Allez, avouez, on sait très bien pourquoi vous vous êtes mis à l’escalade. Votre pote Gilbert est super baraqué, c’est le chouchou de ces dames, du coup pif paf pouf, vous avez décidé de faire pareil. Pourquoi pas. Mais sachez que pour avoir la classe en escalade, il ne suffit pas de gonfler vos gros biscotos obtenus à grand renfort de boisson protéinée. Non non non, pour avoir la classe et être le plus beau pour aller grimper, il y a plusieurs basiques à respecter. Petit guide du parfait bellâtre… euh, grimpeur !
Utiliser un vocabulaire bien précis
Impossible de faire un lexique exhaustif du vocabulaire de l’escalade. Il y a bien trop d’expressions et là aussi, la mode fait des ravages. Contentons-nous de prendre quelques phrase en exemple et traduisons-les dans un langage acceptable des grimpeurs. Attention, vous n’avez pas le droit à l’erreur et tout écart de vocabulaire grillera votre couverture et vous désignera comme « le Bizuth » du groupe. Pas top.
Ne pas dire « ouh là là, c’est haut » mais « ouais, c’est un peu gazeux ».
Oubliez « Mamaaaaaaan j’ai peur » pour « SEC BORDEL » (« Bordel » étant facultatif, si vraiment vous êtes dans la mouise, il permet d’introduire une graduation pour votre assureur).
Évidemment, en falaise, le premier qui « va faire de la voie » sera brûlé vif. Préférez « s’envoyer une couenne », bien plus évocateur.
Voilà pour ces quelques exemples. Si la vox populi le réclame, Zeoutdoor s’engage à vous pondre l’encyclopédie du parfait grimpeur prochainement !
Hurler sa douleur en pleine voie
Quoi ? L’escalade se pratique en pleine nature, doit être faite de communion avec le végétal dont le respect, dans un silence contemplatif, doit être la règle ? Pas le temps, on est là pour épater la galerie. Vous êtes donc priés de hurler aussi fort que vous le pouvez à chaque mouvement un peu difficile. Si le mouvement n’est pas compliqué et que vous êtes dans un 5a, débrouillez vous pour le passer de la manière la plus acrobatique possible et n’oubliez pas de crier. Vu d’en bas, vous devriez ressembler à Chris Sharma, un pape du hurlement virile. Attention, mille fois attention toutefois : veillez à ce que vous cris de bête sauvage en plein effort ne se transforment pas en miaulements de chaton apeuré, vous perdriez toute crédibilité. Vous riez, mais un pied mal posé, un avant-bras qui tétanise, la dernière dégaine deux mètres sous vos pieds et les cris que vous laisserez échapper risquent fort de monter de plusieurs octaves… Vous serez prévenus !
La suite dans les prochains jours…..
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