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Notre passage de la nouvelle année pour un nouveau pays

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Nicargua Nous voilà arrivés dans un nouveau pays, quel bonheur de découvrir une nouvelle culture. Mais d’abor
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Le courant sera rétabli presque partout dans l’est du Canada pour le Nouvel An

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TORONTO – La tâche a été longue, froide et parfois périlleuse, mais les pannes d’électricité dans l’est du Canada sont presque toutes terminées.

Environ 2300 clients demeuraient toutefois sans courant mardi après-midi. Environ 1300 d’entre eux sont en Ontario — dont près de 800 à Toronto —, 250 au Québec et environ 800 au Nouveau-Brunswick.

C’est bien peu en comparaison des 600 000 qui se sont retrouvés dans le noir il y a une semaine et demie, au pire de la tempête de verglas qui a frappé le sud de l’Ontario et du Québec et les Maritimes.

Le porte-parole d’Énergie NB , Brent Staeben, a affirmé mardi que seuls 200 clients de la compagnie du Nouveau-Brunswick ne retrouveront pas le courant à temps pour célébrer le Nouvel An.

Par ailleurs, le ministère du travail de l’Ontario a commencé, mardi à Toronto, à remettre des cartes cadeaux offertes par des épiceries à ceux qui ont dû jeter de la nourriture en raison des pannes.

La première ministre Kathleen Wynne affirme que ces cartes sont destinées à ceux qui n’ont pas les moyens de remplacer la nourriture gaspillée. La province s’est engagée à remettre un montant équivalent à ces dons, jusqu’à concurrence de 100 000 $.

Mais certains points de chute n’avaient déjà plus de cartes mardi matin.

Le maire adjoint de Toronto, Norm Kelly, qui s’est rendu dans un de ces bureaux pour voir comment les choses se passaient, a affirmé comprendre la frustration des citoyens qui avaient fait la file pour rien.

«La première conclusion que l’on peut tirer, c’est que la demande était beaucoup plus élevée que ce que la province anticipait, a-t-il déclaré. Si j’étais l’un d’eux, je serais certainement agacé, je ne les blâme pas.»

Une des solutions serait de tenter d’amasser davantage d’argent en dons des citoyens pour que la province remette l’équivalent.

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Blog de TDM1 - Mysore

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Transport Québec prévient que les routes 117 175 et 169 sont glacées

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MONTRÉAL – Les personnes qui empruntent les routes pour le jour de l’An peuvent profiter d’un peu de répit après la neige et le verglas.

Si la visibilité est bonne sur l’ensemble du réseau routier québécois, Transport Québec émet quelques bémols pour les régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Ainsi, la route 117, qui traverse la réserve faunique de La Vérendrye comporte plusieurs tronçons glacés. Plusieurs secteurs de l’Abitibi forcent également les voyageurs à adapter leur conduite aux conditions de la chaussée.

Au Saguenay, la route 175, qui parcourt la réserve faunique des Laurentides, est glacée et menace la sécurité des voyageurs. La route 169, qui mène au Lac-Saint-Jean, est un autre secteur où la prudence est de mise.

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L’hôtel de glace pourra ouvrir ses portes plus tôt que prévu à Québec

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QUÉBEC – Le froid intense qui s’abat sur le Québec réussit à faire son lot d’heureux. L’Hôtel de glace de la Vieille-Capitale pourra ouvrir ses portes dès vendredi, soit deux jours plus tôt que prévu.

Jacques Desbois, président et directeur général de l’Hôtel de Glace, se réjouit de pouvoir devancer les activités et de profiter ainsi du week-end suivant le jour de l’An.

À son avis, cette ouverture précoce permettra aux visiteurs venus à Québec pour les vacances des Fêtes d’ajouter un détour peu banal à leur séjour.

Pour ériger l’imposante structure de 30 000 pieds carrés, les concepteurs ont dû produire 30 000 tonnes de neige pour les fondations et 500 000 tonnes de glace claire pour les piliers et le mobilier de l’hôtel.

Depuis maintenant 14 ans, l’Hôtel de glace se refait une beauté chaque année et a donc revu une fois de plus son aménagement intérieur. Pour 2014, les mythes et légendes du monde seront à l’honneur et s’entrecroiseront dans différentes fresques. Les personnages de la chasse-galerie seront notamment représentés, a précisé M. Desbois.

Les clients de l’hôtel ne seront pas les seuls à pouvoir bénéficier du site. Les visiteurs qui voudront simplement jeter un regard pourront le faire tout en profitant des attraits des lieux.

Installé sur les terrains de l’ancien parc zoologique, l’hôtel propose aux amateurs de raquettes de cinq à six kilomètres de sentiers et une piste de glisse, sur chambres à air.

Pour la saison sur le point de s’amorcer, environ 100 000 personnes sont attendues et déjà 18 mariages ont réservé leur place.

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Voici les principaux événements du mois de décembre 2013 au Canada

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1 _ Le ministre fédéral de l’Infrastructure Denis Lebel promet que le nouveau pont Champlain sera prêt trois ans plus tôt que prévu, en 2018.

3 _ Près de 3000 personnes assistent à une messe commémorative en hommage à l’homme d’affaires Paul Desmarais à la basilique Notre-Dame, à Montréal.

5 _ Québecor annonce que les 74 hebdos de Sun Media au Québec passent aux mains de TC Media pour une somme de 75 millions $.

8 _ Inauguration de la porte sainte de Québec, offerte par le Vatican à la cathédrale Notre-Dame de Québec pour célébrer les 350 ans de la paroisse du même nom.

9 _ Lors d’élections complémentaires provinciales, les libéraux font élire Philippe Couillard dans Outremont et David Heurtel dans Viau.

10 _ Le roi Carl Gustaf de Suède remet le prix Nobel de littérature à la fille de l’écrivaine canadienne Alice Munro, Jenny, lors d’une cérémonie à Stockholm.

11 _ Pour espérer renouer avec la rentabilité, Postes Canada met de l’avant un plan d’action majeur qui se traduira par l’élimination graduelle de la livraison du courrier à domicile, une forte hausse du prix des timbres ainsi que le départ de six à huit mille employés.

12 _ L’écrivain québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière est élu à l’Académie française.

14 _ Décès de l’animateur de radio Jacques Proulx, «morning-man» de CKAC pendant 19 ans, à l’âge de 78 ans.

16 _ Daniel Paillé annonce qu’il quitte la direction du Bloc québécois en raison d’ennuis de santé.

17 _ Le Bureau du coroner affirme dans un rapport que le décès de Fredy Villanueva, à Montréal-Nord en 2008, est dû à un ensemble de facteurs humains.

18 _ L’ancienne députée bloquiste Maria Mourani désavoue la cause indépendantiste et se dit convaincue de la pertinence du système fédéral canadien.

19 _ Une commission fédérale recommande à Ottawa d’accorder le feu vert au projet d’oléoduc Northern Gateway, d’Enbridge, qui doit transporter du pétrole des sables bitumineux de l’Alberta jusque sur la côte Ouest, tout en proposant d’imposer 209 conditions à l’entreprise de Calgary.

23 _ La Cour suprême reconnaît que le droit d’auteur de Claude Robinson a été violé mais le créateur devra vraisemblablement continuer à se battre pour voir la couleur de l’argent qui lui est dû.

23 _ Le présumé parrain de la mafia montréalaise, Vito Rizzuto, meurt de causes naturelles à l’hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, à l’âge de 67 ans.

27_ Le militant de Greenpeace Alexandre Paul rentre à Montréal après avoir été emprisonné pendant environ deux mois dans des prisons russes.

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Affaires] La guerre du café

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La caféine, mauvais carburant

Photo : iStockphoto

Si la pause-café incarne le calme et la détente, le marché du café, lui, est surexcité.

En restauration-minute, le café est le produit le plus vendu et il se trouve au centre des stratégies de marketing de nombreuses chaînes. McDonald’s a même créé les McCafé pour contrer Tim Hortons, Starbucks et Second Cup, et ainsi conquérir un marché évalué à 3,3, milliards de dollars au Canada.

À côté de ces géants, des entreprises québécoises comme Java u, Café Dépôt (66 succursales), Presse Café (80) et Café Morgane (11, surtout en Mauricie) tentent aussi de séduire les accros à l’espresso, au caffelatte ou au cappuccino.

Voilà un marché convoité, peut-être trop au goût de Sylvain Toutant, président de la division canadienne de Green Mountain Coffee Roasters (GMCR), un torréfacteur du Vermont qui a acquis les cafés Van Houtte en 2010. « Nos 62 bistrots font la promotion de notre marque, mais ils ne sont pas au cœur de notre stratégie », dit-il. GMCR préfère maintenant concentrer son énergie sur un champ de bataille plus vaste en s’infiltrant dans nos cuisines. Les Canadiens boivent en effet huit fois plus de café à la maison qu’au restaurant.

Pour pénétrer ce marché, l’entreprise dispose d’une arme redoutable : la cafetière Keurig, qui infuse le café une tasse à la fois. GMCR, propriétaire du fabricant Keurig depuis 2006, a le vent dans les voiles et ses revenus atteignent 4,2 milliards de dollars.

Elle a fait de Montréal sa base canadienne et est en train d’augmenter de 40 % la capacité de production de son usine du quartier Saint-Michel, un investissement de 55 millions de dollars.

L’univers du café bascule vers la dosette. Cette révolution bouleverse l’industrie, de la même façon que l’invention du café soluble, en 1938, avait redéfini la façon de le préparer. Le café vendu en godet est trois fois plus cher que le café en grain, mais son aspect pratique séduit le consommateur. « Le taux de croissance est de 50 % par année et les dosettes K-Cup de GMCR accaparent 23 % des ventes de café en épicerie au Canada », dit Sylvain Toutant, qui a déjà dirigé Réno-Dépôt et la SAQ.

Nespresso, filiale du géant de l’agroalimentaire Nestlé, avait investi ce front en 1986 en lançant le premier système à dosettes. Mais ce n’est que 20 ans plus tard que les ventes ont explosé, grâce à une campagne de publicité mondiale mettant en vedette l’acteur George Clooney. Elles atteignent cette année 3,4 milliards de dollars canadiens.

Alors que Nespresso se positionne comme une marque de luxe, GMCR joue la carte de l’accessibilité. Il n’y a qu’une boutique Nespresso au Québec, tandis qu’on peut acheter une cafetière Keurig et ses dosettes K-Cup au Future Shop et au Canadian Tire. Nespresso se spécialise dans l’espresso (10 % du marché), alors que Keurig prépare un café filtre, le préféré de 67 % des buveurs de café.

Nespresso ne vend que ses cafés et protège jalousement sa technologie ; Green Mountain noue des ententes avec plus de 30 partenaires, de grandes chaînes d’alimentation comme Metro, mais aussi des géants du café comme Starbucks et Folgers, qui ont adopté le système d’infusion Keurig dans le marché du godet.

L’entreprise vend aussi des dosettes de thé, de chocolat chaud et même de soupe. Elle lancera au printemps au Canada sa première machine à espresso, avec la société italienne Lavazza, et Sylvain Toutant parle d’une machine à préparer des sodas, qui devrait chambouler le marché de l’embouteillage, ainsi que d’un purificateur d’eau ultraperformant. « Nous réinventons la façon dont le consommateur accède à ses produits », dit-il.

Les puristes du café seront peut-être déçus, mais avec ses 27 marques, ses 200 boissons, ses appareils et ses 279 brevets, GMCR n’est plus un petit torréfacteur régional. Pour gagner la guerre du café, il faut aller plus loin que le café.

* * *

Il se boit chaque année 500 milliards de tasses de café, produit qui est devenu la marchandise la plus négociée sur les marchés internationaux après le pétrole.

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Les enterrements raisonnables

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Illustration : Catherine Gauthier

Derrière la clôture de fer forgé longeant la montée Masson, à Laval, 1 500 monticules gazonnés, alignés au cordeau, sont orientés vers La Mecque. Seuls les noms inscrits en caractères romains sur des plaques montées sur un piquet, et sur d’autres, en granit rose, déposées au sol, témoignent que gisent là les dépouilles de 1 500 personnes de confession musulmane.

Arabes, Berbères, Libanais, Iraniens, Turcs, Bosniaques, Français, Pakistanais, les 250 000 musulmans du Québec, dont 200 000 à Montréal, sont de plus en plus nombreux à finir leurs jours au pays des arpents de neige.

Ouvert en 1993, le Cimetière islamique de Laval est le seul en son genre au Canada. Cet ancien cimetière catholique est en fait divisé entre chiites et sunnites — les deux principaux courants de l’islam. Les deux moitiés — on devrait presque dire les deux solitudes — sont séparées par une clôture, et chacune possède son adresse, sa barrière, son centre funéraire et son administration. Même le nom est différent : Cimetière islamique (sunnite) pour le premier, Cimetière islamique Hamza pour l’autre.

Au cimetière sunnite, de rares bouquets viennent rompre la monotonie ; mais dans la partie chiite, la centaine de tombes, couvertes de rosiers ou d’arbustes, sont presque gaies. La touche personnelle y est très marquée. Certaines stèles montrent la photo du défunt, et la plupart sont ornées de pierres ou de briques sur toute la surface du lot.

Alors que la plupart des cimetières retirent le surplus de terre lorsqu’ils creusent la fosse, le cimetière sunnite en fait un monticule. « Pour éviter que les gens ne marchent au-dessus des corps », dit Abdel Zédine, directeur du cimetière sunnite.

À Dollard-des-Ormeaux, aux Jardins commémoratifs et salon funéraire Rideau, un cimetière privé non confessionnel qui accueille quelques centaines de défunts musulmans, pas de monticules en vue. Que des pierres horizontales, posées à même le sol, dont certaines couvrent l’ensemble de la fosse.

Religion des nomades du désert, l’islam a bâti son rituel funéraire autour de l’idée que le corps doit être enterré très vite, dans les 24 heures suivant le décès. Et le plus sobrement possible, sans consommer de bois — que ce soit pour le cercueil ou la crémation. Ce qui suppose quelques adaptations…

La tâche n’est pas facile l’hiver, quand le sol est dur comme du béton. « Il nous faut plusieurs heures pour creuser la fosse à l’excavatrice et au marteau-piqueur », dit Harrold Dallett, directeur du cimetière Rideau.

La quiétude des lieux ne laisse pas deviner à quel point les funérailles musulmanes sont une course, qui débute dès que les autorités ont libéré le corps. À la mosquée ou au salon funéraire, la dépouille est lavée et habillée par des proches. Pendant ce temps, au cimetière, une équipe prépare le terrain. L’exposition ne dure qu’une heure ou deux, la prière se fait debout. Le corps est ensuite transporté au cimetière et inhumé dans les minutes qui suivent.

Il existe de fortes variations dans le rituel, comme en témoignent les trois cimetières situés dans la grande région de Montréal. Différences entre les communautés, mais aussi diversité des sensibilités individuelles. Après tout, seulement 15 % des Québécois de culture musulmane se déclarent pratiquants.

« Dans les cimetières privés, certaines familles vont jusqu’à se construire des mausolées, mais nous, nous n’acceptons pas cela », dit Abdel Zédine, qui me reçoit dans son modeste bureau, au sous-sol du Centre islamique du Québec, un bel immeuble en brique jaune avec des fenêtres en ogive et un minaret, rue Laval, à Saint-Laurent. C’est ce centre qui gère le cimetière sunnite.

La ligne directrice de sa communauté est la simplicité, voire l’austérité. « Riches ou pauvres, nous sommes tous pareils devant la mort », dit ce Marocain d’origine. Abdel Zédine insiste beaucoup sur le fait que son cimetière obéit d’abord strictement à la loi québécoise qui encadre les inhumations et les exhumations. Les corps doivent obligatoirement reposer dans un cercueil, à un mètre de profondeur, bien que la plupart des cimetières, dont le sien, exigent six pieds (1,80 m).

« Des familles demandent parfois que le corps soit enterré hors de la boîte, à même la terre, mais c’est interdit par la loi. Et nous disons également non à ceux qui veulent creuser la fosse eux-mêmes ou inhumer le mort à la pelle. Trop dangereux. » Il y a risque d’effondrement, et tout le monde ne sait pas manipuler un marteau-piqueur. Il me montre un cercueil type : en planches, sans vernis ni peinture. Son assistant, Edam, me tend un petit boîtier fait de contreplaqué, de la taille d’une boîte à chaussures. « Pour les fœtus », dit-il.

En principe, les musulmans refusent la thanatopraxie, qui consiste à retirer les fluides du corps — différente de l’embaumement, qui consistait jadis à retirer les organes. La thanatopraxie est cependant obligatoire lorsque le corps est rapatrié à l’étranger, ne serait-ce qu’aux États-Unis ou dans une autre province.

Abdel Zédine doit parfois composer avec des familles qui renâclent et insistent pour obtenir un respect très strict de la charia. Il doit de temps à autre se résoudre à faire intervenir l’imam ! Car la position des mosquées est simple : l’usage doit se conformer aux lois du pays et aux lois internationales qui régissent le transport des dépouilles. Abdel Zédine convainc les récalcitrants en leur expliquant que l’essentiel du rituel musulman n’est pas l’inhumation, mais le lavage du corps et son enveloppement.

Dès que la dépouille arrive au Centre islamique ou à l’une ou l’autre des 15 mosquées québécoises, elle est conduite dans ce que le directeur du cimetière sunnite appelle le « labo », une salle destinée au lavage du corps. Trois personnes, généralement des proches, vêtues de gants, de lunettes protectrices, de bottes et de tabliers, lavent la dépouille selon le rite — c’est-à-dire en désinfectant et en parfumant le corps plusieurs fois.

La stricte observance du rituel veut que ces personnes soient du même sexe que le défunt. « Parce que ça touche les parties intimes. On lave tout, un peu comme pour la prière, explique Abdel Zédine. C’est beaucoup de travail, car les corps ne sont jamais propres dans la mort. Et ensuite, il faut l’envelopper dans un vêtement de coton blanc, le kafan. »

L’austérité du rituel explique que les salons funéraires musulmans soient rares, même dans les pays musulmans. Un simple lavage du corps, un kafan de coton, un cercueil de planches, une exposition d’une heure ou deux, ce n’est pas payant — le gros des revenus des salons provient du transport et de l’inhumation, notamment la vente de cercueils.

Les salons funéraires privés du Québec ne courent pas non plus après cette clientèle. Une question d’argent. « Les funérailles musulmanes sont cheap », m’a dit une directrice de salon funéraire, dont on taira l’identité. Pas de beaux cercueils, pas d’exposition pendant trois jours, pas de grosses funérailles — et donc pas de gros bénéfices pour le salon.

Paradoxalement, l’obligation d’inhumer pose un sérieux problème aux musulmans québécois les plus pauvres. C’est qu’une inhumation de base dans un cimetière privé coûte 10 fois plus cher qu’une crémation à 500 dollars. Au Cimetière islamique sunnite, un enterrement revient à 3 000 dollars pour un adulte.

« Nous ne faisons pas d’argent avec la mort. C’est un service à la collectivité. Nous prenons même ceux qui n’ont pas les moyens de se payer des funérailles. Ceux qui veulent dépenser plus, nous leur disons de donner à la communauté », dit Abdel Zédine, qui a également pris des arrangements avec les hôpitaux. « Un mort sans famille avec un nom musulman est dirigé vers nous. »

Au terme de ma visite, le téléphone sonne. À la fin de la conversation, Abdel Zédine m’explique : « Une mère convertie à l’islam a perdu son enfant et la famille ne peut pas payer. On le prend. »

* * *

À chaque confession son cimetière ?

« À ma connaissance, pas un musulman n’est venu ici depuis 25 ans », dit Yoland Tremblay, directeur du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal, un cimetière catholique de tendance œcuménique, où l’on inhume des bouddhistes, des orthodoxes grecs et des gens d’autres confessions. « Le dernier musulman a été exhumé par sa famille il y a 15 ans et transféré ailleurs. »

Même topo au Repos Saint-François d’Assise, anciennement le Cimetière de l’Est, également de tradition œcuménique.

À Sherbrooke, où l’on dénombre 4 000 musulmans, l’évêché était prêt à céder une partie du cimetière Saint-Michel pour le repos des âmes musulmanes en 2006. Mais l’association qui avait entrepris la démarche n’a pas été reconnue comme organisme sans but lucratif par le gouvernement fédéral et n’a donc pu financer l’opération.

« Toutefois, les musulmans pratiquants ne dédaignent pas d’être enterrés dans un cimetière non confessionnel, dit Harrold Dallett, directeur des Jardins commémoratifs et salon funéraire Rideau, à Dollard-des-Ormeaux. « Contrairement aux juifs, qui sont très stricts et doivent être enterrés dans un cimetière de confession juive. »

* * *

La manière Gendron

Un maire qui invite la Commission des droits de la personne du Québec à ouvrir une enquête sur sa propre ville : il faut le faire ! Le coloré maire de Huntingdon, Stéphane Gendron, s’est mis en tête de doter sa municipalité d’un cimetière musulman, malgré l’hostilité d’une frange de la population. « Je vous demande d’enquêter sur cette situation alarmante, écrit-il à la Commission. Trop d’élus municipaux se laissent influencer par ce comportement injustifié de citoyens qui ont peur. »

Le geste en dit long sur la tournure fielleuse qu’a prise le débat dans cette localité de 2 500 habitants, en Montérégie. Dans le coin droit, un maire bouillant qui considère l’immigration arabo-musulmane comme une planche de salut pour sa ville vieillissante et dépeuplée. Dans le gauche, des opposants qui voient en lui un « dictateur » déterminé à leur imposer son projet « par la force et l’intimidation », pour citer la conseillère municipale Nadia Debbabi. Entre les deux, des investisseurs liés à la communauté musulmane de la Rive-Sud, qui cherchent depuis plus de trois ans un terrain où établir un lieu de sépulture. Avec une certaine urgence : le seul cimetière islamique du Québec, à Laval, sera bientôt plein.

« On ne veut pas faire d’histoires. On ne demande aucun traitement de faveur. Tout ce qu’on veut, c’est enterrer nos morts ! » dit le principal investisseur, Mazen Moughrabi, entrepreneur immobilier d’origine palestinienne qui vit au Québec depuis plus de 30 ans.

Delson, Candiac, Châteauguay, Marieville, Saint-Césaire, Rougemont, Carignan, La Prairie : aucune de ces localités montérégiennes n’a de terrain à leur offrir, souligne le courtier immobilier Claude Huart, qui s’occupe du dossier depuis un an. Question de zonage : impossible d’inhumer des corps dans un secteur résidentiel ou un parc industriel, ni sur une terre agricole, à moins de la dézoner. Quant aux lots commerciaux, explique-t-il, les municipalités sont réticentes à voir s’y implanter des installations religieuses, qui ne rapportent pas un sou d’impôts fonciers.

Devant cette impasse, Claude Huart est allé jusqu’à exhorter Québec et Ottawa d’intervenir. En vain. Aux dernières nouvelles, le courtier reluquait, sans grand espoir, un terrain d’exercice de golf, qui a déjà été un dépotoir, à vendre à Saint-Hubert. Il écrivait aussi au maire de Saint-Jean-sur-Richelieu pour s’enquérir d’un boisé convoité par des promoteurs, à la suggestion de résidants écolos qui préfèrent y voir des pierres tombales plutôt que des immeubles.

Le groupe avait pourtant trouvé chaussure à son pied à Huntingdon : un lot municipal « enclavé dans une forêt, non desservi, que la ville ne pourra pas exploiter de toute façon », au dire du maire. Les promoteurs offrent 87 000 dollars pour en faire l’acquisition afin d’y installer leur cimetière, ainsi qu’une petite mosquée et un centre communautaire. Ils sont prêts à payer les infrastructures, comme la route et les conduites d’eau, et proposent même de construire une pataugeoire dans un parc de la ville — un investissement totalisant un million de dollars. Plus qu’un simple lieu de culte, ce serait le prélude d’une expansion à plus grande échelle, qui pourrait inclure un ensemble résidentiel, des entreprises, une épicerie, un abattoir halal, selon Muhammad Shafique, comptable à la retraite d’origine pakistanaise, établi au Québec depuis près de 45 ans et responsable de la Muslim Welfare Association, une association qui chapeaute deux mosquées de Saint-Hubert et Brossard. « Nous avons des plans pour les vivants, dit-il, pas seulement pour les morts ! »

Par trois fois, le conseil municipal de Huntingdon a rejeté le projet, au cours d’assemblées tumultueuses où le maire Gendron affirme avoir entendu, de la bouche de résidants, des propos racistes à faire dresser les cheveux sur la tête…

« Dès que t’as une masse critique d’immigrants, la religion est toujours un facteur de développement, plaide l’avocat et historien de formation. Quand les Canadiens français ont émigré en Nouvelle-Angleterre pour aller travailler dans le textile, à la fin du XIXe siècle, ils ont emmené leur curé, leurs couvents, leurs orphelinats, leurs écoles paroissiales. Ils ont recréé des petits Canada. Tout ça favorise la synergie. C’est un modèle qui marche. Mais nous autres, les caves, on est trop épais, on a dit non. Tu dis à des gens : “Venez chez nous, on a besoin de vous autres.” Rendus ici, on leur chie dans la face. Par manque d’éducation, ignorance, racisme, xénophobie. Ça me rend malade », poursuit celui qui ne sollicitera pas un quatrième mandat aux élections de novembre.

Nadia Debbabi, conseillère municipale opposée au projet, rejette vigoureusement ces accusations. La jeune femme — née d’un père d’origine tunisienne — se dit prête à reconsidérer la proposition si elle est de nouveau soumise, en décembre, lorsqu’un nouveau maire sera en poste et que l’atmosphère à l’hôtel de ville se sera assainie.

« Ce qui est dommage dans cette histoire, dit Jean-René Milot, professeur au Département de sciences des religions de l’UQAM, spécialiste de l’islam et des accommodements religieux, c’est que l’un des signes les plus marquants d’intégration, c’est de vouloir être enterré ici. » En 2010, ce chercheur a participé à un colloque international sur « La mort musulmane en contexte d’immigration », à l’UQAC. « Beaucoup auraient pourtant les moyens de se faire rapatrier dans leur pays d’origine pour y être inhumés. Mais leur terre, c’est ici. C’est devenu leur patrie. »

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Dernier sprint avant la retraite

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Illustration : Carol-Anne Pedneault

La première question que pose souvent le planificateur financier François Morin à ses clients qui ont passé le cap de la cinquantaine n’est pas : « que voulez-vous faire de votre argent ? », mais : « que voulez-vous faire du reste de votre vie ? » Voyager ? déménager à la campagne ? travailler à la pige ?

« Avant de se poser des questions sur ses placements, il faut planifier sa retraite, se demander de combien d’argent on aura besoin, regarder ce qu’on a déjà et voir comment combler l’écart entre les deux », précise le planificateur, qui est vice-président associé et chef régional pour l’est du Canada de Gestion de patrimoine TD.

Ses clients sont bien nantis et n’ont généralement pas trop de soucis financiers. Or, ce n’est pas le cas de tous les baby-boomers qui approchent de la retraite. Beaucoup risquent de manquer d’argent pour combler tous leurs besoins.

Selon un sondage de la BMO mené en août 2013, il manque en moyenne 430 000 dollars aux baby-boomers canadiens pour constituer leur fonds de retraite. Ceux-ci ont épargné en moyenne 228 000 dollars, mais ils estiment qu’ils en auront besoin de 658 000 pour bien vivre leurs vieux jours.

Cette somme est exagérée, croyez-vous ? Pas quand on considère que l’espérance de vie a augmenté et qu’on pourrait passer autant de temps à la retraite que sur le marché du travail ! Au Québec, ceux et celles qui ont aujourd’hui 55 ans peuvent espérer vivre facilement jusqu’à 85, voire 90 ans.

« Avant, on planifiait une retraite qui durerait 10 ou 12 ans ; aujourd’hui, il faut prévoir qu’elle durera 30 ans et parfois plus », dit Josée Laframboise, planificatrice financière à BMO.

Les futurs retraités sont aussi plus actifs, et leur profil a changé. « Ceux qui ont eu des enfants plus tard seront encore en train de payer les études de ces derniers », explique Hélène Gagné, gestionnaire de portefeuille au Groupe financier Peak et auteure de l’ouvrage Votre retraite crie au secours, dans lequel elle déboulonne plusieurs mythes.

L’un d’eux consiste à croire que l’on dépense moins à la retraite. « Vous dépenserez différemment, car vous aurez plus de temps pour voyager et vous divertir, corrige la gestionnaire. Pendant les 10 ou 15 premières années, les plus actives, vous aurez souvent besoin d’un revenu équivalent à ce que vous aviez en travaillant. »

Alors, on fait quoi ? Oubliez la sacro-sainte règle qui dit qu’à un âge plus avancé il faille absolument devenir frileux dans ses décisions d’investissement. Éviter la Bourse et favoriser les placements à revenu fixe, comme les obligations, n’est pas la solution. « Avant, on disait qu’il fallait un pourcentage d’obligations équivalent à son âge. C’était simple : à 60 ans, on avait 60 % d’obligations dans son portefeuille, à 70 ans, 70 %, etc. Ce n’est plus aussi vrai », dit Hélène Gagné.

« Ce n’est pas seulement une question d’âge, mais aussi de situation financière et de tolérance au risque, précise le planificateur François Morin. Si quelqu’un se trouve dans une situation précaire et qu’il n’a pas de marge de manœuvre, je vais l’orienter vers un portefeuille plus prudent que celui qui a une situation financière plus saine. »

Il reste que personne ne deviendra riche avec les taux d’intérêt faméliques des obligations, peu importe sa situation, croit Josée Laframboise, qui estime que l’on doit nécessairement avoir de 25 % à 50 % d’actions dans un portefeuille, « sinon, il n’y a pas de rendement ».

On peut donc encore courir des risques à 55 ans, mais des risques calculés. Car il ne faut pas oublier que, si son argent doit continuer à fructifier, le jour où l’on ira retirer les premiers dollars de son REER n’est plus si loin.

« Le danger avec un portefeuille trop volatil serait d’encaisser des pertes au début de la retraite. Il faut répartir son portefeuille de façon à pouvoir retirer son argent à partir de la portion qui rapporte des revenus plus stables », explique François Morin.

Pour équilibrer les risques, Hélène Gagné privilégie des fonds indiciels composés d’actions canadiennes et américaines. « Les frais de gestion sont plus bas que ceux des fonds communs, et si deux ou trois entreprises font moins bien, vous serez moins pénalisé », dit-elle.

François Morin préfère les fonds communs à rendement cible ou encore composés à majorité de titres dans des secteurs à faible volatilité, comme les produits de consommation de base, les services publics et les soins de santé. Ces secteurs fluctuent beaucoup moins que l’énergie, les ressources naturelles ou le secteur financier.

Certains produits financiers conçus pour les retraités ont aussi fait leur apparition ces dernières années, mais les frais de gestion sont souvent élevés. « Les frais, c’est le nerf de la guerre. Il faut s’en méfier, car ils peuvent venir gruger presque entièrement le rendement », dit Daniel Laverdière, expert-conseil en planification financière à Banque Nationale — Gestion privée 1859.

Ce dernier insiste surtout sur le rythme des retraits. « Une petite différence de 1 % dans la somme que vous prévoyez retirer de vos REER pourra avoir pour effet de vider votre cagnotte trop rapidement. Si votre portefeuille a perdu de sa valeur et que la Bourse remonte, vous ne pourrez jamais vous refaire puisqu’il n’y aura plus d’argent ! » explique-t-il.

À 55 ans, l’important, selon tous les planificateurs, est de réviser son portefeuille chaque année. « Vous prendrez votre retraite, mais pas votre capital ! » répète souvent Hélène Gagné à ses clients. Chaque année, François Morin suggère de modifier sa stratégie de placement : « Parfois, de légers changements suffisent. Ces temps-ci, par exemple, l’économie aux États-Unis reprend de la vigueur, alors qu’elle ralentit au Canada. C’est peut-être le temps d’augmenter son pourcentage d’actions américaines. »

À cet âge, il faut aussi se méfier de la foire aux illusions. « On a déjà un avoir accumulé parfois important et on sent l’urgence de combler le manque à gagner pour la retraite », dit Josée Laframboise. La combinaison parfaite pour succomber aux fumisteries en tous genres. N’investissez que dans ce que vous comprenez et tenez-vous loin du « bon tuyau » et des promesses de rendement qui semblent trop belles pour être vraies, conseillent les planificateurs.

Si vous ne vous êtes jamais intéressé à votre REER, il n’est pas trop tard. « L’industrie financière n’est pas votre amie, rappelle Hélène Gagné. Elle est là aussi pour faire des profits. Vous devez en être conscient. »

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Scandaleux Tchaïkovski

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tchaikovski

Photo : Hulton Archive / Getty Images

L’ensemble des biographes du compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski s’entendent : il était homosexuel.

Selon certains, sa mort, officiellement imputée au choléra, serait plutôt un suicide forcé visant à mettre fin à un scandale lié à son homosexualité.

Le compositeur russe aura bientôt droit à un film biographique, financé par les pouvoirs publics de son pays natal. Le ministère de la Culture s’est cependant assuré que ce biofilm ne ferait aucune mention de son orientation sexuelle.

Le scénariste a même affirmé en entrevue que l’homosexualité de Tchaïkovski n’était qu’une rumeur répandue par des vauriens. Selon lui, ce sont les racontars de ce genre qui ont eu raison du compositeur. Bref, dans la Russie de 2013, Tchaïkovski n’aurait pas été plus à l’aise qu’à la fin du XIXe siècle…

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Tout est dans l’urine

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On n’analyse que six ou sept composés chimiques lors des tests urinaires effectués en laboratoire.

Pourtant, l’urine en contient 3 000, soit 30 fois plus que ce qu’on croyait jusqu’ici.

C’est une équipe de l’Université de l’Alberta qui a fait cette découverte, en décortiquant des dizaines d’échantillons avec une batterie d’équipements analytiques.

« On pourrait certainement dépister beaucoup plus de maladies à partir des analyses urinaires qu’on ne le fait actuellement », croit le professeur de biologie David Wishart, qui a dirigé l’étude.

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Le retour de la coqueluche

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Les cas de coqueluche sont en hausse au Canada et aux États-Unis, selon une étude publiée dans la revue JAMA Pediatrics.

Des chercheurs ont épluché les dossiers médicaux de plus de 320 000 enfants nés entre 2004 et 2008, et trouvé 72 cas confirmés. Selon toute vraisemblance, la sous-vaccination serait en cause.

Les experts en santé publique recommandent d’administrer aux enfants le vaccin DCaT-VPI-Hib (contre la diphtérie, la coqueluche, la poliomyélite et la méningite) à 2, 4, 6 et 18 mois.

Les nourrissons qui ont reçu une seule de ces quatre doses sont 18 fois plus à risque d’être infectés par la coqueluche. Ceux qui n’en ont reçu aucune sont 28 fois plus à risque.

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Blog de fxlemaitre - Addis-Abeba Éthiopie // jeudi 26/12/2013

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Blog de fxlemaitre - Addis-Abeba, Éthiopie // jeudi 26/12/2013
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Le palmarès des drogues

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La marijuana est la drogue la plus consommée sur la planète, mais ce sont les analgésiques (comme l’OxyContin et la codéine) qui tuent le plus, révèle une étude américaine.

À eux seuls, ils auraient causé plus de la moitié des 78 000 décès liés à la toxicomanie survenus dans le monde en 2010.

Selon le chercheur Theo Vos, ces décès sont plus fréquents dans les pays qui ont adopté des lois antidrogues rigides que dans ceux ayant instauré des programmes d’échange de seringues ou de distribution de méthadone.

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Une sage-femme vaut un médecin

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Le suivi de grossesse par une sage-femme serait aussi sécuritaire — et moins coûteux — que le suivi par une équipe médicale, selon une étude australienne dont les résultats ont été publiés dans The Lancet.

Les chercheurs ont examiné le cas de 1 748 femmes enceintes qui ont toutes accouché à l’hôpital. Le nombre de césariennes, d’épidurales et d’accouchements prématurés n’était pas plus élevé chez les mères suivies par une sage-femme.

Qui plus est, ces dernières ont eu recours à moins de médicaments antidouleurs lors de la naissance et sont restées hospitalisées moins longtemps.

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Un corps humain sur une puce

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Des chercheurs américains ont entrepris de tester de nouveaux vaccins et médicaments sur un corps humain… de la taille d’une puce électronique.

À l’aide d’une imprimante 3D, ils ont déposé quelques cellules de cœur dans un moule de polymère, puis ont transféré ce cœur microscopique sur une plaquette de cinq centimètres de diamètre.

Sur la même plaquette, ils ont déposé un microfoie, un micropoumon et des microvaisseaux sanguins. Entre ces « organes », ils ont fait circuler un fluide analogue au sang.

En exposant ce « corps sur puce » (body on a chip) à des agents chimiques ou biologiques, ils cherchent à évaluer l’efficacité ou les effets secondaires de nouveaux traitements.

Selon le Dr Anthony Atala, du Wake Forest Institute for Regenerative Medicine, cette technologie aiderait aussi à tester les antidotes dans l’éventualité d’une attaque bioterroriste. Le département de la Défense américain a injecté 25 millions de dollars dans ces recherches.

 

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De plus en plus de voyages d’affaires en région isolée… et en jet privé

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Irkoutsk, Lagos, Oulan-Bator… Depuis cinq ans, le nombre de voyageurs d’affaires qui s’envolent pour des destinations isolées ou difficiles d’accès est en hausse, rapporte le New York Times.

À un point tel que le secteur le plus prolifique des voyages d’affaires en avion, ces dernières années, est celui des jets privés longs-courrier, capables de couvrir d’un trait la moitié de la planète, a expliqué au Times Ed Bolen, p.-d.-g. de la National Business Aviation Association états-unienne.

Les premiers utilisateurs de ces appareils privés sont les cadres des entreprises pétrolières et minières, mais ils sont talonnés de près par les gestionnaires d’actifs immobiliers, ainsi que par les cadres d’entreprises de haute technologie.

Selon ceux qui nolisent ce type d’appareils, les destinations prisées par leurs utilisateurs ont beaucoup changé, ces dernières années — du moins aux États-Unis. Il y a 10 ans, les entrepreneurs qui recouraient à ces services s’envolaient pour Londres, Paris ou Zurich ; de nos jours, ils se rendent davantage en Chine, en Russie, dans les ex-républiques soviétiques, au Nigéria, au Ghana ou au Mozambique, par exemple.

Outre les avantages pratiques qui expliquent l’engouement pour de tels appareils, la compétitivité y est aussi pour beaucoup. «Les gens d’affaires qui les utilisent veulent arriver aussi rapidement et aussi discrètement que possible à destination, souligne un expert cité par le Times. Les jets privés ne commercialisent pas leurs dessertes, ils répondent simplement aux besoins du client».

En outre, sur certaines destinations isolées, les liaisons aériennes sont soit limitées, soit inexistantes, alors qu’il est possible de noliser un avion privé en quatre heures d’avis dans certains cas.

Il faut alors s’attendre à allonger la monnaie : dans le pire des cas — c’est-à-dire à la dernière minute —, de tels avions peuvent se louer 16 000 $ l’heure, au bas mot. Mais il est possible de négocier à la baisse sur une base annuelle, il va sans dire.

Pour lire l’article du New York Times, cliquez ici.

Pour me suivre sur Twitter, c’est par là.

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Vive l’acidulé

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livre-citron

Quelle belle idée ! Un livre entièrement consacré au citron, un agrume originaire de l’Inde, d’où il gagna la Chine et le Moyen-Orient, puis tout le pourtour de la Méditerranée, et enfin les Amériques.

L’auteure, Isabelle Lambert, se déclare « amoureuse du citron ». Et on la croit, preuves à l’appui : elle a testé et retesté ses utilisations dans les entrées, les poissons et fruits de mer, les viandes, les pâtes, le riz, les cocktails, les biscuits et les gâteaux. Elle a même des recettes de — délicieux oxymore — « douceurs citronnées ».

Citron : 100 recettes et beaucoup plus est publié aux éditions Modus Vivendi.

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À 9 ans il gravit le plus haut sommet d’Amérique

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Aconcagua

Tyler Armstrong, 9 ans, a réussi à gravir le plus haut sommet d’Amérique, l’Aconcagua, qui culmine à près de 7.000 mètres. Ce jeune Américain est arrivé au sommet mardi dernier, le jour de Noël.

« Je suis tellement fière de toi mon chéri! Je peux arrêter de me faire du souci maintenant. En fait, tu risques de continuer à me faire peur si tu continues d’être aussi aventurier », a déclaré sa mère, Priscila Armstrong, sur son compte Facebook.

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6 mois en Guinée avec les chimpanzés

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Cette vidéo est une compilation de 6 mois de vidéos réalisées par Lorène, une de mes meilleures amies, volontaire au sein du Centre de Conservation pour Chimpanzés (CCC) en Guinée. Situé au cœur du Parc national du haut Niger depuis 1997, le CCC est un sanctuaire qui recueille les chimpanzés orphelins issus du trafic illégal et les réhabilite à la vie sauvage afin de les relâcher dans la forêt.

Pendant ses 6 mois au CCC, Lorène a été la “maman de substitution” de 5 jeunes chimpanzés orphelins victimes du trafic illégal, et a eu comme mission de les accompagner en brousse chaque jour pour leur faire découvrir la forêt et leur apprendre, notamment, à trouver de la nourriture et à tisser des liens sociaux. Cette vidéo retrace le quotidien de Tango, Tya, Sam, Baïlo et Labé, la découverte de la forêt, leur apprentissage du cassage de haricot et de l’épouillage, leurs jeux, leurs bagarres et leurs moments de tendresse. On y découvre aussi les autres pensionnaires du centre, des chimpanzés plus âgés qui ne sortent plus en brousse avec les soigneurs, mais vivent dans leur enclos, en attendant leur prochain relâcher dans la forêt.

Les chimpanzés du CCC sont tous des victimes du trafic illégal et ont été recueillis suite à une saisie auprès de trafiquants ou de particuliers. Pour chaque bébé capturé par les braconniers, on estime que 10 chimpanzés adultes ont été tués. Les chimpanzés ne sont pas des animaux de compagnie et deviennent ingérables en grandissant. Ils ne peuvent en effet pas être domestiqués. Acheter ou détenir un chimpanzé est puni d’une peine de prison et d’une amende en Guinée mais le trafic illégal est encore considérable aujourd’hui. Un nombre très important de chimpanzés sont en effet illégalement exportés du territoire guinéen vers la Chine ou des pays occidentaux.

Au gré de mes voyages, je n’ai jamais été confronté de façon directe à cette terrible problématique qu’est le braconnage, néanmoins je me suis toujours intéressé via les médias au devenir de certaines espèces menacées. Découvrir l’aventure menée par Lorène au cœur de la brousse est aujourd’hui une piqure de rappel nécessaire à propos de la protection des espèces en danger.

Pour en savoir plus sur le Centre de Conservation pour Chimpanzés, cliquez ici. Vous pouvez aussi suivre l’actualité du CCC sur Facebook !

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Quizz voyage spécial rétrospective 2013

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Pour ce 60e et dernier quizz de l’année, nous avons décidé de faire un Quizz voyage spécial rétrospective 2013.

Parviendrez-vous à faire un sans-faute ? Bonne chance !

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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