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Mourir dans la dignité essentiel mais ce n’est pas pour demain

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Les travaux de la commission parlementaire portant sur le projet de loi 52, Loi concernant les soins de fin de vie, ont démarré cette semaine. Sujet grave s’il en est, il faut saluer la qualité du travail accompli: patience, humanisme, profondeur et surtout, absence partisanerie. Modèle pour une autre réflexion en cours? Je vous laisse deviner laquelle.

Une question qu’on m’a souvent posée ces jours-ci : est-ce que le projet, l’aide médicale à mourir proposée, entre en contradiction avec le serment d’Hippocrate? La réponse est… oui:

« Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion »

Le serment proscrit aussi… le « pessaire abortif », ancienne pratique d’avortement. Or, après avoir fait l’objet de bien des débats, similaires à ceux portant sur l’euthanasie, l’avortement médial est devenu pratique médicale courante. Ce qui ne veut pas dire que tous les médecins souhaitent le pratiquer, mais qu’il doit être offert.

Mais le fameux serment d’Hippocrate fait partie de l’histoire et n’est plus prononcé depuis longtemps au Québec. Il est remplacé par une version moderne, plus courte, dont la version actuelle a été adoptée en 1999 par le Collège des médecins du Québec. Or, le serment contemporain ne fait aucune mention directe ou indirecte de l’aide à mourir.

Même notre code de déontologie, établi par la loi et régissant dans le détail le comportement professionnel des médecins, ne contient à ma connaissance pas d’allusion favorable ou défavorable à une pratique pouvant abréger les jours d’un patient. En ce domaine, il est simplement inscrit, à l’article 58 du code, que le médecin doit

« agir de telle sorte que le décès d’un patient qui lui paraît inévitable survienne dans la dignité. Il doit assurer à ce patient le soutien et le soulagement appropriés. »

Dignité, soutien et soulagement. Ces mots ressemblent à ceux utilisés dans le projet de loi 52 et l’inspirent assurément.

Actuellement un crime

C’est plutôt du côté d’un autre code, redoutable, le Code criminel, de juridiction fédérale, que la conduite médicale est on ne peut plus balisée: toute aide à mourir (au sens d’une accélération volontaire et planifiée du décès d’une personne) est assimilable à un homicide. Le médecin serait donc passible d’une condamnation pour meurtre.

Réalité qui entre en contradiction avec le projet légitime de la ministre Véronique Hivon, d’autant plus que le fédéral émet des signes montrant qu’il ne modifiera pas la loi ni probablement son application afin « d’accommoder » la future législation québécoise. Plutôt embêtant pour les médecins et une autre difficulté, on en convient.

Pourtant, c’est un secret de polichinelle : nos médecins aident parfois leurs patients à mourir, souvent à domicile, lorsque plus rien n’est possible, que la douleur est trop grande. Personne ne le dit cependant trop fort, compte tenu du contexte légal. Mais tout le monde connaît des récits.

Remettre le patient au cœur des décisions

Il faut revenir à la base : au patient. Chacun souhaite d’abord, pour ses proches ou soi-même, voir les principes évoqués au code de déontologie bien appliqués. Afin, justement, de mourir ou d’accompagner dans la dignité, avec le soutien requis, assuré d’un soulagement efficace pour contrer des douleurs qui n’ont strictement aucun sens rendu là.

Le soutien et le soulagement, c’est d’abord des soins appropriés, souvent des soins palliatifs qui, le rappellent avec justesse des médecins s’opposant au projet de loi 52, doivent être beaucoup plus accessibles et développés. Aussi un objectif du projet de loi, ne l’oublions pas.

Mais il y a parfois des limites, ce que ne reconnaissent pas aisément ces médecins: qui n’a pas un proche ou une connaissance ayant souffert trop intensément durant ses derniers jours ou semaines, alors que les soins palliatifs n’y pouvaient plus rien.

Il y aura toujours de ces cas. C’est surtout pour eux qu’est conçue l’aide médicale à mourir. J’y reviendrai.

Un projet qui traite de l’ensemble des soins de fin de vie

Parce que le projet va bien au-delà de cette question cruciale. Il institue d’abord un cadre légal mature, cohérent et réfléchi autour des soins de vie. Une avancée déjà remarquable.

D’abord, parce qu’il institue un droit nouveau, en soit fort important : le droit de recevoir des soins de fin de vie. Pas selon où vous habitez, pas seulement s’ils sont disponibles, pas dans tel centre mieux équipé, pas si des professionnels sont disponibles (comme c’est un peu le cas actuellement) : non, c’est un droit.

Au réseau de soins de s’assurer de pouvoir y répondre en tout temps. Tout établissement devra

«offrir des soins de fin de vie » et « prévoir, dans son plan d’organisation, un programme clinique de soins de fin de vie ».

Ce n’est plus une question d’y accorder une plus ou moins grande priorité, dans certaines régions seulement ou en fonction des volontés locales : tous les établissements devront prendre les moyens pour y arriver et veiller

« à ce qu’ils soient fournis à la personne qui les requiert en continuité et en complémentarité avec les autres soins qui lui sont ou qui lui ont été dispensés. »

Les établissements, en particulier l’hôpital, mais aussi les CLSC, dans le contexte de leur suivi à domicile, devraient donc offrir de vrais soins de fin de vie. Un tournant important.

Cela permettrait, dans un monde idéal, de répondre aux besoins de tous les patients qui n’y ont justement pas accès. Et ce qui nécessitera d’investir dans ces soins, bien entendu.

Troisième proposition significative: on clarifierait par certaines balises ce qu’on appelle la sédation terminale. Une pratique de soins palliatifs « avancés » qui consiste à soulager le patient en fin de vie en lui injectant de manière continue et ajustée un sédatif assez puissant pour lui faire perdre conscience, un peu à la manière d’une anesthésie générale.

Une sédation suffisamment profonde qui ne vise pas spécifiquement à accélérer la mort, seulement à suspendre la conscience, en quelque sorte, jusqu’à la fin. Qui ne viendra pas nécessairement rapidement. La personne (ou son représentant lorsqu’elle est inapte, ce qui est souvent le cas chez les grands malades en fin de vie)

« doit entre autres être informée du pronostic, du caractère terminal et irréversible de ce soin et de la durée prévisible de la sédation. »

Un choix thérapeutique pris en pleine connaissance de cause.

Ces trois propositions font déjà partie du cadre connu et ouvertement accepté de la pratique de la médecine et des soins palliatifs, mais ont le mérite de clarifier les choses et de renforcer de facto les responsabilités et ce qui se fait déjà sur le terrain.

Choisir les soins de fin de vie

Une quatrième proposition innovatrice viendrait intelligemment renforcer le droit du patient à contrôler sa vie et à décider par lui-même des soins à recevoir en fin de vie. Elle consiste à la création des « directives médicales anticipées » : une capacité juridiquement bien balisée offerte au patient pour lui permettre de planifier les soins souhaités.

Même si la personne n’est plus apte un jour à décider pour elles-mêmes, ces directives auront le même poids que si elles avaient été exprimées alors que la personne était encore apte. Une grande avancée.

Jusqu’ici, rien qui transforme trop notre manière de voir les soins de fin de vie. Tout cela fera consensus.

Le changement fondamental

Mais vient ensuite la transgression, on pourrait l’appeler comme cela, par rapport à des habitudes bien ancrées : la question de l’aide médicale à mourir.

Rien à voir, clarifions maintenant, avec l’aide au suicide, qui ne fait pas partie de la proposition. (Dans ce cas, c’est le patient lui-même qui s’administre, comme dans certains pays, les produits fournis par le médecin, de manière à abréger ses jours).

On a plutôt voulu compter sur l’accompagnement médical de bout en bout, une manière d’assumer pleinement les gestes posés et d’assurer le maintien d’un lien thérapeutique jusqu’à la fin. Ce qui est très bien. Voyons comment.

Un cadre strict

D’abord, l’aide médicale à mourir ne sera pas offerte à n’importe qui. Le cadre proposé est au contraire strict et très bien balisé. Pour tous les soins de fin de vie, incluant la sédation terminale, mais encore davantage pour ce qui est de l’aide médicale à mourir, nouveau concept.

Peut-être même trop strict. La personne devra être majeure et apte à consentir aux soins. Une personne jugée inapte ne pourra obtenir cette aide, à laquelle ses proches ne pourront consentir. On a sans doute souhaité prévenir des dérives possibles, où l’entourage pourrait devoir être confronté à des décisions trop difficiles, voire contraires aux volontés de la personne.

Le contexte médical est également très bien balisé : la maladie doit être « grave et incurable », ce qui va de soi; la personne dans un « déclin avancé et irréversible de ses capacités » (on parle donc vraiment d’une personne en fin de vie); elle doit aussi éprouver « des souffrances physiques ou psychiques constantes insupportables et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions qu’elle juge tolérables » (intéressant toutefois que la personne elle-même et non les soignants évalue le degré de soulagement atteint).

La personne devra ensuite « de manière libre et éclairée, formuler pour elle-même la demande d’aide médicale à mourir au moyen du formulaire prescrit par le ministre. »

Une demande en toute connaissance de cause. Ce qui préviendra aussi, ce qu’on pourrait toutefois déplorer, que la personne puisse planifier d’elle-même, au moyen de directives médicales anticipées, une demande d’aide médicale à mourir.

En retour, le médecin devra « s’assurer du caractère libre » de la demande, en « vérifiant entre autres qu’elle ne résulte pas de pressions extérieures », en s’assurant « du caractère libre de sa demande, notamment en l’informant du pronostic, des possibilités thérapeutiques envisageables et de leurs conséquences » et de « la persistance de ses souffrances et de sa volonté réitérée d’obtenir l’aide médicale à mourir. »

Le médecin devra consulter

De plus, le médecin devra consulter : s’entretenir « de sa demande avec des membres de l’équipe de soins », et « avec ses proches, si (la personne) le souhaite », s’assurer aussi que « la personne a eu l’occasion de s’entretenir de sa demande avec les personnes qu’elle souhaitait contacter », puis « obtenir l’avis d’un second médecin confirmant le respect des conditions prévues ». Complexe, mais complet.

Si le médecin conclut alors qu’il peut administrer l’aide médicale à mourir, il devra procéder lui-même, c’est à dire, on l’imagine, donner les médicaments qui conduiront au décès.  Ce qui n’est pas une mince responsabilité. Et dans le cas contraire, il devra informer le patient des motifs de sa décision.

Au fait, quels protocoles seront appliqués pour permettre l’aide médicale à mourir? C’est au Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens de chaque établissement qu’il reviendra, en fonction des standards élaborés par les ordres professionnels

« d’adopter des protocoles cliniques applicables à la sédation terminale et à l’aide médicale à mourir ».

Le projet de loi, dont les auditions ont débuté mardi, reçoit notamment l’aval des grandes organisations médicales, donc le Collège des médecins du Québec et les deux fédérations médicales. Ce qui n’est pas surprenant : la majorité des médecins sont en effet en faveur des principes proposés.

Une opposition à venir

On sait toutefois que des groupes de médecins s’y opposeront vivement, provenant en particulier du milieu des médecins en soins palliatifs. Jusqu’ici, ils semblent faire blocus, notamment par l’argument défendable que des soins palliatifs plus largement disponibles rendraient superflue la nécessité de l’aide médicale à mourir.

Cette opposition farouche a tendance à me rendre mal à l’aise. Tout de même curieux qu’un texte juridique soit porteur de plus d’humanisme et d’ouverture d’esprit que le discours quelque peu absolutiste de ceux qui s’y opposent.

J’ai aussi d’autres raisons d’être mal à l’aise : ceux qui parmi les médecins en soins palliatifs sont favorables pourraient être muselés. J’ai au moins un témoignage direct, celui d’un médecin oeuvrant en soins palliatifs, menacé d’être remercié de ses services s’il prend publiquement position en faveur du projet. Une omerta, c’est tout de même assez lourd, dans le contexte où l’on souhaite un débat ouvert et franc.

Autre élément de gène: les groupes s’opposant au projet de loi paraissent en lien avec des lobbys internationaux s’opposant à toute forme d’aide médicale à mourir, notamment pour des raisons religieuses.

Aide medical à mourir - Vadeboncoeur

Je n’ai rien contre une conviction médicale personnelle et articulée contre le projet, mais agir avec l’appui de groupes extérieurs dénature le débat. À ce que je sache, il n’y a pas de lobbys pour l’aide médicale à mourir au Québec. Les fédérations et le Collège des médecins ne font qu’exprimer l’opinion majoritaire de leurs membres.

Quant à la religion, je me pose parfois cette question, abordée dans un texte précédent: lorsque le patient est rendu à l’extrême limite de sa vie, qu’il souffre et qu’il veut en finir, qui sommes-nous, médecins, pour le retenir parmi nous, au nom de quelque conviction que ce soit?

Le médecin doit alors renoncer à imposer sa vision des choses. Il doit simplement accompagner. Ce qui demande bien entendu beaucoup d’humilité. Une qualité parfois manquante dans la confrérie.

Le projet a ceci de très bien qu’il rétablit la pleine souveraineté du patient sur la suite des choses à partir d’un point de non-retour qui devrait entièrement lui appartenir. C’est une avancée remarquable.

Nous, médecins, devrions alors avoir la décence de le laisser en disposer comme bon lui semble. Continuer à lui imposer notre vision des choses est alors non seulement indécent, mais inhumain.

Des balises limitatives?

Les claires balises établies pourraient aussi être parfois trop limitatives. L’aide médicale à mourir serait limitée aux patients conscients et aptes à décider pour eux-mêmes, au moment où ils sont en presque fin de vie: souffrants, affaiblis, en déclin avancé. Combien de patients, dans cet état, seront toujours aptes à consentir? Je ne sais pas.

Je comprends qu’on veuille prévenir des décisions intempestives par les familles de patients inaptes à consentir. Mais pourquoi ne permettrait-on pas au moins à la personne d’utiliser ses « directives médicales anticipées » pour statuer ce qui lui arrivera lorsqu’elle sera rendue inapte et qu’elle ne pourra accéder à l’aide médicale à mourir?

Il restera, même une fois le projet éventuellement adopté, beaucoup d’étapes à franchir : le Collège des médecins du Québec devra établir des balises cliniques; les Conseils des médecins concevoir, à partir de ces guides, des protocoles devaient ensuite être implantés dans chaque hôpital. Ces étapes sont toutefois nécessaires, s’agissant d’une pratique nouvelle où tout le monde voudra y aller de prudence.

Des problèmes d’application?

Sur le terrain, d’autres problèmes pourraient surgir. Si 41% des médecins affirment qu’ils seraient prêts à administrer l’aide médicale à mourir, cela veut dire que la majorité s’y refusera. Ce qui pourrait poser plusieurs problèmes.

On peut concevoir que beaucoup de médecins ne seront jamais à l’aise avec l’idée d’entrainer la mort de ses patients. Et c’est correct ainsi: le médecin dispose aussi du libre choix de pratiquer certains gestes (non urgents) en fonction de ses propres convictions.

On peut alors se demander ce qui arrivera des patients des médecins qui ne peuvent se résoudre à « pousser sur le piston », sans doute la majorité.

Il est sûrement très bien que la responsabilité ne repose pas seulement sur les épaules de chaque médecin, mais aussi de l’établissement et donc de l’ensemble du corps médical. Sans doute que d’autres médecins, dans l’établissement, pourraient ainsi agir si un médecin traitant ne veut pas.

Mais les médecins opposés à l’idée, ou peut-être simplement incapables du geste, risquent de ne jamais aborder cette possibilité de traitement avec leurs patients.

Je ne vois pas une autre manière d’offrir ces soins de manière large qu’en s’assurant qu’au moins certains médecins accepteraient d’offrir de tels soins aux patients de l’hôpital.

Un problème : les médecins les plus à l’aise dans les soins de fin de vie, qui pourraient donc logiquement offrir aussi l’aide médicale à mourir, sont justement ceux qui se spécialisent en soins palliatifs, dont on a vu l’opposition à toute aide médicale à mourir. Pourra-t-on compter sur eux? J’en doute. Alors sur qui?

Vers une spécialisation de l’aide médicale à mourir?

Restera la possibilité que certains médecins se « spécialisent » dans ces approches, on en convient sur un terrain plutôt difficile.

Tout l’art ne consisterait pas à mélanger les bons produits et à pousser sur le piston de la seringue. C’est la partie la plus simple. Mais plutôt à rencontrer de grands malades qu’ils ne connaissent pas encore, à répondre le mieux possible à leurs questions, à s’assurer de la solidité des demandes et à se concerter avec les équipes traitantes.

Bref, il s’agirait agir en lieu et place du médecin traitant, ce qui est défendable, avec lequel il faudra toutefois souhaiter qu’il n’y ait pas de conflit de vision, ce qui pourrait rendre les soins plutôt ardus.

Tout n’est pas joué

Comme on le voit, malgré les grandes qualités du projet de loi, malgré tout l’humanisme qui l’inspire et même je dirais progressisme, il y a loin de la coupe aux lèvres.

Sans compter qu’on ne peut présumer de la réaction du gouvernement fédéral et de sa volonté de « suspendre » l’application du Code criminel dans le cas de l’exception québécoise, un autre problème qu’il faudra régler avant qu’un seul médecin n’ose s’avancer ouvertement sur ce terrain.

Les travaux nécessaires pour arriver à implanter éventuellement l’aide médicale à mourir au chevet des patients seront donc longs et complexes. Mais c’est le prix à payer pour replacer le patient au cœur des décisions parmi les plus intimes et personnelles qu’on puisse imaginer.

 

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Philippe au pays de l’UPAC

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De toute évidence, l'inquiétude est palpable dans les rangs libéraux...

De toute évidence, l’inquiétude règne dans les rangs libéraux…

Philippe Couillard s’attendait à ce que son retour au Parti libéral ne soit pas toujours un jardin de roses. Mais il ne s’attendait sûrement pas à y trouver des enquêteurs de l’UPAC cachés entre les épines.

La nouvelle d’une perquisition de l’Unité permanente anticorruption aux locaux de son parti en juillet tombée la veille même de l’ouverture de la session parlementaire l’a replongé durement dans une ère Charest dont il cherche depuis des mois à se distinguer.

Ce mercredi, une visite impromptue à son propre appartement de Québec par deux enquêteurs de l’escouade Marteau – laquelle relève de la Sûreté du Québec tout en travaillant sous l’UPAC -, ferait passer le tout du mauvais rêve au cauchemar politique.

Le chef libéral a dû également «gérer» de nouvelles allégations sur le financement du PLQ.  Une touchant son chef parlementaire, Jean-Marc Fournier. L’autre, son député de Robert-Baldwin, Pierre Marsan.

Une véritable série noire.

***

Un chef fragilisé

Non seulement ses députés reprochent à Philippe Couillard de ne pas les avoir informés de la visite estivale de l’UPAC au PLQ, le voilà aussi obligé d’expliquer pourquoi l’escouade Marteau s’était prise soudainement du besoin de lui «parler» viva voce. Un comportement par ailleurs étonnant et sans précédent envers un chef de parti politique provincial.

Résultat: Philippe Couillard et le PLQ se retrouvent précipités de force jusqu’au cou dans la vase de l’héritage empoisonné d’une ère Charest où les allégations de favoritisme et de financement politique occulte foisonnaient depuis des années.

Et que lui voulait-on pendant ces 45 longues minutes d’entretien avec ces enquêteurs de l’escouade Marteau?

Disant «croire» qu’il n’était pas visé lui-même par les enquêteurs, ni le PLQ comme «institution», M. Couillard s’est limité à dire que la conversation avait porté sur les «pratiques et l’organisation du parti». Était-ce un message que les enquêteurs lui envoyait? Un avertissement? Qui sait.

Avec raison, cette visite non annoncée d’enquêteurs au domicile d’un chef de parti en pleine ouverture de session parlementaire alimentent les pires craintes au sein des troupes libérales.

D’autant plus qu‘en réaction, Philippe Couillard semblait lui-même s’attendre au pire:

«Je ne crois pas que le parti, comme institution, soit sous enquête. Je crois que certains individus font l’objet d’examens policiers (…) Il y a des individus qui peuvent peut-être avoir été jugés coupables, qui seront peut-être jugés coupables d’avoir transgressé les lois dans notre parti

Et on imagine bien que ce n’est pas à l’ex-député libéral, Tony Tomassi – déjà en attente de son procès pour fraude et abus de confiance -, que M. Couillard songeait à ce moment-là.

***

Un cadeau tombé du ciel?

Alors que les appuis à sa Charte des «valeurs québécoises» reculent dans les sondages depuis son dévoilement officiel, le retour spectaculaire pour les libéraux du fantôme de l’ère Charest prend des airs de cadeau tombé du ciel pour le gouvernement Marois. Un cadeau, disons, particulièrement «ostentatoire». Surtout à l’aube d’une session parlementaire cruciale en vue de la prochaine élection.

Or, il est aussi vrai – pour reprendre la maxime de Robert Bourassa -, que six mois en politique, c’est une éternité. À la lumière de ce qui arrive à Philippe Couillard, même quelques jours peuvent l’être…

La seule certitude est que les prochains mois donneront lieu à une lutte pour le pouvoir de plus en plus dure entre le gouvernement minoritaire de Pauline Marois et un Parti libéral pressé de retourner «aux affaires». Le tout, avec une CAQ continuant d’espèrer très, très fort, que d’ici l’élection, la commission Charbonneau ou l’UPAC puissent aussi jeter leur dévolu sur le Parti québécois.

En entrevue à l’émission C’est pas trop tôt, l’ex-patron de l’Unité anticollusion et député de la CAQ, Jacques Duchesneau, lançait d’ailleurs que selon lui, «il y aura peut-être des visites aussi qui vont avoir lieu au Parti québécois».

Arès la fuite sur la perquisition policière au PLQ et la visite «surprise» d’enquêteurs de l’escouade Marteau chez Philippe Couillard, Jacques Duchesneau se disait également favorable à ce qu’on «regarde» des manières aptes à assurer une meilleure séparation entre les pouvoirs politique et policier.

Comment? Comme par hasard, le député caquiste donnait comme exemple celui du patron de la Sûreté du Québec:

«C’était à mon époque, le seul directeur d’un service de police qui n’était pas sélectionné après avoir eu des rencontres avec des comités de sélection, mais qui était appointé /sic/. Et ça, ça toujours posé un problème. (…) C’est une décision du gouvernement. La première ministre décide que telle personne devient directeur général de la Sûreté du Québec, alors que pour être directeur de la police de Montréal, par exemple, on a quatre ou cinq entrevues avec des gens de tous les partis à l’Hôtel de Ville et on vous pose des questions. (…) C’est une chose qu’on va devoir regarder rapidement, sinon ça laisse la porte /sic/ à toutes sortes d’interprétation.»

Un peu plus et Jacques Duchesneau rappelait les reportages selon lesquels la SQ, dès les jours suivant l’arrivée de son nouveau directeur général nommé par le gouvernement en octobre dernier, se mettait à accroître «son emprise sur l’Unité permanente anticorruption (UPAC)».

Ce qui, en effet, pourrait ouvrir la porte «à toutes sortes d’interprétations» – fondées ou non.

Le député caquiste souligne d’ailleurs le besoin de dissiper cette vieille impression d’une «police politique» au Québec. Comment? Un bon début «pour éviter les ambiguïtés», dit-il,  serait de nommer le puissant patron de la SQ «par un comité formé d’élus de tous les partis, comme c’est le cas pour la police municipale».

On le sait pourtant depuis longtemps. Indépendamment des événements de cette semaine, dépolitiser les sommets de la pyramide policière au Québec est une nécessité en soi.

Ça ne sauverait certes pas le PLQ de l’héritage Charest – ça, c’est le défi herculéen de Philippe Couillard -, mais ce serait déjà ça de pris pour mieux assurer la séparation des pouvoirs politique et policier au Québec.

Et qui sait? Une fois cette séparation assurée,  ça deviendrait peut-être une nouvelle «valeur» québécoise aussi importante que la séparation de l’Église et de l’État…

***

Le chemin de croix

Cette difficile rentrée parlementaire pour Philippe Couillard montre à quel point il débute à peine son chemin de croix à la tête des troupes libérales.

À Ottawa, il aura fallu attendre le retour de la dynastie Trudeau à la tête du Parti libéral fédéral pour que le souvenir du scandale des commandites du gouvernement de Jean Chrétien commence à s’estomper.

Philippe Couillard sera-t-il mieux habilité à nettoyer plus rapidement l’ardoise souillée du PLQ par des années d’allégations de copinage et de financement douteux?

Une chose est sûre: face à un gouvernement minoritaire, le successeur de Jean Charest ne dispose que de quelques mois pour en faire la démonstration.

 

 

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La fête de la gastronomie 2013 en Provence

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Comme l'année dernière, on vous propose quelques idées pour la Fête de la Gastronomie, qui aura lieu du 20 au 22 septembre 2013. Programme alléchant s'il en est ! On a choisi de vous parler de la région Provence, qui régale son monde toute l'année...
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Où admirer les couleurs d’automne

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Tandis que les Montréalais commencent à voir leurs parcs et avenues boisés verser dans le pointillisme automnal, les résidants d’autres régions ont déjà droit à des mosaïques de vert et de teintes plus vives: ça y est, la saison des couleurs est lancée, et avec elle s’entame une multitude d’activités propice à sa contemplation.

Crédit: www.montsutton.com

Crédit: www.montsutton.com

Depuis le week-end dernier, le mont Sutton tient ainsi son Festival d’automne, avec balades en télésiège, exposition de photos, randonnées guidées, animation pour les enfants, etc.

Dans la région de Mégantic, plusieurs activités thématiques sont organisées dans le cadre de la Journée des sommets, le samedi 21 septembre: rando, vélo, moto, rallye et parcours d’arbre en arbre, du parc national du Mont-Mégantic jusqu’à Baie-des-Sables, non loin du lieu de la tragédie de juillet.

Crédit: Rémi Boucher/Tourisme Mégantic

Crédit: Rémi Boucher/Tourisme Mégantic

Ce week-end et les suivants, d’autres sommets entrent aussi dans la ronde. C’est notamment le cas au mont Avalanche, à Saint-Adolph-d’Howard (dans les Laurentides, à compter du 21 septembre), et de la Flambée des couleurs du mont Orford de même que du Festival plein air d’automne du mont Owl’s Head (tous deux dans les Cantons-de-l’Est, dès le 28 septembre).

Viendront ensuite, au cours des autres week-ends, la Récolte des couleurs du mont Ham (Cantons-de-l’Est), Gleason en couleurs (au mont Gleason, dans le Centre-du-Québec) ainsi que le Festival des couleurs de Rigaud (Montérégie), entre autres événements.

Crédit: Shutterstock/Lonely Planet

Le canyon Agawa, en Ontario – Crédit: Shutterstock/Lonely Planet

Du reste, les sites des parcs régionaux et des parcs nationaux québécois, de même que celui de Parcs Canada, fourmillent de suggestions, tandis que le site Bonjour Québec dispose d’une section dédiée à l’automne, où on vient d’activer une carte qui détaille l’avancement de la coloration des feuillages par région, comme on le fait aussi à Parcs Ontario.

Crédit: www.bonjourquebec.com

Crédit: www.bonjourquebec.com

Au-delà du Québec, on suggère aussi des sites et itinéraires pour découvrir les flambées automnales au Nouveau-Brunswick, en Ontario et un peu partout au Canada, voire aux États-Unis en consultant ces recensions de Travel & LeisureCondé Nast Traveler et USA Today.

Crédit: Chambre de commerce de Leavenworth/Condé Nast Traveler

Crédit: Chambre de commerce de Leavenworth/Condé Nast Traveler

Pour sa part, The Foliage Network est régulièrement alimenté par de véritables chasseurs de feuillage, actifs en Amérique du Nord, alors que ce site propose un outil de repérage des couleurs, toujours chez nos voisins du sud.

Enfin, Lonely Planet y va de ses suggestions des meilleurs endroits où prendre un bain de couleurs automnales, un peu partout dans le monde.

Pour me suivre sur Twitter c’est par ici; sur Facebook, c’est par là.

Crédit: www.lonelyplanet.com

Crédit: www.lonelyplanet.com

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Notre top 5 des meilleurs endroits pour acheter de l’artisanat

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1. Un petit tour à Hoi An au Vietnam s’impose si vous êtes à la recherche de magnifiques vêtements faits sur-mesure par des tailleurs de talent, le tout pour une somme modique. De même, si l’un de vos habits préférés a malheureusement rendu l’âme, il suffit de le confier aux mains de fée des couturières

Notre top 5 des meilleurs endroits pour acheter de l’artisanat

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Alerte au bon plan un vol A/R pour Faro au Portugal à 40 €

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faro

L’été indien, on en entend souvent parler, mais on ne le voit pas souvent, en France en tout cas. En revanche, dans le sud du Portugal, dans la magnifique région de l’Algarve, le soleil brille généreusement pour quelques semaines encore. S’il vous reste des congés à prendre, vous devriez vraiment lire ce qui suit.

Preuve de la qualité de cette destination, la région de l’Algarve s’est vu décerner au début du mois le prix de « meilleure destination plage en Europe », au cours de la cérémonie des World Travel Awards. Les WTA sont un peu à l’industrie touristique ce que les Oscars sont au cinéma. Du sérieux, donc.

Le président de l’office de tourisme de la région, Desidério Silva, s’est félicité de cette récompense :

“L’Algarve est l’un des plus beaux littoraux au monde, certifié pour sa qualité environnementale. [...] Les plages de l’Algarve sont extrêmement bien entretenues et constituent un endroit fabuleux pour se détendre et se relaxer.”

Effectivement : la région possède plus de 200 kilomètres de plages de sable doré, dont 74 km sont détenteurs du Pavillon Bleu qui certifie des normes élevées dans les domaines de la qualité de l’eau, de la sécurité et des services.

La bonne nouvelle – et l’objet de ce post – c’est qu’il y a plein de vols low cost pour partir en vacances dans l’Algarve dans les jours et les semaines à venir : en cliquant ci-dessous, vous pourrez par exemple trouver un vol aller-retour à 41 euros pour Faro, la capitale régionale, la première semaine du mois d’octobre. Le vol en question (mais il y en a d’autres) est au départ de Beauvais et est assuré par la compagnie Ryanair.

Paris - Fao
01/10/2013 08/10/2013

À cette saison vous éviterez les hordes de touristes et les prix élevés, tout en profitant d’un temps encore estival. Il fera entre 28°C et 30°C tout le week-end à Faro. Tentant, non ?

3 propositions de choses à faire

Capela dos Ossos - La chapelle des os se trouve dans la petite et paisible ville d’Évora. Il s’agit d’une petite église décorée avec des os et des crânes… humains. C’est un peu effrayant et un peu “kitsch” aussi.

Silves - Ce fût la capitale du petit royaume musulman d’Algarve. Vous pourrez y visiter un château construit en grès rouge par les Maures entre les 8e et 10e siècles : le Castelo de Silves (aussi appelé château Al Hamra).

Les plages de Lagos -  Ce sont les plus belles de toute la région. Parmi elles, Praia da Batata est la plus populaire. La côte rocheuse est parsemée de criques et de petites plages cachées que le visiteur découvre au gré de ses randonnées.

Photos : liber, David Stringer, Paul Stephenson, pthread1981 / Flickr cc.
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Alerte au bon plan un vol A/R pour Faro au Portugal à 40 €

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faro

L’été indien, on en entend souvent parler, mais on ne le voit pas souvent, en France en tout cas. En revanche, dans le sud du Portugal, dans la magnifique région de l’Algarve, le soleil brille généreusement pour quelques semaines encore. S’il vous reste des congés à prendre, vous devriez vraiment lire ce qui suit.

Preuve de la qualité de cette destination, la région de l’Algarve s’est vu décerner au début du mois le prix de « meilleure destination plage en Europe », au cours de la cérémonie des World Travel Awards. Les WTA sont un peu à l’industrie touristique ce que les Oscars sont au cinéma. Du sérieux, donc.

Le président de l’office de tourisme de la région, Desidério Silva, s’est félicité de cette récompense :

“L’Algarve est l’un des plus beaux littoraux au monde, certifié pour sa qualité environnementale. [...] Les plages de l’Algarve sont extrêmement bien entretenues et constituent un endroit fabuleux pour se détendre et se relaxer.”

Effectivement : la région possède plus de 200 kilomètres de plages de sable doré, dont 74 km sont détenteurs du Pavillon Bleu qui certifie des normes élevées dans les domaines de la qualité de l’eau, de la sécurité et des services.

La bonne nouvelle – et l’objet de ce post – c’est qu’il y a plein de vols low cost pour partir en vacances dans l’Algarve dans les jours et les semaines à venir : en cliquant ci-dessous, vous pourrez par exemple trouver un vol aller-retour à 41 euros pour Faro, la capitale régionale, la première semaine du mois d’octobre. Le vol en question (mais il y en a d’autres) est au départ de Beauvais et est assuré par la compagnie Ryanair.

Paris - Fao
01/10/2013 08/10/2013

À cette saison vous éviterez les hordes de touristes et les prix élevés, tout en profitant d’un temps encore estival. Il fera entre 28°C et 30°C tout le week-end à Faro. Tentant, non ?

3 propositions de choses à faire

Capela dos Ossos - La chapelle des os se trouve dans la petite et paisible ville d’Évora. Il s’agit d’une petite église décorée avec des os et des crânes… humains. C’est un peu effrayant et un peu “kitsch” aussi.

Silves - Ce fût la capitale du petit royaume musulman d’Algarve. Vous pourrez y visiter un château construit en grès rouge par les Maures entre les 8e et 10e siècles : le Castelo de Silves (aussi appelé château Al Hamra).

Les plages de Lagos -  Ce sont les plus belles de toute la région. Parmi elles, Praia da Batata est la plus populaire. La côte rocheuse est parsemée de criques et de petites plages cachées que le visiteur découvre au gré de ses randonnées.

Photos : liber, David Stringer, Paul Stephenson, pthread1981 / Flickr cc.
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Insolite découvrez la ville de Bordeaux en time-lapse

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bordeaux

« La réalité n’existe pas ». Ce film d’une dizaine de minutes sur la ville de Bordeaux a été réalisé en time-lapse, qui consiste à assembler de nombreux clichés, pris lors d’un intervalle régulier.

Eric Briand explique dans Sud Ouest explique avoir réalisé « cette vidéo time-lapse à partir de 80 000 clichés. » Regardez :

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Maryse et Dany « pour ce tour du monde on est passés d’un mois à 6 mois à 2 ans puis à 4 ans 

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interview tour du monde

Partis en 2006, Maryse et Dany ont fini leur tour du monde quatre ans plus tard. Depuis le début les deux tourtereaux tiennent un blog de voyage http://mgdtasie.blogspot.fr/.

Comment vous est venue l’idée de ce tour du monde ?

C’est en 2004 que nous avons eu l’idée de partir pour un long voyage en Asie. Au départ, nous parlions d’un mois seulement et nous avons vite constaté que c’était vraiment peu, car l’Asie est très vaste. Nous sommes passés d’un mois à environ 6 mois, puis à 2 ans.
L’idée de partir pour un tel voyage nous est aussi venue à l’esprit en regardant les gens autour de nous qui souvent se promettent bien des choses pour plus tard ou pour leur retraite. Une fois arrivé ce temps, ils n’ont plus la capacité de le faire (maladies, craintes ou pire…). Vous remarquerez autour de vous que tout le monde ou presque ont tendance à se suivre, ils tentent tous de faire comme les autres. La vie en générale se résume comme ceci, nous venons au monde, nous étudions ensuite, nous devons avoir un emploi très raisonnable, viennent ensuite la maison, le mariage, les enfants et tous se promettent de s’offrir du bon temps à leur retraite et ensuite c’est la fin. Avez-vous remarqué que ces personnes regrettent souvent leur vie et ce qu’elles n’ont pas eu le courage de faire plutôt que ce qu’elles ont réussies à faire ? Nous avons rapidement pris les moyens pour réaliser notre projet, il n’a donc pas eu le temps de passer par l’étape du rêve ! Nous ne regrettons pas ce que nous faisons, mais ce que nous ne faisons pas!

Voyager pendant 4 ans n’est-ce pas trop long ?

Nous avions prévu de voyager pendant 2 ans maximum, de 2006 à 2008. 10Choquequiraw_0107-1024C’est en cours de route que nous nous sommes dit que nous n’étions pas prêts à arrêter à ce moment. De plus, nous avions été très sages côté budget ! Nous nous sommes donc ajouté un autre 2 ans pour nous rendre à l’été 2010. Nous n’avons pas vu le temps passer.

Comment a réagi votre entourage ?

Au début du projet, il y a eu des commentaires négatifs qui me font parfois rire, on entend souvent : « vous êtes chanceux, on aurait bien aimé faire ça ». Mais on n’a jamais eu la chance ! Je ne crois pas qu’ils réalisent que nous laissons tout, maison, travail, compagnie, etc.. Pour réaliser notre projet, n’auraient-ils pas pu en faire autant ? Ce n’est pas de la chance, mais nous avons travaillé pour y arriver.
Il y a les personnes qui tentent de nous dissuader en nous disant que nous sommes fous ou dans une secte ! Ce sont probablement des personnes qui nous envient et qui n’ont peut-être pas le courage de faire un tel projet.
D’autres tentent de nous faire peur avec les crimes partout dans le monde. Oui, il y a certains risques, mais il ne faut pas non plus trop tomber dans ce genre de réflexion et s’empêcher de vivre pour ça, car demain matin, je pourrais aussi bien tomber en bas d’une marche ici et mourir, on ne sait pas ce que la vie nous réserve ici ou ailleurs.
On a aussi entendu : « ah ! C’est facile, vous n’avez pas encore d’enfants ! » Comme si le voyage devenait soudainement d’un extrême facilité, le fait que nous n’avons pas encore d’enfants. Je tiens à souligner que plusieurs ont tenté l’expérience avec des enfants et que c’est tout à fait réalisable et tout ça leur offre une expérience de vie très enrichissante. L’organisation est différente, mais pas irréalisable.
Il y a aussi la peur des gens vis-à-vis notre avenir, « vous avez tout vendu, qu’est-ce que vous allez devenir, à votre retour ? » Ne vous inquiétez pas si nous avons planifié ce voyage, c’est que nous avons aussi calculé le retour.
D’autres ont fait des paris sur la durée de notre voyage à savoir si nous resterions 3-4 ou 6 mois ou moins.
Il y a aussi les personnes qui nous encouragent et qui ont une belle curiosité, à ceux-là, nous partageons sur les sujets qui les intéressent.

Comment vous êtes-vous préparé ?

Nous avons effectué beaucoup de recherches dans les livres, sur internet (forums, carnet de route de voyageurs qui étaient rares en 2004 sur internet), sur des logiciels comme Encarta et même au niveau des cartes GPS et images satellites dans le but de voir un peu le terrain. On a aussi regardé les visas, permis international, conditions de vie, vaccins et la météo dans chacun des pays …03Povenir_0020-1024

Qu’avez-vous quitté pour ce tour du monde ?

Nous avions chacun un emploi intéressant, et nous avons tout abandonné pour ce projet. Nous avons vendu une grande partie de nos biens, la maison, la voiture, plusieurs meubles et différents équipements.

Lors de ce voyage, avez-vous eu envie d’abandonner et de rentrer chez vous ?

Non, à aucun moment. Parfois, par contre certaines commodités ou certains plats de chez nous, nous manquaient, mais jamais au point de vouloir revenir précipitamment. Par contre, nous ne nous sommes jamais « obligés » à faire tels ou tels trucs parce qu’il faut le faire. Je pense que c’est une des raisons d’abandons de certains. Lors d’un tel voyage, il faut avoir la liberté de choisir ce qui nous fait envie. Ça semble normal et banal, mais plusieurs voyageurs ne s’écoute pas et « font » ce que tout bon voyageur « doit » faire. Difficile pour certain de profiter de cette liberté et de ne pas se raccrocher à une liste de choses à faire absolument; comment les faire et comment les vivre ?

Combien ce tour du monde vous a-t-il coûté ?

Pour commencer j’aimerais bien spécifier que nous avons mis notre budget disponible pour aider les autres voyageurs. Bien sûr, nous avons un budget minime, mais par choix. Notre but n’était pas (et n’est toujours pas) d’attirer les lecteurs pour leur vendre quelque chose. Nous n’avons pas créé le blog pour faire de l’argent, mais pour partager avant tout (même si l’un n’empêche pas l’autre). Ce que nous avons écrit était vrai pour notre style de voyage. (http://mgdtasie.blogspot.ca/2005/09/rcapitulatif-sous-forme-de-tableaux-de.html)
donc par personne durant le voyage :
Entre 9 $ canadiens et 47 $ canadiens de moyenne par jour tout dépend des pays et de notre temps passé dans chacun d’eux. Au total une moyenne de 15,23 $ (11euros) canadiens par jour à 462 $ CA par mois soit 333,60 euros par mois. Nous avons voyagé pendant 43 mois soit le montant d’une toute petite voiture ou le salaire brut minimum d’une année de travail au QC (SMIC).
Il faut ajouter les billets d’avion : 4103 $ CA [2960euros] pour les 2 premières années et 669 $ [482 euros] par personne pour les deux dernières années ! Il y a bien sûr l’équipement et les assurances en surplus.

Où est-ce que vous dormiez ?

Tout dépend de l’endroit où nous étions; en Amérique latine, nous avons fait beaucoup de camping. En Asie, plutôt les Guest houses (NDLR : maisons d’hôtes) pour parfois 1 $ par jours pour les deux !

Quel est le moment que vous avez préféré?

Il est aussi difficile de répondre à notre moment préféré qu’à notre pays préféré! Le voyage est fait de plusieurs moments magiques, parfois difficiles à exprimer, car ils sont d’une simplicité déconcertante. Le partage d’un repas sur les marches d’un temple ou encore lorsqu’avec notre interlocuteur nous communiquons par signe en mimant notre demande et qu’il nous répond en mimes également… des enfants qui nous prennent par la main faute de se comprendre mutuellement pour nous conduire à un endroit qu’il veulent partager une dame à qui nous présentons nos photos de notre région et qui est ému de joie lorsque nous lui donnons la photo de l’église catholique de notre ville qu’elle admirait sans être capable de la lâcher des yeux, mais aussi d’être devant ces merveilles créées par l’homme ou la nature, nous nous voyons pour la première fois de nos yeux après les avoir tant vu à la télé ou dans les livres.

Et aujourd’hui, vous faites quoi ?

Aujourd’hui, nous travaillons très fort tous les deux dans un emploi conventionnel au Québec. Nous préparons nos prochains voyages… Le prochain sera en Nouvelle-Zélande pour 6 mois.

Crédit photo : http://mgdtasie.blogspot.fr/

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Madagascar sur la piste mode d’emploi

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Taxi collectif

Dans l’océan indien, Madagascar est une île-continent, plus grande que la France. Où l’aventure est au coin de la piste. Récit de mes tribulations, entre Manakary et Tuléar, via Fort-Dauphin. Au bas mot plus de 1 200 km en 8 jours dans le Grand Sud cet été.
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Me voici à Bodie mythique ville fantôme de Californie

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L’Ouest américain est rempli de villages et de villes fantômes, vestiges de la conquête de l’ouest et de la fièvre de l’or. A l’est de la Californie, la ville de Bodie est remarquablement bien conservée. Si vous devez n’en visiter qu’une lors de votre voyage, c’est assurément celle-ci ! Récit.

Située entre le lac Tahoe et le Mono Lake, Bodie est une étape intéressante, voire incontournable si vous aimez ce genre d’endroits !

Bodie : une ville née de la fièvre de l’or

Comme beaucoup de ses congénères, Bodie a été créée de toutes pièces au moment de la ruée vers l’or en 1848. Le terme de ruée est très bien adapté, tant l’afflux de colons a été soudain et important. Des centaines de villes sont sorties de terre.

Certaines, comme Bodie, comptaient des milliers d’habitants. Elles avaient leur théâtre, leurs hôtels, leurs piscines etc.

bodie rue Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

IMG 4977 Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

Les assassinats étaient monnaie courante à Bodie. A tel point que l’expression « bad man from Bodie » entra dans le langage courant. Il faut dire qu’avec 65 saloons, des bordels, des maisons de jeux et des fumeries d’opium (et l’or) , les conditions étaient là…

La colline cracha 35 millions de dollars d’or et d’argent entre 1870 et 1880 qui vit l’apogée de la ville.

 voiture Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

IMG 4995 Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

Bodie a duré plus que d’autres villes de son genre. C’est en effet dans les années 50 que la ville vit ses derniers habitants partir. La crise de l’or, ainsi que deux incendies, eurent raison d’elle. Il faut dire que le lieu est tellement isolé et loin des villes industrielles.

 mine or Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

IMG 4991 Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

Par rapport à d’autres villes fantômes, Bodie présente plusieurs avantages.

Tout d’abord, c’est une vraie ville fantôme ! Car, oui, il y a des fausses. Par vraie ville fantôme, j’entends qu’elle est vraiment déserte, plus personne n’y vit aujourd’hui.

Ensuite, contrairement à d’autres villes fantômes, il y a de quoi voir à Bodie. Une partie des bâtiments, près de 200,  sont encore debout. Dire que ceux-ci ne représentent que 5% des bâtiments de jadis…

morgue Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

La morgue

ecole Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

Bodie est sans doute la ville fantôme la plus touristique. Pour autant, même en pleine saison, c’est supportable.

Certaines habitations semblent avoir été abandonnées par leurs occupants dans la précipitation, en plein repas, du genre suite à une catastrophe. Les assiettes sur la table sont encore là…Il s’agit ici plus d’une reconstitution !

IMG 4957 Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

IMG 4983 Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

BANNER INSTINCT PRATIQUE Me voici à Bodie, mythique ville fantôme de Californie !

Entrée : 9 dollars. Comptez au moins deux heures pour en faire le tour.

Pas de liaisons en bus : voiture obligatoire !

En été, il fait chaud, n’oubliez pas votre réserve d’eau. L’hiver, la route est parfois fermée, se renseigner.
 

Je vous prépare un article sur les villes fantômes de Californie.

Vous aimeriez visiter Bodie ? J’aime beaucoup ce genre de lieux, vous le savez peut-être. 

Jetez un oeil sur l’article ci-dessous:
 

Lire ma visite de Humberstone, ville fantôme du Chlii !

 

 

 

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Le rusé et obstiné Jim Flaherty

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Jim Flaherty

Photo: Adrian Wyld/Presse canadienne

Jim Flaherty ne renonce pas facilement. Deux ans après que la Cour suprême du Canada ait invalidé son projet de Commission pancanadienne des valeurs mobilières, le ministre fédéral des Finances nous présente sa Commission nationale «coopérative» des valeurs mobilières.

Le plus haut tribunal avait statué en 2009 que la juridiction des valeurs mobilières était de compétence provinciale et qu’Ottawa ne pouvait pas s’arroger des prérogatives qu’il n’avait pas.

Mais Ottawa tient beaucoup à sa commission pancanadienne. Le gouvernement fédéral estime qu’une commission unique serait plus efficace pour prévenir les fraudes, poursuivre les criminels, protéger le public et diminuer les risques pesant sur le secteur financier que 13 entités distinctes ayant, dans plusieurs cas, peu de moyens.

Comment contourner l’obstacle que pose ce jugement du tribunal? En faisant en sorte que des provinces consentent à partager leur juridiction dans une institution commune. Admirez la trouvaille: les provinces ne cèdent pas leur juridiction, elles la partagent librement pour mieux réguler les activités financières. Ce n’est plus un organisme fédéral, mais une entité coopérative gérée par les provinces consentantes.

Le nouvel organisme est le fruit d’une entente entre l’Ontario et la Colombie-Britannique, qui contrôlent ensemble les deux tiers du marché canadien des capitaux. On peut s’attendre à ce que les petites provinces rejoignent la nouvelle entité.

Que fera l’Alberta? Les Albertains sont généralement soucieux de leur autonomie politique et réglementaire, mais il se peut qu’elle ne veuille pas se mettre en marge d’un organisme d’emblée si puissant.

Le Québec, avec l’Alberta semble-t-il, feront bande à part.

Pour le Québec, les enjeux sont autant philosophiques, économiques et pratiques.

Philosophiquement, le Québec tient mordicus à préserver ses juridictions. Cela est vrai, indépendamment du parti au pouvoir. C’est d’ailleurs le gouvernement Charest qui a initié le recours au tribunaux devant le projet fédéral.

Économiquement, le secteur financier québécois et les bureaux d’avocats et de vérification comptable souffriraient de voir centraliser à Toronto tout ce qui touche le marché des capitaux et la supervision des institutions financières.

Pratiquement, le gouvernement ne cesse d’élargir le rôle de l’Autorité des services financiers, devenue une pierre angulaire du processus anti-corruption dans l’industrie de la construction. Voilà un rôle peu fréquent et très distinct pour une commission des valeurs mobilières.

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Cest la rentrée

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Ca y est on a finit de faire les touristes les choses sérieuses vont bientot commencer (mardi si tout va bien) On a été merveilleusement accueilli ce midi (buffet délicieux) rencontre avec toutes les personn
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2nd day a NY

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Aujourd'hui,  nous avons :Vu la statut de la célèbre Statut de la Liberté. Sympas,  mais pas grandiose non plus. 
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Etape culturelle à Chiang Mai

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Salut la compagnie !Nous voilà arrivés à Chiang Mai, 3ème ville la plus peuplée du pays. Il s'agit d'une étape incontournable dans le nord de la Thaïlande, grâce notamment à ses pl
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Jour 20 - Automates Joséphine et rapaces

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Une belle journée emplie de variétés! Le tout a commencé par un arrêt à Souillac pour visiter le musée des Automates. Gé
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Week-end improvisé à Subic Bay changement de programme de dernière minute

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Jeudi soir, 21h, tout le monde se retrouve en bas de notre immeuble pour aller à la station de bus pour passer le week-end dans le nord de Luzon, dans la région d'Ilicos Norte, 10h de bus de nuit...
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Printemps érable avis de recherche pour une vraie commission d’enquête

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Photo: Rogerio Barbosa/AFP/Getty Images

Photo: Rogerio Barbosa/AFP/Getty Images

Le Printemps érable prend soudainement des airs d’automne politique. Comme quoi, le plus grand mouvement de mobilisation sociale de l’histoire moderne du Québec n’a pas fini de faire des vagues.

La controversée Commission spéciale d’examen des événements du printemps 2012 – mise sur pied fort maladroitement en mai par le gouvernement Marois -, tiendra ses premières audiences publiques le 23 septembre. De son côté, la Cour supérieure autorisait cette semaine un recours collectif contre la Ville de Montréal suite à l’arrestation massive de plus de 500 personnes en pleine grève étudiante, le soir du 23 mai 2012.

Or, la rencontre de ces deux événements n’est pas fortuite.

Le recours collectif lancé par Jean-Pierre Lord, un finissant en travail social, est en fait la parfaite illustration du prix à payer pour le refus du gouvernement de créer une vraie commission d’enquête indépendante sur les agissements policiers pendant la grève étudiante de 2012.

En se contentant plutôt d’une simple commission d’«examen», sans indépendance, ni pouvoir de contrainte, le gouvernement a lamentablement raté le coche. J’en faisais ici l’analyse détaillée.

Qui plus est, boycottée de surcroît par les forces policières elles-mêmes et la plupart des principaux acteurs du Printemps érable, la crédibilité de cette pseudo-commission présidée par l’ex-ministre péquiste et ex-député bloquiste Serge Ménard, en prend pour son rhume.

Conséquence: en l’absence d’une véritable commission d’enquête, des citoyens n’ont et n’auront d’autre choix que de recourir eux-mêmes aux tribunaux pour tenter de faire la lumière, ne serait-ce que partiellement, sur ces agissements policiers.

Rappelons par ailleurs que cette arrestation de masse du 23 mai 2012 avait eu lieu un peu avant minuit au coin des rues Sherbrooke et St-Denis. Plus de 500 personnes – manifestants et simples passants confondus – y furent arrêtés et détenus. Certains, pendant de longue heures et dans des conditions, disons,  troublantes.

***

Une commission d’«examen» n’est PAS une commission d’enquête

En plus d’une crédibilité plombée dès ses débuts, cette Commission Ménard – dotée d’un budget de 400 000$ – devra remettre son rapport final au gouvernement dès la fin décembre. C’est ce qui s’appelle se mettre en mode «à la va-vite».

Quant à ses audiences, elles seront parfois publiques, parfois à huis-clos. La portion audiences publiques serait échelonnée sur au moins deux semaines: celles du 23 septembre et du 21 octobre. Pour les «témoins», on nous dit qu’ils seraient annoncés le jour-même.

Les boycotts s’accumulant, Le Devoir faisait état à la fin d’août de la grande difficulté qu’aurait la Commission spéciale d’examen à «trouver des témoins civils» :

«Les trois commissaires, Serge Ménard, Bernard Grenier (avocat-conseil et ex-juge) et Claudette Carbonneau (ex-présidente de la CSN), ont passé l’été à faire des appels du pied sans grand succès. Selon nos sources, Mme Carbonneau a fait des approches auprès des syndicats, tandis que M. Ménard a contacté Alain Arsenault, l’avocat de Francis Grenier, qui a perdu un oeil lorsqu’il a été atteint par une grenade assourdissante.

M. Ménard aussi approché des intermédiaires de la Ligue des droits et libertés. L’ex-juge Grenier a écrit pour sa part au professeur en science politique de l’UQAM Francis Dupuis-Déri pour lui demander de témoigner au sujet des Black Blocs et des « fauteurs de troubles ». (…)

Une trentaine d’associations et syndicats, dont la Ligue des droits et libertés et l’ASSE, boycottent aussi les travaux. Leur position n’a pas changé d’un iota.»

***

Un mandat gros comme un bateau…

Son mandat, quant à lui, est aussi vaste que surréaliste pour une commission sans pouvoir de contrainte, boycottée par plusieurs, au budget limité et au calendrier aussi serré.

Car la commission Ménard doit, du moins, officiellement:

«analyser les circonstances des manifestations et des actions de perturbation tenues au Québec au printemps 2012»;

«identifier les facteurs ayant contribué à la détérioration du climat social et évaluer les impacts des événements du printemps 2012 sur la population»;

«dégager des constats en s’appuyant sur des faits vérifiables;

«formuler des recommandations au ministre de la Sécurité publique au plus tard le 20 décembre 2013».

Et ce n’est pas tout. Elle pourra aussi examiner «notamment»:

«les techniques utilisées par les forces policières»;

«les méthodes employées par les agitateurs lors des manifestations»;

«les impacts, notamment économiques, des événements»;

«leur effet sur le sentiment de sécurité de la population»;

«l’impact de l’utilisation des médias sociaux sur les activités de contestation»;

«les façons de faire et les constats d’autres pays occidentaux ayant été aux prises avec des troubles sociaux d’envergure».

Et tout ça, en trois mois. Incluant la rédaction du rapport final. À première vue, ça ne fait très sérieux.

D’aucuns pourraient même finir par conclure que si on avait voulu s’arranger pour ne pas faire toute la lumière sur les agissements policiers durant la grève étudiante de 2012, on ne se serait pas pris autrement…

***

(*) Pour le texte intégral de la requête en recours collectif, c’est ici.

 

 

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Directeur parlementaire du budget Fréchette s’explique entrevue

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Le directeur parlementaire du budget (DPB) Jean-Denis Fréchette n’écarte pas la possibilité de se tourner vers les tribunaux pour obtenir des documents que le gouvernement refuse de lui donner. Il veut seulement s’assurer d’avoir d’abord épuisé les autres recours à sa disposition.

En entrevue cet après-midi, M. Fréchette n’a pas voulu commenter directement son dernier échange de lettres avec le chef du NPD, Thomas Mulcair, mais il a tenu à dissiper ce que j’appellerais un malentendu.

M. Mulcair affirmait dans sa dernière missive que M. Fréchette semblait «désormais penser qu’il est acceptable que la loi soit ignorée sans que les droits des députés soient défendus devant les tribunaux». Il n’en est rien.

«Aller en cour est une option viable, la porte est ouverte et je n’hésiterai pas à y aller», m’a dit M. Fréchette en entrevue, tout en rappelant que toute procédure judiciaire comporte des risques. Mais fort de l’avis d’experts qu’il a consultés et d’une décision rendue le printemps dernier par la Cour fédérale  il veut d’abord faire diligence et voir ce que le Parlement peut faire. «Mais je ne serai pas patient éternellement», avertit-il, parlant de mois et non d’années.

M. Fréchette dissipe aussi les rumeurs voulant qu’il veuille changer la nature du travail de son bureau. Les études cycliques se poursuivront et seront toujours rendues publiques, avec les mêmes séances d’information que par le passé pour les parlementaires et les journalistes. Il continuera aussi de répondre aux demandes des parlementaires, comme par le passé. Quant à la base intégrée de données bâtie à partir des crédits, elle sera maintenue.

«Je ne vois pas pourquoi j’enlèverais un outil extrêmement puissant qui sert les parlementaires. Ça les aide et c’est extrêmement utile. Il n’est carrément pas question d’enlever ce modèle qui a fonctionné jusqu’à présent»,dit-il. Le modèle opérationnel développé depuis cinq ans sera donc conservé.

Le style par contre sera différent. Jean-Denis Fréchette n’est pas Kevin Page. «Je vois mon leadership comme conciliant, mais sans être complaisant – ça, je peux vous le garantir – . en espérant qu’il soit un petit peu apaisant. (…) S’il y a des choses à dire, des analyses à faire qui sont difficiles ou controversées, elles vont être dites», assure cet économiste.

Il y aura continuité et recherche de résultats pour les parlementaires, comme il en voulait lorsqu’il travaillait pour la Bibliothèque du Parlement où il était directeur de la division de l’économie, des ressources et des affaires internationales au moment de sa nomination.

Mais s’il est prêt à dire des choses qui dérangent, il estime qu’une fois la chose dite, il revient aux élus de prendre le relais et de demander des comptes au gouvernement. «Je ne suis pas un élu (…). Les élus sont les véritables chiens de garde du budget. Moi, je suis là pour les aider à faire ce travail de surveillance et de gardien. Enfoncer le clou jusqu’à la tête… Je vais commencer à l’enfoncer. Après, c’est à eux de faire le travail», explique-t-il.

M. Fréchette travaille depuis 27 ans avec les parlementaires et il sera encore à leur service, peu importe leur couleur, insiste-t-il.

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Renoir Incursion dans l’oeuvre du maître

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Vous en avez marre de la séance d’onanisme intellectuel à laquelle semblent se livrer certains chroniqueurs et blogueurs au sujet de la Charte des valeurs québécoises? Comme s’ils prenaient plaisir à tenter d’être celui qui sera le plus ferme, faisant fi des nuances… Vous avez besoin de prendre une pause, de quitter le Québec pour quelques heures? Offrez-vous Renoir. Ça vous fera le plus grand bien.

Comme le titre le laisse deviner, Renoir porte sur… Renoir. Non seulement le peintre, mais aussi le fils, le cinéaste Jean Renoir, dont certains films ont marqué l’histoire du septième art.

Nous entrons dans la vie du peintre et de sa famille au moment où celui-ci est miné par le rhumatisme et peine à réaliser ses toiles. Débarque alors dans sa résidence de la Côte d’Azur Andrée, une jeune et fort jolie actrice qui a l’intention de devenir modèle. Avec ses «seins à la fois galbés et fermes, qui reflètent parfaitement la lumière», elle devient vite la muse du grand maître. Et attise les désirs du fils, Jean.

Renoir raconte un épisode difficile de la vie du peintre, les dernières années de sa vie, où il a peint certaines de ses œuvres les plus mémorables, dont sa série des Baigneuses.

Interprété avec finesse par Michel Bouquet, monstre sacré du cinéma français, Renoir est dépeint comme un homme dur, amoureux fou des femmes, rongé par l’impatience au moment où il sent que la vie lui file entre les doigts. La ressemblance entre le peintre et l’acteur est d’ailleurs frappante, comme si Bouquet était destiné à jouer Renoir. Sa muse, Andrée (Christa Theret), est joviale, insouciante et impulsive. Ces qualités séduiront les Renoir, père et fils. Ce dernier finira d’ailleurs par l’épouser, dans la vraie vie, et par en faire une star du cinéma muet hollywoodien. Elle y a fait carrière sous le nom de Catherine Hessling.

La réalisateur Gilles Bourdos a mis un soin extrême à faire de chaque plan une véritable œuvre d’art. Les personnages évoluent dans un décor champêtre digne des toiles du grand maître. L’action est lente, presque hypnotique. L’esthétisme, extrême.

Une œuvre forte, introspective, à voir sans faute, ne serait-ce que pour se plonger dans la vie fascinante de la famille Renoir. Le film vient d’ailleurs d’être choisi pour représenter la France dans la prochaine course aux Oscars.

 

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Charte les jeunes et les retraités dans le même camp

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Dix jours après le dévoilement de la Charte des valeurs proposée par le gouvernement Marois et près d’un mois après les premières fuites dans les médias, trois sondages menés par les deux grandes firmes du Québec, Léger et Crop, nous renseigne sur l’état de l’opinion publique dans ce débat qui se poursuit.

Voici des chiffres intéressants et quelques réflexions:

(Si vous voulez scruter les documents plus détaillés, celui de Léger est ici, alors que celui de Crop n’est pas encore en ligne, mais j’ai obtenu les détails pour ce blogue)

- On a beaucoup parlé de l’appui ou de l’opposition à la charte en fonction de la langue. Mais celui en fonction de l’âge est aussi intéressant. Il réunit deux camps qui ne sont pas toujours au diapason: les jeunes et les retraités.

(Si vous avez plus de 65 ans et que vous n’êtes pas retraité, inutile de m’envoyer un courriel. C’est une figure de style, pour simplifier la comparaison. Merci.)

Ainsi, les sondages de Crop et de Léger confirment la même tendance: il y a une fracture autour de la mi-quarantaine. Puis un retour du balancier après 65 ans.

Plus on est jeune, plus on s’oppose à la charte. Dans le Léger, la tranche des 18-24 ans s’y oppose à 42 % (favorable à 34 %). Chez les 25-34 ans, 43 % sont contre (33 % sont pour).

Dans le Crop, les 18-24 ans sont contre à 53 % (favorables à 29 %). Et sans nuance, puisque sur les 53 %, ils sont 51 % de «très défavorables». Chez les 25-34 ans, contre à 39 % (pour à 38 %).

Ensuite, l’appui à la charte augmente tranquillement, pour atteindre son sommet chez les baby-boomers. Chez Léger, les 55-64 ans y sont favorables à 56 %. Chez Crop, on mesure un appui à 52 % dans cette tranche d’âge.

Or, les 65 ans et + sont plus près de la position des jeunes. Léger constate qu’ils sont contre la charte à 48 % (pour à 43 %). Crop enregistre 62 % d’opposants chez les personnes de plus de 65 ans (37 % en faveur) .

(* La marge d’erreur est plus grande dans les sous-groupes en raison de la taille de l’échantillon, ce qui contribue à la disparité des chiffres entre les deux sondeurs. C’est la tendance qu’il convient de regarder.)

- Les jeunes votent en moins grand nombre que les baby-boomers et les personnes de plus de 65 ans. Si le taux de participation aux prochaines élections est bas dans cette tranche d’âge, ça ne fera pas une grande différence pour le PQ. Voilà pour le court terme.

Mais les dirigeants du PQ devront se poser une autre question: est-ce que le pari à long terme est le bon?

Comme pour les souverainistes opposés à la charte parce qu’ils jugent que le signal envoyé aux communautés culturelles est très mauvais et pourrait faire reculer l’option 20 ans en arrière, mener un débat où les jeunes ne sont pas à bord n’est probablement pas une stratégie payante à long terme pour un parti qui vise la souveraineté dans quelques années (faut-il rappeler qu’ils sont les voteurs de demain).

J’ai demandé une entrevue avec le président du Comité national des jeunes du Parti québécois, Frédéric St-Jean, pour lui parler de la manière dont les jeunes souverainistes voient ce débat. Je n’ai pas reçu de réponse à mon courriel. Et le CNJPQ n’a pas publié de communiqué de presse depuis le dépôt de la charte.

À suivre donc.

- Revenons aux chiffres globaux, qui méritent aussi une attention. On note une chute marquée de l’appui à la charte des valeurs. Le premier coup de sonde de Léger, le 26 août, quelques jours après la fuite, montrait que 57 % des Québécois étaient favorable à l’idée, et 65 % des francophones.

Près de trois semaines plus tard chez Léger, le 16 septembre, l’appui était à 43 % au total, et à 49 % chez les francophones. Une baisse de 14 et 16 points. Le vice-président de Léger, Christian Bourque, a été gentil dans le Journal de Montréal en parlant «d’effritement», un terme généralement associé à une lente érosion. Perdre 14 points d’appui en trois semaines, c’est plus près de «l’effondrement».

Chez Crop, qui a terminé son enquête un peu après Léger, on mesure aussi la division, avec un appui à 42 %, et l’opposition à 45 %.

Pourquoi une telle chute depuis la fin août? Les Québécois peuvent très bien être favorables au principe, mais ne pas aimer l’application. Le diable se cache dans les détails, comme disent les Anglos.

Et il est fort possible que la très grande majorité soit d’accord avec le 3/4 du projet, mais qu’un seul volet cause des problèmes, ce qui nuit au reste de la proposition (exemples: interdiction totale des signes religieux dans la fonction publique et parapublique, ou maintien du crucifix à l’Assemblée nationale contre toute logique).

Si le projet est ajusté (si le gouvernement le souhaite, évidemment), l’appui pourrait remonter. D’ailleurs, 51 % des Québécois pensent qu’il faut encadrer les accommodements religieux, qui est l’un des volets de la charte.

*La sociologue à l’Université de Montréal, Claire Durand, a préparé un texte pour L’actualité sur les sondages et la charte, que vous pouvez consulter ici. Elle aborde notamment la fiabilité de l’opinion publique avant qu’un débat ne démarre vraiment.

- L’appui chez les francophones n’est plus majoritaire. Chez Crop, les francophones appuient la charte à 48 %. Chez Léger, à 49 %.

L’argument de la majorité du ministre Bernard Drainville (déjà douteux en politique, comme je l’expliquais dans un précédent billet), ne tient plus la route. C’est une autre raison de l’inutilité de cet argument de la majorité, peu importe le parti: il peut disparaître aussi vite qu’il est apparu. Ça prend plus solide pour mener un débat politique (heureusement pour le ministre et le gouvernement, il y a de bien meilleures raisons qui existent pour appuyer la charte).

- L’appui des francophones à la charte demeure supérieur aux intentions de vote de ce segment de l’électorat envers le PQ.

Dans le Crop, le PQ est crédité de 35 % des intentions de vote chez les francos. Dans le Léger, c’est 39 %. Le PQ, pour qui le vote francophone est le seul qui compte, a donc encore de la place pour grandir sur ce front.

- Par contre, jusqu’à présent, le débat sur la charte ne modifie pas les intentions de vote des partis. C’est stable depuis trois semaines.

Le seul parti qui a fait des gains modestes, de 3 ou 4 points, c’est Québec Solidaire, qui semble profiter, à Montréal, de l’inconfort de beaucoup de souverainistes face au projet du PQ. La direction de QS ne doit pas être mécontente, puisque la progression du parti passe par Montréal.

Autre fait à prendre en compte: en politique, les gens se mobilisent plus facilement contre quelque chose que pour quelque chose. On peut être favorable à une idée et ne pas changer son vote. Mais si on s’oppose fortement à quelque chose, ça peut basculer plus rapidement. La colère est un moteur plus puissant à court terme que l’espoir. D’où l’expression consacrée dans le milieu politique: «on ne vote pas pour l’opposition, on défait un gouvernement». C’est le même principe.

Je ne dis pas que c’est ce qui va se produire avec la charte, qui pourrait être un sujet assez émotif pour mobiliser les gens en faveur. C’est le pari du Parti québécois. Mais ce n’est pas gagné d’avance.

- Le coup de sonde de Léger montre clairement que la charte divise l’électorat dans toutes les régions du Québec, pas seulement à Montréal.

L’appui est plus fort dans les banlieues de Montréal, et l’opposition est plus prononcée sur l’île de Montréal et à Québec. Mais ailleurs, c’est coupé en deux.

L’endroit où il y aura le plus de comtés serrés en jeu lors des prochaines élections? Dans les banlieues de Montréal.

- Autant le Crop que le Léger situent les indécis dans les mêmes eaux, à 13 % (Crop) et 14 % (Léger). Ces personnes pourraient aller grossir les rangs d’un camp ou de l’autre dans les prochaines semaines… ou pas. Un taux d’indécis autour de 10-12 % n’est pas inhabituel dans un débat. Il pourrait ne pas bouger.

Les femmes, à 17 %, sont plus indécises que les hommes (10 %), selon Léger.

Le gouvernement semble vouloir attendre en novembre pour déposer son projet de loi sur la charte, on n’a donc pas fini d’en entendre parler. Et de voir des sondages sur le sujet.

 

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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