MONTRÉAL – L’homme qui a été appréhendé avec un sabre dans la nuit de mardi à mercredi alors qu’il s’apprêtait apparemment à lancer un cocktail Molotov dans un établissement islamique du quartier Rosemont, à Montréal, devra faire face à une dizaine d’accusations reliées à une série d’actes commis entre la début d’avril et son arrestation.
Les policiers ont dû utiliser pistolet à impulsions électriques pour le neutraliser.
René Daoust, 47 ans, avait été transporté à l’hôpital où il se trouve toujours.
Le Service de police de la ville de Montréal le soupçonne d’être à l’origine de quatre attentats commis depuis le début d’avril contre le Centre communautaire islamique de l’est de Montréal, le plus récent étant survenu samedi dernier.
Son arrestation fait suite à une surveillance policière accrue dans les environs de l’établissement situé sur la rue Bélanger, à l’angle de la 23e Avenue.
Il devra notamment répondre d’accusations diverses d’incitation à la haine, de méfaits et de tentative de méfaits, accusations auxquelles s’ajoutent celles de voies de fait contre des policiers et d’utilisation d’une arme dans un dessein dangereux puisqu’il a cherché à résister à son arrestation.
René Daoust n’en est pas à ses premiers démêlés face à la justice pour des gestes islamophobes.
En avril, la Cour l’a contraint à un an de probation après qu’il eut plaidé coupable d’avoir proféré des menaces à l’endroit d’Adil Charkaoui, le porte-parole du Collectif contre l’islamophobie.
L’acte d’accusation laisse croire qu’il serait revenu à la charge puisqu’il est également accusé d’avoir proféré des menaces de mort contre M. Charkaoui.
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