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Voyage aventure / Tourisme vert

5 sous-vêtements thermiques pour l’hiver

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Vous avez étudié religieusement notre article sur les sous-vêtements thermiques pour bien choisir entre la laine et le synthétique? Bravo, et merci. Vous en voulez encore ? C’est légitime. Rien que pour vous, Zeoutdoor livre sa sélection de 5 ensembles de sous-vêtements techniques pour affronter l’hiver les gonades au chaud.

Marmot Midweight

Le brin de folie Ouh qu’il est beau ce sous-vêtement ! Dans la pure tradition des fibres synthétiques, on doit l’avouer, c’est un peu notre chouchou. L’ensemble Midweight de chez Marmot représente ce qui se fait de mieux en termes d’évacuation de la transpiration, pour de la fibre synthétique et en plus on s’y sent bien au chaud. Un bémol : la coupe du t-shirt, qui mériterait d’être un peu plus moulante pour éviter les courants d’air.

 

 

Caractéristiques techniques :

  • Polartec Power Dry avec technologie Cocona pour lutter contre les odeurs.
  • Marmot Upcycle : Fabriqué en polyester recycle.
  • Stretch.
  • Coutures à plats.
  • Soufflet à l’entre jambe pour une meilleure mobilité.
  • Matière : 96% Polyester, 4% Elastane
  • Poids : 179 g (bas) + 235 g (haut)
  • Prix : 50€ (bas) + 65€ (haut)

Ses +

  • Sa respirabilité
  • Sa gestion de la chaleur corporelle

Ses –

  • Sa coupe, pas assez près du corps

 

Hybrid Merinos – The North Face

L’alliance des genres

Il mélange avec succès fibres synthétiques et laine de mouton mérinos, connue pour ses propriétés « magiques » de respirabilité et anti-odeurs. The North Face frappe fort en exploitant au mieux les avantages de chaque matière, et en gommant leurs désagréments. Un beau produit, polyvalent.

 

 

 

Caractéristiques techniques :

  • Sous vêtement en mesh hybride mérinos / polypropylène
  • Haut ras du cou.
  • Conception sans coutures
  • Antitaches, antiodeurs
  • Poids : Haut : 198 g en modèle homme, 186 g en modèle femme
  • Matière : 48%  polypropylène, 24% laine mérinos, 28% nylon
  • Prix : Haut : 90€ – Bas : 80€

Ses +

  • Sa gestion des odeurs
  • Sa respirabilité

Ses –

  • Son prix

Omni Heat – Columbia

L’ambitieuse

Au programme, une première couche équipée à l’intérieur de points d’aluminium qui, s’inspirant de la technologie des couvertures de survies, vous renvoient votre propre chaleur. Effectivement, cette première couche est très chaude. En revanche, niveau respirabilité, la technologie Omni-Heat souffre de son surplus de chaleur et donc idéal pour des activités peu ou moyennement intenses, par temps froid.

 

Caractéristiques techniques :

  • Technologie Omni Heat : Conserve la chaleur (20% plus efficace que ses concurrentes selon Columbia)
  • Une construction en points, qui permet au tissu de respirer
  • Inspiré de la technologie des couvertures de survie
  • Tissu extensible pour un meilleur confort
  • Coutures ergonomiques
  • Ouvertures pouce
  • Antimicrobien
  • Matière : 85 polyester, 15% elasthane
  • Poids : 340 grammes l’ensemble (170 le bas + 170 le haut)
  • Prix : 54,95€ pour le bas – 64,95€ pour le haut

Ses +

  • Sa chaleur
  • Sa coupe

Ses –

  • Sa respirabilité

Breath Thermo – Mizuno

Suer pour se réchauffer

Du côté de chez Mizuno, la gamme Breath Thermo vous protège quel que soit le temps, ou presque. Son atout, une technologie censée utiliser l’humidité de votre corps pour la transformer en chaleur, augmentant cette dernière de 20% et réduisant l’humidité d’autant. Une jolie première couche, utilisable par temps très froid mais aussi par temps moins froid, qui respire bien.

Caractéristiques techniques :

  • Chaud et très respirant
  • Technologie Breath Thermo, qui réduit l’humidité du corps de 20% en la transformant en chaleur
  • Coupe ergonomique près du corps, qui descend un peu plus bas qu’un t-shirt normal, pour éviter les courants d’air
  • Le produit est assez épais de par son grammage, mais respire tout de même.
  • Col avec zip autobloquant
  • Coutures plates ergonomiques
  • Matières  : 90% polyester – 10% polyacrylate
  • Prix : 53€ pour le haut – 60€ pour le bas

Icebreaker – Oasis

La puissance du mouton

Mérinos garanti. Pas de compromis pour l’Icebreaker, qui n’a consenti à son ensemble en laine mérinos qu’un peu de lycra pour l’élasticité. Résultat, un produit ultra respirant, qui ne garde quasiment aucune odeur, même lors d’une utilisation intensive ! A utiliser par temps froid, mais aussi par temps chaud, le mérinos possédant la capacité de garder la chaleur mais aussi, lorsque c’est nécessaire, de vous en isoler !

Caractéristiques techniques :

  • Col montant, pour conserver la chaleur
  • Coutures ajustées pour une plus grande liberté de mouvement
  • Séchage ultra rapide
  • Anti-odeurs
  • Coupe ajustée
  • Matières : 97% mérinos – 3% lycra
  • Prix : Haut : 79€ – Bas : 69€
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Polémique // Faut-il brûler les agences

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Floating imageÀ en croire le ton de certains messages reçus depuis la parution de notre numéro 147, actuellement en kiosque, et notamment suite à notre enquête intitulée « Faut-il brûler les agences ? »,...
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Test Matos Marmot Midweight

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L’hiver à Grenoble, ça caille, comme on dit chez nous. Pour ceux qui ne connaissent pas cette expression, comprenez « il fait super froid, on se gèle le bout du nez et le reste ». Pour le nez, on repassera. Pour le reste, il y a des vêtements bien sympas, bien techniques, qui se portent en première couche. On a testé pour vous l’ensemble Midweight de chez Marmot.

Caractéristiques techniques :

- Polartec® Power Dry® avec technologie Cocona® pour réduire les odeurs
- Marmot Upcycle® : Fabriqué en polyester recyclé
- Etirable
- Coutures à plats
- Soufflet à l’entre jambe pour une meilleure mobilité (et une bonne aération, youpi!)

Matières:

- 96% Polyester, 4% Elastane

Poids de l’ensemble :

- 179 g (bas) + 235 g (haut)

Prix :

- 50€ (bas) + 65€ (haut)

Conditions du test :

Entraînements de course à pied par de froides nuits d’hiver (brrrrrr !). Le modèle testé est différent de celui présenté sur la photo. Sur le notre, il n’y avait pas de zip pour fermer le haut. Dommage, on aurait bien voulu savoir ce que ça donne au ras du corps. Si vous avez un avis, on prend !

Résultat du test

Confort :

Dès qu’on l’enfile, on s’y sent bien, c’est indéniable. Le bas notamment est très agréable à porter, même sur une peau sensible. Du côté du haut, on pourra déplorer une coupe un peu humiliante au niveau des épaules. Tout le monde n’est pas taillé comme Chris Sharma, du coup même dans la bonne taille (M en l’occurrence), difficile de remplir parfaitement le Midwieght, qui ne moule pas parfaitement. L’ensemble reste quand même vraiment agréable.

Note : 3,5

Chaleur :

Au top. On a testé le produit par une froide nuit grenobloise, une de ces nuits où l’humidité et le vent s’associent pour glacer le dernier de vos os. Non seulement le collant protège du froid, mais en plus il restitue la chaleur du corps avec une efficacité surprenante. Le haut souffre lui de quelques (légers) courants d’air, liés au problème de coupe évoqué plus haut.

Note : 4,0

Respirabilité :

Là, on est sur du haut de gamme, c’est clair. On a eu beau tout tenter, on a terminé les cheveux trempés, on a sué comme des ânes, notre ensemble est resté bien sec. Il évacue la sueur avec une facilité déconcertante.

Note : 4,5

Odeurs :

Forcément, quand on galope comme un taré, on ne s’attend pas à sentir la rose à la fin. Mais pour un produit qui se porte à même le corps, il ne s’en tire pas trop mal : Le Marmot Midweight a tendance à littéralement « piéger » les odeurs. Concrètement, si vous restez assez loin ça va, vous ne sentez presque rien, mais à moins de 30 cm des zones-qui-puent, votre nez va vous détester.

Note : 3,5

Look :

Bon, autant vous le dire tout de suite, on est peut-être puérils mais le style « collant-moule-zizi », ça n’a jamais été trop pour nous. Et ben là, avec sa couleur bleu, ses coutures vertes fluo qui partent dans tous les sens, il n’y a pas à dire, on adore. Bon, on a quand même mis un short par dessus, mais ça, c’était pour garder secrètes les formes de notre divin paquet…

Note : 5,0 (parce que pour faire plus stylé sur un collant, il va quand même falloir se lever tôt)

Note globale: 4,1/5

On a aimé :

  • Sa respirabilité
  • Sa chaleur
  • Son style

On a moins aimé :

  • La coupe du haut de l’ensemble, un peu déprimante pour les mecs normaux (qui a dit « gringalet » ?!)

    Coutures à plat, ça ne gène pas!

 

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Test des chaussures de randonnée Revel de Keen

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chaussure randonnée sur neigeCa, c’est de la godasse. Construite comme un char d’assaut, elle se révèle en réalité confortable comme une berline des neiges une fois votre peton glissé à l’intérieur. On a testé la Keen Revel pour vous. Voici le resultat du test :

Conditions du test

Plusieurs sorties pour des balades nocturnes dans la neige. Une session de luge sous la pleine lune également (allez, ne soyez pas jaloux !) par – 10°C.

Résultat du test

Confort et résistance au froid

Première surprise, la chaussure est assez haute et quand on l’enfile pour la première fois, on a vraiment l’impression d’être perché (au sens propre !). Mais lorsque l’on s’habitue à voir le monde avec quelques centimètres de plus, quel bonheur ! La semelle intérieure est douce comme celle d’un chausson, et une fois lacée, la chaussure ne bouge plus d’un poil. Deux heures de crapahutage dans la neige plus tard, on est toujours aussi bien, et on n’a même pas froid, justement grâce à cette légère surélévation de la chaussure qui éloigne le peton du sol gelé. Malin !

Note : 4,5/5

Maintient et laçage

Franchement, rien à dire. Le laçage est précis, la chaussure donne l’impression d’avoir été cousue autour du pied. Une stabilité parfaite malgré la hauteur, pas de jeu qui pourrait donner de vilaines ampoules, pas une douleur, pas un frottement. Juste nickel.

Note : 5/5

Semelle

Keen nous annonce un concept révolutionnaire de-la-mort-qui-tue, une technologie de malade qui fait durcir le caoutchouc de la semelle quand il fait froid (comme un pneu, nous a-t-on dit). Bon, l’idée de marcher en pneu neige, ça nous a fait rigoler un bon quart d’heure. Pour le reste, la semelle accroche bien, voilà tout. Sans être exceptionnelle, elle fait ce qu’on lui demande. En même temps, on n’allait pas attendre d’elle qu’elle grimpe aux arbres.

Note : 4/5

Imperméabilité/respirabilité

Au niveau de l’imperméabilité, pas de problème. On a marché dans la neige, on a fait de la luge dans la neige, on a freiné avec les pieds parce qu’on avait la trouille, on est resté bien sec. Au niveau de la respirabilité, une petite réserve : comme on est sur un produit conçu exclusivement pour l’hiver, il a tendance à se comporter comme un sauna lorsque les températures sont correctes. Ce n’est par exemple pas une très bonne idée de les porter dans la voiture en route pour la randonnée : on a vite fait d’avoir très chaud et de transpirer. Et transpirer des pieds, ça entretient les champignons. Pas cool.

Note : 3,5/5

Look

Quand on porte des chaussures de montagne, c’est rarement pour leur style. Et bien là, il faut souligner qu’elles sont franchement canon. En effet, Keen réussit l’exploit de fabriquer des « grosses godasses » qui donnent quand on les regarde l’impression d’un savant mélange de finesse et de puissance. Et ouais, on voit tout ça nous. Sobre et irrésistible, on adore.

Note : 4,5/5

Note générale : 4,3/5

Avis général

Des chaussures comme on les aime. Les Revel de Keen, donnent l’impression quand on les porte de marcher sur l’eau (ouais, sur la neige quoi). Un confort absolument incroyable pour une chaussure de marche, la sensation (vérifiée) d’avoir le pied parfaitement protégé, aucun doute, on est dans la catégorie « rolls roy de la chaussure de montagne ». On regrettera tout de même que son usage soit limité : en effet il ne vaut mieux pas s’amuser à porter les Revel à un autre moment qu’une sortie de marche dans la neige, sous peine de transpirer des pieds. Pour 150€, on aurait peut-être préféré une chaussure moins parfaite sur la neige, mais plus utilisable sur tous les terrains. Après, ce n’est que notre avis.

On aime

- Son confort
- Sa chaleur

On aime moins

- Son manque de polyvalence
- Sa respirabilité limitée quand les températures dépassent 10°C.

Plus de détails sur ces chaussures? Regardez notre fiche produit :  Chaussure Revel de Keen

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Chaussures Revel de Keen

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chaussures randonnée pour la neigeKeen, ça vous dit quelque chose ? Pas forcément, c’est vrai. Si elle est assez peu connue, la marque américaine produit pourtant des « grosses » (traduction : « chaussures de montagne ») incroyablement agréables. Vous allez aimer la neige, c’est nous qu’on vous le dit.

 

 

Usage conseillé :

La Keen Revel est conçue spécialement pour crapahuter dans la neige. Chaude, résistante, pas mal surélevée pour vous éloigner du sol glacé, elle vous incite à vous promener même par des températures (très) négatives. Attention, si la Keen Revel est parfaite dans le froid, lorsque les températures sont normales, elle vous tiendra franchement trop chaud. Elle, c’est donc l’hiver, un point c’est tout.

Caractéristiques techniques :

- Dessus en cuir traité waterproof.
- Technologie d’isolation Keen Trapolator, qui piège et diffuse la chaleur dans toute la chaussure.
- Système « trois couche » pour une protection optimale contre le froid : une semelle en feutre de laine chaude, coincée entre deux couches à structure « nid d’abeille » qui capturent la chaleur.
- Crochets métalliques pour un laçage précis.
- Tige anti-torsion
-  Semelle à encoches multi-directionnelles avec picots de 4mm, et un caoutchouc particulier : il durcit avec le froid, comme un pneu neige, pour une accroche optimale ! Bienvenue dans la quatrième dimension.

Prix : 149,95€.
Poids : 553 grammes (homme)- 468 (femme)
Tailles : 39,5 à 47,5 (modèle homme)- 35 à 42 (femme)

Voici notre test complet : Test de la chaussure de randonnée Revel de Keen

Si vous ne la trouvez pas en magasin : www.keenfootwear.com

Quelques photos de la Keen Revel:

Système de serrage bien précis

Semelle top moumoutte qui durcit dans le froid.

On la trouve assez jolie, et vous?

Quelques crampons et le tour est joué.

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Événement // La grande caravane Tamera de retour sur les routes de la Soie

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Floating imageDix ans après avoir initié le concept des « grandes caravanes », l’agence Tamera relance ce projet fou d’un itinéraire de 141 jours, entre Xi’an (Chine) et Istanbul (Turquie). C’est en...
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Trek 147

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Trek n°147 // février-mars 2013

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Floating imageLe Dossier: viva el Peru ! Un pays phare du trek. Des terres d'altitude et des cordillères grandes comme plus de deux fois la France. Trek reprend pied au Pérou, pour le plus grand bonheur de la...
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Sous vêtement thermique Synthétique ou laine Mérinos

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Sous vêtement technique en laine merinos synthétiqueAh, les premières couches… Un moment aussi poignant que crado de votre jeunesse, quand pour la première fois, vous avez ressenti ce talc sur votre royal fessier… Aujourd’hui, ce que vous appelez « première couche » c’est votre sous-vêtement thermique respirant pour l’hiver, conçus pour vous faire retrouver cette sensation de chaleur et de douceur. L’idée est de vous garder au chaud et au sec. Généralement conçus comme des ensembles haut + collant, il existe différentes sortes de sous-vêtements technique (dites première couche), utilisant diverses technologies, pour une multitude d’usages, de la randonnée pépère à la sortie de ski intense. Voici un petit guide de la première couche et du sous vêtement technique thermique garanti sans blague scato !

Première couche, à quoi ça sert ?

Une première couche sert à évacuer la transpiration tout en vous garder au chaud dans le cadre d’un sous-vêtement thermique. Pour être bien efficace, elle doit être moulante (sans trop serrer bien sur) pour transporter au mieux votre sueur vers l’extérieur tout en vous renvoyant votre chaleur. Dans l’idéal une première couche ça ne sent pas mauvais, ça tient bien chaud et ça reste sec, puisque comme vous le savez, c’est quand on est mouillé qu’on a vraiment froid. Pour arriver à ce résultat, plusieurs technologies sont employées par les fabricants.

Sous vêtement thermique en laine merinos ou en synthétique?

Ce sont les deux possibilités, qui divisent les premières couches en deux grandes familles. D’un côté le synthétique avec sa ribambelle de polyamide, polyester, élasthanne ou encore polypropylène. De l’autre, la laine, la noble Mérinos. Petit retour sur les avantages et les inconvénients de chaque matière.

Sous vêtement technique en laine

Attention, quand on parle de sous vêtement technique en laine, on est bien loin du gros machin que vous a tricoté votre grand-mère et qui vous gratte jusqu’à l’os. On parle Mérinos, une laine venue de l’autre bout du monde, de races de moutons élevés en Nouvelle-Zélande principalement. Trois fois plus fine que la laine traditionnelle, elle possède un nombre considérable d’avantages… et quelques inconvénients !

Les avantages de la laine :

  • Elle ne gratte pas ! Vous pensiez que la laine était forcément synonyme de souffrance, pas avec le Mérinos.
  • Chaleur : Elle possède un avantage sur le synthétique, elle ne vous fera pas transpirer s’il fait bon ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle emprisonne de l’air dans sa structure interne, là où le synthétique ne peut en emprisonner que dans les interstices entre les fibres. Résultat, une première couche en Mérinos pourra vous garder au chaud par temps très froid mais pourra également vous protéger s’il fait bon. Elle s’adaptera donc bien mieux que certaines couches synthétiques qui deviennent un calvaire si finalement le soleil pointe le bout de son nez.
  • Les odeurs : Là aussi la laine Mérinos impressionne. C’est simple, elle ne sent presque pas ! De quoi foutre les boules aux développeurs de technologies super compliquées côté synthétique, qui n’ont toujours pas réussi à faire aussi bien que cette bonne vieille Dame Nature.
  • Poids : Non seulement elle respire mieux, mais en plus elle est plus légère que les fibres synthétiques. Vraiment au top ce cheveu de mouton.

Les inconvénients de la laine :

Et oui, il en fallait bien un, voire même deux.

  • Son prix : Forcément, élever un mouton coûte cher. N’imaginez donc pas vous acheter des pelotes de mérinos pour tricoter des moufles multicolores. La laine de mérinos est très chère, on reste sur un produit de luxe.
  • L’usure : On ne peut pas tout avoir, les fibres de mérinos sont moins résistantes que les fibres synthétiques. Normal puisqu’elles sont plus fines. Dommage quand on connaît leur prix. Notre conseil, c’est de ne pas utiliser votre première couche mérinos pour un oui ou pour un non, mais de la réserver pour les fois où vous en avez vraiment besoin. Un peu comme votre BMW qui dort dans le garage tandis que vous allez à Franprix en Twingo (ouais, en gros hein).

Le grammage :

Un mot sur le grammage de votre première couche en mérinos. Comme un duvet, tout simplement, on exprime l’épaisseur de laine employée en g/m², de 150 à 250 g/m²

  • En dessous de 150 g/m², on est sur des produits réservés aux activités très intenses par temps moyennement froid. L’apport de chaleur sera faible.
  • Entre 200 et 250 g/m², on aura un apport important de chaleur, pour des activités moyennement intenses par temps froid.
  • Au dessus de 250 g/m², l’apport de chaleur sera très important. A réserver à des activités peu intenses par temps très froid.


Sous vêtement technique en synthétique

premiere couche synthetiqueCe qu’il y a de bien quand on écrit un article sur le synthétique, c’est qu’on ne sait pas vraiment pas où commencer tant il existe de matières et de technologies différentes. Généralement, vos premières couches synthétiques utilisent du polyester, polyamide, élasthanne ou encore du polypropylène. C’est déjà bien de le dire.
.

Avantages du synthétique

  • On peut jouer avec les fibres et leurs propriétés et en faisant des mélanges, obtenir des produits chauds et résistants. Prenez par exemple l’élasthanne, il peut être étiré jusqu’à 600% ! Pratique pour fabriquer un vêtement bien moulant.
  • Le polyamide et le polyester ont eux la particularité d’être très résistants tout en gardant plutôt bien la chaleur. Mélangeant donc polyester et un peu d’élasthanne, les fabricants arrivent à avoir des vêtements moulants, étirables et chauds.
  • Le séchage : autant la fibre de mérinos respire mieux, autant une fois que vous avez réussi à mouiller votre couche (on ne pouvait pas ne pas la faire), vous préférerez avoir du synthétique sur le dos. Les différentes fibres synthétiques ont en commun une vitesse de séchage hallucinante.

Inconvénients du synthétique

Le gros inconvénient du synthétique, c’est qu’il s’adapte moins facilement à vous que le mérinos. S’il ne fait pas assez froid pour utiliser votre première couche synthétique, vous risquez de prendre une énorme suée, de transpirer et de puer. Oui, c’est le second défaut du synthétique, il ne se comporte pas super bien avec les odeurs, même si un gros travail de développement a été fait, avec l’arrivée de technologies ciblant spécialement ces odeurs.

Quelques technologies du synthétique

  • Powerdry  de Polartec: Pour vous garder au sec quand vous suez, elle améliore l’évacuation de la sueur vers l’extérieur du vêtement, qui sèche rapidement.
  • Breath thermo de Mizuno : Censée rendre le vêtement synthétique trois fois plus chaud que la laine, en créant de la chaleur à partir de votre humidité.
  • Pour les odeurs : On a chez Marmot la technologie Cocona qui emprisonne les odeurs, ou encore le fameux traitement aux ions argent, par exemple chez Patagonia. Ça apporte franchement du mieux, mais vous ne sentez quand même pas la rose, faut pas rêver.
  • On peut également citer la technologie Omni Heat de Columbia, qui utilise une matière proche de celle des couvertures de survie pour vous renvoyer votre chaleur.

Les mélanges laine / synthétique

On en voit de plus en plus et ils compilent les avantages des différentes matières, l’apport principal des fibres synthétiques à la laine étant une résistance accrue et une élasticité appréciable dans le cadre d’une première couche. C’est par exemple le choix qu’a fait Helly Hansen, qui tisse sa gamme Lifa en synthétique à l’intérieur et mérinos à l’extérieur.

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Dernière ligne droite pour Ma Grande Aventure

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Floating imageLes votes pour la finale de "Ma Grande Aventure" ont commencé ! 20 projets ont été retenus, parmi lesquels trois soutenus par notre confrère Grands Reportages (ceux qui ont voté pour ces...
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Patrick Edlinger légende vivante

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Mali lexpertise des agences de voyage daventure

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Événement // La Nuit de la Montagne au Grand Rex le 25 mars

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Ski en Andorre – Grand Vallira

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Il y a quelques années de cela le ski en Andorre, c’était nos parents en blousons, anoraks et fuseaux qui choisissaient la fameuse station du Pas de la Case pour boire du Moscatel ou de la Manzana détaxés à 2 francs 45 et fumer des cigarettes à l’appart après la journée en monoski.

Nous avons testé, sur un week-end, Andorre et le domaine de Grand Vallira et nous avons été super surpris de découvrir un domaine grand et moderne !!

Constat : Popeye a abandonné son anorak contre une hardshell GoreTex dernier cri et a chaussé un deuxième monoski pour pouvoir s’éclater dans la peuf de l’espace freeride sur 2 bons fats de 110 mm au patin. Et ce n’est pas tout : la station permet de pratiquer une foultitude d’activités outdoor comme chiens de traineau, free-rando, plongée sous glace, raquette, ski joering et j’en passe.  Il y a de quoi séduire ceux que la foule des pistes effraie.

Le domaine de Grand Vallira

S’il y a quelques temps de cela on assimilait assez facilement le ski à Andorre au Pas de la Case et bien sachez que toutes les stations de l’Andorre ce sont rassemblées pour former le plus grand domaine des Pyrénées : le bien nommé Grand Vallira.

Avec un forfait unique (44 euros/jr) vous pouvez skier les 200 kms de pistes en passant de station en station. Voici la liste des stations:
- Pas de la Case
– Grau Roig
– Soldeu
– El Tarter
– Canillo
– Encamp
. 

Espace de freeride GoreTex (El Tarter)

Le skieur, c’est comme le chasseur, ya le skieur et le bon skieur. Le skieur, il skie mais bon..il ne ride pas vraiment. Le bon skieur, c’est un rideur et on trouve même le rideur ascendant freerideur descendant de Brice de Nice. Celui-ci ne posera plus jamais ses fesses sur une remontée mécanique, mais surtout il ne posera plus ses skis dans les traces d’un autre. C’est comme boire au goulot après les autres, c’est sale ! Et puis il est free, il est free d’aller où il veut ….

Vous rigolez en lisant ces lignes mais avouez que vous regardez avec envie les videos de freeride postées sur FaceBook. Ouais, mais qui n’a jamais envié ces mecs qui dessinent des sinusoides dans la peuf perchés là-haut, en sautant de barres rocheuses en barres rocheuses? Vous iriez bien vous aussi mais voilà…vous ne l’avez jamais tenté, vous n’êtes pas certain de votre niveau et en plus la nivologie c’est pas votre truc et l’arva, la pelle et la sonde n’ont jamais fréquentés votre sac à dos.

Et bien il faut aller à Grand Vallira! Deux espaces sont réservés pour les freerideur, celui du Pic Blanc et celui l’Encampadana à El Tarter.

On a testé celui de l’Encampadana. On ne vous mentira pas, ce n’est pas une pente de 60 degrés. Les plus moqueurs diront même que c’est un gros hors-piste. Cet endroit a quand même tout les ingredients pour s’éclater et jouer au freerideur en herbe : des mini-barres rocheuses pour sauter de (1m à 2m), des sapins pour slalomer et un grand couloir central pour faire sa trace.
Sponsorisé par GoreTex, l’espace est encadré et protégé des avalanches et est ideal pour qui veut s’initier à cette pratique.

On y a même rencontré Seb Michaud, vice champion du monde du freeride en 2008 (photo).

Autres activités Outdoor

Si vous n’êtes pas venus avec votre déguisement de free rideur, c’est peut être que vous préférez les activités encore plus « nature ». Chiens de traineaux, raquettes, free-rando, ski de rando : plus d’excuse pour rester accoudé au bar en attendant que les copains rentrent.

 

Chiens de traineauxPlongée sous glace
Raquettes à neigeSki Joering
   

Après skis

Andorre, c’est la peuf mais c’est aussi la teuf. La teuf à l’espagnole : bons restos, bars, boîtes jusqu’au bout de la nuit. La night life vaut vraiment le coup en station.
Et on a trouvé un truc orignal : le Vodka bar. Vous pourrez y boire autre chose que de la vodka si vous ne la supportez plus depuis votre dernière cuite mais vous serez quand meme calés dans un canapé sous lumière tamisée dans un chalet de montagne dans le secteur de Grau Roig (on ne peut pas y acceder en voiture)

Et si vos skis n’ont pas assez fondu la neige et bien vous pouvez faire fumer la carte bleue. Un petit coup de voiture jusqu’au Pas de la Case, le paradis de la détaxe pour matos outdoor, hifi, parfum, alcool, etc….

Comment s’y rendre

Depuis la France:
L’accés se fait par Le Pas de la Case. Vous pouvez vous arrêter là, c’est la premiere station du domaine que l’on rencontre en venant de la France.
Ensuite vous pouvez descendre sur les autres en traversant le frontiere en direction d’Andorre la vieille. Il vous fraudra entre 5 et 10 minutes pour  rejoindre les sations suivantes.
Depuis Toulouse : 2h
Depuis Carcassonne : 2h
Depuis Perpigan : 2h15

Depuis l’Espagne:
Lorsqu’on arrive d’Espagne on peut venir depuis Barcelone en 2h30.
C’est le choix que nous avons fait pour venir depuis Paris avec le couple Avion+Voiture.
Avion Paris-Barcelone : On trouve des vols à partir de 30 euros.

A lire aussi :

Si une experience a Grand Vallira vous tente et que vous decidez de faire du free ride votre prochaine passion, pensez a votre securite :
1. Arva, Pelle, sonde, le matériel de sécurité avalanche
2. Choisir son sac airbag avalanche 

 

 

 

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Ski en Andorre – Grandvalira

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Il y a quelques années de cela le ski en Andorre, c’était nos parents en blousons, anoraks et fuseaux qui choisissaient la fameuse station du Pas de la Case pour boire du Moscatel ou de la Manzana détaxés à 2 francs 45 et fumer des cigarettes à l’appart après la journée en monoski.

Nous avons testé, sur un week-end, Andorre et le domaine de Grandvalira et nous avons été super surpris de découvrir un domaine grand et moderne !!

Constat : Popeye a abandonné son anorak contre une hardshell GoreTex dernier cri et a chaussé un deuxième monoski pour pouvoir s’éclater dans la peuf de l’espace freeride sur 2 bons fats de 110 mm au patin. Et ce n’est pas tout : la station permet de pratiquer une foultitude d’activités outdoor comme chiens de traineau, free-rando, plongée sous glace, raquette, ski joering et j’en passe.  Il y a de quoi séduire ceux que la foule des pistes effraie.

Le domaine de Grandvalira

S’il y a quelques temps de cela on assimilait assez facilement le ski à Andorre au Pas de la Case et bien sachez que toutes les stations de l’Andorre ce sont rassemblées pour former le plus grand domaine des Pyrénées : le bien nommé Grandvalira.

Avec un forfait unique (44 euros/jr) vous pouvez skier les 200 kms de pistes en passant de station en station. Voici la liste des stations:
- Pas de la Case
– Grau Roig
– Soldeu
– El Tarter
– Canillo
– Encamp
. 

Espace de freeride GoreTex (El Tarter)

Le skieur, c’est comme le chasseur, ya le skieur et le bon skieur. Le skieur, il skie mais bon..il ne ride pas vraiment. Le bon skieur, c’est un rideur et on trouve même le rideur ascendant freerideur descendant de Brice de Nice. Celui-ci ne posera plus jamais ses fesses sur une remontée mécanique, mais surtout il ne posera plus ses skis dans les traces d’un autre. C’est comme boire au goulot après les autres, c’est sale ! Et puis il est free, il est free d’aller où il veut ….

Vous rigolez en lisant ces lignes mais avouez que vous regardez avec envie les videos de freeride postées sur FaceBook. Ouais, mais qui n’a jamais envié ces mecs qui dessinent des sinusoides dans la peuf perchés là-haut, en sautant de barres rocheuses en barres rocheuses? Vous iriez bien vous aussi mais voilà…vous ne l’avez jamais tenté, vous n’êtes pas certain de votre niveau et en plus la nivologie c’est pas votre truc et l’arva, la pelle et la sonde n’ont jamais fréquentés votre sac à dos.

Et bien il faut aller à GrandValira! Deux espaces sont réservés pour les freerideur, celui du Pic Blanc et celui l’Encampadana à El Tarter.

On a testé celui de l’Encampadana. On ne vous mentira pas, ce n’est pas une pente de 60 degrés. Les plus moqueurs diront même que c’est un gros hors-piste. Cet endroit a quand même tout les ingredients pour s’éclater et jouer au freerideur en herbe : des mini-barres rocheuses pour sauter de (1m à 2m), des sapins pour slalomer et un grand couloir central pour faire sa trace.
Sponsorisé par GoreTex, l’espace est encadré et protégé des avalanches et est ideal pour qui veut s’initier à cette pratique.

On y a même rencontré Seb Michaud, vice champion du monde du freeride en 2008 (photo).

Autres activités Outdoor

Si vous n’êtes pas venus avec votre déguisement de free rideur, c’est peut être que vous préférez les activités encore plus « nature ». Chiens de traineaux, raquettes, free-rando, ski de rando : plus d’excuse pour rester accoudé au bar en attendant que les copains rentrent.

 

Chiens de traineauxPlongée sous glace
Raquettes à neigeSki Joering
   

Après skis

Andorre, c’est la peuf mais c’est aussi la teuf. La teuf à l’espagnole : bons restos, bars, boîtes jusqu’au bout de la nuit. La night life vaut vraiment le coup en station.
Et on a trouvé un truc orignal : le Vodka bar. Vous pourrez y boire autre chose que de la vodka si vous ne la supportez plus depuis votre dernière cuite mais vous serez quand meme calés dans un canapé sous lumière tamisée dans un chalet de montagne dans le secteur de Grau Roig (on ne peut pas y acceder en voiture)

Et si vos skis n’ont pas assez fondu la neige et bien vous pouvez faire fumer la carte bleue. Un petit coup de voiture jusqu’au Pas de la Case, le paradis de la détaxe pour matos outdoor, hifi, parfum, alcool, etc….

Comment s’y rendre

Depuis la France:
L’accés se fait par Le Pas de la Case. Vous pouvez vous arrêter là, c’est la premiere station du domaine que l’on rencontre en venant de la France.
Ensuite vous pouvez descendre sur les autres en traversant le frontiere en direction d’Andorre la vieille. Il vous fraudra entre 5 et 10 minutes pour  rejoindre les sations suivantes.
Depuis Toulouse : 2h
Depuis Carcassonne : 2h
Depuis Perpigan : 2h15

Depuis l’Espagne:
Lorsqu’on arrive d’Espagne on peut venir depuis Barcelone en 2h30.
C’est le choix que nous avons fait pour venir depuis Paris avec le couple Avion+Voiture.
Avion Paris-Barcelone : On trouve des vols à partir de 30 euros.

A lire aussi :

Si une experience a Grandvalira vous tente et que vous decidez de faire du free ride votre prochaine passion, pensez a votre securite :
1. Arva, Pelle, sonde, le matériel de sécurité avalanche
2. Choisir son sac airbag avalanche 

 

 

 

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Comment choisir son sac airbag anti avalanche

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Il y a quelques années, vous entendiez ABS ou AIRBAG et vous pensiez « encore un mec qui va nous baratiner avec la mécanique de sa Peugeot 206 décorée avec des néons roses ». Et vous aviez raison! Mais aujourd’hui plus d’excuse, les systèmes de sac à dos airbags ABS, snowpulse ou encore BCA pourraient vous sauver la vie. Ils ne remplacent pas le triptyque ARVA-Pelle-Sonde, mais utilisés en complément ils offrent une protection supplémentaire lors des déclenchements d’avalanches. Comme dirait l’autre, c’est quand même mieux que de rider en slip.

Sommaire :
1. Sac à dos avalanche – Comment ça marche?
2. Sac ABS
3. Sac Snowpulse
4. Sac BCA
5. Les limites des sacs airbag

 

Sac à dos avalanche – Comment ça marche?

On ne le répètera jamais assez, la meilleure protection contre les avalanches, c’est de faire gaffe à ne pas en déclencher. Oui mais voilà, parfois, ça ne prévient pas. Et quand c’est parti, ça fait généralement mal et ce même si vous êtes un pro de la recherche avec DVA(détecteur de victimes en avalanche). On ne veut pas vous faire peur, mais pris dans l’avalanche, votre pote a pu comprendre ce que ressentent vos chaussettes quand elles sont coincées dans le tambour de votre machine à laver. Sauf que là, en plus, il a été secoué tout près des rochers, des arbres, des barres rocheuses. Bref, même si vous le retrouvez avant qu’il ne manque d’oxygène ou qu’il ne fasse une hypothermie, il risque d’être mal en point. Tout ça pour dire qu’il est préférable de ne pas de retrouver sous une avalanche.

Avec un sac à dos airbag, vous vous offrez tout simplement une chance supplémentaire de remanger de la fondue un jour : Lors du déclenchement de l’avalanche, vous tirez sur une poignée, des sacs se gonflent et si tout se passe bien, vous « flottez » en surface. Vous aurez surement mouillé votre pantalon, mais vous serez vivant. C’est tout simple et ça s’appuie sur un principe sympathique de l’écoulement des matériaux : la ségrégation inverse. L’idée étant que lors d’une avalanche, les particules les plus volumineuses remontent à la surface, tandis que les plus petites sont entraînées au fond. Grâce aux airbags, vous augmentez votre volume et vous avez moins de chances d’être enseveli. Et si par malheur vous êtes quand même complètement enseveli, sachez que les sacs gonflés peuvent rester à la surface et permettre à vos compagnons de vous retrouver plus vite (encore une fois, grâce à l’usage des dispositifs ARVA-Pelle-Sonde, qui restent indispensables !)

Une étude menée depuis 1995 a prouvé que le taux de mortalité des victimes d’avalanche équipées d’un système de sac Airbag descend en dessous de 5% (il est d’environ 13% sans ce dispositif). Ce n’est pas infaillible, mais ça vaut le coup !

Maintenant que vous êtes convaincus, on vous aide à choisir parmi les 3 technos : L’airbag ABS, le sac Snowpulse et le sac à dos BCA.

 


Sac à dos ABS

ZE technologie. Les premiers à avoir sorti un sac airbag, vingt ans de développement dans les pattes, une référence donc.

Système de déclenchement : Les sacs ABS ont la particularité d’être les seuls à avoir un système de déclenchement explosif : un petit système pyrotechnique est caché dans la poignée de déclenchement. Vous tirez dessus, il communique une pression à une aiguille qui perce une cartouche remplie de gaz comprimé. Les ballons se gonflent, vous êtes sauvés. Enfin on espère.

Rechargement des cartouches : Les cartouches et poignées sont à usage unique. Une fois utilisés, ces systèmes doivent être ramenés à un revendeur pour être changés. Cela coûte environ 30 euros, alors n’abusez pas des situations dangereuses sous peine de traumatiser votre porte-monnaie !

Forme de l’airbag : Les systèmes ABS gonflent deux ballons de 85 litres, sur les côtés du sac. On leur reproche de ne pas assez protéger la tête (en même temps ballon ou pas, si vous rencontrez un gros tronc d’arbre…) mais c’est le système qui gène le moins pour continuer à skier. Et pour échapper à l’avalanche, ça peut être vital.

Particularité : ABS a créé un système bien malin, qui permet de moduler le litrage de votre sac sans avoir à acheter un nouveau sac ABS à chaque fois, et donc de faire des économies. Le système ABS se présente sous la forme d’une « base » sur laquelle vous pouvez zipper des poches plus ou moins grandes, de 15 à 50 litres. Astucieux !

Il existe également des sacs « complets » qui embarquent le système ABS, comme le Patrol 24 par exemple.

Poids : Le système de base (sans les poches du sac donc) pèse 2,8 kg avec une cartouche en acier. Il en existe en carbone également, un peu plus chères mais qui réduisent le poids du sac à 2,4 kg. Ajouter à cela le poids des poches zippées, entre 400 et 900 grammes selon le litrage choisi.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement du système, une vidéo du Vieux Camp’ assez bien faite :

A noter, vous pouvez créer votre propre sac ABS directement sur le site de la marque, en sélectionnant les éléments dont vous avez besoin. Allez faire un tour c’est rigolo.

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Sac Snowpulse

Le concurrent principal des sacs ABS, qui proposent deux technologies : le sac RAS (Removable Airbag System) et le sac Lifebag.

Système de déclenchement: Les deux technologies, RAS comme Lifebag, bénéficient d’un déclenchement par câble. Vous tirez sur la poignée et mécaniquement la cartouche va libérer son gaz pour gonfler le ballon. Simple comme bonjour, mais un peu moins évolué que le système explosif d’ABS.

Rechargement: Comme la poignée de déclenchement utilise un câble, nul besoin de la changer après déclenchement. En revanche, il faudra bien évidemment recharger la cartouche. Il existe deux types de cartouches : le premier utilise de l’azote comprimé et doit être changé auprès d’un revendeur. Le second (plus lourd) embarque de l’air comprimé et peut être rechargé du moment que vous avez un compresseur. Attention quand même, si vous ne savez pas comment faire, n’essayez pas de souffler dedans. Votre revendeur se fera un plaisir de vous expliquer la marche à suivre, où de vous re-remplir votre cartouche pour pas cher.

Forme de l’airbagLà aussi la technologie Snowpulse se démarche du sac ABS. Un seul ballon est gonflé et il forme un « U » de 150 litres autour de la tête. Selon Snowpulse, cette forme de ballon est étudiée pour vous faire flotter dans la coulée avec la tête en haut, vous permettant ainsi d’échapper à l’asphyxie. De plus, votre tête sera mieux protégée. Seul hic, vous allez vraiment galérer pour continuer à skier ou même y voir quelque chose.

Particularité : Au contraire du système ABS, le système RAS permet d’enlever l’Airbag de votre sac pour les jours où vous n’en avez pas besoin. Vous pourrez ainsi utiliser votre sac débarrassé de son RAS, l’été par exemple. Malin.

Le système Lifebag embarque lui les airbags dans le sac, mais leur localisation dans les bretelles permet de libérer l’espace utile du sac. Il vous faudra tout de même vous habituer à des bretelles très rigides et donc pas forcément très confortables.

Poids : Le poids est variable. Pour les sacs Lifebag (avec le système de déclenchement dans les bretelles) comptez sans la cartouche 2300 grammes en 15 litres jusqu’à 2800 grammes en 45 litres. Du côté des sacs qui embarquent le système RAS, on va de 1500 grammes sans le système RAS à 2500 grammes avec.

Il existe deux types de cartouches : celle qui embarque de l’azote pèse 500 grammes, celle qui utilise de l’air comprimé 670 grammes.

Pour voir le système RAS, on vous a trouvé cette présentation faite par nos potes de SnowLeader :

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Le sac BCA FLOAT:

Le petit dernier des technologies de sacs Airbags. Il joue la carte de la légèreté et d’un prix plus bas (environ 100€ de moins) que ses concurrents.

Système de déclenchement : A poignée, au moyen d’un cable qu’il faut bien penser à visser à l’intérieur de votre sac si vous espérez que ça fasse « pshittt ».

Rechargement : Les cartouches sont à air comprimé, et BCA vend même des kits pour les recharger soi-même. Simple et efficace.

Forme de l’Airbag : Il n’est pas sans rappeler le ballon du Snowpulse. Un « U » derrière et au-dessus de la tête. On ne va pas vous refaire les « pour » et les « contre », ça fonctionne comme le Snowpulse.

Particularité : BCA est une marque américaine, encore peu connue sur le sol européen. Du coup, elle se place en position d’outsider dans la catégorie des sacs airbag. Le plus : ils sont vendus moins chers que leurs concurrents et jouent sur la simplicité (de rechargement des cartouches, d’utilisation du système). Le moins : Encore peu de témoignages d’utilisateurs de ces sacs et donc une certaine difficulté à en évaluer la fiabilité réelle.

Poids  : 2495 grammes pour le modèle 22 litres, cartouche comprise. Ça fait quand même presque 500 grammes de moins que certains concurrents.

 

Les limites des sacs anti avalanche

Ben oui, c’est comme pour tout, il ne faut pas croire que la machine fera tout le travail à votre place. Les sacs airbag ne dispensent pas d’être particulièrement prudent et il faut garder en tête quelques unes de leurs limites.

-          Ils ne vous serviront pas à grand-chose si la neige est très lourde ou au contraire très poudreuse : dans le premier cas vous serez écrasé par la puissance de la neige elle-même, dans l’autre vous risquez d’être étouffé même en surface. C’est dommage.

-          Les systèmes de sac airbags (notamment ABS) sont réputés pour vous faire glisser… la tête en avant ! De toute façon, si vous rencontrez un gros arbre, sac ou pas sac, ce sont vos pieds qui vont finir devant…

-          Enfin, sachez que le système ne se déclenche pas automatiquement : si vous n’actionnez pas la poignée, il ne se passe rien. Alors ça fait peut être mal au cœur de se servir d’une cartouche de gaz qui coûte plusieurs centaines d’euros, mais quand il y a urgence, il y a urgence.

Si malgré ces quelques points vous avez encore envie de faire du ski hors-piste cet hiver, équipez-vous si vous voulez rentrer entier !

A lire aussi :

Arva – Pelle – Sonde, le kit de sécurité avalanche indispensable.

 

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Un voyage en Corse réussit

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La Corse, cette île de beauté aux nombreux charmes, est la destination de vacance idéale pour les amoureux des beaux voyages.

Cependant, les multiples possibilités qu’offre ce pays ne sont pas assez connues.

Voici donc un bref tout d’horizon, des activités à intégrer à votre planning de vacances pour faire de votre voyage en Corse une totale réussite.

Le sport

La Corse est une destination très prisée des fans des sports nature. Pourquoi ne pas vous y mettre ?

Il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux !

De la randonnée à facile au trek d’une semaine à travers de sublimes paysages, en passant par une initiation à l’escalade, tout en effectuant un détour par la plongée, le VTT ou le parapente : tout est possible. Pour bien préparer cela, contactez tout simplement l’office du tourisme local et demandez-leur la liste des activités possibles, ainsi que le matériel adéquat à emmener.

Bien manger

Bien manger en Corse est une obligation culturelle ! Premier tâche : potasser les guides de voyage pour trouver les bonnes adresses mais aussi et surtout, interroger les habitants du cru, pour découvrir les trésors gastronomiques qui ne se retrouveront jamais dans les livres.

Le logement qui vous convient

Tous les hôtels de Corse ont leur charme et leurs attraits. Prenez le temps de chercher et comparer afin de trouver le logement qui conviendra à vos attentes. Ne foncez pas tête baissée et n’oublier l’option du camping.

Bien sûr, pour camper, il faut un peu de matériel, mais un petit tour dans les enseignes de la grande distribution de matériel de sport, vous permet de trouver une tente igloo pour 20 € : une option, très sympa, à ne pas négliger.

 


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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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