En cette semaine montréalaise de la créativité, que voilà une intéressante tournure qu’est en train de prendre ce printemps érable, la chaleur de mai et le beau temps aidant.

Cacerolazo à Buenos Aires, en 2004 - Wikimedia/CC 2.0/loco085

Comme le souligne le blogue Grève étudiante 2012, les “manifestations de la casserole” s’inspirent du mouvement des cacerolazos chiliens, mais aussi de celles des Argentins, lors de la grande crise économique de 2001.

Sur Wikipedia (en anglais), on rappelle également que de telles manifestations bruyantes ont déjà eu lieu en Islande et en Espagne – avant de parler (déjà) de celles du Québec.

Puisque ces manifs cacophoniques ont non seulement pour but de souligner le mécontement de la population envers le pouvoir en place, mais aussi de montrer qu’un peuple est toujours là, bien vivant, on peut tenter un rapprochement avec le Tintamarre, cette grande fête où tout ce qui peut faire du bruit est utilisé pour souligner le 15 août, fête des Acadiens.

Cette tradition, qui tire ses lointaines origines du Moyen-Âge, a été remise au goût du jour à Moncton, en 1955, lors du bicentenaire du Grand dérangement, la déportation des Acadiens de 1755.

Puis, en 1979, lors du 375e anniversaire de l’Acadie, elle a été reprise avec encore plus de force à Caraquet. Et depuis, à chaque 15 août, elle revient bruyamment, un peu partout au Nouveau-Brunswick.

Lors des célébrations de Moncton, en 1955, un certain René Lévesque, alors journaliste de son état, avait ainsi commenté ce qu’il voyait: “Ici à Moncton et dans toute l’Acadie, c’est l’heure du tintamarre. [...] Partout où il y a un descendant des déportés de 1755… Il y a également la musique militaire, la fanfare de l’Assomption de Moncton qui fait des flonflons avec ses cuivres. Il y a des petits enfants qui crient… Écoutez encore, c’est la vie de l’Acadie française en 1955, deux siècles après la mort qu’on prévoyait.”

Après le Grand Tonnerre de mardi dernier, n’est-ce pas justement une sorte de grand regain de vie tapageur qui est en train de se produire à Montréal?

Après tout, à part parader tout nu, manifester dans la joie et la bonne humeur demeure encore la meilleure façon de ne pas se prendre un jet de poivre en pleine poire ou un coup de matraque dans les pattes…

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Merci à Luc Boulanger de m’avoir mis la puce à l’oreille.

La capitale bulgare célèbre son événement musical le plus international depuis le 17 mai et jusqu’au 25 Juin. Le festival « Semaine de la musique à Sofia » met en scène les œuvres les plus remarquables de l’art et de la scène musicale bulgare. Une excellente occasion de découvrir cette ville.

Peu connu en France, l’évènement est pourtant important et bénéficie d’une reconnaissance internationale. Il fait partie depuis 1982 de l’ Association européenne des festivals, qui rassemble les festivals européens de musique, de théâtre et de danse les plus prestigieux en Europe.

Preuve de la qualité de sa programmation, la présence d’orchestres symphoniques de renom tels que la Convention de Vienne et Berlin ou encore le philharmonique de Leningrad, ainsi que des opéras, pièces de théâtre et des ballets venus d’Italie, de France, de Suède, de Grande-Bretagne, entre autres.

Le Palais National de la Culture (Wikipedia)

Le public pourra aussi compter cette année sur la présence de grands musiciens : Schering Henric, Leonid Kogan, Alexis Weissenberg, Janos Starker, Elena Obraszova, Mirella Freni, les Virtuoses de Moscou, le Quatuor Amadeus ou encore le Quatuor Smetana.

Vous non plus ne connaissez rien ou pas grand chose de la musique bulgare ? Tant mieux car la Bulgarie ne sera pas en reste avec la présence d’une importante représentation artistique. Notons particulièrement la participation de l’Orchestre philharmonique de Sofia , l’Opéra de Sofia, le cœur National Philharmonic Svetoslav Obretenov, le chœur mixte de la Radio nationale bulgare, Dimov Quartet, des musiciens et des chanteurs connus sous le nom Mincho Minchev, Georgi Badev, Anton Dikov, Nikolay Giaourov, Rayna Kabaivanska et Alexandrina Milcheva.

• Pour connaître l’ensemble du programme

Outre cette série de concerts et de danses, le calendrier du festival comprend d’autres événements connexes, tels que des conférences scientifiques sur la théorie de la musique, des expositions de photographies et des cours de chant à destination des nouvelles générations de musiciens locaux.

Organisé par la municipalité de Sofia et le ministère de la Culture, ce festival se tient dans les plus beaux lieux de la capitale : les salles de concert du Palais National de la Culture Nationale et la galerie nationale des Beaux Arts.

Visiter Sofia

Ce n’est pas faire ombrage à la Bulgarie que de dire qu’elle ne compte pas parmi les destinations prioritaires des Européens. Pourtant, outre la côte de la mer Noire qui attire de plus en plus (Varna, notamment) sa capitale Sofia mérite le détour, ne serait-ce que pour l’atmosphère de créativité culturelle qu’elle dégage, et la chaleur de ses habitants.

Le Festival de Sofia est l’excuse parfaite pour visiter ce pays !

Photos : Lauras Eye, Nigel’s Europe, davehighbury / Flickr cc.

La capitale bulgare célèbre son événement musical le plus international depuis le 17 mai et jusqu’au 25 Juin. Le festival « Semaines de la musique à Sofia » met en scène les œuvres les plus remarquables de l’art et de la scène musicale bulgare. Une excellente occasion de découvrir cette ville.

Peu connu en France, l’évènement est pourtant important et bénéficie d’une reconnaissance internationale. Il fait partie depuis 1982 de l’ Association européenne des festivals, qui rassemble les festivals européens de musique, de théâtre et de danse les plus prestigieux en Europe.

Preuve de la qualité de sa programmation, la présence d’orchestres symphoniques de renom tels que la Convention de Vienne et Berlin ou encore le philharmonique de Leningrad, ainsi que des opéras, pièces de théâtre et des ballets venus d’Italie, de France, de Suède, de Grande-Bretagne, entre autres.

Le Palais National de la Culture (Wikipedia)

Le public pourra aussi compter cette année sur la présence de grands musiciens : Schering Henric, Leonid Kogan, Alexis Weissenberg, Janos Starker, Elena Obraszova, Mirella Freni, les Virtuoses de Moscou, le Quatuor Amadeus ou encore le Quatuor Smetana.

Vous non plus ne connaissez rien ou pas grand chose de la musique bulgare ? Tant mieux car la Bulgarie ne sera pas en reste avec la présence d’une importante représentation artistique. Notons particulièrement la participation de l’Orchestre philharmonique de Sofia , l’Opéra de Sofia, le cœur National Philharmonic Svetoslav Obretenov, le chœur mixte de la Radio nationale bulgare, Dimov Quartet, des musiciens et des chanteurs connus sous le nom Mincho Minchev, Georgi Badev, Anton Dikov, Nikolay Giaourov, Rayna Kabaivanska et Alexandrina Milcheva.

• Pour connaître l’ensemble du programme

Outre cette série de concerts et de danses, le calendrier du festival comprend d’autres événements connexes, tels que des conférences scientifiques sur la théorie de la musique, des expositions de photographies et des cours de chant à destination des nouvelles générations de musiciens locaux.

Organisé par la municipalité de Sofia et le ministère de la Culture, ce festival se tient dans les plus beaux lieux de la capitale : les salles de concert du Palais National de la Culture Nationale et la galerie nationale des Beaux Arts.

Visiter Sofia

Ce n’est pas faire ombrage à la Bulgarie que de dire qu’elle ne compte pas parmi les destinations prioritaires des Européens. Pourtant, outre la côte de la mer Noire qui attire de plus en plus (Varna, notamment) sa capitale Sofia mérite le détour, ne serait-ce que pour l’atmosphère de créativité culturelle qu’elle dégage, et la chaleur de ses habitants.

Le Festival de Sofia est l’excuse parfaite pour visiter ce pays !

Photos : Lauras Eye, Nigel’s Europe, davehighbury / Flickr cc.