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Quizz voyage spécial Pays de la Loire

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Pour ce 79e quizz, nous avons décidé de faire un Quizz voyage spécial Pays de la Loire. Cette région française est constituée de 5 départements : la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Mayenne, la Sarthe et la Vendée. Mais la connaissez-vous vraiment ?

Parviendrez-vous à faire un sans-faute ? Bonne chance !

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Blog de pc35 - départ de notre grand voyage

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Le Canada ajoute de nouveaux noms à sa liste de sanctions imposées à la Russie

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OTTAWA – Le Canada a ajouté 12 noms à sa liste de personnes à qui des sanctions ont été imposées à la suite de la crise en Ukraine.

Le premier ministre Stephen Harper a indiqué que six Russes et six Ukrainiens subiront des conséquences économiques pour avoir aidé la Russie à violer la souveraineté ukrainienne. De plus, ces personnes ne pourront pas séjourner au Canada.

Parmi les nouveaux noms inscrits sur la liste, on note celui du chef de l’état-major général des Forces armées de la Russie, Valeri Guerassimov et celui d’un membre de la principale direction du renseignement de l’état-major général des Forces armées de Russie, Igor Girkine.

Olga Kovatidi, membre du Conseil de la Fédération de Russie de la République autonome de Crimée annexée, est une des personnalités ukrainiennes à être ajoutées sur la liste.

M. Harper a réitéré que le Canada continuait «à condamner fermement l’occupation illégale de l’Ukraine par la Russie et sa provocation militaire agressive persistante».

Les États-Unis et d’autres pays ont imposé des sanctions similaires contre plusieurs dizaines de personnes.

La semaine dernière, la Russie a mis sur une liste noire plusieurs Canadiens et Américains, en guises de représailles. Les noms figurant sur cette liste n’ont pas été dévoilés.

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Le ministre Kenney défend le Guichet emplois et ses offres périmées

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OTTAWA – Le gouvernement fédéral apportera des améliorations à son Guichet emplois en ligne à la suite de révélations selon lesquelles des centaines de postes affichés étaient comblés depuis longtemps, a confirmé le ministre de l’Emploi, Jason Kenney, lundi.

Il a affirmé que le gouvernement utilisera de nouveaux développements technologiques pour assurer que les Canadiens aient une meilleur accès aux emplois disponibles.

Le gouvernement travaillera avec des «plateformes Web du secteur privé» lorsque les provinces n’enverront pas leurs propres annonces à ajouter à la banque d’emplois, a ajouté le ministre. La plupart des provinces et territoires le font automatiquement.

Le guichet d’emplois est une composante importante du programme controversé des travailleurs étrangers. Les employeurs doivent publier leurs offres d’emploi adressées à des Canadiens durant quatre semaines sur le site du gouvernement avant de pouvoir embaucher des travailleurs étrangers temporaires.

En ce moment, la plupart des 110 000 emplois affichés sur le guichet en ligne ne sont plus disponibles. Beaucoup d’annonces datent de plusieurs mois, certaines ont plus d’un an.

Des chercheurs d’emploi se sont également plaints de n’avoir jamais reçu de réponse des employeurs après avoir appliqué sur des offres. La Presse Canadienne a utilisé une adresse courriel générique pour tester le site et n’a reçu aucune réponse à ses multiples requêtes, envoyées notamment à des entreprises qui emploient déjà des travailleurs étrangers.

Bill Wadsworth, un pilote d’hélicoptère de la Colombie-Britannique, a appliqué sur de nombreux postes dans des entreprises qui ont obtenu un avis relatif au marché du travail positif, c’est à dire un avis qui leur permet de se tourner vers les travailleurs étrangers.

«J’avais les compétences requises pour travailler pour 75 pour cent de ces entreprises, a-t-il dit en entrevue. Pendant ma recherche d’emploi, je contactais ces entreprises en moyenne à toutes les deux semaines. La réponse était toujours la même: ‘On n’a pas de postes.’»

«Les entreprises qui embauchent des travailleurs étrangers ont découvert que tout ce qu’ils doivent faire est de publier une offre d’emploi en ligne, attendre quelques semaines et ensuite dire au gouvernement qu’aucun Canadien n’a appliqué.»

La porte-parole de l’opposition en matière d’immigration, la néo-démocrate Jinny Sims, a indiqué que la présence d’offres d’emplois périmées était une autre démonstration des données bâclées du gouvernement au sujet du marché du travail.

«Jour après jour, le ministre se réfère à des chiffres sur les emplois disponibles à partir du Guichet emplois, chiffres qui sont utilisés pour donner des avis relatifs au marché du travail, a-t-elle fait valoir. Mais ces données sont souvent désuètes et les affichages ne sont pas retirés lorsqu’ils sont comblés. En d’autres mots, des approbations pour embaucher des travailleurs étrangers temporaires sont données sur de fausses informations. (…) Certains publient des offres d’emploi sur le site seulement pour être admissibles au programme.»

M. Kenney a pour sa part défendu son site, affirmant qu’il enregistrait sept millions de clics par mois et que des milliers de Canadiens s’y étaient inscrits depuis les deux dernières années pour recevoir des alertes.

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Les résidents de Kootenay en deuil après la mort de quatre personnes en canot

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NEW DENVER, C.-B. – Un feu sacré brûlera durant quatre jours sur les berges d’un lac profond et glacé de la Colombie-Britannique pour honorer la mémoire de quatre jeunes adultes de la région de West Kootenay morts ce week-end dans un accident de canot.

Des amis proches des victimes tenaient une vigile de 24 heures pour la femme et les trois hommes décédés après que leur canot eut chaviré, samedi sur le lac Slocan près de la communauté de New Denver, alors qu’ils revenaient d’un séjour en plein air.

Lily Harmer-Taylor, 19, a rendu l’âme malgré les tentatives de réanimation pratiquées sur son corps. Des recherches se préparaient, lundi, pour retrouver Jule Wiltshire-Padfield (15 ans), Hayden Kyle (21 ans) et Skye Donnet (19 ans), dont les corps n’ont toujours pas refait surface.

Entre 50 et 60 résidents se sont rassemblés en bordure du lac, dimanche, pour une cérémonie spirituelle très émotive à l’heure où le soleil se couchait derrière les montagnes.

Les résidents se tenaient par la main et ont participé à une cérémonie de purification autochtone en brûlant de la sauge et du tabac, a rapporté Isaac Carter, un ami des victimes.

Le petit groupe s’était fait surnommer les «Kootenay kids» (les jeunes de Kootenay), a raconté M. Carter, 24 ans.

«Ils n’avaient peur de rien et ils vivaient au maximum», s’est-il souvenu à propos de ses amis.

Selon le Bureau des coroners de la Colombie-Britannique, les choses ont commencé à mal aller autour de 17 h 30 samedi, lorsque le groupe pagayait à environ 150 mètres du bord près de la mine historique Molly Hughes.

Des gens qui passaient par là ont vu le groupe en détresse et sont allés chercher de l’aide. Lorsque les secours sont arrivés, ils sont trouvé Mme Harmer-Taylor inconsciente près de l’embarcation. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital, mais n’a pu être réanimée.

Une équipe de huit plongeurs de la GRC a été dépêchée sur les lieux, lundi, pour retrouver les corps des trois jeunes hommes, dans les eaux du lac à 1 degré Celsius. Des recherches menées de la voie des airs et sur les berges n’avaient donné aucun résultat.

La police a affirmé que personne ne semblait porter un gilet de sauvetage, mais que l’eau du lac est si froide qu’ils n’auraient pas survécu longtemps.

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Des accusations sont déposées contre la MMA et trois autres personnes

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MONTRÉAL – Des accusations ont été déposées contre trois personnes et la compagnie Montréal Maine and Atlantic (MMA) à la suite de la tragédie du 6 juillet 2013 à Lac-Mégantic ayant coûté la vie à 47 personnes, a annoncé le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), lundi soir.

Thomas Harding, Jean Demaître, Richard Labrie et la MMA font face à 47 chefs d’accusation de négligence criminelle ayant causé la mort.

Ils sont passibles d’une peine maximale d’emprisonnement à perpétuité, a indiqué le porte-parole du DPCP, René Verret, en entrevue avec La Presse Canadienne.

«L’analyse de la preuve des policiers par le procureur explique ces accusations criminelles. C’est une analyse qui a pris un certain temps, car c’était très complexe. On prétend être en mesure de démontrer que ces gens-là ont été criminellement négligents», a-t-il ajouté.

Les trois accusés ont été arrêtés en fin de journée par des policiers. Ils comparaîtront, mardi après-midi, au palais de justice à Lac-Mégantic.

Tom Harding était l’ingénieur de la locomotive du convoi qui a déraillé et explosé au coeur de Lac-Mégantic. Quelques jours après le drame, le patron de la MMA, Edward Buckhardt, l’avait accusé d’être en partie responsable de la tragédie et l’avait suspendu. M. Buckhardt soutenait que M. Harding n’avait pas appliqué tous les freins à main qu’il aurait dû actionner.

Richard Labrie était le contrôleur ferroviaire, alors que M. Demaître était contrôleur de l’exploitation. «Ils travaillaient pour l’entreprise et ils avaient un rôle important, selon nous. Je ne peux en dire davantage, car on se garde la réserve de ne pas commenter les faits davantage», a indiqué M. Verret.

Le DPCP n’a pas voulu s’avancer quant à la possibilité que d’autres accusations soient déposées au cours des prochains jours. L’enquête est toujours en cours par les policiers, s’est-on contenté de dire.

M. Verret a expliqué que l’annonce des accusations, lundi en milieu de soirée, fait suite à une longue journée de procédures, marquée par des échanges notamment avec les familles des disparus.

«Nous avons eu beaucoup à faire aujourd’hui, nous avons demandé des mandats d’arrêt contre les trois individus et une sommation pour la compagnie. Après avoir arrêté les trois personnes, nous voulions aussi avertir les familles de Lac-Mégantic avant de rendre le tout public», a-t-il indiqué.

La Sûreté du Québec a confirmé en soirée qu’elle avait procédé à l’arrestation des trois individus plus tôt en après-midi et en début de soirée.

Ce sont des agents du service des enquêtes sur les crimes contre la personne qui ont mené cette opération.

La mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche, s’est montrée laconique, se contenant de prendre acte des accusations déposées.

La ministre fédérale des transports, Lisa Raitt, a réagi au dépôt des accusations. «J’aimerais remercier la Sûreté du Québec pour leur enquête. Je comprends que ceci est une période difficile pour les gens qui sont affectés par cette tragédie», a-t-elle indiqué dans une courte déclaration.

En janvier, les actifs de la MMA ont été vendus pour 14,25 millions de dollars américains aux enchères à l’entreprise Railroad Acquisition Holdings LLC, affiliée au groupe new yorkais, Fortress Investment.

Réactions à Lac-Mégantic

Les plaies sont toujours vives dans la communauté de Lac-Mégantic, rapporte Karine Blanchette, une employée du Musi-Café qui a perdu plusieurs amis et collègues dans la tragédie. Si elle salue ce développement judiciaire, elle affirme du même souffle que rien ne pourra effacer les événements de juillet 2013.

«Qu’il y ait des accusations criminelles, je crois que c’est important. Enfin, il y a une justice. Mais ça ne nous ramènera pas les gens que nous avons perdus et notre patrimoine. La pollution dans notre environnement va aussi demeurer. Quant au conducteur, j’ai de la frustration, mais aussi de la compassion. Il travaillait pour une compagnie de broche à foin, il a ce drame-là sur la conscience», a-t-elle indiqué lors d’un entretien après l’annonce du dépôt des accusations.

Elle estime que les autorités n’en font pas assez pour empêcher qu’une autre tragédie survienne au Québec.

«Même si les gens peuvent être tannés d’entendre parler de Lac-Mégantic, je veux dire aux Québécois que ce qui s’est passé peut encore se dérouler un peu partout. Les citoyens ne doivent plus accepter que les matières dangeureuses passent dans le milieu de leur ville», a-t-elle ajouté.

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Un projet de loi conservateur veut mieux protéger les chiens de la police

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EDMONTON – Le premier ministre Stephen Harper était à Edmonton, lundi, auprès d’équipes des unités canines, pour annoncer le dépôt d’un projet de Loi sur la justice pour les animaux, aussi appelée Loi de Quanto.

La proposition appelle à des pénalités plus sévères contre ceux qui s’en prennent aux animaux de la police, aux animaux aidants ou aux animaux des Forces armées canadiennes.

Quanto était un chien de la police d’Edmonton poignardé à mort en tentant d’intercepter un suspect en fuite en octobre dernier.

M. Harper a dit croire que lorsque ces chiens sont attaqués, il s’agit non seulement de la perte d’un «actif considérable» du service de police, mais aussi «une attaque plus large contre les services de police» qui assurent la protection du public. Il a souligné que des dizaines de milliers de dollars étaient investis dans la formation de ces chiens policiers.

M. Harper n’a pas répondu aux questions des médias lors de l’événement.

Le projet de loi, promis dans le discours du Trône de 2013, propose d’apporter au Code criminel des modifications qui créeraient une nouvelle infraction, de manière à interdire spécifiquement de blesser ou de tuer des animaux dressés travaillant pour la police, des personnes handicapées ou les Forces armées canadiennes.

Les personnes reconnues coupables d’avoir tué un chien policier pourraient se voir infliger une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison, avec une peine minimale obligatoire de six mois de prison.

L’homme qui a tué Quanto, Paul Joseph Vukmanich, a plaidé coupable plus tôt cette année de cruauté envers les animaux et d’autres infractions, dont d’avoir fui les autorités. Il s’est vu infliger 26 mois en prison.

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La Marimba l’âme musicale du Costa Rica

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La marimbas, un art de vivre et une culture au goût du jour pour les Ticos. Instrument proche du Xylophone, les rues de San josé et des villages costaricains résonnent souvent des notes des marimbistas.
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Les libéraux en Ontario sont attaqués sur les tarifs d’électricité

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TORONTO – Progressistes-conservateurs et néo-démocrates en Ontario ont promis de l’aide, lundi, à l’égard des factures d’électricité grimpantes, dont ils ont porté le blâme sur les politiques énergétiques des libéraux, alors que la campagne électorale amorçait sa deuxième semaine en vue du scrutin du 12 juin.

Les libéraux sont sur la défensive concernant l’annulation de deux projets de centrales thermiques avant les précédentes élections de 2011 à un coût pour les contribuables d’environ 1,1 milliard $, et une hausse prévue des factures d’électricité de 33 pour cent au cours des trois prochaines années.

Les progressistes-conservateurs ont aussi ciblé les subventions importantes sous la Loi sur l’énergie verte (LEV) dans leur engagement envers des hausses de tarifs d’électricité moins marquées. Le chef progressiste-conservateur, Tim Hudak, a dit croire que le gouvernement payait pour des projets solaires et éoliens dont la province n’avait pas besoin, faisant grimper les tarifs pour les Ontariens.

Visitant une usine à Smithville, dans sa circonscription de la péninsule du Niagara, M. Hudak a aussi promis de réduire le nombre d’agences gouvernementales en électricité. Il a soutenu qu’il s’attaquerait à la «bureaucratie» chez Hydro One et Ontario Power Generation, disant pouvoir ainsi faire baisser suffisamment les tarifs d’électricité pour créer 40 000 nouveaux emplois.

Faisant campagne à Thunder Bay, la chef néo-démocrate, Andrea Horwath, a promis d’éliminer la portion provinciale de la taxe de vente harmonisée sur les factures d’électricité si elle est élue première ministre. La promesse du NPD permettrait aux propriétaires des économies d’environ 120 $ par année, a-t-elle soutenu.

La chef du Parti libéral, Kathleen Wynne, a passé la première portion de sa journée en entrevue à la radio, défendant les décisions d’annuler deux projets de centrales thermiques à Oakville et Mississauga, qualifiées par les partis d’opposition de programme dispendieux visant à sauver des sièges aux libéraux.

Mme Wynne a affirmé que l’ancien premier ministre Dalton McGuinty avait fait «ce qu’il croyait être juste», tout en ajoutant qu’elle avait tenté de corriger certaines erreurs.

Faisant campagne par la suite à Vaughan, au nord de Toronto, Mme Wynne a défendu la Loi sur l’énergie verte, et a soutenu que les hausses de tarifs d’électricité étaient surtout attribuables aux investissements de milliards de dollars pour réparer et mettre à jour le système d’électricité en Ontario après des années de négligence.

«Il y a un coût associé à cela, et nous travaillons pour nous assurer qu’il y ait des programmes et de l’aide en place pour les gens peinant à payer pour leur électricité, a-t-elle exprimé. Mais allons-nous nous retirer de l’énergie propre et renouvelable? Non. Il n’en est pas question.»

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Blog de Caminoalain - LEON sur la route de Santiago

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Libre-échange avec l’Europe Pierre Paradis parlera à Gerry Ritz mardi

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QUÉBEC – Le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, s’entretiendra avec son homologue fédéral, Gerry Ritz, mardi, à propos notamment du fromage et de l’exportation de viande, des enjeux délicats à régler dans la mise en oeuvre de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne.

En entrevue à La Presse Canadienne, lundi, M. Paradis a préféré rester prudent et n’a pas osé parler de déblocage et de «dénouements», comme l’avait laissé entendre l’Union des producteurs agricoles (UPA) récemment, sur la foi de certains renseignements.

La question du fromage est un des principaux obstacles à régler dans la mise en oeuvre de l’éventuel accord de libre-échange. En effet, en vertu de l’entente de principe signée en 2013, les pays européens pourront exporter plus de 17 000 tonnes de fromage supplémentaires au Canada. Les producteurs européens sont généreusement subventionnés, ce qui fait craindre le pire aux fromagers du Québec, qui produisent 60 pour cent des fromages fins au pays. Les parties avaient donc convenu de clarifier cet enjeu avant de soumettre le texte à la ratification.

Or, M. Paradis dit avoir «assez d’échos» pour savoir que ce n’est toujours pas réglé. «J’ai été prudent là-dedans», a commenté M. Paradis en entrevue téléphonique.

Il a rappelé que les seuls qui sont attitrés à négocier sont le gouvernement fédéral et le ministère du Commerce extérieur. Au premier chef le bureau du premier ministre Stephen Harper est informé, ensuite le bureau de M. Ritz, et après, «cela descend chez nous, les victimes», a dit ironiquement M. Paradis.

«Si cela ne vient pas du bureau de M. Harper, cela ne vient pas de la bouche du cheval», a-t-il déclaré. Selon lui, l’UPA a des sources «diversifiées» pour l’informer, mais les informations peuvent aussi être contradictoires.

Mardi, il entend être mis au parfum des négociations au cours d’un entretien téléphonique avec M. Ritz, pour avoir un protrait précis de la situation, mais aussi tenter de faire valoir la position du Québec et de ses agriculteurs.

«On ne veut pas juste être au parfum, on parle même de modifier les fragrances, que ce soit respirable!» a-t-il imagé.

Selon l’UPA, le raz-de-marée de fromages européens sur le marché canadien ferait perdre 450 millions $ par année aux producteurs d’ici. Le syndicat des producteurs agricoles québécois exige donc des compensations du gouvernement fédéral, ainsi que l’étalement, sur le plus grand nombre d’années possible, de l’afflux des fromages européens.

Si la concurrence européenne accrue peut en effet être difficile à encaisser, M. Paradis mise toutefois sur d’autres marchés pour que le fromage québécois y fasse des gains. Mais il n’a pas voulu élaborer davantage sur la place publique et entend en discuter avec les producteurs.

Le précédent gouvernement Marois avait déjà affirmé que l’Assemblée nationale n’allait pas ratifier l’accord de libre-échange si Ottawa ne s’entendait pas avec les fromagers québécois sur l’indemnisation à verser.

Pour sa part, Ottawa s’est déjà engagé à mettre sur pied un programme de compensation, sans toutefois le chiffrer, mais estime que l’arrivée massive des fromages européens aura des conséquences minimes, en raison de la croissance du marché du fromage au Canada.

Un autre enjeu des négociations reste en suspens: l’exportation de viande canadienne vers l’Union européenne. L’accès élargi au marché canadien du fromage avait en effet été accordé en échange d’un accès élargi au marché européen de la viande. L’UE avait accepté de renoncer aux permis d’importation qu’elle accordait, une sorte de mesure de contrôle utilisée comme une barrière à l’importation. Or les Européens auraient ramené sur la table les permis d’importation.

Selon l’organisme Canadian Cattlemen’s Association, qui représente des producteurs de viande canadiens, rien n’est encore résolu, mais les discussions avancent.

«Ça avance dans la bonne direction», selon les plus récentes informations obtenues par le porte-parole de l’organisme, John Masswohl, qui ne peut toutefois donner un horizon de temps pour en venir à une entente finale.

«Il y a encore beaucoup de détails techniques à régler», a-t-il souligné dans une entrevue téléphonique.

À ses yeux, la question des permis d’importation n’est pas un problème en soi, ils peuvent être autant une aide qu’un obstacle au commerce, selon la manière dont ils sont administrés.

«Nous voulons nous assurer que ce soit une aide, pas un obstacle», a-t-il résumé.

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Consultations prébudgétaires pas de miracles selon certains intervenants

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MONTRÉAL – Sans s’attendre à des miracles du ministre des Finances Carlos Leitao, des intervenants du milieu économique espèrent néanmoins que son premier budget dévoilera clairement les intentions de son gouvernement en matière de finances publiques.

M. Leitao, qui a entrepris sa tournée de consultations prébudgétaires, a récemment rencontré le Conseil du patronat du Québec (CPQ), Manufacturier et exportateurs du Québec (MEQ) ainsi que la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Comme c’est souvent le cas, les rencontres ont été «positives», d’après les trois organismes, mais à environ un mois du dépôt du budget, ces derniers demeurent néanmoins prudents quant à leurs attentes, même si elles sont grandes.

«Oui (nous avons des attentes) mais pas seulement pour ce budget-là, a expliqué en entrevue le président du CPQ, Yves-Thomas Dorval. Il y a des décisions très importantes qui doivent être prises mais qui vont demander une analyse méticuleuse.»

Un mandat difficile attend M. Leitao: en plus de trouver 3,7 milliards $ pour que le gouvernement Couillard puisse atteindre ses cibles de l’exercice 2014-2015, le ministre des Finances doit trouver une façon d’atteindre l’équilibre budgétaire dès l’exercice suivant.

S’il s’attend à des mesures concrètes pour redresser les finances publiques, M. Dorval est conscient que certains résultats devront attendre, comme pour la commission permanente d’analyse des programmes ainsi que la révision de la fiscalité.

«On a beau dire qu’on va geler les dépenses du secteur public, (…) quand tu veux faire l’analyse de tes programmes, ça prend un certain temps afin de déterminer ceux qui sont toujours valables», a-t-il souligné.

La directrice des affaires publiques de MEQ, Audrey Azoulay, se dit «bien consciente de la situation» qui ne «va pas se résoudre en juin prochain», ce qui ne l’empêche pas d’espérer certaines mesures concrètes.

«Dans les 10 dernières années, il y a eu des tentatives pour assainir les finances publiques avec des « mesures à identifier », a-t-elle rappelé. Ce que cela disait, c’est qu’il n’y avait pas de solution. Au moins, cette fois-ci, que les lignes budgétaires soient claires.»

Quant à lui, le président et chef de la direction de la CCMM, Michel Leblanc, espère que M. Leitao aura trouvé la façon de paver la voie au retour à l’équilibre budgétaire sans mettre à risque la croissance économique de la province.

«Si l’on doit réduire certaines dépenses, on devrait préserver tout ce qui soutient la croissance économique afin de ne pas créer une spirale négative», a-t-il dit.

Même s’il est impossible à son avis qu’elle soit complétée dès le premier budget, M. Leblanc aimerait voir le gouvernement Couillard dévoiler les grands principes de la réforme fiscale qu’il souhaite mettre de l’avant.

«Nous nous attendons à ce que le ministre (Leitao) soit très ferme dans sa volonté de réformer le régime fiscal», a expliqué le président de la CCMM.

MM. Dorval et Leblanc, ainsi que Mme Azoulay, ont néanmoins tous profité de leur rencontre avec le ministre des Finances pour réitérer une de leurs priorités de la campagne électorale, soit la relance de l’économie québécoise.

«Ce qui est important, c’est de rassurer les entreprises sur la situation d’investissement du Québec», a notamment rappelé la directrice des affaires publiques de MEQ.

Mélanger les idées

Même s’il a hâte de voir le contenu du premier budget du gouvernement Couillard, le président du CPQ espère que le ministre Leitao sera en mesure de s’inspirer du dernier budget déposé par son prédécesseur péquiste, Nicolas Marceau, notamment en ce qui a trait au renouvellement des conventions collectives dans le secteur public, qui viennent à échéance en mars 2015.

«Ça prend un signal clair, croit M. Dorval. Je crois que le gouvernement a l’obligation de mettre sur la table sa marge de manoeuvre. Il ne faut pas se le cacher, la grande partie de ses dépenses se retrouve dans sa masse salariale.»

Le Front commun syndical a déjà mis la table dans ce dossier en indiquant dimanche qu’il visait des hausses salariales moyennes de 4,5 pour cent par année pendant trois ans, dont 2 pour cent de rattrapage avec le secteur privé, en plus d’une amélioration des conditions de travail.

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Бля Une loi anti-jurons… qui rapporterait gros au Québec

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Photo: Sasha Mordovets/Getty Images

Photo: Sasha Mordovets/Getty Images

FouineurLa semaine passée, le président russe Vladimir Poutine a signé une loi qui bannit le langage ordurier à la télévision, au cinéma, au théâtre et, de manière générale, dans les œuvres culturelles – les livres qui contiennent des jurons seront signalés à l’aide d’une étiquette.

À partir du 1er juillet, les citoyens qui contreviennent à la nouvelle loi se verront imposer une amende de 2 500 roubles (environ 77 $), alors que les entreprises devront plutôt payer 50 000 roubles (1 543 $), tout en se voyant menacer d’un interdit de publication allant de 90 jours à un an, en cas de violations répétées.

Par ailleurs, une autre loi prévoit des amendes pour les blogueurs dont les sites reçoivent plus de 3 000 visites par jour et qui publient des obscénités. Il règne cependant un certain flou en ce qui concerne les grossièretés partagées sur les réseaux sociaux.

Où se situe la limite entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas ? La loi ne le dit pas, mais elle précise que la norme est dictée par la « langue littéraire russe moderne ». En cas d’ambigüité, un comité d’experts évaluera le potentiel outrage à la langue.

Les accusations de censure et d’atteinte à la liberté d’expression n’ont pas tardé à être lancées, notamment en provenance de personnalités du monde de la culture. Il faut dire que certains des plus célèbres écrivains russes utilisaient un langage châtié.

« Alors, il ne nous reste plus qu’à interdire Pouchkine, Essénine, Maïakovski ? », s’est notamment ému l’écrivain russe Sergueï Shargunov auprès du Guardian.

Interrogée par L’Express, une professeure de russe à l’université Paris-Sorbonne a aussi fait part de son scepticisme. « En russe, toute une kyrielle de jurons peuvent être très pittoresques. Surtout ceux qui font l’inventaire de tout ce qu’on peut faire à la mère de celui que l’on insulte. Mais il y a une sorte de tradition du juron. On dit même qu’à l’époque soviétique, les Tatars et les autres nationalités environnantes parlaient dans leur langue, mais juraient en russe ! »

Dans son bilan de l’année 2013, Influence Communication relevait que « maudit », le juron le plus utilisé par les médias québécois, avait été publié 1 163 fois dans les journaux, prononcé 1 925 fois à la télé et entendu 9 167 fois à la radio, entre le 1er septembre 2012 et le 31 août 2013.

À coup de 77 $, les 12 255 « maudit » auraient donc rapporté 943 635 $ au Québec. Une sacrée grosse somme !

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La GRC dépose de nouvelles accusations contre un ex-conseiller de Harper

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OTTAWA – Un ancien proche conseiller du premier ministre Stephen Harper fait face à de nouvelles accusations.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) vient de déposer trois chefs d’accusation de lobbyisme prohibé et un chef de trafic d’influence contre Bruce Carson.

La porte-parole de la GRC, la caporale Lucy Shorey, a indiqué lundi par courriel que ces accusations concernaient des activités de lobbying au nom de l’École de l’énergie et de l’environnement du Canada et de l’Institut canadien de politique énergétique.

Carson avait déjà été accusé d’un chef de fraude envers le gouvernement, pour avoir fait illégalement du lobbying auprès d’Ottawa au nom d’une compagnie pour laquelle travaillait sa copine — une accusation qu’il réfute.

Ce procès, qui a été reporté en raison d’un problème de santé de l’accusé, doit s’ouvrir plus tard ce mois-ci.

Carson doit par ailleurs se présenter devant un tribunal d’Ottawa le 18 juin pour faire face aux nouvelles accusations.

Le cabinet de M. Harper avait d’abord joint la GRC à propos de Carson à la suite d’allégations reliées à une enquête du Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN). L’affaire avait aussi été référée aux commissaires aux conflits d’intérêts, à l’éthique et au lobbying.

Selon les informations d’APTN, Carson aurait fait du lobbying auprès du ministère des Affaires autochtones et du Développement du Nord et auprès du cabinet du ministre au nom d’une compagnie de traitement des eaux pour laquelle travaillait sa conjointe.

Il fut révélé par la suite que Carson avait été embauché par le cabinet du premier ministre en 2006 malgré l’existence d’un dossier criminel, qu’il avait pourtant dévoilé à ce moment, et après avoir été rayé du Barreau du Haut-Canada.

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L’Europe mobilisée face aux candidats au djihad 1

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FRANCE-SYRIA-CONFLICT

Photo : AFP/Getty Images

Depuis la fin avril, plusieurs États européens sont secoués par un phénomène désormais qualifié d’«euro-djihadisme».
Politique

Les estimations des différents services de renseignement nationaux évaluent à 2 000 le nombre d’Européens engagés dans des groupes islamistes, sur 8 500 étrangers au total. Un nombre bien faible en regard de la variété des zones d’engagement (Syrie, Sahel, Pakistan, Iraq).

En France, plusieurs associations de familles ont alerté les gouvernements au sujet du départ de certains de leurs proches, et appelé à la prise de mesures pour empêcher, notamment, celui de jeunes mineurs.

Comme souvent lorsqu’il s’agit de l’islamisme, la machine médiatique et politique s’est emballée en relayant les informations les plus farfelues qui soient (exode «massif», endoctrinement rapide dans Internet, radicalisation croissante de l’islam en Europe, présence de cellules islamistes radicales sur le sol européen, etc.).

Cette tendance à l’exagération est renforcée par les coups médiatiques montés, sur les réseaux sociaux, par des jeunes qui se prétendent engagés dans le djihad alors qu’ils n’ont, en réalité, pas quitté le territoire français.

Parmi toutes les zones de départ, la Syrie apparaît comme la priorité des services de renseignement européens.

Le 8 mai dernier, les représentants de neuf États européens se sont réunis à Bruxelles pour conduire ensemble «la lutte contre une pensée radicale qui, aujourd’hui, sème la mort en Syrie et qui pourrait, en retour, exporter la violence sur nos territoires si elle n’est pas éradiquée», a expliqué le ministre de l’Intérieur français, Bernard Cazeneuve, en arrivant dans la capitale belge.

Mobilisation générale contre les «euro-djihadistes»

Si le ministère de l’Intérieur français estime à au moins 285 le nombre de djihadistes français en Syrie (dont moins de 20 mineurs), le phénomène touche la plupart des pays européens, parmi lesquels figurent, au premier rang, l’Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni.

Les premières mesures du plan français — par exemple, la mise en place d’un numéro de téléphone permettant aux familles de signaler d’éventuelles dérives — a permis d’identifier 24 candidats au djihad en 10 jours.

C’est également grâce au renseignement humain, issu des proches, que la Gendarmerie royale du Canada a pu déjouer le projet d’attentat contre VIA Rail à Toronto, en 2013. Ce type de source demeure irremplaçable, mais est facilement négligé lorsqu’on se concentre uniquement sur le renseignement technique.

Échaudée par les ratés de l’affaire Merah, la France appelle à une coopération accrue entre les services de police et de renseignement européens, notamment du côté frontalier.

La réunion du 8 mai a, pour la première fois, impliqué des représentants des États-Unis, de la Turquie, du Maroc, de la Jordanie et de la Tunisie. Mais dans ce domaine, «allié» ne signifie pas «ami», et chaque partenaire cherche toujours à en savoir le plus en en disant le moins.

La Turquie, pays clé (pour des raisons géographiques), est critiquée en raison de la faiblesse du contrôle de ses frontières. Ankara, de son côté, n’a pas manqué de rappeler la faible qualité des informations qu’elle reçoit — notamment de la France — en ce qui a trait au profil des suspects.

Itinéraires des candidats au djihad

Qui sont ces candidats au djihad ? Que cherchent-ils ? Aucune recherche n’est en mesure de déterminer avec précision quels sont les facteurs qui les font basculer dans la violence.

Il s’agit, en réalité, d’un engrenage complexe. Un environnement familial et amical encourageant tacitement la violence ; la rencontre de figures charismatiques qui fournissent des outils idéologiques manichéens (dans Internet, par exemple) ; une accoutumance progressive à la violence (criminelle, notamment) ; souvent, certains traits psychologiques, comme le narcissisme.

Mais il existe bien plus que 285 individus qui peuvent être séduits par la lutte contre Bachar al-Assad, vu comme un dictateur corrompu et un mauvais musulman. Comment détecter, alors, ceux qui passeront à l’acte ?

Les divers plans antidjihad font des jeunes mineurs leur principal cible. Dans le cas de la Syrie, familles et ONG s’inquiètent de la couverture «humanitaire» dissimulant le recrutement.

Au Royaume-Uni, les associations communautaires et les regroupements de quartier ont organisé la riposte. Sous le slogan «Do it, but do it right», une structure dédiée à la lutte contre la prévention et la radicalisation organise même le départ de jeunes Britanniques en Syrie pour y faire de l’humanitaire au sein d’ONG syriennes qui prennent le relais sur place.

D’autres commentateurs insistent sur l’instrumentalisation des mineurs, qui déchantent rapidement après avoir rejoint les combats.

Le soutien aux familles dépassées par le phénomène apparaît donc crucial pour de nombreuses associations. Les gouvernements, quant à eux, ne manquent pas de souligner les risques liés au retour de ces jeunes dans leur pays d’origine.

Au delà des trajectoires personnelles toujours spécifiques — qui différent selon les zones d’engagement visées (Syrie, Sahel, Irak, Pakistan) —, ces jeunes partagent des traits communs qui génèrent des questions quant au fonctionnement des sociétés européennes et nord-américaines. Enfants de banlieues paupérisées et de quartiers populaires, surtout de région parisienne, ils sont pour la plupart entrés tôt dans la petite délinquance (vols, agressions, trafics) pour, parfois, connaître la prison.

Leur rapport à la religion est le plus frappant : ils sont issus, aux deux tiers, de milieux athées, et de seulement 20 % de familles musulmanes (dont 7 % pratiquantes) — soit autant que de familles bouddhistes et de familles juives !

Ces données mettent à mal un certain nombre de mythes sur la nature belliqueuse de l’Islam — des mythes véhiculés par plusieurs partis politiques et intellectuels européens. Des athées au cœur du «choc des civilisations» : qui l’eût cru ?

Mais ces résultats n’étonnent que ceux qui partagent une «propension naturelle à “théologiser” plus que nécessaire l’origine des tensions politiques au Proche-Orient et dans le monde. La désignation de l’autre par sa seule appartenance «islamique» conduit ici à surdéterminer, très unilatéralement, la variable religieuse supposée expliquer l’origine des résistances qui se développent dans le monde.»

Autre mythe détruit : la moitié des individus s’engageant dans le djihad ont d’abord rencontré physiquement des contacts avant de poursuivre leur «formation» doctrinale dans Internet (un tiers fait l’inverse). Globalement, dans huit cas sur dix, une combinaison d’interlocuteurs physiques et virtuels conduit à l’engagement, contrairement au mythe de l’autoradicalisation solitaire sur le Web.

(La deuxième partie de ce billet sera publiée mercredi.)

Clara Egger, chercheure en résidence, Observatoire sur les missions de paix et opérations humanitaires
Pierre-Alain Clément, directeur adjoint, Observatoire de géopolitique
Chaire @RDandurand @UQAM

* * *

À propos de la Chaire Raoul-Dandurand

Créée en 1996 et située à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques compte plus de 30 chercheurs issus de pays et de disciplines divers et comprend quatre observatoires (États-Unis, Géopolitique, Missions de paix et opérations humanitaires et Moyen-Orient et Afrique du Nord). On peut la suivre sur Twitter : @RDandurand.

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Moratoire sur les travailleurs étrangers Jason Kenney répond à Québec

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OTTAWA – Les restaurateurs québécois n’ont qu’à embaucher les jeunes et les nouveaux arrivants au chômage, a rétorqué lundi le ministre fédéral de l’Emploi, Jason Kenney, qui réagissait ainsi à une demande du Québec qui veut être exempté du moratoire sur l’embauche de travailleurs étrangers temporaires dans le secteur de la restauration.

À l’approche de l’été et de la saison touristique, Québec veut être en mesure d’embaucher des travailleurs d’ailleurs.

Mais le moratoire décrété par Ottawa dans le secteur alimentaire — après plusieurs cas d’abus qui ont défrayé les manchettes — empêche les employeurs québécois de retenir les services de ces travailleurs.

Ils ne veulent pas être pénalisés pour des abus commis dans d’autres provinces, en Ontario et en Colombie-Britannique notamment, où des employeurs ont mis à la porte des citoyens canadiens pour recruter des étrangers sur une base temporaire.

Le député Louis Plamondon, du Bloc québécois, a repris à la Chambre des communes, lundi, une demande du gouvernement du Québec formulée en fin de semaine.

«Les ministres du Travail et de l’Immigration vont-ils faire leurs devoirs? D’abord, vont-ils constater que le Québec a déjà mis en place un contrôle serré des demandes de travailleurs étrangers? Deuxièmement, vont-ils soustraire le Québec du moratoire?», a-t-il demandé.

Jason Kenney soutient que le moratoire a été imposé pour protéger les Canadiens qui cherchent du boulot.

Il indique que l’enquête de son ministère sur la situation va être complétée d’ici quelques semaines et que la réforme pourra alors être finalisée.

Et en guise de réponse, le ministre a mis sous le nez de Québec son taux de chômage actuel.

«Je dois souligner qu’il y a un taux de chômage parmi les jeunes, au Québec, de 14 pour cent. Parmi les nouveaux immigrants, il est de plus de 20 pour cent au Québec. Il me semble que les employeurs peuvent trouver les travailleurs parmi les jeunes chômeurs québécois et les nouveaux Québécois», a-t-il fait remarquer.

«Il faut tout d’abord engager ces personnes», a fermement souligné le ministre.

En Chambre, M. Kenney a de plus dû se défendre contre les attaques de l’opposition qui se plaint que les Guichets emplois en ligne du gouvernement fédéral sont complètement perturbés et que des annonces d’emplois y demeurent pendant des mois après que les postes eurent été comblés. Cette banque d’emplois est une composante essentielle du Programme des travailleurs étrangers temporaires.

Les employeurs doivent afficher des annonces de recrutement sur le site Internet pendant quatre semaines avant de pouvoir engager des travailleurs venus d’ailleurs.

Le ministre de l’Emploi a promis d’améliorer très bientôt la banque d’emplois afin de mieux lier les chômeurs et les employeurs.

Une rencontre «constructive»

En parallèle aux échanges à la Chambre des communes, la ministre québécoise de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Kathleen Weil a rencontré le ministre de Citoyenneté et Immigration Canada, Chris Alexander, lundi.

Mme Weil a qualifié la rencontre de constructive, affirmant que M. Alexander «s’est montré sensible» aux préoccupations du gouvernement du Québec.

La ministre a rappelé que «le programme est géré rigoureusement au Québec et qu’aucun cas d’abu n’a été signalé jusqu’à présent». Selon elle, le secteur québécois de la restauration ne doit pas subi les conséquences des abus signalés dans d’autres provinces.

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Le doute plane sur le dépeçage de la deuxième carcasse de baleine

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WOODY POINT, T.-N.-L. – Le travail se poursuivait, lundi, pour dépecer une baleine bleue échouée près de Woody Point, à Terre-Neuve-et-Labrador, lundi, mais le doute planait quant à savoir si la même équipe s’affairerait auprès d’une deuxième carcasse dans la municipalité de Rocky Harbour, près de là.

Mark Engstrom, du Musée royal de l’Ontario, a indiqué qu’il devrait savoir ce mardi si son équipe est en mesure de dépecer cette deuxième baleine bleue. Les deux baleines sont au nombre des neuf cétacés écrasés ou noyés dans la glace épaisse plus tôt ce printemps.

L’équipe du musée torontois effectue le marquage de chaque os du mammifère et prend des échantillons qui seront envoyés par camion en Ontario en vue d’être analysés.

Des responsables locaux avaient lancé un appel à l’aide pour disposer de ces immenses carcasses, après que le gouvernement fédéral eut signifié qu’il n’en avait pas la responsabilité.

M. Engstrom souhaitait d’abord pouvoir dépecer les deux baleines, mais a indiqué que le travail était colossal et nécessitait des coûts plus importants que prévu.

Il a dit s’attendre à ce que l’équipe termine le travail sur la première baleine ce mardi, soit cinq jours après le début des opérations.

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David Heurtel laisse planer le suspense concernant le dossier des hydrocarbures

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QUÉBEC – Le ministre de l’Environnement, David Heurtel, laisse planer le suspense concernant les positions gouvernementales dans le dossier des hydrocarbures.

M. Heurtel a déclaré lundi, dans une entrevue téléphonique, que le gouvernement libéral prépare actuellement sa stratégie concernant toutes ces questions.

«Présentement, l’ensemble de la filière des hydrocarbures est à l’étude, dans les prochaines semaines on va préciser nos intentions comme gouvernement, a dit M. Heurtel. À date, ce qui nous guide, c’est de favoriser une approche globale et intégrée.»

M. Heurtel n’a pas voulu préciser en quoi l’approche des libéraux différera de celle des péquistes.

«Je ne peux pas vous dire si ça va être nouveau ou pas, ce n’est pas encore déterminé», a-t-il dit.

Alors que des appels se font entendre afin qu’un projet d’oléoduc de la société TransCanada soit soumis à une évaluation environnementale, M. Heurtel a indiqué qu’aucune décision n’a encore été prise à cet égard.

M. Heurtel a dirigé vers son collègue aux Ressources naturelles, Pierre Arcand, les questions concernant les permis d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste, qui sont frappés d’un quasi-moratoire jusqu’en juin prochain.

«Pour le moment, ce que je peux vous dire, c’est qu’on est à l’étude de ce dossier-là», a-t-il dit.

Par ailleurs, le ministre a affirmé que la question d’Anticosti, où le précédent gouvernement péquiste a investi dans des projets d’exploration, était parmi les sujets visés par l’approche gouvernementale à venir.

«Il y a plusieurs différents dossiers, que ce soit Anticosti, le golfe, que ce soit les gaz de schiste. Ce qu’on veut préconiser c’est une approche globale plutôt que d’y aller cas par cas», a-t-il dit.

En campagne électorale, le premier ministre Philippe Couillard avait exprimé le souhait de soumettre à une évaluation environnementale un projet d’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti.

La société Pétrolia, impliquée dans l’exploration sur Anticosti, a indiqué la semaine dernière qu’elle maintient l’objectif d’entamer ses travaux d’exploration du gisement de pétrole de schiste sur l’île d’ici 24 mois.

Le président et chef de la direction par intérim de l’entreprise, Myron Tétreault, a préféré ne pas commenter la situation, faisant valoir l’arrivée récente des libéraux au pouvoir.

«Les nouveaux ministres viennent juste d’être nommés et il faut leur donner le respect et le temps nécessaire pour se familiariser avec le dossier avant de commenter plus», a-t-il dit.

M. Couillard a aussi exprimé un intérêt pour une transition du pétrole vers le gaz naturel, sans se prononcer spécifiquement sur le gaz de schiste, un secteur actuellement sous la loupe du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE).

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Pétrole à Anticosti une coalition veut un large débat public avant tout forage

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MONTRÉAL – Une importante coalition de centrales syndicales et de groupes environnementaux demande au premier ministre Philippe Couillard de respecter son engagement de tenir une évaluation environnementale stratégique avant d’amorcer des forages gaziers et pétroliers, notamment sur l’île d’Anticosti.

Dans une sortie commune, lundi, les organismes environnementaux et les centrales rappellent que le Parti libéral avait dénoncé la décision du gouvernement Marois d’investir 115 millions $ pour le rachat partiel des permis d’exploration des compagnies Pétrolia, Corridor Ressources et Junex sur l’île d’Anticosti.

«C’est une promesse qui a été faite dans le cadre de la campagne électorale, a rappelé le trésorier de la CSN, Pierre Patry. M. Couillard est maintenant premier ministre, donc nous voulons nous assurer qu’il respectera sa promesse et qu’il y aura effectivement évaluation environnementale stratégique.»

Et cette décision est plus que pressante, souligne le président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), André Bélisle.

«Il faut passer de la parole aux actes maintenant. Il est prévu que les compagnies pourraient commencer les travaux au mois de juin. Le mois de juin, c’est dans très peu de temps», a laissé tomber l’environnementaliste.

Plus encore, les organisations estiment qu’une telle évaluation devrait être suivie d’un large débat public et accompagnée d’un plan pour réduire la dépendance du Québec au pétrole.

«Anticosti, c’est un point central mais il ne faut pas oublier qu’il y a deux pipelines qui apparaissent dans le décor aussi, a noté André Bélisle. Il y a nos engagements de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et nous avons pris l’engagement de réduire notre consommation de pétrole. C’est bien beau tous ces voeux pieux mais comment on fait ça?»

M. Bélisle croit que le Québec ne peut plus échapper à ces dures réalités et aux questions qu’elles soulèvent.

«Nous sommes à la croisée des chemins. Il faut se poser les bonnes questions avant d’agir. Donc, on arrête la machine à Anticosti. On met en place immédiatement un débat pour savoir comment on va articuler tout ça de façon cohérente par rapport à l’environnement, à l’économie et à l’acceptabilité sociale», a-t-il dit.

Et ce débat n’appartient ni à la classe politique ni au milieu des affaires, affirme Pierre Patry.

«Il faut un débat public parce qu’il appartient au peuple du Québec de trancher sur cette question: est-ce qu’il doit y avoir exploitation ou non du pétrole?» a-t-il demandé.

La coalition fait valoir que le moment est propice puisque les libéraux ont fait part de leur intention de réduire les dépenses et de réviser l’ensemble des programmes de subventions aux entreprises. L’occasion est donc belle de revoir l’investissement de 115 millions $ de fonds publics sur Anticosti et, tant qu’à faire, l’ensemble des subventions à l’exploration dont bénéficieraient ces entreprises.

La coalition ajoute que les impacts potentiels sur les milieux naturels et au niveau global d’une exploitation pétrolière seraient majeurs et justifient amplement une évaluation et un examen en profondeur.

Tous ses membres ne sont pas unanimes sur les conclusions qui viendront d’un tel exercice.

Ainsi, les organismes environnementaux sont farouchement opposés à l’exploitation pétrolière même si la population québécoise en venait à se dire prête à payer le prix pour profiter d’une ressource qui se trouve sur son territoire, alors que les syndicats ont une approche un peu plus nuancée.

«Si le débat public en vient à la conclusion qu’il faille aller de l’avant, on ira de l’avant, a indiqué Pierre Patry. Mais encore faut-il que le débat soit bien éclairé.»

La coalition rappelle malgré tout que même si le Québec a atteint ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) de six pour cent sous les niveaux de 1990 en 2012, de nombreuses études avertissent que l’humanité dans son ensemble doit en faire davantage en matière de lutte aux changements climatiques.

La Coalition regroupe les centrales syndicales FTQ, CSN, CSQ et CSD et, du côté des environnementalistes, Équiterre, Greenpeace, l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, la Fondation David Suzuki et Nature Québec.

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a pour sa part tenu à réagir à la sortie de la coalition en réitérant son appui à l’exploitation des hydrocarbures québécois.

«L’état des finances publiques requiert que nous explorions toute avenue potentielle de revenus et créatrice d’emplois», a déclaré par voie de communiqué la présidente-directrice générale de la FCCQ, Françoise Bertrand.

«Dans ce contexte nous comprenons mal la position des syndicats qui d’une main réclament des augmentations de 14.5 pour cent et de l’autre s’opposent à une exploration et une éventuelle exploitation responsable de la filière des hydrocarbures», a-t-elle ajouté.

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Un bus près de chez moi

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Illustration : Katy Lemay

Certains clients refusent obstinément de monter dans la voiture de Patrick Drouin. Non pas parce qu’ils craignent la conduite de ce courtier immobilier associé de Re/Max Ambiance, mais bien parce qu’ils tiennent mordicus à faire la tournée des propriétés qui les intéressent… en autobus !

« J’ai eu un couple d’acheteurs qui refusaient tous mes lifts. Leur priorité était d’être près des transports en commun, alors le meilleur moyen pour eux de valider leur choix était de les essayer », dit le courtier montréalais.

C’est souvent le cas pour les acheteurs qui souhaitent s’installer en ville, déclare-t-il. Pour justifier le prix d’achat de la résidence, souvent plus élevé qu’en banlieue, ils souhaitent être près d’un métro ou d’un arrêt d’autobus.

« Sinon, il faudra souvent deux voitures, et on perd un des avantages d’être en ville plutôt qu’en banlieue », ajoute Patrick Drouin.

Pour lui, il ne fait aucun doute que la valeur des maisons situées en périphérie d’une station de métro, d’une gare de train ou d’un arrêt d’autobus est plus élevée, du simple fait que les gens sont prêts à payer plus cher pour cet avantage.

À tel point que dans certaines villes, comme Toronto, Montréal, Hamilton et Vancouver, les élus songent depuis quelques années à récupérer cette plus-value foncière pour financer des services de transport public. Hongkong l’a fait avec succès, mais il faut préciser que la densité de population y est importante et que l’État est propriétaire des terrains. « Dans certains endroits, ces plus-values entraînent des hausses importantes des évaluations foncières, donc une augmentation des recettes fiscales », dit Jean Dubé, professeur de développement économique territorial à l’Université du Québec à Rimouski.

Le chercheur a examiné plus de 24 000 transactions immobilières concernant, de 1992 à 2009, des résidences situées à proximité des lignes de trains de banlieue Montréal–Saint-Hilaire, sur la Rive-Sud, et Montréal–Saint-Jérôme, sur la Rive-Nord.

Sur la Rive-Sud, l’étude mon­tre que la valeur supplémen­taire de ces propriétés est telle qu’elle permettrait de renta­bi­liser la partie des coûts d’exploitation du service de train qui revient aux municipalités. La plus-value foncière atteint un milliard de dollars, ce qui équivaut à des revenus fonciers annuels de 10 millions de dollars pour les municipalités concernées, alors qu’elles déboursent 7,5 millions de dollars pour faire circuler le train sur leur territoire.

Sur la Rive-Nord, les résultats ne sont pas aussi concluants. « Au nord de l’île de Montréal, la concurrence avec l’automobile est plus féroce. L’autoroute 15 suit le même trajet que la ligne de train, et ce n’est pas aussi évident que ce dernier soit plus rapide pour se rendre sur l’île », dit Jean Dubé.

« Il y a bel et bien un effet positif sur la valeur des propriétés, mais cela dépend du type de transport, de l’importance de la ligne et de la ville en question. On ne peut pas généraliser à l’ensemble du Québec et de la planète », ajoute-t-il. Selon lui, les valeurs foncières sont plus élevées dans les grandes villes et près des trajets qui mènent vers les centres-villes. De même, un métro, un tramway ou un train ont plus d’incidence sur la valeur des maisons qu’une ligne d’autobus.

Voilà pourquoi l’urbaniste Paul Lewis, vice-doyen à la recherche à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, ne miserait pas sa chemise sur cet outil de financement.

En général, le lien entre la valeur foncière et le transport collectif est trop volatil, selon lui. Et la distance a aussi son importance. « C’est comme une école, illustre-t-il. On aime tous qu’elle soit proche, mais on ne veut pas nécessairement l’avoir dans notre cour. »

Bref, trop, c’est comme pas assez ! Il suffit d’observer ce qui s’est passé à Montréal depuis 50 ans, ajoute l’urbaniste. « Est-ce que les promoteurs immobiliers se sont rués près du métro pour construire ? Non. Autour des stations, c’est parfois un no man’s land. »

Ce phénomène, dit-il, est propre aux villes où les lignes d’autobus convergent vers les stations de métro. À l’inverse, dans des villes comme Paris, où les réseaux d’autobus et de métro fonctionnent en parallèle, l’environnement des stations est beaucoup plus attrayant, donc plus susceptible d’attirer des résidants et des commerces.

« La logique veut que la valeur foncière augmente avec l’affluence, mais qui veut vivre dans un environnement rempli d’autobus stationnés et de gaz d’échappement ? » dit Paul Lewis.

Jean Dubé reconnaît qu’il ne suffit pas d’ajouter une ligne d’autobus ou de planter une station de métro pour attirer les promoteurs et faire grimper la valeur foncière.

Il a d’ailleurs pu vérifier ce phénomène à Québec, où il a observé l’incidence des métrobus sur la valeur des résidences avoisinantes. Ses conclusions ? Les maisons sont plus chères, mais à condition d’être situées à une distance de 50 à 300 m de la ligne. En deçà ou au-dessus de cette fourchette, l’effet est nul.

« C’est aussi une question de valorisation du transport en commun, ajoute le chercheur. Certaines villes américaines, par exemple, sont tellement conçues en fonction de l’automobile que le transport en commun n’a aucune influence de près ou de loin sur la valeur des résidences. »

Ce n’est pas le cas dans d’autres villes, toutefois. À San Francisco, par exemple, le prix des maisons diminue de 53 dollars pour chaque mètre qui les éloigne d’une ligne de transport collectif !

« Dans les faits, on constate que l’ajout de transport collectif ne fait souvent qu’amplifier des habitudes déjà existantes, dit Paul Lewis. Quand on installe des stations de métro dans des endroits moins intéressants à la base, on ne peut pas s’attendre à ce que le prix des résidences autour grimpe en flèche comme par magie. »

À Longueuil, les maisons situées dans les premiers 500 m autour de la station de métro ont une valeur foncière deux fois plus élevée que la moyenne de celles qui sont dans le périmètre, selon une étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain réalisée en collaboration avec Secor.

À Laval ? Pour le savoir, il faudra attendre les résultats d’une autre étude sur laquelle planche en ce moment Jean Dubé. N’empêche que Patrick Drouin, lui, constate que le métro de Laval a permis de développer… l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, à Mont­réal ! « Pour le même prix, les gens préfèrent souvent rester sur l’île. En faisant augmenter le prix des maisons, le métro a enlevé à Laval son avantage de banlieue. »

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Immobilier 2014 le retour des bonnes affaires

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Les propriétés de l’arrondissement de Verdun, à Montréal, comptent désormais parmi les plus chères au Québec. – Photo : Sophie Bertrand / Immophoto

Son dernier-né de trois mois sur les genoux, Anne-Marie Malo, 36 ans, décrit la maison de ses rêves : individuelle, trois chambres, deux salles de bains et un garage pour la motocyclette d’Eric Plouffe, son conjoint de 39 ans. Près des commerces et du transport en commun, la résidence aura aussi une cour assez grande pour que les enfants — l’aînée a 6 ans — puissent gambader à leur aise.

Une utopie ? Ce n’est pas ce que la petite famille croyait en débarquant à Montréal, la veille de Noël, après un séjour d’une dizaine d’années aux États-Unis d’abord, puis à Paris et à Dublin. Pour se rapprocher de son rêve, elle a choisi de s’établir dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, dans le nord de l’île de Montréal, parce que « c’est comme la banlieue en ville », dit Anne-Marie.

Le couple dispose d’un budget enviable. Pourtant, il peine à trouver chaussure à son pied. Trop petit, trop cher, trop loin, trop vieux, désuet… Après une dizaine de visites en un peu plus d’un mois, Anne-Marie montre des signes de découragement. Tellement qu’elle a distribué une centaine de lettres aux propriétaires de maisons qui ne sont pas à vendre pour leur montrer son intérêt !

Anne-Marie et Eric sont aux prises avec un phénomène qui se fera sentir de plus en plus dans le marché de l’immobilier : le vieillissement de la population. Pour la première fois, en 2013, les personnes âgées de 55 ans et plus étaient plus nombreuses que celles de 15 à 24 ans. Résultat ? Il y a de moins en moins de premiers acheteurs et de plus en plus de vendeurs.

Ahuntsic-Cartierville, peuplé de nombreux baby-boomers, illustre bien ce phénomène. Les vendeurs y sont de deux types : nouveaux retraités qui fuient à la campagne et aînés qui emménagent dans une résidence pour personnes âgées.

Ils mettent sur le marché des maisons d’hier au prix d’aujourd’hui ! « Le prix demandé est souvent trop élevé quand on considère les rénovations à faire, constate la jeune maman. Il faut parfois refaire l’électricité et changer la cuisine au complet. » Sans compter les tapis qu’il faut souvent arracher. « Nous ne voulons pas nous retrouver, une fois les travaux achevés, avec une maison hypermoderne qui serait surévaluée par rapport aux autres dans quelques années. »

Ils ont raison d’être prudents dans ce contexte. Dans son livre L’immobilier en 2025 : Investir autrement, l’investisseur et spécialiste de l’immobilier Martin Provencher déconseille d’ailleurs l’achat d’un bungalow, « cet entredeux ni urbain ni branché et parfois un peu démodé », dont le prix risque de dégringoler à mesure que les propriétaires vieillissants s’en départiront.

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Le marché de l’immobilier dans lequel Anne-Marie et Eric se trouvent est bien différent de ce qu’il était quand ils ont quitté le Québec. Après 13 ans de frénésie, il a atteint son point d’équilibre pour la première fois l’année dernière. Dans le segment de la maison individuelle (« unifamiliale »), le prix médian (225 000 dollars) n’a augmenté que de 3 % en 2013, soit la plus faible hausse depuis 2000.

Davantage de maisons à vendre et des délais de vente plus longs ont contribué à faire tomber la fièvre : l’an dernier, plus du tiers des vendeurs ont dû baisser le prix demandé pour réussir à vendre, selon la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ).

« Les vendeurs ne sont plus avantagés comme avant, constate Paul Cardinal, directeur de l’analyse du marché à la FCIQ. Mais étant donné qu’ils doivent racheter eux aussi, en ce moment, la conjoncture est bonne à la fois pour les vendeurs et les acheteurs. »

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Photo : iStockphoto

Du côté de la copropriété, c’est le temps de négocier ! Le marché a basculé en faveur des acheteurs. Selon une analyse économique de Desjardins, il y a surplus de condos dans les six plus grandes villes du Québec.

À Québec, Saguenay, Sherbrooke et Trois-Rivières, il y a 17 vendeurs pour un acheteur. À Montréal et Gatineau, le marché est plus serré (environ 12 vendeurs pour un acheteur). Entre 8 et 10, le marché est considéré comme équilibré. Au-delà de 10, les acheteurs ont l’avantage dans la négociation finale.

Sur l’île de Montréal, le prix médian des condos a fléchi de 1 % en 2013, constate la FCIQ, et le nombre de transactions a diminué de 10 % à la grandeur de la province.

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Voilà qui n’effraie pas outre mesure Jacques Vincent, coprésident du Goupe Prével, un promoteur immobilier en activité depuis plus de 35 ans qui a réalisé plusieurs projets dans le centre-ville de Montréal. Son dernier-né : les Bassins du Havre, un complexe de 1 600 condos situé au bord du canal de Lachine. Malgré un départ en flèche (91 % des appartements de la phase 1 sont vendus), les condos qui restent trouvent plus difficilement preneur.

En cet après-midi froid de janvier, le bureau des ventes est vide. Difficile de croire que, il y a trois ans, la police était venue prêter main-forte à ce promoteur pour contenir la foule d’acheteurs intéressés par son projet Le Seville, 477 condos près de l’ancien Forum de Montréal. « Ce n’est plus ce que c’était ! » reconnaît Jacques Vincent en éclatant d’un rire franc.

Maquette à l’appui, il explique d’ailleurs que la troisième phase des Bassins du Havre, dont la livraison est prévue pour le printemps 2016, comptera moins de condos que les deux premières phases — mais ils seront plus grands et plus chers —, afin d’atteindre plus rapidement le rapport de 60 % de logements vendus qu’exigent les banques pour aller de l’avant.

« C’est clair qu’il y a un ralentissement, mais ce sont surtout les dernières années qui n’étaient pas normales ! En 2013, nous avons livré un record de 680 appartements. Je n’avais jamais vu ça dans ma carrière », dit le promoteur.

Résultat : la main-d’œuvre était plus rare et les coûts de construction plus élevés. Un peu de stabilité ne fera pas de mal, assure Jacques Vincent. Au plus fort de la fièvre immobilière, le Groupe Prével vendait deux condos par jour. Aujourd’hui, il en vend plutôt deux par semaine.

Dans l’arrondissement du Sud-Ouest, à Montréal, le nombre de ventes de condos a chuté de 21 % en 2013. Pourtant, les projets et complexes s’y multiplient. Au point que beaucoup de gens se demandent quelle mouche a bien pu piquer les promoteurs ! « Il y a beaucoup de projets, mais plusieurs ne sont pas encore en chantier, corrige Jacques Vincent. Certains promoteurs vont devoir reporter la construction ou abandonner », dit-il.

Ce ralentissement généralisé fait que l’éclatement de la bulle tant redouté n’a pas eu lieu. « Ce fut un atterrissage en douceur », dit Paul Cardinal, de la FCIQ. Le resserrement des règles hypothécaires imposé par le ministre Jim Flaherty, qui a raccourci à 25 ans la période d’amortissement maximale d’un prêt assurable par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), a porté ses fruits.

« Les premiers acheteurs n’ont pas acheté, leurs vendeurs potentiels n’ont pas vendu et ne se sont donc pas racheté de propriétés. L’effet s’est fait sentir sur toute la chaîne », explique le courtier immobilier Patrick Drouin, associé de Re/Max Ambiance.

Selon l’économiste en chef de la Banque Laurentienne, Carlos Leitao, le marché a touché son plus bas niveau en 2013, et 2014 annoncerait une reprise modeste. La FCIQ prévoit une augmentation du prix médian des maisons individuelles de 1 % en 2014.

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Un risque continue de planer sur le marché, cependant : le haut niveau d’endettement des ménages, qui atteint maintenant au Canada plus de 160 %.

Selon la société américaine Demographia, au Canada, le ratio de la dette hypothécaire des ménages a atteint 3,9 en 2013. En d’autres termes, une maison coûte 3,9 fois le revenu annuel de ses propriétaires.

Ce ratio grimpe à 4,5 dans les grands centres. À Toronto, il atteint 6,2 ; à Montréal, il est de 4,7. La palme revient à Vancouver, où le prix d’une maison équivaut à 10 ans de salaire ! Voilà qui fait dire à certains experts que la menace d’un krach immobilier n’est pas tout à fait écartée, du moins au Canada.

« La croissance du crédit hypothécaire est encore plus rapide que celle de l’économie, dit Carlos Leitao. Tant que les taux d’intérêt sont bas, ça va, mais s’ils augmentent, ça deviendra problématique. »

Ce qui pourrait sauver la mise : une augmentation des exportations canadiennes. Car qui dit exportations dit plus d’emplois, plus d’argent, plus de demande et plus de résistance à une éventuelle hausse des taux d’intérêt.

Or, selon l’économiste, leur faiblesse est préoccupante. « Particulièrement au Québec et en Ontario, les exportations ne progressent pas comme elles le devraient, compte tenu de la reprise aux États-Unis », dit-il.

Mais les volumes d’exportations du Québec sont bien loin des soucis quotidiens d’Anne-Marie Malo et Eric Plouffe. Ces deux parents ont plutôt bien hâte de quitter le logement qu’ils louent en attendant d’acheter, afin de faire leur nid pour de bon au Québec. La bonne nouvelle pour eux ? Les économistes ne prévoient pas de hausse des taux d’intérêt avant 2015 et les taux actuels sont même plus bas qu’ils ne l’étaient il y a cinq ans. Bon temps, donc, pour renouveler ou contracter un emprunt hypothécaire. Reste à trouver la maison de leurs rêves.

* * *

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Photo : Jean-François Leblanc / Agence Stock

EMBELLIE AU NORD !

Longtemps inabordables, les Laurentides affichent maintenant des prix fort compétitifs. Et le nouveau pont de l’autoroute 25 donne une coup de pouce au développement dans Lanaudière.

Devenu hors de portée au plus fort de la fièvre immobilière, le petit coin de paradis à la campagne redevient peu à peu accessible, mais les bords de l’eau sont encore rares !

« Le marché le plus favorable aux acheteurs et où il y a le plus de choix en ce moment est du côté des Laurentides », note Paul Cardinal, directeur de l’analyse du marché à la Fédération des chambres immobilières du Québec.

En 2013, le prix médian des propriétés dans cette région a diminué. Même dans les secteurs très convoités de Mont-Tremblant (– 7 %), Sainte-Adèle (– 2 %) et Saint-Sauveur (– 6 %), les maisons sont maintenant plus abordables.

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La région de Lanaudière, qui se développe elle aussi, notamment grâce à l’ouverture du pont de l’autoroute 25, présente de belles aubaines et occasions d’investissement. On peut y trouver des résidences au bord de l’eau à des prix variant de 125 000 à 500 000 dollars, selon le dernier rapport sur les propriétés récréatives du courtier immobilier Royal LePage.

« On voit un bon nombre d’acheteurs qui, à quelques années de la retraite, cherchent une propriété avec l’objectif d’y habiter à longueur d’année à court terme », dit Martin Provencher, conférencier, auteur et promoteur immobilier.

Martin Provencher investit dans ce marché depuis 2007. Il a acheté des terrains en bordure de l’eau dans le nord de Lanaudière pour y construire des chalets de luxe.

Selon lui, la valeur des résidences en bordure des plans d’eau continuera d’augmenter en raison de la rareté des terrains. « On ne peut pas créer des lacs et des rivières, et les réglementations prennent de plus en plus en considération la protection des cours d’eau. Il faut donc des terrains de plus en plus grands, afin de protéger les bandes riveraines », dit-il.

D’ailleurs, il suggère aux acheteurs de se renseigner sur les règles en vigueur dans la zone convoitée et même de vérifier les origines du plan d’eau ! Certains promoteurs peu scrupuleux peuvent, en effet, profiter du moindre « trou » d’eau pour y construire des chalets.

« Parfois, ils profitent des digues construites par les castors pour ajouter des terrains supplémentaires autour d’un faux lac. Si, un beau matin, un voisin décide de se débarrasser des castors, il n’y a plus de lac ! »

Ainsi, pour ne pas vous retrouver à savourer votre café du matin au bord d’un marais, Martin Provencher conseille de vous assurer auprès de la municipalité que le plan d’eau est enregistré et qu’il y a bien un numéro de cadastre et de lot associé au terrain.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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