Ce qu’il faut savoir pour bien choisir ses raquettes à neige ?

Ca y est, c’est décidé. Cet hiver, vous vous mettez à la rando en raquettes. Vous vous imaginez déjà, tel Jésus, marchant sur d’immenses étendues de poudreuse sans vous enfoncer d’un centimètre. Pris d’une fureur mystique, vous vous précipitez vers le magasin de montagne le plus proche de chez vous, bien décidé à faire chauffer la carte de crédit. Seulement voila, au rayon raquettes à neige, le tournis vous prend. Des raquettes plus jolies les unes que les autres, des prix allant du simple au triple, vous avouez votre impuissance, bande d’ignorants. Heureusement, ZeOutdoor est là, et vous prodigue en ce début d’hiver ses conseils pour choisir la meilleure raquette à neige.

Tout dépend de la pratique que vous allez en faire. Terrain plat ou accidenté, neige dure ou poudreuse, courte promenade ou expédition extrême, tout est affaire de compromis entre les différents types de raquettes. Quelques points clés pour bien choisir le modèle qui vous convient le mieux :
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Raquette à neige étroite ou large ?

Selon le type de randonnée que vous souhaitez faire, il vous faudra choisir entre différentes largeurs de tamis. Les raquettes à neige étroites (jusqu’à 20 cm de large) vous assureront de marcher sans trop de difficulté. À choisir en priorité pour des petites balades sur un terrain pas trop accidenté. Si en revanche vous partez pour de longues heures en poudreuse, choisissez une raquette à neige large (25 cm, ça commence à être pas mal), avec une meilleure portance. Elle vous évitera de vous enfoncer, et de nous rejouer le Titanic version Grand Nord.
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Quelle longueur de raquette ?

Un facteur important dans le choix d’une raquette à neige, votre poids. Plus vous êtes lourd, plus il vous faudra une raquette à neige longue. 55 cm environ, ça ira bien pour les gringalets de moins de 80kg. Un modèle de 60, voire 65 cm, servira aux costauds. Attention toutefois, plus long, ça s’appelle des skis, et ça ne fonctionne pas de la même manière…
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Raquettes à neige plastique ou aluminium ?

Il existe plusieurs types de fabrication. Aujourd’hui, les modèles en plastiques sont les plus répandus. Moins chers et de plus en plus résistants, ils conviennent à quasiment tous les types de pratiques. Les modèles avec un cadre en aluminium et un tamis en toile sont à réserver aux pratiquants aguerris, qui recherchent la performance, la vraie.
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Les griffes.

La plupart des raquettes à neige sont équipées d’une griffe à l’avant, sous le coup de pied. Indispensable pour crapahuter dans une pente de neige croûtée. Quelques crampons sous le tamis ne sont également pas de trop. Certains modèles proposent même des griffes sur les côtés de la raquette, pour ceux qui ont décidé de s’envoyer des grandes traversées de couloirs à 45°. Pas indispensable donc, sauf si vous êtes un grand malade.
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Les cales.

La plupart des raquettes à neige sont équipés de cales de montée sous le talon. Ces cales permettent de garder le pied à plat lorsque l’on se trouve dans une pente et ainsi de rentabiliser sa poussée et donc de limiter la fatigue musculaire. Terriblement efficace pour lutter contre la pesanteur, indispensable sur une raquette qui se respecte.
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La levée du talon.

Quand on marche, on lève les pieds (si, si). Mais à moins que vous ne soyez un gros patapouf, vous remarquerez que votre talon quitte systématiquement le sol avant la pointe de votre pied. Malins, les fabricants de raquettes ont imaginé un concept ou le talon de votre fixation peut également se soulever. A noter, il est bon de pouvoir fixer le talon lors des descentes en neige poudreuse, si l’envie vous prend de glisser.
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Enfin, les fixations.

Il en existe plusieurs types. À fixations à sangle ou à crémaillère, système de blocage du pied ou non, tout dépend de la chaussure que vous voulez mettre dans votre raquette ! Un seul conseil, apportez votre chaussure au magasin, afin de tester les systèmes de réglage de pointure, et de vérifier que votre panard sera bien tenu. Sinon, vous finirez pieds nus, les ampoules dans la neige, en train de pleurnicher. Et vous ne direz pas qu’on ne vous a pas prévenu.

Comment choisir un bon VTT ? Quels sont les differents types de VTT? Quels éléments choisir? Quelle marque de VTT choisir ?  Autant de questions que vous vous posez probablement si l’investissement est proche. ZeOutdoor vous donne quelques réponses.

D’abord, choisissez votre discipline!

Le VTT englobe plusieurs pratiques ;

- Une pratique VTT de randonnée, en forêt, en campagne, sur des chemins relativement peu accidentés.
- Le cross country, pour une pratique plus sportive sur des chemins plus difficiles d’accès.
- L’enduro, pour les adeptes de la montagne, que ce soit en montée ou en descente (mais surtout en descente).
-Le VTT de descente, qui nécessite des spécificités particulières, tout particulièrement au niveau de la solidité.
-Le Freeride, discipline quelque peu similaire à la descente et qui nécessite généralement de meilleures suspensions pour supporter les sauts.

VTT semi-rigide ou suspendu?

VTT semi-rigide

Les VTT rigides, c’est à dire n’ayant aucune suspension sont suffisants pour une pratique randonnée. Plus légers et économiques, ils seront le meilleur compromis si votre budget est limité. On trouve de moins en moins de VTT rigides qui laissent la place aux semi-rigides avec une fourche avant à suspension.
Un peu plus lourds, les VTT semi-rigides (avec un fourche avant avec suspension) sont quasi indispensables sur les chemins de montagne escarpés et en descente, car ils accentuent la maniabilité et amortissent les vibrations, limitant ainsi les impacts et l’effort musculaire des bras.

VTT suspendu

Enfin, les VTT tout suspendus sont plus onéreux, encore plus lourds et sont adaptés aux descentes escarpées. En plus de la suspension sur la fourche avant, ils disposent d’un système d’amortissement sur le cadre.

VTT alu ou carbone ?

Pour un meilleur confort, le choix du cadre en carbone peut être un plus, mais il n’est pas indispensable. Un cadre en carbone est bien souvent plus lourd qu’un cadre en aluminium si l’on ne choisit pas du haut de gamme. Au final, à budget équivalent mieux vaut donc un cadre en aluminium et un vélo bien équipé qu’un cadre en carbone bas de gamme.
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Comment choisir la taille de mon VTT?

Le calcul est très simple pour le choix de la taille du cadre du VTT ; Il faut mesurer la longueur de votre entrejambe (debout en partant du haut intérieur des cuisses jusqu’au bas du pied) et y appliquer le coefficient X0,59 pour trouver la taille du cadre VTT idéal en cm.

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Quel type de fourche?

Une fourche rigide permet d’économiser de la puissance sur les terrains peu accidentés, tandis qu’une fourche suspendue absorbera les aspérités sur les terrains accidentés. À vous de décider selon votre utilisation ! Si vous choisissez une formule suspendue, il faut également faire attention au débattement de la fourche. Plus le débattement est élevé plus la fourche est lourde. Pour de la descente, choisissez un débattement supérieur à 140mm. Le poids permet de gagner en maniabilité et la fourche absorbera beaucoup mieux les chocs.  Si en revanche, vous roulez sur un terrain relativement peu accidenté, choisissez un débattement entre 80 et 100mm. Vous pouvez également faire un compromis entre les deux si vous pratiquez l’enduro.

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Freins : V-brake ou disque ?

Les freins classiques « V-brake » seront parfaits pour une utilisation sur des terrains relativement peu escarpés. Pour l’enduro et la descente, on préfère généralement utiliser des freins à disques, beaucoup plus précis et progressifs.
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Pédales automatiques ou non?

Pour ce qui est des pédales, les cales pieds sont en régression depuis l’apparition des pédales automatiques, beaucoup plus pratiques et efficaces.  Les pédales auto sont un réel avantage en enduro, puisqu’elles permettent d’exploiter plus de puissance en remontant la pédale. Attention aux chutes si vous ne maitrisez pas le décrochage.  Pour le reste des pratiques, on préférera généralement des pédales plates, qui ne nécessitent pas de chaussures spéciales et qui présentent moins de risques en cas de chute.
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Et les éléments de transmission?

Les questions sur le choix des éléments de transmission reviennent souvent, alors, Sram ou Shimano ?
Tout est question de gout, les deux technologies se valent.  Chez Sram, le passage de vitesse est plus net et efficace dans les conditions difficiles que les Shimano.  En revanche, les Sram sont soumis à une usure assez importante.
Pour la montagne et les terrains escarpés, on préférera un pédalier triple pour un débutant en VTT, alors que les connaisseurs choisiront probablement un pédalier double.
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Et les roues?

La taille standard des roues de VTT est de 26 pouces et 2 pouces de largueur pour les adultes. Elle convient dans à peu près tous les cas. Il est tout de même possible d’avoir des roues plus larges (jusqu’à 3 pouces) et une roue plus grande à l’avant en descente.  Veillez tout de même à ne pas choisir de roues trop grandes pour garder une bonne maniabilité.
Pour limiter le risque de crevaison, vous pouvez opter pour des pneus tubeless, surtout si vous pratiquez sur des terrains caillouteux à fortes aspérités.
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Quelle marque de VTT choisir?

Pour acheter un bon VTT, il faut bien choisir la marque et il y en a bon nombre. Si vous ne souhaitez pas vous casser la tête, Rockrider (Décathlon) propose de très bons produits pour des prix raisonnables. Si vous visez le haut de gamme, Lapierre est la meilleure marque de VTT française. Les marques de VTT les plus courantes et appréciées sont Scott, Specialized, Canyon et Cannondale. Comptez entre 400-1000 euros pour acheter un bon VTT si vous débutez. Si votre budget tourne autour des 1000 euros, orientez-vous vers un Rockrider plutôt que sur les marques « haut de gamme « , car l’équipement sera certainement meilleur à prix équivalent. À partir de 1500 euros, vous pouvez trouver des vélos semi-suspendus assez bien équipés et comptez environ 2500-3000 euros pour passer dans le haut de gamme du tout carbone.
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Derniers conseils importants.

La selle : Si vous comptez passer du temps sur votre VTT, n’oubliez pas de choisir une selle assez épaisse, pas trop large et avec un creux suffisant au milieu.

Guidon : Préférez dans l’ensemble un guidon semi-relevé pour plus de confort et vous pourrez également opter pour  un guidon prolongateur de mains pour l’enduro/descente, qui vous permettra de tirer vers l’arrière en descente et d’avoir une prise plus reposante sur le guidon.

N’oubliez pas ! Un bon vélo est celui sur lequel on se sent bien. Ne vous contentez pas des caractéristiques techniques, prenez le temps d’essayer avant l’achat.

Vous avez été très nombreux à participer à notre dernier concours photo, alors on s’est dit pourquoi pas en organiser un nouveau en phase avec la saison. L’idée c’est aussi de vous faire découvrir une nouvelle marque outdoor tout droit venue du nord, la Suède plus exactement qui propose des produits outdoor performants pour toute la famille depuis près de 100 ans : Didriksons. Leur philosophie : « Vous ne pouvez modifier la météo ou la nature, alors soyez toujours près à l’affronter ».

Le thème du concours : vos sorties outdoor version automne

Les feuilles qui rougissent, le vent qui balaie la montagne, ça vous inspire ? C’est le moment de le montrer. Que vous soyez fan de rando VTT dans les chemins boueux, adeptes de treks dans le désert, férus d’escalade version post chaleur d’été ou encore pratiquant de treks en Himalaya, montrez-nous avec quoi rime outdoor en automne pour vous.

A gagner

Cette fois encore, nous vous avez gâtés bande de petits veinards.. Vous aurez peut-être la chance de remporter une doudoune ultra chaude mention spéciale frileux, une veste imperméable et respirante ou encore un sous-vêtement en laine de mérinos. Avec tout ça, vous ne pourrez pas dire que ZeOutdoor ne prend pas soin de vous !

Cette veste Thermal systemTM est la solution idéale pour les frileux. Isolante et coupe vent, elle vous protègera efficacement contre les grands froids. Sa coupe est ergonomique. Pratique, elle est de plus compressible (pour l’emporter partout). Technicité : > 100 g/m2 isolation DuPont Comformax et finition DWR déperlant.
Prix : 169 €

Cette veste Storm systemTM est proposée en 5 couleurs différentes. Elle offre une imperméabilité 10 000 mm, une respirabilité 5 000 grs/m2/24H et bien sur un grand confort. Cette veste technique dispose de nombreuses ouvertures qui permettent une bonne ventilation. Ses fermetures éclair sont rendues étanches par l’usage du silicone, zip double sene. La capuche est amovible et la coupe ergonomique. Une veste technique pour les plus exigeants !
Prix : 159 €

Ce sous-vêtements est constitué à 100% de laine mérinos avec élasticités multidirectionnelle 4 sens (4-way stretch) et un poids de 150 g/m2. Ce « Merino Wool single jersey » permet au corps de rester au chaud même mouillé, la construction tricotée apporte une formidable douceur mais aussi une extraordinaire solidité. Il existe en noir pour homme et rose pour femme. Tient au chaud mais ne gratte pas grâce à sa conception en laine mérinos tricotée.

Pour participer

Rien de plus simple, rendez-vous sur notre page Facebook : www.facebook.com/zeoutdoor

Cliquez sur l’onglet Concours Photos et postez vos photos.

Nous avons même innové un peu chez ZeOutdoor cette fois-ci et si vous le souhaitez, vous pouvez poster vos photos via Twitter (avec le #zeoutdoorfall) et même via Instagram (avec le #zeoutdoorfall).

L’Adidas Sickline : Les championnats du monde de kayak extrême !

Certains kayakistes parcourent le monde  à la recherche des rapides les plus difficiles sur les rivières  les plus dangereuse. Ce sont les kayakistes de l’extrême. Non contents de se mesurer uniquement à la force des torrents ces kayakistes de l’extrême ont voulu se mesurer aussi entre eux en organisant leur championnat de monde de kayak extrême.

En direct live sur ZeOutdoor ci-dessous: 136 participants venant des 4 coins de la planète que vous pourrez voir sur ZeOutdoor en direct live. De très belles images en perspective ! Début du direct samedi 6 octobre à 15h. heure à laquelle cette image s’animera !

En quoi consiste la course?

L’idée c’est de descendre une des rapides les plus grosses et difficiles du globe et d’arriver entier. Mais ce n’est pas tout car si tu arrives entier c’est bien mais si tu arrives premier c’est mieux. Il s’agit donc de descendre des rapides de malade le plus rapidement possible. Bref un truc de fou !!

Profil de la Adidas Sickline en 2012:

La Adiddas Sickline 2012 (ou encore les championnats du monde de kayak extrême 2012) a lieu en Autriche dans les rapides de  Wellerbrücke. C’est une des sections les plus difficiles du monde.  Sur 200 mètres les kayakistes affronteront des classes V (très difficile) et des classes VI (ne passe que lorsque toues les conditions sont réunies).

Enjoy !!!

Les chaussons d’escalade:

La pièce indispensable de votre garde-robe de grimpeur ; oubliez l’époque glorieuse où l’escalade se pratiquait en gros godillots cloutés ! Recouvert de gomme, le bout pointu du chausson d’escalade permet une sensibilité et une adhérence accrue sur le mur et sur les prises.

Comment choisir ses chaussons d’escalade : Si les grimpeurs pro on tendance à choisir leurs chaussons d’escalade entre 1 et 2 tailles plus petits que leurs chaussures de ville, il est recommandé pour débuter l’escalade de choisir un chausson confortable et souple. Serré et ajusté mais sans aller jusqu’à écraser les orteils. Gardez en mémoire que les pieds qui font du sport ont tendance à gonfler. Et coupez régulièrement vos ongles de pieds.

A partir de 33€ pour une paire de chaussons initiation.

Le baudrier :

Il vous sera utile dès que vous songerez à prendre de la hauteur. Le baudrier (ou encore harnais) est doté de deux boucles (ou pontets) sur le devant : c’est là que se fera le nœud d’encordement. Pensez toujours à bien passer la corde dans les deux pontets – l’escalade est une grande fan des doubles sécurités ! Le baudrier est également équipé d’anneaux latéraux (les porte-matériels) qui permettent d’accrocher dégaines, mousquetons, sangles… Pour choisir un baudrier enfant, il sera recommandé de choisir un harnais intégral offrant un meilleur maintien comme le harnais ouistiti de chez Petzl .

A partir de 40€ pour un baudrier adulte et 30€ pour un harnais enfant.

La corde :

Votre lien avec le sol et votre coéquipier. L’escalade débutant ne se pratique jamais seul mais toujours en duo : un grimpeur et un assureur. Lorsqu’aucune corde n’est encore passée dans le relai au sommet de la voie, le premier grimpeur (ou grimpeur de tête) monte en sécurisant sa progression au moyen de dégaines. Parvenu au sommet, il passera la corde dans l’anneau du relai. Il sera alors possible pour le second grimpeur de progresser en toute sécurité sur la voie et de grimper « en moulinette ».

La corde doit alors être assez longue pour pouvoir aller jusqu’au relai puis revenir au sol – soit l’équivalent de deux fois la hauteur de la voie. Pour grimper en salle où le mur fait généralement entre 7 et 15 mètres, une corde de 30 mètres sera suffisante. En falaise en revanche, la grande majorité des voies (et leurs longueurs) sont équipées de manière à mesurer une trentaine de mètres : une corde de 60 mètres sera alors nécessaire.

Les cordes d’escalade peuvent être :

- Cordes à simples (marquées « 1 » sur leur emballage) : de longueur allant jusqu’à 80 mètres et de diamètre de 9,8 à 11 millimètres, elles sont utilisées pour les voies en une seule longueur ou les voies en plusieurs longueurs ne nécessitant pas de descendre en rappel

- Cordes à doubles (marquées « 1/2 ») : de longueur entre 60 et 100 mètres et de diamètre de 8,1 à 8,6 millimètres, elles sont employées essentiellement sur les grandes voies en falaise

La corde utilisée en escalade est dite corde dynamique : élastique, elle s’allonge sous la traction afin d’amortir les chocs en cas de chute. Il est absolument déconseillé de grimper avec une corde statique (ou raide) de type spéléo ou canyoning.

Un conseil pour débuter l’escalade: se procurer une corde à simple de 60 mètres, utilisable pour des voies allant jusqu’à 30 mètres, aussi bien en salle qu’en falaise. Comptez 1,95€/mètre – soit 117€ pour 60 mètres.

Le descendeur, ou huit :

Outil indispensable à l’assurage de votre partenaire, le huit se fixe sur le baudrier au moyen d’un mousqueton à vis (la vis vient sécuriser la fermeture du mousqueton et empêche à celui-ci de s’ouvrir inopinément). Le huit – dans lequel passe la corde – permet à l’assureur de contrôler la corde en provenance du grimpeur, de bloquer celle-ci au besoin et de faire redescendre le grimpeur une fois la voie terminée. Le huit est également utilisé pour descendre en rappel : il est alors installé sur les deux brins de la corde doublée.

Il existe aujourd’hui de nombreux autres outils – certains automatiques et autobloquants – permettant d’assurer un grimpeur, comme la plaquette, le puits, le GRIGRI ou encore le CLICK UP. Il reste toutefois indispensable de savoir utiliser un huit traditionnel avant d’envisager utiliser un outil automatique.

4€ pour un mousqueton à vis,

6€ pour un huit

64€ pour un GRIGRI (Petzl)

40€ pour un CLICK UP (Climbing Technology)

Les dégaines :

La dégaine est constituée de deux mousquetons reliés entre eux par une courte sangle : le premier mousqueton se fixe à un point d’ancrage sur le mur et le second vient recevoir la corde.

Les dégaines ne sont utilisées que lorsque qu’aucune corde n’est pas encore installée dans une paroi et qu’un grimpeur se lance « en tête ». Placées au fur et à mesure que le grimpeur progresse dans la paroi, les dégaines servent de « relais temporaires » avant d’atteindre le relai final.

Pour grimper en salle comme en falaise, un jeu de dix dégaines suffit. Comptez 7€ par dégaine – soit 70€ pour un jeu de dix.

La vache :

Attachée au baudrier du grimpeur et munie en son autre extrémité d’un mousqueton à vis, la vache est un anneau de sangle cousu qui permet au grimpeur de s’attacher (de se vacher) à un point d’ancrage dans la paroi ou au relai final – le temps de se reposer, de préparer sa descente ou d’assurer son coéquipier.

Il est également fréquent de trouver des vaches réalisées au moyen d’un brin de corde muni à ses deux extrémités d’un double nœud en huit et d’un mousqueton à vis.

4€ pour un anneau de sangle cousu 80 centimètres

4€ pour un mousqueton à vis

Un casque :

Que l’on désire débuter en escalade ou que l’on soit confirmé il faut toujours un casque (pour se protéger contre d’éventuelles chutes de pierre.

25€ pour un casque escalade

Sac à magnésie :

La magnésie permet d’assécher la transpiration des mains et ainsi éviter de glisser sur les prises).

2,50€ pour une boule de magnésie

10€ pour un sac à magnésie à accrocher au baudrier

Un autre article pour découvrir les differents style d’escalade dans notre série : Débuter en Escalade.

Que l’on soit grimpeur débutant ou confirmé, si le but de l’escalade reste d’aller en haut, la discipline connait differents styles :

Les voies :

On appelle « voie » en escalade la route, le chemin, l’itinéraire qui mène du sol jusqu’au sommet de la paroi. Chaque voie est équipée de points d’ancrage, ou spits (= anneaux métalliques ancrés dans le mur) qui permettent de fixer les dégaines et ainsi sécuriser la progression du grimpeur. Au sommet de la voie se trouve le relai, l’anneau métallique dans lequel sera passée la corde.

Une même paroi comporte généralement plusieurs voies parallèles, chacune dotée d’un nom. L’escalade classique peut se pratiquer indifféremment en falaise ou en salle.

Les grandes voies et l’escalade artificielle :

Lorsqu’une voie est trop longue pour pouvoir être réalisée avec une seule corde, la progression se fait en plusieurs longueurs : une fois parvenu au premier relai, le grimpeur de tête assure le second grimpeur qui grimpe à son tour jusqu’au premier relai. Depuis ce relai, le grimpeur de tête poursuit jusqu’au second relai d’où il assurera ensuite son coéquipier, et ainsi de suite jusqu’au sommet.

Certaine falaises ne sont pas équipées de points d’ancrage ; il incombe alors aux grimpeurs d’équiper la voie au fur et à mesure de leur progression en posant des pitons, des coinceurs et autres types de points d’ancrage temporaires. C’est ce qu’on appelle l’escalade artificielle.

Le bloc :

Les mouvements de l’escalade sans l’encombrant matériel ni la hauteur vertigineuse. L’enjeux de l’escalade en bloc est de réaliser un court enchainement de mouvements afin de franchir un passage délicat (dévers, toit, dièdre, etc.). Les passages de bloc dépassent rarement 3 à 5 mètres de hauteur ; un tapis (ou crash-pad) permet d’amortir les éventuelles chutes.

L’escalade solo :

On appelle « solo » le fait de grimper seul et sans aucun assurage ; le grimpeur littéralement seul face au rocher. Le naturisme adapté à l’escalade, le risque de la chute en plus.

Le deep-water solo (ou DWS, ou psicobloc) :

Le DWS, escalade qui allie la technicité du bloc à la légèreté de l’escalade solo, tout en offrant la sécurité de l’eau en cas de chute. Le principe : grimper sans équipement autre qu’une paire de chaussons et redescendre par la voie directe : plouf dans l’eau ! Pratique en vogues dans les chaudes régions disposant de falaises plongeant dans la mer. Plus de details sur notre article sur le deep water solo.

Par ses paysages défiants l’imaginaire, par son horizon sur lequel dansent en volutes les brumes de chaleur, par son infini peuplé de mythes et de légendes, le désert attire et fascine. René Caillé, Saint-Exupéry, Frison-Roche, Lawrence d’Arabie, Rommel, Théodore Monod… le Sahara tout entier résonne des récits d’aventuriers, explorateurs, guerriers et voyageurs venus se perdre en son royaume, en quête de gloire, d’inspiration, d’eau.

Si le Sahara n’est plus terra incognita depuis fort longtemps, ses mystères demeurent, perpétués par les habitants du désert. Ils sont nomades, éleveurs, chameliers, bergers et entretiennent une culture qui disparait comme sable entre les doigts. Bien plus qu’une randonnée et des cailloux dans les chaussettes, un trek au Sahara remplit la promesse d’un infini minéral, la promesse d’une rencontre bouleversante. Alors que soufflent sur nos grises avenues les premières bises de l’automne, pourquoi ne pas vous envoler pour le désert ?

Outre apporter à votre aventure dans le désert un certain cachet authentique/traditionnel/rustique, opter pour un trek assisté par des animaux de bât – chameaux ou dromadaires selon la région – vous permettra de profiter au maximum de votre itinérance. Pendant que dodelinera votre bagage sur le dos de l’animal, vous serez libre de marcher à votre rythme, léger comme une plume. Enfin, les chameliers seront parmi les plus à même de vous faire découvrir la vie et la culture des peuples nomades du Sahara.

1 – Les confins du sud marocain

Après avoir laissé derrière vous Ouarzazate et longé la vallée du Draâ à travers les sommets de l’Anti-Atlas, s’ouvre devant vous le désert du sud-Maroc, les portes du Sahara. Pendant les six jours d’un trek entre Atlas et Sahara, longez le lit d’oueds asséchés et sautez d’oasis en oasis au rythme de la caravane… Accessible et dépaysante, une majestueuse introduction au désert !

Plus d’info sur ce trek dans notre guide : Le trek Les confins du Sud marocain

2 – Voyage au pays des « Hommes Bleus » en Algérie

Transportez-vous ensuite vers l’ouest et découvrez l’antichambre algérienne du Sahara : le Hoggar. Massif célébré dans les écrits de Frison-Roche, massif flirtant avec le Tropique du Cancer, le Hoggar est territoire des Touaregs, les « hommes bleus » du désert. Pendant une semaine, cheminez entre 1800 et 3000 mères d’altitude au cœur des grés roses, ocre, rouges du massif. Grimpez au sommet du Mont Tahat – point culminant du Hoggar et de l’Algérie, découvrez l’ermitage du Père Charles de Foucault et explorez falaises et grottes ornées de peintures rupestres…

Plus d’info sur ce trek dans notre guide :Trek Voyage au pays des « hommes bleus » en Algérie

3 – Le désert blanc, un monde immaculé en Egypte

Dans le Sud égyptien, lorsque les sables du Sahara s’en vont mourir dans les eaux de la Mer Rouge, le désert se fait blanc, sel, neige et prend des allures de Monument Valley. Commencez votre aventure par les pyramides de Guizèh puis enfoncez-vous à l’intérieur du pays, vers le Désert Blanc. Champignons pétrifiés, meringues géantes, pains de sucre immaculés… cheminez au beau milieu d’un paysage aussi surréaliste qu’éblouissant avant de terminer votre trek par la nécropole de la «Vallée des Momies» dans l’oasis Al-Bahariyaune.

Plus d’info sur ce trek dans notre guide : Trek du Désert Blanc en Egypte

4 – A la conquête du désert en Tunisie

Envie d’Aventure, de transpiration et d’infini légendaire ? A partir de Douz, en Tunisie, embarquez pour la méharée de votre vie et enfoncez-vous au cœur des étendues du Grand Erg Oriental. Vous y êtes, le Sahara des caravanes et de Peter O’Toole ! Sous la lune éclairant un paysage de dunes sculptées par le vent, plantez votre tente auprès d’un puits ou d’une source, au cœur d’une oasis. Tine Souane, Dekamis es Sghir, Rouisset er Retem… leurs noms vous appellent déjà au voyage ! Deux semaines durant, immergez-vous dans un autre monde !

Plus d’info sur ce trek dans notre guide : Trek dans désert de Tunisie

5 – L’intégrale Akakus en Libye

Vous revenez du Sahara et trépignez d’impatience à l’idée d’y retourner ? Pourquoi ne pas découvrir cette fois-ci le désert de l’Akakus ? Située dans le sud-ouest libyen, cette vaste étendue désertique brille par son relief de dunes et de pitons rocheux couleur fauve et par ses nombreux sites préhistoriques et peintures rupestres inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Suivant le cours d’oueds, traversez ergs (déserts de dunes), regs (déserts rocailleux) puis foulez le lunaire plateau de l’Akakus, tantôt noir, tantôt rose.

Plus d’info sur ce trek dans notre guide : Intégrale Akakus en Libye

PRUDENCE ! Avant de vous lancer dans un trek dans la zone saharienne, renseignez-vous quant à la situation politique du pays que vous comptez visiter. Visitez la page Conseils aux Voyageurs du site Diplomatie.gouv, ou demandez conseil à une agence de voyage.

Pour ce deuxième et dernier jour des finales des championnats du monde d’escalade à Bercy, le spectacle était encore haut en couleur. Mélanie Sandoz, la Française, réalise un quasi-sans-faute en bloc et atterrit sur la plus haute marche du podium devant les légendes Olga Iakovleva et Anna Störh.

Cécile Avezou, la deuxième représentante de l’hexagone termine 4ème en bloc, mais se classe 2ème au combiné derrière Kim Jain, la Coréenne, qui a été la seule à exécuter le bloc 4, de façon très spectaculaire. C’est la Suisesse Petra Klinger qui occupe la dernière place du podium.

Ce sont ensuite ces messieurs qui s’y collent. Chez les amputés d’une jambe, Urko Carmona Barandiaran s’impose après une lutte acharnée contre le japonais Ono Mineo.
En difficulté, le tout jeune Autrichien Jakob Shubert réalise une impressionnante ascension qui le propulse à quelques prises devant le Canadien tant redouté Sean McColl et le Tchèque Adam Ondra. Sans surprise, McColl termine tout de même grand vainqueur du combiné masculin.
Dernière compétition chez les hommes, la vitesse. Qixin Zhong ne laisse aucune chance aux autres prétendants. Le détenteur du record du monde de vitesse ne commet aucune erreur. Libor Hroza et Dmitrii Timofeev complétent le podium.

Résultats Bloc Dames
1 Mélanie Sandoz
2Iakovleva Olga
3 Stöhr Anna

Résultat combiné Dames
1 Kim Jain
2 Cécile Avezou
3 Klinger Petra

Handisport, amputé d’une jambe
1 Carmona Barandiaran Urko
2 Ono Mineo
3 Demartino Craig

Résultats Difficulté Hommes
1 Shubert Jakob
2 McColl Sean
3 Ondra Adam

Résultats Vitesse Hommes
1 Zhong Qixin
2 Hroza Libor
3 Timofeev Dmitrii

Résultats combinés Homme
1 McColl Sean
2 Thomas Tauporn
3 Cédric Lachat

Pour ces 12èmes championnats du monde d’escalade, on attendait beaucoup de monde au palais omnisports de Bercy. Et c’est peu dire, puisque la salle affichait plus de 9000 entrées. Profitant également du superbe éclairage de Bercy et de l’organisation très efficace, ces championnats du monde ne pouvaient pas mieux démarrer.

Après une brève cérémonie d’ouverture et les quelques mots du président de la fédération française d’escalade, place au show. Un show qui commençait d’ailleurs très fort pour ces phases finales, avec une catégorie « bloc » très impressionnante, où les grimpeurs devaient terminer plusieurs murs de faible hauteur, mais avec des prises très réduites, ce qui nécessite une agilité et une force explosive hors du commun. À ce petit jeu, les Russes semblaient à leur aise. Le champion en titre, Sharafutdinov, après s’être fait de petites frayeurs sur son premier bloc, conserve logiquement son titre.
Son compère Gelmanov se hisse en troisième position tandis que l’Autrichien Fischhuber s’intercale entre les deux sur le podium. Ce dernier nous confie être venu pour gagner: « Je souhaitais prendre ma revanche après ma contre-performance ici même il y a 4 ans. Cette deuxième place est belle, mais je pouvais encore gagner ».

Place ensuite aux championnats handisport catégorie déficience visuelle. Nicolas Moineau excelle. Guidé par son entraineur Sébastien Gnecchi, il réalise une ascension spectaculaire et devance d’au moins une dizaine de prises ses concurrents directs Iwamoto et Stefani. Grande émotion pour la première compétition internationale et le premier titre du Français, qui obtient une standing ovation du palais omnisports.

Après un entracte d’une vingtaine de minutes, ce sont les dames qui s’y collent. Deux prétendantes françaises en catégorie « difficulté« . Charlotte Durif se classe en 5ème position et Hélène Janicot en 7ème position. C’est l’Australienne Angela Eiter suivie par Kim Jain et Johanna Ernst qui constituent le podium, sans qu’aucune d’entre elles n’ait atteint le sommet. Il faut dire que le dernier redressement du mur a causé beaucoup de soucis à l’ensemble des prétendantes, qui ont pour la plupart tenté de lâcher les deux mains pour se jeter sur la prise décisive, tandis que Bercy tout entier retenait son souffle.
Ce sont donc les résultats des demi-finales qui ont départagé les jeunes femmes, puisqu’aucune d’entre elles n’a pu dépasser cette dernière difficulté.

On termine par la finale vitesse dames, une catégorie qui se déroule sous forme de battle 1 contre 1, le principe étant bien sûr d’arriver au sommet avant son adversaire, ce qui demande à la fois une agilité hors pair et une grande vigilance, car la moindre erreur peut être fatale. Encore une fois, les Russes s’illustrent, ne laissant aucune place libre sur le podium aux autres nations. Yuliya Levochkina en venait même à pulvériser son propre record du monde. 8,37s. Qui dit mieux ? Personne ce soir-là, car cette dernière est également championne du monde devant Kaplina et Titova.

Le programme de cette après-midi :

13h-14h30 Finale bloc femme
14h30-15h Finale Handisport

15h45-16h45 Finale difficulté homme
16h45-17h30 Finale vitesse homme
à partir de 17h30, cérémonie de cloture.

Résultats Handisport déficients visuels
1) Moineau Nicolas (FRA)
2) Iwamoto Kenji (JPN)
3) Stefani Matteo (ITA)

Résultats Bloc Messieurs
1)Dmitry Sharafutdinov (RUS)
2)Kilian Fischhuber (AUT)
3)Rustam Gelmanov (RUS)

Résultats difficulté dames
1) Eiter Angela (AUT)
2) Kim Jain (KOR)
3) Ernst Johanna (AUT)

Résultats de la vitesse dames
1)Levochkina Yuliya (RUS)
2)Kaplina Iuliia (RUS)
3)Titova Natalia (RUS)

Kitesurf, planche volante, planche aérotractée… Tous ces noms plus exotiques et  cliniques les uns que les autres désignent le même sport : un ludique hybride de surf et de cerf-volant ! Les pieds sanglés sur une courte planche, c’est tracté par une large voile ressemblant à s’y méprendre à un bébé parapente que vous évoluez sur les flots. Les possibilités d’évolution sur l’eau n’ont alors d’égal que votre imagination : vitesse, figures et sauts périlleux, régate…

Flottant dans les esprits depuis les années 1960 mais véritablement né avec l’invention de l’aile à structure gonflable par deux frères bretons en 1984, le kitesurf sera à l’honneur des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016 où il remplacera la planche à voile en tant que sport olympique.

En attendant Rio, suivez le guide des plus beaux spots de kitesurf sur la planète et n’hésitez plus : jetez-vous à l’eau ET envoyez-vous en l’air !

AUSTRALIE : Si l’Australie régale les surfeurs de tout poil, la petite ville de Lancelin sur la côte ouest de l’île, paisible petit village de pêcheurs pendant l’hiver austral, se métamorphose littéralement en paradis du kitesurf entre novembre et mars. Un constant vent de sud-ouest auquel vient s’ajouter régulièrement le Fremantle Doctor – la brise marine locale – permet de naviguer sur un spot de premier ordre, offrant une large variété de glisses : vitesse sur une mer d’huile, longues traversées en vent arrière (ou downwind) ou encore freestyle sur la crête des vagues.

Plus d’infos sur le spot de Kite de Lancelin sur notre guide: Kite Surf Autralie Lancelin.

VIETNAM : Un brin plus au nord, au Vietnam, sur les rives de la Mer de Chine méridionale, la large baie de Phan Thiet est en passe de devenir LE spot de kitesurf en Asie : 365 jours de vent par an, des cocotiers et six kilomètres de plan d’eau sur lequel toute les excentricités aérotractées sont permises !

Plus d’infos sur le spot de Kite de la bie de Phan Thiet sur notre guide: Kite Surf Vietnam Phan Thiet

MALDIVES : Une eau turquoise, des paysages de carte postale et des poissons tropicaux : l’île de Rihiveli aux Maldives. Son lagon abrité du large en fait un spot idéal pour commencer - ou pour rider en toute insouciance.

Plus d’infos sur le spot de Kite de l’ile de Rihiveli sur notre guide: Kite Surf Maldives Rihiveli

BRESIL : Toujours sur l’équateur, toujours dans un cadre idyllique, la côte de l’Etat du Ceará au Brésil entre Natal et Belém voit s’enchaîner les spots de kitesurf comme des perles d’azur sur un collier de nacre : pas moins de six spots en remontant le littoral sablonneux vers le nord-ouest à partir de Fortaleza. Le vent et les vagues de l’Atlantique y ont sculpté la côte en une multitude de petites baies abritées, propices à la pratique du kitesurf sous toutes ses formes.

Plus d’infos sur le spot de Kite de Fortaleza sur notre guide: Kite Surf Bresil Fortaleza

ILES CANARIES :En remontant l’Océan Atlantique vers le nord, vous arrivez aux Canaries où les deux baies d’El Medano sur la côte sud-est de l’île de Tenerife – la plus grande des îles de l’archipel – offrent un cadre enchanteur et sécurisant où surfer sous les alizés.

Plus d’infos sur le spot de Kite d’El Medano sur notre guide: Kite Surf Canarie El Medano

AFRIQUE : Sur la côte africaine, un jeune spot saura lui aussi régaler tous les amateurs de glisse : la lagune de Dakhla au Sahara Occidental. Aux portes du désert entre Maroc et Mauritanie, un plan d’eau de 50 kilomètres de long protégé des courants de l’océan, battu par les vents et ridable toute l’année ! Côté Méditerranée, l’île de Djerba en Tunisie saura elle aussi ravir les amateurs de kitesurf de tout bord.

Plus d’infos sur le spot de Kite de Dkhla sur notre guide: Kite Surf Sahara Dakhla

Plus d’infos sur le spot de Djerba sur notre guide: Kite Surf Tunisie

FRANCE-SUD : Languedoc-Roussillon – oui, celui en France – n’est pas en reste non plus côté kitesurf. La portion de côte méditerranéenne qui s’étire entre Saint-Cyprien et Port-la-Nouvelle offre une grande variété de spots arrosés par la tramontane locale 300 jours par an ! Au choix : kitesurf de vague et freetsyle côté mer, ou downwinds, vitesse et freeride sur les étangs de Leucate et de la Palme.

Plus d’infos sur les spots du Languedoc Roussillon sur notre guide: Kite Surf Méditerranée

Imaginez une nature sauvage et protégée où les siècles et les éléments ont creusé le relief en un dédale de cañones au fond desquels rugie une eau vive, étincelante et turquoise… Bienvenidos en el Parque Natural de la Sierra y los Cañones de Guara ! Piémont aragonais des Pyrénées espagnoles classé Parc naturel en 1990, la Sierre de Guara vit la naissance et l’essor du canyoning sportif et demeure à ce jour l’un des temples majeurs de la discipline en Europe. Très facile d’accès depuis nos chères Pyrénées, le Parc naturel de la Sierra et des gorges de Guara renferme un paradis karstique de collines, gouffres et canyons arrosé par cinq rivières : “les plus beaux canyons d’Europe !”

Cayons historiques, descentes fantastiques et paysages féeriques, voici une revue des canyons incontournables en Sierra de Guara - à pratiquer en famille ou entre amis !!

Rio Vero

Le canyon emblématique de la région, le plus long, le plus varié mais aussi le plus fréquenté, il se faufile au creux de hautes falaises karstiques sur 10 kilomètres entre Lecina et le château médiéval d’Alquézar. Comptez 5 à 6 heures d’une descente sans grande difficulté, les quelques ressauts qui émaillent le parcours étant facilement contournables. Evitez toutefois l’été, période d’étouffante affluence.

Accès : départ sur la A-2205 (route Ainsa-Colungo), environ 1 kilomètre au sud de Lecina en direction de Colungo. Prévoir une voiture pour effectuer le trajet retour depuis Alquézar, ou remontez à pied (45 minutes à 1 heure, 200 mètres de dénivelé).

Période : printemps-automne

Barranco Barazil

Un canyon sauvage et facile d’accès, cependant très aquatique en sa partie finale. Petit plus avantageux : il est possible de descendre le canyon puis de le remonter ensuite ! Comptez environ 5 heures pour l’aller-retour. Il est également possible de remonter à pied jusqu’au départ (2,5 kilomètres et 50 mètres de dénivelé). De même, il est possible de remonter avant la fin du canyon, lorsque commence le bief final un peu plus aquatique.

Accès : départ près de Rodellar, là où se termine la route HU-341 en provenance de Bierge.

Période : fin du printemps-automne

Mascún supérieur

L’un des joyaux de la Sierra de Guara et une des plus belles descentes du Parc - magique lorsque le soleil se trouve à son zénith ! Descente toutefois exigeante, de cascade en gorges sous-terraines et de boyaux étroits en ressauts bouillonnants ; descente magnifique et sportive par beau temps mais très technique voire même dangereuse par gros débit. Comptez environ 3-4 heures pour les 2,5 kilomètres de descente. Prévoir corde et matériel de canyoning pour le passage des cascades les plus hautes, un rappel de 33 mètres est au programme !

Accès : depuis Ainsa, rejoignez la A-2205, passez Arcusa et à la sortie du village tournez à droite vers Las Bellostas. Depuis là, empruntez un chemin carrossable (un véhicule tout-terrain sera ici un plus) qui mène à la Pardina de Montalban et à la barrière d’entrée du Parc. Laissez ici votre véhicule et poursuivez le long de ce même chemin jusqu’à atteindre le village fantôme de San Poliz ; suivez ensuite les indications du GR 1 jusqu’à l’entrée du Mascún. Dix minutes sur un sentier balisé de cairns vous conduiront au départ du Saltador de Mascún. Environ 45 minutes de marche depuis la barrière du Parc. Retour au départ en 1h45-2h.

Période : printemps-milieu de l’été

Mascún inférieur

Une descente plus facile d’accès et bien moins exigeante, mais tout aussi grandiose que celle du Mascún supérieur. Sur 3,5 kilomètre au cœur de formations calcaires biscornues, un moment d’exploration familial mêlant randonnée aquatique et canyoning ludique et facile ; les quelques biefs délicats sont contournables via d’étroits sentiers. Comptez 2h30 pour rejoindre le fond du canyon puis 3h30 de descente. Un canyon éblouissant et surprenant, mais qui se mérite !

Accès : Le départ se fait à partir de Rodellar, au niveau du Dauphin – une fenêtre en forme de cétacé ouverte dans la falaise.

Période : printemps-milieu de l’été

Barranco Raisén

Un canyon court mais vertical, sportif et aquatique ! Et nécessitant une longue marche d’approche. Un rappel de 30 mètres puis trois autres moins importants avant d’arriver au lieu-dit Campo de Juan, dans la partie finale du Mascún supérieur. Comptez 1h30 de marche depuis la barrière de San Poliz, deux heures de descente puis deux heures pour revenir via la Corniche de Raisén. Il est aussi possible de terminer dans la foulée la descente du Mascún supérieur.

Accès : depuis Ainsa, rejoignez la A-2205, passez Arcusa et à la sortie du village tournez à droite vers Las Bellostas. Depuis là, empruntez un chemin carrossable (un véhicule tout-terrain sera ici un plus) qui mène à la Pardina de Montalban et à la barrière d’entrée du Parc. Laissez ici votre véhicule et poursuivez le long de ce même chemin jusqu’à atteindre le village fantôme de San Poliz ; suivez ensuite le sentier vers Letosa et Otin. Peu avant Otin, prenez à droite sur le chemin qui serpente entre les peupliers pour aller rejoindre le fond du canyon. C’est aussi là qu’arrive le sentier de la Corniche de Raisen, le chemin du retour.

Période : toute l’année (Corniche de Raisén impraticable et dangereuse en hiver – prévoir une voiture pour effectuer le trajet retour)

Barranco del Fornocal

Un canyon à l’image du Rio Vero, une descente toute aussi longue, esthétique et variée mais sans la fréquentation ! Au programmes ; ressauts, marmites émeraude et une dizaine de rappels de 10-12 mètres, pour un final au pied du pont de Las Gargantas. 3,5 kilomètres de descente, environ 3h30-4h, puis retour à la route en 15 minutes. Laissez un véhicule au niveau du pont pour le retour.

Accès : au col de San Caprasio sur la A-2205 entre Lecina et Alquezar, prenez le chemin carrossable qui part vers le nord-est et laissez votre véhicule à la barrière. Longez ensuite ce chemin pour atteindre le canyon.

Période : printemps ou automne, sec en été

Barranco de la Portiacha

Une descente splendide le long de coulées de calcite rouges, noires et jaunes, courte et facile d’accès. La descente commence d’emblée par un rappel de 30 mètres puis additionne les ressauts successifs avant de terminer par un second grand rappel pour rejoindre le lit du Vero. 200 mètres de descente, 1h. Pour le retour, remontez le Vero jusqu’à atteindre un moulin en rive droite : depuis là, poursuivez le long d’un sentier en rive droite pour revenir à la route ou remontez à pied le lit du rio (si son débit le permet).

Accès : sur la route HU-342 entre Colungo et Arcusa, garez-vous sur le parking du Vero. Descendez depuis là jusqu’au lit du Vero puis prenez le sentier sur la gauche qui mène au départ du canyon et au premier rappel.

Période : toute l’année (canyon sec) – surveillez toutefois l’état du Vero avant de remonter à pied.

Gorgas Negras

Le canyon des Gorges Noires, une descente emblématique de la Sierra de Guara – mais également l’une des plus longues et exigeantes. Sur 4,5 kilomètres et 4-5 heures de descente, il enchaine les défilés étroits, les passages de natation plus ou moins synchronisée, les ressauts tumultueux et les rappels vertigineux. Quelques passages de blocs et de courts tunnels inondés viennent compliquer le challenge. Un parcours à réserver aux initiés sportifs et endurants. Enchainer avec la descente du Barranco Barazil (comptez 2 heures supplémentaires) facilite grandement le chemin du retour.

Accès : depuis Ainsa, rejoignez la A-2205, passez Arcusa et à la sortie du village tournez à droite vers Las Bellostas. Depuis là, empruntez un chemin carrossable (un véhicule tout-terrain sera ici un plus) qui mène à la Pardina de Montalban et à la barrière d’entrée du Parc. Laissez ici votre véhicule et poursuivez le long de ce même chemin jusqu’à atteindre le village fantôme de San Poliz ; suivez ensuite le sentier vers Letosa et Nasarre jusqu’à rejoindre l’entrée des gorges. Environ 3h d’approche.

Période : été-automne – évitez les périodes de crue !

Infos et conseils

Certains canyons sont praticables uniquement au printemps, certains le sont pendant l’été et d’autres toute l’année. Avant de vous lancer dans la descente d’un rio, pensez à vous renseignez quant aux conditions météo et au débit du cours d’eau. La région regorge de clubs sportifs et de sociétés privées qui proposent guides et accompagnateurs ; consultez-les pour plus d’infos. De même, si vous ne maitrisez pas le rappel et autres techniques de corde, préférez louer les services d’un guide. Côté bibliothèque enfin, il existe une pléthore de guides et topos détaillés du canyoning et de la randonnée aquatique en Sierra de Guera : jetez-y un œil !