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Voyage aventure / Tourisme vert

Reims - Champagne-Ardenne

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Le sous-sol de Reims, ville des Sacres et du Champagne, est parcouru par des kilomètres de caves tandis qu’à la surface fleurissent de grandioses bâtiments de style gothique.
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Ile Maurice un bijou sur locéan

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Plongez au coeur de l'océan Indien et vivez une expérience de bien-être et de découverte inoubliable au rythme du Sega dans cette île charmante des Mascareignes.
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Trek soutient lAppel pour nos montagnes

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Floating imageConférence de presse ce matin à Grenoble pour lancer l’initiative Appel pour nos Montagnes. Ils sont 130. Scientifiques, alpinistes, élus, champions du monde...
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1 commerciale/ chef de publicité

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Floating imageLes éditions Nivéales (Grenoble) recherchent 1 commercial(e)/ chef de publicité en CDI Dynamique et organisé(e), parlant anglais, vous serez en charge de la gestion...
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Villes-mondes Nouakchott dArnaud Contreras dimanche 4/12 à 14h sur France Culture

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Floating imageAuteur, réalisateur et journaliste talentueux, Arnaud Contreras nous livre ce dimanche (de 14 à 16h) sur France Culture un documentaire consacré à la capitale...
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Un Tibet en hiver à Courchevel… tout lhiver

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Floating imageSuite au succès de l’évènement « Himalaya » à Courchevel lors de la saison 2009-2010, Frédéric Lemalet nous invite à un nouveau...
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Festival dAutrans du 30/11 au 4/12

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Floating imagePour la 28e année, le festival international du film de montagne d’Autrans vous convie sur les plateaux du Vercors du 30 novembre au 4 décembre pour un long week-end grand...
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Mali KO Mauritanie OK

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Floating imageAprès l’enlèvement, jeudi, de deux Français à Hombori et de trois ressortissants européens, vendredi, à Tombouctou (un quatrième ayant...
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La meilleure période cest le mois daoût

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Floating imageIl y a des infos qui atterrissent, comme ça, à la rédaction, et qu’on ne peut s’empêcher de partager. Comme lors de cette récente discussion avec Sabrina...
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Sri Lanka entre mer et montagne

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Comme Marco Polo a pu le relater dans certains de ses récits, la petite île Sri Lankaise offre une richesse de paysages étonnante. Nous nous arrêterons sur cinq sites, entre mer et montagne, qui ont touché nos sens et séduit notre âme de voyageur. Texte et photos : Alicia Valegjanin

Mi-août, après avoir quitté la ville de Tissamaharama au petit matin, au sud est de l'île et à quelques kilomètres du grand Parc national de Yala, c'est par le bus que mon ami et moi-même rejoignons Haputale, à 1580 mètres d'altitude. A noter : s'il y a bien une chose à laquelle il faut s'habituer au Sri Lanka, ce sont les longues heures de trajets pour de courtes distances. Concrètement, pour effectuer 60 kilomètres, il nous a fallu rouler plus de quatre heures. A travers les vitres du bus qui amorce les premiers virages montagneux, on peut en revanche apprécier la végétation luxuriante qui borde la route et s'étonner de l'apparence sculpturale de certains troncs d'arbres. Les fleurs colorent cette toile verte en la ponctuant de leurs tonalités pigmentées. Côté climat, l'air se rafraîchit, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

A l'heure du déjeuner, nous voilà arrivés à Haputale. Comme suspendue au ciel, la ville se résume à une rue principale accrochée sur une longue crête étroite, connectée à quelques ruelles défraîchies. Les commerces animent l'ensemble à l'aspect poussiéreux. Mais on le sent, Haputale est en devenir. En témoignent les nombreuses grues et chantiers perchés à flanc de montagne. Hôtels et autres guest-house s'implantent. Haputale a pour ambition d'être la nouvelle Ella, ville voisine très prisée par les touristes. C'est d'ailleurs dans un hôtel en construction que nous logerons. Le bâtiment principal est complet, l'hôtelier nous accompagne alors dans une annexe dont le deuxième étage est encore nu de tout mur. Un problème ? Pas un seul instant : au premier étage il y a de l'électricité et de l'eau, c'est semble-t-il le principal. Vers 13h30, la brume tombe en l'espace de quelques minutes. Car même en plein paysage tropical, la montagne a ses propres règles auxquelles nous devons nous soumettre. On remet donc à plus tard notre première escapade dans les plantations de thé et admirons ce voile blanc épais qui se couche sur un panorama à couper le souffle. Une heure plus tard, la brume se lève aussi vite qu'elle est apparue et nous laisse alors le champ libre pour investir les chemins rocailleux pleins de promesses. Au fil de notre marche, les versants s'enchaînent et révèlent de nouvelles perspectives : potagers, petits villages sommaires, villes en hauteur, champs de thé, le spectacle est tout simplement magique.

Nous croisons des cueilleuses, suivies de très près par leur contremaître qui n'a pas l'air commode. Pieds nus ou en tongs, ces femmes menues affichent sur leur visage des heures de dur labeur. Pourtant, à notre arrivée, elles ne peuvent s'empêcher de nous sourire et de dévoiler une beauté qui échapperait, hélas, totalement aux canons occidentaux. Aidées de leur longue tige de bambou, c'est à la main qu'elles cueillent les milliers de feuilles qui les entourent pour les déposer dans de grands sacs qu'elles portent sur leur dos. Groupées ou éparpillées, ces femmes semblent démesurément si petites à côté de la tâche qu'elles doivent accomplir dans ces plantations. Même la fine pluie qui vient de tomber n'a pas l'air de les décourager.

Après avoir dépassé quatre ou cinq versants, nous revenons sur nos pas. Outre cette chaleur humide, le contraste des couleurs qui nous entoure est saisissant : entre le ciel gris, les champs verts et les chemins aux tonalités ocres, cette première découverte des plantations de thé a tenu ses promesses.

Le lendemain, cap sur la voie de chemin de fer ! Il est 10 heures du matin passés, et le soleil tape déjà très fort. En parallèle des rails, un marché de fortune s'est installé sur la route. Marchands de fruits et légumes se mêlent aux vendeurs d'ustensiles en tout genre pour finalement disparaître au fur et à mesure que nous nous éloignons du cœur d'Haputale. L'attrait de la nature reprend alors le pas et c'est avec enchantement que nous percevons une nouvelle façon de découvrir de généreux paysages vallonnés. Pas un touriste, nous ne croisons que des locaux qui nous saluent toujours de la façon la plus aimable. Nous passons devant des familles qui travaillent dans, semble t-il, des plantations privées. D'autres profitent d'un cours d'eau pour laver leur linge ou faire leur toilette. Premier grand moment : le train qui passe. Le retentissement qu'il émet pour prévenir de son passage a quelque chose d'unique. Et quel charme, cette fumée qui sort en tête de wagon. Visiblement, nous retenons l'attention des passagers qui nous lancent des « hello » enthousiasmés en pagaille.

Deuxième grand moment : la traversée du pont en fer suspendu… flanqué d'un nid de guêpes. Aujourd'hui, ce pont laisse à la fois une impression d'excitation et d'appréhension assez troublante mais qu'on refranchirait mille fois s'il se représentait à nous. Tandis que le soleil brûle notre peau, traversant aisément la pellicule de crème solaire d'indice 50, nous nous retranchons quelques minutes sous de rares zones d'ombre. Le temps de voir passer un enfant portant sur sa tête un tas de bouts de bois. Il nous rappelle l'homme qui portait sur son dos un important tas de feuillages, lui retirant ainsi de loin tout semblant d'humanité.

Qu'il est bon se sentir seul au monde et d'avoir le sentiment que ce dernier vous appartient. Pendant plus d'une heure nous marchons sans croiser personne, sans voir la moindre habitation, traversant des tunnels qui nous gratifient de quelques degrés moins rudes. Certains coups de feu retentissent. L'école militaire de Diyatalawa n'est pas loin. Les plantations de thé sont à présent loin derrière nous, et c'est à une forêt de sapins juchée sur une zone très pentue que nous avons affaire. C'est impressionnant ce précipice, mais pas autant que ce groupes d'hommes qui travaillent sur la voie à mains nues, sans casque, en tongs sous un soleil de plomb. Après plus de quatre heures de marche et environ 10 kilomètres, nous voilà à Bandarawela (30 minutes en train). C'est en bus que nous regagnerons Haputale.

Trois plages ont marqué notre voyage au Sri Lanka. Commençons de façon chronologique par la première : celle de Mirissa, au sud de l'île. Le village se résume à une route bordée de petits commerces. On peut facilement constater que le lieu est un repère de touristes aux vues des différentes crèmes solaires et autres hydratants pour coups de soleil. Concernant la plage, il y a pour ainsi dire deux camps : une partie de la côte où sont implantés deux ou trois petits « resorts » discrets, à des tarifs encore très abordables, qui ne donnent pas sur une plage de sable mais plutôt sur des rochers où viennent s'éclater les vagues. Ici, pas de baignade mais du farniente dans les hamacs installés à cet effet, à l'ombre des nombreux cocotiers.

De l'autre côté en revanche, c'est le sable fin noyé par un camp de transats et de leurs touristes en quête de bronzing, de cocktails à savourer sur la terrasse de leur bungalow installé à deux mètres de la mer. La mer justement, on s'y baigne allègrement. L'avantage : pouvoir se jeter dans les rouleaux des vagues sans grand danger en ayant toujours pied. Les quelques surfers préfèrent-ils sans doute la « douceur » de ces vagues à la rudesse de celles d'Arugam Bay, sur la côte Est du Sri Lanka, spot reconnu par les professionnels de la vague. Après 10h du matin plus une zone d'ombre sur la plage et ce jusqu'au coucher du soleil.

Au milieu, un rocher ocre, aménagé d'un escalier en bois donne sur un spectacle aquatique de toute beauté. La chevauchée des vagues à l'assaut des rochers vient se fendre sur les pierres pour s'évanouir en une écume lactée. On profite alors de l'embrun qui vient se déposer sur nos visages. A noter : les quelques piquets en bois pour les pêcheurs ne sont là que pour le folklore. Ne vous attendez pas à les voir en pleine partie de pêche comme dans certains guides…

On part ensuite pour la côte Nord-Est et la plage de Nilaveli. A une dizaine de kilomètres de Trincomalee, cité qui s'étend sur l'un des plus beaux ports naturels du monde, Nilavli offre aux touristes une plage calme, au climat changeant. Quatre guest-house présentent une infrastructure touristique, dont deux qui proposent des excursions en bateau dédiées au snorkeling vers Pigeon Island, petite île déserte au large de Nilavli. Pour le reste, l'assurance de journées paisibles sous un soleil de plomb est plus que confirmée. La guest-house dans laquelle nous avons séjourné offre une piscine sur la plage. Le conseil : si une pluie diluvienne s'abat sur vous, ne courez pas vers votre chambre mais plutôt vers la piscine chauffée par le soleil ! Expérience unique à vivre. A Nilaveli, on vit avec les chiens sauvages, on admire la précision des pêcheurs, on donne un coup de main à ceux qui remontent de la mer un long filet de pêche, on court après les vaches qui mangent vos affaires sur la plage, on reste dubitatif devant les locaux qui se baignent habillés, les uns collés aux autres, on découvre au loin une plage déserte, plus sauvage où l'on ressent encore le passage du tsunami de 2004, et on croise les militaires qui reviennent des postes de contrôle ou du camp installé au milieu de la plage.

Après quelques jours à Nilaveli, on traverse le pays en diagonale pour rejoindre Bentota, station balnéaire très fréquentée sur la côte sud-ouest. Entre la plage et les hôtels de luxe : la voie de chemin de fer. Il est d'ailleurs plus qu'étonnant que de prendre son petit déjeuner avec vue sur la mer… et sur le train qui passe à une vingtaine de mètres de soi. Par contre, nous n'avons vu personne se baigner. Les vagues et les rochers peu engageants semblent freiner toute envie. Le Wunderbar hotel, en plus de proposer un cadre tout confort (climatisation, piscine avec transats et matelas, télévision, Internet, service de chambre, etc…) invite les touristes à participer à la réhabilitation des tortues de mer via le Sea Turtle Project. Une démarche qui plaira aux amoureux de la nature et aux plus curieux : relâcher les bébés tortues à la mer en pleine nuit reste un moment à la fois plein d'émotions et de sens.

D'autres étapes restent des passages obligatoires (rocher de Sirigiya, Kandy, Galle…) pour tenter de percevoir les multiples facettes du Sri Lanka. Les plages et la montagne, pour leur part, révèlent une autre authenticité.

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Rendez-vous à Clermont tout le week-end

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Floating imageOn parlait jadis de « Biennale » du carnet de voyage ; avec le passage à une périodicité annuelle, il va désormais falloir retenir que le « Rendez-vous...
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La côte dEstoril Portugal]

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La côte d'Estoril vous permet de profiter des belles plages de sable clair et de températures agréables toute l'année. Ne Manquez pas les nombreuses choses à voir et à faire qui font de cette côte portugaise une région d'exception.
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Casa das Histórias Paula Rego Portugal]

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Le musée Casa das Histórias Paula Rego, situé à 30 minutes de Lisbonne, présente les œuvres de l'artiste plasticienne portugaise Paula Rego.
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Un été en Laponie

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Une partie de l'équipe Atacamag est partie dans le nord de la Laponie pour vivre un trip "trappeur" en canoë...

Ca y est, c'est parti, après une bonne heure de préparation nous roulons désormais à plus de 80 km/h sur les routes, ou plutôt les chemins finnois bien tassés. Au volant, Tania ne lésine pas et enchaîne les slaloms entre les nids de poule. Sa conduite est sûre mais pas tellement rassurante : c'est un peu une Tommi MÄKINEN en puissance qui conduit tout en dessinant une fleur sur un post-it pour expliquer à Momo ce qu'est une « mûre arctique ». En plus de se situer dans le haut du classement en matière de compétitivité économique la Finlande est un pays peuplé de rennes, riche en lacs et traversé par de nombreuses rivières et d'immenses forêts. C'est notre esprit d'aventure qui nous a poussé à nous y rendre. Le thème était clair dès la naissance du projet : louer des canoës et partir en mode trappeur. Nous y voilà donc, après avoir passé le cercle polaire. Arrivés à la ville d'Ivalo, nous nous dirigeons maintenant vers la rivière Ivalojoki qui sera pendant 5 jours la bonne voie à suivre…En tout, environ 60 kilomètres jusqu'à un « pont » ou bien 90 jusqu'à la ville mais avec 30 kilomètres de plat sec sur la fin.

Après les dernières recommandations de notre Davy(e) Crockett locale nous commençons à descendre cette rivière tant attendue. Le jour idéal pour partir : un grand ciel bleu, un soleil de plomb, aucun moustique et bien sûr pas de nuit puisque nous sommes en Laponie ! Comme si nous étions dans un film, en plus de ces conditions parfaites, voilà Dédé qui me dit : « _ Jeannot, regarde sur la droite, un renne qui nous accompagne ! » « _ Oui superbe, pourvu que ça dure… » « _ Ouais t'as raison, en tout cas on est quand même mieux qu'à l'usine ! »

A peine le temps de prendre en main nos canoës que nous sommes déjà arrivés à notre premier lieu de campement. L'endroit idéal : un petit refuge en rondin, une grosse réserve de bois, un coin veillé autour du feu et la rivière qui attend nos cannes à pêche. Calée au bord de celle-ci une bande de pêcheurs, sortie tout droit d'un livre de Jack London, sirote tranquillement une bière en attendant « l'heure » de la pêche. « _ Salut ! Excusez-nous mais nous n'avons pas l'habitude de pêcher en Finlande, pourriez vous nous montrer comment s'y prendre ? » « _ Ok pas de soucis mais il faut attendre 22h pour la pêche, c'est à cette heure là que ça commence à mordre. Et vous, d'où venez-vous ? » « _ France. » « _ Ahh Paris ! » « Euh… non pas vraiment. Plus des Alpes françaises… » « _ Je suis venu dans votre pays lors du dernier « big storm », je suis bûcheron… » Effectivement, nous aurions dû le deviner avec sa belle chemise rouge à carreaux… S'en suit la visite de leur tente, tout autant adaptée aux milieux hostiles que son propriétaire, avec de surcroît un poêle à bois et une rapidité de montage exceptionnelle !

Une fois notre campement installé, nous sortons les cannes à pêche, prêts a en découdre avec les truites qu'on rêve tous de manger depuis des jours. Et voilà notre Jeannot partie mettre en pratique ses talents de pêcheur…mais il reviendra malheureusement bredouille après une partie de pêche ardue…Pour le poisson, faudra revenir !

Désespéré, nous regardons nos voisins (des pros eux !) sortir des poissons de l'eau avec autant de facilité que nous, nous emmêlons nos fils de pêche… Et ils s'en sont bien rendu compte : le Jeannot, il a un peu du mal. Ils profitent de son absence pour venir voir Momo et lui proposer un petit sketch. Il en fallait pas plus pour qu'il accepte cette mascarade farfelue. Le voilà parti simuler la pêche miraculeuse de notre tant attendue truite…Il se retient de toute ses forces pour ne pas s'esclaffer de rire et c'est de loin que l'on peut entendre : « _ Yeeeaaahhh les gars, j'en ai chopé un ! » Humble mais un peu dégouté quand même, Jeannot se porte à son secours pour l'aider à récupérer cette prise miraculeuse. Momo insiste et les voilà gambadant tout les deux vers nos amis pêcheurs pour leur montrer la belle prise. Ils félicitent Momo, et nous voyons Jeannot et son petit rictus de dégoût lorsque l'un de nos voisins s'adressent à Momo : « _ I saw in your eyes than you were a good fisherman »

Et c'est autour de notre tout premier feu que l'on peut déguster l'unique poisson de la journée. Jeannot apprendra quelques heures plus tard toute l'histoire. Il lui faudra quelques minutes pour accepter la vérité, mais en tout cas, on aura bien rit ce jour-là. Et l'aventure ne fait que commencer ! La soirée passe et nous nous rendons compte qu'il est tard : 3h du matin ! La luminosité est resté telle que nous n'avons pas besoin de nos frontales.

Nous pagayons dans les rapides clairsemés sur notre parcours et évitons avec brio les nombreux pièges tendus. Nous consultons assez peu la carte et ses indications que Tania nous a fournies au départ. Il faut remarquer cependant que sont notés les différents passages (rapides, passages à prendre, …) sur la carte ainsi que le kilométrage, agrémenté de schémas du parcours. Cependant les distances nous semblent un peu farfelues et nous avons du mal à nous y retrouver... C'est pas grave, on gère ! On gère tellement bien qu'on se demande parfois si l'office de tourisme n'aurait pas envoyé des plongeurs pour nous faciliter discrètement le parcours... Au diable cette maudite carte, on se la joue « pro » ! De toute façon il suffit de suivre le cours de la rivière… Cependant les nombreux rapides ont raisons de certains : pour deux d'entre nous, c'est une autre histoire. Ils ont un peu de mal à maitriser leur canoë. La synchronisation du tandem mettra un peu plus de temps que pour les autres. Mais Tania nous avait prévenu : « _ At least one of you will fall in water ! » On vous a raconté les quelques exploits du Fred et du Seb ?! Bien c'est simple, c'était au début du trip quand ils n'avaient pas encore réussi à se comprendre sur le canoë, "barre à gauche…" "mais non c'est à droite, tu vois pas la grosse pierre !!!" en plouf ! Deux fois comme ça… Plus tard, nous rencontrons un baroudeur, un vrai de vrai ! On se saluent, des sourires s'échangent, des regards d'une rare sincérité se croisent. On fait connaissance, il vient de Turku, sud-ouest de la Finlande. On fait un point carte avec son expérience. Il sort une cigarette, alors Seb lui demande s'il n'aurait pas quelques feuilles à rouler étant donné l'état des siennes. Il tend alors un paquet de clopes encore fermé, Seb lui demande alors s'il peut l'ouvrir pour en prendre une, il lui fait comprendre de prendre le paquet ! Deux heures plus tard, on retrouve nos camarades du premier campement. Ça parle pêche, un des pêcheurs tend à Fred une cuillère en lui expliquant que c'est ce genre de matériel qui fonctionne bien par ici. Fred tente de lui rendre mais là aussi c'est offert ! En parlant d'offrandes, notre ami le baroudeur pointe le bout de son nez, c'est qu'il marche à bonne allure ! Il semble expliquer en Finnois l'état des feuilles du Seb, ni une, ni deux, un des pêcheurs tend un paquet de feuille... Une sincère générosité, des échanges simple et une sympathie aussi grande qu'une forêt de Finlande ! Nous arrivons finalement à un campement sauvage bien sympa et décidons de nous y arrêter. Nous avions prévu une journée de repos afin de profiter de la nature. Cela tombe bien et le lendemain sera "farniente". Nous en profitons pour pêcher à nouveau, mais nous avons bien du mal : notre ami René sauve tout de même l'honneur en ramenant l'unique gros poisson (la première ne comptait pas !) du parcours. Nous pourrons rentrer en France la tête haute : nous en avons attrapé au moins une ! Profitons d'ailleurs de ce « day-off » pour parler un peu plus des campements et de leur aménagement. Ceux-ci sont très bien équipés et entretenus. Les finlandais, mais aussi les étrangers respectent le matériel. C'est vraiment agréable de s'installer en ces lieux. Vous trouverez un espace convivial autour d'un feu, des « cabanes » pour les déchets et les toilettes, ainsi qu'un ou plusieurs petits refuges pour dormir ou tout simplement s'abriter.

Avant-dernier jour de canoë. Nous partons au lever du jour, enfin au retour du soleil plutôt ! Toujours à pagayer dans les rapides, on se fait vraiment plaisir. Vingt kilomètres plus tard, la rivière se fait de plus en plus calme et le vent s'ajoute à la partie ! Ça tire sur les bras mais on se rassure car le premier point d'arrivé ne doit plus être qu'à une petite dizaine de kilomètres ! Dix kilomètres oui… La société de location nous avait précisé de nous arrêter après ces dix kilomètres de plat à la vue d'un pont piéton qui traverse Ivalojoki. On commence à parcourir de grands boulevards se terminant toujours par un bon virage bien large et bien long. On ouvre grand les yeux pour trouver le pont.

1, 2, 3 ... 4, et encore de nouveaux virages séparés par 2 ou 3 km d'interminables lignes droites, mais toujours pas de pont ! On se dit qu'on a simplement mal évalué la distance parcourue et qu'il faut encore pagayer un peu… Quelques courbes plus tard, un groupe prend la tête avec un peu d'avance pour essayer de trouver ce pont mythique ! Des virages de sables, on en a vu ! Mais des pont piétons, zéro ! Sur une dernière section de boulevard, on commence à ressentir la proximité avec le monde civilisé, quand d'un nuage bien bas surgit un Boeing ! Ok, on est où là ?! Si en cette saison, on peut perdre la notion du temps par l'absence de nuit, apparemment on peut aussi perdre celle de la distance ! On est fatigué et on ne voit toujours pas ce pont. On décide de monter le camp sur un petite plage et on verra le lendemain car le pont est surement à moins d'un kilomètre maintenant ! Le réveil, sur fond sonore de tracteurs, nous rappelle l'effort de la veille, mais bon il ne nous reste normalement qu'un petit bout de chemin. On pagaye, on avance… et toujours cette phrase retentissante : « _ Il est où ce pont ? » Au bout de quelques kilomètres, Momo et Dédé décident de s'arrêter à la vue d'une route et de quelques panneaux d'indication. Verdict : on n'est plus qu'à 5 km du second point d'arrivée ! C'est quoi cette blague ? On fait un rapide calcul des distances parcourues depuis le début du trip, et quoi, on a fait 50 bornes la veille ! Dont 30 de calme plat ! Ok, les courbatures, on comprend pourquoi on les a ! Rassurés et content d'avoir atteint l'objectif, à savoir le second point d'arrivée auquel on ne pensait même plus la veille, on parcours tranquillement cette dernière distance. On approche de Ivalo, on commence à voir de plus en plus d'habitations, et des rennes aussi. Deux rennes en train de gambader, tel des chevaux en Camargue, sur un brin de plage. C'est magnifique, le soleil est aussi au rendez-vous, les diaphragmes d'appareil photos crépitent ! On aura vu plus de rennes aux abords des villes qu'en pleine cambrousse. Encore quelques coups de rames, on est arrivé les gars ! Les bras sont lourd mais "c'était bon HEIN !"

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La Réunion lîle intense

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Belle et envoûtante, l’île de la Réunion la bien nommée, est un creuset de sensations et mérite bien son surnom d"’île intense" entre une nature débordante, de l’eau douce en cascades, ...
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Komodo la légende du dragon et du requin

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Rencontre avec les derniers dragons sur une île perdue dans l'archipel indonésien...

Il était une fois une île très lointaine, si lointaine qu'elle en devenait une sorte de mythe. Sur cette île, vivait un dragon, ou plutôt une grande famille de dragons. Bien qu'ils ne dépassaient pas plus de trois mètres et ne crachaient pas de feu, ils étaient renommés pour décimer des buffles et semer la panique parmi les villages lorsqu'ils se décidaient à quitter leurs nids. Un jour, l'un d'entre eux mordit un villageois pour en connaître le goût, savoir si la viande était comestible. Le pauvre homme mourut peu après, et de ce jour naquit une crainte de ce dragon, à la fois paisible et féroce. Cela se passait à Komodo, en des temps immémoriaux…

Komodo se situe au carrefour des îles de Sumbawa à l'ouest et de Flores à l'est. L'île, ou plutôt le cheptel d'îles, est soumis à une caractéristique particulière que Darwin pourrait expliquer : le gigantisme. Des dragons de Komodo ou de Rinca (son homologue de l'est), aux habitants des fonds sous-marins, on y trouve un condensé de l'Indonésie en géant. Tout le contraire de Flores, connue pour son nanisme, et les découvertes récentes d'une ethnie d'Hommes "hobbits" (homo floresiensis).

A notre arrivée à Labuan Bajo, le principal port de l'est de Flores, après un vol à hélices qui en aurait fait blêmir plus d'un, on apprécie le calme et la sérénité des lieux. Le temps n'a pas de prise ici. On vit à deux à l'heure, aux sons du reggae et du fado portugais, les routes de poussière ocre jurent avec la luxuriante végétation de Sulawesi. On est aux portes du désert, et ma sensation d'une certaine familiarité avec le nord australien n'en est que plus accentuée. Sur les hauteurs de Bajo comme on l'appelle ici, on se prélasse sur un fauteuil face à la lumière des rayons du soleil qui se cache derrière l'horizon, révélant une baie aux accents méditerranéens, dans laquelle mouille une centaine d'esquifs. On finit par embarquer le lendemain à bord d'un petit bateau de plongée pour trois jours entre les mers de Flores et de Savu, réputées riches en faune, accompagnés de Nun, notre guide sous-marin et de l'insupportable Catherine, une anglo-canadienne qui révélera une étonnante capacité à poser des questions d'une finesse rare.

Oui mais voilà, je suis euphorique. La croisière est superbe, proche du sublime. Les terres qui émergent de ces eaux turquoise respirent la pureté, l'infini. Le désert a toujours été source d'inspiration pour moi, et ces îles ne font pas exception à la règle. Lorsqu'une fin d'après-midi je m'échappe du bateau en solitaire, je touche à mon Graal. Une demi-heure de montée sur une colline abrupte et je me retrouve sur le toit du monde, face à l'océan, surplombant la crique de coraux dans laquelle est ancré notre navire, je goûte aux plaisirs intenses de la brise légère qui caresse mes joues, aux cris de l'aigle qui tournoie au-dessus de ma tête, aux confins de l'horizon qui s'offre à mon regard.

Quand soudain, la vue se braque sur la dame des océans : une raie manta de quatre mètres d'envergure se tient là, à quelques mètres de nous.

Sous l'eau, des requins à pointes blanches dansent autour de nous dans un bal qui nous enivre. Des bancs de thons et de carangues se démultiplient à mesure que nos plongées avancent. Le courant est fort, on se sent parfois emporté par cette lame de fond qui soulève la foule des habitants des lieux. Et des moments magiques… Comme cette plongée dérivante où, une fois sous l'eau, on se laisse porter par le courant, le paysage défile comme un film devant nos yeux ébahis. Quand soudain, la vue se braque sur la dame des océans : une raie manta de quatre mètres d'envergure se tient là, à quelques mètres de nous. Une de ces congénères, la très rare manta noire, donne cette impression de voler tant ses nageoires ondulent dans une grâce que seuls les grands oiseaux peuvent procurer. Une autre rencontre a retenu toute ma mémoire, celle d'une seiche, qui, lorsque je mimais le mouvement de ses tentacules avec mes doigts, s'est laissée approcher, de près, de très près. Et lorsque j'étais sur le point de la toucher, elle a reculé, doucement, changeant de couleur au gré de son environnement et glissant imperceptiblement vers le fond de l'océan.

Halte obligatoire, Rinca, la plus dense en population de dragons de Komodo nous a permis d'observer ces géants du passé. Allongés sous les maisons en quête d'ombre et de nourriture, ceux-ci, tenus à bonne distance par les rangers, se laissent photographier avec toute la force contenue qui les caractérise. Au détour d'un chemin, dans la balade que l'on effectue sur l'île, un cobra cracheur se cache derrière une racine. Notre courageux (ou inconscient) ranger le déniche de son bâton et le serpent se dresse d'une vingtaine de centimètres à la verticale, prêt à lancer son venin vers nos yeux. Il n'en fera rien, tenu à respectable distance, il se contentera d'ériger cet invisible mur entre l'homme et l'animal, entre la vie et la mort.

Une dernière excursion dans une île paradisiaque, Seraya, où les lits jumeaux sans moustiquaires nous auront offert la plus piquante des nuits (au propre), et l'on quitte déjà Flores. C'est dans ces agréables circonstances et dans une dernière accolade que je laisse Jeremy à Bali, une dernière tape dans le dos en forme de l'amitié nouée au fil des semaines, rendant mon voyage encore plus intense, riche de souvenirs.

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Chaussures basses de randonnée KEEN Targhee II

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Thierry Minois, Président du Club Alpin Français de Montmélian, pratiquant diverses activités de montagne comme l'escalade, la randonnée, le ski nordique, a testé pour Atacamag les chaussures de randonnée Targhee II de KEEN. Elles ont été testées dans diverses situations, voyage, ville, et randonnées diverses.

Caractéristiques techniques du fabricant

Recommandée pour la pratique de la randonnée, la chaussure Targhee II est prête à relever tous les défis hors des sentiers battus.

- Membrane KEEN.DRY assurant une véritable protection étanche
- Son assise plantaire métatomique épouse rapidement les formes de votre pied et assure un excellent soutien de la voûte plantaire, pour un confort personnalisé.
- Tige en cuir et maille respirante et durable
- Protection des orteils KEEN
- Structure de renfort du talon S3 (Secousse, Suspension et Stabilité)
- Poids : 471 g

- Prix approximatif : 129,95 €

>>En savoir plus

La Targhee II

Conditions du test

J'ai testé la chaussure de randonnée Targhee II de KEEN sur divers terrains et dans diverses situations. Randonnées sur terrain sec et humides, notamment sur pierrier. Lors d'un voyage en Inde. En ville. Voulant aussi voir sa tenue dans le temps, j'ai poussé le test sur 10 mois, en la portant le plus souvent possible, dans la vie de tous les jours, pour aller au travail notamment.

Avis du testeur et recommandations d'utilisation

Nous voulions tester le comportement de cette chaussure, qui apparemment "est prête à relever vos défis hors des sentiers battus". Nous avons porté attention au confort de la Targhee II et à ses qualités d'étanchéité et de respirabilité.
Nous avons été satisfaits par le produit.

4 semaines de voyage en Inde

Dès le 1er essayage, on ne peut que constater le confort de cette chaussure, qui englobe bien le pied dans un cocon agréable au contact. La souplesse de la semelle intérieure, qui s'adapte à la forme de la voûte plantaire, apporte un confort surprenant. Bref, la 1ère impression est de mettre des charentaises. Ce confort s'est confirmé dans le temps.
Rien à dire sur le lassage. Il tient très bien, et la forme des lacets facilite le serrage.

Concernant l'étanchéité, nos tests en "milieu humide" (rosée du matin) et sous la pluie ont été concluant. La rosée n'a pas mouillé l'intérieur. Sous pluie modérée, elle résiste très longtemps. Bien sûr, elle sera moins efficace qu'une tige haute tout cuir. Mais compte tenu de sa structure légère, je trouve que KEEN a trouvé un bon système, avec cette membrane KEEN.DRY.

Sur terrain facile, le confort reste très présent. On sent l'action d'amorti, notamment au niveau du talon, qui assure un contact léger avec le sol. Au bout de 10 mois, l'amorti reste présent. Sur terrain plus difficile, sentier raides en rocher, dévers, hors sentiers, dès que le pied se met en position de dévers, on sent la limite de la Targhee II dans le maintien du pied. Celui-ci a tendance à tourner dans la chaussure, même avec un lassage plus serré. Je ne la conseillerai donc pas sur terrain varié. Toutefois, grâce à la protection des orteils, aucun risque de blessure ou d'inconfort dans les pierriers ou chaos de rochers. Donc, à utiliser sur terrains difficiles de manière ponctuelle.

Pour la pratique de l'escalade grande voies, son rapport poids/confort sera apprécié. Peut-être un point négatif pour ceux qui voudront les mettre dans le sac en grimpant : l'encombrement. Elle fait un peu grosse pour une chaussure d'approche.

En randonnée

D'une structure relativement chaude, la Targhee II se porte pourtant très bien quand il commence à faire chaud. Son pouvoir respirant est efficace. Avec des chaussettes chaudes ou fines, le lassage s'adapte très bien, on n'a pas la sensation d'être trop serré ou pas assez maintenu. Quand il commence à faire trop chaud on la troquera bien sûr pour des sandales.

Sur les 10 mois de tests, en usage varié et fréquent, je n'ai constaté aucune usure anormale ou déformation. Les lacets sont très résistants, la confection est fiable, la structure solide. C'est du KEEN.
La semelle n'étant pas Vibram, certains diront qu'elle a une moins bonne tenue. Mais il faut arrêter avec cette obsession du Vibram. Certains fabricants font aussi bien, voire mieux pour certains modèles. Franchement, j'ai trouvé qu'elle se comportait très bien sur le rocher, même mouillé. Rien à dire là-dessus.

Conclusion, nous avons globalement été satisfait de la Targhee II qui sera notre chaussure pour de nombreuses activités. A proscrire sur les terrains trop difficiles, elle est très adaptée et agréable à porter en randonnée pédestre sur sentiers, en montagne ou en plaine. Et pour toutes autres situations, en ville, tourisme, en voyage, elle saura vous séduire par son rapport poids/confort.

- leur confort et poids
- leur qualité d'étanchéité et de respirabilité
- l'amorti de la semelle
- la solidité de la structure
- leur look
- le système de lassage et la boucle de chaussage au talon, très pratique

- En dévers, le pied a tendance à tourner dans la chaussure

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Tours et détours du plus grand archipel du monde lIndonésie

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Neuf mois après mon départ de Suisse, j'erre dans l'aéroport de Denpasar, à Bali, capitale touristique de l'Indonésie. Quatrième pays le plus peuplé au monde, composé de dix-sept mille îles et près de sept cents dialectes et cultures distincts, l'archipel m'attire. Le voyage de ma vie doit poursuivre son chemin, emprunter l'une de ces routes moins fréquentées, celles qui vous portent et vous transportent dans un univers onirique, loin de la foule massée sur les plages de Kuta, « ghetto » routard, à Bali. A mes côtés, Jeremy, ami d'enfance et désormais compagnon de route. Notre direction s'impose d'elle-même : Sulawesi. La grande île, en forme de crabe ou de main, se découpe sur la deuxième ceinture d'îles. Gamin, ma curiosité me poussait à tenter de reproduire sa forme avec mes doigts, adulte, je vais croquer son index à pleines dents.

L'avion nous dépose à Manado à l'extrême nord-est de l'île, anciennement appelée "Célèbes". La chance nous sourit. Comme toujours, j'aurais tendance à dire. A la descente de l'avion, on rencontre Yoan, un français émigré en Indonésie, marié à une fille de Tumbak, un petit village au sud de Manado, dans lequel il exerce des fonctions au sein d'une ONG pour la préservation des coraux. Comme il fait nuit et que l'on ne sait pas vraiment vers quel hôtel se diriger, il nous invite à dormir sur le sol de sa nouvelle maison dans la périphérie de la ville. Au matin, le soleil est déjà haut dans le ciel et l'on découvre un paysage surprenant : des collines verdoyantes accueillent ce bout de cité, et derrière elles, deux nobles volcans, géants de pierre exhalant leurs fumerolles, signe manifeste de leur activité toujours bouillonnante. Dans les rues chaotiques de Manado, les Bemo, minibus locaux bleus, s'entassent par centaines dans un brouhaha indescriptible. On finit par échouer dans une petite gargote qui nous sert des brochettes de poulet au saté (sauce cacahuète) un pur délice, pour la modique somme d'un euro quarante la dizaine.

Le climat est humide à Manado, très humide. Sous l'équateur, le soleil plombe les lieux. La langue indonésienne (Bahasa Indonesia) est en caractère romains donc lisible pour nous autres occidentaux, rendant la compréhension un peu plus aisée. Les touristes ne sont pas légion dans le nord-est de Sulawesi et on le constate à la façon constante qu'ont les Indonésiens de nous apostropher dans la rue "Hello Mister !", "How are you Mister !", on se prendrait pour Alain Delon sur une île de paparazzis. Parfois, dans les mouvements de foule, les gens viennent nous toucher, simplement pour palper une peau claire. Certaines mœurs nécessitent une adaptation : les crachats plutôt fréquents, la fumée des cigarettes présente dans l'ensemble des lieux, publics ou privés. Cependant, la gentillesse et le sourire de certains font vite reléguer ces petites différences au charme du voyage et lorsqu'un soir, dans une rue sombre de Manado on se fait inviter à prendre des verres de Cap Tikus (prononcez /tchaptikouss/), l'alcool de palme local, au son des guitares, on en redemande.

Sous l'eau, la vie est intacte. Enfin, presque… entre les coraux décimés par la pêche à la dynamite ou au cyanure se dessinent les lignes d'un univers magique. Une kyrielle de poissons de toutes les couleurs nous entraînent dans un bal sous-marin, la visibilité dépasse les cinquante mètres par endroits.

Notre destination : Bunaken, une île à la pointe nord de Sulawesi, havre des plongeurs. L'île est magnifique. Un petit village de pêcheurs borde une mer pleine de secrets, dans les rues, la bougainvillée rose et orange descend en cascade des murets, de grands hibiscus peuplent les jardins et les cocotiers étalent leurs rameaux au-dessus des pirogues. L'aspect fleuri des lieux est une caractéristique que l'on retrouvera dans tout Sulawesi, cela respire la joie de vivre et ravit les yeux de tant de couleurs. Pour une modique somme, on obtient une bicoque droit sur la plage, face à la mer, dans l'unique trouée laissée par la mangrove, le rêve… Dans le bungalow, deux mygales nous observent du haut des poutres, des crabes jouent à cache-cache avec les toilettes et une grenouille barbote au fond du bac à eau. Lors de nos explorations sous-marines, je dois avouer que la première impression est étrange : la marée et les courants charrient une montagne de détritus, ceux de Manado, et lorsqu'il faut se laisser glisser au milieu des bouteilles de coca et de morceaux de sandales, on a le sentiment que les choses pourraient être différentes. Mais sous l'eau, la vie est intacte. Enfin, presque… entre les coraux décimés par la pêche à la dynamite ou au cyanure (encore active), se dessinent les lignes d'un univers magique. Une kyrielle de poissons de toutes les couleurs nous entraînent dans un bal sous-marin, la visibilité dépasse les cinquante mètres par endroits.

Aux abords de Manado, sur l'île principale, on part en direction de Tomohon, un patelin sur les hauteurs. Pour y arriver, un bus local nous y emmène, les Indonésiens étant plutôt menus, l'ensemble de l'infrastructure est conçue à leur taille : on a les genoux dans les dents sur les sièges, la tête qui cogne le plafond, bref, on est content que le trajet ne dure qu'une heure. A flanc de volcan, la température est plus clémente. L'intérêt du village, c'est son marché de nourriture locale : entre les étals de bouchers, c'est le musée des horreurs, chauve-souris, anacondas, rats, chiens…

Une longue chevauchée nous emmène ensuite à bord d'une voiture, coincés sur la banquette du milieu entre un soldat qui prend ses aises et le Schumacher local qui grille cigarette sur cigarette. Dix heures de route dans la campagne, avec des paysages sublimes de falaises de cocotiers qui surplombent des baies cachées ou de petites criques dévoilent une mer azur. Les villages toujours plus fleuris que l'on traverse révèlent une réelle coquetterie et malgré les déchets qui s'amoncellent au long du chemin (encore alimentés par les bouteilles vides de nos compagnons de voyage), le charme des lieux, au coucher du soleil, nous transporte vers un océan de sérénité.

A Gorontalo, on embarque dans un ferry et au petit matin, un soleil déjà haut dans le ciel tape sur nos têtes embrumées par une nuit passée dans le navire. A Wakai, une seconde embarcation, une pirogue à moteur qui ressemble à un trimaran sans mât nous emmène vers Bolilanga, l'une des innombrables îles de l'archipel des Togian, au coeur du Golfe de Tomini, entre « l'index et le majeur » de Sulawesi. Enfin à destination, nous sommes seuls. Un couple de Suisses (Jérôme et Floriane) et un Hollandais (Casper) rencontrés sur le ferry se joignent à la famille du propriétaire Allan et son employé David. Quatre jours, dans un décor de rêve, où les hamacs se dressent entre les cocotiers et la mer recèle des trésors de récif corallien. Les explorations sous-marines oscillent entre l'observation de gros napoléons (aussi appelés bisons des mers pour leur impressionnante taille et leur déplacement en bancs) ou de fugaces calamars. Le soir, un vieux tube de Bob Marley s'échappe de la radio, un feu de bois est allumé sur la plage. On contemple une pluie d'étoiles sous les volutes des cigarettes aux clous de girofle que fument mes camarades. Plus tard dans la nuit, surgit un crabe des cocotiers, cinquante centimètres pour le plus grand arthropode terrestre recensé. Durant notre dernière nuit, j'entends Jeremy qui pousse un cri de sa case. Je débarque en courant, et le vois braquant sa lampe sur un angle du bâtiment en bois : un énorme scolopendre vient d'arrêter sa course folle. L'insecte, dont la piqûre est potentiellement mortelle, sera passé à trépas par la machette du propriétaire…

Changement d'île : Kadidiri, plus animée, plus peuplée aussi, trois complexes hôteliers, avec leurs clubs de plongée respectifs. La communauté hétéroclite de voyageurs qui y séjourne est très agréable, et les soirées face au couchant, une bière Bintang à la main, semblent d'une douceur absolue. On part plonger sur la proche île d'Una Una. Du jamais vu. Sous l'eau, des millions -oui, sans mentir- de petits poissons grouillent sur le récif, c'est une vraie marée qui nage sous nos palmes, il est presque difficile d'observer les contours des coraux tant la masse est dense. Dans ce magma de vie, quelques surprises nous attendent, un thon croise au loin, un champ d'anguilles se dérobe sous nos déplacements. Au retour, un groupe d'une quinzaine de dauphins nage devant le bateau.

D'Ampana, à Sulawesi-centre, à Rantepao, dans le sud, il y a trente heures de bus pour effectuer environ 800 kilomètres de routes sinueuses et grevées de trous. A l'arrivée, on s'effondre pour une sieste fort à propos… Le pays Toraja. On entre dans le vif de la culture indonésienne, enfin, l'une d'entre elles, et pas la moins intéressante. Tana Toraja, c'est en altitude, mille mètres environ, les fleurs couvrent les villages et les rizières en terrasses sculptent le paysage qui se pare d'un camaïeu de verts. La population possède une culture des plus vivaces, majoritairement liée à des rites funéraires très prononcés. Immédiatement après le décès "clinique", le défunt est considérée par la famille comme "malade" et donc embaumé, momifié, mais conservé dans la maison, le tongkonan, une habitation sur pilotis très imposante en forme de coque de navire retournée. Lorsque la famille a réussi à constituer une réserve de fonds suffisante pour sa cérémonie, le rite peut commencer. La célébration peut durer plusieurs semaines (en fonction du rang du défunt), et les habitants de l'ensemble de la région sont invités par la famille à venir lui rendre hommage et participer aux repas. Lors de ces occasions, plus le défunt occupait un rang social d'importance, plus le rite qui lui est consacré est conséquent. On y sacrifie des porcs pour la nourriture, mais aussi des buffles en nombre parfois démesuré (les plus hauts dignitaires ont droit à près de deux cents buffles sacrifiés). Le culte animiste définit les buffles comme le moyen de transport de l'âme du défunt vers le monde des morts. Obsolètes dans les champs, les buffles sont ainsi élevés dans le seul but d'être sacrifiés ou de combattre dans une arène.

Nous avons eu la chance d'assister à l'un de ces rites mêlant croyance animiste et tradition catholique, de nombreuses croix ornant les montants des bâtiments. J'ai été marqué par cette célébration, à la fois joyeuse mais aussi solennelle, pesant sur l'ensemble la communauté, vêtue de noir pour l'occasion. Les alentours du pays Toraja offrent quelques vues panoramiques sur les rizières en terrasse et quand le brouillard viendra envelopper nos bras nus, et que la fraîcheur de la soirée nous poussera à redescendre, on remettra le cap sur Rantepao.

Textes et photos : Cédric Guigon

En savoir plus : http://brindaralsol.blogspot.com/

Carte de l'itinéraire suivi par Cédric

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Sur les traces dInto the Wild

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Maxime Gouyou Beauchamps et Robin Menon se sont lancés sur les traces de Christopher "Supertramp" McCandless, rendu célèbre par le film Into the Wild de Sean Penn. Récit d'une aventure à haut risque...

Nous y voilà ! C'est maintenant que tout se joue. Si nous voulons atteindre le Magic Bus, il nous faut traverser cette rivière, la Teklanika qui coule avec rage devant nous. C'est précisément cette rivière qui a empêché Christopher McCandless, alias Alexander Supertramp, de retourner à la civilisation après avoir passé près de trois mois dans le bus 142, rendu célèbre par le film de Sean Penn « Into the Wild ».

C'est en mai que notre histoire commence, alors que je retrouve mon ami Robin à Vancouver et que nous prenons la route à la découverte du Nord-ouest américain. Nous passons un mois au Yukon, à s'imprégner de l'ambiance unique qui règne dans les territoires du nord du Canada. Notre but est de nous préparer pour une expédition de plus d'un mois en canoë, en totale autonomie, au beau milieu de l'Alaska. Au menu, nous avons le choix entre randonnée, canoë, pèche, apprentissage des règles du Nord, règles à respecter afin de se protéger au mieux du climat, des ours et des moustiques !

Trouver le Magic Bus

En juin, nous passons en Alaska, et alors que nous avons quelques jours de libre avant le grand départ, nous décidons d'aller au Magic Bus de Chris McCandless ! Après avoir trouvé de rapides renseignements sur le web et acheté les cartes de la région de Healy à l'Université de Fairbanks, nous voilà partis pour l'aventure ! Nous laissons notre voiture a Eight Mile Lake, endroit où Chris McCandless a commencé, lui aussi, sa route à pied.

A peine 100 mètres le long du Stampede trail, nous nous heurtons aux premières zones détrempées. Au début, on essaye d'éviter, mais au bout de deux ou trois esquives, on se dit qu'on perd non seulement un temps fou mais également beaucoup d'énergie dans ces esquives souvent vaines. Ainsi, après le premier kilomètre de marche, nous avançons les pieds baignant dans les piscines qui nous servent de chaussures.

Au douzième kilomètre, nous traversons une première rivière, la Savage river. Une traversée simple et rapide avec de l'eau au niveau des genoux. C'est au 16ème kilomètre que les choses se corsent un peu, avec la traversée de la fameuse Teklanika River, dit « the Tek ».

Moment décisif : traverser la Tek River

Nous savons que cette épreuve est décisive : la traversée est risquée et si elle s'avère trop dangereuse, nous devrons faire demi-tour. La rivière atteint 30 mètres de largeur par endroit et nous n'avons à première vue aucun moyen de passer. Nous remontons vers l'amont jusqu'à trouver une zone ou la Tek se sépare en deux bras. J'avais à peine remonté mon pantalon sur mes cuisses que mon ami était déjà les pieds dans l'eau en train de faire le premier test. Il ne semblait pas apeuré par la force du courant. Il est là, au milieu de ce petit bras de rivière d'environ 6 mètres de large, l'eau frappe avec violence ses jambes qui disparaissent sous les flots. Il n'a pas l'air de trop lutter pour rester sur place ou même pour avancer. Ce n'est qu'à moitié rassurant car on se dit qu'il suffit d'un rien, d'un faux pas pour que la rivière nous emporte et dans ce cas on ne sait pas où on va ressortir…

Robin ayant réussi à traverser une première fois à vide, nous devons à présent traverser avec nos sacs de plus de 20 kg sur le dos, ce qui se fait également sans aucun problème. Mais nous sommes à présent sur un petit ilot coincé entre le petit bras que nous venons de passer et le bras principal de la Teklanika. Ce bras fait environ 25 mètres de large, mais nous n'hésitons pas cette fois ci ; Rob et moi testons chacun le passage que nous avons choisi, lui à 10m en amont de moi. Au plus profond, l'eau nous arrive en haut des cuisses. Ça devrait être faisable ! Nous endossons nos gros sacs et nous lançons dans l'eau boueuse. Le courant pousse nos pas, il ne faut pas lutter. Il faut avancer tout droit en laissant le courant emporter nos pas vers l'aval. Au total, nous avons mis 40 minutes à traverser la Teklanika, ce qui est plutôt rapide pour une première ! Installés sur la rive pour déjeuner, nous observons un élan qui, lui, traverse le premier bras sans montrer la moindre difficulté ; facile, avec ses grandes pattes !

Into the Wild

Seize kilomètres de marche, à travers la forêt sur un sentier par endroit totalement inondé, nous séparaient encore du bus. C'est finalement après 7h10 de marche que nous avons atteint notre but. Au détour d'une courbe, on arrive sur cet espace dégagé, le bus est là, avec des bouts de plastiques en guise de fenêtres et des bois d'élans posés contre la roue arrière. La première impression est le soulagement d'être enfin arrivés, nous sommes à bout de force ! Débarrassés de nos fardeaux, nous visitons : à l'intérieur, rien ne semble avoir changé depuis la venue de McCandless : on y retrouve le poêle, le lit avec le grand matelas blanc, et la minuscule étagère ou se trouve aujourd'hui une bible déposé par ses parents en 1992 et un exemplaire du livre « Into the Wild ».

Ce qu'il est venu chercher ou fuir ici, nous le cherchons et le fuyons aussi.

L'ambiance qui règne ici, alors que je suis installé sur le grand lit, à relire quelques lignes de l'histoire de Supertramp, n'est ni glauque ni sinistre. Au contraire, le temps est plutôt aux hommages et à la compréhension de ce drôle de jeune homme. Christopher avait le même âge que nous -25 ans- lorsqu'il a trouvé la mort dans ce bus il y a 19 ans. Ce qu'il est venu chercher ou fuir ici, nous le cherchons et le fuyons aussi. Cette profonde imprégnation et découverte de la nature sauvage qui est désormais inexistante en France. Dans cette nature indifférente à notre présence, étant seulement armés d'une bombe anti-ours chacun, nous sommes loin du sommet de la chaine alimentaire. Cela permet de relativiser la place que nous occupons sur cette planète. Ici, nous trouvons une certaine solitude, une fuite de la société dans laquelle nous évoluons depuis de nombreuses années en France. Fuir pour éliminer un temps le superficiel qui occupe nos vies : surplus de communications, de technologies et de richesses. McCandless avait trouvé ses réponses, nous avons trouvé les notres. Par chance, la Teklanika nous a laissé revenir à la civilisation pour en faire bon usage…

Avis aux lecteurs : Cette randonnée jusqu'au bus est réellement très risquée, non seulement à cause de la traversée des rivières, mais également parce qu'on évolue au pays des ours, grizzlys et ours noirs. Une française est morte alors qu'elle tentait de traverser la Teklanika au cours de l'été 2010. Par conséquent, entreprendre cette expédition demande une certaine préparation et/ou l'aide d'un guide du coin. Si vous souhaitez vous lancer dans l'aventure, n'hésitez surtout pas à me contacter pour des conseils en tout genre.

Self-portrait prise par Christopher McCandless. Copyright.

Pour aller plus loin :

Into the Wild de Jon Krakauer Walden de Henry D Thoreau

Erik Halfacre http://www.christophermccandless.info/

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Où partir en décembre

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Ski ou plage, il y en a pour tous les goûts au mois de décembre.
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Où partir en novembre

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Privilégiez le sud car c’est le début de l’hiver dans l’hémisphère Nord.
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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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