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Élections municipales] Réussir sa ville mode d’emploi

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Une parcelle de la ville de Québec. Photo: La Presse canadienne

Québec. Photo: La Presse canadienne

Le maire de Rimouski, Éric Forest, n’est pas content. Il vient d’accorder un contrat de 7,3 millions de dollars pour la collecte sélective (y compris le compostage) des déchets des 24 000 foyers de sa ville — un gros morceau dans un budget annuel de dépenses de 70 millions. Mais il ne sait pas si le coût est raisonnable ou non. « Je n’ai aucun barème de prix », dit-il.

Forest, qui est aussi président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), aimerait que les villes puissent se référer à un bureau d’évaluation des prix, qui compilerait les données des contrats attribués dans tous les secteurs. « Il nous dirait combien ça coûte ailleurs », explique-t-il. Le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) ne transmet pas ce genre d’informations. « Une autre bonne raison de revoir notre relation avec le gouvernement du Québec », dit le maire.

Alors que les Québécois s’apprêtent à aller aux urnes pour élire leurs conseils municipaux, l’UMQ (qui regroupe 200 municipalités, surtout les grandes) considère que le temps est venu de réfléchir à ce que doivent être les villes du XXIe siècle.

Cette réflexion, le président de l’UMQ en avait fait une priorité dès son élection, en novembre 2010. Après deux ans de consultation des élus et du public, l’organisme a publié, en novembre 2012, le livre blanc L’avenir a un lieu, qui propose des pistes pour moderniser le Code municipal, qui n’a guère changé depuis 1916 !

Ce livre blanc suggère essentiellement deux choses : une charte des municipalités, qui redéfinit le partage des pouvoirs avec Québec, et des modes de financement plus cohérents. « Il faut qu’on sorte de cette espèce de statut infantile des municipalités “créatures de l’État” », dit Éric Forest, réélu en mai dernier à la tête de l’UMQ.

La Charte des municipalités s’inspire d’initiatives similaires mises en œuvre, depuis 40 ans, en Colombie-Britannique, en Ontario, en Alberta et dans de nombreux États américains. « Et ça ne demande aucun changement constitutionnel, simplement de s’entendre avec la province », dit Jean-Paul L’Allier, ancien maire de Québec et membre du comité de sages qui a participé aux travaux préparatoires du livre blanc.

Actuellement, les municipalités gèrent les services les plus immédiats fournis à la population — paix et ordre public, routes, égouts, aqueducs, collectes de déchets, transports en commun. « Ces compétences-là, on les a. Ce qu’on veut, c’est plus d’autonomie », dit Éric Forest.

Il donne l’exemple du Plan québécois d’infrastructures 2013-2023. Ce plan définit les infrastructures comme étant les rues, les égouts et les aqueducs. « Si je veux faire des travaux subventionnés, ce seront des rues, des égouts, des aqueducs. Même si un aréna, un centre culturel ou un autre type d’infrastructure aurait davantage besoin d’investissement. »

Autre exemple : les municipalités sont responsables de l’aménagement du territoire… mais elles n’ont pas leur mot à dire lorsqu’une entreprise veut construire une tour de communication ou forer un puits pétrolier — c’est l’origine du débat sur le pétrole à Gaspé. D’autres compétences (services de garde à l’enfance, services aux aînés) relèvent en principe de Québec, qui en confie certains pans aux municipalités.

Des discussions pour une entente de partenariat ont cours entre le gouvernement du Québec et le monde municipal. « Nous espérons obtenir davantage qu’une entente de décentralisation à la pièce, dit Éric Forest. C’est de la définition de nos pouvoirs qu’on veut discuter. » Le MAMROT a refusé les nombreuses demandes d’entrevues de L’actualité.

La première ministre du Québec, Pauline Marois, a dit pendant la dernière campagne, puis aux assises de l’UMQ de mai dernier, qu’elle voulait rendre illégal le transfert de responsabilités sans attribution de ressources financières additionnelles. Pourtant, les municipalités craignent que Québec ne fasse autrement.

« On a trop souvent joué dans ce film-là », dit Bernard Généreux, maire de Saint-Prime, au Lac-Saint-Jean, et président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), organisation qui, elle, regroupe 900 villes et villages.

De 1990 à 1998, Québec a transféré l’équivalent de 1,1 milliard de dollars en services, souvent avec peu de compensation financière, parfois aucune. En 1992, il a transféré la responsabilité de 100 000 km de routes non numérotées, moyennant une faible compensation, non indexée. Cette même année, des subventions récurrentes de 295 millions pour le transport en commun ont été annulées.

La relation entre Québec et ses municipalités est difficile. Ces dernières reprochent au gouvernement d’avoir trop souvent renié ses promesses et pris des décisions sans consultation. Les villes, elles, refusent parfois de prendre des initiatives impopulaires bien que nécessaires, comme tarifer les services ou même appliquer la loi. Par exemple, des municipalités de la couronne nord de Montréal ont autorisé des constructions en zone inondable, en violation de leur propre schéma d’aménagement ! Le gouvernement du Québec vient d’ailleurs de forcer par décret Laval et les MRC de Deux-Montagnes et de Thérèse-De Blainville à respecter les normes de protection des cours d’eau.

L’exemple le plus souvent cité par les maires pour illustrer les relations difficiles entre les villes et Québec : les normes imposées aux pompiers. En 2005, le gouvernement s’est avisé qu’en maints endroits la formation des pompiers était déficiente et les camions désuets. Il a donc imposé aux villes le schéma de couverture de risques en sécurité incendie, une série de normes qui exigent notamment que les pompiers soient en mesure d’intervenir partout sur le territoire moins de 10 minutes après une alerte. Et que, dans le cas des pompiers volontaires, ils passent d’abord par la caserne pour se regrouper et prendre leur équipement plutôt que de se rendre directement sur les lieux du sinistre.

« C’est difficilement applicable dans les petites municipalités », dit Bernard Généreux.

À Saint-Prime, 3 000 habitants, le budget incendie est passé de 50 000 à 225 000 dollars par an, raconte le maire, Bernard Généreux. Dans bien des villes, il a fallu acheter des camions et de l’équipement, accroître la formation, changer le statut des pompiers volontaires pour en faire des employés municipaux à temps partiel. « Et ça n’a pas fait baisser les primes d’assurance habitation des résidants, dit-il, ce qui était pourtant la raison principale de ces nouvelles normes ! »

Les maires, les conseillers municipaux et les directeurs généraux sont intarissables quand il est question des contraintes et des règles uniformes imposées par Québec. Ce qu’ils appellent le « mur-à-mur ».

« Le mur-à-mur, ça fait l’affaire des fonctionnaires qui contrôlent, mais c’est souvent inapplicable », dit Jean-Paul L’Allier.

Selon l’ancien maire, qui a régné sur la ville de Québec de 1989 à 2006, les problèmes de corruption et de collusion dans l’attribution des contrats municipaux se sont aggravés quand le gouvernement du Québec a imposé la règle du « plus bas soumissionnaire », au début des années 2000. « On aurait voulu que les contrats aillent aux meilleurs soumissionnaires, mais le gouvernement a voulu que ce soit “le moins cher” pour tout le monde, partout, dans tout », dit-il.

De 1993 à 2001, la ville de Québec appliquait son propre système. Une entreprise qui employait 19 % des ingénieurs du territoire obtenait 19 % des contrats sur cinq ans. « C’était un bon système pour une ville comme la nôtre, qui a son propre service d’ingénierie », dit Hervé Brosseau, ancien directeur général adjoint de la municipalité, qui avait élaboré ce concept. « Le ministère des Affaires municipales a hésité avant d’y mettre fin. Ce système fonctionnait très bien pour nous, mais il était inapplicable dans les petites municipalités. »

Autre exemple de « mur-à-mur » fréquemment cité : les lieux d’enfouissement technique, communément appelés LET, qui ont remplacé les dépotoirs d’antan. On doit non seulement contrôler les écoulements, mais composter les déchets organiques et faire de la biométhanisation. L’idée est intéressante, mais difficilement applicable en région, où les volumes sont parfois si faibles que les municipalités doivent se regrouper pour transporter leurs déchets très loin — jusqu’à 400 km en Gaspésie —, ce qui annule tout gain environnemental.

« Pour le compostage, il n’y a pas de marché, et le compost s’accumule. Avec notre industrie du porc, on a déjà les engrais nécessaires », dit Mario Caron, directeur général de la MRC de La Nouvelle-Beauce. Le LET de celle-ci dévore 40 % de son budget de dépenses (de huit millions de dollars), même si elle offre le service à la MRC voisine. « Il me semble qu’on aurait pu envisager l’enfouissement pur et simple. Ce n’est pas le terrain qui manque dans la région ! »

Les municipalités vivent dans un carcan légal complexe, inspiré du Régime français. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’y avait pas de municipalités en Nouvelle-France. Le seul maire élu de l’histoire du Régime français, Jean-Baptiste Legardeur de Repentigny, n’a été maire de Québec que 36 jours avant d’être révoqué, en 1663. Le roi voulait que l’on fasse de la colonie une France parfaite, sans intermédiaire entre les sujets et le pouvoir central.

Ce n’est qu’en 1867 que les municipalités sont devenues un des quatre pouvoirs — avec le fédéral, le provincial et les commissions scolaires. Mais les gouvernements provinciaux, dont les municipalités relèvent, n’ont jamais clairement établi les compétences municipales, en dehors des services à la propriété et de l’ordre public.

Le livre blanc propose donc de revoir 39 lois parmi la centaine (oui, la centaine !) qui touchent les villes. « Toutes ces lois comportent une clause qui dit “nonobstant toute disposition contraire d’une autre loi”. Ils ne s’y retrouvent même plus, à Québec ! » dit Charles Ricard, directeur général de la municipalité de La Pêche, en Outaouais, et président de l’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec.

Les négociations sur les pouvoirs municipaux posent forcément la question du financement. Les municipalités québécoises tirent 72 % de leurs revenus de l’impôt foncier, qui est basé sur la valeur des propriétés. Le reste provient de taxes professionnelles et de services tarifés.

Avant la réforme municipale de 1964, il en était tout autrement, explique Peter Trent, maire de Westmount, qui a étudié cette question par le menu dans son livre La folie des grandeurs (Septentrion, 2012). « Les municipalités avaient accès à un champ d’imposition plus large, qui comprenait des taxes de vente et des taxes sur les spectacles. Montréal avait même un impôt municipal et une taxe sur les voitures. En 1964, le gouvernement a récupéré ces domaines fiscaux, mais il versait une subvention équivalente, à laquelle il a mis fin en 1980. »

Lors de la réforme fiscale de 1980, le gouvernement du Québec avait promis de transférer tout l’impôt foncier aux villes. Il ne l’a jamais fait.

Pendant ce temps, le taux de la taxe scolaire, basé sur la valeur foncière, a quintuplé, pour atteindre 35 cents par tranche d’évaluation de 100 dollars. « C’est l’équivalent de plus du tiers des impôts municipaux », dit Éric Forest. Puisqu’il y a des limites à l’imposition du contribuable, la hausse de la taxe scolaire réduit « la marge de manœuvre des municipalités », ajoute le maire de Rimouski.

Dans le monde municipal, on fait valoir que cet environnement fiscal ne correspond plus à la réalité. Il ne récompense pas les municipalités pour la valeur économique qu’elles produisent. « Actuellement, toutes les nuisances découlant du développement économique — les odeurs, la poussière, le bruit, les déchets — sont dans les villes, et tous les revenus de ce développement — sous forme de taxes de vente, de redevances sur les ressources, d’impôt sur le revenu — vont à Québec, dit Jean-Paul L’Allier. Il faut un nouveau partage du risque, des efforts et du bénéfice. »

En France, par exemple, une municipalité tire 30 % de ses revenus de l’impôt foncier. Le reste relève d’une formule complexe, qui tient compte du développement économique.

Au Québec, la réforme du financement proposée dans le livre blanc allouerait aux villes une part de la taxe de vente du Québec (0,75 %, soit 900 millions de dollars par année), une part des redevances versées pour les ressources naturelles, ainsi que des tarifs, des péages routiers, voire une taxe sur les spectacles.

Le fait que les villes tirent les trois quarts de leurs revenus de l’impôt foncier entraîne des effets pervers, selon Éric Forest. « Cela favorise l’étalement urbain et la construction à outrance. Ce qui nous tire dans la direction inverse de celle où on devrait aller, selon les principes du développement durable. »

Tous les torts ne sont cependant pas du côté de Québec. « Les municipalités creusent leur propre trou financier », dit Jean-Paul L’Allier.

Ainsi, près de 600 municipalités participent volontairement au programme Municipalités amies des aînés (MADA), subventionné par Québec et qui permet d’offrir différents services, allant de l’aide à la construction de maisons intergénérationnelles jusqu’à des activités culturelles. Qu’arrivera-t-il si Québec réduit ou, pis, supprime la subvention ? Si les villes réclamaient un transfert de responsabilités assorti d’un financement plutôt qu’une subvention, la pérennité des services serait assurée.

L’ancien maire L’Allier cite le cas de l’éducation primaire en France. L’enseignement proprement dit y est du ressort du ministère de l’Éducation nationale, mais les communes françaises gèrent les immeubles scolaires et même les inscriptions à l’école primaire. « L’État reconnaît leur responsabilité et leur donne le moyen de l’assumer », dit Jean-Paul L’Allier.

On pourrait aussi ajouter que toutes les municipalités québécoises subventionnent les travaux d’égout et de voirie exécutés dans les nouveaux lotissements résidentiels, alors que, partout ailleurs en Amérique du Nord, les promoteurs paient ces travaux et refilent ensuite la facture aux acheteurs.

Peter Trent, le maire de Westmount, admet que les municipalités pourraient imposer davantage de tarifs pour leurs services. Or, la grande majorité des élus municipaux répugnent à le faire, par opportunisme. « Cela fait 30 ans que le Ministère nous demande de tarifer les services, à commencer par l’eau. Mais les municipalités ne sont pas pressées de le faire, parce que c’est une mesure impopulaire ! »

De l’avis d’Éric Forest, une partie des problèmes financiers des villes sont en fait des problèmes politiques. Le gouvernement ne leur reconnaît pas les mêmes pouvoirs administratifs que les siens. Par exemple, lors de la récession de 1982-1983, Québec a imposé une baisse de salaires de 20 % à ses fonctionnaires. Mais il n’a pas autorisé les villes à faire de même ! Il leur a plutôt demandé de s’entendre avec les syndicats — ce qui n’est pas arrivé. L’écart de 20 % s’est creusé au fil des ans, si bien que les fonctionnaires municipaux gagnent aujourd’hui 30 % de plus que leurs collègues du provincial.

L’impossibilité pour les villes d’imposer des conditions à leurs employés se manifeste dans le dossier des caisses de retraite. Selon une étude de la Régie des rentes du Québec dirigée par Alban D’Amours, ancien patron de Desjardins, le déficit des caisses de retraite des villes et des universités (177 régimes à prestations déterminées et 117 000 participants) atteint quatre milliards de dollars.

« Nous avons l’obligation de négocier, mais aucun pouvoir d’imposer une solution », dit Éric Forest.

La municipalité dont il est maire, Rimouski, est une des premières au Québec à avoir obtenu de ses trois principaux syndicats (cols bleus, cols blancs et cadres) des changements volontaires importants, dont une réduction des bénéfices et un partage des coûts à égalité entre employés et contribuables. « On y est arrivés, parce que 85 % de nos employés municipaux sont également résidants de la ville et donc contribuables ! »

Dans de nombreuses municipalités, particulièrement les plus grandes, les fonctionnaires habitent ailleurs. « Dans bien des cas, ça ne se réglera que si le gouvernement du Québec légifère ou s’il donne aux villes le pouvoir d’imposer un règlement », ajoute Éric Forest.

Des pouvoirs et des moyens financiers accrus pour les villes posent la question du contrôle. Les municipalités accordent chaque année pour 16 milliards de dollars de contrats publics. Le cas de Laval ou de Montréal ne montre-t-il pas qu’un contrôle très serré de Québec est nécessaire ?

« Il faut trouver des mécanismes de contrôle local », dit Mario Polèse, économiste et professeur au Centre Urbanisation Culture Société, de l’INRS. Les citoyens savent ce qui se passe bien avant Québec. « Si on veut trop centraliser le contrôle, on entretient des rigidités de type français ou soviétique. À un moment donné, il faut faire confiance. Le contrôle local est possible. »

L’UMQ propose entre autres la création d’un bureau d’évaluation des prix. Une autre technique consiste à donner la possibilité aux fonctionnaires de concurrencer le secteur privé. À la ville de Québec, par exemple, la voirie municipale exécute une partie du déneigement. « Cela nous donne une idée précise de ce que ça coûte, dit l’ancien maire Jean-Paul L’Allier. La ville garde la main et ça motive le syndicat. » Autre suggestion, émanant de la commission Charbonneau : que Montréal exploite sa propre usine d’asphalte.

Jean-Paul L’Allier estime qu’on ne tient pas assez compte des citoyens. « Au lieu de limiter les dons politiques, faisons le contraire : rendons-les totalement publics. On verra immédiatement qui soutient qui. » Il suggère d’appliquer la même logique pour les contrats publics. En attribuant les contrats au meilleur soumissionnaire plutôt qu’au plus bas, on pourrait mieux savoir quelles sociétés obtiennent quelle part des contrats publics.

Même manque de transparence dans le dossier du déficit des caisses de retraite. Les données sont confidentielles, bien que ce soit le contribuable qui paie ! « Je voudrais bien vous dire qui sont les bons et les mauvais élèves, déclare Alban D’Amours. J’ai un gros tableau Excel qui compare tout, mais je n’ai pas le droit de donner les détails. »

Une autre façon d’améliorer le contrôle serait de créer une agence financière intermunicipale, inspirée de la Municipal Finance Authority de Colombie-Britannique. Cet organisme, créé en 1970, pilote les dossiers d’emprunt concernant les projets d’infrastructures et gère les fonds de placement des villes. Cela permet aux plus petites municipalités de bénéficier des mêmes taux d’intérêt et des mêmes frais de gestion que les plus grandes. Cela force aussi les villes à « entrer dans le moule » : si elles veulent financer leurs travaux, elles doivent se conformer à des règles strictes de gestion, de conformité et de prix.

Rien n’empêche les municipalités de créer un bureau d’évaluation des prix ou une agence financière intermunicipale. Déjà en 2003, quelque 800 municipalités ont mis sur pied la Mutuelle des municipalités du Québec, parce que les primes et les franchises d’assurance augmentaient de façon faramineuse. Alors pourquoi ne créent-elles pas un bureau d’évaluation des prix ? Une partie de la réponse se trouve dans la compétence des 1 134 maires, 7 000 conseillers et quelques milliers de hauts fonctionnaires municipaux.

En 2012, la Commission municipale du Québec (un tribunal administratif) a publié un rapport accablant sur la gestion de Lamarche, municipalité de 570 habitants du Lac-Saint-Jean : désordre complet dans les réunions et les séances de conseil, conflits d’intérêts et népotisme, ignorance des règles d’adjudication des contrats, versement d’indemnités sans droit, dons sans justification, directrice générale mal formée. La Commission a élargi une demi-douzaine de ses recommandations à l’ensemble des municipalités, preuve que ces problèmes sont courants.

Lorsqu’ils entrent en exercice, bien des élus et des directeurs généraux n’ont pas la moindre idée du fonctionnement d’un conseil ou de la mécanique d’un règlement d’emprunt. Cette ignorance entraîne des litiges, mais aussi de l’immobilisme chez des élus.

« Il existe des formations, offertes par l’UMQ et la FQM, qui ne sont pas obligatoires », dit Pierre-Luc Guertin, conseiller municipal à Saint-Ignace-de-Loyola, dans Lanaudière.

Depuis son élection, en 2009, Pierre-Luc Guertin, 33 ans, a suivi sept cours. Il a appris les lois municipales et le fonctionnement d’une séance de conseil, de même que comment financer les services municipaux, repérer les différents partenaires susceptibles de l’aider à accomplir un projet, faire la part des choses sur les compétences d’une municipalité, et convaincre la Sûreté du Québec de venir patrouiller dans les rues de Saint-Ignace plutôt que de se borner aux routes provinciales — un gros problème dans la région. Lorsque nous l’avons rencontré, en juin dernier, Pierre-Luc Guertin était bien excité de pouvoir enfin suivre le cours, tant attendu, qui lui permettra de mieux évaluer la qualité des asphaltes.

« À Saint-Ignace, nous avons augmenté le budget de formation, parce que nous avons vu que cela a des effets réels, dit le conseiller municipal. Certaines formations devraient être obligatoires, comme celle portant sur la responsabilité des élus et la gestion financière municipale. » Le seul cours obligatoire actuellement est celui sur le comportement éthique.

L’Association des directeurs généraux des municipalités du Québec vient d’annoncer qu’elle consacrera 1,5 million de dollars à la tenue de 15 cours destinés à ses membres. Les 6 premiers : environnement juridique, comptabilité, rédaction de procès-verbaux, de règlements, de rapports et de recommandations.

« En France, pour devenir secrétaire général de mairie [l’équivalent du directeur général], il faut suivre des formations et passer l’examen national », dit Charles Ricard, président de l’Association des directeurs généraux des municipalités.

Il rêve de voir la constitution d’un ordre professionnel des directeurs généraux. « Pour construire un pont, il faut une formation d’ingénieur civil. Pour mettre de l’asphalte dessus, il faut un permis de la Commission de la construction du Québec. Mais pour gérer des millions en fonds publics, il faut juste avoir de la bonne volonté et de bonnes intentions. »

Les gens auront confiance dans leur administration municipale, dit-il, « quand ils sauront que les élus et les gestionnaires sont formés, à l’affût des nouvelles façons de faire et sérieux ! »

Les 16 compétences municipales

(Tiré de la Charte des municipalités, version annotée, article 6)

• Aménagement du territoire et urbanisme

• Salubrité

• Nuisances

• Environnement

• Sécurité

• Transport

• Services publics

• Culture, loisirs, activités communautaires et parcs

• Développement économique

• Production et vente d’énergie

• Systèmes communautaires de télécommunication et technologies de l’information

• Services de garde à l’enfance

• Logement social

• Cour municipale

• Organisation et fonctionnement de la municipalité

• Paix, ordre, bon gouvernement et bien-être général de la population

Un code désuet…

La Charte des municipalités proposée dans le livre blanc permettrait de faire le ménage dans la législation complexe — une centaine de lois ! — qui touche les villes.

Des maires à temps partiel

La moitié des 1 134 municipalités du Québec n’ont qu’un maire à mi-temps et peu de personnel, parfois seulement un directeur général et une secrétaire, eux aussi à temps partiel.

Trop de structures !

La multiplication des structures régionales et sous-régionales ainsi que des organismes représentatifs rend très complexe toute négociation entre le gouvernement et les 1 134 municipalités.

Celles-ci sont représentées par deux associations : l’Union des municipalités du Québec (200 membres, surtout les grands centres et leurs satellites) et la Fédération québécoise des municipalités (900 membres).

Mais certaines municipalités ne sont représentées par aucune des deux. Québec a quitté l’UMQ en 2010, alors que Montréal vient de la réintégrer en 2012, après l’avoir boudée huit ans.

Au niveau supramunicipal, on compte 85 régies intermunicipales, qui permettent aux municipalités de s’associer comme bon leur semble pour gérer les déchets, les incendies ou la police. Les municipalités appartiennent toutes à l’une des 87 municipalités régionales de comté ou à l’un des 16 territoires équivalents à une MRC (13 villes-centres et trois autres territoires). Tous les maires font partie de l’une des 21 conférences régionales des élus, dans l’une des 17 régions administratives. Chacun de ces organismes cherche à tirer la couverture à soi. L’UMQ voudrait que les pouvoirs soient décentralisés vers les municipalités, alors que la FQM préférerait que la décentralisation se fasse en faveur des municipalités régionales de comté.

« On ne peut pas transférer les responsabilités à 1 134 municipalités, dit Bernard Généreux, président de la FQM. La plupart n’ont pas les ressources financières ou humaines nécessaires. » Quelques centaines de municipalités membres de la FQM ont déjà voté une résolution par laquelle les compétences éventuellement transférées seront transmises à leur MRC.

Jean-Paul L'Allier - Photo : La Presse Canadienne

Jean-Paul L’Allier – Photo : La Presse Canadienne

L’ancien maire de Québec Jean-Paul L’Allier croit que c’est tout à fait dans l’esprit du livre blanc municipal L’avenir a un lieu : « Donnons les pouvoirs aux municipalités et laissons-les décider de la façon la plus appropriée de les exercer — par elles-mêmes ou par des regroupements. L’essentiel, c’est qu’on les laisse faire et qu’on leur fasse confiance. »

Le cas de Montréal

Quartier des spectacles - Photo : David Giral Photography

Quartier des spectacles – Photo : David Giral Photography

Montréal est bien mal en point depuis les fusions ratées de 2003 et les défusions bâclées de 2005, qui l’ont laissée dans une espèce de limbes administratifs.

Dans toutes les villes fusionnées normalement constituées, il n’y a qu’un maire et qu’un conseil municipal. Les conseillers municipaux siègent également au conseil de l’arrondissement qu’ils représentent, et ils élisent un président d’arrondissement, qui préside les assemblées mais n’est pas maire. C’est la ville qui décide du budget des arrondissements, et la gestion exercée par ces derniers porte strictement sur des questions locales. La circulation, les grands parcs, tout cela relève de la ville.

Montréal est la seule métropole d’Amérique du Nord avec un maire et un conseil municipal plus 19 maires d’arrondissement, et chacun des 19 conseils d’arrondissement se compose d’élus distincts de ceux du conseil municipal. Chaque arrondissement montréalais a des pouvoirs en matière de développement économique, de régulation du trafic (qui est régional), de voirie — sans oublier le déneigement. Et toute cette structure ne peut être modifiée sans l’approbation des deux tiers des 19 arrondissements !

« Ça coince de partout », dit Louise Harel, chef de l’opposition officielle de Montréal et ancienne ministre des Affaires municipales. À ce titre, elle a voulu les fusions très contestées, qui ont ouvert le bal des fusions-défusions. Elle admet qu’on ne peut plus retourner à l’idée d’« une île, une ville ». « Je crois aux arrondissements — toutes les grandes villes sont structurées comme ça —, mais pas aux mairies d’arrondissement élues. La ville dans la ville, ça ne marche pas. »

Sainte Ville, priez pour nous

Le concept des maires n’existait pas au début de la colonie. Les services étaient organisés par les paroisses, qui ont donné naissance aux villes beaucoup plus tard. D’où la prolifération de municipalités portant des noms de saints au Québec !

* * *

AUX URNES, CITADINS !

par Alec Castonguay et Catherine Dubé

Quelques chiffres…

- 1 103 municipalités tiendront des élections le dimanche 3 novembre.

- 1 municipalité n’aura pas d’élections cette année : Lac-Mégantic, en raison de la catastrophe ferroviaire.

- 85 % des municipalités ont moins de 5 000 habitants.

- 8 000 postes de conseillers et de maires sont à pourvoir.

- 50 % des maires (548) ont été élus sans concurrent aux dernières élections, en 2009.

- 45 % : Taux de participation en 2009.

- Depuis une décennie, 10 % des conseillers ou des maires élus ont moins de 34 ans.

- Moins de 20 % des candidats au poste de maire sont des femmes.

 

Les maires Téflon

Photo : Jacques Boissinot / PC

Photo : Jacques Boissinot / PC

Régis Labeaume
Québec // 524 907 habitants

61 points. C’était l’écart dans les intentions de vote entre Régis Labeaume (68 %) et son plus proche rival, David Lemelin, de Démocratie Québec (7 %), au départ de la course électorale, selon un sondage Léger Marketing-Le Journal de Québec. Le débat du 21 octobre sera-t-il suffisant pour réduire cette avance et menacer le règne de celui que certains surnomment « Régis Ier » ?

En 2009, la victoire de Régis Labeaume avait été sans appel, avec 80 % des voix. Le maire sortant, à couteaux tirés avec ses syndicats, veut remporter la course 2013 pour modifier les conventions collectives et réduire les répercussions du déficit actuariel des régimes de retraite.

Jean Tremblay
Saguenay // 146 381 habitants

En dépit de ses propos controversés et de sa bataille pour conserver la prière au conseil municipal, le maire sortant de Saguenay, Jean Tremblay, semble indélogeable. En janvier, un sondage Segma Recherche lui accordait un taux de satisfaction de 87 %, après qu’il eut touché un « creux » de 73 % en 2011.

Jean Tremblay n’a pas l’intention de participer à un débat contre son adversaire de l’Équipe du renouveau démocratique, Paul Grimard. « Ça me donne quoi ? » a-t-il dit au moment de lancer sa campagne. Il n’a participé à aucun débat à la mairie depuis 2001. En 2009, Jean Tremblay avait obtenu 78 % des voix.

Yves Lévesque
Trois-Rivières // 132 968 habitants

Démissions de conseillers, controverse autour du projet d’amphithéâtre de 50 millions de dollars, augmentation de la dette de la ville… Le dernier mandat du maire Yves Lévesque n’a pas été de tout repos. « Les quatre années ont été difficiles », a-t-il avoué lors du lancement de sa campagne. Maire depuis 12 ans, il demeure le grand favori et mise sur les thèmes économiques pour battre les six candidats qui convoitent son poste.

 

Les villes à surveiller

GATINEAU // 270 599 habitants

Collusion dans l’attribution des contrats, financement électoral, attaque contre la personnalité du maire. La course de Gatineau a commencé sur des airs familiers en cette période de commission Charbonneau. Mais Marc Bureau, à la tête de la ville depuis 2005, ne bronche pas : il promet de récupérer l’argent versé en trop aux entreprises ayant obtenu 85 contrats visés par une enquête du Bureau de la concurrence du Canada. Élu en 2009 avec 44 % des voix, Marc Bureau fait face à deux adversaires : le chef d’Action Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, et le candidat indépendant Jacques Lemay. Au bout du compte, les électeurs devront faire « le choix du moins pire », estime Patrick Duquette, chroniqueur du journal Le Droit.

SHERBROOKE // 157 517 habitants

La course à la mairie de Sherbrooke avait été l’une des plus enlevantes du Québec en 2009, Bernard Sévigny l’ayant emporté par seulement 122 voix de majorité. Le premier sondage de la campagne 2013, mené par Léger-107,7 FM Estrie, ne laisse pas présager le même suspense. Près de 80 % des Sherbrookois sont satisfaits du travail de Sévigny, qui mène largement dans les intentions de vote (54 %), suivi des candidats Nathalie Goguen (9 %) et Hubert Richard (5 %).

GASPÉ // 15 269 habitants

François Roussy s’est fait connaître pour avoir tenu tête à l’entreprise Pétrolia, en votant, en décembre 2012, un règlement municipal interdisant tout forage pétrolier sur son territoire afin de protéger la nappe phréatique. Après deux mandats, il quitte son poste de maire avec le sentiment du devoir accompli. Le coordonnateur municipal de Gaspé, Daniel Côté, fait partie de ceux tentés par le poste. Il se dit favorable à l’exploitation pétrolière et gazière « dans les limites » déjà énoncées par le conseil municipal, rapporte la plateforme d’information régionale Graffici.ca.

 

Comment rebondir après la commission Charbonneau ?

MASCOUCHE // 44 424 habitants

L’ancien maire Richard Marcotte a été arrêté par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) le 20 avril 2012. Il a démissionné en novembre 2012, après des mois de controverses. La mairesse actuelle, Denise Paquette, ne se représente pas.

Les deux principaux candidats dans la course, Luc Thériault et Guillaume Tremblay, ont déjà siégé à l’Assemblée nationale comme députés du Parti québécois dans la circonscription de Masson, le premier de 2003 à 2007 et le second de 2008 à 2012. Luc Thériault, 53 ans, enseigne la philosophie éthique et politique au collège de Maisonneuve. Guillaume Tremblay, 29 ans, a été directeur chez Corbeil Électroménagers. Il a sauté dans l’arène politique à 21 ans, comme conseiller municipal indépendant de Mascouche. Les deux candidats veulent faire oublier l’ère Marcotte.

LAVAL // 409 528 habitants

Après avoir régné 23 ans sur Laval, Gilles Vaillancourt a quitté ses fonctions en novembre 2012. En mai 2013, il était arrêté par l’UPAC et accusé de gangstérisme. Le grand ménage de l’hôtel de ville se poursuivra le soir du 3 novembre : sur les 21 conseillers actuels, seulement 3 se présentent comme candidats. En début de mandat, les nouveaux élus n’auront pas les coudées franches, car la ville restera sous tutelle pendant encore quelques mois.

Trois candidats se détachent du lot. Marc Demers, nouveau chef du Mouvement lavallois, dirige le principal parti d’opposition depuis les élections de 2009. Policier pendant 30 ans à Laval, il a notamment été enquêteur aux Crimes majeurs et dit vouloir ramener l’ordre, l’intégrité et une véritable démocratie à l’hôtel de ville.

Robert Bordeleau, chef du Parti au service du citoyen, est propriétaire d’une société d’import-export et consultant en commerce international. Ses priorités : instaurer une saine gouvernance, baisser les impôts, protéger les milieux humides et doter Laval d’un réseau de tramway.

Jean-Claude Gobé, chef du parti Action Laval, fait un retour en politique. Il a été député libéral de 1985 à 2003, puis vice-président au développement des affaires pour Manufacturier de bas Iris. Il mise sur la transparence grâce à un portail Internet de données ouvertes.

MONTRÉAL // 1 678 837 habitants
La course à la mairie a attiré plus de 15 candidats, mais quatre équipes se livrent une chaude lutte.

denis-coderre

Denis Coderre, 50 ans, est perçu comme le favori en raison de sa grande notoriété. Il a siégé 16 ans à la Chambre des communes, notamment comme secrétaire d’État au Sport amateur et ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration. Véritable bête politique, il adore aller à la rencontre des citoyens et il a tissé de solides liens avec les communautés culturelles. Il a toutefois recruté beaucoup d’anciens élus d’Union Montréal, le parti de Gérald Tremblay, ce qui fait hésiter des électeurs.

Marcel-Côté-DR

À l’inverse, Marcel Côté, 71 ans, manque de notoriété auprès du grand public et de proximité avec les électeurs. Mais le fondateur de la société Secor est un économiste réputé et le candidat favori des gens d’affaires. Louise Harel a vite compris qu’il réussirait à séduire une partie de l’électorat anglophone qui lui était réfractaire ; c’est pourquoi elle lui a cédé le devant de la scène.

Richard-Bergeron-DR

Richard Bergeron, 58 ans, est celui qui connaît le mieux la scène municipale montréalaise. Titulaire d’un doctorat en aménagement urbain, le chef de Projet Montréal a une connaissance fine des enjeux du développement urbain. Son parti peut compter sur une base militante forte et il se présente comme un champion de l’éthique. Mais ses idées, orientées vers le développement durable et la réduction de la circulation automobile, polarisent l’opinion publique, comme on l’a vu sur le Plateau-Mont-Royal dans les dernières années.

Mélanie-Joly-DR

La nouvelle venue, Mélanie Joly, 34 ans, est avocate. Elle a cofondé Génération d’idées, un groupe de réflexion politique représentant les 25 à 35 ans, et a été directrice associée du cabinet de relations publiques Cohn & Wolfe. Elle incarne la nouveauté souhaitée par de nombreux Montréalais, mais son manque d’expérience en politique et en gestion des administrations publiques pourrait lui nuire.

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Le PQ et les entreprises

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À qui profite le boum minier ?

Photo : Nathan Denette/PC

Il y a deux PQ quand on parle d’économie. Il y a celui qui écrit des politiques, crée des organismes et signe des chèques pour attirer des grandes entreprises au Québec. C’est celui de Nicolas Marceau.

Il y a aussi celui qui trouve que les alumineries exagèrent, que les minières ambitionnent et que nous sommes en position de force pour exiger ce que l’on veut des investisseurs. C’est le PQ de Martine Ouellet et de Daniel Breton.

C’est une semaine difficile pour la branche idéaliste du PQ, et un dur rappel à la réalité pour la branche plus économique.

Il y a d’abord ce que l’on pourrait appeler «l’affaire Alcoa». Le géant américain menace de fermer ses trois alumineries québécoises si ses tarifs d’électricité augmentent de 60 % en janvier 2015, comme il est prévu.

Le journaliste Michel Morin a bien résumé l’affaire sur les ondes de TVA: la facture d’électricité d’Alcoa augmentera de 220 millions de dollars, ce qui reviendrait à effacer l’équivalent de l’ensemble de ses profits de 2012. Alcoa a investi au Québec parce que les tarifs d’électricité étaient plus bas que dans d’autres juridictions; il en voit moins l’intérêt quand sa facture augmente ici et baisse ailleurs.

La situation est quand même absurde. Ce gouvernement veut utiliser ses surplus hydroélectriques pour attirer de nouveaux investisseurs, mais paraît indolent quand il s’agit de sauver 3 300 emplois très bien rémunérés et vitaux dans leurs régions.

Laisser partir Alcoa se traduirait par la perte du plus gros client d’Hydro-Québec (350 millions$) et la multiplication par deux de ses surplus. Ce serait un symbole épouvantable, alors que ce même gouvernement veut revitaliser le secteur manufacturier et accroître les exportations.

L’affaire Alcoa montre les limites d’un gouvernement à imposer ses volontés aux grandes entreprises. Le marché de l’aluminium est très concurrentiel, le prix du métal accuse un sérieux recul et on en produit dorénavant dans les pays qui en consomment le plus.

Le Québec n’est pas indispensable dans la nouvelle conjoncture internationale. Nous devons répondre à une seule question: veut-on garder ces entreprises au Québec ?

L’autre défaite de la gauche péquiste a eu lieu mercredi à l’Assemblée nationale, alors que le projet de loi 43 sur les mines a été défait par l’opposition.

C’était un mauvais projet déposé à un très mauvais moment. Le gouvernement voulait notamment imposer aux minières une étude de faisabilité sur la transformation du minerai au Québec.

L’intention était vertueuse, mais elle minait davantage la compétitivité du Québec face à d’autres juridictions. Dans le meilleur des cas, un projet d’investissement au Québec devenait plus long et plus compliqué; dans le pire des cas on liait un potentiel minier à un projet industriel encore plus hasardeux.

Le Québec peut imposer toutes les conditions qu’il veut, compliquer tous les processus d’acceptation des projets et décréter les impôts les plus lourds qui soient, mais il ne peut pas présumer que les investisseurs accourront pour explorer et mettre en valeur notre potentiel minier.

Les investissements miniers devraient baisser de 10 % cette année au Québec et les dépenses d’exploitation et de mises en valeur, de 28 %. Oui, il y a une sale conjoncture qui a freiné la demande mondiale, mais le climat d’incertitude créé par ce gouvernement a contribué à mettre l’industrie dans le trou.

Revenons à la branche «économique» de ce gouvernement. Elle aura beau promettre mer et monde et concéder les crédits d’impôts les plus alléchants, elle se fera constamment court-circuiter par des gens qui voient le progrès économique comme un facteur polluant et verront comme un signe d’émancipation le refus de tenir compte de l’environnement économique et commercial.

Le gouvernement péquiste me fait penser à un propriétaire qui fait marcher sa fournaise et son climatiseur en même temps. Ça coûte cher pour rien… et la température ne bouge pas d’un degré.

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Accident à Disneyland Paris un enfant dans un état critique MaJ

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pirate des caraibes

Un enfant de 5 ans se trouvait hier dans un « état critique », selon les médias français. Il est tombé d’une des barques à la toute fin du parcours dans l’attraction Pirates des Caraïbes dans le Parc Disneyland Paris (Seine-et-Marne).

Son pronostic vital n’est plus engagé. L’attraction est fermé jusqu’à nouvel ordre. Une enquête est ouverte.

[Photo]

Dernières recherches des voyageurs pour cet article :

  • accidentdysneylandnomdel\enfant

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Hamster damneur

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Le mercredi qu on se le disent

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le mercredi cest martine qui va.....aaa . a la plaga avec son canard en plastoc.. faut bien sortir la bete...en plus avec ce soleil martine est toute bronzette elle est zolie la martine..il y a aussi félicie mais elle est cachette sous le cocotier .....


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The balade

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Sans tarder j'vous ai préparationné une relatationnerie de notre balade... dommage on a eu une météo pas terrible, nuageuse, venteuse et tout, mais heureusement pas de pluie ! V'là donc le premier jour z'en images comme d'hab et ci-dessous:


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Taghazout Découverte du village - 8

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Enfin, notre kasbah à droite, sur 2 étages, les pieds presque dans l'eau... avec terrasse face à la mer, bien sûr ! Presque le même panorama qu'à Ouarzazate ! Mais ce n'est pas une maison d'hôtes !!! C'est notre "petit coin à nous" -comme d'autres ont un "bar à nous"...- où nous avons plaisir à...


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Vue générale de Simiane

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Le village et la rotonde.


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Nos idées sorties week-end du 1er 2 et 3 novembre 2013

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festival

Découvrez les activités culturelles et les sorties à ne pas manquer aux quatre coins de la France, les 1er, 2 et 3 novembre 2013.

Telerama dub festival #11, Dijon (Côte-d’Or)

On commence ce tour d’horizon des manifestations à ne pas manquer ce week-end par le Telerama dub festival #11. Le 2 novembre, le festival pose ses valises à Dijon. Les dubbers Stand High Patrol, OBF Sound System ou encore Teldem Com’unity vous feront danser jusqu’au bout de la nuit.

Infos pratiques : La Vapeur, samedi, A partir de 16€70, http://www.teleramadubfestival.fr/

Où dormir ?

Ethic Etapes Dijon Centre International de séjour
Capacité d’accueil de 219 lits dans 101 chambres, réparties sur deux bâtiments : chambres individuelles, doubles, et quadruples.

Hôtel Château de la Berchère
Vous découvrirez la richesse d’un château alliant la sobriété du XV siècle à la générosité architecturale des XVII et XVIIIèmes siècles.

Pitchfork music festival, Paris

Les amateurs de musiques électroniques pourront quant à eux se rendre au Pitchfork music festival. De nombreuses animations seront proposées : un marché de créateurs, des expositions et un cabinet de curiosité. Du côté de la programmation, le duo électro-pop suédois The Knife, Panda Bear ou encore Yo La Tengo viendront animer la Grande halle de la Villette.

Infos pratiques : Grande halle de la Villette, jeudi, vendredi et samedi, A partir de 22€, http://pitchforkmusicfestival.fr/

Où dormir ?

Hôtel Tolbiac
Nos chambres sont à petit prix et ont été rénovées dans un esprit clair, gai et design.

Hôtel Villa Fenelon
L’hôtel Villa Fenelon à Paris est une structure typiquement parisienne, avec une chaude réception, des intérieurs raffinés et un jardin luxuriant.

Le Salon de l’Auto, Epinal (Vosges)

Si vous n’aimez pas la musique, vous pouvez choisir les automobiles. Le salon de l’Auto d’Epinal, est l’occasion de découvrir les nouveaux modèles, mais aussi d’acheter des voitures neuves ou d’occasions, des motos, des scooters, des quads

Infos pratiques : Centre des Congrès, vendredi, samedi et dimanche, gratuit, Tel : 03.29.34.18.64

Où dormir ?

Gîte du R’Posion
Denise, Jean-Marie Etienne et leurs enfants, Robin, Frédéric, Adam et Lise, originaires de Gerbamont, sont heureux de vous accueillir pour vos vacances dans leur gîte à la montagne, et vous invitent à partager la passion de leur région.

Hôtel les 2 Clefs
Accueil convivial, confort, saveurs gourmandes : des ingrédients indispensables pour un séjour à l’image de vos envies.

La Fête des champignons, St-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire)

Si vous avez un petit creux, vous pouvez vous rendre à la fête des champignons. Au programme : dégustations, expositions, démonstrations de recettes de cuisine. La fête des champignons se déroule ces samedi 2 et dimanche 3 novembre 2013.

Infos pratiques : Samedi et dimanche, gratuit, http://www.saintbonnetlefroid.com/

Où dormir ?

Camping le Grangeon
Dans un magnifique camping municipal, venez vous ressourcer en Ardèche Verte pour oublier quelques jours le stress de la vie quotidienne.

Hôtel Restaurant la Terrasse
La Terasse est un hôtel 2 étoiles tout confort avec piscine chauffée, jardin et aire de jeux pour les enfants.

Le salon du mariage, Saint-Raphaël (Var)

On finit ce tour de France par le salon du mariage. Messieurs, je suis sûr que vous allez emmener votre dulcinée avant le grand jour.

Infos pratiques : Samedi et dimanche, 5€, http://www.ville-saintraphael.fr//

Où dormir ?

Hôtel Restaurant Les Flots Bleus
Hôtel restaurant face à la mer et au pied du massif de l’Estérel.

Hôtel Restaurant Les Amandiers
Hôtel les Amandiers, une vraie ancienne maison de Maître, vous propose 10 chambres tout confort.

[Photo]

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Jean-François Lisée et la chance du débutant

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On connaît tous la chance du débutant. On connaît moins celle du ministre-qui-annonce-une-nouvelle-politique. Elle survient quand tous les astres et s’alignent et que le contexte économique favorise l’atteinte des objectifs de la dite politique. Si nous étions dans un match de hockey, on dirait aussi que la puck roule pour nous autres.

Le ministre du Commerce extérieur, Jean-François Lisée, est un homme chanceux. Au moment même où il dévoilait son plan pour augmenter les exportations québécoises, Exportation et Développement Canada (EDC) dévoilait ses statistiques pour 2013 et ses prévisions pour 2014. Résultats? Les exportations canadiennes ont bondi de 4,4 % et EDC prévoit qu’elles augmenteront d’un autre 5,3 % en 2014.

Même bonne nouvelle pour le Québec. Après 13 mois consécutifs à la baisse, les exportations ont rebondi en août avec une croissance annualisée de 2,7 %.

Bref, nous entrons dans un nouveau cycle de croissance de nos ventes à l’étranger et mine de rien, voilà une partie de l’objectif du ministre qui sera atteinte sans qu’il n’ait à lever son crayon pour signer une seule subvention!

Rappelons que la politique déposée le 28 octobre vise à augmenter nos exportations de 35 % et à créer 1000 entreprises exportatrices de plus d’ici 2017. Tout cela, selon les prévisions du ministère, devrait permettre de créer 2000 emplois.

L’économie a le dos large pour les politiciens, qui peuvent toujours la blâmer quand leurs plans ne fonctionnent pas. Cette fois, si Jean-François Lisée se trompe, il devra trouver des coupables ailleurs. Et s’il réussit, je peux vous garantir que vous ne l’entendrez pas se plaindre de l’économie!

 

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La plus grande vague du monde surfée à Nazaré

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nazare-surf

Le record du monde de la plus haute vague jamais surfée pourrait avoir été battu au Portugal, au « Canyon de Nazaré » au moment de la tempête Christian. La vidéo est impressionnante ! L’occasion pour nous de vous en dire plus sur la nouvelle Mecque du surf.

La tempête qui a frappé la France et le nord-ouest de l’Europe en début de semaine a été meurtrière et a aussi considérablement perturbé les programmes de vols. Le site « Air Journal » a dénombré plus de 160 vols annulés. Pourtant, Christian n’a pas fait que des malheureux : les surfeurs se sont régalés sur les vagues de la côte Atlantique, en France et au Portugal. L’occasion pour nous de vous emmener à Nazaré au Portugal, un lieu mythique pour les surfeurs du monde entier.

Oubliez Jaws à Hawaï. Les vagues les plus grosses du monde, elles sont en Europe, au Portugal ! Où précisément ? A environ 120 kilomètres au Nord de la capitale Lisbonne, à Nazaré, une petite ville de 10 000 habitants qui était à l’origine un village de pêcheurs. Il faut se rendre sur la « Praia do Norte », littéralement la plage du Nord.

Avez-vous déjà entendu parler du « Canyon de Nazaré » ? Si vous n’êtes pas fan de surf, ce n’est pas sûr du tout. C’est tout simplement la nouvelle Mecque des surfeurs car c’est l’accident géologique au large de la côte qui donne lieu à la formation d’une houle géante et à des vagues hautes comme des immeubles.

Nazaré au calme... avant la tempête.

« La taille, c’est pas important », mais quand même…

Le record du monde de la vague la plus haute jamais surfé y a été enregistré à la fin du mois de janvier : 100 pieds soit 30,48 mètres, selon le Guinness des records. Le détenteur de ce record du monde est un hawaïen de 45 ans du nom de Garrett McNamara. Quoique, modeste, il attribue plutôt ce record à son copain de glisse Kealii Mamala qui, selon lui, avait pris une vague encore plus énorme.

“Nazaré est un endroit très spécial et imprévisible, c’est un mystère”,

décrit McNamara.

Et devinez quoi : des “inconscients” ont profité de la tempête sur l’Atlantique lundi pour faire encore plus fort. Un Brésilien, Carlos Burle, a surfé une vague d’une trentaine de mètres. Est-ce que le record de McNamara a été battu ? C’est possible… “D’après les images, c’était une vague très grosse. (…) Il y a une chance que le record soit battu“, a-t-il commenté. Voir juste avant lui une surfeuse – brésilienne elle aussi – être transportée en urgence à l’hôpital, après avoir été réanimée sur la plage, ne l’a apparemment pas refroidi.

Source : Le Monde.fr

Photo : Jeff Rowley Big Wave Surfer, Roby Ferrari / Flickr cc.
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Une autre rafraîchissante vidéo aérienne de Virgin

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Écoutez-vous les consignes de sécurité à bord, avant de vous envoler ? Bien sûr que non: c’est d’un ennui mortel et vous savez très bien quoi faire en cas de problème, n’est-ce pas ?

Ces dernières années, certains transporteurs – à commencer par Air New Zealand – ont rivalisé d’imagination pour retenir l’attention des passagers lors de la présentation de ces consignes, que ce soit en mettant en scène des agents de bord nus ou en créant un faux épisode d’une émission télé à succès.

Virgin America, qui a l’habitude de produire des pubs de voyage léchées, esthétiquement réussies et toujours un brin sexy, a pour sa part mis le paquet dans sa dernière vidéo consacrée aux consignes de sécurité, après avoir été la première à en renouveler la forme, en 2007.

On peut y voir des troupes de danseurs d’American Idol et de So You Think You Can Dance, entre autres participants, se livrer une pimpante performance-spectacle entremêlant danse, arts de la scène, prévention et accessoires liés à l’avionnerie.

La vidéo, qui apparaîtra à bord des avions du transporteur dès novembre, a été dévoilée hier sur une multitude de plateformes, y compris des écrans géants à Times Square, dans la ville de New York. Voyez plutôt.

Pour vous embarquer en toute sécurité avec moi sur Twitter, c’est par ici; sur Facebook, c’est par là.

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Inauguration un métro sous le Bosphore

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marmaray

Les Turcs ont inauguré ce mardi le premier tunnel ferroviaire qui passe sous le Bosphore. Long de 14 km, le Marmaray relie en 4 minutes l’Europe à l’Asie. Avec ce tunnel, les autorités espèrent mettre un terme au calvaire quotidien des 2 millions de Turcs qui passent sur les ponts du Bosphore, toujours saturés.

Neuf années de travaux ont été nécessaire pour construire le tunnel. Le projet a coûté 3 milliards d’euros.

[Photo]

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L’Auberge La Lagune et son cadre reposant

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camargue

Un environnement protégé qui est resté authentique. Saintes-Maries-de-la-Mer est entourée d’immenses plaines d’étangs magnifiques et sauvages. Cette semaine, on prend la direction de la capitale de la Camargue pour découvrir l’Auberge La Lagune.

La beauté naturelle de l’auberge vous charmera. Vous entrerez dans des chambres au style moderne, agréables et apaisantes. De son côté, le restaurant vous proposera des spécialités typiques de Provence.

L’établissement propose aussi de nombreuses activités de loisirs comme faire de l’équitation. Vous pourrez aussi aller à la piscine, visiter Saintes Maries de la Mer ou encore faire du vélo.

Hôtel la Lagune

Route d’Arles
13460 SAINTES-MARIES-DE-LA-MER
04.90.97.84.34

[Photo]

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Escalade du Mt Maunganui

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C'est en regardant une carte de la rando qu'on a compris qu'il y avait 2 chemins qui se rejoignaient sur la fin : un facile et un difficile. Mamie casse-cou avait pris le facile !
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Le filtre à un dollar de Denis Coderre

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Photo: Denis Beaumont/Presse canadienne

Photo: Denis Beaumont/Presse canadienne

La démission du candidat Robert Zambito dans Saint-Léonard en dit plus long sur la précipitation de Denis Coderre que sur son manque d’intégrité.

M. Coderre était impatient de se lancer dans la course à la mairie de Montréal. Il a fait durer le suspense aussi longtemps qu’il le pouvait, en étirant son séjour dans les banquettes de l’opposition à Ottawa.

Ses ambitions étaient un secret de Polichinelle à l’hôtel de ville. Pendant qu’il entretenait un doute artificiel sur ses intentions, pendant des mois, je pensais qu’il élaborait sa stratégie pour la conquête de Montréal. Sans doute était-il plus occupé à gazouiller les résultats des matchs du Canadien.

M. Coderre n’avait pas de véritable programme ? Ses amis de National, dont Pierre Bélanger, allaient l’aider à en confectionner un. Il n’avait pas de parti ? Ça tombait bien. Les naufragés d’Union Montréal attendaient un sauveur providentiel qui allait donner un deuxième souffle à leur carrière après la chute de Gérald Tremblay.

Vite fait, bien fait, l’ex-député libéral a pu projeter l’image d’un chef bien entouré. Il a réalisé quelques bonnes prises chez Vision Montréal: Anie Samson dans Villeray — Saint-Michel — Parc-Extension, Chantal Rouleau dans Rivière-des-Prairies — Pointe-aux-Trembles.

Par contre, il n’a pas vraiment pris le temps de vérifier la probité des ex-membres d’Union Montréal. S’il l’avait fait, il aurait peut-être laissé de côté Robert Zambito… et quelques autres candidats avariés.

Le conseiller de Saint-Léonard est visé par une enquête policière pour des allégations de pots-de-vin, selon Radio-Canada. Si les faits sont exacts, il aurait proposé de l’argent à deux reprises à Bernard Blanchet, un conseiller dans Lachine. Il aurait sollicité son aide pour l’aider à baisser la valeur d’un terrain contaminé de la Ville convoité par un promoteur.

M. Blanchet est aujourd’hui candidat de la coalition de Marcel Côté dans Lachine. Il aurait dénoncé son collègue Zambito en 2010, alors qu’ils faisaient tous les deux partie d’Union Montréal. M. Tremblay lui aurait conseillé de porter plainte à la police, ce qu’il aurait fait.

M. Blanchet était le président du caucus des élus d’Union Montréal. Ni lui ni M. Tremblay n’ont exigé l’expulsion de Robert Zambito. Ainsi allait la vie à l’hôtel ville à la belle époque d’Union Montréal. L’union des troupes l’emportait sur la recherche d’intégrité.

L’histoire des pots-de-vin n’a pas fait de bruit jusqu’à six jours des élections. M. Zambito a nié les faits, mais sa candidature est vite devenue toxique pour Denis Coderre.

M. Coderre s’est vanté d’avoir passé chacun de ses candidats à travers «le filtre Coderre». Il a certainement dû dénicher le filtre en question en solde, dans magasin à un dollar de son arrondissement.

C’est «tolérance zéro» en matière de dérives éthiques, a-t-il commenté mardi soir, fier d’avoir expulsé Robert Zambito. Ses adversaires l’ont aussitôt attaqué sur les problèmes d’intégrité de sa formation artificielle.

Quelle impression de déjà-vu.

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Blog de cocogallylis - sont fous ces quebecois

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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