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Campagne en Ontario libéraux et conservateurs font peu de cas du NPD

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TORONTO – Les libéraux et les progressistes-conservateurs de l’Ontario semblent vouloir donner l’impression aux électeurs qu’ils constitueront les deux seules formations politiques inscrites sur les bulletins de vote le 12 juin, reléguant le Nouveau Parti démocratique (NPD) au rang de parti marginal insignifiant.

La bataille pour le vote stratégique a pris son envol, mercredi, après la levée de l’interdiction des publicités à la radio et la télévision, les ondes étant désormais inondées de messages incitant les électeurs à favoriser l’élection d’un gouvernement majoritaire.

En visitant le coeur du secteur manufacturier de l’Ontario, la première ministre sortante, Kathleen Wynne, a martelé que le véritable choix se faisait entre l’approche réfléchie et compatissante de son parti pour la croissance de l’économie et la création d’emplois, et celle des coupes conservatrices qui replongeraient la province en récession.

Et le NPD? Il n’entre pas vraiment en ligne de compte, a-t-elle argué.

«Chaque fois que (la chef) Andrea Horwath présente un non-sens, une idée qui flotte dans les airs sans attache, cela la rend encore moins pertinente à l’égard des défis très sérieux auxquels nous sommes confrontés», a affirmé Mme Wynne dans une usine de Toyota à Cambridge.

«Il n’y a pas de solutions expéditives aux défis auxquels nous faisons face», a-t-elle ajouté.

Mme Wynne rappelle souvent aux électeurs que le scrutin a été déclenché après l’annonce du rejet du budget libéral par le NPD. Selon elle, le budget contenait des mesures souhaitées par les électeurs du NPD, telles que l’augmentation du salaire minimum et la hausse des salaires des éducatrices à l’enfance.

Des responsables du Parti libéral ont aussi cité des partisans déçus du NPD, qui jugeraient que Mme Horwath a perdu ses repères.

Le chef du Parti progressiste-conservateur, Tim Hudak, a largement ignoré les néo-démocrates dans ses discours de campagne, présentant ces élections comme une occasion d’élire un gestionnaire économique compétent en mesure de créer davantage d’emplois.

«Il s’agit d’un scrutin à enjeu unique: Quel chef a le meilleur plan pour faire travailler plus de gens dans la province et faire fonctionner le gouvernement de manière à mieux vous servir?», a dit M. Hudak, dans la ville de Cobourg.

Les stratèges néo-démocrates disent pour leur part cibler les électeurs indécis — qui détermineront, selon eux, l’issue de ces élections — et ont le regard tourné vers les progressistes-conservateurs qui apprécient peu M. Hudak.

Le NPD fait usage du «bon sens» dans ses messages en campagne, dans une approche similaire à celle du programme de la «révolution du bon sens» du conservateur Mike Harris en 1995, qui avait porté le chef du troisième parti au pouvoir.

Mme Horwath présente sa formation comme la meilleure solution de rechange aux libéraux, rappelant aux électeurs les scandales de dépenses dont a hérité Mme Wynne de son prédécesseur libéral, notamment l’annulation des deux projets de centrales thermiques.

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L’accord forestier pour la protection du caribou en Alberta serait un échec

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EDMONTON – Une entente nationale entre de grandes entreprises forestières et des groupes environnementaux visant à protéger les forêts et l’habitat du caribou ne donne pas les résultats escomptés en Alberta, soutiennent des environnementalistes.

Helene Walsh, de l’organisme Keepers of the Athabasca, une association d’environnementalistes et de groupes autochtones, estime que l’Entente sur la forêt boréale canadienne ne semble «rien accomplir». Elle affirme que les dispositions de l’entente n’aident en rien le caribou, et qu’une nouvelle approche sur le terrain est nécessaire.

Un porte-parole du bureau chargé d’implanter l’accord en Alberta a affirmé que la conservation était particulièrement ardue dans cette province, mais que les efforts se poursuivaient.

L’Entente sur la forêt boréale canadienne a été signée en 2010 entre des organismes canadiens de défense de l’environnement et 19 grandes entreprises du secteur forestier. L’industrie s’engageait à préserver forêts et habitats en échange de la promesse des environnementalistes de mettre fin aux boycottages et aux campagnes médiatiques contre les entreprises.

L’accord, qui s’applique à plus de 73 millions d’hectares de forêts publiques, a été qualifié de plus vaste entente de conservation au monde. L’Entente sur la forêt boréale canadienne a résulté en un accord en 2012 pour conserver environ 800 000 hectares en Ontario.

Mais en Alberta, les zones d’habitat de populations de caribou des bois menacées de disparition sont encore exploitées, a indiqué Mme Walsh.

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La FQM se réjouit de voir les libéraux relancer le programme des mini-centrales

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QUÉBEC – La Fédération québécoise des municipalités (FQM) croit que la relance du programme de mini-centrales hydroélectriques, aboli par le Parti québécois, témoigne de l’intention des libéraux de développer l’économie des régions.

Le président de la FQM, Richard Lehoux, n’était pas surpris, mercredi, de voir le premier ministre Philippe Couillard en faire l’annonce dans son discours d’ouverture à l’Assemblée nationale.

«On le revendiquait depuis plusieurs mois, on n’est pas surpris, on est heureux, a-t-il dit. (…) Le message du premier ministre est très clair aujourd’hui en lien avec les régions du Québec et la prospérité de nos régions.»

Selon M. Lehoux, l’intervalle entre l’abolition des péquistes et la relance des libéraux n’aura pas d’impact significatif sur les projets de mini-centrales qui avaient été écartés.

«Les projets ont été mis de côté il y a environ 18 mois. Ce qui est important pour nous, c’est vraiment de voir apparaître ça dans les cartons du gouvernement du Québec», a-t-il dit.

Dans un contexte où Hydro-Québec nage dans les surplus et doit vendre son électricité à rabais sur les marchés d’exportation, les péquistes avaient décidé d’annuler six projets de mini-centrales situés dans des régions québécoises.

L’annulation du programme, qui avait provoqué la colère de la FQM, devait générer des économies annuelles de 24 millions $, selon des estimations péquistes.

Lors d’un échange avec la presse parlementaire à l’Assemblée nationale, M. Lehoux a exprimé le souhait que le gouvernement autorisera plus que les six projets lancés à l’origine par le gouvernement libéral de Jean Charest.

«L’avantage, au niveau de l’ensemble des régions du Québec, c’est de pouvoir avoir un moteur économique dans nos régions pour dynamiser les milieux, a-t-il dit. Je pense que c’est des arrivées de sous importantes en région pour maintenir le développement économique de nos régions.»

M. Lehoux croit que bientôt les surplus d’électricité trouveront de nouveaux marchés.

«Les surplus sont quand même pas très importants, on parle à peu près d’un pour cent des surplus. Je pense que dans un avenir à moyen terme, il y aura un besoin accru et on sera prêt à répondre à la demande», a-t-il dit.

Par ailleurs, le maire de Montréal, Denis Coderre, a salué l’intention renouvelée dans le discours de M. Couillard de doter sa ville et celle de Québec de pouvoirs accrus en matière de taxation.

«Le climat de confiance est total. La première chose que je remarque, c’est qu’on veut redonner cette autonomie aux municipalités. Aujourd’hui on a envoyé un message très clair, a-t-il dit. On ne parle plus maintenant de créatures des provinces, on parle d’ordre de gouvernement de proximité et ça c’est essentiel.»

M. Coderre croit que le gouvernement va dans la bonne direction concernant la réforme des régimes de retraite des employés municipaux. M. Couillard a promis un projet de loi qui cherchera à régler le problème de solvabilité des régimes de retraite municipaux qui totalisent des déficits estimés par le premier ministre à 5 milliards $

«S’il y a un déficit structurel, on doit s’y attaquer», a dit M. Coderre.

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Discours inaugural de Couillard le Parti québécois reste sur sa faim

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QUÉBEC – Le Parti québécois est resté sur sa faim, à la suite de la présentation du discours d’ouverture du premier ministre Philippe Couillard, mercredi, à l’Assemblée nationale.

Le chef intérimaire péquiste Stéphane Bédard a estimé qu’il faudra attendre le budget avant d’avoir une idée claire des intentions des libéraux.

«Il va falloir attendre le budget avant de connaître les réelles intentions du gouvernement», a-t-il dit dans un bref point de presse.

Selon M. Bédard, les applaudissements reçus par M. Couillard lorsqu’il a abordé la question de la diversité illustrent bien ce manque de substance.

«Ça manquait un peu d’orientations costaudes, a-t-il dit. Comme on dit, il manquait de chair un peu autour de l’os du poulet.»

Le PQ croit que le gouvernement prend une mauvaise orientation en décidant de redémarrer le programme des mini-centrales, aboli par les péquistes quand ils étaient au pouvoir.

«Le débat je pense a été fermé, je ne pense pas que c’était une très bonne idée», a-t-il dit.

M. Bédard croit aussi que M. Couillard devra préciser sa pensée concernant les redevances minières, parce qu’il semble avoir ouvert la porte à une révision du régime.

«Est-ce qu’on ouvre les redevances minières? J’ai compris qu’ils voulaient assurer une prévisibilité, c’est ce que prévoit la loi. Est-ce qu’il compte le refaire?» a demandé le leader péquiste.

La Coalition avenir Québec (CAQ) a estimé pour sa part que le premier ministre libéral a récupéré plusieurs de ses idées concernant la réduction du fardeau fiscal, les crédits d’impôt aux entreprises, l’élimination de la bureaucratie en santé et en éducation, de même que la stratégie maritime.

Le leader parlementaire caquiste François Bonnardel a déclaré qu’il aurait souhaité que M. Couillard s’engage à abolir plus rapidement la taxe santé pour les contribuables dont la salaire est de moins de 45 000 $.

«Pour nous, on peut réduire les dépenses et donner de l’oxygène aux familles québécoises», a-t-il dit.

M. Bonnardel voit lui aussi d’un mauvais oeil le redémarrage du programme des mini-centrales, estimant que cela aura un impact à la hausse sur les tarifs d’Hydro-Québec.

«Dans ce contexte, c’est incohérent. Vous comprendrez que le courant ne passera pas entre nous deux sur cette proposition», a-t-il dit.

La députée de Québec solidaire Françoise David a estimé que le programme de retour à l’équilibre budgétaire est trop ambitieux.

«L’atteinte de l’équilibre budgétaire en 2015-2016 est rigoureusement impossible à moins de couper largement dans les programmes et les dépenses publiques et ça va faire mal au niveau des services à la population», a-t-elle dit.

Mme David a salué l’annonce d’une évaluation environnementale stratégique (ÉES) sur la filière des hydrocarbures, mais elle croit que le gouvernement devra d’abord mettre le frein sur les projets en cours.

«Ça veut dire pas tout de suite Anticosti, ça veut dire pas tout de suite le gaz de schiste, pas tout de suite le pétrole dans le golfe Saint-Laurent, a-t-elle dit. Il faut être sérieux, on fait d’abord l’ÉES, on verra après.»

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Bientôt un autre voyage La Reunion

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Bientôt un autre voyage La Reunion !
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23kms

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Départ 07H40 . Effectivement, Il fait froid (j'apprécie l'anorak!) , il pleut, le vent souffle, et nous sommes dans le brouillard! Mais quand faut y aller, faut y aller... J'ai mis la cape de pluie, et ce n'est pas de trop. Il a pl
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Points saillants du discours d’ouverture du premier ministre Philippe Couillard

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QUÉBEC – Voici les points saillants de l’allocution du premier ministre Philippe Couillard lors de l’ouverture de la 41e législature de l’Assemblée nationale:

— Atteinte de l’équilibre budgétaire en 2015-2016.

— Réviser des lois et règlements qui touchent l’accès à l’information et la divulgation des informations relatives aux contrats, aux dépenses et aux engagements de l’État et de ses représentants.

— Partage des redevances pétrolières, gazières et minières avec les municipalités et les communautés autochtones.

— Relance du Plan Nord et la mise en place de la première stratégie maritime du Québec.

— Mise en place prochaine d’une commission sur la fiscalité et d’une commission sur la révision permanente des programmes gouvernementaux.

— Réduction de la bureaucratie en santé et en éducation, dans le but de réinvestir dans les services.

— Ouverture de 50 cliniques, ouvertes sept jours sur sept, l’accès gratuit aux examens de scan, d’échographie et de résonance magnétique, effectués dans une clinique privée.

— Tenue, d’ici l’automne prochain, d’un forum sur la lutte contre l’intimidation envers les jeunes et les aînés.

— Relance du programme de mini-centrales hydroélectriques et maintien du projet d’électrification des transports.

— Projet de loi sur la solvabilité des régimes de retraites.

— Évaluation de l’ensemble de la filière des hydrocarbures.

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Des caribous des «jobs… ou ni l’un ni l’autre

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caribou-BON

Photo : Getty Images

En pleine campagne électorale, le premier ministre Philippe Couillard avait affirmé, dans son comté de Roberval, qu’il ne «sacrifierait pas une seule “job” dans la forêt pour les caribous».

Tiendra-t-il cette promesse électorale, qui menace directement la survie de cette espèce emblématique de la forêt boréale ?
Sante_et_science

On sait désormais que le sort du caribou forestier va se jouer au nouveau ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs dirigé par Laurent Lessard, même si le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, David Heurtel, dit considérer cette question comme prioritaire.

C’est l’enjeu numéro un en matière de conservation de la biodiversité au Québec, et les décisions qui seront prises seront lourdes de conséquences.

Le caribou forestier est classé comme espèce vulnérable par le gouvernement du Québec depuis mars 2005, et comme espèce menacée dans la Loi sur les espèces en péril du Canada depuis 2002.

Au Québec, il occupe les derniers pans de forêt boréale non aménagée, ainsi qu’une zone exploitée au nord du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Depuis 2005, les scientifiques ont accompli un travail considérable pour bien comprendre ce qui menace le caribou forestier et ce qui pourrait le sauver.

Une équipe d’Environnement Canada a, entre autres, clairement démontré que la probabilité de persistance d’une harde dépend directement du taux de perturbation de son habitat, calculé en additionnant les perturbations anthropiques (routes, exploitation forestière, chalets, lignes électriques, etc) et les feux de forêt.

À proximité de l’homme, les caribous sont stressés, s’alimentent peu et résistent moins bien à leurs prédateurs.

Le second Plan de rétablissement (pdf) de l’espèce, qui couvre la période 2013-2023, a été publié en mai 2013 par l’équipe de rétablissement du caribou forestier, formée d’une quarantaine de représentants de toutes les parties prenantes dans ce dossier : fonctionnaires fédéraux et provinciaux, universitaires, représentants de l’industrie forestière et d’Hydro-Québec, acteurs locaux, groupes environnementaux et communautés autochtones.

Il montre qu’il n’est tout simplement pas possible de sauvegarder l’espèce sans contraindre d’aucune manière le déploiement de l’exploitation forestière. Le caribou ressent les effets des perturbations même à plusieurs kilomètres de celles-ci.

N’en déplaise à Monsieur Couillard, si on ne protège qu’une partie du territoire du caribou forestier, les études montrent que celui-ci ne s’en remettra pas. On n’y peut rien.

En février dernier, un article du Quotidien laissait pourtant entendre que la population de caribous avait doublé dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean malgré l’exploitation.

Malheureusement, la réalité est tout autre, comme l’expliquent les spécialistes de l’espèce dans cette lettre ouverte. Ils expliquent notamment que :

Si on prend l’exemple du Saguenay–Lac-Saint-Jean, plusieurs secteurs exploités affichent des taux de dérangement supérieurs à 75 %. À ce niveau, le maintien à long terme du caribou dans la forêt boréale est fort peu probable sans geste concret et immédiat visant la restauration de son habitat.

Il y aurait actuellement de 5 980 à 8 570 caribous forestiers au Québec.

L’objectif du Plan de rétablissement est de ramener ce nombre à 11 000 individus. Ce qui, selon les scientifiques, est faisable, à condition notamment que les compagnies forestières adoptent des stratégies d’aménagement particulières — et qu’on limite les autres perturbations du territoire en suivant les lignes directrices pour l’aménagement de l’habitat du caribou forestier (pdf).

Que se passerait-il si le caribou disparaissait ?

Les conséquences seraient sérieuses, et ce, à plusieurs égards.

Comme toute espèce vivante, le caribou n’est qu’un maillon dans la chaîne complexe qui constitue l’écosystème. Mais un maillon important, car sa préservation qui implique de limiter les perturbations permet aussi de protéger d’autres espèces menacées.

Laissez disparaître les caribous de la forêt, et celle-ci va changer. Si plusieurs espèces sont entraînées dans le sillage du caribou, elle va beaucoup se modifier, au point, peut-être, de ne plus jouer son rôle. Comme tout écosystème, la forêt boréale rend plusieurs services (pdf) à l’humain, qu’on commence même à chiffrer.

Ces grands principes sous-tendent tous les efforts de conservation de la biodiversité à l’échelle internationale.

Or, le Québec joue un rôle de plus en plus important dans les discussions internationales sur la biodiversité et profite pour l’instant d’une bonne image sur la scène internationale à ce chapitre. Toutes les entreprises dont les clients se soucient de l’environnement tirent profit de cette image positive.

Québec était notamment représenté en 2010 à Nagoya, où les pays signataires de la Convention sur la diversité biologique ont adopté le Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 (qui compte 20 objectifs concrets — les objectifs d’Aichi).

Alors que le Canada n’a pas signé cette entente, le Québec est l’un des principaux instigateurs du Comité consultatif des gouvernements infranationaux, villes et autorités locales pour la biodiversité, qui s’est engagé la suivre ce plan stratégique.

En juin 2013, il a adopté de nouvelles orientations gouvernementales en matière de diversité biologique pour que cette préoccupation soit plus présente dans tous les ministères.

Le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique est basé à Montréal depuis 1996 et emploie une centaine de personnes.

Nul doute que Québec perdrait beaucoup de crédibilité à l’échelle internationale s’il laissait tomber ses efforts de préservation du caribou forestier.

Les compagnies forestières ont aussi tout à y perdre, tant la certification environnementale des produits du bois a pris de l’importance pour leurs clients.

Déjà, la compagnie Resolu a reçu, en décembre dernier, la suspension de trois de ses certificats du Forest Stewardship Council, dont deux visent des territoires de coupe dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle poursuit aujourd’hui l’organisme certificateur, la Rainforest Alliance.

Si le Plan de rétablissement du caribou tombait à l’eau pour préserver les «jobs» chers à Monsieur Couillard, Resolu en souffrira encore plus.

Au final, les caribous ET les «jobs» disparaîtront si le premier ministre ne corrige pas le tir.

* * *

À propos de Valérie Borde

Journaliste scientifique lauréate de nombreux prix, Valérie Borde a publié près de 900 articles dans des magazines depuis 1990, au Canada et en France. Enseignante en journalisme scientifique et conférencière, cette grande vulgarisatrice est à l’affût des découvertes récentes en science et blogue pour L’actualité depuis 2009. Valérie Borde est aussi membre de la Commission de l’éthique en science et en technologie du gouvernement du Québec, en plus d’être régulièrement invitée dans les médias électroniques pour commenter l’actualité scientifique. On peut la suivre sur Twitter : @Lactu_Borde.

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Une collision en chaîne fait un mort dans le nord-ouest de Toronto

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TORONTO – Un homme de 44 ans est mort et plusieurs autres personnes ont été blessées dans un carambolage, mercredi matin, sur l’autoroute 27 dans le nord-ouest de Toronto.

La police a indiqué que six véhicules avaient été impliqués dans la collision en chaîne peu après 6 h 15.

L’accident a entraîné la fermeture de l’autoroute pendant plusieurs heures durant l’heure de pointe du matin, à des fins d’enquête.

La police a indiqué que l’accident était survenu après qu’un véhicule roulant en direction sud sur l’autoroute 27 eut embouti un autre véhicule s’apprêtant à tourner à gauche. Une collision en chaîne a impliqué quatre autres véhicules.

Le conducteur du premier véhicule embouti a été déclaré mort à l’hôpital, et trois autres conducteurs ont été transportés à l’hôpital pour des blessures de diverses gravités.

Un porte-parole de la police de Toronto a indiqué que tout élément de la configuration de l’intersection pouvant avoir contribué à la collision serait examiné. Il a mentionné qu’il y avait déjà eu un certain nombre de collisions — «pas nécessairement à cette intersection, mais dans le secteur en général».

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Trouvé dans le métro de Montréal un trophée Jutra des fauteuils roulants un climatiseur…

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Photo © AV Dezign | www.avdezign.ca / CC BY-NC-ND 2.0

Photo © AV Dezign | www.avdezign.ca / CC BY-NC-ND 2.0

Les usagers de la Société de transport de Montréal (STM) n’en ont peut-être pas conscience, mais le métro et les bus sont des mines d’or… d’objets trouvés. Têtes en l’air ou inconscients, les passagers y laissent des babioles pour le moins inattendues.

La STM, qui assure 1,3 million de déplacements par jour, a notamment expliqué à L’actualité avoir trouvé un trophée Jutra laissé à l’abandon. L’ivresse de la victoire, sans doute, aura fait perdre la tête à son lauréat.

Dans la catégorie « Miraculés du métro », on compatit pour les Montréalais qui ont égaré leurs béquilles, déambulateurs et autres fauteuils roulants. Oui, des fauteuils roulants. « Pourquoi ? » et « comment ? » sont deux excellentes questions auxquelles il faudra laisser à votre imagination le soin de trouver la réponse. Il en va de même pour ce qui concerne la quantité d’objets sexuels de toutes sortes qui ont perdu leurs propriétaires.

« Dommage ! » est davantage le terme qui convient à ceux qui ont perdu leur climatiseur flambant neuf (encore dans sa boîte), ainsi qu’à ceux qui ont perdu la trace de leur horloge ou de leur bouilloire.

Quant aux usagers du réseau de transport public qui ragent d’avoir paumé leur énième parapluie, qu’ils se rassurent : certains de ceux retrouvés sont donnés à une designer qui s’en sert pour fabriquer des robes.

Toutes les autres choses ne s’en vont pas pour autant au paradis des objets perdus. La STM affiche un taux de remise au client d’environ 17 %, et un nouveau système instauré en fin d’année 2013 lui permet maintenant de mieux répertorier les trouvailles. Par manque de place, l’entreprise publique s’est fixé pour règle de remettre les objets à des organismes de charité après 21 ou 30 jours, en fonction de leur taille.

Récemment, les autorités des transports new-yorkais ont rendu publique la liste tout aussi étonnante de ce qui a été trouvé dans le métro de la Grosse Pomme. En bref : 1 696 sous-vêtements, 28 482 téléphones cellulaires, 8 répondeurs, 96 radiographies, 853 bagues… et même un lapin, une prothèse de jambe, le pare-chocs d’une automobile et un tuba ! Mieux : le taux de remise au client de la Metropolitan Transit Authority atteint 60 %. « Merci d’avoir retrouvé mon pare-chocs, je me demandais où il était ! »

Plus de détails dans l’infographie ci-dessous (en anglais seulement).

© Subway Maven

© Subway Maven

 

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Protection des renseignements personnels la loi fédérale est contestée en Cour

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OTTAWA – L’Association canadienne des libertés civiles (ACLC) conteste la constitutionnalité d’une nouvelle loi fédérale sur la vie privée qui permet aux compagnies privées de divulguer des renseignements personnels au gouvernement sans exiger un mandat du tribunal.

L’association souhaite faire invalider les sections litigieuses de la loi qui violeraient la Charte des droits et libertés. Cette contestation survient dans la foulée de révélations voulant que des entreprises de télécommunications aient fourni régulièrement de telles informations sur leurs clients à des agences gouvernementales.

Dans des documents déposés en Cour supérieure de l’Ontario, l’association admet que la police peut avoir besoin d’accéder à certaines informations personnelles, mais soutient que le spectre de la loi est trop large et qu’elle devait donc être annulée.

Au dire de l’organisme, le fait de permettre au gouvernement d’accéder à ces renseignements personnels et de les partager sans en informer la personne concernée ou obtenir son accord peut avoir des conséquences très graves, et violer des droits constitutionnels fondamentaux. Toujours selon l’ACLC, le fait d’impliquer des compagnies privées vient brouiller encore davantage les cartes.

Pour Sukanya Pillay, avocat de l’organisme, les acteurs non gouvernementaux jouent un rôle «de plus en plus important» pour fournir des renseignements personnels réclamés par les autorités et les agences gouvernementales. À ses yeux, la structure actuelle «manque totalement de transparence», et les mécanismes d’imputabilité sont insuffisants.

La contestation déposée au tribunal précise par ailleurs que la loi permet dans certains cas aux agences gouvernementales canadiennes de partager des informations avec des gouvernements étrangers.

«Lorsque l’agence gouvernementale requérante partage des informations avec des autorités étrangères, le Canada perd de fait le contrôle de cette information, de son usage et de son dévoilement subséquent, augmentant ainsi les risques de conséquences graves.»

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Le casque de PKP lui a peut-être sauvé la vie

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Sante_et_scienceMonsieur Pierre Karl Péladeau a subi de multiples fractures à la suite de sa chute à vélo. D’après ses médecins, il a également souffert d’un léger traumatisme crânien — heureusement sans séquelles.

Fort heureusement aussi, il portait son casque. Une sage décision qui a probablement limité l’impact crânien… et qui lui a peut-être sauvé la vie.

Tout en lui souhaitant un prompt rétablissement, je profite de l’occasion pour rappeler l’importance de porter un casque à vélo, d’autant plus que le printemps semble décidément installé et que les vélos sortent sur la route.

Personnellement, je le mets toujours, ne serait-ce que pour rouler jusqu’au dépanneur. La maxime dit qu’«un accident est si vite arrivé», mais un de mes amis a justement subi un traumatisme crânien tout de même significatif en allant faire une course. Et c’est un cycliste aguerri.

Je ne suis pas un cycliste de tous les jours, mais je vais souvent travailler à vélo (20 km de trajet) et je l’utilise beaucoup l’été. Plus jeune, adolescent surtout, je me tapais toutefois des milliers de kilomètres à vélo, avec des sacoches — mais, bien sûr, sans casque, car ce n’était pas très à la mode à l’époque.

Même si j’ai parcouru une demi-douzaine de fois toutes les côtes de Charlevoix, ce qui impliquait, dans les descentes, des vitesses de pointe que je n’ose même pas imaginer, j’ai eu la chance — parce que c’en est une — de ne jamais chuter gravement, ni de subir de blessure.

Le vélo est un sport à risque

Par contre, plusieurs de mes amis ont, ces dernières années, subi des traumatismes sérieux et des fractures, entre autres.

Le vélo demeure malgré tout un sport à risque. Et aujourd’hui, on en sait beaucoup plus sur l’efficacité ces mesures de protection comme le casque.

Aussi, quand je vois mes trois ados sortir à vélo sans casque, je suis toujours un peu inquiet, en plus d’être un peu découragé de ne pas avoir réussi à bien leur faire comprendre les dangers d’une telle décision. Les risques d’accident restent faibles, mais quand il y a accident — que le cycliste ne peut bien souvent éviter —, les traumatismes crâniens comptent pour un tiers des visites à l’urgence, deux tiers des hospitalisations et trois quarts des décès.

Pensons-y bien : 3 décès de cyclistes sur 4 sont causés par un traumatisme crânien. Autrement dit, même si d’autres blessures peuvent survenir — on n’a qu’à penser aux multiples fractures subies par Monsieur PKP —, ce sont les traumatismes crâniens qui tuent ou qui laissent les plus graves séquelles.

Le casque de vélo protège efficacement le cerveau

On comprend que le casque de vélo est conçu pour protéger la tête, mais la question de savoir si le casque de vélo protège effectivement est tout à fait légitime.

Or, la réponse existe, et elle est tout à fait claire : le casque de vélo diminue grandement les risques de traumatisme crânien grave.

Bien sûr, il est plutôt difficile de faire des études comparatives avec groupe-contrôle, comme on le fait pour les médicaments. Mais les meilleures évidences scientifiques, telles que publiées par le groupe Cochrane, ne laissent pas de doute.

Le port du casque à vélo réduit les risques de trauma crânien, de traumatisme cérébral et de lésions cérébrales graves de 63 % à 88 % à la suite d’un accident — un facteur de protection qui s’exprime à tous les âges.

Ce facteur de protection est équivalent pour les accidents impliquant des véhicules automobiles (diminution de 69 %) et pour les traumatismes d’autres causes (diminution de 68 %).

Pour ce qui est des blessures au visage, les traumatismes au front et à la portion moyenne du visage sont également réduits (de 65 %).

Quant à savoir si le casque de vélo sauve des vies, les études sont moins claires. Certaines affirment que oui, d’autres disent le contraire. Les données canadiennes les plus récentes semblent toutefois aller dans le sens d’une protection de la vie.

Pousser les cyclistes à se casquer

Connaissant son efficacité, comment faire augmenter le port du casque ? Les campagnes de sensibilisation sont probablement efficaces, surtout lorsqu’elles sont réalisées en milieu scolaire.

Une législation qui oblige le port du casque semble aussi avoir un effet positif. Les chercheurs qui ont examiné la question concluent qu’une loi qui rend le port du casque obligatoire semble diminuer les traumatismes crâniens, les séquelles et peut-être même la mortalité. Il n’y a pas de données solides en ce qui concerne une diminution potentielle de l’utilisation du vélo.

Pour ces diverses raisons, les associations de médecine d’urgence, comme l’Association des médecins d’urgence du Québec (AMUQ), militent depuis de nombreuses années pour rendre obligatoire le port du casque. C’est sans doute une mesure tout à fait sensée.

En 2010, l’AMUQ rappelait d’ailleurs, dans son rapport sur la question, que «le port du casque de vélo est obligatoire chez les cyclistes de moins de 18 ans en Ontario, en Alberta et au Manitoba, ainsi que pour tous les cyclistes en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.»

Frôler le trauma crânien m’a convaincu

Quand je travaillais à l’hôpital Pierre-Boucher, j’ai reçu à l’urgence un bon nombre de traumatisés crâniens.

Certains faisaient pitié à voir. Vu l’intensité des dommages, on comprenait bien qu’il y aurait des séquelles (parfois graves). Il faut en avoir traité un seul pour comprendre la grande vulnérabilité de notre cerveau face aux chocs.

C’est d’ailleurs en me rendant au travail, il y a une vingtaine d’années — après avoir accidentellement quitté le sentier d’un parc, puis senti le tronc d’un arbre frôler à haute vitesse les cheveux que j’avais encore à l’époque — que j’ai pris l’habitude de porter systématiquement mon casque.

Je n’ai jamais dérogé depuis à cette résolution. Je vous encourage à la faire vôtre.

* * *

À propos d’Alain Vadeboncœur

Le docteur Alain Vadeboncoeur est urgentologue et chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal. Professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal, il enseigne l’administration de la santé et participe régulièrement à des recherches sur le système de santé. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @Vadeboncoeur_Al.

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Attentat contre un centre islamique de Montréal des accusations sont portées

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MONTRÉAL – L’homme qui a été appréhendé avec un sabre dans la nuit de mardi à mercredi alors qu’il s’apprêtait apparemment à lancer un cocktail Molotov dans un établissement islamique du quartier Rosemont, à Montréal, devra faire face à une dizaine d’accusations reliées à une série d’actes commis entre la début d’avril et son arrestation.

Les policiers ont dû utiliser pistolet à impulsions électriques pour le neutraliser.

René Daoust, 47 ans, avait été transporté à l’hôpital où il se trouve toujours.

Le Service de police de la ville de Montréal le soupçonne d’être à l’origine de quatre attentats commis depuis le début d’avril contre le Centre communautaire islamique de l’est de Montréal, le plus récent étant survenu samedi dernier.

Son arrestation fait suite à une surveillance policière accrue dans les environs de l’établissement situé sur la rue Bélanger, à l’angle de la 23e Avenue.

Il devra notamment répondre d’accusations diverses d’incitation à la haine, de méfaits et de tentative de méfaits, accusations auxquelles s’ajoutent celles de voies de fait contre des policiers et d’utilisation d’une arme dans un dessein dangereux puisqu’il a cherché à résister à son arrestation.

René Daoust n’en est pas à ses premiers démêlés face à la justice pour des gestes islamophobes.

En avril, la Cour l’a contraint à un an de probation après qu’il eut plaidé coupable d’avoir proféré des menaces à l’endroit d’Adil Charkaoui, le porte-parole du Collectif contre l’islamophobie.

L’acte d’accusation laisse croire qu’il serait revenu à la charge puisqu’il est également accusé d’avoir proféré des menaces de mort contre M. Charkaoui.

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La peine de mort pour les mineurs l’appel au boycott des Maldives

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Art_de_vivreLe mois dernier, une triste nouvelle internationale est presque passée inaperçue : après 60 ans de moratoire, les Maldives ont rétabli la peine de mort pour certains crimes… y compris lorsque ceux-ci sont commis par des mineurs.

Ainsi, pour des «crimes graves» comme le vol, l’apostasie, la fornication ou la consommation d’alcool, des enfants de 7 ans peuvent être emprisonnés. Mais puisque les Maldives ont ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, qui interdit la peine capitale chez les jeunes âgés de moins de 18 ans, ces «criminels» croupiront en taule jusqu’à la majorité … pour ensuite être exécutés.

Depuis quelques jours, cette nouvelle suscite de plus en plus colère et indignation sur les réseaux sociaux, avec une question comme inévitable corollaire : faut-il boycotter le tourisme aux Maldives, puisque c’est là sa principale source de revenus ?

Comme toujours, certains soutiennent qu’en agissant de la sorte, on nuira à l’économie et aux innombrables emplois qui dépendent de l’afflux de touristes en ce pays. Pour les autres, comme l’historien Giuseppe di Bella, la question ne se pose même pas : il faut viser là où ça fait mal, pour espérer changer les choses, comme il l’explique dans Le Nouvel Observateur.

«La principale ressource des Maldives est le tourisme. Je me vois très mal me prélasser sur les plages de ce paradis tropical de carton-pâte, sans me soucier du sort funeste qui pourrait être réservé à ses habitants, mineurs et enfants compris. Je refuse de contribuer à l’essor économique d’un tel pays. Mais il ne fait aucun doute que les autorités des Maldives pourraient revoir leur position si elles constataient une baisse significative de la fréquentation touristique. Chacun d’entre nous agira en fonction de ce que lui dit sa conscience… Pour moi, c’est certain qu’en l’état actuel des choses, les Maldives sont une destination touristique à fuir absolument.»

Si on en juge par de récents cas qui ont fait scandale chez le commun des mortels du globe — mais pas chez les tenants de la charia —, la manifestation rapide et massive d’une telle opprobre internationale est de nature à faire revoir bien des décisions.

Ainsi, l’an dernier, lorsqu’une touriste norvégienne violée à Dubaï a été condamnée à 16 mois de prison pour «relations sexuelles hors mariage» — entre autres choses —, des millions d’internautes sont montés aux barricades virtuelles, menaçant de boycotter le petit émirat qui mise sur le tourisme comme solution de rechange à ses réserves pétrolières en voie d’épuisement. Devant la pression et la crainte de voir souillée l’image touristique de l’émirat, les autorités dubaïotes ont gracié la pauvre femme.

L’année précédente, la Haute Cour des Maldives a également annulé la condamnation à la flagellation d’une adolescente violée par son beau-père, accusée elle aussi d’avoir eu des relations sexuelles hors mariage tout en étant, de surcroît, mineure. Même si on ne sait pas si cette volte-face du tribunal a eu lieu en raison des innombrables protestations soulevées par les Nations Unies et plusieurs ONG, on peut supposer que celles-ci ont eu leur rôle à jouer.

Enfin, au début de 2012, l’obligation de fermer tous les spas des Maldives — imposée par le ministre du Tourisme de l’époque en réponse aux demandes du parti islamiste radical Adhaalat — n’a pas tenu une semaine sous la pression des hôteliers, mécontents de voir les revenus de ces lucratifs soins leur échapper.

Ces jours-ci, la Toile s’enflamme donc à nouveau et d’autres appels au boycott se font entendre, dont celui de Jacques Maillot, fondateur du voyagiste Nouvelles Frontières, qui exhorte les tour-opérateurs, transporteurs aériens et autres acteurs du tourisme à cesser toute relation d’affaires avec les Maldives, et ce, tant que la situation ne changera pas.

Rappelons qu’il y a un peu plus de deux ans, le seul président démocratiquement élu des Maldives, Mohammed Nasheed, a dû «démissionner» sous la pression de l’armée — un putsch présumé que certains estiment commandé par des proches de l’ancien dictateur, qui a été au pouvoir pendant 30 ans et qui se veut le demi-frère de l’actuel président du pays.

Ce coup d’État aurait été en outre soutenu par certains magnats hôteliers maldiviens, comme l’ont récemment rappelé les auteurs d’une campagne de détournement de mots-clics sur Twitter, appelant eux aussi au boycott des Maldives.

Trouvé via Géopolis

* * *

À propos de Gary Lawrence

Journaliste indépendant, Gary Lawrence a foulé le sol des sept continents de la planète et de plus de 90 pays. Ex-rédacteur en chef d’un magazine spécialisé en tourisme, il a aussi été rédacteur en chef francophone d’un service de presse touristique et a signé à ce jour des centaines d’articles portant sur les voyages, dont plusieurs dans L’actualité. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @LawrenceGary.

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Margaret Thatcher a suggéré à Joe Clark de se fier à son instinct

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OTTAWA – Des archives britanniques révèlent que Margaret Thatcher a dit à Joe Clark de se fier à ses instincts, au lendemain de son triomphe électoral qui en a fait le plus jeune premier ministre du Canada.

Lors d’un appel de courtoisie pour lui offrir ses félicitations, la «Dame de fer» a confié à M. Clark que la clé de son succès initial découlait de la formation d’un gouvernement bien équilibré et de la prise de décision uniquement une fois qu’elle était prête.

Cela fera 35 ans ce jeudi que les progressistes-conservateurs de Joe Clark auront défait les libéraux de Pierre Elliott Trudeau. Mais alors que l’année 1979 tirait à sa fin, le gouvernement minoritaire de M. Clark a été défait sur un vote de censure, ouvrant la voie au retour aux affaires de M. Trudeau en mars 1980 — juste à temps pour le référendum québécois du 20 mai sur la souveraineté-association.

Ce revirement semblait toutefois bien improbable en ce 23 mai 1979, alors que M. Clark remerciait les conservateurs de Mme Thatcher — arrivés au pouvoir seulement quelques semaines auparavant — d’avoir contribué à faire prendre un virage à droite aux Canadiens.

Une transcription de la brève conversation a été retrouvée dans les Archives nationales britanniques par La Presse Canadienne, avec l’aide de Steve Hewitt, du département d’histoire de l’Université de Birmingham.

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Diffamation la FTQ-Construction et «Rambo devront payer 300 000

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MONTRÉAL – Le syndicaliste Bernard «Rambo» Gauthier, la FTQ-Construction et son ancien directeur général Richard Goyette ont été condamnés à payer un montant total de 300 000 $ à l’ingénieur Jean-Yves Lepage pour diffamation.

La juge Michèle Monast, de la Cour supérieure, a condamné la FTQ-Construction à payer 75 000 $ en dommages-intérêts punitifs au demandeur. Richard Goyette devra verser 25 000 $ et Bernard Gauthier devra pour sa part s’acquitter d’une somme de 50 000 $.

L’union des opérateurs de machinerie lourde — au sein de laquelle Bernard Gauthier agit à titre de représentant du côté de Sept-Îles — a été condamnée à payer 75 000 $ au demandeur. Avec les 100 000 $ que les défendeurs doivent verser solidairement, on atteint un montant de 300 000 $.

Jean-Yves Lepage avait déposé une poursuite en 2011 après que Richard Goyette eut laissé entendre qu’il était responsable de la mort d’un travailleur survenue sur le chantier de la Toulnoustouc, au nord-est de Baie-Comeau, en mai 2004.

Bernard «Rambo» Gauthier en avait ajouté une couche le lendemain.

«Monsieur Jean-Yves Lepage, tant qu’à moi, là, c’est un assassin», avait-il lâché en conférence de presse le 16 mars 2010.

Dans son jugement daté du 20 mai, la juge Monast écrit que «les propos tenus par les défendeurs avaient un niveau de gravité élevé. Leur diffusion a été très importante. Lepage a vu son intégrité personnelle et sa crédibilité professionnelle remises en question».

La magistrate ajoute que les défendeurs ont «agi avec l’intention de nuire» et qu’«ils savaient que les propos de Lepage étaient vrais», mais qu’ils ont «néanmoins fait le choix délibéré et concerté d’en nier la véracité».

La FTQ-Construction s’est dite «peu surprise» du verdict. Il sera rapidement porté en appel, a confirmé mercredi le porte-parole de l’organisation, Merlin Trottier-Picard.

«Ça, c’est garanti. Nos avocats sont en train d’analyser le jugement et ils vont par la suite rédiger la demande d’appel», a-t-il indiqué.

«Ce qu’on considère, à la FTQ-Construction, c’est qu’il faut quand même tolérer une certaine liberté d’expression. Et M. Gauthier, avec son langage coloré, défend encore et toujours les travailleurs. On ne peut pas lui enlever ça», a poursuivi M. Trottier-Picard, disant vouloir s’abstenir de commenter le jugement comme tel.

L’avocat qui représentait le plaignant, Me Dany Milliard, s’est quant à lui dit très satisfait du jugement, qui condamne les parties impliquées à verser des sommes substantielles à son client.

«Ça correspond à nos attentes, c’est bien certain. C’est une décision avec des montants assez élevés; on n’a pas ce type de décision-là à tous les jours. C’est dans le haut du spectre», a-t-il affirmé.

La juge Monast l’a d’ailleurs relevé.

«Les dommages-intérêts punitifs sont accordés très exceptionnellement lorsque les tribunaux ont la conviction qu’ils sont nécessaires pour sanctionner une conduite répréhensible et décourager la récidive», a-t-elle souligné.

Le procès s’est déroulé dans un climat assez houleux.

La FTQ-Construction avait demandé à l’été 2013 la récusation de la juge Monast, qui est l’épouse du ministre libéral Pierre Moreau, à la suite d’une déclaration faite par ce dernier à l’Assemblée nationale.

«On considérait qu’il y avait un conflit d’intérêts clair», a signalé M. Trottier-Picard.

La requête a finalement été rejetée le 23 décembre 2013.

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Couillard promet de mener les réformes nécessaires au redressement des finances

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QUÉBEC – Philippe Couillard s’est engagé, mercredi, à mener à terme, malgré les vents contraires, les réformes nécessaires au redressement des finances publiques.

«Nous entrons en fonction à ce moment où sonne l’heure des choix. Nous ne reculerons pas devant l’ampleur de la tâche», a déclaré le premier ministre dans son allocution d’ouverture de la 41e législature à l’Assemblée nationale.

Aux prises avec une impasse budgétaire de 3,7 milliards $, le présent gouvernement s’est donné un objectif aussi clair qu’incontournable, a expliqué M. Couillard dans son discours de près d’une heure.

«Le Québec atteindra l’équilibre budgétaire en 2015-2016, et nous mettrons en place les changements nécessaires à la correction de nos problèmes structurels. Je l’ai dit et je le répète: l’heure n’est plus aux changements cosmétiques. Il faut agir de façon ferme, décisive. Nous le ferons», a-t-il fait valoir.

Pour illustrer sa détermination, le premier ministre a dit convenir que le dialogue «sera animé», que les décisions à venir seront «parfois difficiles» mais qu’au bout du compte, «elles seront prises». Et cela, en dépit des «voix (qui) s’élèveront au nom de la protection des acquis».

«Les vraies réformes ont été repoussées, parce que ce Parlement était divisé. Ce qui aurait été souhaitable il y a 15 ans, ce qui aurait été nécessaire il y a 10 ans devient aujourd’hui une urgence. La grande majorité des députés de cette chambre reconnaît cette urgence. C’est notre devoir d’y répondre. C’est là, dans ce déséquilibre structurel, que se trouve la plus grande menace à notre liberté de choix. Il faut s’affranchir de cette menace», a-t-il dit.

Une fois acquis, l’équilibre budgétaire permettra au gouvernement de dégager des marges de manoeuvre qui seront affectées «à parts égales au remboursement de la dette et à la réduction du fardeau fiscal des Québécois, en commençant par la taxe santé», a souligné M. Couillard.

Pendant son allocution, le chef du gouvernement a esquissé les grandes lignes des engagements pris en campagne électorale et des orientations qu’il entend donner aux différents ministères. Il a réitéré sa volonté de mettre en place deux commissions: l’une sur les changements à apporter à la fiscalité, l’autre, permanente, chargée d’évaluer les programmes gouvernementaux.

«Certains programmes seront jugés pertinents, mais insuffisamment pourvus en ressources. D’autres, au contraire, seront revus en profondeur. Là encore, ces recommandations seront présentées publiquement. Dans ce genre d’action, les consensus sont difficiles. Le gouvernement écoutera les divers points de vue, mais agira de façon nette et décisive», a-t-il prévenu.

M. Couillard a réservé une fleur aux maires des grandes villes lorsqu’il a annoncé une révision «en profondeur» de la relation entre Québec et les municipalités, «dans l’esprit de la pleine reconnaissance de ce palier local de gouvernance».

«Nous voulons leur attribuer des pouvoirs accrus, des moyens financiers et des pouvoirs de taxation supplémentaires afin qu’elles puissent rivaliser à armes égales avec les autres grandes villes d’Amérique du Nord», a soulevé le premier ministre à l’intention des villes de Montréal et de Québec.

Il a évoqué un nouveau contrat avec les municipalités qui comportera le partage des redevances pétrolières, gazières et minières avec les communautés locales.

Le gouvernement libéral proposera aussi un projet de loi pour «régler le problème» de solvabilité des régimes de retraite municipaux qui totalisent des déficits de 5 milliards $.

«Nous voulons donner toute la chance à la négociation tout en prévoyant un mécanisme pour trancher lorsque ce sera nécessaire», a-t-il dit.

En matière d’économie, M. Couillard a avisé qu’il «redonnera vie» au programme des mini-centrales abandonné par l’administration précédente.

«Lorsque bien montés, ce qui inclut la consultation de la population et l’étude des impacts environnementaux, ce sont de beaux projets, dont les retombées profitent avant tout aux communautés locales. La présence d’un partenaire autochtone, comme à Val-Jalbert dans ma région, ou à la 11e chute de la Rivière Mistassini, en Haute-Mauricie et ailleurs, sera un facteur facilitant l’approbation gouvernementale», a-t-il évoqué.

Les libéraux au pouvoir entendent également maintenir le projet d’électrification des transports lancé en 2011 et poursuivi par le gouvernement du Parti québécois.

Sans surprise, le premier ministre a voulu tourner la page sur le chapitre «identitaire» lié au débat sur le port des signes religieux. Le gouvernement déposera un projet de loi qui se limitera à imposer «le visage découvert» dans les services publics.

La pièce législative _ qui remplacera la défunte charte des valeurs _ affirmera la neutralité religieuse des institutions de l’État, la nécessité que les services publics soient donnés et reçus à visage découvert, balisera les accommodements raisonnables et comportera des mécanismes de lutte contre l’intégrisme religieux.

«Le respect de nos droits fondamentaux, de notre patrimoine et l’égalité entre les femmes et les hommes seront les principes à la base de ce nouveau projet de loi», a-t-il dit.

En regard des ressources naturelles, le premier ministre libéral a confirmé son intention de lancer «une véritable et rigoureuse» évaluation environnementale stratégique de l’ensemble de la filière des hydrocarbures sur le territoire québécois.

«Dans ce dossier, nous devons savoir où nous voulons aller, avec qui et à quelles conditions», a précisé M. Couillard.

À cela s’ajoutent la relance du Plan Nord et le déploiement de la Stratégie maritime, deux projets sur lesquels le gouvernement libéral fonde ses espoirs pour redonner du tonus à l’économie et accroître les revenus de l’État.

L’allocution de M. Couillard a été précédée d’une courte présentation du lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne durant laquelle il a fait état du nécessaire redressement des finances publiques.

Le représentant de la monarchie a aussi salué les engagements «ambitieux mais réalistes» du gouvernement.

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Effondrement à Elliot Lake l’ingénieur accusé au criminel veut voir le rapport

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TORONTO – Un ancien ingénieur accusé au criminel relativement à l’effondrement meurtrier d’un centre commercial du nord de l’Ontario demande de pouvoir consulter le rapport judiciaire d’enquête sur le drame avant qu’il ne soit rendu public.

Dans une rare requête devant la commission d’enquête publique, Robert (Bob) Wood explique qu’il veut pouvoir décider, après l’examen du document, s’il compte demander que des parties du rapport le concernant soient caviardées.

Wood, âgé de 65 ans, soutient que des conclusions potentiellement défavorables du commissaire Paul Bélanger dans son rapport final pourraient compromettre son droit à un procès juste et équitable au criminel.

La requête fait valoir que le commissaire a la latitude de bloquer le dévoilement d’informations risquant de porter préjudice à l’administration de la justice. On soutient que puisque Wood souhaite seulement pouvoir consulter l’ébauche du rapport et ne demande pas encore de caviardage, il n’est pas en contradiction avec les droits de la presse garantis par la Constitution.

Si l’examen du document lui est accordé, toute demande subséquente de caviardage pourrait encore être rejetée, plaide l’ancien ingénieur.

Le centre commercial Algo à Elliot Lake, en Ontario, s’était effondré le 23 juin 2012. Deux femmes étaient mortes et plusieurs autres personnes avaient été blessées dans la tragédie. Une enquête publique, devant laquelle Wood a témoigné, s’est attardée pendant des mois à établir les circonstances de l’effondrement.

Dans son témoignage en juin dernier, l’ingénieur discrédité a admis avoir modifié un rapport sur le centre commercial à la demande du propriétaire, Bob Nazarian, pour faire croire à un état moins décrépit que ce qui prévalait vraiment. Il avait aussi approuvé un rapport d’inspection quelques semaines avant l’effondrement, affirmant que le centre commercial était sécuritaire.

La Police provinciale de l’Ontario l’a accusé par la suite de négligence criminelle ayant causé la mort et de négligence criminelle ayant causé des lésions corporelles. L’enquête préliminaire sur ces accusations criminelles n’a pas encore eu lieu.

La commission a informé Wood — et plusieurs autres intervenants — que M. Bélanger pourrait conclure à des inconduites de leur part. Or, la publication de «toutes conclusions portant atteinte à la crédibilité de Wood» ou d’autres conclusions similaires aurait une très grande portée étant donné la notoriété de l’effondrement du centre Algo, précise la requête.

Les avocats de la commission n’ont pas voulu commenter dans l’immédiat.

M. Bélanger a prévu une audience sur la requête de Wood le mois prochain à Ottawa. Son rapport final doit être remis à la fin octobre.

Wood s’est déjà vu retirer son permis d’ingénieur pour une affaire non reliée à l’effondrement du centre commercial Algo.

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Partir pas cher en 2015 Cap sur le Canada

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Vous souhaitez partir en voyage en 2015, mais vous ne savez pas quelle destination choisir ? Il est vrai que le choix est grand quand on se met à feuilleter un catalogue de voyage. Tout autant de pays qui nous font rêver, mais souvent (tout le temps ?) le portefeuille rentre en ligne de compte et nous fait dire «vraiment super, mais ça ne sera pas pour cette année, on …
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Chine–Viêt Nam une plateforme pétrolière qui met le feu aux poudres

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Photo : AFP / GETTY Images

Photo : AFP / Getty Images

Au tout début du mois de mai, une plateforme pétrolière chinoise a été installée en mer de Chine Méridionale, dans des eaux revendiquées par le Viêt Nam.

PolitiqueUne semaine plus tard, le 7 mai, un incident naval opposant navires chinois et vietnamiens aux abords de cette plateforme a fait plusieurs blessés du côté vietnamien.

Depuis, la tension est montée dans les deux pays. Au Viêt Nam, les manifestations antichinoises ciblant les entreprises, mais aussi quelques individus, se multiplient. Puis, le 18 mai, la Chine a décidé de rapatrier 3 000 de ses ressortissants. L’escalade se poursuit.

Pourquoi cette réaction ?

La situation dans la zone communément désignée sous le nom de mer de Chine méridionale est complexe, et ce, depuis des décennies.

Ce bassin océanique quasi fermé est revendiqué en partie par le Viêt Nam, les Philippines, la Malaisie, Brunei, l’Indonésie et Taiwan, et dans sa quasi-totalité par la Chine.

Au cœur du contentieux : de minuscules archipels, notamment les Paracels et les Spratleys — des poussières d’îlots et d’atolls pour la plupart inhabitables, mais dont la propriété permet aux protagonistes d’étendre considérablement leur zone d’exploitation économique exclusive et de s’en approprier les ressources naturelles.

MDC

Ces revendications s’appuient sur des données historiques faisant référence à la découverte et à l’utilisation de ces archipels, dont l’authenticité et la validité ne font pas l’unanimité entre les pays concernés.

Pour la Chine, qui s’appuie sur d’importantes archives impériales, la souveraineté sur tous ces îlots est incontestable. Elle revendique de ce fait une immense zone en forme de U, qui couvre 90 % du bassin.

Un golfe Persique asiatique ?

Considérées par plusieurs comme le principal enjeu du litige, les ressources pétrolières et gazières jouent certes un rôle indéniable, mais demeurent encore hypothétiques.

S’il y a en effet quelques gisements déjà exploités, ce sont les réserves potentielles qui sont mises de l’avant, notamment par les experts chinois.

S’agit-il d’un autre golfe Persique ? Plusieurs en doutent, surtout à cause des conditions naturelles — notamment les grandes profondeurs dans l’est du bassin, peu propices à la formation de nappes d’hydrocarbures.

La question de la prospection pétrolière devient donc autant stratégique qu’économique, et cela donne un angle particulier à l’installation de cette plateforme pétrolière dans les eaux vietnamiennes.

D’autres enjeux viennent s’ajouter au précédent, à commencer par les ressources halieutiques — importantes — et les questions d’identité nationale, qui font qu’il est hors de question, pour les Chinois comme pour les Vietnamiens et les Philippins, de renoncer à leurs droits et de perdre la face.

Une part importante des opinions publiques des pays concernés est très sensible à cet argument, et les récentes émeutes antichinoises au Viêt Nam sont significatives de cet état d’esprit.

Ultime enjeu, mais non le moindre : la mer de Chine méridionale est une route maritime majeure, qui alimente les économies de l’Asie de l’Est (Chine, Taiwan, Japon, Corée du Sud). La libre circulation y est particulièrement vitale, mais remise en cause par l’ampleur de la revendication chinoise.

C’est l’une des raisons, du moins officiellement, de l’attention particulière que portent les États-Unis à la question de la mer de Chine méridionale. Entre leur allié traditionnel — les Philippines — et leur ancien ennemi devenu un allié objectif — le Viêt Nam —, les États-Unis se positionnent contre la Chine dans ce dossier. Ils ont d’ailleurs clairement condamné l’installation de la plateforme pétrolière, qualifiée de «provocation».

La position chinoise

Bien que le contentieux soit ancien, la position des protagonistes n’a guère changé.

Néanmoins, celle de la Chine s’est progressivement renforcée, avec l’invasion, en 1974, de plusieurs îlots des Paracels occupés par les Sud-Vietnamiens, puis avec la prise de possession d’une partie des Spratleys, en 1988. De gros efforts de mise en valeur de l’île de Sansha (Woody Island) au cœur des Paracels et la récente mise en service d’un porte-avion, le Liaoning, dans le secteur, vont dans le sens de ce renforcement.

Alors que Deng Xiaoping prônait une attitude qui, sans renoncer à ce qui était important pour les Chinois, prônait la résolution des conflits, le numéro un chinois actuel, Xi Jinping, est favorable à une position plus ferme, voire intransigeante. Pékin semble de moins en moins sensible aux avertissements de Washington, et les derniers événements semblent confirmer cette impression.

Violences antichinoises

Mais l’intransigeance n’est pas le seul fait de la Chine.

Le Viet Nâm non plus ne veut pas lâcher un pouce de terrain, et l’opinion publique vietnamienne est fortement sensibilisée à la question des deux archipels revendiqués par Hanoi, appelés Hoang Sa et Truong Sa.

Mais cette fois-ci, la colère des Vietnamiens, au lieu de s’exprimer sur les réseaux sociaux ou par quelques manifestations de moyenne ampleur, a fait place à une violence jamais vue depuis 1975.

Les autorités de Hanoi, que plusieurs (dont Pékin) soupçonnent de ne pas être totalement mécontentes de cette colère populaire — voire de l’encourager indirectement —, ont lancé un appel au calme. Mais la réaction de la Chine ne tardera pas et elle pourrait être virulente, vu l’impression d’inflexibilité que dégage actuellement le gouvernement de Xi Jinping.

Et maintenant ?

La situation en mer de Chine méridionale est tendue depuis plusieurs décennies et elle fait régulièrement l’objet d’incidents plus ou moins graves, mais ce qui se passe en ce moment est préoccupant.

Aucune des parties ne semble prête à faire marche arrière, et la logique d’affrontement a atteint son plus haut niveau depuis 1988.

Pékin s’est-elle inspirée de la question ukrainienne ? Comment va-t-elle réagir aux violences antichinoises au Viêt Nam ? Après les vives tensions de l’été 2012 avec les Philippines autour du récif Scarborough, toujours dans la même région, est-on en face d’une escalade régionale ? La résolution de Washington n’est-elle pas en train d’être testée ?

Cela laisse beaucoup de questions en suspens — et de bien grands enjeux — pour de si petites îles.

Yann Roche
Associé à l’Observatoire de géopolitique de la Chaire @RDandurand
Professeur, Département de géographie, @UQAM

* * *

À propos de la Chaire Raoul-Dandurand

Créée en 1996 et située à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques compte plus de 30 chercheurs en résidence et près de 150 chercheurs associés issus de pays et de disciplines divers. Elle comprend quatre observatoires (États-Unis, Géopolitique, Missions de paix et opérations humanitaires et Moyen-Orient et Afrique du Nord). On peut la suivre sur Twitter : @RDandurand.

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Des Canadiens sont en compétition pour réaliser le «tricordeur de «Star Trek

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TORONTO – Il y a près de 50 ans, les téléspectateurs ont découvert un gadget futuriste très pratique dans la série «Patrouille du cosmos» (Star Trek): le «tricordeur», qui pouvait mesurer les signes vitaux d’un patient et diagnostiquer des maladies simplement en le passant au-dessus du corps.

Aujourd’hui, une entreprise canadienne et 20 autres équipes de partout dans le monde se font la lutte pour remporter la compétition «XPrize», dotée d’une bourse totale de 10 millions $ US, en tentant de répliquer le «tricordeur» du Dr McCoy — «et au mépris du danger, avancer vers l’inconnu».

Le prototype présenté par l’équipe Cloud DX, de l’entreprise torontoise d’appareils médicaux Biosign, est basé sur un produit existant appelé «Pulseware», un moniteur porté au poignet qui surveille la pression artérielle, le rythme cardiaque, en plus de mesurer le rythme respiratoire. Les informations de cet appareil alimenté par USB apparaissent sur un petit écran d’ordinateur.

«Pour le XPrize, cependant, le but est véritablement d’obtenir quelque chose de beaucoup plus mobile, de bien plus puissant», indique le médecin chef Sonnu Kohli. «Nous utilisons donc la plateforme actuelle et la faisons évoluer, pour ensuite la présenter en compétition.»

Le Dr Kohli, qui travaille à l’urgence d’un hôpital en banlieue de Toronto, ajoute que l’équipe Cloud DX travaille également à la conception d’une composante servant de «laboratoire médical maison», et qui pourrait analyser le sang, l’urine et la salive.

Le but de la compétition de tricordeur, commanditée par la Fondation Qualcomm, est de créer un «médecin de poche» léger et portable qui permettrait aux consommateurs de vérifier leurs signes vitaux et diagnostiquer un ensemble de 15 maladies, dont le diabète de type 2, les infections urinaires, le taux élevé de cholestérol ou encore le VIH. L’appareil permettrait aussi de prendre des mesures importantes: pression artérielle, rythme et variations cardiaques, température, respiration et saturation en oxygène.

«L’intégration de ces technologies dans un appareil portable permettrait éventuellement de le vendre directement aux consommateurs», explique Grant Campany, l’un des directeurs de la Fondation XPrize, de Los Angeles.

En août, après avoir examiné les spécifications fournies sur papier par les 21 équipes, la fondation à but non lucratif ramènera le tout à une dizaine de concurrents, qui devront ensuite soumettre des prototypes à des fins de tests sur de véritables patients.

«L’équipe gagnante sera celle dont la technologie permettra de diagnostiquer le mieux une série de maladies, sans l’aide de professionnels de la santé ou d’installations spécialisées, et qui soit la plus conviviale pour l’utilisateur», précise la fondation sur son site Internet. Un tel instrument pourrait aussi être employé par les professionnels de la santé dans des régions aux ressources médicales limitées, ajoute M. Kohli.

«Un appareil portable pouvant être combiné à votre téléphone ou votre tablette devient très utile dans des endroits éloignés», poursuit le médecin, estimant que les gens s’étant portés volontaires pour se rendre en Haïti après le séisme de 2010 auraient pu bénéficier d’un tel outil. «Vous pouvez imaginer l’utiliser dans des endroits à faible revenu, des zones de catastrophes, en vol ou sur un bateau — partout où les appareils traditionnels ne sont pas disponibles.»

Trois équipes se partageront le gros lot — 7,0 millions $ US seront remis au gagnant, puis 2,0 millions $ US au deuxième, et 1,0 million $ US au troisième.

Si l’équipe canadienne l’emporte, le Dr Kohli soutient que les fonds seront consacrés au développement commercial de l’appareil, l’un des seuls gadgets, selon lui, imaginés par le créateur de «Patrouille du cosmos» et qui n’est pas devenu réalité.

«Quand vous regardez la vieille télésérie, vous voyez qu’ils avaient saisi le concept du téléphone cellulaire, d’Internet (…) et qu’ils avaient le tricordeur. Donc, toutes les visions de Gene Roddenberry ont été réalisées, sauf le tricordeur.»

Le gagnant du concours doit être annoncé en septembre 2015, mais selon M. Campany, la fondation pourrait attendre jusqu’en 2016 afin que le tout coïncide avec le 50e anniversaire de la genèse de tous les «Star Trek», en 1966.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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