Boire de l’eau propre dans la nature les systèmes de filtration et de purification d’eau Samedi, 23 Juin 2012 14:51 Clement Clément THIERY Zion National Park, Utah. Voilà maintenant six heures et demi que vous progressez dans un décor lunaire entre les lèvres étroites de Paria Canyon lorsqu’au détour d’une colonne de grés rouge, vous êtes attiré par le glouglou d’un mince filet d’eau qui perle entre les rochers du sentier. De quoi refaire le plein de votre gourde. Si on peut imaginer que l’eau qui filtre des entrailles de la terre sera pure comme neige, en sera-t-il de même du torrent qui traverse ce très bucolique pré à moutons dans les Pyrénées ?
Sommaire Comment filtrer ou purifier l’eau en randonnée ? Virus et bactéries présents dans l’eau en randonnée Comment prélever de l’eau en randonnée ? Comment filtrer et purifier son eau : l’ébullition Comment filtrer et purifier son eau : les filtres Comment filtrer et purifier son eau : Les désinfectants chimiques Comment filtrer et purifier son eau : Le rayonnement ultra-violet (UV) Choisir ses moyens de filtration/purification en fonction de sa destination Toutes les eaux trouvées dans la nature ne sont pas bonnes à boire, loin de là. Même l’eau la plus limpide qui soit peut avoir été contaminée en amont ; 99% des agents contaminants que l’on retrouve dans l’eau sont invisibles à l’œil nu. Donc si vous ne portez dans votre sac banane ni microscope ni kit de test chimique, filtrer et purifier l’eau peut s’avérer fort utile. Si vous n’êtes pas sûr de la qualité de l’eau, purifiez ! Filtration ou purification, ébullition, désinfection chimique, rayonnement UV… les solutions pour fabriquer de l’eau potable en pleine nature sont nombreuses et variées. Lire la suite
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Lire la suite... Avant de commencer revue des bestioles nuisibles qui vivent dans l’eau Samedi, 23 Juin 2012 14:51 Clement Sommaire Comment filtrer ou purifier l’eau en randonnée ? Virus et bactéries présents dans l’eau en randonnée Comment prélever de l’eau en randonnée ? Comment filtrer et purifier son eau : l’ébullition Comment filtrer et purifier son eau : les filtres Comment filtrer et purifier son eau : Les désinfectants chimiques Comment filtrer et purifier son eau : Le rayonnement ultra-violet (UV) Choisir ses moyens de filtration/purification en fonction de sa destination Les contaminants que l’on retrouve dans l’eau peuvent être de multiples natures.
Les contaminants biologiques :Ils sont de plusieurs sortes : - les parasites protozoaires : ce sont des micro-organismes comme le giardia et le cryptosporidium, souvent d’origine animale ou humaine, transmis par voie fécale-orale
- les bactéries Salmonella, Coliforme ou Escherichia coli (ou E coli) sont présentes dans une eau qui a été contaminée en amont par des déjections animales ou humaines
- certaines eaux peuvent également contenir des virus (hépatite A ou E, légionellose, dengue…) qui attendent un hôte sur lequel se développer
Les contaminants chimiques :En aval d’activités humaines (industrie, agriculture…), l’eau peut contenir des contaminants dits chimiques comme des pesticides, des nitrates ou encore des métaux lourds. Certaines eaux de montagnes peuvent aussi avoir une teneur très élevée en minéraux, et donc être toxiques. Les contaminants radiologiques :Cas très rare – sauf aux alentours de Tchernobyl ou de Fukushima. Les risques liés à la consommation et à l’ingestion d’eau dépendent grandement d’un pays à l’autre. Tous les pays du monde ne portent évidemment pas le virus de la leptospirose ou du choléra dans leur eau ; renseignez-vous sur les conditions sanitaires et sur les dangers liés à l‘eau dans le pays dans lequel vous vous rendez. Gardez toutefois en mémoire que si la consommation régulière d’une eau polluée chimiquement est hautement toxique, une consommation épisodique présente bien moins de risques. En revanche, l’ingestion d’une eau contaminée biologiquement (par des bactéries, protozoaires ou virus) présente un risque, voire un danger, immédiat. Par ailleurs, vous pouvez très bien entendre d’un local que telle ou telle eau est parfaitement potable et toutefois tomber malade : la tolérance à un certain type d’eau varie d’une personne à une autre et évolue en fonction du temps. Lire la suite Related posts: - Boire de l’eau propre dans la nature : les systèmes de filtration et de purification d’eau
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Lire la suite... Savoir où prélever de l’eau Samedi, 23 Juin 2012 14:51 Clement Sommaire Comment filtrer ou purifier l’eau en randonnée ? Virus et bactéries présents dans l’eau en randonnée Comment prélever de l’eau en randonnée ? Comment filtrer et purifier son eau : l’ébullition Comment filtrer et purifier son eau : les filtres Comment filtrer et purifier son eau : Les désinfectants chimiques Comment filtrer et purifier son eau : Le rayonnement ultra-violet (UV) Choisir ses moyens de filtration/purification en fonction de sa destination Que ce soit pour cuir vos pâtes ou abreuver votre poisson rouge, l’endroit où vous allez refaire le plein d’eau a toute son importance : - toujours prélever de l’eau en amont (au-dessus) et le plus loin possible des activités humaines ou d’élevage
- puiser l’eau la plus claire possible
- fuir comme la peste tout point d’eau stagnante : micro-organismes nuisibles et virus y nagent par colonies entières
Une fois votre gourde pleine, si l‘eau contient encore des particules visibles (sable, cailloux, boue…) : - laissez décanter votre gourde : laissez reposer l’eau afin que les particules en suspension tombent au fond du récipient
- et/ou pré-filtrez l’eau à travers un foulard, un t-shirt, un filtre à café…
Notez qu’une eau chargée en particules sera bien plus difficile à filtrer/purifier et risque d’encrasser le filtre plus rapidement. Lire la suite Related posts: - Les moyens de filtration et de purification de l’eau : le rayonnement ultra-violet (UV)
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Lire la suite... Les moyens de filtration et de purification de l’eau l’ébullition Samedi, 23 Juin 2012 14:51 Clement Sommaire Comment filtrer ou purifier l’eau en randonnée ? Virus et bactéries présents dans l’eau en randonnée Comment prélever de l’eau en randonnée ? Comment filtrer et purifier son eau : l’ébullition Comment filtrer et purifier son eau : les filtres Comment filtrer et purifier son eau : Les désinfectants chimiques Comment filtrer et purifier son eau : Le rayonnement ultra-violet (UV) Choisir ses moyens de filtration/purification en fonction de sa destination Méthode de purification ancestrale, faire bouillir l’eau permet de se débarrasser des virus et micro-organismes pathogènes qu’elle contient. La grande majorité des contaminants biologiques seront tués après une minute dans de l’eau à 100°C. Comptez cinq minutes dans une eau à 85°C (à 4500 mètres d’altitude) et 30 minutes dans de l’eau à 70°C (à 8000 mètres d’altitude).
Si le procédé est simple et très efficace contre les contaminants biologiques, il est en revanche long (voire même très long), gros consommateur de combustible et inefficace contre les particules solides et les polluants chimiques. Autre aspect bof-bof : après ébullition, l’eau est trop chaude pour être consommée directement et vous pouvez lui trouver un goût changé, dénaturé. L’ébullition, en évaporant une partie de l’eau, aura augmenté sa concentration en minéraux et donc altéré son goût. Rien de mortel toutefois, mais contre cet arrière-goût vous pouvez jetez dans l’eau quelques gouttes de jus de citron, un bonbon à la menthe ou encore un sachet de thé. Lire la suite Related posts: - Les moyens de filtration et de purification de l’eau : le rayonnement ultra-violet (UV)
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Lire la suite... Les moyens de filtration et de purification de l’eau les filtres Samedi, 23 Juin 2012 14:51 Clement Sommaire Comment filtrer ou purifier l’eau en randonnée ? Virus et bactéries présents dans l’eau en randonnée Comment prélever de l’eau en randonnée ? Comment filtrer et purifier son eau : l’ébullition Comment filtrer et purifier son eau : les filtres Comment filtrer et purifier son eau : Les désinfectants chimiques Comment filtrer et purifier son eau : Le rayonnement ultra-violet (UV) Choisir ses moyens de filtration/purification en fonction de sa destination L’équivalent – en gros – d’une passoire ou d’un filtre à café équipé de micro-trous (ou pores) qui vont retenir les impuretés et autres micro-organismes invisibles. La majorité des filtres disponibles aujourd’hui possèdent des pores dont la taille varie entre 0,1 et 0,3 microns (= 1 millionième de mètre) ; certains allant jusqu’à 15 nanomètres (= 15 milliardièmes de mètre). Plus les pores du filtre seront fins, plus le dispositif sera efficace contre les particules et les micro-organismes mais plus l’opération de filtration prendra de temps. Le filtre, en revanche, sera parfaitement inoffensif face aux virus : ces derniers sont trop petits pour être captés par les pores du filtre, même les plus fins. Le filtre devra donc être associé à un autre procédé si les conditions l’exigent. Filtre à pompe MSR MINIWORKS Outre le diamètre de leurs pores, les filtres diffèrent également en fonction de leur matière : - céramique : les pores des filtres céramiques mesurent généralement entre 0,1 et 0,15 microns, ce qui en fait un filtre très efficace. Il sera ensuite aisé à nettoyer ou à déboucher, mais il reste très fragile à employer. Les qualités du filtre céramique et sa durée de vie élevée en font un choix très courant chez les randonneurs et autres férus d’outdoor.
- céramique avec cœur carbone : l’ajout d’un cœur de carbone au filtre céramique traditionnel lui permet d’accroître sa capacité de filtration en retenant certains composants chimiques comme le chlore, l’iode, les herbicides, les pesticides et certains métaux lourds. Confortable avantage : en retenant le chlore et l’iode, le cœur de charbon actif permettra d’enlever à l’eau le goût de piscine qu’elle pouvait avoir.
- fibre de verre : un pouvoir de rétention et une qualité de filtration égale au filtre céramique mais une durée de vie bien moindre.
Du fait de leurs pores très fin, la plupart des filtres sont équipés d’un système de pompe (type pompe à vélo) qui accélère le processus de filtration mais rend l’opération un peu plus physique ! D’autres filtres fonctionnent par gravitation (avec le poids de l’eau) ou par aspiration (principe des vases communicants ou du réservoir que l’on siphonne). Filtre à gravitation Katadyn CAMP Certains filtres, enfin, sont directement montés sur une gourde, au bout d’une pipette plongée à l’intérieur ou installé au niveau du bouchon. C’est le cas par exemple des modèle MYBOTTLE de Katadyn ou HYDR’ACTIV PURE de Hydratechnic. Ici encore, plus les pores seront fins, plus il sera difficile d’aspirer l’eau. Filtre gourde Hydratechnic HYDR’ACTIV PURE Lire la suite Related posts: - Les moyens de filtration et de purification de l’eau : le rayonnement ultra-violet (UV)
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- MICROPUR : pastilles efficaces contre bactéries, protozoaires et virus après 2 heures d’action mais l’eau devra être consommée sous 24 heures
- AQUATABS : ces pastilles agissent après 30 minutes contre bactéries, virus et certains protozoaires (comme le giardia, mais pas le cryptosporidium) ; l’eau devra être consommée sous 24 heures
Pastilles Sovedis AQUATABS Les désinfectants classiques : Le chlore, l’eau de Javel ou l’iode permettent également de purifier l’eau ; ils requirent néanmoins un dosage précis et doivent agir pendant au moins 30 minutes pour être efficaces sans être toxiques. Ils sont surtout utilisés pour purifier de grands volumes d’eau (jerrycan, réservoir de camping-car…). Le filtre résine imprégné d’iode : Un filtre mécanique associé à un agent chimique (compris à l’intérieur de la cartouche du filtre) qui désactive les virus lors de la filtration de l’eau, mais sans pour autant les tuer. A ce jour l’un des meilleurs moyens de filtration, mais il demeure coûteux et présente des dangers pour la santé en cas d’utilisation régulière. Lire la suite Related posts: - Les moyens de filtration et de purification de l’eau : l’ébullition
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Lire la suite... Les moyens de filtration et de purification de l’eau le rayonnement ultra-violet UV Samedi, 23 Juin 2012 14:51 Clement Lire la suite... Adapter les moyens de filtration/purification à ses besoins Samedi, 23 Juin 2012 14:51 Clement Sommaire Comment filtrer ou purifier l’eau en randonnée ? Virus et bactéries présents dans l’eau en randonnée Comment prélever de l’eau en randonnée ? Comment filtrer et purifier son eau : l’ébullition Comment filtrer et purifier son eau : les filtres Comment filtrer et purifier son eau : Les désinfectants chimiques Comment filtrer et purifier son eau : Le rayonnement ultra-violet (UV) Choisir ses moyens de filtration/purification en fonction de sa destination Il n’existe pas encore de procédé efficace à la fois contre les particules en suspension dans l’eau, les micro-organismes, les polluants chimiques et les radiations. Selon la région du monde dans laquelle vous vous rendez, il sera alors nécessaire de combiner plusieurs systèmes de filtration/purification. Une fois encore, renseignez-vous sur les risques associés à l’eau que vous risquez de rencontrer au cours de votre activité : quelles formes d’activités humaines ? quelles sortes d’animaux ? quels types de contaminants ? quels types de virus ? En fonction de cela, vous serez à même de sélectionner la méthode la plus adaptée aux conditions extérieures mais aussi à votre besoin, habitude, budget, etc. Combiner, par exemple, l’ébullition à un système de filtre par charbon actif permet d’annihiler d’abord micro-organismes, virus et bactéries, puis de filtrer les polluants chimiques et les particules solides. L’utilisation d’un filtre puis d’un désinfectant chimique (type pastille) permet d’aboutir au même résultat. Pour une semaine de rando sur la Haute Route Pyrénéenne, le risque principal lié à l’eau provient des moutons et des animaux sauvages qui vivent et paissent le long des torrents. Une simple ébullition suffit alors éradiquer protozoaires et bactéries pathogènes. Pour plus de sûreté, vous pouvez également boire l’eau bouillie dans une gourde filtrante. Si vous vous envolez pour l’Inde, le Népal ou le Kenya, au risque des déjections animales vient s’ajouter le danger des virus contenus dans l’eau : combinez alors un désinfectant chimique de type MICROPUR FORTE et un filtre mécanique comme le Katadyn POCKET ou la gourde filtrante HYDR’ACTIV PURE. S’il est recommandé de filtrer/purifier l’eau que vous buvez, il est tout aussi important d’utiliser une eau saine pour cuisiner et se laver les dents par exemple. Pour faire votre toilette et prendre un bain, veillez à ne pas mettre vos plaies et blessures ouvertes en contact avec l’eau et évitez de plonger la tête sous l’eau. Enfin, si vous avez le moindre doute quant à la qualité de l’eau, ne courez aucun risque ; filtrez, purifiez, désinfectez ! Revenir au début du dossier Related posts: - Les moyens de filtration et de purification de l’eau : le rayonnement ultra-violet (UV)
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Lire la suite... Bandol entre terre et mer Vendredi, 22 Juin 2012 15:00 vacance Entre Marseille et Toulon se trouve la petite ville de Bandol. Cette station balnéaire se montre dynamique tout au long de l’année et en particulier l’été. Découvrez les plaisirs du bord de mer mais aussi ceux de l’arrière pays provençal. Lire l'article Lire la suite... RedBull Cliff Diving saltos et quadruples sauts à Bonifacio Vendredi, 22 Juin 2012 11:52 Clement « - Boïng, boïng, boïïïng ! … … … Plouf ! - Très beau quadruple saut périlleux arrière avec vrille, belle réalisation. » Pour les images, c’est à Bonifacio que ça se passe ! Après les qualifications à Hawkesbury River en Australie, le RedBull Cliff Diving fait halte en Corse ce week-end (22-23 juin) pour la première étape des World Series 2012. Perchée sur les remparts de la citadelle des Roches Saint-François à 27 mètres au-dessus du bleu profond des bouches de Bonifacio, la plate-forme de saut verra défiler la crème de la crème des plongeurs de falaise. Notés par cinq juges, chaque plongeur réalisera quatre sauts – définis au préalable – dont deux de difficulté imposée et deux libres. Les plongeons seront évalués sur la position de départ, le nombre de saltos et de vrilles, la position lors des saltos ainsi que l’entrée dans l’eau ; à l’issu de trois sauts, seuls les six premiers plongeurs participeront à la finale et réaliseront un quatrième saut. Début de la compétition ce vendredi 22 juin à 14h. La prochaine étape des World Series se déroulera à Grimstad en Norvège les 6 et 7 juillet 2012. Plus d’infos ici. Related posts: - Natural Games 2012 : le programme
Lire la suite... Le refuge Albert 1er s’offre un lifting environnemental Jeudi, 21 Juin 2012 20:04 Celine Surélévation du bâtiment, renforcement de ses structures, amélioration des performances thermiques… Après le refuge du Goûter sur la voie d’accès au Mont Blanc, c’est au tour du refuge Albert 1er de faire peau neuve et de subir modernisations, rénovations et réhabilitations. Un chantier de 2,5 millions d’euros qui vient s’inscrire au sein du programme de rénovation des refuges et de développement durable entrepris par la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM). Les travaux permettront d’adapter les deux bâtiments de la structure – érigés en 1930 et 1959 – aux normes de construction environnementale actuelles et de favoriser l’autonomie en énergie du refuge. Ossature bois en pin douglas non traité, toiture chaude (favorise l’inertie thermique du bâtiment et la conservation de la chaleur), capteurs photovoltaïques, module de traitement des eaux usées, réservoir de récupération et de filtration des eaux de pluie et de fonte… Les matériaux et les technologies mises en œuvre, jusqu’aux techniques employées pour la rénovation, ont été choisi pour leur pertinence et leurs qualités environnementales ainsi que pour leur intégration au cadre naturel du massif du Mont Blanc et du glacier du Tour. Le chantier débutera à la fermeture saisonnière du refuge en septembre 2012 et s’achèvera au printemps 2014. Related posts: - Topo rando Pyrénées : Pont d’Espagne – Oulettes de Gaube – Petit Vignemale – Refuge d’Estom
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Lire la suite... Chaussure minimaliste ou running traditionnel Libérez vos pieds Jeudi, 21 Juin 2012 11:28 Clement Clément THIERY Depuis votre plus tendre enfance, vous avez porté des chaussures. Vous vous souvenez peut être même de votre première paire de baskets, de votre première paire de sneakers : une semelle bien épaisse et une camisole de mousse jusqu’à la base de la cheville. Dans certaines régions du monde pourtant, on ne porte pas de chaussures. De récentes études ont démontré que marcher pieds nus causait bien moins de tort au corps humain que de marcher chaussé. Explication. Trois vérités quant à nos chaussures capitonnées - Courir en running soumet les articulations et le squelette à plus de contraintes que de marcher avec des talons aiguilles - 9 athlètes sur 10 se plaignent de douleurs articulaires au cours de leur préparation pour un marathon - Le fait de porter des chaussures matelassées et capitonnées de mousse n’est basé sur aucun argument scientifique Brève histoire de la chaussure de sport Il y a quelques 200 000 ans, notre cousin le singe se dressa sur ses pattes antérieures pour devenir l’homo erectus que l’on connaît : c’est alors pieds nus qu’il parcourt son territoire. Ce n’est qu’aux environs de 8000 avant notre ère qu’apparaissent les premières formes de chaussures - des sandales tressés en matière végétale selon toute vraisemblance. Opérons un grand bond en avant. C’est à la fin du XIXe siècle que sont créées aux Etats-Unis les premières chaussures à semelles de caoutchouc, et en 1974 que fit son apparition sur les terrains de sport du monde entier la première chaussure de sport matelassée : la Nike WAFFLE TRAINER. Pour l’anecdote, c’est en versant dans un moule à gaufre un mélange à base d’uréthane – plastique lourd, dur et résistant – que le co-fondateur de Nike et coach d’athlétisme Bill Bowerman mit au point le matériau qui allait révolutionner la basket. La semelle ainsi créée, souple et amortissante, pousse désormais les coureurs à attaquer leur mouvement par le talon et non plus par l’avant du pied. Début 2005, Vibram lance sa FIVE FINGERS : une chaussure de sport à doigts de pieds et à la semelle extra-fine. Quelques mois plus tard, c’est au tour de Nike d’investir le marché de la chaussure minimaliste (ou barefoot : pieds nus) avec son modèle FREE. Le barefoot représente aujourd’hui une industrie d’1,7 milliard de dollars. En 2012, le pied nu est tendance. Et rentable. Running vs. barefoot Lorsque vous courez en running, votre pied est pointé vers le haut lorsqu’il touche le sol : c’est donc sur le talon que s’opère le contact initial – causant le long de la jambe un choc jusqu’à trois fois le poids de votre corps. L’impact talon-sol revient près de 600 fois par kilomètre couru. Coïncidence ou non, les ruptures du talon d’Achille ont augmenté de 10% depuis les années 1970, période à laquelle les chaussures matelassées virent le jour. Des enquêtes médicales ont également montré que courir chaussé de baskets traditionnelles accentuait les contraintes dues à la rotation interne des hanches de 54%, celles dues à la flexion des genoux de 36% et celles dues à leur écartement de 38%. En courant pieds nus (ou chaussé de chaussures minimalistes, ou barefoot) par contre, le pied est plus relâché lorsqu’il touche le sol : la réception se fait donc sur l’éminence métatarsienne (la jointure entre les orteils et la plante du pied). Celle-ci va s’aplatir au moment du contact, absorbant ainsi le choc. L’énergie dépensée en courant pieds nus serait réduite de 4%. Le barefoot conserve toutefois quelques bémols. Bien que les chaussures minimalistes amortissent d’avantage qu’un pied nu, un choc reste un choc et demeure néfaste pour les articulations – à fortiori s’il est répété très souvent comme dans le cas de la course à pied (près de 600 chocs pied-sol par kilomètre couru). Par ailleurs, la course pieds nus ou minimaliste peut augmenter la pronation du pied et favoriser le risque de blessures de l’arrière-pied (entorse, traumatisme, fracture). On appelle pronation la façon dont le pied se déroule vers l’intérieur lorsque l’on marche ou court : ce mouvement permet d’atténuer le choc du contact initial entre le pied et le sol. Le degré de pronation varie d’une personne à l’autre, mais un pied peu maintenu – ou pas habitué au barefoot et donc pas assez tonique – peut avoir tendance à devenir sur-pronateur et risquer alors d’avantage de blessures. Attention néanmoins. N’allez pas tout de suite vous précipiter sur une paire de Vibram FIVE FINGERS ou de Merrell BAREFOOT pour votre prochain trail ou votre marathon dominical : le passage à une chaussure minimaliste doit se faire progressivement – en quelques mois. Laissez le temps à votre corps de se faire aux changements mécaniques et à votre pied et cheville de s’adapter aux nouvelles exigences articulaires et musculaires. No related posts. Lire la suite... Agenda // Randonnées de la paix en Normandie le 8 juillet prochain Jeudi, 21 Juin 2012 00:00 vacance La 4e édition des Randonnées de la Paix aura lieu le dimanche 8 juillet prochain, depuis les plages du Débarquement jusqu’au Mémorial de Caen. Tout au long des itinéraires : musées, stèles,... Lire la suite... Brèves de Spot n°1 escalade les GR Natural Games… Mardi, 19 Juin 2012 16:30 Celine « Brèves de Spot » est notre nouvelle émission dédiée à l’outdoor. News, topo, tests, dossiers, la vidéo est un concentré d’informations sur les sports nature. Courte et dynamique, elle vous est présentée par des voix inédites… Au programme de cette vidéo aussi : l’équipe de ZeOutdoor répond à toutes vos questions dans la rubrique « Le Courrier des Zaventuriers ». Toutes ? Faut-il s’encorder pour faire le Saint-Jacques de Compostelle ? Combien de temps faut-il pour faire cuire les pâtes en haut de l’Everest ? Que dois-je faire si je rencontre un ours en Auvergne ? Rendez-vous en bas de l’article dans les commentaires, sur Facebook, sur Twitter, la parole est à vous ! Allez, on ne vous fait pas plus attendre, profitez… Related posts: - Vibram Natural Games, la suite….
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Lire la suite... El Capitan moisson de records dans Yosemite Mardi, 19 Juin 2012 10:07 Celine 945 mètres, 31 longueurs, 7a. The Nose, la très verticale paroi sud-est de El Capitan dans Yosemite Park (Californie), ne s’offre pas au premier venu. Ni à la première venue. Le 11 juin, les Américaines Jes Meiris et Quinn Brett atteignaient la tête du Capitan après 10 heures et 19 minutes d’ascension, établissant un nouveau record de vitesse féminin. Resté au pied de la paroi, leur compatriote Hans Florine commentait : “c’était vraiment inspirant de les regarder grimper cette voie avec autant de confiance et d’élégance”. Tellement inspirant que l’Américain s’est lui même lancé dimanche à la conquête du mur de granit, accompagné d’Alex Honnold. Une ascension réalisée en 2 heures, 23 minutes, 46 secondes – nouveau record ! Hans Florine est un habitué des lieux et possède pas moins de huit records de vitesse sur la paroi, établis entre 1990 et 2012. Il est à ce jour connu pour être le grimpeur le plus rapide de la galaxie. Related posts: - Kilian Jornet poursuit sa quête sur le Kilimanjaro et décroche encore un record
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Lire la suite... Stéphane Brosse s’en est retourné à la Montagne Lundi, 18 Juin 2012 15:16 Clement Dimanche Stéphane Brosse est mort. Alors qu’il franchissait une corniche de neige à proximité de l’Aiguille d’Argentière dans le massif du Mont Blanc, le skieur-alpiniste français a été emporté dans un couloir. Athlète multi-médaillé, triple vainqueur de la Pierra Menta, détenteur du record de la traversée Chamonix-Zermatt et de l’aller-retour Chamonix-Mont Blanc-Chamonix, Stéphane Brosse s’était lancé dans la traversée à ski du massif du Mont Blanc entre les Contamines et Trient aux côtés de Kílian Jornet, Sébastien Montaz-Rosset et Bastien Fleury lorsqu’il a disparu dans le couloir Barbey.
Stéphane Brosse restera dans les esprits. Mari, père, ami, collègue de travail, athlète, alpiniste, skieur ; montagnard. Par son engagement au sein des groupes jeunes du Club Alpin, par sa détermination à soulever des montagnes, par sa persévérance à aller toujours plus loin, toujours plus haut, il a su inspirer une génération de sportifs et de montagnards. Neige éternelle et immaculée, son œuvre vivra. La funeste traversée marquait la première étape du projet Summits of My Life (voir vidéo) de l’utra-trailer catalan Kílian Jornet : une série d’ascensions qui le conduira lui et son équipe sur les flancs du Mont Blanc, du Cervin, de l’Aconcagua et du McKinley avant de finir au sommet de l’Everest en 2016. “Ce n’est pas à qui sera le plus rapide, le plus fort ou le plus grand ; c’est avant tout être soi-même. Nous ne sommes pas juste des coureurs, des alpinistes ou des skieurs, ou même des athlètes ; nous sommes des êtres humains. [...] Mais qu’est ce qu’on recherche alors ? Se sentir en vie ?” C’est sur ces mots emprunts d’infini que se clos la bande-annonce du film de Kílian Jornet, Summits of My Life. La question est récurrente chez les sportifs de l’extrême : qu’est-ce qui pousse à s’attaquer ainsi à des défis toujours plus exigeants et risqués ? Le goût de la compétition, la saveur de l’Aventure, le sentiment de marcher sur une corde raide, la volonté indéfectible de se dépasser, se mettre en danger pour se sentir vivant. A chaque sportif ses raisons. Dans une interview à Montagnes Magazine publiée en 2008, Stéphane Brosse revient sur ses motivations : “j’aime avant tout la recherche d’autonomie et l’apprentissage des choix qu’implique la montagne ; faire sa trace, choisir son chemin. [...] Le goût du jeu, la compétition fait aussi partie de ma culture ! ”. La Mort comme exhausteur de goût pour l’un, l’aiguillon de la compétition pour l’autre. Si les raisons intrinsèques divergent d’un Kílian Jornet de 25 ans à un Stéphane Brosse de 40 ans, demeure commune la quête de liberté en chemin vers le sommet et l’excitation de la conquête et de la découverte. Stéphane Brosse s’en est donc retourné à la Montagne ; il y poursuit sa quête d’infini et de défi. Il sera regretté sur la Cordée. Toute nos condoléances à sa famille et à ses proches. Related posts: - Kilian Jornet poursuit sa quête sur le Kilimanjaro et décroche encore un record
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Laird Hamilton à la Polka Galerie “L’Art d’être un Waterman“ Mercredi, 13 Juin 2012 18:31 Celine Clément THIERY A l’occasion des vingt ans du partenariat entre le surfeur américain Laird Hamilton et la marque Oxbow, la Polka Galerie revient sur les exploits du plus grand surfeur de tous les temps au travers des clichés de Sylvain Cazenave. Chemin Vert, la station de métro : une fine bruine costarmoricaine rince le Marais, une colonne de journalistes se presse vers la galerie déjà noire de monde. Laird n’est pas encore arrivé ; la foule lorgne sur le punch, trépigne et se gargarise. Sur les murs immaculés, les clichés de Sylvain Cazenave : des vagues, des grosses vagues, de l’écume et un type sur une planche. Rencontre avec le maître photographe : ZeOutdoor : Comment est né le projet de l’expo “L’Art d’être un Waterman” ? Sylvain Cazenave : Dans sa quête de grosses vagues, Laird semble se diriger depuis quelques années vers une tendance foil (foilboard : une dérive fixée sous la planche de surf permet de décoller la planche de l’eau et de surfer littéralement sans contact avec la surface de l’eau), une discipline que seulement très peu de gens comprennent… A la différence d’une planche classique, le foil offre la manœuvrabilité et la rapidité nécessaire pour se lancer dans des big waves. Il fallait expliquer au public l’évolution du surf et des techniques employées pour surfer des vagues toujours plus grosses. D’où l’idée de cette rétrospective photo des grands moments de la carrière de Laird, en collaboration avec le magazine Polka et Oxbow. ZeOutdoor : Comment s’est passé votre rencontre avec Laird Hamilton ? J’ai appris à surfer dans les années 1960 sur la côte basque, et vers 1968-1969 le père de Laird (le pro-surfeur Billy Hamilton) est venu surfer à Biarritz : il avait un style magnifique ! Et lorsque Surfer Magazine a publié un poster de lui, je l’ai immédiatement mis dans ma chambre. Quelques années plus tard, je rencontrais Laird en Californie : « - Je m’appelle Laird Hamilton - Ca a quelque chose à voir avec Billy Hamilton ? » Il m’a alors répondu, d’un ton sec et arrogant : « - Qu’est-ce que tu veux ? Tu connais mon père ? - Ouais, j’ai un poster de lui dans ma chambre ! - Tu viens d’où ? - De France. - D’où ?? » Pour lui, j’étais un extra-terrestre qui admirait son père ; il hallucinait totalement ! Si il était aussi prometteur que son père, il fallait que je le suive, ça allait être intéressant… Je l’ai revu ensuite plusieurs fois au cours des années 1980 à Hawaii, à l’époque où il battait des records de vitesse en planche à voile. Et lorsqu’il s’est mis en quête d’un sponsor, je l’ai branché avec Oxbow et l’aventure est partie ! ZeOutdoor : comment ça se passe de photographier des montagnes d’eau éphémères, rares et imprévisibles ? Je suis surfeur donc je comprends la vague, la houle ; je comprend ce que veut faire le surfer et ce qu’il recherche, donc je sais quand déclencher. A moi ensuite de travailler avec le pilote de l’hélicoptère pour avoir les meilleurs conditions de prise de vue possible. A trois ou quatre kilomètres au large, face à des masses d’eau qui évoluent très rapidement, on ne peut pas shooter depuis un bateau. ZeOutdoor : une destination surf pour les lecteurs de ZeOutdoor ? Jeffreys Bay, en Afrique du Sud. Une vague creuse, magnifique, dans une eau fraîche et revigorante ! Sinon, j’adore aussi la Côte des Basques, chez moi à Biarritz. Le bol de punch est vide maintenant ; la foule commence à se masser bruyamment face à la porte – on aurait aperçu Laird ! Dans une ambiance très tapis rouge, entre le surfer. La masse compacte des appareils photos s’évapore devant les pas du géant bronzé peroxydé. Joviale retrouvailles avec le photographe, pose figée de circonstance face aux iPhones qui crépitent. Et on passe aux autographes et photos souvenirs : pour Jason, pour le petit-cousin de ma voisine, pour la grand-mère de ta sœur. C’est dans une autre salle de la galerie que Laird rencontre la presse – et les fans au bras long. Un chien N&B dort sur un élégant fauteuil de cuir ; Laird et les journalistes font cercle autour du toutou endormi. ZeOutdoor : C’est quoi alors, être un waterman ? Laird Hamilton : J’ai toujours refusé de faire de la compétition ; en planche à voile comme en surf, tu restes dépendant des éléments mais aussi de l’organisation : il y a toujours quelqu’un pour siffler et te rappeler à l’ordre, c’est pas ça la liberté. J’ai également vu mon père, pro-surfer, être entraîné dans les circuits de compétitions et à la fin, il ne surfait même plus pour le plaisir. Mais en tant que waterman, it’s all about the ocean, the ocean and nothing else ! Tout est dans la relation avec l’océan ; le waterman utilise sa planche, mais aussi son corps, ses bras ou encore ses palmes pour se propulser et avancer. Le surf est une forme d’expression artistique ; comme le peintre qui couche sur la toile ce qu’il a en tête, je m’exprime par le surf. C’est très facile – et très tentant – de retomber dans une routine, dans un train-train quotidien ; c’est ce que je m’efforce d’éviter à tout prix en continuant à relever de nouveaux défis. ZeOutdoor : surfer des vagues toujours plus massives, toujours plus impressionnantes ; quel est votre objectif ? Rester en vie ! (rires) Mais au delà de ça, je suis toujours à la recherche de l’endroit où surfer des vagues très longues - créées par le relief sous-marin et les conditions météo – au Chili ou en Afrique du Sud. J’ai trouvé une vague en Nouvelle-Zélande récemment, la plus longue que j’avais jamais surfé. Sinon, essayer de surfer à l’intérieur d’un tube en stand-up paddle (ou SUP, une longue planche de surf sur laquelle on évolue grâce à une longue pagaie), franchir la plus grande distance en SUP sur 24 heures… De nouveaux challenges arrivent tous les jours ; je me prépare en attendant. ZeOutdoor : quel sera votre prochain challenge ? Dans quel pays ? Mais, comme j’ai dit, j’aimerais trouver de nouvelles vagues au Chili ou en Afrique du Sud. C’est la saison morte pour le surf à Hawaii et dans le Pacifique pendant l’été ; c’est donc à ce moment-là que je me prépare pour l’hiver. Des grosses vagues existent ailleurs qu’à Hawaii bien sûr, mais elles sont très difficiles à atteindre au large et demandent une logistique colossale. Sans compter la météo. Très souvent, tu passes ton temps à attendre que les conditions soient réunies pour surfer telle ou telle vague ; comme un pompier en alerte. Sinon, au rayon des idées folles, j’ai en tête de surfer des vagues sous-marines, avec un submersible ou équipé d’une combinaison hydrodynamique… ZeOutdoor : un conseil sport/outdoor à donner à nos lecteurs ? Il faut que vous essayiez le stand-up paddle ! C’est un sport génial, et tout le monde peut s’y mettre facilement. Les questions épuisées, le Californien s’en retourne à ses poignées de main et votre dévoué, à la fraicheur de la rue. « Note à moi-même : penser à acheter un stand-up paddle la prochaine fois que je vais au Vieux Camp ! ». Exposition “Laird Hamilton, l’art d’être un Waterman”. Du 12 au 30 juin à la Galerie Polka, 12 rue Saint-Gilles, Paris 3e Les photos sont également à retrouver dans les pages du magazine Polka et sur son site Internet. Related posts: - 13 ans et en haut de l’Everest (peut-être)
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