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Barfleur escale normande

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Barfleur

Avec ses maisons de granit couvertes de schiste et ses quais chargés de casiers, Barfleur est l’un des ports les plus pittoresques de Normandie. Il résonne encore du fracas des bateaux, quand en 1066, le duc Guillaume s’embarqua avec ses hommes à la conquête de l’Angleterre. Quand il revint, vainqueur, le duc de Normandie était devenu Guillaume le Conquérant ! Amusez-vous à chercher, à l’entrée du port, le grand médaillon de bronze qui évoque le nom d’Etienne, né à Barfleur, qui pilotait la nef de Guillaume en ces temps lointains…
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7 raisons de faire un voyage à Taiwan

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Taiwan n’est pas une destination très prisée en Asie. À  tort comme le montre cet article ! Voilà de quoi vous donner envie d’y aller prochainement !

 

Article de Mathieu du blog Noobvoyage.fr.

 

Bonjour  à tous ! Fan de l’Asie, je donne sur mon blog voyage des conseils pour les voyageurs débutants, ainsi que des conseils pour le Working Holiday Visa en Australie et en Nouvelle-Zélande.

 

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C’est dans ces deux pays-là que j’ai eu la chance de me faire des amis taïwanais. J’ai donc décidé d’y aller pour leur rendre visite. Au début, je dois vous avouer que je n’étais pas super emballé par l’idée d’aller à Taiwan et j’avais planifié d’y rester seulement une semaine, juste histoire de voir mes potes. Je m’attendais à voir des usines partout… j’y suis finalement resté un mois et Taiwan est désormais un de mes pays préférés en Asie.

Voilà pourquoi :

 

1/ La cuisine taïwanaise

Pour moi, c’est la raison numéro un pour un voyage à Taiwan : la cuisine. Elle y est excellente, pas chère, clean et dispo à tout moment de la journée et de la nuit.

Pas besoin de cuisiner, allez directement dans les ‘night market’ ou stand de rue où vous trouverez des fruits frais, du bubble tea (du thé avec du lait et des boules de tapioca) et toutes sortes de nourriture et plats excellents… Avec la Thaïlande, c’est un des pays d’Asie où j’ai le mieux mangé. 

 

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2/ Les gens

Les Taïwanais sont vraiment des gens adorables, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’y suis allé. J’ai plusieurs anecdotes de rencontres avec des Taïwanais qui ont été super cool, mais celle qui m’a le plus marqué est le tenancier du petit restau où j’allais prendre mon petit déj tous les matins à Taipei et qui m’a offert un porte bonheur le jour de mon départ. Puisqu’on parle des Taiwanais, sachez aussi que peu parlent anglais et que les filles sont très jolies…

 

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3/ La culture

Pour beaucoup de Français, Taiwan égal Chine. Eh bien oui et non. Niveau infrastructure, propreté et comportement des locaux, Taiwan n’a rien à voir avec sa voisine du continent et il  est beaucoup plus agréable d’y voyager.

Peut-être que cela est dû au fait que l’île a été colonisée par les Japonais (pour les infrastructures et le côté zen des habitants). En tout cas la culture chinoise est bien présente, avec de nombreux temples, festivals et musées où vous pourrez admirer des pièces préservées de la révolution culturelle en Chine. Sachez aussi qu’avant que les Chinois et Japonais ne colonisent l’île, des tribus aborigènes y vivaient et leur culture redevient de plus en plus populaire.

 

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4/ Les paysages

Pas d’usines à perte de vues, loin de là… au contraire, Taiwan a une grande variété de paysages, que ce soit plage et îles tropicales où faire de la plongée, ou montagnes où il est possible de faire de la rando (il peut même y avoir de la neige). Un des endroits les plus jolis que j’ai vu à Taiwan est Sun Moon Lake, un lac situé au centre du pays et entouré de forêts tropicales.

 

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5/ Les gorges de Taroko

Je n’avais jamais entendu parler des gorges de Taroko avant, et j’ignore totalement pourquoi personne ne m’en a parlé, car c’est pour moi une des 7 merveille d’Asie et un endroit à ne pas louper lors d’un voyage en Asie du Sud-Est.

Ce sont des falaises immenses de plusieurs centaines de mètres de haut qui s’enfoncent dans les montagnes, où se trouvent des grottes, cascades et tunnels taillés dans la roche. Un endroit spectaculaire, encore plus si vous le visitez en scooter. Attention toutefois aux éboulements.

 

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6/ Taipei

J’aime bien Taipei. Je trouve que cette ville a une bonne vibe. Elle me fait un peu penser à un mix entre Osaka, où je suis actuellement, et Bangkok.

Il y a pas mal de trucs à faire et à voir, et elle mérite au moins trois ou quatre jours sur votre itinéraire si vous avez la chance d’aller à Taiwan. Vous pourrez y voir la Taipei 101 (prononcer « one o one ») qui est la deuxième plus haute tour du monde et qui a de la gueule, avec sa forme en bambou.

Il y a aussi de nombreux night market (les marchés de nuit, pour ceux qui pionçaient pendant les cours d’anglais), des sources d’eau chaude naturelles où faire trempette, et une bonne nightlife. En plus de ça la ville est propre, sûre et le métro très moderne.

 

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7/ Et tout le reste

Tout simplement parce que personne n’y va, la vie y est relativement peu chère comparée à l’Europe ou à des pays comme le Japon et l’Australie ;  les parcs nationaux sont propres ;  le pays parfait pour faire des études de mandarin.

En points positifs, je rajoute aussi les 7 Eleven (des supérettes ouvertes 24h/24 bien pratiques), la nightlife et les filles, mais je crois l’avoir déjà dit. En gros, vous prenez la Chine moins les inconvénients, un zeste de Japon, un soupçon d’Asie du Sud-Est, vous mettez tout ça sur une île et vous obtenez Taiwan.

 

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Question budget:

Compter environ entre 25/30 € par jour en mode routard pour une personne, même s’il est possible de dépenser beaucoup moins en faisant du couchsurfing et camping par exemple.

 

Logement

Le logement est relativement cher comparé à d’autres pays d’Asie, mais la qualité suit: tous les hotels guesthouse où je suis resté étaient très bien entretenus et propres: minimum 8 € pour un lit en dortoir à Taipei. Les prix en dortoir autour du pays sont en général entre 8 € et 15 €, et chambre privée entre 15 et 25 €.

 

Nourriture

La nourriture n’est pas très chère mais on est vite tenté de dépenser beaucoup, tellement tout est excellent. Le mieux est d’aller dans les night market où on peut faire son menu sur mesure et pour bien moins cher qu’un restaurant classique. Compter entre 2 et 5 € par repas. Les « 7 eleven » et autre « convenience store » peuvent être la solution de secours si vous avez faim, on en trouve partout.

 

Transports

Enfin pour les transports: l’idéal est de louer un scooter si vous restez plusieurs jours dans le même coin (environ 200 NT$/jour).

Taiwan dispose aussi d’un TGV,  je recommande les bus VIP pour profiter du paysage et qui sont bon marchés. En fait, si vous voulez faire le tour de Taiwan avec un budget serré il faudra faire un mix de bus local et VIP/train/scooter et quelques trajets en taxi (à plusieurs pour économiser de l’argent).

Merci à lui pour cet article ! (voir  sa page Facebook.J’ai eu pas mal de bons échos de Taiwan, je pense que le pays va être sur ma liste pour mon prochain grand voyage en Asie !

Et vous, quelle image avez-vous de ce pays ? Emballé ou non par un voyage à Taiwan?

 

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Looking back at my Madagascar adventure The best journey ever

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  It is already the end of my time in Madagascar, currently I am in the plane somewhere near Italy. I look back at
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Intervention en Syrie sabre au clair mais pour quoi faire

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Photo : Chip Somodevilla / Getty Images

Photo : Chip Somodevilla / Getty Images

La perspective de l’utilisation de la force par les États-Unis contre le régime syrien est devenue en quelques jours très probable. La plus grande inconnue demeure en réalité la forme que prendrait cette  utilisation.

Aujourd’hui pas plus qu’hier, les États-Unis n’ont envie de s’impliquer dans le cauchemar syrien. Comme l’expliquait il y a trois jours Stephen Walt, « la possibilité que des armes chimiques soient utilisées font monter l’enjeu politique pour Obama mais ne change pas l’équation stratégique. » D’un strict point de vue pragmatique, comment lui donner tort ? Ces doutes sont partagés parmi les décideurs américains.

En effet, même si les chancelleries occidentales, en particulier britannique et française, rêvent de voir chuter Al-Assad pour des raisons qui peuvent être très bonnes, les obstacles sont nombreux. Dans l’ordre chronologique d’une intervention :

  • renverser Al-Assad mais avec quelle légitimité ? La Russie est déterminée à opposer son veto à toute résolution du Conseil de sécurité. Elle aide, de même que l’Iran, le régime et n’a pas l’intention de perdre son dernier allié arabe (après l’Irak, la Libye et le Yémen).
  • renverser Al-Assad mais dans quelles conditions ? Pour se lancer une guerre, il faut : (a) vouloir la gagner ; (b) être sûr de la gagner. Al-Assad remplit à coup sur la première condition, lui qui joue la survie de son régime et de sa personne. Mais les États-Unis ne remplissent aucune de ces deux conditions, ce qui augure mal de toute intervention d’ampleur.
  • renverser Al-Assad mais avec quels alliés ? Le Royaume-Uni et la France poussent les Américains au conflit depuis plusieurs mois, là encore avec l’argument des armes chimiques. Mais ce ne sont pas eux, qui ont dû demander des renforts à l’intendance américaine pour aller pilonner Kadhafi, qui vont porter le gros de l’effort de guerre. La France a déjà peiné à déployer 4 500 hommes au Mali pour une guerre qui promettait, comme toujours, d’être courte et qui continue depuis huit mois.
  • renverser Al-Assad mais avec quelles ressources ? En termes de coûts, la mise en place d’une simple zone d’exclusion aérienne en Syrie coûterait environ un milliard de dollars par mois, selon le haut commandement militaire américain. Étant donné que le régime est pour l’instant en situation de remporter la guerre, cette assistance américaine rééquilibrerait les forces : la guerre civile pourrait ainsi perdurer de longs mois, voire, des années, à un prix astronomique pour les États-Unis. Et pour quels avantages concrets à détailler devant le Congrès et les contribuables ? Une forte majorité d’Américains s’oppose déjà à une hypothétique intervention (à moins qu’il n’y ait aucune vie de mise en danger) et le prix Nobel de la paix Obama aurait du mal à expliquer comment il est passé du discours du Caire de juin 2009 à sa quatrième guerre au Moyen-Orient.
  • renverser Al-Assad mais pour quel résultat ? Les analystes ne comptent plus le nombre de risques d’une victoire rebelle : l’écroulement de l’État, la récupération du pouvoir par des islamistes radicaux, l’extension d’un foyer de jihad aux voisins (Turquie, Irak, Liban, Jordanie). Toutes autant de réjouissantes perspectives… Autant le régime syrien n’est pas le dernier responsable de l’écroulement du pays et de la propagation de jihadistes dans la région (en particulier en Irak), autant s’assurer de l’écroulement total du pays est une décision dont sûrement personne n’aimerait être l’arbitre. Quand la meilleure solution reste d’armer l’Armée syrienne libre en espérant ces armes ne tombent entre les mauvaises mains des jihadistes, c’est que la situation est critique.

Dans ces conditions, comment expliquer la toute récente détermination des États-Unis à s’impliquer dans un conflit qu’ils évitent soigneusement depuis deux ans et demi ? Premièrement, les États-Unis ne vont probablement pas s’impliquer lourdement. Deuxièmement, cette implication est rendue de plus en plus pressante en raison des engagements précédents des États-Unis sur la question des armes chimiques. Nous reviendrons en détail sur ces deux points demain dans un second billet sur la Syrie.

 

Pierre-Alain Clément
Directeur adjoint de l’Observatoire de géopolitique

Chaire @RDandurand @UQAM

Cet article Intervention en Syrie : sabre au clair, mais pour quoi faire? est apparu en premier sur L'actualité.

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Intervention en Syrie sabre au clair mais pour quoi faire 1/2

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Photo : Chip Somodevilla / Getty Images

Photo : Chip Somodevilla / Getty Images

 

La perspective de l’utilisation de la force par les États-Unis contre le régime syrien est devenue en quelques jours très probable. La plus grande inconnue demeure en réalité la forme que prendrait cette  utilisation.

Aujourd’hui pas plus qu’hier, les États-Unis n’ont envie de s’impliquer dans le cauchemar syrien. Comme l’expliquait il y a trois jours Stephen Walt, « la possibilité que des armes chimiques soient utilisées font monter l’enjeu politique pour Obama mais ne change pas l’équation stratégique. » D’un strict point de vue pragmatique, comment lui donner tort ? Ces doutes sont partagés parmi les décideurs américains.

En effet, même si les chancelleries occidentales, en particulier britannique et française, rêvent de voir chuter Al-Assad pour des raisons qui peuvent être très bonnes, les obstacles sont nombreux. Dans l’ordre chronologique d’une intervention :

  • renverser Al-Assad mais avec quelle légitimité ? La Russie est déterminée à opposer son veto à toute résolution du Conseil de sécurité. Elle aide, de même que l’Iran, le régime et n’a pas l’intention de perdre son dernier allié arabe (après l’Irak, la Libye et le Yémen).
  • renverser Al-Assad mais dans quelles conditions ? Pour se lancer une guerre, il faut : (a) vouloir la gagner ; (b) être sûr de la gagner. Al-Assad remplit à coup sur la première condition, lui qui joue la survie de son régime et de sa personne. Mais les États-Unis ne remplissent aucune de ces deux conditions, ce qui augure mal de toute intervention d’ampleur.
  • renverser Al-Assad mais avec quels alliés ? Le Royaume-Uni et la France poussent les Américains au conflit depuis plusieurs mois, là encore avec l’argument des armes chimiques. Mais ce ne sont pas eux, qui ont dû demander des renforts à l’intendance américaine pour aller pilonner Kadhafi, qui vont porter le gros de l’effort de guerre. La France a déjà peiné à déployer 4 500 hommes au Mali pour une guerre qui promettait, comme toujours, d’être courte et qui continue depuis huit mois.
  • renverser Al-Assad mais avec quelles ressources ? En termes de coûts, la mise en place d’une simple zone d’exclusion aérienne en Syrie coûterait environ un milliard de dollars par mois, selon le haut commandement militaire américain. Étant donné que le régime est pour l’instant en situation de remporter la guerre, cette assistance américaine rééquilibrerait les forces : la guerre civile pourrait ainsi perdurer de longs mois, voire, des années, à un prix astronomique pour les États-Unis. Et pour quels avantages concrets à détailler devant le Congrès et les contribuables ? Une forte majorité d’Américains s’oppose déjà à une hypothétique intervention (à moins qu’il n’y ait aucune vie de mise en danger) et le prix Nobel de la paix Obama aurait du mal à expliquer comment il est passé du discours du Caire de juin 2009 à sa quatrième guerre au Moyen-Orient.
  • renverser Al-Assad mais pour quel résultat ? Les analystes ne comptent plus le nombre de risques d’une victoire rebelle : l’écroulement de l’État, la récupération du pouvoir par des islamistes radicaux, l’extension d’un foyer de jihad aux voisins (Turquie, Irak, Liban, Jordanie). Toutes autant de réjouissantes perspectives… Autant le régime syrien n’est pas le dernier responsable de l’écroulement du pays et de la propagation de jihadistes dans la région (en particulier en Irak), autant s’assurer de l’écroulement total du pays est une décision dont sûrement personne n’aimerait être l’arbitre. Quand la meilleure solution reste d’armer l’Armée syrienne libre en espérant ces armes ne tombent entre les mauvaises mains des jihadistes, c’est que la situation est critique.

Dans ces conditions, comment expliquer la toute récente détermination des États-Unis à s’impliquer dans un conflit qu’ils évitent soigneusement depuis deux ans et demi ? Premièrement, les États-Unis ne vont probablement pas s’impliquer lourdement. Deuxièmement, cette implication est rendue de plus en plus pressante en raison des engagements précédents des États-Unis sur la question des armes chimiques. Nous reviendrons en détail sur ces deux points demain dans un second billet sur la Syrie.

 

Pierre-Alain Clément
Directeur adjoint de l’Observatoire de géopolitique

Chaire @RDandurand @UQAM

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Quand la Syrie coule la Bourse

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World Markets Drop Sharply Over Renewed Worries Over Greece

Photo: Getty Images

Mardi après-midi, les marchés nord-américains accusaient un important recul, malgré des nouvelles encourageantes provenant des consommateurs américains. Les investisseurs auraient été normalement ravis de ces bonnes nouvelles, mais l’incertitude crée par les menaces d’interventions américaine, française et peut-être d’autres pays en Syrie, ont pesé plus lourd dans la balance.

Pourquoi les marchés réagissent-t-ils si promptement et si vigoureusement? Il y a plusieurs niveaux d’explications.

D’abord, les marchés sont de grands nerveux, qui haïssent l’incertitude et s’imaginent d’emblée les pires scénarios. C’est dans leur ADN. Le taux de chômage est à la hausse? C’est forcément parce que la récession menace. Un gouvernement est remplacé? Il pourrait faire pire que son prédécesseur. Le titre d’une entreprise se replie? Il risque de fondre comme neige au soleil! Ceux qui investissent à court terme sont sensibles comme de la nitroglycérine à tout ce qui se passe et à tout ce qui se dit, car ils ont tellement peur de mal interpréter la direction du marché. Dès qu’une tendance se manifeste, elle est amplifiée.

Deuxièmement, une intervention armée potentielle est forcément vue comme quelque chose d’imprévisible et susceptible de causer des soucis. Qu’arrivera-t-il si les Américains et les Français bombardent les armées de Bachar al-Assad? Y aura-t-il une escalade? Faudra-t-il des troupes au sol pour appuyer les frappes aériennes? Les alliés du régime syrien riposteront-ils? L’approvisionnement en pétrole sera-t-il menacé? Cette intervention aura-t-elle un impact sur le prix du pétrole? Une hausse du prix du pétrole sapetera-t-elle pour de bon la timide croissance économique des pays occidentaux? Lequel cas, les marchés boursiers seront-ils fortement touchés? Et quels titres plus particulièrement apparaissent comme étant vulnérables? C’est sans fin.

D’autres, mais ils ne sont pas très nombreux, vont se demander si les pays occidentaux ont les moyens de se lancer dans une nouvelle aventure moyen-orientale. Il y a deux ans, les Américains estimaient qu’ils avaient déjà dépensé 500 milliards de dollars en Irak et plus du double en Afghanistan.

Les optimistes nous parleront plutôt de l’intervention en Libye il y a deux ans comme point de comparaison avec ce qui pourrait se passer en Syrie. Cette intervention, limitée aux frappes aériennes, a coûté 1,1 milliard aux Américains, 347 millions aux Canadiens, 343 millions de livres aux Britanniques et 300 millions d’euros aux Français, en plus des dépenses spécifiques de l’OTAN payées par l’ensemble de ses membres.

Les frappes aériennes coûtent moins cher, mais elles ne sont pas gratuites et peuvent miner bien des efforts de redressements budgétaires. Les Français ont calculé qu’ils avaient dépensé en Libye une centaine de millions d’euros juste en munitions et 50 millions en carburant. Un seule missile Tomahawk de la Marine américaine revient à environ 1,4 million de dollars. Des pinottes pour le Pentagone, mais faut-il rappeler que le déficit budgétaire américain prévu pour cette année est de 642 milliards de dollars.

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Débat sur la laïcité le communiqué ridicule du jour

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Le chef du Bloc québécois, Daniel Paillé. (crédit photo: Presse canadienne)

Le chef du Bloc québécois, Daniel Paillé. (Photo : Sean Kilpatrick / Presse canadienne)

J’espère que le chef du Bloc québécois, Daniel Paillé, ne trimballera pas son dernier communiqué de presse dans les écoles, les cégeps et les universités pour démontrer l’importance du débat en démocratie.

Et j’espère que Gilles Duceppe est trop occupé dans ses fonctions à la Commission d’examen sur l’assurance-emploi pour y porter attention, car il serait déçu de son ancien parti.

Car le Bloc québécois semble vouloir dicter quels sont les Québécois qui ont le droit de participer au débat sur la laïcité des institutions publiques.

Vous pouvez trouver le communiqué de presse du Bloc ici, mais avant que je vous résume quelques passages plutôt étonnants, pour ne pas dire ridicules, voici une rapide mise en contexte.

Daniel Paillé attaque les chefs du NPD et du PLC concernant leurs commentaires sur la proposition de charte de la laïcité (ou des valeurs québécoises) du gouvernement Marois. Il a le droit, c’est la manière qui cloche.

Justin Trudeau a soutenu la semaine dernière qu’il était «inquiet» de ce qu’il avait lu et entendu sur la future Charte des valeurs québécoises que proposera le gouvernement Marois. «Dans ce que j’entends, il y en a assez pour m’inquiéter. On est en train, peut-être, de répondre à des besoins qui n’existent pas.»

Lundi, Thomas Mulcair, qui avait refusé jusqu’ici de répondre à des questions sur le sujet, préférant attendre de voir le document du gouvernement, a dit que son parti collerait à la vision de la commission Bouchard-Taylor. «S’il y a quoi que ce soit dans ce que Mme Marois proposera qui va à l’encontre de cela, pour nous ce sera une fin de non-recevoir et nous nous y opposerons fortement», a-t-il dit.

Bref, comme le PLQ, la CAQ et QS, le NPD et le PLC se positionnent dans ce débat souhaité par le Parti québécois.

Maintenant, le communiqué de presse du Bloc québécois, envoyé ce matin.

Extrait 1:

 «Bien qu’aucun élément de la Charte des valeurs ne soit concrètement connu, deux chefs de partis fédéraux s’imposent dans le débat. Aujourd’hui, je leur demande formellement de laisser le peuple québécois se prononcer par lui-même», a déclaré le chef du Bloc Québécois, Daniel Paillé.

Petit rappel: Thomas Mulcair et Justin Trudeau sont Québécois. Ils sont élus au Québec. Pauline Marois est leur première ministre. Ils font partie du grand tout qu’on nomme «peuple québécois».

Le PLC et le NPD détiennent 65 des 75 circonscriptions fédérales au Québec. Des députés légitimement élus. Les deux formations politiques ont des milliers de membres dans la province, qui forment eux aussi le «peuple québécois».

Cette question des accommodements religieux est délicate, et touche les chartes québécoises et canadiennes des droits et libertés. Une jurisprudence s’est notamment construite devant des tribunaux de compétence fédérale. Il est question de multiculturalisme, d’interculturalisme, de laïcité… Et un politicien actif sur la scène fédérale ne pourrait pas prendre part au débat?

Extrait 2:

Près de six ans plus tard, alors qu’aucun geste concret n’a été posé, un gouvernement québécois ose enfin se pencher sérieusement sur la question des balises conciliant diversité et affirmation de l’identité nationale. « Visiblement, cette question interpelle et semble désirée par toutes celles et tous ceux qui forment aujourd’hui la nation québécoise. Pourtant, avant même de connaître le fond des choses, Justin Trudeau s’est permis de rabrouer et de mettre en garde le Québec. Quant à Thomas Mulcair, il dicte carrément le seuil d’acceptabilité de notre réflexion. Encore une fois, le Québec se fait devancer dans son affirmation et on tente d’empêcher, d’encadrer ou de limiter les Québécoises et les Québécois dans leur volonté de définir eux-mêmes leurs valeurs communes », s’est insurgé Daniel Paillé.

Le dernier sondage Léger montre que 57 % des Québécois (et 65 % des francophones) appuient l’idée d’une charte de la laïcité. C’est une majorité, mais cela laisse tout de même 4 Québécois sur 10 dans le camp de ceux qui ne veulent pas en débattre, qui trouvent que c’est une mauvaise idée, dont un francophone sur trois. J’ai déjà affirmé que ce débat est important et qu’il doit être fait correctement, avec doigté, mais plusieurs Québécois estiment que le gouvernement Marois invente une crise pour remonter dans les sondages.

Dire que cette question «semble désirée par toutes celles et tous ceux qui forment aujourd’hui la nation québécoise», comme l’affirme le chef du Bloc, est au mieux erroné et exagéré. Ce n’est pas l’unanimité, c’est le moins qu’on puisse dire.

Et au pire, c’est un glissement vers un nationalisme pure laine que l’ancien chef Gilles Duceppe n’aurait pas apprécié. Est-ce à dire que les 62 % d’anglophones et 51 % d’allophones du Québec qui estiment dans le dernier sondage que cette charte est une mauvaise idée, ne sont pas membre de la «nation québécoise» qui elle, désirerait ce débat, selon le Bloc?

Il s’agirait d’une rupture importante avec la tradition du Bloc québécois (depuis Lucien Bouchard), qui a toujours été ouvert à la diversité de la nation québécoise.

Il faut utiliser ce concept et ces mots avec soins. La nation québécoise, ce n’est pas simplement la majorité.

Extrait 3:

«À partir du moment où l’on reconnaît l’existence d’une nation, il faut – si on est conséquent – vivre avec! C’est-à-dire qu’il faut lui permettre de s’exprimer sans entrave et reconnaître son droit de s’affirmer librement. Les chefs des partis fédéraux qui disent reconnaître la nation québécoise, s’ils sont sincères, devront passer de la parole aux actes et laisser les Québécoises et les Québécois s’inscrire par eux-mêmes dans le débat»

En quoi reconnaître une nation et son droit de s’affirmer obligerait les chefs de certains partis à s’exclure d’un débat qui touche leurs concitoyens?

Thomas Mulcair et Justin Trudeau participent au débat démocratique qui a lieu au Québec, comme les autres politiciens. Il n’y a pas eu de tentative d’empêcher qui que ce soit de «s’inscrire par eux-mêmes dans le débat».

Certains sont en faveur de la charte de la laïcité version PQ (du moins, ce qu’on en sait). Certains sont d’accord, mais avec des positions plus modérées, notamment la CAQ. D’autres sont contre, comme le PLQ, le PLC, le NPD et QS. Des experts prennent position. C’est la nature du débat, le choc des visions et des idées. C’est normal.

Plutôt que de tenter d’exclure des participants à ce débat sous prétexte qu’ils ne sont pas assez Québécois ou représentatifs, il serait bien que le chef du Bloc se prononce sur le fond du sujet, nous explique son point de vue et pourquoi il estime que sa position vaut la peine d’être entendue.

Pour l’instant, Daniel Paillé n’a pas jugé bon prendre part au débat, préférant une attaque inutile et sans fondement contre ses adversaires.

Le Québec a besoin d’une conversation plus intelligente que ça sur la laïcité.

 

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Les marchands de nouveautés

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Photo: Getty Images

Photo: Getty Images

Des étuis pour téléphones cellulaires jusqu’aux minis haut-parleurs pour tablettes électroniques, Cesium Telecom habille vos appareils mobiles. L’entreprise de Montréal n’a qu’un objectif: devancer les tendances pour suivre la croissance des technologies mobiles.

«Pour nous, tout est une question de vitesse», explique Vicken Kanadjian, cofondateur et directeur général de Cesium. Ce distributeur compte parmi ses fournisseurs les plus importants manufacturiers d’accessoires: Griffin, Incase, Incipio et Mochi.

Encore faut-il savoir lire dans la boule de cristal des technologies mobiles pour connaître du succès. Un défi de taille, selon Vicken Kanadjian: «C’est un secteur en constante évolution. Il faut réussir à cibler ce qui sera populaire au cours des prochains mois et à évaluer la demande pour ne pas avoir trop de surplus.»

Après les étuis, les chargeurs et les pellicules protectrices, Cesium a récemment ajouté à sa gamme de produits les minis haut-parleurs. Sous peu, elle proposera des batteries portables permettant d’augmenter de près de trois fois la durée d’utilisation d’un appareil.

Cesium compte sur une cinquantaine d’employés répartis dans ses bureaux de Montréal, Toronto, Calgary, Vancouver. «Nos vendeurs nous tiennent constamment au courant de ce qui se passe sur le terrain: les nouveaux produits et les tendances de consommation», dit-il. La stratégie porte ses fruits. Au cours des cinq dernières années, le chiffre d’affaires de l’entreprise a quintuplé. Il frôle maintenant 28 millions de dollars.

Une croissance qui devrait se poursuivre, car le marché des téléphones intelligents augmente rapidement et l’engouement pour les tablettes électroniques est indéniable. Un Canadien sur deux (47 %) possède un téléphone intelligent, selon un récent sondage Ipsos-Reid. Et la vente de tablettes a connu une hausse de 78 % dans le monde au cours de la dernière année, atteignant 128 millions d’appareils, selon l’International Data Corporation.

Si l’entreprise est sur une lancée, il n’en a pas toujours été ainsi. En 2007, Vicken Kanadjian et son partenaire, l’actuel président Sanjay Bakshani, ont tout risqué pour assurer la survie de l’entreprise. «Pour démarrer Cesium, en 2003, nous avions poussé la limite de nos cartes de crédit au maximum afin d’acheter 25 appareils Ericsson à Hong Kong, que nous avons revendus ici. C’est de cette façon que nous avons fait notre place. Les téléphones sans fil que nous importions n’étaient pas encore offerts au Canada», raconte-t-il. Présente aux quatre coins du Canada, Cesium vendait alors près de 2 500 appareils par mois.

Les problèmes se sont toutefois accumulés. Les garanties sur les téléphones n’étaient pas toujours honorées et les frais de réparation étaient «ridiculement élevés» en raison du transport outremer. En outre, les grandes entreprises canadiennes de télécommunications offraient gratuitement des appareils aux clients qui s’abonnaient à leurs services pour des durées de deux à trois ans.

«Notre marché nous glissait entre les doigts», raconte Kanadjian. Cesium a alors exécuté un virage à 180 degrés. En moins de six mois, l’entreprise a délaissé l’importation de téléphones mobiles pour concentrer toutes ses activités sur l’importation et la distribution d’accessoires. «Au Canada, le marché était surtout constitué d’accessoires de piètre qualité. Nous avons décidé de proposer des accessoires de très bonne qualité en partenariat avec les manufacturiers officiellement reconnus par les grands de la télécommunication comme Motorola, Nokia, Sony Ericsson.»

Ils ont marqué un grand coup en signant en 2008 un contrat leur permettant d’importer et de distribuer les accessoires du iPhone 3G, le premier appareil intelligent d’Apple commercialisé au Canada. C’était un nouveau départ.

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Dengue épidémie record et premier vaccin en vue

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L’Amérique centrale connait cette année une des pires épidémie de dengue de son histoire, alors que la phase finale des essais cliniques d’un premier vaccin va bientôt démarrer.

Depuis le début de l’année, plus de 130 000 personnes en Amérique centrale ont contracté cette maladie infectieuse transmise par le moustique Aedes aegypti, et une soixantaine de personnes en sont mortes, selon l’Organisation panaméricaine de la santé.

De nombreux autres cas sont attendus d’ici à la fin de la saison des pluies, en novembre.

Le Costa Rica est particulièrement touché avec plus de 28 000 personnes ayant attrapé la dengue depuis le début de l’été (sur une population de 4,7 millions), dont plus de 5 000 enfants.

Le virus est aussi très présent cette année dans les îles des Caraïbes.

La dengue donne généralement une forte fièvre, une éruption cutanée et des nausées ou vomissements qui durent environ une semaine. Les enfants sont plus à risque de devoir être hospitalisés. Les adultes sont souvent fatigués pendant plusieurs semaines. Il n’existe aucun traitement à part le soulagement des symptômes.

La forme sévère, qui représente quelques pourcents des cas, est une des principales causes de mortalité infantile là où la dengue est endémique.

Depuis les années 1960, le nombre de cas de dengue dans le monde a été multiplié par 30, sous l’effet de la hausse de la population, de l’urbanisation et des changements climatiques. Chaque année, de 50 à 100 millions de personnes contractent la dengue dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.

La maladie a fait son apparition dans le sud des États-Unis et en Europe, où quelques cas surviennent chaque année.

L’Agence de santé publique du Canada recommande aux voyageurs se rendant dans les pays touchés de se protéger contre les moustiques.

Il existe quatre sérotypes différents du virus, ce qui fait qu’il est possible d’attraper la maladie plusieurs fois avant d’être éventuellement immunisé. Pire, les infections secondaires sont souvent plus sévères que les premières.

La bonne nouvelle, c’est que la recherche d’un vaccin, débutée il y a plus de 70 ans, est peut-être enfin sur le point d’aboutir.

La compagnie française Sanofi-Pasteur est en phase finale d’essais cliniques sur un vaccin qu’elle espère commercialiser d’ici 2015. Elle a annoncé cet été que la production est sur le point de démarrer dans les environs de Lyon.

En 2014, l’efficacité de ce vaccin sera vérifiée sur 30 000 personnes dans dix pays d’Asie et d’Amérique latine.

Mais les résultats des essais de phase 2 menés en Thaïlande et publiés dans The Lancet en septembre 2012, laissent croire que ce premier vaccin, s’il est autorisé, ne sera pas parfait, car il ne s’attaque qu’à trois des quatre sérotypes de la dengue. Selon la compagnie:

L’analyse complète de l’efficacité du vaccin contre chacun des sérotypes, reflétant les conditions de la vie réelle (analyse en intention de traiter), a montré que l’efficacité du vaccin était de 61,2% contre le type 1 du virus de la dengue, de 81,9% contre le type 3 et de 90% contre le type 4. Un des types du virus de la dengue (sérotype 2) a échappé au vaccin. Des analyses sont en cours pour comprendre l’absence de protection contre le sérotype 2, dans le contexte épidémiologique particulier de la Thaïlande.

Cet été, des chercheurs de Chine et de Singapour ont par ailleurs annoncé avoir découvert un mécanisme qui pourrait empêcher le le virus de muter entre ces quatre sérotypes. Selon l’équipe du Dr Katja Fink, du Singapour Immunology Network, un vaccin à base d’un virus muté  affaibli permettrait de lutter contre n’importe quel sérotype du vaccin avec la même efficacité.

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Nouveaux actes des pharmaciens un plus pour 40 des gens un moins pour l’équité

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À partir du 3 septembre, si tout va bien, les pharmaciens élargiront leurs services cliniques en intégrant à leur pratique des actes auparavant réservés aux médecins. Pour 40% de leurs patients. Parce que pour les autres, on ne sait plus trop et que tout ne va donc pas si bien, justement.

C’est que les négociations entre les pharmaciens et le gouvernement vont de travers. Et pourraient aboutir à un net recul de l’équité, notamment dans l’accès aux soins. J’y reviendrai plus loin.

Quels nouveaux services?

D’abord, clarifions: on permettra aux pharmaciens d’effectuer de nouveaux actes professionnels, auparavant réservés aux médecins. Des actes fort utiles, pour des soins mineurs habituellement couverts par le régime public d’assurance-maladie, s’agissant de pratique de la médecine.

Cela devait permettre de faciliter l’accès aux soins et désengorger quelque peu les cliniques médicales ou même les urgences.

Fruits d’une longue mais fructueuse négociation de plus de deux années entre le Collège des médecins et l’Ordre des pharmaciens, ces actes seront éventuellement réalisés dans le cadre de la loi 41, mûrement réfléchie dans le but de mieux répondre aux besoins des patients tout en assurant leur sécurité.

Bien entendu, il y a eu des compromis. Par exemple, les pharmaciens ont accepté de ne pas entrer dans le champ réservé aux médecins du diagnostic. Même si, dans d’autres provinces, ça serait permis.

Les pharmaciens pourront donc prescrire les médicaments pour 12 conditions récurrentes déjà diagnostiquées et traitées antérieurement (par un médecin): rhume des foins, inflammation des yeux causée par des allergies, feu sauvage, acné mineure, infection vaginale à levure, érythème fessier, eczéma léger à modéré, muguet au niveau de la bouche chez une personne qui utilise certains inhalateurs à base de corticostéroïdes, ulcère de la bouche, douleurs menstruelles, hémorroïdes et l’infection urinaire chez la femme seulement.

Le pharmacien prescrira non pas les traitements disponibles actuellement au comptoir, mais bien des traitements plus « avancés » (des antibiotiques par exemple ou des crèmes contenant de la cortisone). 

On ajoute aussi 11 traitements préventifs, ne requérant aucun diagnostic : nausées de la femme enceinte, supplément vitaminique (incluant l’acide folique) pour la grossesse, certaines thérapies pour aider à cesser de fumer, la « pilule du lendemain » et un contraceptif oral subséquent pour quelques mois, traitements contre les poux, risque médicamenteux de développer un ulcère de l’estomac, prévention de la malaria, prévention du mal aigu des montagnes, prévention d’infections graves chez les personnes qui portent une valve cardiaque et traitement de la diarrhée des voyageurs.

L’exemple des nausées de grossesse illustre bien l’intérêt de ces nouveaux actes: d’une part, les femmes enceintes ne sont vues en moyenne par leur médecin qu’à la 13e semaine de grossesse – alors que les nausées sont généralement… terminées; d’autre part, la prescription de vitamines prénatales, incluant l’acide folique, est recommandée avant même la grossesse. Deux traitements que le pharmacien pourra donc activer en temps opportun.

Il s’agit d’une avancée pour les patients, la plupart des conditions couvertes étant fréquentes et requérant actuellement… une visite chez le médecin. Mais il s’agit surtout d’un rattrapage: dans les autres provinces canadiennes, ces actes sont acquis depuis longtemps.

D’autres actes sont également prévus, bien qu’ils n’aient pas encore fait l’objet d’une entente portant sur la rémunération: renouveler une ordonnance, prescrire des analyses de laboratoire, substituer un médicament en cas de rupture d’approvisionnement et administrer un médicament afin d’en démontrer l’usage approprié.

Le pharmacien, presque un ami

Au fait, la saviez-vous? Vous consultez votre pharmacien plus souvent que votre médecin. Je n’ai pas les données pour le Québec, mais au Canada, alors qu’une personne consulte son médecin en moyenne 5.5 fois par année (données 2010 de l’OCDE), les Québécois consultent leur pharmacien 9.6 fois par année en moyenne (sondage CROP réalisé en 2010).

Pour des conditions sans doute mineures, on en convient. Mais importantes pour les patients, notamment parce que le pharmacien répond à leurs inquiétudes. Souvent par téléphone d’ailleurs: en moyenne 4.6 fois par année (source CROP).

Pas surprenant qu’il devienne parfois votre ami, dit-on. Au fait, parlez-vous aussi souvent par téléphone à votre médecin? J’en doute.

C’est que les 1735 pharmacies du Québec sont généralement ouvertes tard, elles ne refusent personne, les pharmaciens sont toujours sur place, ils (et surtout elles, désolé: les femmes forment 65% des effectifs!) répondent aux questions des patients et parait-il qu’on y trouve de tout, même un ami.

Au fait, une telle disponibilité, ça ressemble un peu à celle de l’urgence, non? Et vous, pouvez-vous voir votre médecin entre 7h00 et 22h00 sept jours par semaine? Probablement pas. Ceci explique cela.

Un rôle essentiel dans l’équipe de soins

Les médecins ont parfois tendance à oublier le rôle primordial des 8392 pharmaciens du Québec (OPQ, mars 2013) auprès de la population. Rôle qui dépasse largement celui de la prise du médicament.

En particulier auprès des personnes âgées, déjà aux prises avec des troubles de vision, d’audition, parfois de compréhension et prenant justement beaucoup de médicaments, qui doivent se débrouiller avec cet allié de toujours: leur pharmacien.

Il faut réaliser l’ampleur du défi que représente l’administration d’un médicament dans la communauté. Il suffit de comparer avec l’hôpital, où la thérapie médicamenteuse est objet d’attention maniaque de plusieurs professionnels (médecins, infirmières et pharmaciens) travaillant conjointement, supportés par des outils informatiques complexes, des normes de vérification strictes et des revues systématiques de l’acte, ce qui leur permet d’assurer la qualité.

Mais imaginez cette patiente de 74 ans, hospitalisée depuis 3 semaines, qui s’en retourne à la maison avec 13 de ses anciennes pilules (mais dont 3 ont été ajustées) et 4 nouvelles qui se ressemblent beaucoup. Elle quitte en chancelant avec sa prescription, des recommandations le plus souvent difficiles à comprendre, quelques papiers et se pointe à la pharmacie.

À partir de là, tout se passera entre la patiente et son pharmacien, laissés à eux-mêmes. La patiente à la maison, avec ses bouteilles ou un pilulier, et le pharmacien, dans son officine, qui vérifiera les interactions possibles, prodiguera ses conseils, proposera les meilleurs outils pour assurer une prise rigoureuse, se rendra disponible au téléphone et croisera sûrement les doigts pour que tout aille comme prévu.

Toute une responsabilité, qui commande le respect. Or, ces responsabilités s’élargiront encore avec les nouveaux services définis dans la loi 41.

Je ne vous fais là pas une sorte de pub propharmacien. Je suis même souvent critique face à certains aspects de la profession, notamment l’étalage invraisemblable de produits sans efficacité démontrée ou encore, ce conflit d’intérêts potentiel, le pharmacien, étant aussi en affaire, vendant les produits qu’il conseille.

Deux questions importantes auxquelles, fort heureusement, la rigueur du processus et la qualité des protocoles mis en place pour les nouveaux services répondent bien.

Ce qui sera rémunéré

Voyons voir pour quels nouveaux services le pharmacien recevrait-il une rémunération? 1) Pour soigner des problèmes courants déjà diagnostiqués. 2) Pour prescrire dans des contextes où le diagnostic n’est pas requis. 3) Pour ajuster la posologie pour atteindre les cibles mentionnées par les médecins, par exemple le coumadin.

C’est tout ce qui fera (ferait) pour l’instant l’objet d’une entente formelle. Pour les autres gestes, ça attendra, bien que les pharmaciens pourront les pratiquer aussi à partir du 3 septembre.

Au fait, c’est normal d’être rémunéré: les pharmaciens sont dûment formés pour ces nouveaux services (5000 jusqu’à présent), ont complété de nombreux exercices (un cahier de 36 pages!) et ont réussi un examen spécifique. Ils engageront aussi leur responsabilité et devront consacrer une part de leur temps clinique à ces nouveaux actes.

Mais voilà, il y a nouveau problème: c’est de savoir qui va payer? L’argent, toujours…

Le ministre Réjean Hébert aurait pourtant affirmé, en décembre 2012, que tous les services seraient couverts par le régime public. Mais lors d’une sortie récente, il a plutôt proposé que ces nouveaux services ne soient couverts par la RAMQ que pour le 40% des gens encadrés par la partie publique du régime d’assurance médicament – un régime distinct de l’assurance-maladie.

Mais les patients des régimes privés?

Pour le 60% qui reste, assuré par divers programmes d’assurance médicament privés généralement fournis par leur employeur, qui paiera?

Bien, on ne sait pas trop. Ça ne sera pas simple et plusieurs commentateurs et pas toujours les plus à gauche, comme Alain Dubuc, dénoncent avec raison la situation.

Selon le ministre Hébert, les assureurs privés payeront, tout simplement.

Mais rien n’est moins certain. Il semble qu’il faut prévoir un délai d’environ 2 ans pour que les assureurs privés intègrent ces nouveaux services à leur police d’assurance médicament.

Sans compter qu’il y aurait des coûts pour les patients: la coassurance et les primes d’assurance, qui pourraient ainsi augmenter.

Pourtant, il s’agit bien de soins médicalement nécessaires, jusqu’ici couverts par l’assurance-maladie, sans frais directs ou indirects aux patients. 

On tourne en rond.

Créer deux classes de patients.

Il y a donc un problème. En souhaitant élargir les services offerts par les pharmaciens, on créé de facto deux classes de patients: ceux qui sont couverts par le régime public et ceux qui ne le sont pas.

Donc deux types d’accès: ceux qui peuvent passer (souvent immédiatement) par leur pharmacien, et ceux qui…

Au fait, qu’arrivera-t-il à ceux qui sont assurés par un régime privé? Peut-être que les pharmaciens leur demanderont des honoraires. Peut-être qu’ils n’iront pas voir leur pharmacien. Chose certaine, ce ne sera pas uniforme.

Il faut dire les choses telles qu’elles sont: c’est un recul pour le système de santé et l’équité dans l’accès aux soins. Point à la ligne. Une privatisation voilée des soins. La mise en place d’un autre petit bout de système à deux vitesses. Ou plus simplement: une erreur. Qu’on peut pourtant corriger.

Le précédent existe: la pilule du lendemain, objet à l’automne 2003 d’une entente particulière entre le ministre de la Santé Philippe Couillard et monsieur Normand Bonin, ancien président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires.

Les pharmaciens sont payés depuis 10 ans dans le cadre d’une entente particulière encadrée par la RAMQ, dans laquelle aucun frais n’est chargé à la patiente, sauf celui déjà prévu pour l’achat du médicament. Et toutes les patientes sont couvertes, assurées ou non par le régime public.

Voilà un modèle pouvant être appliqué demain matin à tout le monde pour les 3 actes négociés.

Des coûts qui en valent la chandelle

Mais on sait que depuis l’élection, la logique du gouvernement s’inspire souvent de celle de son Conseil du trésor, qui vise le déficit zéro à court terme.

Or, pour les trois actes de la pratique des pharmaciens ayant fait l’objet d’une entente, les coûts seraient d’environ 20 000 000 $ annuellement, s’ils étaient couverts par le régime public, selon une source bien informée. Ce montant représente environ les deux tiers d’un millième du budget du ministère de la Santé.

Et peut-être qu’on sauverait des coûts ailleurs: en visites médicales par exemple, notamment à l’urgence, où les patients attendent parfois de longues heures pour accéder au même service qui pourrait dorénavant leur être offert à la pharmacie du coin, moyennant une attente de quelques minutes.

Alors, tout ça pour ça? Le ministre Hébert ne va quand même pas manquer cette occasion d’améliorer l’accès aux soins tout en respectant les fondements de notre système de santé?

Dans le contexte ou 25% des Québécois n’ont pas de médecin de famille et que les autres ont bien souvent de la difficulté à le rencontrer, c’est un projet plein de sens.

Sans compter que de trouver 100% d’amis, plutôt que 40%, ça serait mieux, non? En tout cas, ça serait bon pour la santé. Peut-être pour 150 ans, d’ailleurs. Vive la vie! Etc.

 

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Troquer la porno pour l’art contemporain à l’hôtel

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Les clients des hôtels The Nordic Choice peuvent désormais davantage s’instruire qu’assouvir leurs instincts primitifs, dans l’intimité de leur chambre: le propriétaire de cette bannière scandinave de 171 établissements vient en effet de retirer les films pour adultes de la télé payante pour la remplacer par des vidéos traitant d’art contemporain, rapporte The Guardian.

Si l’omniprésence de la pornographie gratuite sur Internet y est peut-être pour quelque chose, c’est surtout l’impact des campagnes de sensibilisation de l’UNICEF sur le trafic et l’exploitation sexuelles des enfants qui explique ce choix, assure Petter Stordalen, propriétaire des hôtels The Nordic Choice.

Philantrope bien connu en Scandinavie, ce Norvégien est le sixième plus riche ressortissant de son pays, avec une fortune personnelle évaluée à 1,2 G $.

Fortement précoccupé par l’environnement, Stordalen s’est déjà enchaîné à une centrale nucléaire, a financé un programme de protection d’une forêt pluviale en prélevant une somme sur les frais de réservation de ses hôtels, et il a converti sa Ferrari au biocarburant. Mais surtout, il collectionne l’art comme d’autres respirent.

« Pour moi, l’art est essentiel au quotidien; mais dans les hôtels, il a généralement mauvaise réputation parce qu’on tente trop souvent de choisir les « oeuvres » en fonction de la couleur du sofa, a-t-il expliqué au Guardian. Et j’aimerais bien que ça change… »

Pour ce faire, Stordalen a commencé par redécorer chacune des 121 chambres de l’hôtel The Thief, à Oslo, notamment avec des oeuvres originales tirées de sa collection personnelle. En outre, la télé de chaque chambre de The Thief propose une sélection de neuf vidéos portant sur l’art contemporain. Et selon le directeur de l’hôtel, personne n’a encore exigé de ravoir accès aux films sulfureux…

Le prochain hôtel Nordic Choice à être reconverti sera celui de Copenhague.

Pour lire l’article du Guardian, cliquez ici.

Pour sélectionner mes chaînes Twitter et Facebook, rendez-vous ici et ici.

 

 

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Blog de cocolino - jai découvert Des Beaulieu Et la Prucheraie

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Charte des valeurs ou laïcité à la carte

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Photo : Lucy Lambriex / Getty Images

Photo : Lucy Lambriex / Getty Images

Dans mon billet du 21 août, j’avançais que  le gouvernement Marois lance non seulement un méga «ballon» politique avec sa Charte, mais que minoritaire et à moins de 30% d’appuis dans les sondages, il espère surtout y trouver la bouée électorale dont il a tant besoin.

D’une pierre trois coups, il tente en même temps de reprendre le contrôle de l’ordre du jour politique dès avant une session parlementaire qui s’annonçait déjà houleuse. Et jusqu’à maintenant, ça fonctionne.

C’est ce qui explique la mise en scène élaborée à laquelle les Québécois assistent depuis plusieurs jours. Et ça ne fait que commencer.

1er acte : une «fuite» au Journal de Montréal – aussi providentielle que détaillée -, d’une possible interdiction massive du port de signes religieux pour les employés des secteurs public et parapublic. L’interdiction serait imposée à géométrie variable selon qu’une institution ferait ou non une demande de «retrait». Le tout, en gardant le crucifix en pleine Assemblée nationale sous prétexte qu’il serait un objet «patrimonial» et non pas religieux.

2e acte : silence radio de deux jours des ministres et première ministre. Personne ne confirme, mais personne n’infirme. Les ficelles sont aussi visibles qu’un sapin de Noël dans une synagogue.

3e acte : le silence terminé, Bernard Drainville, ministre responsable de la préparation de la Charte des valeurs québécoises, donne quelques entrevues. En fait, il amorce un lent effeuillage sur le contenu possible d’une «proposition» qu’il ne présenterait que d’«ici quelques semaines» tout en répétant qu’il faut «attendre» pour en connaître le vrai contenu.

4e acte : jeudi, à l’entrée d’un conseil des ministres très attendu, pendant que Pauline Marois passe en coup de vent et refuse de commenter, ses ministres-clés de la filière «identitaire» défilent un à un devant les caméras. Chacun livre son message bien huilé : le gouvernement fera preuve de «leadership»; les règles (qu’on ne donne pas) seront «claires»; il bravera la «tempête» comme le PQ l’avait fait en 1997 avec l’adoption de la loi 101; etc..

5e acte : vendredi, de nouvelles fuites dans les médias s’ajoutent. Citant «une source bien au fait du dossier», Le Devoir liste quatre «conditions» qui baliseraient les demandes d’accommodement raisonnable de type religieux.

The Gazette, quant à elle, fait état de rencontres privées tenues récemment entre le ministre Drainville et des leaders de quelques lobbys religieux. Ces derniers confirment que le projet de Charte pourrait contenir un «droit de retrait» – un genre de laïcité à la carte -, pouvant permettre à des institutions publiques visées – hôpital, cégep ou autre -, de se soustraire à l’interdiction de port de signes religieux par les employés.

6 e acte : cinq jours après la première fuite, Pauline Marois «commente» enfin la nouvelle. Plus précisément, elle reprend les messages lancés le jeudi d’avant par ses ministres disant que ce qui nous divise, c’est l’absence de règles claires; qu’on fera preuve de leadership; que ce sera un projet de société aussi important que la Loi 101; etc..

Puis, en cadeau, une belle cerise sur le gâteau : lundi, un énième sondage réitère trois données cruciales pour le gouvernement:

1) l’opposition marquée et amplement connue de l’électorat francophone à tout accommodement de type religieux;

2) l’appui majoritaire à la conservation du crucifix de Maurice Duplessis à l’Assemblée nationale;

3) l’appui majoritaire à l’interdiction élargie du port de signes religieux dans les secteurs publics et parapublics.

***

Le gros lot?

Pour le gouvernement, tout ça devrait normalement sentir le gros lot électoral. Après tout, pour le meilleur et pour le pire, le sujet est «consensuel» dans l’électorat francophone et c’est le PQ qui porte ce «projet».

Or, selon ce même sondage Léger/Agence QMI, seulement 30% répondent «PQ» à la question suivante : «auquel des partis politiques faites-vous le plus confiance dans le dossier des accommodements religieux?». À un ou deux points près, ce chiffre recoupe les intentions de vote au même parti dans les sondages les plus récents.

Si le PLQ n’a que 18% de taux de «confiance» à la même question contre un maigrichon 6% pour la CAQ, la donnée la plus frappante est que pour ce dossier fort délicat, un total impressionnant de 41% des répondants ne font «confiance» ni au PQ, ni au PLQ, ni à la CAQ.

Le temps et le contenu «officiel» de la «proposition» du ministre Drainville sauront bien dire si l’«opinion» publique bougera ou non dans le département des intentions de vote. Mais pour le moment, tout au moins, l’opposition dite massive des francophones aux accommodements religieux et au port des signes dits ostentatoires ne se traduit pas nécessairement en un taux équivalent de «confiance» au PQ.

***

Les Dieux rendent fous ceux qu’ils veulent perdre

Après l’annonce du ministre Drainville faite en mai dernier voulant que le gouvernement Marois troque dorénavant sa promesse électorale d’une vraie Charte de la laïcité contre celle plus «populaire» – pour ne pas dire populiste -, d’une Charte des valeurs québécoises, je signais un billet intitulé «Retour au village des valeurs».

J’y analysais les motivations électoralistes derrière cette décision, mais j’y allais aussi sur le fond de la question. Incluant, entre autre choses, sur cette incohérence spectaculaire qu’il y a à considérer la présence d’un crucifix au parlement comme un signe de respect du «patrimoine» et non comme un signe religieux. Une incohérence tenant beaucoup, elle aussi, d’un calcul électoraliste.

Ce lundi, le chef caquiste, François Legault – dont le parti semble être irrémédiablement coincé en 3e position dans les sondages -, faisait d’ailleurs le même clin d’oeil intéressé à son électorat…

Pendant ce temps, autant le Parti québécois que la Coalition avenir Québec se disent de farouches partisans de la neutralité religieuse de l’État.

Désolée, mais de laisser un crucifix trôner au-dessus de la tête du président de l’Assemblée nationale en 2013 – un crucifix de surcroît installé sous le régime Duplessis précisément pour symboliser l’alliance politique scellée à l’époque entre le haut-clergé catholique et le gouvernement ultraconservateur de l’Union nationale -, c’est en fait prôner l’antithèse même de la neutralité religieuse de l’État.

Un parlement orné d’un crucifix en même temps qu’une «charte» adoptée en son sein interdirait le port de signes religieux à certains employés des secteurs public et parapublic, ne pratiquerait pas le principe de la séparation de l’État et de l’Église. Il pratiquerait, là aussi, une laïcité à la carte.

 

***

Le marchandage a commencé

En listant à son tour ses propres critères de ce qu’une telle Charte pourrait interdire ou permettre quant aux demandes d’accommodement religieux et au port de signes ostentatoires dans les secteurs publics et parapublics, M. Legault officialisait en fait l’ouverture de la négociation de la CAQ avec le PQ.

Le gouvernement Marois étant minoritaire, l’appui éventuel de la CAQ pour l’adoption de sa Charte lui est essentiel. De son côté, pour ne pas effaroucher ce qui lui reste d’appuis chez les francophones, M. Legault reprend les vieux réflexes d’une ADQ tombée en 2007 dans la marmite du dossier des accommodements raisonnables.

Ce qui laisse à Philippe Couillard le défi de trouver pour le Parti libéral une position capable de rallier à la fois les anglophones et les allophones opposés au projet du gouvernement en ne perdant pas les appuis qu’il commence à récupérer en partie du côté francophone. Ouf…

Bref, pour les trois principaux partis, la jeu ici est éminemment et malheureusement très partisan.

Malheureusement, parce que la question des accommodements et de la neutralité religieuse de l’État sont des sujets suffisamment importants à travers l’Occident pour mériter mieux comme lancée de «débat». Des inquiétudes tout à fait légitimes s’expriment ici comme ailleurs quant à la montée, à des degrés divers, des pouvoirs et des dogmes religieux dans les sociétés démocratiques.

Le problème est qu’ici, le «débat» est fort mal parti. Il s’annonce électoraliste et partisan au point d’éclipser une discussion élargie et authentique.

Le ministre des Relations internationales, Jean-François Lisée, lançait d’ailleurs les hostilités dès la fin de semaine.

Alors que la première ministre appelait les fédéralistes à appuyer son projet de Charte des «valeurs», il en profitait pour s’en prendre au NPD et mousser le Bloc du même coup.

Non sans ironie, le Parti québécois tenait en fin de semaine un événement partisan dont le thème était pourtant «Pourquoi le Québec devrait être un pays au XXIe siècle?».  Comme quoi, au PQ, le sujet de la souveraineté se discute de plus en plus en vase clos, dans ses «instances».

Pendant ce temps, de bouée électorale espérée par le gouvernement, le projet d’une Charte des «valeurs» québécoises lui tient aussi lieu à l’interne d’énième succédané post-référendaire à la promotion de sa propre option.

***

Un débat serein?

Le ministre Drainville dit vouloir appeler à un débat serein et respectueux, autant sur la forme que sur le fond. Soit.

Or, le premier geste de respect qu’aurait pourtant pu poser le gouvernement dans un dossier aussi délicat était de procéder avec les Québécois dans la transparence et la rigueur au lieu de sa mise en scène évidente, ses silences sélectifs et des fuites aptes à mesurer l’opinion publique autant que de l’aiguiller.

Ce qui manque également de respect, c’est cet étiquettage aussi préventif que pavlovien de toute critique sérieuse des contours plus ou moins mystérieux de cette Charte des «valeurs» ou de ses motivations préélectorales. Tenter de discréditer illico ces critiques en les faisant passer pour le produit de dangereux suppôts du multiculturalisme à la Trudeau n’ouvre pas à un débat très «serein».

Pour citer Caroline Fourest, auteure du livre La dernière utopie. Menaces sur l’universalisme : «partout on se déchire pour savoir concilier respect des valeurs communes et respect des particularismes». Ces «valeurs communes», rappelle-t-elle toutefois, sont «universelles». Elles ne sont pas spécifiquement québécoises.

Sur la nécessité d’un vrai débat sur la montée du religieux, de la laïcité et de la neutralité de l’État, elle souligne aussi que chaque société le mène selon des paramètres qui reflètent sa réalité.

Ainsi, le Québec n’étant pas un État laïc comme l’est la France – en plus du crucifix de l’Assemblée nationale, rappelons qu’il est aussi la seule province à subventionner des écoles privées confessionnelles jusqu’à hauteur de 60% -, ses attentes et ses problématiques, pourrait-on avancer, ne sont pas les mêmes qu’en France.

Elle observe également ceci :

«La laïcité ne doit pas se confondre avec l’antireligieux, l’égalité avec l’uniformité, l’intégration avec l’assimilation, ni la nation avec la tradition. La raison, et non la passion, sera notre meilleure conseillère. Assurément, il faudra beaucoup d’énergie, de tâtonnements et de volonté commune pour mettre au point cette philosophie politique où le multiculturel puisse s’épanouir sans tuer l’universel.»

C’est pourquoi lancer un vaste chantier – dans un contexte essentiellement électoraliste -, sur une Charte des «valeurs» québécoises et non sur la laïcité, risque de faire déraper des débats pourtant essentiels en Occident.

Qui plus est, de tels débats prennent du temps, beaucoup de temps. Nettement plus que les quelques mois d’ici la prochaine élection générale. Ils exigent aussi nettement plus de profondeur que le marchandage PQ-CAQ appelé à dominer cette joute. Et nettement plus de finesse que cette possibilité d’une laîcité à géométrie variable couronnée d’un crucifix trônant en pleine Assemblée nationale – le siège de la démocratie québécoise.

***

Mais de quoi parle-t-on, au juste?

Or, pour le moment, dans cette joute politique, ce qu’on laisse «couler» dans les médias laisse appréhender un grand buffet où certains mangeront ce qu’ils veulent, d’autres pas. Bref, tout et son contraire en cette matière risque de se confondre.

Va-t-on s’entêter à confondre espace public et espace civique? Ou la neutralité religieuse de l’État avec le «patrimoine» dont la place est dans les cours d’histoire et les musées? Ou les accommodements religieux dans les institutions civiques et le port de signes dits ostentatoires dans les institutions publiques? Ou la neutralité de l’État avec celle de ses employés? Ou les calendriers scolaires avec le port d’un hijab ou d’une kippa par des enseignants? Et tutti quanti.

Non seulement parle-t-on d’un possible «droit de retrait» aléatoire d’une interdiction élargie de port de signes religieux remettant déjà en cause certaines libertés fondamentales, mais le ministre Drainville donne aussi quelques exemples étonnants lorsqu’il aborde le sujet des accommodements de type religieux.

Promettant un «cadre» et des «balises claires» pour décider si une demande d’accommodement est «raisonnable» ou non – ce que le gouvernement Charest n’a jamais voulu faire pour ses propres raisons électoralistes -, Bernard Drainville cite entre autres choses le fameux épisode des vitres givrées. Eh oui, celles qu’un YMCA montréalais avait jadis «givrées» à la demande de membres de la communauté hassidique qui ne voulaient plus voir, oh horreur des horreurs!, des femmes s’y entraîner.

Ou encore, cette histoire sans fin de «turbans» sikhs sur les terrains de soccer.

Ces exemples sont étonnants parce qu’ils débordent de l’espace civique. Le cas du YMCA relevait en fait de sa direction, laquelle avait tout à fait le droit de refuser cette demande.

Quant à la décision de permettre ou non le port du turban sur les terrains de soccer, ne relève-t-elle pas ultimement des fédérations sportives, lesquelles sont libres d’édicter leurs propres paramètres?

Au-delà de son numéro d’effeuillage d’un projet aux contours plus ou moins mystérieux, le gouvernement Marois pense-t-il sérieusement s’immiscer dans le processus décisionnel d’une fédération sportive ou d’un centre d’entraînement?

Alors, mal parti, ce débat? Hélas, tous les signes y sont. Et ils ne sont pas de nature religieuse…

 

 

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INTERVIEW – Comme un poisson dans l’eau à New York

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Plus de deux millions de Français vivent à l’étranger et beaucoup d’autres envisagent de s’expatrier – au moins temporairement – pour trouver un travail, découvrir un pays, s’immerger dans une nouvelle culture… Quels sont les avantages, quelles sont les difficultés ? Voici l’aventure new-yorkaise d’une famille française arrivée en 2007 à NYC.

Le blog Romain in New-York a récemment attiré notre attention. Il présente de manière simple et sincère la vie d’une famille d’expatriés Français dans The Big Apple. On y découvre les affres de l’adaptation, les heureuses découvertes et les aventures du quotidien de Romain et de sa famille. Nous avons contacté Séverine, sa maman, pour en savoir un peu plus. Qui sait, après cette lecture, vous vous jetterez peut-être sur un vol New York, pour tenter l’aventure ?

  • Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs du blog du voyageur ?

J’ai débarquée il y a 6 ans à New York avec 6 valises, mon mari et notre petit garçon de 2 ans et demi, a l’époque. La famille s’est agrandie 3 ans plus tard avec un petit américain (un petit franco-américain pour être exact).

  • Dans quelles circonstances êtes-vous arrivés à New York ?

Mon mari, à l’époque consultant, a eu une proposition d’emploi par son client à NYC où il était en mission depuis quelques mois et où il se rendait toutes les 2 semaines. On a sauté sur l’occasion pour se lancer dans l’aventure de vivre à l’étranger (la seconde pour moi car j’avais déjà passé près d’un an en Allemagne). Nous ne sommes pas des expat’ avec le “package” appart’-école-retraite-avion, nous sommes en contrat local. Notre visa me permet de travailler ici, la condition pour que l’expérience soit viable.

  • Dans un ancien train a Times Square pour le 100eme anniversaire de la gare de Grand Central.

    Qu’est-ce qui vous a le plus marqué à votre arrivée ? Avec votre expérience américaine, pouvez-vous tordre le cou à des clichés sur NYC et les USA ?

Cela fait 6 ans déjà … On oublie beaucoup de choses. Ce qui marque le plus c’est la gentillesse des gens, ils engagent la discussion très facilement et on se sent en sécurité à NYC beaucoup plus qu’à Paris. La ville ne s’arrête jamais, le métro marche jour et nuit et il y a toujours de l’animation.

  • L’acclimatation a-t-elle été facile ? Comment Romain s’est-il adapté à ce changement de vie si jeune ?

Les premiers mois sont difficiles, il faut trouver un logement, une école, un boulot. On recommence tout a zéro car ici pour trouver un logement il faut avoir un “credit history”, un historique de crédit qui prouve qu’on paye bien nos dettes (les Américains vivent à crédit, c’est bien connu), mais on n’en a évidemment pas en arrivant.

L’acclimatation pour les enfants est plutôt facile quand ils sont jeunes. Les premiers jours de crèche furent difficiles car Romain ne parlait pas un mot d’anglais, il était propre alors qu’ici les enfants le sont souvent un an plus tard et il n’était pas habitué à la nourriture de la cantine (“finger foods”). Mais en quelques mois, il avait acquis la langue et aujourd’hui on ne peut pas se rendre compte en l’entendant parler qu’il est Français. Pour nous, la maîtrise parfaite de la langue est plus longue comme celle de la culture. On a beaucoup d’amis Français ou internationaux mais des Américains pure souche, très peu.

  • Qu’est-ce qui vous a motivé à entretenir un blog ?

Au début, c’était pour la famille. Ensuite, les lecteurs ont grossi et nous avons aussi créé l’apéroblog NYC qui encourage à faire vivre le blog. Mais au bout de 6 ans on s’essouffle un peu et on manque de temps.

Romain le pompier new yorkais (FDNY) sur un toit de Harlem, avec vue sur la skyline.

  • Quels conseils donneriez-vous à des visiteurs d’un week-end à NYC ? Vous qui connaissez bien la ville, avez-vous des infos que l’on ne trouve pas dans les guides, des secrets, à partager avec des voyageurs motivés par un voyage à NYC ?

J’ai écris pour les guides GlobeKid dédiés aux familles dans lesquels on retrouve beaucoup de conseils. Il est consultable gratuitement (aussi téléchargeable et imprimable pour quelques euros). Profitez des musées pendant les périodes gratuites, équipez-vous de bonnes chaussures car à NYC on marche beaucoup, allez faire un tour en voilier (et pas en bateau classique de touristes Circle Line), allez prendre un verre sur un rooftop (le fameux 230 Fifth, par exemple), mettez les pieds a Brooklyn …

  • Comment convaincriez-vous une personne de sauter le pas de l’expatriation aux USA ?

Il fait chaud et beau plus de 6 mois de l’année, on est au bord de la mer et la ville est pleine de parcs, les horaires sont plus cools généralement qu’a Paris (pas dans tous les secteurs) et les gens ne font pas la tête et ne sont pas agressifs comme dans le métro parisien. Mais attention il ne faut pas se lancer dans l’aventure n’importe comment. Il vous faudra décrocher un visa et la vie new-yorkaise est chère (surtout si vous avez des enfants).

Vol Paris-New York

Vue sur Central Park depuis le rooftop de notre 2eme appartement, au 44eme étage

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Blog de voyageaveccyril - Mais que fait la Hawaii police détat

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Blog de voyageaveccyril - Mais que fait la (Hawaii) police ( d'état ) ?
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2013 juillet La Tremblade / Eglade de moules

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Sur le port de La Tremblade chenal avec sur une berge les anciennes cabanes ostréicoles et sur l'autre les restaurants (huîtres, moules...) Eglade ou éclade de moules (spécialité charentaise) Les moules sont dressées verticalement et en spirale sur une planche en bois ; elle sont...


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amarrrage

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A l'arrivée mon mari se charge de l'amarrage, et de tout ce qui est sur le pont. Le lavage se fait a deux.


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Grèce 10ème jour Naoussa / île de Paros

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Ancien fort de Naoussa, île de Paros Naoussa


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Le parcours original du BRA année 2003

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la soupe

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vola avez peu on peu faire un bon repas ..la soupe..ou le carry poulet cuit avec gout et dégusté avec faim..lappetit vient en mangeant ..le poulet est un produit pas un animal sauf pour les écololos il est un zanimaux intelligents ..le poulet na pas prénom il coure plus vite que le coq ..


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J32 Seminyak-Ubud Vendredi 2 Août

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Petit dej en amoureux sur la terrasse de notre bungalow avant d'aller rejoindre les enfants et les grands-parents à leur hôtel. Une petite plage, un déjeuner sur le pouce et c'est parti pour Ubud. On galère un peu pour trouver un logement car il y a beaucoup de monde et tout est plein. Il nous reste...


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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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