Il est maintenant temps de découvrir qui se cache derrière les publications sur les réseaux sociaux, et l’organisation des rencontres Evaneos.com ! Facebook, Twitter, Google +… Qui nous fait rêver avec ces photos, ces citations…? Et bien il s’agit d’Elodie !

Petite blondinette aux allures bohème, bronzée de la tête aux pieds, avec des coquillages dans les cheveux, c’est un peu le petit rayon de soleil d’Evaneos.com. Toujours souriante, toujours à rire, mais aussi très carrée et organisée, elle est parfaite dans ce qu’elle fait : la communication ! Alors venez découvrir Elodie au cours de cette interview 100% bonne humeur !

Peux-tu te présenter rapidement ?

Moi, c’est Elodie, je viens de finir mon Master marketing et communication. Je suis arrivée ici (chez Evaneos.com) en tant qu’assistante communication (à la mi-avril), auprès d’Aurélie, pour un stage de fin d’étude de 6 mois. J’ai 22 ans et suis mordue de voyages et de musique (de reggae notamment), et je travaille actuellement dans la communication et l’événementiel.

Comment s’est passée ton arrivée chez Evaneos.com ? (accueil, …)

Super ! Les gens sont très gentils, super sympa ! Je me suis sentie bien intégrée tout de suite, c’est super de bosser dans une start-up. La passion du voyage rapproche, crée des liens et crée une bonne ambiance au sein de l’équipe.

Quelle est ta devise du voyage ? (la tienne, ou celle d’un grand sage)

Ne suivez pas les chemins tout tracés, le voyage c’est avant tout la liberté.

Quelle est l’expérience de voyage qui t’a bluffée (paysage, rencontre, événements, insolite) (ton plus beau souvenir)

C’était lors de mon dernier voyage en Thaïlande. Dans le sud, j’ai rencontré des Thaïlandais sur une petite île avec un village de pêcheurs (Koh Jum). J’ai partagé un barbecue avec eux. Les Thaïlandais sont adorables, tous super gentils, ils donnent sans rien attendre en retour. Un Thaïlandais nous a invité chez lui avec toute sa famille, on a appris à faire des salades de papayes, c’était trop cool.

La rencontre de voyage la plus marquante (local, voyageur…)

Lorsque j’étais en Thaïlande, je suis arrivée sur l’île de Koh Jum, et c’est là bas que j’ai rencontré une allemande, Charlotte et un Thaïlandais, Paison. Deux personnes incroyables ! On a passé des superbes moments ensemble et Paison était adorable avec nous. Sans parler la même langue car il parlait peu anglais, on se comprenait sans savoir comment l’expliquer. Et sans trop avoir d’argent, il nous a emmené dans des endroits incroyables, il était toujours à nos petits soins. Bref, une personne en or ne demandant rien en retour. Ça c’est assez incroyable de nos jours. Malheureusement, on n’a pas pu rester en contact faute de moyens de communication, mais je souhaitais lui rendre un peu hommage à travers cet article.

Un trajet qui t’a particulièrement marquée ?

Quand je suis arrivée à Séville il y a 2 ans, il fallait que je marche tous les matins pour aller chercher mon vélo avant d’aller à l’université. J’avais toujours le grand smile, parce qu’il y avait du soleil partout, des orangers en fleurs qui parfumaient les rues,… J’étais tellement contente de me trouver là.

As-tu déjà pleuré à l’aéroport ?

Oh oui (rires). Je suis toujours très triste de tout quitter et de rentrer en France. Même quand j’étais petite je pleurais toujours, derrière mon hublot.

As-tu déjà loupé ton avion de manière intentionnelle ?  (Bon ça marche avec les bus, les bateaux, les taxis, les trains, les chameaux)

Je ne l’ai jamais loupé de manière intentionnelle, mais j’ai souvent pris un bateau ou un avion à la dernière minute.

Quel est l’endroit le plus bizarre dans lequel tu aies dormi ?

On était à Fuerteventura avec mon frère, et on voulait passer la nuit à la belle étoile sur la plage. Personne ne voulait nous prendre en stop, et on a décidé de traverser la montagne à pied pour rejoindre la mer de l’autre côté. Sauf qu’on a été rattrapés par les nuages et le vent, et on a voulu rebrousser chemin, mais on était vraiment au milieu de nulle part. On s’est retrouvés sur un champs de gros cailloux, il faisait nuit, on entendait des chiens et c’était trop flippant. On s’est endormi très vite dans nos sacs de couchage en cachant la nourriture dedans parce que j’avais peur des animaux rodant aux alentours. En plus c’était une ancienne zone de narcotrafiquants, et on avait trop peur que quelqu’un arrive avec son fusil (rires). On avait juste hâte de se réveiller le lendemain !

Es-tu déjà restée quelque part suite à un coup de foudre: avec une personne, un lieu, une musique, un paysage? Regrettes-tu de ne pas être resté ?

Il m’est souvent arrivé de rester à des endroits au cours de mes voyages car pour moi, le voyage n’est pas tracé, et il suffit que je rencontre quelqu’un, une musique qui me plaît, un événement qui m’accroche pour m’attarder quelques jours de plus.

Quelle est la chose la plus bizarre que tu aies mangée intentionnellement ? Ou pas… : ) ?

Bah en fait, c’était sur un marché en Thaïlande, où il y avait beaucoup de street food. Il faut savoir que j’aime bien les petites brochettes de poulet, et, ce jour là, je vois ce genre de brochettes et je croque dedans. Premier morceau nickel. Deuxième bouchée, je me suis rendue compte que ce n’était plus du poulet, et là tout m’est passé par la tête (chien, chat, etc.). Je suis retournée devant la dame qui vendait les brochettes, et quand je lui ai demandé, elle m’a dit « This is not chicken ! ». Au final, j’ai jamais vraiment su ce que c’était…

« En l’occurrence dans ce restaurant c’était super bon ! »

Ton plus grand moment de solitude ? (ça marche aussi avec la honte)

C’était encore à Séville au mois de juillet, à fin de ma première expérience à l’étranger. Tous les gens rentraient en France ou partaient en vacances, et je me suis rendue compte que ça avait été une super expérience, mais que c’était fini. Et là je me suis sentie super seule, en mode, je suis là mais il n’y a personne, je veux pas rentrer. J’ai pleuré pendant au moins une heure sur le balcon à chaudes larmes… Je suis très sentimentale… (rires)

Ta plus grande frousse ? (celle presque digne d’un film d’horreur)

Je sais ! Toujours en Thaïlande, au même village de pêcheur que tout à l’heure. J’étais avec une allemande et deux thaïlandais, on était sous un petit cabanon à 23 h à discuter tranquillement, et on a vu un gros orage arriver. La foudre a commencé à tomber dans la mer et sur la plage, et on avait peur qu’elle tombe sur le cabanon. Tout tremblait, la foudre rasait nos pieds, et les thaïlandais qui y étaient habitués nous disaient « Keep calm, keep calm ». Mais nous on a eu un gros gros gros coup de flip !!

Quel type de voyageur es-tu ?

Aventurière ! Je suis du genre à vouloir découvrir un maximum de choses, la profondeur du pays, des cultures, les populations locales, échanger avec eux. Prendre le temps d’apprécier la vie là-bas. Je ne suis pas trop musée, tout ça me barbe un peu, je préfère rencontrer des gens.

Je ne suis pas du genre à suivre tous les touristes.

 

Quelle est ta prochaine destination de voyage ?

Mon rêve c’est l’Amérique du Sud, en particulier l’Argentine, mais je laisse mûrir le projet. Sinon, je pense aussi à partir en Asie avec une association pour enseigner l’anglais.

Mais à long terme, l’Amérique du Sud m’appelle grandement !

Un (ou plusieurs) derniers mots ?

Sur le voyage ? Je dirais, la vie c’est le voyage, (on va me prendre pour une grosse flemmarde (rires)).

La vie est un long voyage, et le voyage sera toujours formateur !

Pour ce nouveau Best of Blog, c’est Charles, 32 ans qui nous présente son blog de voyage : blog trotter. L’occasion pour nous d’apprendre à mieux le connaître, et à explorer avec lui ses envies de voyages, et ses plus beaux souvenirs…tout un programme !

Bonjour Charles, pour les lecteurs qui ne te connaîtraient pas, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Charles et j’ai 32 ans. Je partage sur mon blog blog trotter des carnets de voyage, des citytrips et d’autres articles sur la culture voyage (expos, bouquins etc.). L’idée du blog a germé lors d’un tour du monde réalisé en 2010. L’idée première était de donner des nouvelles à ma famille. Ce n’est qu’au retour que j’ai voulu continuer en partageant mes expériences avec plus de monde. Quand je ne pars pas mes voyages quotidiens se limitent aux rues de Paris.

Si tu devais nous donner une définition du voyage ?…

Il doit y avoir autant de définitions que de gens qui voyagent ! Pour moi le voyage est surtout une manière de se réapproprier le temps. Un processus qui peut parfois prendre quelques jours ou semaines… S’adapter à son propre rythme ou à un autre ; ne plus savoir quel jour on est etc. C’est peut-être quand on s’affranchit de ces repères connus que l’on apprécie davantage ce que l’on voit et gens que l’on rencontre.

Si tu ne devais garder qu’un seul souvenir de voyage ?…

Un seul… pas si simple ! Je garde un excellent souvenir d’un trek en solo dans la zone du Khumbu à l’Est du Népal. Je voulais rejoindre le haut de Gokyo Ri dans une vallée parallèle à celle de l’Everest base camp. J’en garde un excellent souvenir car ce trek était un petit défi… et l’ambiance glaciale du haut de cette montagne (vue sur 5 sommets de plus 8 000 mètres dont l’Everest ; les craquements du glacier Ngozuma ; les drapeaux de prière qui claquent au vent etc.) était tout bonnement sublime !

Quelle destination te fait rêver et pourquoi ?…

L’Iran ! Parce que j’ai tellement entendu de belles choses sur la gentillesse des Iraniens et la beauté des paysages que j’irais bien y faire un tour. Il y a une part de mystère aussi. Le territoire est immense ; c’est une terre de vieilles civilisations et j’ai envie de voir ce qui se cache derrière l’image autoritaire qu’on nous revoie de ce pays.

Récemment tu es allé en Ouzbékistan, aurais-tu des conseils pour les voyageurs voulant s’y rendre ?

L’Ouzbékistan se visite relativement facilement, notamment le long de la route de la soie entre Khiva et Tachkent. Ça peut devenir un peu plus complexe en descendant vers le sud du pays (vers les frontières Tadjik et Afghane). A moins de parler ouzbek, tadjik ou russe pas grand monde ne comprendra ce que vous dîtes… La zone est beaucoup moins touristique et j’ai pu me débrouiller avec un petit mélange d’anglais et des restes de polonais ! C’est assez folklorique et même si on se débrouille toujours un petit guide de mots clés en russe peut se révéler utile.

Enfin l’été ouzbek est particulièrement chaud… Très chaud ! A terme cette chaleur hyper sèche peut devenir fatigante… si ce n’est vraiment incommodante. Donc si vous avez la possibilité de partir à une autre période de l’année (printemps ou automne idéalement) n’hésitez pas ! Et sillonnez sous un soleil plus clément les routes de ce très beau pays.

Quel est ton prochain voyage prévu ?

Je reviens juste du Sri Lanka. Je vais me poser un peu et réfléchir à la prochaine destination. Pour le moment l’Iran et la Colombie tiennent le haut du pavé.

Un mot pour la fin ?…

YALLAH !!! C’est un joli mot non ?

Paola et Delphine sont deux amies parties pour 9 mois sur les routes d’Asie ...