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Deux personnes sont appréhendées pour pornographie juvénile et bestialité

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GATINEAU, Qc – Les policiers de Gatineau sont intervenus dans une sordide affaire de pornographie juvénile et d’actes de bestialité.

Un homme de Gatineau de 34 ans et sa conjointe de 26 ans ont été appréhendés mercredi matin, lors d’une perquisition à leur domicile.

Les enquêteurs ont été mis sur la piste du couple à la suite d’une information provenant de leurs collègues de Saint-Jérôme et de la Sûreté du Québec faisant état de fichiers de pornographie juvénile découverts dans un ordinateur saisi en marge d’une affaire de libelle diffamatoire à Saint-Jérôme.

Les données de l’ordinateur ont permis aux policiers de remonter jusqu’au couple, qui a comparu mercredi au palais de justice de Gatineau.

La Direction de la protection de la jeunesse est également intervenue puisqu’un enfant en bas âge, qui a été confié à un membre de la famille, se trouvait à cet endroit.

L’homme et la femme font face à des accusations de possession de pornographie juvénile, de production de pornographie juvénile, de corruption d’enfant et de bestialité, un chef d’accusation rare signifiant que des actes sexuels ont été commis avec des animaux.

La participation des agents du Contrôle animalier de la Ville de Gatineau a d’ailleurs été nécessaire lors de la perquisition.

D’autres accusations pourraient s’ajouter à l’endroit du couple qui ne peut être identifié en raison de la présence d’un enfant au dossier.

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Les musées d’art pour adultes seulement

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Photo : Getty Images

Août. Entre deux achats d’étuis à crayons et de cahiers Canada, vos petites têtes frisées — qui n’ont pas du tout le cœur à la rentrée — en ont néanmoins marre de la piscine municipale et du zoo de Granby.
Fouineur

Allez, hop ! Direction Musée des beaux-arts, histoire, croyez-vous, de distraire votre progéniture tout en l’initiant au merveilleux monde de l’expressionnisme et de l’art abstrait. N’est-ce pas ? Enfin, pas selon Jake Chapman, un artiste contemporain qui décrit cette activité en famille comme «une perte de temps» et qui ira jusqu’à vous traiter… de parent «arrogant» !

En entrevue au journal The Independent, le controversé Britannique de 47 ans — dont les œuvres, qu’il réalise en duo avec son frère Dinos, sont justement présentées à la salle d’exposition DHC/ART du Vieux-Montréal jusqu’au 31 août prochain — s’en prend aux géniteurs qui croient que leurs enfants arriveront à comprendre «des artistes aussi complexes que Jackson Pollock ou Mark Rothko».

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Orange and Yellow, Mark Rothko, 1956

«Installer un enfant devant un tableau de Pollock n’est ni plus ni moins qu’une insulte à cet Américain pionnier de l’expressionnisme abstrait. C’est comme statuer [...] que son travail est aussi crétin [moronic] que les enfants. Ceux-ci ne sont pas encore des êtres humains», tonne Jake Chapman, lui-même… père de trois enfants.

Il ajoute : «Celui qui compare la simplicité d’une œuvre de Henri Matisse à celle d’une peinture faite par un enfant est pire que l’idiot du village. C’est une chose ridicule à dire».

Si Picasso a déjà affirmé qu’il avait eu «besoin de quatre ans pour peindre comme Raphaël, mais de toute une vie pour peindre comme un enfant», Chapman réplique à nouveau : «C’est comme prétendre qu’un gamin va comprendre le sens d’une peinture cubiste parce que le cubisme s’apparente à quelque chose qui aurait été réalisé par un enfant. Il n’y a absolument aucun lien entre les deux ! […] Tout comme il faut cesser de se faire croire qu’on retombe en enfance dès qu’on s’adonne au dessin».

En désaccord avec l’artiste (qui s’est fait connaître, entre autres, par ses maquettes aux accents postapocalyptiques), Beth Schneider, de l’Académie royale des arts de Londres, déclare : «Il est tout à fait bénéfique de stimuler l’imaginaire des plus jeunes au moyen de l’art. Personne ne dirait qu’il vaut mieux ne pas traîner un enfant avec soi dans un musée de science ou d’histoire naturelle, sous prétexte qu’il risque de ne pas tout comprendre ce qu’il verra. Chacun apprend à son propre rythme».

Un porte-parole de la National Gallery (toujours à Londres) abonde dans le même sens : «Les enfants retirent d’énormes avantages à visiter les musées et les galeries d’art. De tels endroits leur permettent tout autant d’ouvrir leurs horizons, d’attiser leur curiosité sur le monde qui les entoure, de stimuler leur créativité, de générer des histoires et d’encourager le travail des artistes».

Will Gompertz, qui est journaliste spécialisé en arts à la BBC, réagit encore plus sévèrement aux propos de Chapman, allant jusqu’à qualifier le plasticien de «manipulateur». «Les frères [Jake et Dinos] Chapman font partie du YBA (pour Young British Artists), un collectif d’artistes britanniques âgés dans la quarantaine qui a émergé dans les années 1980 et 1990. Leur principale habileté ? Manipuler les médias pour attirer toute l’attention sur leur travail. La formule est simple : dès que vous avez une exposition à promouvoir, dites quelque chose de modérément provocateur à la presse et observez les ventes de billets exploser», indique-t-il.

Il poursuit : «Les commentaires de Jake sur l’art et les enfants en est un magnifique exemple. Ils ont généré une pluie de commentaires, ce qui a renforcé la réputation de mauvais garçons des deux frères en plus d’inciter une classe moyenne outrée à se déplacer pour visiter leur nouvelle exposition. Mission accomplie».

Alors… une petite virée familiale au Musée d’art contemporain ou au Biodôme ?

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Bloc québécois Christian Paradis «d’accord avec Jean-François Fortin

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MONTRÉAL – Le député bloquiste démissionnaire Jean-François Fortin aura convaincu au moins une personne de la validité des critiques qu’il a formulées à l’endroit de son ancien chef Mario Beaulieu: un ministre conservateur.

«J’ai lu les propos de M. Fortin, et je suis d’accord avec ces propos-là à 100 pour cent. Donc à partir de là, ils (les bloquistes) s’organiseront avec leurs problèmes. Nous, on va continuer à se concentrer sur l’économie», a soutenu mercredi le ministre du Développement international, Christian Paradis.

Le ministre ne s’est pas fait prier pour tirer à boulets rouges sur Mario Beaulieu, qui n’aura contribué qu’à «marginaliser» encore davantage le Bloc québécois.

Il a continué à se moquer de la situation en plaidant qu’il ne serait plus nécessaire, pour les partis d’opposition à la Chambre des communes, de remettre en question la pertinence de la formation indépendantiste, puisque les bloquistes s’en chargent désormais entre eux.

«On disait ça, nous, comme parti opposé au Bloc et les gens pouvaient froncer des sourcils en disant que c’était partisan, mais là, c’est un député de la formation qui a claqué la porte en le disant», a-t-il ironisé en marge d’une annonce à Montréal.

Sans aller jusqu’à prédire que le parti fondé en 1991 pourrait être rayé de la carte aux prochaines élections générales prévues en octobre 2015, le ministre Paradis a néanmoins déclaré que le Bloc avait perdu de son attrait au Québec.

«Les électeurs auront un choix, a-t-il déclaré. S’ils décident de voter pour le Bloc, évidemment, ce sera en faveur d’un parti qui est marginalisé, qui a une approche franchement passée date, qui est exclusif, qui est divisif.»

Jean-François Fortin a claqué la porte du Bloc québécois avec fracas, mardi, en accusant le chef Mario Beaulieu de radicaliser le parti et d’ignorer les décisions de ses militants, ce que le principal intéressé a par la suite vigoureusement nié en conférence de presse.

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Évasion en Haïti le Canada n’est pas responsable soutient Christian Paradis

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MONTRÉAL – Le ministre canadien du Développement international, Christian Paradis, refuse qu’Ottawa soit pointé du doigt dans la foulée de l’évasion survenue dans une prison haïtienne à sécurité maximale construite par le Canada.

De passage à Montréal, mercredi, le ministre Paradis a jeté le blâme sur les autorités haïtiennes pour expliquer l’évasion de quelque 300 détenus.

Il a soutenu que la construction du pénitencier de Croix-des-Bouquets avait été faite dans les règles de l’art par le Canada. Il a ajouté que l’incident s’étant produit la fin de semaine dernière était plutôt la conséquence d’une gestion défaillante des responsables carcéraux.

«Haïti, c’est un État qui est fragilisé (…) La prison est aujourd’hui gérée par les autorités locales haïtiennes. Je pense que ce n’est pas juste de dire qu’on jette le blâme sur le Canada. Ce n’est pas la construction qui est remise en cause; c’est peut-être un problème de gestion qu’il faudra revoir», a plaidé le ministre Paradis.

L’établissement situé en banlieue de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, aurait en outre été aux prises avec un problème de surpopulation au moment de l’évasion, a indiqué M. Paradis en marge d’une annonce d’aide à Haïti.

«On me dit qu’il y avait probablement trop de prisonniers dans l’édifice, a-t-il affirmé. C’est le genre de point qu’il faudra vérifier.»

Le Canada, en tant que membre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a participé à la formation des autorités carcérales, mais son principal rôle était celui de construire l’établissement — et on a depuis passé le flambeau aux Haïtiens, a ajouté le ministre Paradis.

Le gouvernement canadien a consacré 6 millions $ à la construction de la prison de Croix-des-Bouquets, érigée en 2012 pour remplacer un pénitencier détruit par le séisme dévastateur qui a frappé l’île en 2010.

Plus de 300 détenus ont pris la fuite, dimanche, quand des hommes armés ont attaqué l’établissement. Parmi les évadés figurait un membre d’une famille bien en vue soupçonné d’enlèvement, qui a été retrouvé depuis.

Haïti a demandé l’aide d’Interpol, de la République dominicaine et de la Jamaïque, puisque des prisonniers pourraient avoir trouvé refuge à l’étranger.

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Des critiques envers Postes Canada pour sa gestion des clients avec limitations

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MONTRÉAL – Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada (CPVP)entendréclamer des explications à la direction de Postes Canada pour mieux comprendre comment cette organisation traite les personnesavec des limitations qui n’auront bientôt plus accès à la livraison à domicile.

La semaine dernière, la société d’État a fait parvenir des questionnaires à des gens qui avaient exprimé des inquiétudes par rapport à leur capacité de se déplacer pour aller récupérer leur courrier dans une boîte communautaire.

Par voie de courriel, la conseillère principale en communication du CPVP, Valerie Lawton, a indiqué à La Presse Canadienne que «ces formulaires semblent soulever des questions quant à la quantité et à la nature des renseignements personnels demandés».

Mme Lawton a également écrit que son organisation «n’a pas été consultée par Postes Canada» avant l’expédition de ces documents.

Même si le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada n’a pas encore reçu de plainte à ce sujet, il entend communiquer avec la société d’État «pour obtenir de plus amples détails».

En entrevue à La Presse Canadienne, la porte-parole de Postes Canada,Anick Losier, a expliqué que les questionnaires visaient simplement à en savoir un peu plus sur l’état de santé des clients qui prévoyaient rencontrer des difficultés avec le système des boîtes communautaires pour être éventuellement en mesure de leur proposer une «solution alternative».

Elle a reconnu que certaines personnes âgées, malades ou handicapées pourraient être tenues de présenter un certificat médical pour prouver leurs dires.

Même si Mme Losier a rapidement précisé que ce scénario ne se produirait que «dans de très rares cas», le secrétaire du Collège des médecins du Québec n’a pas semblé rassuré.

Alors qu’il était interviewé par La Presse Canadienne,le docteur Yves Robert a déclaré que «lorsqu’on fait face à une décision de nature administrative où il faut tenir compte de contingences liées à des conditions de santé, il y a toujours un fonctionnaire quelque part qui va avoir l’idée brillante de réclamer un certificat médical».

Il a poursuivi en lançant «que le problème avec ça c’est que ça ne diminue pas ces demandes-là, (mais qu’au contraire) elles augmentent avec le temps».

Il a spécifié que généralement, les professionnels de la santé qui «sont sollicités sont des médecins de famille déjà débordés».

Yves Robert a déploré que, dans certains cas, des omnipraticiens doivent passer «jusqu’à 30 pour cent de leur temps uniquement pour remplir des papiers» exigés par un «fonctionnaire quelconque».

À son avis, ces tâches administratives sont exécutées tandis que des «patients qui ont des besoins médicaux» pressants pâtissent.

Il a martelé qu’«à toutes les fois qu’un fonctionnaire pense à demander un certificat médical, il vient d’ajouter un fardeau supplémentaire» sur les épaules d’un médecin.

D’un ton dépité, il a conclu en disant qu’invariablement, les «coûts associés à la production de ces certificats médicaux sont assumés par le système de santé».

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Erreur de Statistique Canada les demandes d’assurance-emploi suspendues

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OTTAWA – Une erreur dans le plus récent rapport de Statistique Canada sur le marché de l’emploi a mené au gel des nouvelles réclamations d’assurance-emploi.

Un responsable du gouvernement a indiqué que les nouvelles réclamations étaient suspendues jusqu’à ce que l’agence corrige l’erreur.

Mardi, Statistique Canada a annoncé avoir découvert une erreur dans son rapport sur le marché de l’emploi en juillet, en précisant qu’un rapport révisé serait publié ce vendredi.

Le rapport du 8 août affirmait que le Canada avait créé seulement 200 emplois en juillet, et que 35 400 personnes avaient cessé de chercher du travail. Avant cette annonce, les analystes estimaient que jusqu’à 20 000 emplois avaient été créés en juillet.

Le rapport mensuel sur l’emploi permet de déterminer les taux régionaux de chômage, qui ont un impact direct sur le nombre de semaines de travail qu’une personne doit avoir accumulées pour avoir droit aux prestations d’assurance-emploi.

Un responsable du bureau du ministre de l’Emploi Jason Kenney, qui a réclamé l’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à discuter publiquement du dossier, a précisé que le gel des réclamations ne devrait pas avoir d’impact sur la durée de traitement des demandes.

Les chômeurs qui font une demande d’assurance-emploi doivent attendre au moins deux semaines avant de recevoir des prestations.

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Mario Albert est remplacé à la tête d’Investissement Québec

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MONTRÉAL – La durée du mandat de Mario Albert à la tête d’Investissement Québec (IQ) n’aura été que d’un peu plus d’un an, puisque le gouvernement Couillard a déjà décidé de lui montrer la porte de sortie.

À la suite de sa séance de mercredi, à Québec, le conseil des ministres a annoncé la nomination d’Yves Lafrance comme président-directeur général par intérim de la société d’État.

La nomination de M. Lafrance, à l’emploi d’IQ depuis 2007 et qui était jusqu’à tout récemment vice-président aux financements mandataires, est immédiate, d’après ce qu’a indiqué une porte-parole de la société d’État, Chantal Corbeil.

«(Le) départ de (M. Albert) n’a pas été annoncé, a-t-elle dit au cours d’un bref entretien téléphonique. Nous apprenons tout cela dans les nominations (du conseil des ministres). M. Albert était en vacances cet été.»

En poste depuis le 2 juillet 2013, M. Albert — nommé par le gouvernement péquiste le 19 juin 2013 — sera «réaffecté» au ministère des Finances dans un mandat qui reste à déterminer, a indiqué Mme Corbeil.

«Je pense que lorsqu’il a été nommé (M. Albert) c’était pour trois ou quatre ans (…) mais là, aujourd’hui, il est transféré ou il a un nouveau mandat», a souligné la porte-parole d’Investissement Québec.

Sur son profil du réseau social Linkedin, mercredi, en fin d’après-midi, M. Albert indiquait qu’il était toujours à la tête du bras financier du gouvernement.

Par ailleurs, le passage de M. Lafrance comme pdg d’Investissement Québec devrait être de courte durée puisqu’un processus visant à lui trouver un successeur sera bientôt mis de l’avant.

Un comité de sélection devrait être mis sur pied, a confirmé Mme Corbeil.

«Il y a un processus formel pour trouver un nouveau président-directeur général qui va débuter bientôt, a-t-elle dit. Je ne peux cependant pas vous donner de date.»

M. Albert était président et chef de la direction de l’Autorité des marchés financiers lorsque le gouvernement Marois lui avait demandé de remplacer le banquier Jacques Daoust, qui avait été remercié après sept ans à la tête d’Investissement Québec.

Les libéraux avaient alors accusé le gouvernement péquiste d’avoir congédié M. Daoust — actuellement ministre de l’Économie — en raison de son opposition au projet de Banque de développement économique.

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La ville contre les femmes

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Illustration © Getty Images

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FouineurInsultée et harcelée verbalement dès qu’elle osait déambuler dans le quartier défavorisé de Bruxelles dans lequel elle habitait, Sofie Peeters en est venue à se demander si le problème ne venait pas d’elle. Terminant une formation de réalisatrice, elle a décidé, à l’été 2012, de tourner son film de fin d’études sur le sexisme et le machisme de rue que de nombreuses femmes subissent au quotidien. Un sujet presque tabou jusqu’alors.

« On prend un verre ensemble ? Chez moi, à la maison, bien sûr. Pas dans un café. L’hôtel, le lit, tu connais, direct. »

« Si tu donnes envie, c’est normal, non ? »

« Chienne. »

« Salope. »

« Femme de la rue », réalisé en caméra cachée, a fait un tollé en Belgique et ailleurs. Tous les regards se dirigeant vers les autorités, la Ville de Bruxelles avait alors décidé de distribuer des amendes administratives de 250 € (365 $CAN) aux harceleurs. Un geste destiné à abaisser la tension, mais qui n’a rien changé.

« Je pense avoir reçu à peine cinq procès-verbaux », a expliqué Bertrand de Buisseret, fonctionnaire sanctionnateur communal, à la RTBF. « Ceux que j’ai reçus, je les ai traités, et la plupart n’ont malheureusement rien donné car les gens niaient tout en bloc, et je pouvais difficilement les condamner sur la base de la seule déclaration de la victime. »

Retour à la case départ, donc.

Une nouvelle loi, récemment entrée en vigueur, place dorénavant le pouvoir judiciaire, et non plus les communes, en position d’autorité dans ces cas de figure. Les fautifs encourent désormais jusqu’à un an de prison. Mais peu de poursuites sont à envisager, puisque les parquets, submergés par les dossiers, ne paraissent pas vouloir prioriser ces affaires.

« Je pense vraiment que cette loi, dans la pratique, ne va rien changer, poursuit Bertrand de Buisseret. Il y aura très peu de verbalisation parce que, évidemment, les policiers ne seront jamais ou très rarement témoins de ce genre de fait. »

Seul motif d’espoir : la loi, qui punit le sexisme, sanctionne également toutes les discriminations basées sur le sexe, ce qui pourrait débloquer des dossiers liés aux relations de travail, et notamment aux conditions salariales différentes entre hommes et femmes.

Dans le reportage « Les mâles sont en rues », publié par le journal français Libération en juin, un géographe et spécialiste de la place des femmes dans la ville explique que c’est tout l’urbanisme qui est à revoir. « La ville appartient aux hommes. Tout est fait pour favoriser leur présence. […] En moyenne, 75 % du budget loisir des communes bénéficie à des activités masculines. Cela institutionnalise la présence des garçons dans la rue. C’est comme dans une cour de récréation : dès qu’on y installe un terrain de foot, les garçons deviennent plus légitimes à être au milieu, à occuper tout l’espace », a affirmé Yves Raibaud.

« Quand on fait l’organigramme des communes, on réalise que ceux qui s’occupent de la ville, qui la dessinent, sont toujours des hommes. […] Quand les femmes et les hommes sont en nombre égal dans l’espace public, le sentiment de sécurité est plus fort pour tout le monde, et ça change l’ambiance. »

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Une fillette disparue dans un champ de maïs retrouvée après 14 h de recherches

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LONDON, Ont. – Une fillette de deux ans qui était disparue mardi soir dans un champ de maïs au nord de London, en Ontario, a été retrouvée par un voisin après 14 heures de recherches, a annoncé la police mercredi.

L’enfant a été retrouvée dans un champ de haricots voisin, mercredi en fin de matinée, tout près du champ de maïs où elle s’était initialement perdue.

La petite fille semblait être en bonne santé, mais elle a été conduite à l’hôpital par mesure de précaution.

La fillette est disparue mardi soir en jouant avec d’autres enfants dans un champ de maïs situé près d’une maison. Des membres de sa famille et des voisins ont lancé des recherches sur la propriété, mais ils ont été incapables de la retrouver et ont contacté la police.

La Police provinciale de l’Ontario a établi un périmètre et mené des recherches par quadrillage avec l’aide d’une unité canine, de pompiers volontaires et de citoyens.

Un hélicoptère militaire de la base de Trenton et un autre hélicoptère de la Police provinciale ont également participé aux recherches.

Le périmètre des recherches s’étendait sur 100 acres, soit l’équivalent de 75 terrains de football.

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La police de Longueuil détient un suspect d’agressions sexuelles multiples

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LONGUEUIL, Qc – Les policiers de Longueuil ont procédé à l’arrestation d’un individu de 26 ans, de l’arrondissement de Saint-Hubert, qui se serait livré au moins une vingtaine de fois à des gestes indécents survenus sur leur territoire.

Kevin Lauzier a été pris en flagrant délit dans la nuit de mardi à mercredi.

Le jeune homme se serait exhibé à répétition devant des femmes âgées de 14 à 62 ans, entre juillet 2013 et août 2014. Les événements se déroulaient toujours en fin de soirée ou durant la nuit, dans des endroits isolés, notamment près des arrêts d’autobus, devant des vitrines de commerces, dans des parcs ou sur la voie publique.

Il se cachait habituellement le visage avec un capuchon ou un cache-cou

Kevin Lauzier a comparu mercredi après-midi au palais de justice de Longueuil sous plus de 20 chefs d’accusation d’actions indécentes. Des accusations de port de déguisement seront également portées à son endroit.

La police de Longueuil cherchait à l’intercepter depuis fort longtemps et avait fait appel à de nombreux spécialistes pour tenter de le débusquer.

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Mario Laprise renonce à ses fonctions à la tête de la Sûreté du Québec

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QUÉBEC – Mario Laprise renonce à diriger la Sûreté du Québec (SQ), enlevant du même coup une épine au pied du gouvernement Couillard.

Selon la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, le directeur général de la SQ a demandé au gouvernement d’être relevé de ses fonctions, préférant poursuivre sa carrière chez Hydro-Québec, où il a déjà oeuvré pendant des années.

L’annonce a été faite par Mme Thériault mercredi, en conférence de presse, en marge de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres.

La ministre s’est bien défendue d’avoir obtenu la tête de M. Laprise, qui est parti de son plein gré, a-t-elle assuré.

C’était devenu un secret de Polichinelle que les relations n’étaient pas au beau fixe entre M. Laprise, nommé par le gouvernement péquiste dès son élection en octobre 2012, et le gouvernement libéral de Philippe Couillard. Ne jouissant pas de la pleine confiance du gouvernement, ce n’était qu’une question de temps avant qu’on le retrouve ailleurs dans des fonctions moins stratégiques.

Dès sa première conférence de presse en tant que premier ministre élu, le 8 avril, M. Couillard n’avait pas fait mystère de son malaise. «C’est un poste qui va être réévalué, c’est clair», avait-il dit, à propos de M. Laprise, soupçonné par les libéraux d’avoir des affinités avec le gouvernement précédent.

Dès lors, M. Laprise semblait en sursis à la tête de la SQ. Au cours des derniers mois, invitée à quelques reprises par les médias à dire si oui ou non M. Laprise allait être confirmé dans ses fonctions, la ministre Thériault s’était toujours montrée évasive, refusant de répondre.

Normalement, M. Laprise devait diriger la SQ jusqu’en octobre 2017.

Le gouvernement a créé un comité de sélection, présidé par la directrice générale de l’École nationale de police du Québec, Marie Gagnon, et chargé de trouver un successeur à M. Laprise. Le comité, qu’on promet impartial, a jusqu’au 14 novembre pour proposer trois noms au gouvernement. Le nouveau directeur général de la SQ devrait être nommé avant Noël.

Durant l’intervalle, la direction de la SQ a été confiée à Luc Fillion, le directeur adjoint à la surveillance du territoire au sein de l’organisation.

Déjà, en campagne électorale, M. Couillard avait dit qu’il souhaitait revoir le mode de sélection du directeur général de la SQ, pour le rendre plus indépendant du pouvoir politique. D’où la formation d’un comité de sélection formé de quatre personnes provenant de l’extérieur du gouvernement.

Mercredi, Mme Thériault a insisté pour dire que M. Laprise n’avait pas été limogé, et que le gouvernement avait simplement donné suite à sa demande de «relever de nouveaux défis».

«Tout ce que je fais: on exauce le souhait de M. Laprise», a dit et répété à maintes reprises la ministre durant le point de presse, refusant d’élaborer sur les circonstances entourant ce départ précipité, trois ans avant l’échéance du mandat.

De plus, la ministre a indiqué qu’elle n’avait eu aucune conversation avec le directeur de la SQ relativement à sa démission. «Je n’ai pas parlé à M. Laprise», a-t-elle déclaré.

Interrogée à savoir si ce dernier serait toujours à la tête de la SQ s’il avait voulu y demeurer, la ministre a jugé qu’il s’agissait d’une «question hypothétique» et n’a pas voulu y répondre.

Policier de carrière à la Sûreté du Québec, Mario Laprise s’était notamment illustré aux commandes de l’escouade Carcajou, qui luttait contre les motards criminels.

Règlement de comptes, dit le PQ

Le porte-parole de l’opposition péquiste en matière de sécurité publique, Pascal Bérubé, a accusé la ministre Thériault de s’être livrée à un règlement de comptes partisan dans ce dossier.

«Son agenda devait être public; il ne l’est toujours pas. (…) On ne sait pas combien de fois elle a rencontré M. Laprise. On sait une chose: ça a pris beaucoup de temps avant qu’elle lui parle en début de mandat. (…) On n’a rien fait pour assurer la confiance à Mario Laprise, qui a une fiche irréprochable. Là, la résultante, c’est que Mario Laprise n’est plus là, la ministre est toujours là», a dit le député péquiste.

M. Bérubé ne s’est guère montré plus rassuré quant au comité de sélection mis en place par Lise Thériault.

«La ministre a créé des attentes importantes. Elle a dit qu’on allait dépolitiser le processus. Qu’en est-il du processus? C’est que c’est seulement les libéraux qui vont nommer, parce qu’elle nomme les gens qui vont lui faire des recommandations», a-t-il dit.

Note to readers: 11e PARA; bien lire que le comité de sélection sera formé de quatre personnes; Dans la version précédente, il était écrit trois

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Régimes de retraite quand les cols bleus voient rouge

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Photo: Ryan Remiorz/La Presse Canadienne

Photo: Ryan Remiorz/La Presse Canadienne

Politique
Les syndicats ne font pas dans la dentelle pour dénoncer le projet de loi 3 sur la réforme des régimes de retraite municipaux. Ils crient littéralement au vol, accusant le gouvernement Couillard et les maires qui appuient la réforme d’agir comme des criminels.

Au fur et à mesure qu’on se rapproche de la commission parlementaire sur l’étude du projet de loi (qui débutera le 20 août, à Québec), les employés municipaux durcissent le ton. Mardi, le syndicat des 6 500 cols bleus de Montréal a menacé de faire une grève générale illimitée.

De quoi faire réfléchir. Les cols bleus se sont calmés depuis la fin du règne de Jean Lapierre, le président emprisonné pendant 29 jours pour avoir coordonné une émeute à l’hôtel de ville. Insatisfaits de l’allure des négociations, en 1993, les cols bleus avaient enfoncé les portes de l’édifice avec des béliers.

Historiquement, les cols bleus ont arraché par la force, le chantage et l’intimidation des contremaîtres les acquis de leur convention collective. S’ils le désirent, ils ont encore la capacité de perturber la prestation des services publics (on appelle ça un rapport de force en relations de travail).

Le nouveau président, Michel Parent, n’est pas de l’étoffe des Jean Lapierre (c’est un compliment). Depuis son élection, le syndicat s’est graduellement éloigné des méthodes de hors-la-loi qui caractérisaient l’âge de Lapierre. Lors des élections municipales de 2009, M. Parent avait comparé le maire Gérard Tremblay, l’homme qui «n’est jamais coupable de rien» et «ne se rappelle de rien», aux fraudeurs Vincent Lacroix, Earl Jones et Jean Lafleur.

Des propos durs, mais rien pour finir en prison. Sous Michel Parent, les cols bleus ont négocié une entente historique en 2012, trois mois avant l’expiration de leur convention collective. Du jamais-vu dans l’histoire des relations houleuses entre les cols bleus et la Ville de Montréal.

Sentant la soupe chaude et l’austérité poindre à l’horizon, les cols bleus ont volontairement accepté de revoir le partage du régime de retraite avec la Ville de Montréal. Le partage des coûts est de 55 % pour la Ville et de 45 % pour le syndicat jusqu’en 2017. C’est tout près du partage à parts égales visé par le projet de loi 3.

Le président des cols bleus a des raisons d’être en beau fusil. Contrairement à d’autres groupes d’employés municipaux, les cols bleus ont mis de l’eau dans leur vin. Le projet de loi 3 vient saper les bases du contrat négocié de bonne foi, il y a à peine deux ans. Michel Parent a traité les libéraux de «bandits». «Quand quelqu’un vient chercher quelque chose que tu as accumulé de bonne foi avec l’employeur pour te l’enlever, c’est un vol», a-t-il dit.

Les syndicats des policiers et des pompiers de Montréal tiennent à peu près le même discours. Eux aussi, ils ont négocié des ententes de bonne foi, et ils déplorent l’arbitraire du projet de loi 3, qui minerait leur droit à la libre négociation.

La solution «mur à mur» envisagée par le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, sème la zizanie. Les employés municipaux s’y opposent tous. Des maires des grandes villes comme Yves Lévesque, à Trois-Rivières, sont contre.

Et le maire de Montréal, Denis Coderre, serait prêt à faire des concessions pour calmer les cols bleus. «J’ai toujours dit que la négociation se ferait syndicat par syndicat. Il n’y aura pas de mur à mur», a-t-il dit.

Voilà qui causera de sérieux maux de tête au ministre Moreau. Quelle politique serait la plus arbitraire, au fond? Imposer à tous les employés la même formule de partage des coûts du régime de retraite, par souci d’équité et de cohérence? Ou dispenser de l’application de la loi les syndicats qui ont conclu des ententes vite fait, bien fait dans le passé récent?

La première solution serait facile à appliquer, mais elle frustrerait tous les syndicats. La seconde inviterait à un subtil découpage, selon des critères flous, entre les syndicats «méritants» qui seraient épargnés et ceux qui devraient passer dans le tordeur de la loi 3.

Peu importe l’issue de la commission parlementaire, il faut espérer une chose : que l’intérêt des contribuables et la saine gestion des finances publiques priment sur toute autre considération.

Les citoyens n’ont pas les ressources et les moyens des syndicats et des décideurs publics pour faire entendre leur voix. Ce sont eux qui paient la facture, ne l’oublions pas.

* * *

À propos de Brian Myles

Brian Myles est journaliste au quotidien Le Devoir, où il traite des affaires policières, municipales et judiciaires. Il est présentement affecté à la couverture de la commission Charbonneau. Blogueur à L’actualité depuis 2012, il est également chargé de cours à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). On peut le suivre sur Twitter : @brianmyles.

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Serment de citoyenneté les plaignants déboutés par la Cour d’appel de l’Ontario

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TORONTO – Le plus haut tribunal de l’Ontario a rejeté, mercredi, une contestation constitutionnelle du serment de citoyenneté, lancée par trois résidents permanents qui refusent de prêter allégeance à la reine Élizabeth II.

La Loi sur la citoyenneté exige que les demandeurs de la citoyenneté canadienne jurent ou affirment solennellement qu’ils seront «fidèles» et porteront «sincère allégeance à Sa Majesté la reine Élizabeth II, reine du Canada, à ses héritiers et successeurs».

Les trois résidents permanents de longue date ont fait valoir, devant la Cour d’appel de l’Ontario, qu’ils s’opposaient au serment pour des motifs religieux ou par objection de conscience, jugeant cette exigence discriminatoire et injuste.

Dans sa décision rendue mercredi, la Cour d’appel maintient le jugement de la Cour supérieure de l’Ontario, qui avait rejeté la plainte en estimant que l’exigence de prêter serment est conforme à la Constitution même si elle viole le droit à la liberté d’expression.

L’un des avocats impliqués dans le dossier, Selwyn Pieters, a indiqué que les trois plaignants tenteraient de s’adresser à la Cour suprême du Canada.

Il a souligné que cette affaire concerne le respect de droits constitutionnels et de valeurs qui sont chers aux Canadiens.

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Bombardier l’Ordre des ingénieurs et le français

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Il n’est pas toujours facile de faire des affaires au Québec, et la conciliation quotidienne entre les exigences de la mondialisation et la protection de la langue française fait partie des irritants réels (ou potentiels) qui peuvent compliquer la vie des entreprises.
Blogue Economie

Cette histoire de Bombardier, qui pourrait envisager d’effectuer ses travaux en recherche et développement (R&D) à l’extérieur du Québec si une entente n’est pas possible avec l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ), est en l’exemple type.

Il est impossible de faire partie d’un ordre professionnel au Québec si on n’a pas une connaissance appropriée, à l’exercice de sa profession, de la langue française. Pour attester qu’un médecin, psychologue ou chimiste anglophone (ou qui parle une autre langue) puisse travailler au Québec, il doit donc obligatoirement réussir un examen administré par l’Office québécois de la langue française.

On comprend la logique. Un psychologue ou un médecin qui travaille au Québec devrait être en mesure de servir des clients ou des patients francophones, tout comme des chimistes ou des géologues devraient pouvoir communiquer en français dans leur milieu de travail.

Mais comment faire si, pour les besoins d’un projet international, vous faites venir à Montréal votre meilleur ingénieur en systèmes et composantes, ou votre spécialiste incontesté en propulsion, pour travailler ou pour diriger un programme spécifique — surtout si ces ingénieurs sont Américains, Chinois ou Indiens ? Il y a fort à parier que ces personnes ne parlent pas français, mais qu’elles se débrouillent fort bien en anglais. Ces personnes sont formidablement formées et qualifiées et elles portent le titre d’ingénieur dans leur pays, mais au Québec, elles ne le sont pas, car elles ne parlent pas français.

L’Ordre des ingénieurs du Québec a déposé 27 plaintes contre Bombardier Aéronautique parce que certains de ses employés auraient effectué un travail d’ingénieur, ou sans la supervision obligatoire d’un ingénieur, au sens québécois de la loi.

Bombardier n’est pas la seule entreprise dans son cas, a déclaré Suzanne Benoît — la PDG d’Aéro Montréal (la grappe industrielle qui regroupe tous les joueurs de l’industrie) — à Radio-Canada, mardi. Des spécialistes en aéronautique qui ne sont pas membres de l’Ordre des ingénieurs, il y en a dans plusieurs entreprises. «S’ils viennent du Royaume-Uni et qu’ils ne parlent pas le français, ils ne peuvent pas être membres de l’Ordre, à court terme », a-t-elle dit.

Chez Bombardier, on a vivement réagi aux plaintes déposées par l’OIQ. La réplique se résume en quelques mots : aussi bien aller faire notre R&D ailleurs s’il en est ainsi.

Le coût serait énorme pour le Québec et la région montréalaise, car Bombardier est le premier investisseur au Canada en recherche et développement, et elle emploie 2 300 personnes dans ce domaine à Montréal.

Ce dossier pose la question plus large de l’attractivité du Québec et de Montréal comme centre d’affaires internationales.

Il y a 2 000 filiales de sociétés étrangères à Montréal, qui comptent pour 20 % du PIB de la métropole. Seulement 13 % d’entre elles proviennent de France. Croyez-vous que toute la direction de ces sociétés parle français ? Cela se pose aussi dans le domaine scientifique, où Montréal dispute à d’autres grandes villes les meilleurs cerveaux de la planète.

L’arbitrage entre la promotion (et la défense) de la langue et les exigences du milieu des affaires doit se faire avec doigté et bon sens. Je ne crois pas que les plaintes de l’Ordre des ingénieurs soient de cette nature.

* * *

À propos de Pierre Duhamel

Journaliste depuis plus de 30 ans, Pierre Duhamel observe de près et commente l’actualité économique depuis 1986. Il a été rédacteur en chef et/ou éditeur de plusieurs publications, dont des magazines (Commerce, Affaires Plus, Montréal Centre-Ville) et des journaux spécialisés (Finance & Investissement, Investment Executive). Conférencier recherché, Pierre Duhamel a aussi commenté l’actualité économique sur les ondes du canal Argent, de LCN et de TVA. On peut le trouver sur Facebook et Twitter : @duhamelp.

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Diffamation le frère de Rob Ford présente ses excuses au chef de la police

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TORONTO – Le frère du maire de Toronto a publiquement présenté ses excuses au chef de la police de la ville, mercredi, pour des commentaires faits plus tôt ce mois-ci.

La rétractation du conseiller municipal Doug Ford survient deux jours après que le chef de la police de Toronto, Bill Blair, eut déposé contre lui une mise en demeure pour diffamation.

Il y a deux semaines, M. Ford avait laissé entendre que M. Blair avait transmis secrètement aux médias des informations voulant que la police soit sur le point d’assigner à témoigner le maire Rob Ford en lien avec une enquête en cours, par simple «mesure de représailles».

Le conseiller municipal n’a pas précisé ce qu’il avait voulu dire par ces propos.

Le chef de la police a répliqué en affirmant que Doug Ford mentait et l’a prévenu qu’il était prêt à intenter des procédures judiciaires contre lui.

M. Ford a déclaré qu’il avait «personnellement appelé» M. Blair mercredi matin pour lui présenter ses excuses et se rétracter.

La mise en demeure déposée par M. Blair contre M. Ford était une poursuite de nature personnelle et n’impliquait pas l’argent des contribuables.

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La présence de fumée dans la cabine force un avion de Jazz à atterrir à Ottawa

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OTTAWA – Un avion d’Air Canada Jazz parti de Fredericton à destination de Toronto a dû procéder à un atterrissage imprévu à Ottawa, tôt mercredi matin, à cause de la présence de fumée dans la cabine.

Le transporteur aérien a indiqué que des véhicules d’urgence avaient été déployés à l’aéroport international Macdonald-Cartier d’Ottawa après que l’équipage du vol 8953 eut demandé un «atterrissage prioritaire». Les 69 passagers ont rapidement quitté l’avion sous la forte pluie qui tombait sur la capitale, mais personne n’a été blessé.

Des responsables des services d’urgence ont confirmé qu’il n’y avait pas d’incendie à bord, mais l’avion est en cours d’inspection pour déterminer l’origine de la fumée, a indiqué une porte-parole d’Air Canada Jazz.

Les pompiers et les ambulanciers d’Ottawa ont aussi été appelés sur les lieux vers 6 h mercredi matin, mais ils n’ont pas eu à intervenir.

Les passagers ont été dirigés vers d’autres moyens de transport pour se rendre à destination, a précisé le transporteur aérien.

C’est la deuxième fois cette semaine que des équipes d’urgence sont mises en alerte à l’aéroport d’Ottawa à cause de problèmes dans un avion.

Un appareil de Canadian North à destination d’Iqaluit a été évacué lundi après qu’un détecteur eut alerté l’équipage du Boeing 737 de la possibilité d’un incendie dans la queue de l’appareil. Les 72 passagers et quatre membres d’équipage sont descendus par mesure de précaution, même s’il n’y avait pas de signes visibles de fumée.

Un porte-parole de Canadian North, Graeme Burns, a précisé par la suite qu’il s’agissait d’une fausse alerte.

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Tentative de trafic d’une bactérie en Chine un scientifique plaide coupable

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OTTAWA – Le cas mystérieux d’un expert canadien des maladies infectieuses qui a tenté d’introduire clandestinement une dangereuse bactérie en Chine approche de sa conclusion, le scientifique déchu ayant plaidé coupable, mercredi, aux 11 accusations portées contre lui.

Klaus Nielsen, 68 ans, qui était auparavant un chercheur réputé de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), reste en liberté sous caution en attendant de connaître sa peine, attendue plus tard cette année.

Un exposé des faits, approuvé par les avocats de M. Nielsen et de la Couronne, fournit de nouveaux détails sur la tentative ratée du scientifique de transporter en Chine des fioles de la bactérie Brucella dans ses bagages il y a deux ans.

Mais une question reste en suspens: pourquoi M. Nielsen a-t-il mis en péril ses 32 ans de carrière et sa réputation scientifique exemplaire?

Il n’y a aucune preuve montrant que M. Nielsen a effectivement profité de l’entreprise qu’il a mise sur pied avec une autre chercheuse de l’ACIA pour concevoir et commercialiser des trousses de dépistage de la brucellose, une maladie infectieuse causée par la bactérie Brucella.

Les humains peuvent contracter la maladie lors de contacts avec des animaux ou des produits d’origine animale infectés. Les animaux les plus souvent touchés sont les moutons, les bovins, les chèvres, les cochons et les chiens. Le Canada a éradiqué la brucellose dans les années 1980, mais des cas apparaissent régulièrement dans les pays en développement.

M. Nielsen était considéré comme un expert de la brucellose animale et a passé une partie de sa carrière à tenter d’éliminer le risque d’infection par la bactérie Brucella.

Il a écrit un livre sur le sujet, et en 2010, sa présumée complice Wei Ling Yu et lui ont publié un article scientifique sur les nouvelles méthodes de détection de la brucellose dans le Journal médical croate. Mme Yu a été embauchée par l’ACIA en 2011.

La même année, après avoir passé plus de 30 ans comme employé du gouvernement fédéral, M. Nielsen a été congédié par l’ACIA après qu’une enquête interne eut démontré que ses activités étaient «en contradiction directe avec ses responsabilités à l’ACIA et avec son statut de fonctionnaire du gouvernement du Canada», peut-on lire dans l’exposé des faits.

La police, prévenue des mois plus tôt par l’ACIA, avait placé Klaus Nielsen sous surveillance quand il a été arrêté alors qu’il se dirigeait vers l’aéroport d’Ottawa en vue d’un voyage en Chine. Sa femme était présente dans le véhicule.

Les policiers ont découvert dans sa valise 17 fioles de la bactérie Brucella vivante, placées dans un bloc de glace recouvert de film à bulles dans un sac à lunch pour enfant. M. Nielsen transportait aussi une quantité significative de sang de chèvre.

La Gendarmerie royale du Canada et le service des incendies d’Ottawa ont alors établi un périmètre contrôlé et le scientifique a été rapidement conduit vers une tente de décontamination, où il a été fouillé à nu et vaporisé avec une solution décontaminante.

Klaus Nielsen a plaidé coupable, mercredi devant la Cour supérieure de l’Ontario, à une accusation d’abus de confiance pour avoir tenté de commercialiser une propriété de l’ACIA, et à d’autres accusations de transport dangereux d’un agent pathogène.

Selon l’exposé des faits, M. Nielsen et Mme Yu avaient élaboré un plan complexe en 2005 en vue d’utiliser la bactérie Brucella pour «fabriquer à des fins commerciales des trousses de dépistage de la bactérie» par l’entremise de la société créée par les deux scientifiques, Peace River Biotechnology Company.

Mme Yu, qui utiliserait le pseudonyme de Lucy Zhang, serait en fuite en Chine. Klaus Nielsen est quant à lui passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison.

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Une partie du mystère du virus d’Ebola est élucidé

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MONTRÉAL – Des chercheurs américains ont élucidé une partie du mystère du virus d’Ebola, en découvrant comment il réussit à désamorcer la réponse immunitaire de ses victimes.

Le docteur Gaya Amarasinghe et ses collaborateurs ont déterminé que le virus produit une protéine, la VP24, qui interfère avec la réponse immunitaire innée des cellules, ce qui lui permet ensuite de faire des ravages.

L’interféron permet normalement au facteur de transcription STAT1 de pénétrer jusqu’au coeur des cellules, où il active les gènes de centaines de protéines responsables de la réponse antivirale.

Mais lorsque le STAT1 est lié à la VP24, il ne peut pénétrer le coeur des cellules, d’où l’absence de réponse immunitaire.

Les chercheurs croient qu’ils pourront développer de nouvelles thérapies, en comprenant mieux comment l’Ebola désarme le système immunitaire.

L’étude est publiée dans les pages du journal médical Cell Host & Microbe.

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Un nouveau pont sera mis en service à l’île des Soeurs cet automne

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LONGUEUIL, Qc – Un pont de contournement sera mis en service à l’île des Soeurs au cours de l’automne prochain.

La construction de ce nouveau pont dans la région montréalaise a été entamée en août 2013.

Ce lien permettra de dévier la circulation afin de contourner l’actuel pont de l’île des Soeurs en prévision de son remplacement complet.

La société Les Ponts Jacques Cartier et Champlain affirme que ce nouveau pont, avec sept voies de large, permettra d’améliorer la circulation dans le corridor du pont Champlain.

Six voies seront dédiées à la circulation, trois voies par direction, et la septième voie sera réservée aux autobus.

Une piste cyclable sera aussi intégrée à cette structure.

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Blog de milou - UNE JOURNEE D EXCEPTION

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Blog de milou - UNE JOURNEE D EXCEPTION!!!
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Les enfants qui survivent au cancer n’adoptent pas de saines habitudes de vie

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MONTRÉAL – Les enfants qui survivent au cancer n’adoptent pas nécessairement de saines habitudes de vie à l’âge adulte, démontre une étude réalisée pour l’Institut national du cancer des États-Unis.

Le cancer chez l’enfant se traduit pourtant par des risques pour la santé plus tard, notamment un risque de mortalité plus élevé, un risque de cancer secondaire, un risque de maladie cardiovasculaire, des problèmes de poids et des troubles psychosociaux. Les survivants sont donc fortement encouragés à adopter de saines habitudes de vie.

Des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont interrogé 431 personnes ayant survécu à un cancer à l’enfance et 361 personnes n’ayant jamais eu le cancer.

Leurs résultats sont mitigés. Dans un premier temps, l’indice de masse corporelle des survivants était légèrement inférieur à celui du groupe témoin, ils fumaient moins et ils étaient plus susceptibles de faire au moins cinq heures d’activité physique modérée par semaine.

Toutefois, seulement un survivant sur dix consommait suffisamment de fibres chaque jour et 18 pour cent d’entre eux consommaient les cinq portions de fruits et légumes recommandées quotidiennement.

Seulement 0,7 pour cent des survivants adhéraient pleinement aux recommandations de la Société américaine du cancer. Il s’agissait principalement de femmes, de non-fumeurs et de gens ayant une bonne idée de leur santé.

L’étude est publiée dans les pages du Journal of Cancer Survivorship.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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