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Le casque de PKP lui a peut-être sauvé la vie

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Sante_et_scienceMonsieur Pierre Karl Péladeau a subi de multiples fractures à la suite de sa chute à vélo. D’après ses médecins, il a également souffert d’un léger traumatisme crânien — heureusement sans séquelles.

Fort heureusement aussi, il portait son casque. Une sage décision qui a probablement limité l’impact crânien… et qui lui a peut-être sauvé la vie.

Tout en lui souhaitant un prompt rétablissement, je profite de l’occasion pour rappeler l’importance de porter un casque à vélo, d’autant plus que le printemps semble décidément installé et que les vélos sortent sur la route.

Personnellement, je le mets toujours, ne serait-ce que pour rouler jusqu’au dépanneur. La maxime dit qu’«un accident est si vite arrivé», mais un de mes amis a justement subi un traumatisme crânien tout de même significatif en allant faire une course. Et c’est un cycliste aguerri.

Je ne suis pas un cycliste de tous les jours, mais je vais souvent travailler à vélo (20 km de trajet) et je l’utilise beaucoup l’été. Plus jeune, adolescent surtout, je me tapais toutefois des milliers de kilomètres à vélo, avec des sacoches — mais, bien sûr, sans casque, car ce n’était pas très à la mode à l’époque.

Même si j’ai parcouru une demi-douzaine de fois toutes les côtes de Charlevoix, ce qui impliquait, dans les descentes, des vitesses de pointe que je n’ose même pas imaginer, j’ai eu la chance — parce que c’en est une — de ne jamais chuter gravement, ni de subir de blessure.

Le vélo est un sport à risque

Par contre, plusieurs de mes amis ont, ces dernières années, subi des traumatismes sérieux et des fractures, entre autres.

Le vélo demeure malgré tout un sport à risque. Et aujourd’hui, on en sait beaucoup plus sur l’efficacité ces mesures de protection comme le casque.

Aussi, quand je vois mes trois ados sortir à vélo sans casque, je suis toujours un peu inquiet, en plus d’être un peu découragé de ne pas avoir réussi à bien leur faire comprendre les dangers d’une telle décision. Les risques d’accident restent faibles, mais quand il y a accident — que le cycliste ne peut bien souvent éviter —, les traumatismes crâniens comptent pour un tiers des visites à l’urgence, deux tiers des hospitalisations et trois quarts des décès.

Pensons-y bien : 3 décès de cyclistes sur 4 sont causés par un traumatisme crânien. Autrement dit, même si d’autres blessures peuvent survenir — on n’a qu’à penser aux multiples fractures subies par Monsieur PKP —, ce sont les traumatismes crâniens qui tuent ou qui laissent les plus graves séquelles.

Le casque de vélo protège efficacement le cerveau

On comprend que le casque de vélo est conçu pour protéger la tête, mais la question de savoir si le casque de vélo protège effectivement est tout à fait légitime.

Or, la réponse existe, et elle est tout à fait claire : le casque de vélo diminue grandement les risques de traumatisme crânien grave.

Bien sûr, il est plutôt difficile de faire des études comparatives avec groupe-contrôle, comme on le fait pour les médicaments. Mais les meilleures évidences scientifiques, telles que publiées par le groupe Cochrane, ne laissent pas de doute.

Le port du casque à vélo réduit les risques de trauma crânien, de traumatisme cérébral et de lésions cérébrales graves de 63 % à 88 % à la suite d’un accident — un facteur de protection qui s’exprime à tous les âges.

Ce facteur de protection est équivalent pour les accidents impliquant des véhicules automobiles (diminution de 69 %) et pour les traumatismes d’autres causes (diminution de 68 %).

Pour ce qui est des blessures au visage, les traumatismes au front et à la portion moyenne du visage sont également réduits (de 65 %).

Quant à savoir si le casque de vélo sauve des vies, les études sont moins claires. Certaines affirment que oui, d’autres disent le contraire. Les données canadiennes les plus récentes semblent toutefois aller dans le sens d’une protection de la vie.

Pousser les cyclistes à se casquer

Connaissant son efficacité, comment faire augmenter le port du casque ? Les campagnes de sensibilisation sont probablement efficaces, surtout lorsqu’elles sont réalisées en milieu scolaire.

Une législation qui oblige le port du casque semble aussi avoir un effet positif. Les chercheurs qui ont examiné la question concluent qu’une loi qui rend le port du casque obligatoire semble diminuer les traumatismes crâniens, les séquelles et peut-être même la mortalité. Il n’y a pas de données solides en ce qui concerne une diminution potentielle de l’utilisation du vélo.

Pour ces diverses raisons, les associations de médecine d’urgence, comme l’Association des médecins d’urgence du Québec (AMUQ), militent depuis de nombreuses années pour rendre obligatoire le port du casque. C’est sans doute une mesure tout à fait sensée.

En 2010, l’AMUQ rappelait d’ailleurs, dans son rapport sur la question, que «le port du casque de vélo est obligatoire chez les cyclistes de moins de 18 ans en Ontario, en Alberta et au Manitoba, ainsi que pour tous les cyclistes en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.»

Frôler le trauma crânien m’a convaincu

Quand je travaillais à l’hôpital Pierre-Boucher, j’ai reçu à l’urgence un bon nombre de traumatisés crâniens.

Certains faisaient pitié à voir. Vu l’intensité des dommages, on comprenait bien qu’il y aurait des séquelles (parfois graves). Il faut en avoir traité un seul pour comprendre la grande vulnérabilité de notre cerveau face aux chocs.

C’est d’ailleurs en me rendant au travail, il y a une vingtaine d’années — après avoir accidentellement quitté le sentier d’un parc, puis senti le tronc d’un arbre frôler à haute vitesse les cheveux que j’avais encore à l’époque — que j’ai pris l’habitude de porter systématiquement mon casque.

Je n’ai jamais dérogé depuis à cette résolution. Je vous encourage à la faire vôtre.

* * *

À propos d’Alain Vadeboncœur

Le docteur Alain Vadeboncoeur est urgentologue et chef du service de médecine d’urgence de l’Institut de cardiologie de Montréal. Professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal, il enseigne l’administration de la santé et participe régulièrement à des recherches sur le système de santé. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @Vadeboncoeur_Al.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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