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Les États-Unis plus riches de 45 que le Québec Arrêtons d’exagérer

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Photo: AFP/Getty Images

Photo: AFP/Getty Images

Il y a trois ans, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, lançait que les Américains étaient 45 % plus riches que les Québécois. Ce dernier fondait son jugement en toute bonne foi sur une affirmation à cet effet du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal.

Depuis lors, plusieurs d’entre nous avons démontré que le chiffre de HEC repris par François Legault était erroné. Mais les affirmations erronées, surtout quand elles sont politiquement commodes, ont la vie dure. Mon confrère et ami du New York Times, Paul Krugman, dit qu’elles sont comme les coquerelles. On a beau les écraser dix fois, elles reviennent toujours.

Le groupe de HEC vient de récidiver dans un nouveau rapport intitulé Productivité et prospérité au Québec, Bilan 2013. Pour bien fixer les idées, la première colonne du tableau ci-dessous reproduit ses estimations du niveau de vie (ou pouvoir d’achat) en 2012: 44 428 dollars au Québec, 49 440 dollars en Ontario, 52 177 dollars dans l’ensemble du Canada et 63 414 dollars aux États-Unis en 2012. Le niveau de vie est mesuré ici par le revenu intérieur brut (PIB) par habitant de chaque région. Il s’agit partout de dollars canadiens.

À LIRE AUSSI: Pierre Duhamel: Performance économique du Québec — l’autre côté de la médaille

Juste à côté, pour plus de clarté, la deuxième colonne transforme ces chiffres en nombres indices dans la base Québec = 100. On y constate que, selon le groupe de HEC, les niveaux de vie de l’Ontario, du Canada et des États-Unis auraient dépassé celui du Québec de 12 %, 17 % et 43 %, respectivement. Dans le cas de la comparaison Québec-États-Unis, on n’est donc pas loin du pourcentage de 45 % utilisé par François Legault il y a trois ans.

Tableau. Niveau de vie (ou pouvoir d’achat) mesuré par le produit intérieur brut (PIB) par habitant au Québec, en Ontario, dans l’ensemble du Canada et aux États-Unis en 2012

Niveau de vie (CPPHEC)

Niveau de vie corrigé

Dollars canadiens

canadiens

Indice

Québec = 100

Dollars

canadiens

Indice

Québec = 100

Québec

44 428

100

44 428

100

Ontario

49 940

112

45 559

103

Canada

52 177

117

49 003

110

États-Unis

63 414

143

53 346

120

Le groupe de HEC calcule les PIB par habitant du Québec, de l’Ontario et du Canada directement à partir des statistiques officielles publiées par Statistique Canada. Pour les États-Unis, le calcul requiert une étape supplémentaire. Les données du ministère américain du Commerce enregistrent pour 2012 un PIB par habitant de 51 689 dollars américains. Pour arriver au chiffre de 63 414 dollars canadiens qui apparaît au bas de la première colonne du tableau, le groupe de HEC multiplie les 51 689 dollars américains par un facteur de 1,23 afin de convertir les dollars américains en dollars canadiens.

L’interprétation qui est donnée est qu’en 2012 cela aurait pris 63 414 dollars canadiens pour procurer globalement aux Canadiens le même pouvoir d’achat que les 51 689 dollars américains ont procuré aux Américains. Le taux de conversion de 1,23 dollar canadien pour 1 dollar américain qui est utilisé par le groupe de HEC est tiré du site de statistiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le problème avec les chiffres rapportés par le groupe de HEC, c’est qu’ils ne sont pas les bons. Ils contiennent deux erreurs fondamentales : 1) ils ne tiennent pas compte des différences de coût de la vie entre les provinces canadiennes, et 2) le taux de conversion utilisé, soit 1,23, surestime considérablement le montant requis en dollars canadiens pour acheter au Canada ce qui coûte 1 dollar américain aux États-Unis. Examinons ces deux erreurs de plus près.

La première est de supposer que le niveau moyen des prix des biens et des services achetés par les Canadiens est le même dans toutes les provinces. Or, les enquêtes de Statistique Canada sur les prix à la consommation confirment ce que nous savons tous d’expérience: le « coût de la vie » est plus bas au Québec qu’ailleurs au Canada. Ce qui coûte 115 dollars à Toronto coûte 100 dollars à Montréal.

Si on généralise cette sorte d’estimation à l’ensemble du Québec, de l’Ontario et du Canada et qu’on couvre les prix de tous les biens de consommation et d’investissement, et de tous les biens publics et privés, on trouve qu’en moyenne, en 2012, les coûts à l’achat étaient plus faibles de 8,8 % au Québec qu’en Ontario, et en général plus faible de 6,1 % au Québec que dans l’ensemble du Canada.

Il s’ensuit que les biens et les services qu’un montant de 49 940 dollars a permis d’acheter en Ontario en 2012 auraient coûté 8,8 % moins cher au Québec, soit 45 559 dollars. De même, les biens et les services qu’un montant de 52 177 dollars a permis d’acheter dans l’ensemble du Canada en 2012 auraient coûté 6,1 % moins cher au Québec, soit 49 003 dollars. En toute rigueur, ce sont ces deux chiffres corrigés pour tenir compte des écarts de coût de la vie entre le Québec et les autres provinces qui doivent être comparés au PIB par habitant de 44 428 dollars du Québec parce que ce sont eux qui mesurent les niveaux de vie de l’Ontario et du Canada en unités de pouvoir d’achat comparables à celles du Québec. Ils sont inscrits dans la troisième colonne du tableau.

La seconde erreur du groupe de HEC est que le taux de conversion de 1,23 dollar canadien pour 1 dollar américain qu’ils copient du site de l’OCDE n’est pas le bon. L’ancien sous-gouverneur de la Banque du Canada Pierre Duguay, le directeur de l’analyse économique de Statistique Canada John Baldwin, de même que plusieurs chercheurs américains et européens, ont tous souligné que le taux de conversion de l’OCDE ne pouvait logiquement être utilisé tel quel pour comparer les pouvoirs d’achat.

Le taux de l’OCDE compare les PIB des États-Unis et du Canada en les divisant non pas par les prix d’achat respectifs des deux pays, mais plutôt par leurs prix de vente respectifs (ou une combinaison hybride des deux). Or, les prix de vente et les prix d’achat ne sont pas la même chose, puisque les pays vendent ce qu’ils exportent, mais achètent ce qu’ils importent. Les prix de vente et les prix d’achat évoluent souvent de façon fort différente dans le temps.

Heureusement, Statistique Canada publie une estimation annuelle du taux de conversion qui évite ce piège et qui compare adéquatement les prix d’achat au Canada et aux États-Unis.

Pour 2012, le taux de conversion de Statistique Canada est de 1,10 dollar canadien pour 1 dollar américain. L’application de ce taux au PIB par habitant de 51 689 dollars américains enregistré aux États-Unis en 2012 indique qu’un montant de 56 801 dollars canadiens aurait procuré le même pouvoir d’achat à l’ensemble des Canadiens.

Au Québec, comme on a vu plus haut, ce panier de biens d’une valeur de 56 801 dollars canadiens aurait coûté 6,1 % moins cher, c’est-à-dire 53 346 dollars canadiens. C’est ce dernier montant qui mesure le vrai pouvoir d’achat des Américains exprimé en prix d’achat au Québec en 2012. Il est inscrit au bas de la troisième colonne du tableau.

Les résultats qui incorporent les deux types de corrections (coût de la vie et taux de conversion du pouvoir d’achat des dollars américains) sont présentés sous forme d’indices dans la quatrième colonne du tableau.

Lorsqu’on les compare aux indices de la deuxième colonne, l’évidence saute aux yeux : les écarts de niveau de vie dûment ajustés entre le Québec et ses partenaires d’Amérique du Nord (quatrième colonne) sont beaucoup moins prononcés que les écarts bruts non corrigés qui sont rapportés par le groupe de HEC (deuxième colonne). En 2012, le niveau de vie de l’Ontario n’était pas supérieur de 12 % à celui du Québec, mais bien de 3 % seulement. Et le niveau de vie des États-Unis ne dépassait pas celui du Québec de 43 %, mais de 20 %.

Cela ne signifie pas du tout que tout va parfaitement bien pour l’économie du Québec, loin de là. Mais deux conclusions s’imposent. Premièrement, le niveau de vie du Québec est du même ordre de grandeur que le niveau de vie de l’Ontario (et celui des cinq autres provinces non pétrolières du Canada, si on avait fait le calcul). Deuxièmement, le Québec, l’Ontario et ces autres provinces non pétrolières affichent collectivement un retard de niveau de vie de 15 % à 20 % par rapport aux États-Unis.

Cet écart de niveau de vie avec les États-Unis est réel et important, mais il concerne toutes les provinces non pétrolières, et pas seulement le Québec.

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Polémique de Sodastream le ministre Jason Kenney met son grain de sel

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OTTAWA – Le ministre Jason Kenney met son grain de sel dans la controverse entourant l’entreprise Sodastream, l’actrice américaine Scarlett Johansson et le conflit israélo-palestinien.

Dans un message et une photographie publiés sur son compte Twitter lundi, le ministre a fièrement exhibé son plus récent achat: une machine pour fabriquer à la maison des boissons gazéifiées, vendue par l’entreprise Sodastream.

Oxfam a dénoncé l’association entre l’actrice, qui fait des publicités pour Sodastream, et l’entreprise israélienne, car son usine serait située dans une colonie en territoire palestinien.

L’organisme dit être opposé à tout échange commercial avec des colonies israéliennes, qui seraient illégales en vertu du droit international. Il ne s’agit pas d’un boycott d’Israël, est-il précisé.

Le ministre Kenney, qui est un ardent défenseur d’Israël, tout comme le premier ministre Stephen Harper, a accompagné sa photographie d’une mention de l’endroit où il s’était procuré sa machine, soit un magasin de La Baie d’Hudson.

Il a également fait un pied-de-nez à Oxfam, remerciant l’organisme de lui avoir fait connaître le produit. «Merci Oxfam pour le tuyau», écrit-il.

Il a accompagné ses commentaires des mots-clics #GoScarJo, #boycott et de #BDSFail, en lien avec le mouvement «Boycott, Divestment, and Sanctions» qui appelle à des sanctions et au boycott d’Israël.

Vendredi, il demandait sur son compte Twitter où il pouvait se procurer un appareil Sodastream.

Les réactions au gazouillis de M. Kenney n’ont pas tardé dans les médias sociaux. Certains ont qualifié le message du ministre d’«insensible», d’autres demandant pourquoi il fait du lobbying pour une entreprise commerciale.

Mais il a aussi reçu le soutien de ceux qui appuient sa position.

L’entreprise Sodastream Canada a également utilisé son compte Twitter lundi pour faire de la publicité à Jason Kenney en mettant en ligne le message suivant: «Jason Kenney discute des critiques de son récent voyage en Israël et de la subvention canadienne pour l’emploi». Un lien vers une vidéo de la chaîne Sun TV est joint, dans lequel le ministre discute de la polémique autour de Sodastream et de son intention à ce moment de se procurer l’appareil.

Dans cette entrevue accordée à Sun TV et mise en ligne vendredi, le ministre Kenney déplore le traitement réservé à l’entreprise Sodastream, qui donne à bon nombre de Palestiniens «des emplois décents».

«Je ne savais pas que Oxfam était impliquée dans de la politique idiote comme cela», a dit le ministre lors de l’entrevue, ajoutant qu’il a déjà fait des dons à l’organisme.

«J’abandonne Oxfam comme organisme de bienfaisance et je deviens le nouveau client de Sodastream», a-t-il poursuivi.

Scarlett Johansson, qui était une ambassadrice pour Oxfam, a depuis rompu ses liens avec l’organisme. Selon l’actrice de 29 ans, Sodastream est une entreprise engagée pour l’environnement, qui «construit un pont pour la paix entre Israël et la Palestine».

«Oxfam respecte l’indépendance de ses ambassadrices et ambassadeurs, mais le fait que Mme Johansson fasse la promotion de l’entreprise Sodastream est incompatible avec son rôle auprès d’Oxfam», a fait savoir l’organisme dans un communiqué en acceptant la démission de la populaire actrice.

Oxfam estime que les entreprises qui, comme Sodastream, exercent leurs activités dans les colonies, contribuent à y perpétuer la pauvreté et le non-respect des droits des communautés palestiniennes, est-il aussi écrit dans le communiqué.

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Interdit de pêcher dans les toilettes de Sotchi

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Aux Jeux olympiques de Sotchi, il n’y a pas que les athlètes et la corruption qui attirent l’attention.

Après les cuvettes jumelles découvertes aux installations du biathlon, le planchiste québécois Sébastien Toutant a épinglé les règles d’hygiène à respecter au petit coin du site olympique.

«Eh bien, c’est intéressant… Les instructions des toilettes de Sotchi!!», a tweeté l’athlète de 21 ans.

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Intéressant, certes. Comme l’illustre l’affiche, interdit de vomir, d’uriner debout, de déféquer accroupi ou de pêcher dans ces toilettes. En revanche, le règlement en bas à droite apparaît logique, à savoir : ne pas consommer d’alcool.

Saugrenu, le cliché a automatiquement été repris par de nombreux médias internationaux, dont le quotidien britannique The Independent, le New York Daily News et le site français 7sur7.

Il y a quelques jours, la photo des deux cuvettes prise par Steve Rosenberg, correspondant à Moscou pour la BBC, a fait le tour du monde. Elles ont maintenant été repérées aussi dans les toilettes des dames pour employées et bénévoles de la sécurité, au principal centre des médias.

Selon La Presse Canadienne, le comité organisateur de Sotchi a d’abord nié être au courant de leur existence, pour ensuite refuser de commenter.

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Lune de miel en Asie 3 voyages qui sauront vous marquer

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L’Asie, avec son charme si distinctif , se révèle une véritable oasis enchanteresse pour un couple de jeunes mariés en voyage de noces. Je vous propose d’embarquer avec moi pour découvrir trois destinations exotiques sur le plus grand continent du monde. Une architecture fabuleuse, une nourriture délicieuse, des boissons et des beaux paysages, bienvenue en

Lune de miel en Asie: 3 voyages qui sauront vous marquer !

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Nouveaux médias la Grande Guerre comme on ne l’a jamais vue

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apocalypse-intro

Crédit : Idéacom International et CC&C

Dans les temps anciens, il suffisait d’une télécommande pour regarder la télévision. Aujourd’hui, un téléspectateur sur deux, ou presque, conserve aussi sa tablette (ou son téléphone) à ses côtés. En clair : beaucoup d’entre nous jouent avec deux écrans en même temps.

Joli casse-tête pour une industrie qui sait que les jeunes s’avachissent de moins en moins souvent devant la télé du salon. Comment faire des émissions, et plus particulièrement des documentaires, qui sachent retenir le public devant le petit écran et, en même temps, devant le tout petit écran ?

apocalypseC’est l’enjeu d’une production franco-canadienne « transmédia » qui, bien qu’elle aborde un sujet historique, joue la carte des nouvelles technologies.

Apocalypse : La 1ère Guerre mondiale aurait pu se cantonner aux habituels produits dérivés comme les DVD. Ses producteurs ont plutôt décidé de multiplier les supports : au site Web du documentaire s’ajouteront, par exemple, un jeu vidéo (sur la bataille de Vimy), une bande dessinée et une application pour tablettes et téléphones intelligents. Pendant la diffusion de la série, prévue pour mai 2014 au Québec, certaines télés — c’est notamment le cas de TV5 Québec Canada — auront un espace de type second écran à même leur site, ce qui leur permettra d’apporter des compléments d’information en temps réel.

Quoique fondée sur la réalité, cette série de cinq documentaires servira aussi de toile de fond à un roman jeunesse, 10 destins, qui racontera les aventures de 10 personnages de fiction. Ceux-ci — une infirmière originaire de Québec, un journaliste américain et un soldat africain, notamment — utiliseront Facebook, Twitter et d’autres réseaux sociaux pour tenir leurs « amis » et « abonnés » au courant de leurs péripéties, pendant quatre ans (de 2014 à 2018) en principe.

Cette aventure est le fruit d’une collaboration entre deux entreprises, l’une française, l’autre québécoise.

Côté français, les producteurs Clarke Costelle & Co ont atteint une renommée internationale grâce à deux documentaires précédents, Apocalypse : La 2ème Guerre mondiale et Apocalypse : Hitler. Leurs images d’archives inédites, colorisées numériquement, ont été vues par plus de 100 millions de téléspectateurs à partir de 2009. Notamment, au Québec, ceux de TV5.

Côté québécois, on retrouve la productrice Josette Normandeau, présidente d’Idéacom international, dont le catalogue comporte des centaines de documentaires — et 22 prix Gémeaux. Josette Normandeau décrit son entreprise comme « une start-up permanente ». « On est en train de vivre tous les chambardements de l’audiovisuel, dit-elle. Il faut se questionner sur tout, tout le temps. On est en terrain inconnu. »

Elle sait bien que l’adaptation aux nouvelles technologies est le nerf de la guerre. « Si on n’est pas capable d’apprivoiser tous les nouveaux supports, explique la quinquagénaire, on ne travaillera plus très longtemps encore. »

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Josette Normandeau, présidente d’Idéacom, qui coproduit Apocalypse. «Si on n’est pas capable d’apprivoiser les nouveaux supports, on ne travaillera plus très longtemps encore.» – Photo : Julia Marois

Mais son métier, sur le fond, reste inchangé : en tant que productrice, elle doit d’abord chercher du financement. D’autant plus que le budget des cinq épisodes d’Apocalypse : La 1ère Guerre mondiale tourne autour de huit millions de dollars, une somme non négligeable qui correspond au budget d’un long métrage comme Bon Cop, Bad Cop, d’Éric Canuel, sorti au Québec en 2006.

C’est d’ailleurs l’importance des coûts qui a poussé Clarke Costelle & Co à s’associer à Idéacom international. « On aurait pu se tourner vers l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou les États-Unis, mais on a préféré le Canada, explique le producteur français Louis Vaudeville. Cela répond à une logique financière et éditoriale. »

Josette Normandeau et ses partenaires français se sont partagé le travail. Il leur fallait convaincre le National Geographic Channel et des fonds privés d’aide à la création numérique au Canada, comme les Fonds Bell et Québecor. Il ne fallait pas négliger non plus l’État fédéral. Pour inciter les producteurs à décliner leurs émissions sur de nouvelles plateformes, le Fonds des médias du Canada subventionne des projets réunissant différents médias.

De l’autre côté de l’Atlantique, il fallait se rappeler au bon souvenir de France Télévisions, qui a diffusé en France les précédentes séries d’Apocalypse.

Comme ces dernières, le documentaire consacré à la Première Guerre mondiale est uniquement composé d’images d’archives. Dépêchées aux quatre coins du monde, des équipes de recherchistes ont déniché, dans des fonds d’archives privées et publiques, 500 heures d’images inédites.

Il fallait ensuite négocier les droits de diffusion, restaurer la pellicule et la coloriser numériquement. Plus facile à dire qu’à faire. Car on devait trouver les teintes exactes des drapeaux et uniformes, des tenues d’apparat des princes et rois, etc. Pas étonnant qu’on ait eu besoin d’une batterie de spécialistes.

Josette Normandeau, passionnée d’arts martiaux, notamment de karaté, a par moments dû taper du poing sur la table. « La colonie ici présente n’est pas du tout d’accord ! » a-t-elle parfois protesté. Ses partenaires français ne s’en sont pas formalisés. Le producteur Louis Vaudeville retient surtout que « travailler en français avec des Québécois facilite les choses ».

Les Québécois sont bien placés pour comprendre si le traitement d’un sujet est trop français, surtout lorsqu’il est question de la Première Guerre mondiale, un conflit parfois réduit, en France, à sa seule dimension franco-allemande.

Josette Normandeau explique : « Quand le texte du commentaire dit, par exemple, que “la France veut reconquérir l’Alsace”, il faut préciser où se trouve l’Alsace. Pour le reste du monde, ce n’est pas évident. » On ne devait jamais perdre de vue que cette Apocalypse sera diffusée dans 165 pays par l’intermédiaire du National Geographic Channel (et traduite dans une soixantaine de langues). Le public chinois ne sait pas forcément que l’Alsace, région de l’est de la France, a été occupée par l’Allemagne de 1870 à 1918…

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Scène du projet transmédia 10 destins, qui raconte les aventures de 10 personnages de fiction. Ceux-ci utiliseront les médias sociaux pour tenir leurs «amis» au courant de leurs péripéties.

À Montréal, la présidente d’Idéacom récolte les louanges. « Josette Normandeau a beaucoup fait pour le rayonnement du savoir-faire d’ici et de son entreprise », souligne Suzanne Gouin, PDG de TV5. « Josette Normandeau a produit des documentaires au Québec — ce qui est déjà très difficile — avant de conquérir des marchés étrangers, explique Francine Allaire, ex-productrice de cinéma et directrice des émissions culture, variétés et société à Radio-Canada. C’est l’une des rares à l’avoir réussi. La beauté de la chose, c’est qu’elle est parvenue à s’arrimer à des projets de prestige et de grande envergure. »

Cette dernière Apocalypse, comme les précédentes, sera diffusée par TV5, avec qui Josette Normandeau entretient des relations privilégiées. « Je suis sûre que Radio-Canada aurait pu mettre plus d’argent que TV5, dit-elle. Mais par loyauté pour TV5, qui avait mis le paquet pour la diffusion d’Apocalypse : La 2ème Guerre mondiale, j’ai préféré TV5. Je cherche à établir des rapports à long terme. C’est une question d’éthique. Je ne vends pas des voitures usagées. »

Non, elle vend du transmédia, et cela ne date pas d’hier. Dès 1995, elle a créé un site Web accompagnant la série télé Univers inc., sur les affaires internationales : l’équivalent de 20 000 pages ! « En anglais et en français, pour Mac et PC », précise-t-elle, pas peu fière. On le serait à moins : seulement 100 000 Québécois étaient « branchés » à l’époque.

Et ça continue… Pour voir plus clair dans des productions de plus en plus complexes, Idéacom international est en train de développer un logiciel. Mais le plus grand défi est moins technologique que juridique. Les productions franco-canadiennes sont encadrées par un « minitraité » entre les deux pays. Aucune entente n’existe toutefois pour les productions numériques. Quelle réglementation privilégier dès lors pour les droits d’auteur ? L’européenne ? La canadienne ? Idéacom doit donc aussi élaborer les premiers contrats de coproduction numérique.

Au final, Josette Normandeau pense que le jeu en vaut la chandelle : cette dernière Apocalypse, elle la décrit comme une « œuvre qui va rester pour la planète ».

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Les enfants de Lev Tahor devront revenir au Québec selon le tribunal ontarien

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CHATHAM, Ont. – Un tribunal ontarien ordonne que les enfants de la secte orthodoxe juive Lev Tahor, qui avaient quitté Sainte-Agathe-des-Monts en pleine nuit avec leurs parents, doivent être ramenés au Québec. Le juge accorde toutefois un sursis de 30 jours à son ordonnance pour permettre aux parents d’en appeler.

La décision du magistrat Stephen Fuerth, rendue lundi, concerne tous les enfants sauf une, une adolescente de 17 ans mariée et déjà mère.

Des membres de cette communauté religieuse faisaient l’objet d’une enquête des services sociaux au Québec à la fin de l’an dernier, notamment pour des questions d’hygiène, de santé des enfants et à propos d’allégations voulant que les enfants ne soient pas scolarisés en suivant le curriculum du ministère de l’Éducation.

La communauté rejette cependant toutes les allégations de mauvais traitements, et soutient qu’elle s’apprêtait déjà à quitter le Québec.

Les services de protection de l’enfance de Chatham avaient demandé au tribunal de faire respecter une ordonnance prononcée au Québec, qui prévoyait de confier 14 enfants de la communauté religieuse à des familles d’accueil.

Pendant les 30 jours de sursis, des travailleurs des services pour l’enfance pourront s’inviter à tout moment dans la communauté pour s’assurer que les enfants s’y trouvent toujours, et évaluer leur bien-être.

Le juge s’est par ailleurs montré critique de la décision de la secte de quitter le Québec au milieu de la nuit, un geste clairement posé à la va-vite, affirme-t-il.

«Les actions unilatérales des répondants consistant à fuir le Québec ont placé ces enfants encore plus à risque, et ne peuvent être présentées comme une décision pour protéger les intérêts des jeunes», écrit-il dans son jugement.

«Nous sommes très heureux de voir que le juge ontarien a reconnu la validité de la décision qui avait été rendue par le juge Pierre Hamel en novembre dernier, et qu’il s’assurait qu’il y ait une continuité dans les décisions rendues par les deux provinces», a pour sa part fait savoir Francine Campeau, la chef du service du contentieux du Centre jeunesse des Laurentides, l’organisme qui faisait enquête sur la secte avant son déménagement.

Lors d’une entrevue accordée à La Presse Canadienne, Me Campeau se dit cependant déçue du sursis de 30 jours durant lequel les enfants demeureront dans leurs familles.

«C’est un peu différent en Ontario et au Québec; au Québec, la règle veut que la décision soit exécutoire immédiatement, et une autorisation d’un juge d’une cour supérieure est nécessaire pour obtenir une suspension.»

Au dire de l’avocate, il est par ailleurs trop tôt pour présumer du traitement du dossier au sein d’une instance juridique. Il faudra attendre le dépôt de l’appel, précise Me Campeau.

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Annonce en Gaspésie Marois s’est comportée comme Duplessis selon Fournier

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QUÉBEC – Comme le faisait naguère Maurice Duplessis, Pauline Marois a tenté la semaine dernière d’acheter des votes avec une usine, dénonce l’opposition officielle.

Lors de l’annonce de l’implantation de la cimenterie McInnis, vendredi dernier en Gaspésie, la première ministre a évoqué les vertus d’un vote en faveur du Parti québécois. En conférence de presse au sujet de l’investissement de 1 milliard $, Mme Marois a affirmé que la circonscription de Bonaventure avait fait «un très bon choix» aux dernières élections et que l’on pouvait constater «les résultats aujourd’hui de ce choix».

Considéré comme une place forte libérale, le comté de Bonaventure a basculé dans le camp péquiste au scrutin du 4 septembre 2012.

Pour le député libéral Jean-Marc Fournier, la première ministre a laissé entendre auprès des Gaspésiens qu’il n’y aurait pas eu d’investissement dans la région sans l’élection d’un député du Parti québécois. Il y voit l’expression d’un électoralisme éculé, digne des années de patronage sous la gouverne de l’Union nationale de Maurice Duplessis.

M. Fournier, qui appuie le projet McInnis, exige de Mme Marois qu’elle présente des excuses pour avoir tissé un lien entre les choix politiques d’une région et les projets destinés à son développement économique.

Selon lui, la chef péquiste a voulu exploiter l’annonce de vendredi dernier «pour obtenir un rendement électoral», une pratique qu’il juge inacceptable et irresponsable.

Au lieu de s’abaisser au clientélisme politique, la première ministre devrait assumer son rôle de promoteur du développement économique de toutes les régions, sans égard aux choix des électeurs, a fait valoir le député de Saint-Laurent.

«On ne regarde pas la couleur du comté, on a une responsabilité sans égard aux résultats de l’expression démocratique. Il faut faire avancer des projets économiques sans viser des rendements électoraux. Le bulletin du rendement de Mme Marois viendra lors des élections, point à la ligne», a déclaré M. Fournier.

L’allusion de la première ministre péquiste aux mérites d’un vote «du bon bord» ramène le Québec à «au moins 50, 60 ans» en arrière, à l’époque de «la Grande Noirceur avec Maurice Duplessis», a poursuivi l’ancien ministre sous le gouvernement Charest.

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Chapeau aux sources qui ont révélé l’ampleur de la corruption

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Tout_le_monde_en_parle_Saison_10___Épisode_14_-_TOU.TV

Dimanche soir, j’ai eu le privilège de partager le plateau de Tout le monde en parle avec Alain Gravel, journaliste et animateur à Enquête, pour analyser le témoignage de Michel Arsenault à la commission Charbonneau.

Il y aura bientôt cinq ans, en mars prochain, Enquête diffusait son premier reportage sur les dépenses somptueuses de Jocelyn Dupuis à la FTQ-Construction (FTQ-C). Gravel et sa collègue Marie-Maude Denis amorçaient un fastidieux travail pour démontrer les liens entre le crime organisé et la FTQ-C, et les tentatives d’infiltration des Hells Angels et de la mafia au Fonds de solidarité.

Sans eux, il n’y aurait probablement pas eu de commission Charbonneau, ai-je souligné dimanche. Bien sûr, ils n’ont pas tout déterré à eux seuls.

D’autres journalistes d’enquête sont entrés dans le bal, dont mon ancienne collègue du Devoir Kathleen Lévesque, l’une des première à avoir traité d’un cartel des ingénieurs qui faisait main basse sur les contrats publics à Montréal. André Noël, recruté comme enquêteur à la commission Charbonneau, André Cédilot et Fabrice de Pierrebourg ont déplacé pas mal d’air dans les pages de La Presse. Lors de la remise des prix Judith-Jasmin, récompensant l’excellence en journalisme, ils rivalisaient avec Enquête pour l’excellence de leurs reportages sur l’industrie de la construction.

À La Gazette, la toujours rigoureuse Linda Gyulai a épluché minutieusement les bases de données publiques pour révéler l’existence de la corruption et de collusion. Du côté de QMI, Andrew McIntosh a aussi creusé ces sujets de la plus haute importance.

Les policiers ont mis un peu plus de temps à investir la vaste scène de crime de la corruption au Québec, mais lorsqu’ils l’ont fait, ils ont éclairé des recoins qui étaient inaccessibles aux faisceaux des journalistes, grâce à leurs pouvoirs étendus d’enquête.

Mais j’oublie l’essentiel. C’est Marie-Maude Denis qui me le rappelait hier. Le travail remarquable des journalistes d’enquête au Québec, tous médias confondus, serait impossible sans la contribution de leurs sources. Ces sources sont souvent restées dans l’anonymat, par craintes de représailles. Celles qui ont osé témoigner à visage découvert, comme Ken Pereira, en ont souffert.

Pereira est le seul syndicaliste à avoir été expulsé de la FTQ-C après avoir dénoncé le train de vie princier de Jocelyn Dupuis. Bien des membres de l’exécutif syndical, qui ont autorisé les dépenses de Dupuis, sont toujours en poste…

L’ex-ministre péquiste Serge Ménard, bien que tardivement, a dénoncé les tentatives de corruption de Gilles Vaillancourt, ce politicien accroc des enveloppes brunes. Il mettait ainsi un grain de sable fatal dans l’engrenage de la corruption à Laval.

L’ex-ingénieur au ministère des Transports du Québec, François Beaudry, a exposé à Enquête le trucage des appels d’offres dans les contrats publics. Il a d’ailleurs reçu une médaille de l’Assemblée nationale pour son courage.

Sans l’apport de leurs sources, les journalistes ne seraient allés nulle part. Leur contribution est inestimable pour la vie démocratique. Ces sources ont fait bien plus que d’alimenter les journalistes en histoires croustillantes. Elles ont transcendé une culture de la peur.

La peur est tout aussi efficace que la violence pour les organisations criminelles. Elles cherchent à imposer à la population la loi du silence, cette omertà qui dicte leur propre conduite.

En prenant publiquement la parole, de façon anonyme ou pas, les sources ont privé les magouilleurs d’un puissant outil de persuasion. Je leur lève mon chapeau.

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Révolue l’ère de la câblodistribution

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Louis Audet, président de Cogeco. – Photo : Nathan Denette / La Presse Canadienne

Ma fille n’a pas le câble, chose impensable pour moi. Elle regarde ses émissions de télé directement de son ordinateur, branché à l’écran. Elle n’est pas la seule : 1,8 million d’Américains se sont désabonnés de leur service de télédistribution entre septembre 2012 et septembre 2013.

Vous pouvez aujourd’hui suivre vos émissions préférées gratuitement sur Tou.tv, vous abonner pour 7,99 $ par mois à un service comme Netflix, qui offre des séries réputées et des films, ou consommer ces produits à la pièce avec un appareil comme Apple TV, un petit terminal branché à votre écran et connecté à votre réseau sans fil.

La tendance est lourde. Depuis peu, les émissions et films produits par Canal+, le numéro un français de la télévision payante, sont accessibles au Canada par le site Dailymotion, et non pas par l’intermédiaire de Vidéotron, Cogeco ou Bell Télé Fibe. L’ère de la câblodistribution serait-elle révolue ?

Mon entrée en matière un peu dramatique n’a pas troublé Louis Audet, président de Cogeco, deuxième câblodistributeur du Québec et de l’Ontario. Il n’a pas cillé quand je lui ai parlé de la défection de plus en plus d’abonnés du câble. Ni quand je lui ai signalé qu’un site spécialisé du Wall Street Journal prévoyait le triomphe du Web sur la télévision d’ici 10 ans.

« Nous répondons aux besoins de nos clients », me répond-il très calmement, assis dans son bureau de la Place Ville-Marie. « Il y en a qui vont sur Internet pour regarder leurs émissions, et d’autres qui optent pour la câblodistribution, afin d’avoir accès aux manifestations sportives en direct et à une panoplie de chaînes et de services. Nous voulons satisfaire ces deux clientèles. »

Ils sont malins, les télédistributeurs, car ils sont aussi les plus grands fournisseurs d’accès Internet haute vitesse. Ma fille ne paie pas d’abonnement au câble, mais elle consomme sans doute plus de données par mois qu’un utilisateur ordinaire, ce qui se traduit par un coût d’abonnement plus élevé à son service Internet. On peut s’interroger sur l’avenir de la télédistribution, mais certainement pas sur celui de ces entreprises qui surfent sur l’extraordinaire croissance du trafic Internet.

Louis Audet est tout fier de me montrer un graphique produit par le géant américain Cisco, concepteur de technologies pour le Web. Cisco prévoit que le trafic mondial sur Internet doublera dans les trois prochaines années, passant de 55 500 pétaoctets par mois en 2013 à 120 600 pétaoctets en 2017. Des pétaoctets ? Pour les futés, un pétaoctet représente un million de gigaoctets, ou encore l’équivalent de 10 octets à la puissance 15. Bref, c’est méga-hyper-super gros !

Cogeco Câble, filiale de Cogeco, est un peu l’acteur de l’ombre de la télédistribution, même s’il occupe le 11e rang en Amérique du Nord. L’entreprise compte 835 000 abonnés à la câblodistribution au Canada et 230 000 aux États-Unis. Elle a été l’un des pionniers de la fibre optique au Québec, établissant la première liaison entre deux villes en 1989, et elle offrait Internet haute vitesse dès 1994.

La filiale de Cogeco a construit ses propres réseaux de fibre optique au Québec et en Ontario, pour offrir des infrastructures et des services numériques privés aux entreprises ainsi que des sites d’hébergement, ce qui lui a rapporté 269 millions de dollars en 2013. Elle devrait générer des revenus de 1,9 milliard de dollars en 2014, toutes activités confondues.

Si la concurrence entre le câble et Internet n’émeut pas le président de Cogeco, celle qui l’oppose aux entreprises de téléphonie traditionnelles, comme Bell et Telus, le maintient en état d’alerte maximale et fait ressortir ce qu’il appelle « son côté paranoïaque ». « Nous devons rester les meilleurs. Il faut plaire à nos clients et rester pertinents, sinon ils vont aller ailleurs. »

* * *

Cogeco est aussi propriétaire de certaines des stations de radio les plus écoutés au Québec, comme 98,5 FM, à Montréal, Rythme FM et 93,3 FM, à Québec, ainsi que d’un réseau d’affichage.

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Rien que 6 Québécois dans le palmarès 2014 du Forbes Travel Guide

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Chaque année, le Forbes Travel Guide dévoile sa liste de bonnes adresses dans le secteur de l’hébergement et de la restauration haut de gamme, un peu partout dans le monde. Et le palmarès 2014, qui vient d’être dévoilé, compte 6 adresses québécoises sur près d’un millier recensées.

Il s’agit:

- de l’hôtel Le St-James, à Montréal (catégorie «Hôtels 4 étoiles»)

- du Ritz-Carlton, à Montréal (catégorie «Hôtels 4 étoiles»)

- de l’hôtel Le Crystal, à Montréal (catégorie «Hôtels recommandés»)

- du Bonne Entente, à Québec (catégorie «Hôtels recommandés»)

- du restaurant l’Initiale, à Québec (catégorie «Restaurants 4 étoiles»)

- du restaurant Toqué!, à Montréal (catégorie «Restaurants 4 étoiles»)

En tout, pas moins de 800 critères ont été utilisés lors de visites incognito effectuées par des inspecteurs auprès de 1 000 hôtels, restaurants et spas du globe — lire : d’une poignée de pays en Amérique, en Chine et en Europe.

En 2014, la liste finale comprend une écrasante majorité d’adresses aux États-Unis, ainsi que 45 établissements au Canada, si on exclut ceux du Québec. De ce nombre, l’essentiel se trouve en Colombie-Britannique et en Ontario.

Plutôt que d’y voir une désaffection pour certains établissements québécois qui ne figurent pas sur cette liste — ou des lacunes qualitatives à leur égard —, on peut plutôt supposer que l’achalandage de gens d’affaires ciblés par Forbes est moins élevé au Québec qu’à Toronto et Vancouver, soit les deux villes canadiennes les plus choyées par ce palmarès.

On peut aussi supputer que l’absence, au Québec, de certaines bannières prestigieuses (comme St. Regis, Shangri-La ou Four Seasons, présents à Toronto et/ou Vancouver) ait pu influencer les inspecteurs.

En revanche, on s’explique mal que si peu de restaurants urbains et qu’aucun spa québécois ne figurent sur la liste. Un problème de visibilité ou de marketing à l’étranger ?

Pour consulter la liste du palmarès du Forbes Travel Guide, cliquez ici.

Pour me suivre sur Twitter, c’est par là.

 

 

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Alimentation l’estomac livre ses secrets

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Des chercheurs du Centre de recherche et de développement sur les aliments (CRDA), en Montérégie, ont créé un estomac artificiel capable de digérer des aliments solides.

Une première mondiale, qui permet des analyses plus poussées.

L’appareil, muni d’un module qui peut mastiquer la nourriture, est doté de fonctionnalités similaires à celles de l’estomac humain. Une fois mastiqués par les mâchoires mécaniques, les aliments sont plongés dans un mélange d’enzymes et d’acide gastrique.

On y a entre autres testé la résistance et l’efficacité des bactéries actives de certains yogourts probiotiques, et le potentiel allergène de certains beurres d’arachides.

Cet appareil représente un investissement de plus d’un million de dollars. « Nous disposons d’un instrument perfectionné avec lequel le processus de la digestion peut être adapté spécifiquement en fonction du repas ingéré », explique Gabriel Piette, directeur de la recherche, du développement et de la technologie au CRDA.

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Mort d’un garçon en Ontario les parents entament leur procès pour meurtre

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BRAMPTON, Ont. – Un garçon de 10 ans a été enchaîné à son lit, a reçu des coups de pied et a été affamé avant de mourir, ont plaidé lundi à Toronto des procureurs de la Couronne à la première journée du procès pour meurtre intenté contre son père et sa belle-mère.

Les résultats de l’autopsie ont révélé «blessures par-dessus blessures» et des plaies ouvertes sur le corps émacié du petit Shakeil Boothe, ainsi que des indices clairs d’infection dans ses poumons et dans son sang, a déclaré la procureure Kelly Slate dans ses remarques préliminaires.

Selon la poursuite, la mort de l’enfant a été provoquée par la combinaison de blessures physiques, de malnutrition, de pneumonie et d’autres infections.

Le père de l’enfant, Garfield Boothe, et la conjointe Nichelle Boothe-Rowe sont accusés de meurtre non prémédité. Le corps sans vie du jeune Shakeil avait été découvert le 27 mai 2011 dans la demeure familiale à Brampton, en Ontario.

Le garçon avait quitté la Jamaïque, et les soins de sa grand-mère, en 2009 pour venir rejoindre son père au Canada, dans l’espoir d’améliorer son sort. Selon Me Slate, les deux accusés «avaient l’obligation de prendre soin de cet enfant de 10 ans dès son arrivée au Canada». Mais les choses ont changé quand le couple a eu son propre enfant, en septembre 2010, plaide la procureure.

Des infirmières passées à la demeure du couple après la naissance du bébé «n’ont vu aucune trace d’un autre enfant vivant dans la maison», a poursuivi Me Slate.

Boothe a appelé le 9-1-1 dans l’après-midi du 27 mai pour signaler que Shakeil n’était plus conscient, ou qu’il ne respirait pas. Des ambulanciers ont mentionné lundi qu’ils avaient trouvé l’enfant gisant sur son lit, froid et tendu, avec un peu de bave au coin des lèvres, ce qui porte à croire qu’il était déjà mort depuis un certain temps.

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Déforestation en Indonésie le cellulaire mouchard

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Photo : Mark A. Johnson / Alamy

Un ingénieur américain a trouvé une façon inusitée de protéger la forêt de Subayang, en Indonésie, des coupes illégales. Il a fixé des téléphones portables aux branches de certains arbres.

Dès qu’un bruit de tronçonneuse se fait entendre, le téléphone le détecte et envoie un message aux gardes forestiers, qui peuvent réagir sur-le-champ.

Malgré le moratoire imposé par le gouvernement indonésien sur l’attribution de nouveaux permis d’exploitation de la forêt, la déforestation illégale se poursuit dans cet archipel qui abrite la deuxième forêt tropicale en importance après celle du Brésil.

Chaque minute, en Indonésie, l’équivalent de six terrains de football de forêt disparaît, surtout pour faire place à la culture du palmier à huile.

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Ressources naturelles Québec change de mine

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Martine Ouellet, ministre des Ressources naturelles du Québec, a piloté le nouveau projet de loi sur les mines. – Photo : Clément Allard / La Presse Canadienne

Près de 135 ans après sa création, la Loi québécoise sur les mines subira une importante cure de rajeunissement. Appuyé par les péquistes, les libéraux et les caquistes, le projet de loi 70 apportera 130 modifications à la loi actuelle.

En voici trois, parmi les plus importantes.

Droit de regard

Ce sont désormais les municipalités qui désigneront les zones où l’activité minière sera autorisée. La Fédération québécoise des municipalités a applaudi la décision de Québec, soulignant que « les communautés auront pour la première fois leur mot à dire dans l’exploitation des ressources de leur territoire ».

Place au BAPE

Dorénavant, les projets de construction d’usine de traitement du minerai ainsi que les chantiers miniers d’une capacité de production d’au moins 2 000 tonnes par jour — au lieu de 7 000 tonnes actuellement — seront assujettis à une évaluation devant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

Des emplois à la clé

Les entreprises devront réaliser une « étude d’opportunité économique et de marché » pour évaluer la possibilité de transformer le minerai brut au Québec, au lieu de systématiquement l’envoyer à l’étranger. La transformation de 10 % du minerai tiré du sous-sol québécois pourrait créer 7 500 emplois.

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Blog de 2bou - Québec

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Voyageurs partez sans être connecté sans blog de voyage

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Pourquoi ne pas voyager sans être connecté ? Vous souhaitez faire un tour du monde en tenant un blog de voyage ? Vous devriez lire ces lignes…     Il[...]

La suite de l'article sur mon blog ! (cliquer sur le titre en bleu )
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PETIT VILLAGE PRES DE KHAJURAHO 6

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La cinquième étape Ban-Khok rebroussage de chemin Naa-Noy

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Brouillard au réveil sur Phnom Penh

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La saison fraîche est derrière nous...32 hier 34 et plus prévu cette semaine, alors avec l'humidité ce matin c'est brouillard très bas ! plus bas que les immeubles.. Démontage d'une maison bois qui pourrait parler ...en une journée elle a disparue, comme beaucoup d'autres, pour laisser la place a du...


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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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