les flammes au cours du week-end.

Agente à l’information à la SOPFEU, Marie-Louise Harvey explique que même s’il s’agissait de petits incendies, l’important nombre d’intervention entraîne des coûts pour la population.

Elle ajoute que la majorité d’entre eux auraient pu être évités, puisqu’ils ont été allumés par des cueilleurs de fruits sauvages par le biais d’articles de fumeurs ou de petits feux de cuisson.

Par ailleurs, Mme Harvey indique que la saison 2014 a été exceptionnelle jusqu’à présent, avec 215 hectares incendiés. Habituellement, ce nombre est considérablement plus élevé, se situant à 100 000 hectares et plus.

La SOPFEU comptabilisait, lundi, sept incendies en activité au Québec, notamment en Côte-Nord, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en Outaouais et en Abitibi-Témiscamingue.

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Régimes de retraite le grand débat

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Blog de MnK - 3ème jour - San francisco to yosemite

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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